Ceci, est une rwévolution !
Le ciel était bleu, pas un bleu lapiz-lazuli comme sur Hypérion, mais un beau bleu bien terrien de chez nous. En même temps, le contraire eut été étonnant, étant donné que la scène se déroule sur Terre. Sous Terre pour être plus précis. Du coup, la couleur du ciel importait peu en ce moment de crise... majeure, diront-nous.
En effet, pendant cette digression aussi colorimétrique qu'un dosage au permanganate de potassium, au niveau -27 du complexe de Cheyenne Mountain, Colorado, États-Unis, Amérique, Terre, Système Solaire, Bras d'Orion, Voie Lactée, Groupe Local, Amas de la Vierge, Superamas de la Vierge, Univers 09-Y ; la situation était plus que critique.
« Activation non-programmé de la Porte des Étoiles ! Je répète, activation non-programmé de la Porte des Étoiles ! »
La voix du sergent Harriman résonnait dans les couloirs de la base secrète connue sous le nom de Stargate Command, ne manquant pas de provoquer l'affolement chez tout ceux qui l'entendirent.
« Quoi, encore ?! »
Bon, d'accord, peut-être pas de l'affolement, mais au moins de la colère.
« Les Goa'Ulds ?
- Non, mon Colonel. On est mardi, et leur attaque hebdomadaire est le mercredi matin, vous le savez bien ! »
All right, c'est pas de la colère non plus, mais je peux vous garantir qu'il y a minimum de l'anxiété !
« *sigh* Je suppose qu'il faut qu'on aille voir ce qu'il se passe ?
- J'en ai bien peur, mon Colonel . »
De la lassitude profonde. C'est exactement ce que j'avais dit ! Toujours est-il que quelques minutes plus tard, dans la salle de contrôle des contrôles contrôlant la contrôlation contrôlante de la Porte, entre deux techniciens affolés, un sergent-chef désabusé et un général texan chauve...
« Général Hammond !
- Major Carter ! Vous tombez bien ! L'iris refuse de se fermer !
- Mmm, laissez moi regarder... »
L'astrophysicienne de guerre se pencha sur un des ordinateur, avec la ferme intention de lui faire regretter le jour où il est né – pardon, où l'on a soudé les composants de sa carte-mère – si l'iris ne se fermait pas très rapidement.
« Alors, si je reroute la puissance ondulatoire selon un schéma tridimensionnel à deux coordonées colinéaires via le réseau satellitaire chinois, et que je compile le noyau post-transitoire des éléments intégrés définissants les bases de données de variations fluxuatoires de fluctuations aléatoires à inversion pré-quantique souterraines, tout en prenant en compte la chute de la station Mir sur le cours du pesos argentin comparé au prix du kilo de mais OGM, je devrais être capable de prédire de quelle façons le bits invertébrés vont se comporter soumis à une tension différentielle entropique de telle façon qu'en branchant Siler en dérivation sur le disjoncteur principal, on pourra fermer l'iris.
- Carter...
- Mais c'est simple, pourtant !
- Si vous le dites...
- Major ?
- Mon Général ?
- Est-ce normal que le vortex mette autant de temps à s'activer ?
- Non, mon Général.
- Alors, que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas, mon... »
C'est bien évidemment à ce moment là, par un ressort scénaristique cousu de fil blanc, que l’impensable se produit. Les câbles supra-conducteurs reliant la Porte aux générateurs furent parcourus par de violents arcs électriques, tandis qu'un bourdonnement assourdissant emplissait la pièce.
« Par les Cieux ! C'est l'autre taré qui revient ! »
Heureusement pour la santé mentale de nos chers lecteurs (que l'on salue au passage, en brisant le quatrième mur avec la subtilité d'un Rufus sauvage), le major Carter avait tort. Les neufs chevrons s'activèrent en même temps, brillant d'une couleur qui n'existe pas, référencée sous le code hexadécimal #H60800. Le vortex s'ouvrit enfin, mais il n'était pas bleu. Il était jaune. Un jaune mauvais, le genre de jaune qui révèle vos plus sombres cauchemars pour en faire quelque chose de pire, mêlant idylles lycéen-calculatrices*, escadrons équestres et fictions shep12-esques. Le plus terrible des jaunes, en fait. Une dizaine de créatures jaillirent de cette porte ouverte sur les plus [s]noirs[/s] jaunes tréfonds de l'enfer, toutes plus immondes les unes que les autres.
