[Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Répondre
Everett
Avatar de l'utilisateur
Champion des pronostics Euro 2016
Messages : 2551
Inscrit : 26 déc. 2008, 19:13
Pays : Hiigara

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Everett »

Dernier message de la page précédente :

CITATION (le fou de france,Mercredi 06 Mars 2013 22h03) les vaisseau ont tous le même armement sauf pour le korolev il as pas eu le temps de les avoir.
Mais a première vue les laser n'ont pas été très utile pour le sun tzu
Je pense que l'armée envérait plus des VBL et des jeep plus rapide et plus maniable
Le Sun Tzu a été gravement touché lors de la bataille contre la super ruche, mais il en va de même pour l'Apollo qui avait perdu l'essentiel de ses propulseurs.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Bonsoir à tous. J'étais pas là aujourd'hui, donc je vais répondre maintenant à a vos nombreux commentaires. Mais pour plus de clarté, je vais pas répondre à chacun d'entre vous à la suite, je vais faire ça de manière transversale, thème par thème ...

@taille de la porte

C'est bien ce qui me semblait. Si la porte fait 6.70 de diamètre, ça permet d'y faire passer beaucoup de chose. Après, est-ce la taille de l'extérieur de l'anneau ou l'intérieur de l'anneau? C'est à dire peut-on faire passer un cylindre de 6.69 mètre de diamètre à l'intérieur de la porte ? Telle est la question ...

@Chars et compagnie

Ne vous inquiétez pas pour ce qui est de l'envoie de matériel français dans Pégase. J'ai déjà choisi ce qui sera envoyé dans le tome I. Et il n'est pas question de batailles de chars à la Koursk (j'ai prévu des trucs un chouilla plus réaliste ^^).

Par contre, j'espère bien qu'on peut y faire passer des camions de logistique par exemple ...

@DHD et mode opératoire de déploiement

Je prévois déjà pas mal de modes opératoires, notamment liés à l'utilisation de drones. Donc là dessus pas de souci. J'ai juste pas trop envie de m'attarder sur ces petits détails que je réserve pour mes chapitres ...

@304 et améliorations

Je n'aime vraiment pas l'idée que l'ont ait filé à la Chine nos meilleurs technologies. La Russie je peux à la limite comprendre car ils avaient une monnaie d'échange de haute importance. C'est pas le cas de la Chine. Si je me souviens bien, il y a aussi un désir des asgards que les USA partagent les technologies ...

Bref je trouve ça naze. Mais bon ... comme c'est dans la série, je peux pas le nier. Ceci dit, dans ma fic, le Sun Tzu est de retour en Chine et y ai réparé. Par les chinois eux même qui ont donc eu accès aux technologies asgards. Seulement c'est pas à la portée de tout le monde. Je pars donc du principe que le Sun Tzu réparé de ma fic est bien moins puissant que celui cédé à la base par les ricains. Pour moi, il n'a pas de groupe aérien car les USA n'ont pas ré-négocié de contrats d’armements. Donc pas de F302 pour les chinois, pas non plus de missiles Mark III et VIII, ni d'aide dans la réparation des systèmes asgards (matrice, canons etc) du Sun Tzu. Donc la version année 2013 est équivalente à ce qu'était le Prométhée en étant toutefois plus grande. Grosso modo un vaisseau qui n'est plus un croiseur mais un navire de transport stratégique avancé ...

Quant aux autres 304:
-Baseline 1 (canons asgards, boucliers avancés, plateforme Horizon, Mark VIII)
-----> Dédale, Appolo, Littlefield
-Baseline 1.1 (version test dépourvue des éléments de la baseline 1 mais incorporant le Vulcain. Version vouée à être refondue ...)
-----> Hammond
-Baseline 2 (matrice asgard comptant la bibliothèque des asgards + EPPZ)
-----> Odyssey (qui passera dans les prochains chapitres pour son premier vrai Intermediate Maintenance Facility où il perdra sa matrice asgard contenant la bibliothèque des asgards (devenue propriété de l'humanité tout entière) et son EPPZ qui sera reversé à Atlantis ... Il est donc destiné à redevenir un vaisseau de la baseline 1 ...
-Version indigène chinoise
-----> Sun Tzu (qui est donc l'ombre de lui même)
Dernière modification par brian norris le 06 mars 2013, 22:05, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Eaglestorm78
Avatar de l'utilisateur
Major
Major
Messages : 536
Inscrit : 04 juin 2011, 16:59
Pays : France
Lieu : Vernon, Rue du Docteur Chanoine

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

Juste une question :
Pourquoi retiré son E2pz , atlantis en a déjà 3 zpm (avec l'E2pz du tome 1 ), le moteur à vortex n'en a épuisé qu'un seul donc pourquoi retiré son E2PZ sachant qu'en plus il ne pourra plus se camoufler ? Ensuite pour la matrice Asgard , ils faudraient qu'ils sécurisent la matrice asgard pour pas qu'elle tombe entre des mauvaises mains .
Ensuite pour le Hammond tu sous-entenderait qu'il n'était équiper de sa cam et seulement de ses silos de missiles .
Pour le Sun Tzu , même si il n'est plus aussi puissant que les autres BC-304 , j'imagine que les chinois ne vont pas lui faire une mission suicide sinon ce serait idiot .
Ensuite si les russes veulent faire un partenariat pour un développement technologique avec les français (grâce leur réacteur nucléaire de dernière génération ) . Il faudra que tu nous explique quels sont les projets qui pourront faire grâce à la nouvelle technologie nucléaire .
Ensuite pour envoyer des véhicules , je pencherais plus à de la DCA et je ne crois pas qu'un camion de logistique sachant une chose . La valeur que je t'ai donné concerne toute la structure de la porte (anneau extérieur comme l'orifice ) .
Dernière modification par Eaglestorm78 le 07 mars 2013, 19:47, modifié 1 fois.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION Pourquoi retiré son E2pz , atlantis en a déjà 3 zpm (avec l'E2pz du tome 1 ), le moteur à vortex n'en a épuisé qu'un seul donc pourquoi retiré son E2PZ sachant qu'en plus il ne pourra plus se camoufler ?
Alors moi, j'avais calculé qu'il manquait 2 EPPZ (assez bien rempli) pour atlantis. La France en vend deux (un plein, un très réduit). Il en restait, un, je prends celui de l'Odyssey. Et puis je n'aime pas avoir un vaisseau surpuissant ... La classe Dédale est déjà suffisamment puissante.
CITATION Ensuite pour la matrice Asgard , ils faudraient qu'ils sécurisent la matrice asgard pour pas qu'elle tombe entre des mauvaises mains .
C'est pour ça que je l'enlève de l'Odyssey. Je pense la placer dans une base secrète internationale en antarctique. Je ne compte pas l'utiliser dans ma fic.
CITATION Ensuite pour le Hammond tu sous-entenderait qu'il n'était équiper de sa cam et seulement de ses silos de missiles .
Il était en campagne de test pour le Vulcain. Ses autres systèmes étaient soient désactivés, soient en sous-régime. Donc à ce moment là, oui, il n'avait comme armement que le CAM, des missiles et des canons EM de défense de base.
CITATION Pour le Sun Tzu , même si il n'est plus aussi puissant que les autres BC-304 , j'imagine que les chinois ne vont pas lui faire une mission suicide sinon ce serait idiot .
Je ne révèle rien sur ce qu'il fera dans la fic.
CITATION Ensuite si les russes veulent faire un partenariat pour un développement technologique avec les français (grâce leur réacteur nucléaire de dernière génération ) . Il faudra que tu nous explique quels sont les projets qui pourront faire grâce à la nouvelle technologie nucléaire .
Rien à dire avant l'arrivée des chapitres.
CITATION Ensuite pour envoyer des véhicules , je pencherais plus à de la DCA et je ne crois pas qu'un camion de logistique sachant une chose . La valeur que je t'ai donné concerne toute la structure de la porte (anneau extérieur comme l'orifice ) .
Compliqué ... moi je pense qu'un camion et d'autres matériels peuvent passer. Je me fie à ce genre de comparaison par exemple:
Spoiler
Image Image


Sur ces images sous spoiler, je pense qu'il est largement faisable de faire passer ce TRM 2000 par la porte. Vu ou lui arrive les soldats et l'image de la porte avec Teal'c ... Sachant qu'il peut, si besoin, abaisser la pression de ses pneus pour être justement plus bas. Il peut aussi modifier la cabine et la remorque. Bref je pense que ça passe. Car si on enlève le diamètre de l'arc de la porte, on doit encore être à 5-6 mètres de diamètre de vortex. Ce qui est plus grand qu'un camion, une jeep ... ou même un Leclerc (avec une rampe ajustable renforcée pour faire passer l'engin au "cente" du vortex et/ou la tourelle démontée). Enfin bref, pour l'instant c'est pas encore au programme, nos amis sont sur Atlantis ^_^
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
le fou de france
Avatar de l'utilisateur
Sergent
Sergent
Messages : 54
Inscrit : 23 sept. 2012, 22:33
Pays : france

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par le fou de france »

je pense que la camion passerait mais limite il perdrait surement de la peinture il faut pas oublier que la porte est ronde.
après pour faciliter la chose il peuvent démonter le camion et le remonté de l'autre coté les ricain l'ont fais avec un 302 donc un Renault c'est facile

A et pour les E2PZ les français devrait les gardés s'y ils veulent gardés leur histoire secrètent quand la base sera dans pégase les E2PZ leur serait utile.
Farrell
Avatar de l'utilisateur
Soldat
Messages : 7
Inscrit : 24 sept. 2012, 22:26
Pays : France

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Farrell »

CITATION (le fou de france,Jeudi 07 Mars 2013 23h03) A et pour les E2PZ les français devrait les gardés s'y ils veulent gardés leur histoire secrètent quand la base sera dans pégase les E2PZ leur serait utile.
Trop tard, ils ont étaient vendu. Et en plus un E2PZ c'est bien pour l'alimentation de la porte mais, il faut aussi les coordonné d'une porte de Pégase, chose que les français n'ont pas. Et même si ils en avaient, ce serait un voyage sans retour, du réseau de Pégase, seule la porte d'Atlantis à le cristal de contrôle qui permet une activation entre deux galaxie, autrement faut: -passer par la station Midway.
-utiliser un vaisseau, et à par la navette furtif du Tome 1, la France en n'a pas.
Eaglestorm78
Avatar de l'utilisateur
Major
Major
Messages : 536
Inscrit : 04 juin 2011, 16:59
Pays : France
Lieu : Vernon, Rue du Docteur Chanoine

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

Je pense que tu dois aussi faire une dénommination officielle de la Navy sur les armes asgard comme PBWCMR ( Plasma Beam Weapons Close Medium Range) ou encore PBWCMLR (Plasma Beam Weapon Close Medium Long Range ) . Qu'en pense tu de cette proposition et puis c'est aussi une question car je me suis demandé si dans ta fic, on verra une dénommination officielle sur l'acquisition technologique de la terre(équipement militaire comme les rayons asgard) ?
Sinon à propos de la future base française , est ce que elle sera construite dans une montagne ou est ce que ce serait une base à l'air libre ?
Dernière modification par Eaglestorm78 le 10 mars 2013, 12:44, modifié 1 fois.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Hey salut à tous, je réponds brièvement :)

@le fou'

Oui, on peut démonter beaucoup de choses. Ça sera le cas dans un futur chapitre.

Pour l'EPPZ comme le dit Farrell, on l'a vendu. On a pas les moyens de l'utiliser (pas de vaisseaux et pas la technologie pour l'utiliser ni d'ailleurs la possibilité). Il est plus utile de le donner pour Atlantis et en échange de recevoir de l'argent pour investir dans la recherche (d'autant qu'on a un projet de réacteur novateur ...)

@Farrell

Indeed. Mais la navette wraith, on va la démonter, pas l'utiliser. On préfères l'analyser à fond pour pouvoir en récolter des infos nous permettant de vaincre les wraiths et aussi améliorer notre propre technologie. Donc pour aller dans Pégase on a que notre porte via Midway ...