« Carter, est ce que vous voyez la même chose que moi ?
- J'en ai bien peur, mon colonel...
- Colonel O'Neill ! Pourquoi des bananes lévitant à un mètre cinquante du sol et projetant de la compote sur les murs envahissent-elle ma base ?
- Je ne sais pas général. Je vais régler ça, mon général ; déclara le plus McGyverien des colonels de l'US Air Force en sortant un P90 de sa poche.
- Parfait Colonel. Je vous attendrais dans mon bureau en attendant que ça se passe. »
Ce fut donc devant les lourdes portes blindées anti-souffle protégeant les accès à la salle de la Porte que se retrouva O'Neill, accompagné des plus valeureux soldats qu'il eut pu trouver, le crème du top du gratin du haut-niveau du sommet de l'élite des parfaits guerriers, en somme. C'est sur un fond sonore de grognements de bananes que le Colonel déclama l'un des discours pré-bataille les plus émouvants et bien écrits jamais prononcés :
« VOUS TIREZ SUR TOUT CE QUI EST JAUNE, VOUS M'AVEZ COMPRIS ?!
- CHEF OUI CHEF ! »
Débuta alors la charge la plus historique de l'histoire militaire, le génie humain combiné aux démonstrations éhontées de virilité mal placées contre la force brute et démoniaque de la banane de guerre, le choc de titans, un maelström d'entropie fulgurante et de balles perdues, un cataclysme cyclopéen de baston généralisé, une bataille de polochons nucléaires atomiques !
Dix minutes plus tard, après de longues heures de combat acharné, le Colonel O'Neill, enfoncé dans la compote de banane jusqu'aux hanches, pu enfin déclarer la victoire contre les fourbes fruits rebelles, le triomphe de l'humanité tout entière sur les armes expérimentales d'une puissance galactico-impromptue. Mais le colonel, ainsi que sa hiérarchie, ne devaient point oublier qu'au dessus d'eux planait des menaces toutes plus étranges les unes que les autres, signes avant coureurs d'une fin du monde aussi désagréable que prévisible, et que l'escadron de bananes mutantes n'était probablement qu'un tir de semonce face aux forces titanesque déployées dans l'ombre par de sinistres personnages.
« Général Hammond ! Je viens de découvrir que si on prenait tous les cris de type ''grognements'' qu'ont poussé les bananes, qu'on les mettait à la suite, qu'on inversait le message, qu'on changeait la hauteur de ton vers le haut tout en ralentissant la vitesse de lecture, on obtenait un message caché ! Il dit ''Rendez-vous, nous ne sommes pas seuls'' !
- Général Hammond ! On vient de recevoir un rapport du Prométhée, un vaisseau spatial inconnu est en approche !
- Général Hammond ! Votre marqué préférée de céréales pour le petit déjeuner était en rupture de stocks, j'en ai pris une autre !
- Général Hammond !...
- ASSEZ ! Cria l'intéressé, tout en se servant un mélange détonant de calmants et d'aspirine dissous dans un grand verre de whisky. Appelez le colonel O'Neill !
- Bien mon général ! » Répondirent les larbins en chœur. Ils sont là pour ça, en même temps.
La salle de briefing avait provisoirement été renommée ''War Council Chamber'' (Comment ça pète, les noms en anglais!), car c'était la guerre, si j'ose dire. D'ailleurs, j'ose le dire : C'était la guerre ! Des vaisseaux inconnus approchaient de la Terre à une vitesse inconnue, en ayant adopté une formation de vol inconnue elle aussi. Les personnes à bord du Prométhée avec une assez bonne vue parlaient de ''Formation Quéquette'', mais puisque nul n'avait de paire de jumelles, et que ces fourbes ennemis avaient dans un élan d'anti-jeu peint leur vaisseaux en noir, personne ne pouvait en être sûr. Mais la confirmation ne tarderait point, les éclaireurs individuels envoyés par le SGC allaient se charger de dissiper toute confusion grâce à leur projecteur photonique multidirectionnel personnel portatif autonome !
« Guignol Leader, ici Guignol 2. Je suis aux alentours de Mars, rien à déclarer
- Guignol 3, orbite de Vesta, rien à déclarer.