@eagle
CITATION Je pense que tu dois aussi faire une dénommination officielle de la Navy sur les armes asgard comme PBWCMR ( Plasma Beam Weapons Close Medium Range) ou encore PBWCMLR (Plasma Beam Weapon Close Medium Long Range ) . Qu'en pense tu de cette proposition et puis c'est aussi une question car je me suis demandé si dans ta fic, on verra une dénommination officielle sur l'acquisition technologique de la terre(équipement militaire comme les rayons asgard) ?
Absolument pas contre, c'est une bonne idée. Ça va de paire avec l'esprit de la fic. Je le prends volontiers, même si les vaisseaux c'est pas au programme à court terme.
CITATION Sinon à propos de la future base française , est ce que elle sera construite dans une montagne ou est ce que ce serait une base à l'air libre ?
Je le dis dans le chapitre 2. On aura pas de moyens au début, donc ça sera des tentes et des shelters comme pour le site alpha par exemple.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Eaglestorm78
Avatar de l'utilisateur
Major
Major
Messages : 536
Inscrit : 04 juin 2011, 16:59
Pays : France
Lieu : Vernon, Rue du Docteur Chanoine

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

CITATION (brian norris,Dimanche 10 Mars 2013 17h58) Hey salut à tous, je réponds brièvement :)

@le fou'

Oui, on peut démonter beaucoup de choses. Ça sera le cas dans un futur chapitre.

Pour l'EPPZ comme le dit Farrell, on l'a vendu. On a pas les moyens de l'utiliser (pas de vaisseaux et pas la technologie pour l'utiliser ni d'ailleurs la possibilité). Il est plus utile de le donner pour Atlantis et en échange de recevoir de l'argent pour investir dans la recherche (d'autant qu'on a un projet de réacteur novateur ...)

@Farrell

Indeed. Mais la navette wraith, on va la démonter, pas l'utiliser. On préfères l'analyser à fond pour pouvoir en récolter des infos nous permettant de vaincre les wraiths et aussi améliorer notre propre technologie. Donc pour aller dans Pégase on a que notre porte via Midway ...

@eagle
CITATION Je pense que tu dois aussi faire une dénommination officielle de la Navy sur les armes asgard comme PBWCMR ( Plasma Beam Weapons Close Medium Range) ou encore PBWCMLR (Plasma Beam Weapon Close Medium Long Range ) . Qu'en pense tu de cette proposition et puis c'est aussi une question car je me suis demandé si dans ta fic, on verra une dénommination officielle sur l'acquisition technologique de la terre(équipement militaire comme les rayons asgard) ?
Absolument pas contre, c'est une bonne idée. Ça va de paire avec l'esprit de la fic. Je le prends volontiers, même si les vaisseaux c'est pas au programme à court terme.
CITATION Sinon à propos de la future base française , est ce que elle sera construite dans une montagne ou est ce que ce serait une base à l'air libre ?
Je le dis dans le chapitre 2. On aura pas de moyens au début, donc ça sera des tentes et des shelters comme pour le site alpha par exemple.
C'est certe pas au programme au court terme mais au long terme ça te tente d'avoir une dénommination officielle sur ces armes par contre laquelle tu prend la 1ere ou la 2eme proposition sachant une chose .
Nous ne savons pas si les rayons asgards ont une capacité de longue portée mais dans ta fic tu as bel et bien mis sur cette longue portée grâce à ta refonte . De plus tu pourrais créer une cohérence en disant à un scientifique :" si Nous voulons tirer avec ces armes sur une trés grande distance alors il faut attendre au moins 12 "ou "30 secondes pour qu'elles tirent sur une telle distance " ( en prenant compte du temps de chargement )
j'ai fait cette proposition pour pas que les fans se disent "ouah c'est trop cool par contre il y a un petit problême " . Et puis ça ajoute une sorte de condition, c'est excellent non ?
Ensuite pour la base française , je suis pas contre que cette base soit en pleine nature mais en fait c'est plutôt marrant . Ensuite reverra-t-on les geniis ? D'ailleurs est ce que Radon Ladim est toujours sur atlantis ?
Dernière modification par Eaglestorm78 le 12 mars 2013, 14:27, modifié 1 fois.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION C'est certe pas au programme au court terme mais au long terme ça te tente d'avoir une dénommination officielle sur ces armes par contre laquette tu prend la 1ere ou la 2eme proposition sachant une chose .
Comme je te l'ai dit, oui.
CITATION Nous ne savons pas si les rayons asgards ont une capacité de longue portée mais dans ta fic tu as bel et bien mis sur cette longue portée grâce à ta refonte . De plus tu pourrais créer une cohérence en disant à un scientifique :" si Nous voulons tirer avec ces armes sur une trés grande distance alors il faut attendre au moins 12 "ou "30 secondes pour qu'elles tirent sur une telle distance " ( en prenant compte du temps de chargement )
Comme ce n'est pas une arme cinétique, je ne sais pas si le rayon perds de sa force avec la distance. Je suppose que oui. Donc au final c'est une arme très puissante, mais difficile à maîtriser.
CITATION Ensuite reverra-t-on les geniis ?
Oui
CITATION D'ailleurs est ce que Radon Ladim est toujours sur atlantis ?
Non il est reparti le jour même de sa réunion diplomatique.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Eaglestorm78
Avatar de l'utilisateur
Major
Major
Messages : 536
Inscrit : 04 juin 2011, 16:59
Pays : France
Lieu : Vernon, Rue du Docteur Chanoine

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

CITATION (brian norris,Dimanche 10 Mars 2013 19h44)
CITATION C'est certes pas au programme au court terme mais au long terme ça te tente d'avoir une dénomination officielle sur ces armes par contre laquelle tu prend la 1ere ou la 2eme proposition sachant une chose .
Comme je te l'ai dit, oui.
CITATION Nous ne savons pas si les rayons asgards ont une capacité de longue portée mais dans ta fic tu as bel et bien mis sur cette longue portée grâce à ta refonte . De plus tu pourrais créer une cohérence en disant à un scientifique :" si Nous voulons tirer avec ces armes sur une très grande distance alors il faut attendre au moins 12 "ou "30 secondes pour qu'elles  puissent tiraient sur une telle distance " ( en prenant compte du temps de chargement )
Comme ce n'est pas une arme cinétique, je ne sais pas si le rayon perds de sa force avec la distance. Je suppose que oui. Donc au final c'est une arme très puissante, mais difficile à maîtriser.
CITATION Ensuite reverra-t-on les geniis ?
Oui
CITATION D'ailleurs est ce que Radon Ladim est toujours sur atlantis ?
Non il est reparti le jour même de sa réunion diplomatique.
Pour le rayon vu que c'est du plasma extrêmement chaud et puissant en terme d’énergie sachant que la couleur est presque blanche . je pencherais que c'est le maintien du champ magnétique qui enferme le plasma qui s’affaiblit petit à petit donc je crois que que c'est très couteux en terme d’énergie pour l'envoyer sur une telle distance mais c'est faisable .
Donc tu prend quelle dénomination : PBWCMR ( Plasma Beam Weapons Close Médium Range) ou PBWCMLR (Plasma Beam Weapon Close Médium Long Range ) ?
Si tu prend l'une de ces dénomination je te promet d'être le plus grand lecteur de ta fic :lol: :lol: (je plaisante )
Autre remarque et je pense que c'est plutôt pas mal, c'est la dénomination des vaisseaux ennemis comme par exemple : vaisseaux ruches surnommé sous un nom comme Léviathan ou sous d'autres noms.
Sinon est ce que on reverra un nouveau type d'armement pour notre infanterie ?
Dernière modification par Eaglestorm78 le 13 mars 2013, 11:09, modifié 1 fois.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Petit up à vocation commerciale.

Le prochain chapitre devrait (c'est quand même relativement sûr) sortir Dimanche soir de cette semaine.

Teaser à suivre

Chapitre 4: Moment de vérité
Spoiler
Lors d'une mission de reconnaissance des équipes de Sheppard et Varrault sur un monde dévasté, Teyla fait un malaise. Lors de leur retraite vers Atlantis, les militaires décident d'évacuer des enfants errants avec eux. Parmi eux, une jeune fille, Kat.
edit: ça viendra dans la soirée, mais ça viendra ^^
Dernière modification par brian norris le 31 mars 2013, 20:16, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
le fou de france
Avatar de l'utilisateur
Sergent
Sergent
Messages : 54
Inscrit : 23 sept. 2012, 22:33
Pays : france

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par le fou de france »

dans la soirée ou la matinée?
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION (le fou de france,Lundi 01 Avril 2013 00h11) dans la soirée ou la matinée?
arf :lol:

Dans la nuit, ou si vous préférez, je peux reporter à demain 18h. Là il me reste quelques trucs à fignoler sur mon chapitre. Mais je risque de le finir tard ...
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
le fou de france
Avatar de l'utilisateur
Sergent
Sergent
Messages : 54
Inscrit : 23 sept. 2012, 22:33
Pays : france

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par le fou de france »

dans la nuit c'est bien :D
Dernière modification par le fou de france le 01 avr. 2013, 00:02, modifié 1 fois.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Je termine, comptez une heure maximum.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Pour mémoire:
1/Le lien vers le tome I de la fic
Tome I de Stargate: L'odyssée de la Terre

2/Le synopsis du présent chapitre
Spoiler
Lors d'une mission de reconnaissance des équipes de Sheppard et Varrault sur un monde dévasté, Teyla fait un malaise. Lors de leur retraite vers Atlantis, les militaires décident d'évacuer des enfants errants avec eux. Parmi eux, une jeune fille, Kat.
3/ Version pdf non disponible dans l'immédiat


Image


Chapitre 4 : Moment de vérité


Nellis Air force Base, Zone 51


Seulement quelques dizaines d'heures avaient passées depuis ce qu'on appelait déjà la Bataille de Saturne. Les pilotes avaient juste eu le temps de se laver, dormir, manger et faire leur rapport. Si bien qu'ils en étaient encore à ressassé leur exploit lorsqu'Antoine leur appris son départ. Le jeune pilote français était quelque peu déçu. Malgré la réussite de la mission, il n'avait abattu "qu'un" ennemi, ce qui le plaçait en queue de peloton des quatre pilotes ayant vaillamment protégés le Littlefield. Cependant ses collègues, et maintenant quelque peu amis, l'avait félicité comme il se devait.

— Champagne ! s'écria Harlin

Le canadien déboucha lui-même la bouteille au grand dam de Caroline qui aurait voulu laisser ce privilège à Antoine. Non rancunier, ce dernier, qui avait déjà fait ses affaires, vivait ce moment avec un peu de tristesse et sentait déjà la mélancolie pointer le bout de son nez. Son intégration à l'armée de l'air avait été problématique. Il n'avait pas été accepté pour être pilote sur Rafale. Son classement à la sortie de la formation de pilote de chasse n'étant pas reluisant, il avait dû se contenter d'une place vacante pour Mirage 2000, un appareil en fin de carrière pour lequel peu de pilotes étaient encore formés. De fait il ne fut jamais considéré par ses équipiers comme un pilote très prometteur. Alor qu'ici, au City Of Glasgow, il avait eu le droit à une vraie reconnaissance, le droit de faire partie d'une équipe soudée. C'est donc contraint et avec un peu de dépit qu'il dû se résoudre à laisser ses compagnons pour rejoindre Atlantis.


Atlantis, en début de matinée


Sheppard avait obtenu de Faltermeyer la réassignation de l'ancien bureau de Weir et Woolsey, surplombant la salle de la porte d'Atlantis. Celui-ci servait dorénavant de bureau personnel du colonel Sheppard ainsi que de salle de brieffing des expéditions. C'est donc dans ce lieu aux grandes baies vitrées que se trouvait la première équipe chargée de retourner en opération dans Pégase par la porte des étoiles. Ce premier déploiement était prévu de longue date. Si bien que John Sheppard ne donnait qu'un rapide rappel de la mission à venir. Habillé en tenue de combat, il avait enchainé vingt-quatre heures presque sans dormir. Entre rédaction de rapports suite à la Bataille de Saturne, analyse des faits passés et ultime préparation à la mission de ce jour.