- Guignol π , dans au croisement exact de Nulle-part-sur-ailleurs, Saint-Bouseux-du-rien-du-tout et Mais-que-fout-ce-caillou-là, rien à déclarer.
- Guignol 4, voisinage de Callisto, mon ampoule a grillée !
- Guignol 4, ici Guignol Leader, à part votre ampoule, votre scaphandre est-il intact ?
- Affiramtif, je rentre à la nage.
- Bien reçu.
- Guignol 7, ici guignol 7 ! Je les ai trouvés ! On dirait des... des... DES.... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGGGGGGG !
- Guignol 7 ? Guignol 7 ? GUIGNOL 7 ?!
- Ils l'ont eu, ces espèces d'enfoiros ! SGC, nous sommes sous attaque ! L'ennemi est passé à l'offensive !
- Krrssss.... Bien rekru Grignoooooo... Brrwwwkrdsh.. Combien...sdsefzf... emps..brzzz...leu...rivé ? Kritchhhhh**
- Oh, deux bonnes heures, s'il y'a pas trop de monde sur le périf astéroïdal intérieur...
- Sierrchhhhh....olf...arl...brvotchiiiiouzzzzzz ter...bziout...né. »
Dans la salle briefing – pardon, la War Counsil Chamber – la nouvelle avait effaré quasiement tous les membres présents. L'ennemi approchait. Des mesures s'imposaient. Il était temps de lancer le plan.... RELEASE THE KRAKEN ! (oui, c'est le nom du Plan. Majuscules comprises)
C'est ainsi que l'assaillant mystérieux se retrouva face à une planète sur-défendue, plus qu'armée jusqu'au dents, prête à se battre jusqu'au dernier souffle pour que vainquent l'humanité avec un grand h minuscule, la joie de vire et les petits oiseaux qui font cui-cui ! L'effectif de la Flotte de défense était le plus nombreux que l'on eu jamais vu de mémoire de jaffa, penserait Teal'c, avec raison : Ce n'est pas moins de... DEUX (!) croiseurs et trente-deux chasseurs qui attendaient l'opposant pour en découdre dans un feu d'artifice dont le bruit serait inversement exponentiellement proportionnel au nombre de molécules par hectare cubique !
« Général Hammond, nous avons les premiers visuels ! Le major Carter était s'affairait sur une dizaine d'ordinateurs différents, compétence obligatoire pour survivre dans l'environnement hostile et peuplé d'imbéciles du SGC. Nous avons affaire à des...
- Goa'Ulds ? Wraiths ? Réplicateurs ? Mutinerie du Goulag? Geths ?
- Non, Colonel. Des poney.
- Mais ouatte ze fuque ?
- Attention ! On dirait qu'ils se préparent à ouvrir le feu !
- Par tous les dieux du panthéon Centauri ! Leur tir a anéanti nos défenses en les envoyant dans une dimension parallèle et violette !
- Oh.
- Je ne vous le fait pas dire.
- On est dans la merde ?
- Je ne vous le fait pas dire.
- Ils vont débarquer et tous nous exterminer ?
- Je ne vous le fait pas dire.
- Vous êtes au courant que 'Je ne vous le fait pas dire', ça veut rien dire ?
- Je ne vous le fait pas dire.
- … Je vois.
- Il n'y a plus qu'une seule solution, intervient le Général. Nous devons faire appel à l'aide internationale. Révéler le Programme, et combattre. Faire appel à tous les avions, à tous les hommes, à toutes les armes ! Faire venir des jaffas ! On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. Non, on peut tromper une fois mille personnes mais on peut pas tromper mille fois une personne. Non, attendez...
- Oh, mon Général, c'est beau !
- En effet.
- Attendez voir ! Comment comptez vous révéler le Programme ? Le docteur Jackson venait encore une fois plomber l'ambiance et se faisant remarquer par un détail de cohérence scénaristique. J'vous jure, où va le monde si on commence à être cohérent, je vous le demande !
- On attend le SuperBowl, on prend un acteur connu, on le lui fait dire pendant la pub, et deux heures plus tard, on tue le Pape pour que tout le monde se focalise sur autre chose, et ça passe nickel.