En face de lui se tenait debout un groupe lourdement armé et relativement important comparé à ce qu'il avait eu l'habitude de commander dans le passé pour de simples missions de reconnaissances. D'ailleurs il commandait en réalité un groupe de trois équipes distinctes. La première était la sienne, avec Ronon, Teyla, Mckay et le docteur Carson Beckett. Renforcée par une équipe six commandos de l'Air Force Special Operation Command. Mais aussi par celle du commandant Varrault dont faisait partie le lieutenant de vaisseau Le Guelen, le lieutenant Guichard, l'aspirant Berson, le sergent Delcourt, les caporaux-chef Gaboriot et Michelet. Un invité de marque avait fait son apparition sur la feuille de route au dernier moment, inscrit par le commandant, Varrault, le lieutenant Estienne allait participer lui aussi à cette mission. Reprenant peu à peu ses marques dans cette cité qu'il avait à peine eu le temps de découvrir.

Si bien que comme guide il avait choisi de faire confiance à l'homme qu'il avait emmené dans ses bagages en Allemagne et en Egypte, le sergent Damien Delcourt. Les deux militaires se tenaient debout, au fond de la pièce, à l'écart du reste du groupe. Avant le début de la réunion, Antoine avait eu le droit aux félicitations de Sheppard. Mais il n'avait guère envie d'avoir les feux des projecteurs braqués sur lui. Surtout que n'ayant pas suivi la formation tactique dispensée par l'équipe de Sheppard il manquait clairement d'automatismes.

— Content de vous revoir mon lieutenant.
— Le plaisir est partagé sergent, répondit Estienne dont la nostalgie du 602th s'estompait peu à peu. Dites-moi, vous ne sauriez pas par hasard pourquoi Varrault m'a fait revenir précipitamment ?
— Non mon lieutenant. Mais le commandant a l'air très remonté depuis qu'il s'est entretenu avec le général Faltermeyer, hier soir.
— Hmm … j'espère que ça n'a rien à voir avec mon retour, se demanda le pilote.

Sheppard sonna la fin du brieffing et regarda sa montre digitale. A la seconde près il déclara le début de la mission et les autres membres de la mission réglèrent leur propre montre sur celle du colonel. Puis le groupe descendit les marches en s'arrêtant aux limites du vortex aux allures de gerbes d'eau se présentant devant eux. Un dernier aval de Chuck Campbell leur permis de franchir la porte. Ce fut la première fois pour Antoine qui frissonna avant même d'entrer en contact avec le vortex. Instinctivement il ferma les yeux et reteint sa respiration. Cela ne l'empêcha pas de distinguer une sorte de conduit turquoise, dans lequel il progressait en tourbillonnant, avec quelques points lumineux ici et là, avant de se retrouver comme par magie, quelques secondes plus tard, dans la zone multimodale de la station militaire américaine Midway II. Il se retourna et vu derrière lui le vortex d’où sortaient les derniers membres de l'équipe.

Une quinzaine de mètre plus loin, Sheppard cria au rappel des troupes qui vinrent se présenter à lui. Antoine n'y dérogea pas et se mit bientôt à suivre la cohorte de militaires déambulant au milieu du vaste hangar servant de plateforme de stockage pour les cargaisons importantes à destination intergalactique qui nécessitaient de la place. La grosse centaine de mètres séparant les deux portes des étoiles de la station fut franchie sans efforts grâce à un système de tramway électrique reliant les deux extrémités de la plateforme. La hauteur de celle-ci devait atteindre six ou sept mètres. Ce qui, pour un néophyte, ne donnait absolument pas l'impression d'être dans une station spatiale. Seule l'éclairage minimaliste, les nombreuses consignes de sécurités inscrites à divers endroits de la structure et la présence d'écoutilles donnant sur des compartiments de survie renseignaient sur la vraie nature de l'édifice. Arrivé à l'autre porte, un technicien, placé dans une cabine blindée surplombant la zone de la porte, se chargea d'entrer les coordonnées transmises par Atlantis. Un nouveau vortex s'ouvrit et l'expédition emprunta à nouveau ce moyen de communication devenu vital pour la Tau'ri.


Deux heures plus tard, sur P9M-394


Le changement de milieu avait été rude pour les membres de l'équipe de Sheppard. Ils avaient dû encaisser un différentiel de température de moins dix-sept degrés Celsius et une humidité plus importante par rapport à Atlantis et Midway. Pour se réchauffer, les militaires avaient entrepris une marche d'une dizaine de kilomètres vers ce qui semblait être le seul endroit accueillant des formes de vies évoluées de cette petite planète Eden, qu'un satellite déposé par l'USS Apollo deux semaines auparavant avait observé. Alors que quatre commandos des AFSOC étaient chargés de garder la porte des étoiles, le reste du groupe mené par Sheppard usa ses bottes et rangers en arpentant une vaste prairie qui semblait se terminer au pied d'une petite chaîne de montagnes. C'est sur le seuil des premières collines que se trouvait le village, situé au cœur d'une petite vallée pittoresque.

La commandant Varrault remarqua qu'il n'y avait aucun édifice créé par l'homme. Pas même de culture agricole ou de bêtes d'élevage. De même, les herbes, arbustes et autres végétaux ne semblaient pas être propres à la consommation. Le docteur Beckett le confirma en récoltant sur le trajet quelques échantillons. Si la planète bénéficiait d'une atmosphère propice à la vie, elle ne semblait pas, à l'endroit géographique ou se trouvaient les terriens, d'une quelconque richesse pour un développement de l'agriculture. La grande quantité d'humidité, notamment au niveau du sol, très argileux, formait une couche de boue à la surface qui devait demander beaucoup d'efforts pour son exploitation.

Les militaires s'avancèrent dans ce qui se trouvait être l'unique rue du village. A vrai dire, cette artère centrale, n'était autre qu'un sentier de boue façonné par la répétition des pas allant des deux extrémités du bidonville. Il n'y avait aucune vraie habitation digne de ce nom. La construction la plus aboutie semblait être une petite cabane composée de matériaux hétéroclites, planches de bois, morceaux de ferrailles et autres blocs de roches plus ou moins bien taillés de façon à servir de parpaing. Cette habitation n'avait pas de portes et faisait face à la raison probable de cet attroupement humain, un modeste puits délabré. Il occupait la place centrale du hameau d'où arrivaient maintenant les visiteurs désemparés devant ce spectacle de désolation.