- En effet. »
C'est ainsi que quelques semaines plus tard, le jour du SuperBowl... D'ailleurs, il est intéressant de remarquer que pendant ce laps de temps, la Flotte assaillante était sagement restée en orbite, sans rien faire, comme en attente. Ceci est parfaitement logique, puisque, TGCM ! Du coup, de retours à nos moutons... Enfin, footballeurs américains... Remarquez, niveau QI, y'a pas des masses de différences. Whatever.
« Bonjour, je suis...

Hélas pour l'humanité, cette apparition ex-nihilo fruitière n'était pas seule. Les vaisseaux en orbite se mirent à vomir des hordes de... poneys (tin tin tin !).
On lança à la hâte le plus d'avions de chasse pour contrer l'invasion...
« Attention Halcyon, poneys à deux heures ! Feu, feu, FEU !
- Bordel, on dirait qu'ils évitent nos tirs !
- C'est impossible, on a des missiles russes d'occasion achetés sur... Bon sang ! Escadre de pégases à dix heures vingt-deux !
- Il m'a balancé un arc-en-ciel à tête chercheuse, myday, je suis touché, myday, mydaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
- Halcyon ? Halcyon ?! »
… mais ils furent rapidement dépassés. Rien ne s'opposait plus à la marche dictatoriale absolue mégalocentriquement humble des poneys d'autre que l'infanterie motorisée. Des chars Mammouth. Des MARV. Le fin du fin.
Ridiculisés. C'est le mot qui décrit le mieux la situation que moi, je ne vais pas vous décrire. Les armes terriennes les plus avancées, les plus puissantes, les plus overkillesques, furent réduites néant par la seule force de licornes de Tesla, projetant de violents éclairs grâce à leur corne, réduisants piétaille et blindés en charpie poussiéreuse sanguinolente carbonisée.
Heureusement (ou pas, en fait) pour la Terre, à plusieurs milliers d'années-lumière de là, dans un bunker full-équipement, tout le personnel du SGC regardait tranquillement la débâcle devant un écran géant de dix mètres carrés en mangeant du pop-corn avec forces bruits.
« Chom, mnom, mon chénéral, on defrait pas leur enfoyer de l'aide ?
- Chi, Machor. Crunch, crunch [NdlA : C'est le bruit du général en train de manger du pop-corn]. Appellons les Chaffas. »
En effet, grâce à un accord millénaire d'il y a cinq ans, l'Alliance qu'avait formé la Terre avec la pas-encore-mais-d'ici-une-dizaine-d'épisodes-ce-sera-bon Nation Jaffa lui donnait la possibilité de recevoir la protection de cette dernière.
Un Al-Kesh de transport gracieusement prêté comme démonstrateur technologique par la Tok'Ra déposa donc une équipe d'élite de gros bourrins extra-terrestre dans la discrétion qui caractérise les atterrissages à Mach3. Mais dès l'ouverture de la porte de la soute...
*A wild pony squad appear !*
Jaffa utilise tir de Lance !
Poney esquive !
Jaffa est confus !
Poney utilise banane de désintégration parfumée !
C'est super efficace !
Jaffa perd 100 PV !
Jaffa utilise technique de combat jaffa !
Jaffa se vautre dans sa confusion !
Poney Rigole !
Ce n'est pas très efficace...
Jaffa utilise tir de Lance !
Poney utilise parade impromptue par la puissance colorimétrique de l'arc en ciel !
C'est super efficace !
Jaffa perd 327 PV !
Jaffa est K.O. !
*Tou dou dou dou*
Sur ce, le reste de l'équipe Jaffa se lança dans une fuite désordonnée dans le seul but d’éviter les poneys. Ah, pardon, on dit ''Une attaque stratégiquement orientée vers la direction opposé'', au temps pour moi.
Toujours est-il que les équidés infernaux de l'enfer infernal n'allaient pas laisser ça comme ça. La bataille était inévitable. Cela allait être terrible, le choc des titans ! La confrontation entre les arts martiaux millénaires jaffas, et les techniques de combat quadripèdes hippiques, soutenues par des horde des bananes piégés, avec des sauts dignes de jedis mutants dans tout les sens ! Et des explosions ! Et des tirs d'armes à énergie unidirectionnelles individuelles mégajouliques ! Des mines terrestres nucléaires ! Oui, tout ça en même temps !... Dès qu'on aura le budget pour les effets spéciaux, alors merci de contacter notre service ''don'' pour que cela arrive plus rapidement !