Pour ne rien arranger, une pluie diluvienne, transportée par un large nuage noir qui occultait une grande partie des rayons de l'étoile du système de la planète P9M-394, qu'Antoine et Damien avaient repérés depuis de longues minutes avec appréhension, s'abattit sur la terre déjà emplie d'eau. Karmen, qui ne craignait pas la pluie après ses longues années passées à Brest se demanda tout de même pourquoi aucun des humains présents dans le village ne se mit à l'abri dans la maison principale. C'est en s'approchant de quelques mètres de la porte d'entrée, qu'elle fut frappée par une odeur nauséabonde la prenant au cœur. Elle ne put s'empêcher de reculer de quelques mètres avant de se mettre à vomir tout en comprenant qu'un corps en décomposition avancée devait se trouver dans la maison.

— Lieutenant de vaisseau Le Guelen, vous allez bien? Demanda Becket en venant à ses côtés.
— Docteur Becket, Le Guelen, revenez près de nous, ordonna le commandant Varrault sur un ton sec sans demander la permission à Sheppard.

Ce dernier ne savait où donner de la tête. Sa carrière, déjà imposante, ne l'avait jamais placé en face d'un tel décor. Même en Afghanistan, il n'était jamais descendu de son hélicoptère en dehors de Bagram et de son crash. Se sentant impuissant et terrifié par la vue d'enfants baignant dans des conditions d'hygiène inhumaines, des enfants qu'il aurait très bien pu imaginer être les siens, il vint implicitement demander à Varrault de prendre la situation en main. Le français, comparé à l'américain, avait été confronté à des situations autant, si ce n'est plus, dramatique lors de ses déploiements en Afrique. Il imagina une seconde ce que devait ressentir les membres inexpérimentés de l'équipe, lui qui l'avait connu pour la première fois au Rwanda en étant alors à peine âgé d'une vingtaine d'années.

— Commandant, je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai jamais vu ça lors de mes précédents tours d'opérations dans la galaxie. Soit cette planète est un cas isolée, soit les experts du CIS qui prédisaient un effondrement des niveaux de vies globaux de la galaxie ont eu raison.
— Colonel, je pense que ce sont des réfugiés ayant fui leur monde. Ce village est fait de bric et de broc, il n'y a pas de traces de combat et la population est trop peu nombreuse pour qu'il puisse s'agir d'un groupement d'une civilisation unique ayant pour location cette planète. D'après votre satellite il n'y a pas d'autres villages à la surface de la planète. Et vu la présence de tout ce bordel autour de ce puits, je penche donc pour un regroupement très récent de réfugiés.
— Tout ce "Bordel"? Comment pouvez-vous parler comme ça ? S'énerva Sheppard.
— Parce que vous appelez ça comment, vous ? Pardonnez-moi mon colonel, mais ce genre de choses existe sur Terre. Vous pouvez utiliser le vocabulaire que vous souhaitez, le constat reste le même.
— Bon, soit. Voyons tout de même ce qu'on peut tenter de faire pour eux! Soumit le colonel dans un élan humaniste qu'avait du mal à partager Varrault, endurci par tant de situations similaires
— A vos ordres mon colonel. Je propose de former des équipes de trois pour plus de sécurité afin de s'assurer qu'aucun de ces civils ne présentent de menaces. Après je vous laisse à vous et votre médecin le soin de la décision concernant le sort de ces gens.
— Ca me parait bien commandant! Bon, écoutez tous, s'adressa le colonel à toute l'équipe. On va former des équipes de trois pour inspecter les lieux. Ronon, Teyla, Mckay, vous formez un groupe. Capitaine Le Guelen, avec Estienne et Delcourt. Aspirant Berson, avec Gaboriot et Michelet. Commandant Varrault et vous lieutenant Guichard, avec moi. Enfin docteur Becket, faites-vous épauler par Stackhouse et Kagan. Vous lui devez bien ça capitaine Kagan, plaisanta Sheppard en faisant allusion à la fois ou Becket avait usé de ses talents pour sauver Kagan, alors lieutenant et gravement blessé.

Chacun se préoccupa ainsi d'un coin du piteux endroit sous une trombe d'eau toujours aussi marquée. Près du puits, vers où rigolait un début de ruisseau, le trio menée par Karmen passait en revue quelques réfugiés agglutinés sous un arbre dépouillé d'une grande partie de son feuillage. Karmen, très consciencieusement, récita par cœur les techniques d'approches et de dialogues apprises à l'école navale. Devant le tempérament peu loquace des civils, elle arrêta ses efforts et se borna à distribuer de manière la plus équitable possible une ration alimentaire. Mais à la vue de la nourriture maniée par la commando marine, l'un des hommes, se tenant assis devant elle, décida de se jeter à l'abordage de la lieutenant de vaisseau, avec le désir de s'approprier comme à l'accoutumé sa ration du jour. Mais il n'aurait pas dû. La jeune bretonne, qui en avait marre de subir les évènements depuis plusieurs jours, réagit avec une grande promptitude. Elle attrapa le poignet droit de l'adversaire avec sa main gauche puis apposa sa jambe droite pour faire basculer l'homme par terre, emporté dans son élan. Une fois l'inconnu sur le ventre et tenant toujours son bras droit, elle n'eut qu'à poser son genoux gauche dans son dos et rabattre son bras vers elle pour le neutraliser définitivement.

— Un problème, capitaine ? Demanda quelques mètres plus loin Varrault, qui avait l'œil.
— Non mon commandant, problème résolu! Quant à vous deux les glandus, dit-elle de manière agressive à Antoine et Damien, j'aurais pu me faire découper en deux sans que vous bougiez. Alors on branche ses neurones et on reste actif, c'est clair ?
— Heu … oui capitaine. répondirent les deux hommes victimes du mauvais caractère de Karmen.