De retour dans le bunker SGC...
« Y'a pas à dire, c'est beau.
- En effet.
- Daniel, vous êtes sur qu'on a pas une arme secrète des Anciens qu'on aurait trouvé comme par hasard hier après-midi et qui pourrait nous être utile ?
- Ben, on a bien le canon à ions, intervient Carter, mais bon...
- Je vois ce que vous voulez dire...
- Attendez, une communication en provenance des Nations Unies ! Les Poneys réclament des réponses !
- Je vous demande pardon ?
- Ben, c'est ce que me dit le gars à l'autre bout de la ligne...
- Passez le moi !
- Bien, mon général !
- Allô ? … oui.... non.... peut-être.... non.... oui, mais non.... Ils veulent QUOI ?!
- Quoi ?
- Docteur Jackson, je pense que vous êtes plus à même de résoudre ceci.
- Très bien, que se passe-t-il ?
- Les Poneys demandent qui sont ces gens qui se battent à nos côtés...
- Les Jaffas ?
- Oui, voilà. Je leur dit quoi ?
- Ben, ''Les Jaffas''.
- Ben, ''Les Jaffas''.... Oui.... Ils demandent quel est notre rapport avec eux ?
- Dites leurs que se sont nos amis.
- Leurs que se sont nos amis. »
A cet instant précis, la tête du poney qui était de l'autre côté du fil (métaphorique, le fil, on a pas les moyens de tendre un fil de 24000 années-lumières, hein!) explosa d'une façon pour le moins... rocambolesque.
« Alors, qu'est ce qu'ils répondent ?
- Sprotch.
- Plaît-il ?
- C'est ce que j'ai entendu, ''Sprotch''.
- Étrange...
- Par le Saint-Réacteur à Naquadah, mais c'est bien sûr !
- Major Carter ?
- Les Poneys sont allergiques à l'amitié, c'est tellement évident et logique !
-... si vous le dites.
- Mais si ! Ce sont des petits poneys magiques. Qui considèrent que l'amitié est magique. Et tout le monde sait que l'if est toxique pour les équidés. Donc les poneys, étant magiques, sont amicaux. Mais comme ils ne peuvent pas avoir d'if, et donc, conformément aux théorèmes de la traduction de Révair & Sho, ils ne peuvent pas avoir de si. Et donc pas de conditionnel. Et donc il ne peuvent pas anticiper. Mais l'amitié c'est également basé sur l'anticipation, et donc il ne peuvent pas assumer entièrement leur état d'êtres amicaux, ce qui a pour effet de créer des troubles dipolaires et d'en faire des monstres assoiffés de sang. Du coup, se rappeler du concept d’amitié équivaut à un choc nerveux trop important pour leur cerveau partitionné en deux, et fait tout sauter !
- Et les bananes, dans tout ça ?
- Elles se sont échappées d'un laboratoire Confrérique qui procédait à des expérimentations sur du matériel volé au Cartel, expérimentations incorrectes puisqu'ils tenaient le mode d'emploi à l'envers.
- Je vois... »
C'est grâce, encore une fois, à la matière grise sur-entraînée du Major Carter que la Terre fut sauvée, d'une façon très simple : des avions sur lesquels ont avait scotché des hauts parleurs diffusaient des messages de paix et d'amours, tandis que tous les gens du monde – du moins, ceux encore vivants – étaient encouragés à danser dans la rue et à faire des fêtes de l'amitié. C'est ainsi que l'Humanité survécu à la Guerre Hippique. Hippique Fail*** peut-être, mais Hippique quand même.
« Mais du coup, on n'a pas eu le temps de révéler le Programme !
- Pas grave, avec tout le bazar que ça a été, personne n'y fera attention.
- C'est pas faux. »
FIN

Le Lapin. Lui, il sait, parce que c'est le seul à avoir lu le scénario.
* Quand on vous dit qu'on a des dossiers sur Rufus – Et pan, ça c'est pour le Ponycus Vyslantum !
** J'imite bien les parasites radio, non ?
*** Oui, j'ose faire des jeux de mots aussi lamentablement pathétiques. Ba dum tss.