Après s'être appliquée à bien faire comprendre à l'agresseur qu'il venait de griller son joker vis-à-vis de la patience de la jeune militaire, elle se releva de la boue pour reprendre la direction de son trio. Souhaitant prendre un peu de distance avec son agresseur, elle emmena ses hommes un petit peu à l'écart de la route principale. C'est alors que près d'un tas de bois pourri, ils trouvèrent une jeune fille les fixant du regard. Elle était relativement petite et très maigre. Avec de longs cheveux noirs mal coupés et non coiffés qui tombaient en partie sur son visage crasseux bien que très jolie. L'air chétif, les vêtements déchirés et la mine apeurée de l'adolescente fit dire au sergent Delcourt qu'il devait s'agir d'une fille des rues, une prostituée mineure.

— Vous êtes sérieux? Lui demanda Antoine, choqué.
— Sincèrement lieutenant, répondit Karmen à la place du sergent, je ne serais pas étonnée que ce soit vrai. Ce trou à rats est le dernier endroit du monde ou j'aimerais me trouver à son âge!
— Alors il faut l'aider! Répondit de but en blanc Antoine.
— Le colonel décidera de la suite à donner aux opérations. Pour le moment on continue à sécuriser le site et on …
— Oh arrêtez avec votre charabia capitaine! Dit-il avant de tourner le dos à celle qui possédait un niveau hiérarchique supérieur dans la marine comparé à lui.

Karmen voulu répliquer mais elle n'en trouva pas l'utilité. Au fond elle était d'accord avec le pilote de chasse. Il fallait faire quelque chose pour cette gamine. Mais aussi probablement pour des millions d'autres dans la galaxie. Prenant les choses en main sous le regard attentif de Damien et Karmen, Antoine s'accroupit pour se mettre à la hauteur de la jeune fille et engager un dialogue. Il partit du principe qu'elle avait dû venir ici par la porte des étoiles. Son cerveau devait donc être capable de traduire instantanément ses paroles et inversement pour l'aviateur.

— Bonjour, je m'appelle Antoine. Je viens de très loin. Je suis ici pour t'aider avec mes coéquipiers. Comment t'appelles-tu?

La jeune fille ne répondit pas tout de suite. Elle commença par attraper le poignet gauche d'Antoine. Spectateurs de la scène, Karmen et Damien s'échangèrent un regard. Le sapeur chuchota à l'oreille de sa supérieure que c'était peut-être un rite de la civilisation de la jeune fille. Enfin la jeune fille relâcha le poignet du pilote, rouvrit les yeux et déclara avec un grand sourire enfantin:

— Bonjour Antoine, je n'ai pas de noms mais on m'appelle Kat!

Il regarda la fille en face de lui et se posa un tas de questions. A commencer par pourquoi disait-elle qu'elle n'avait pas de nom avant d'en donner un? Faisant fi de sa remarque, il reprit la discussion comme si de rien était.

— Très bien Kat … heu … voici Karmen et Damien, tu peux les appeler par leur prénom.
La militaire bretonne ne l'entendit pas de cette manière et fit signe du doigt à Antoine qu'il n'en était pas question. Cependant Kat ne lui laissa pas le temps de rectifier le tir.
— Bonjour Damien, bonjour Karmen.

Damien répondit bêtement à l'adolescente sous le regard médusé de Karmen qui n'arrivait pas à prendre au sérieux le sapeur du génie et le pilote de chasse depuis le premier jour en Guyanne. Pas assez académique et appliqué à son goût. Alors qu'elle demanda à Antoine de relever l'adolescente pour l'amener voir le docteur Becket afin qu'il l'ausculte, un cri strident de Mckay transperça le vacarme de l'averse. A quelques dizaines de mètres de Kat et des français, Teyla venait d'être prise d'un malaise. Elle s'effondra nette sur le sol. Aidée de Ronon et Mckay qui la surélevèrent pour qu'elle ne trempât pas dans la boue, elle se mit à convulser.

— Sheppard, Becket, vite! Par ici! Teyla fait malaise cria le scientifique canadien.
— Qu'est-ce qui s'est passé? Demanda Sheppard qui avait accouru le plus vite possible en même temps que le médecin écossais.
— On ne sait pas, on parlait à des villageois, puis elle a fait un malaise vagal. Elle est tombée par terre et maintenant elle convulse!

Se portant au secours de son amie Teyla, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide, trop rapide. De même la fièvre lui venait peu à peu. Si la convulsion s'apaisait, l'état de santé de Teyla n'en était pas pour le moins préoccupant. Immédiatement, il fit passer l'info à Sheppard. Teyla Avait besoin de soins que le docteur ne pouvait procurer en ce lieu. Le colonel prit alors ses responsabilités. L'état de santé de Teyla nécéssitait un repli immédiat. Varrault arriva pour prendre et répercuter les ordres au reste de l'équipe. Sheppard lui demanda d'abord si le français pensait possible l'évacuation de tout le village dans un délai de trois heures. Ce à quoi répondu négativement le commandant. Forcé par les évènements, Sheppard du prendre la moins mauvaise des décisions.

— A tous, on se repli à la porte. Maintenant ! Cria-t-il à ses équipiers qui n'eurent pas de mal à l'entendre. On ne peut pas évacuer toutes ces personnes pour le moment. Contentez-vous de réunir les enfants. On les emmène avec nous. Tyler, dit-il ensuite par radio à l'un des hommes gardant la porte, rapport de situation!
— RAS mon colonel.
— Reçu, EVASAN en cours, on abandonne le site, je répète on abandonne le site!
— Bien mon colonel, on contrôle la position!

Tous les militaires terriens ainsi que Ronon qui s'occupa personnellement de prendre dans ses bras Teyla, commencèrent à refluer vers l'entrée du village en passant devant Varrault et Sheppard, attendant au milieu du village avant de fermer la marche. A l'autre extrémité, du côté de Karmen, l'ordre ne fut pas pris à la légère. La commando et le sapeur prirent leurs fusils d'assauts à bras le corps et commencèrent leur repli tactique. C'est alors qu'Antoine pris par la main Kat qui ne semblait pas comprendre ce qui se passait.

— Viens avec moi, je t'emmène dans un endroit bien meilleur, tu ne seras pas déçue.

Les deux femmes et les deux hommes se mirent donc enfin en marche, Damien et Karmen escortant Antoine et Kat qui déambulaient à travers la pluie et la boue jusqu'à la place centrale.

C'est ainsi qu'ils partirent en toute vitesse sous un déluge persistant. Après une heure de marche forcée, le groupe emprunta la porte des étoiles à destination de la station Midway en laissant les habitants de la planète face à leur destin.


Quatre heures plus tard, dans le bureau du général Faltermeyer


— Bon boulot colonel! Vous avez réussi à foirer votre première mission dans Pégase!

La remarque désobligeante du général était très mal venue selon Sheppard. La mission n'avait d'autres buts que d'effectuer une reconnaissance, chose faite. Il n'y avait pas de pertes hormis Teyla qui suivait une batterie de tests à l'Hôpital de la cité. Si Sheppard avait pu espérer, l'espace de 72 heures, être tombé sur un supérieur ne le rabaissant pas à longueur de journée et lui mettant des bâtons dans les roues, le doute n'était plus permis. Il allait de nouveau devoir se confronter à une autorité hiérarchique militaire intraitable à son sujet.

— Mon général, sauf votre respect, j'estime avoir agi en conséquence. Devant la menace imminente d'une attaque, j'ai ordonné le retrait de mes troupes. Permettant notamment de mettre en sécurité notre auxiliaire Teyla Emmagan. J'ai respecté les consignes à la lettre.
— Ah tiens ? Et ces gamins crasseux que vous avez ramenés ? C'est un cadeau de bienvenue? Vous n'espériez tout de même pas avoir une médaille en diffusant le Typhus dans toute la base ? dit-il d'un ton cinglant.

Sheppard l'avait mauvaise. Si cela n'avait tenu qu'à lui, à une certaine époque, il aurait sèchement répondu à son supérieur d'aller se faire voir. Pour ne pas aggraver son cas et sa réputation, il décida d'utiliser un discours plus habile.

— Ces "gamins crasseux" ne m'ont pas semblé présenter de risques pour la sécurité de la cité mon général. Par contre ils étaient directement menacés par les conditions de vies qui s'offraient à eux.
— Cessez de me raconter vos conneries Sheppard! Je vous connais, vous croyez que je ne suis pas capable de lire un dossier ? Toutes vos actions au cours de votre carrière ont été dictées par votre bon cœur. Croyez-moi, je vous envie bien cette qualité. Mais ici on n'est pas à la croix rouge. Nous sommes une cible de premier choix pour les waiths. En Afghanistan, ma FOB a été plusieurs fois victime d'intrusions ennemies, je ne peux pas courir ce risque ici! J'ai mis ces enfants sous observation à l'infirmerie jusqu'à nouvel ordre. D'ailleurs ce ne sont pas les seuls que je compte surveiller de près.
— Hein ? De qui parlez-vous général ? S'étonna Sheppard
— Le français Estienne. Le Pentagone m'a autorisé à le mettre sur écoute. Sa chambre a été piégée pendant votre mission.
— Quoi? Mais pourquoi ? Je ne comprends pas.
— J'ai fait décoder il y a quelques jours un message crypté de l'Etat-major français destiné au commandant Varrault. Le chef de leur programme Porte des étoiles demande son rapatriement pour interrogatoire en France. C'est la raison du retour du lieutenant Estienne sur Atlantis, il doit partir demain pour la base de Travis et prendre un avion pour l'Europe.
— Mon général, je crois que vous me devez des explications !


Au même moment, dans la chambre d'Antoine et Damien


La douche chaude, la collation et quelques minutes d'intimité ne furent pas de trop pour Antoine qui ne s'attendait pas à ça pour sa première visite dans Pégase. Il formulait à voix haute son rapport, qui était instantanément pris en note sur son ordinateur portable par un logiciel de traitement de texte vocal, tout en rangeant ses affaires qu'il avait ramené de Nellis. Heureusement pour lui, ses études d'histoire l'avait habitué à narrer des récits et des évènements. La tâche ne lui parut donc ni fastidieuse, si désagréable. Il en venait à raconter oralement le retour sous la pluie vers la porte des étoiles. Ayant fini de ranger ses vêtements, il refermât la porte de son armoire et s'y accola en penchant la tête en arrière en passant sa main gauche sur son front, tout en essayant de se rappeler des formules de conclusions adéquates. C'est à cet instant précis que la porte de la chambre s'ouvra derrière lui. Il se retourna au son de la voix de son partenaire de chambrée avant de déchanter.

— Mais Sergent, qu'est-ce qu'elle fout ici ? Dit-il en parlant de Kat, lavée et vêtue d'un uniforme de marine et d'une casquette trop grande dont la visière lui tombait sur les yeux, qui se tenait à côté de Damien Delcourt.
— Je … je vais vous expliquer mon lieutenant.
— Présence d'un doublon, souhaitez-vous corriger la phrase? Demanda une voix désincarnée venant de l'ordinateur.

Le lieutenant bougonna et se dépêcha d'enregistrer son rapport et de fermer le logiciel de traitement de texte à reconnaissance vocal avant de reprendre la discussion avec le sapeur du génie. Pendant que Kat se mit à faire le tour de la chambre en observant minutieusement tout ce qui aiguisait sa curiosité.

— Sergent, je croyais qu'elle était à l'infirmerie?
— Oui moi aussi, mais je suis tombé dessus dans le couloir à deux pas d'ici alors que j'allais rendre mon rapport au commandant Varrault. Je ne savais pas quoi faire et comme elle ne voulait pas repartir à l'infirmerie, je lui aie dit de venir ici pour patienter le temps qu'on trouve quelque chose.
— Trouver quelque chose ? Mais vous êtes complètement con sergent, ou quoi ? On s'est déjà fait savonner pour avoir ramené ces gosses de cette planète. Et maintenant on la soustrait à la sécurité? Qu'est-ce qui vous a pris ?
— Je … je … je ne sais pas, dit-il de manière confuse. Ça m'a paru comme une évidence, mais je ne sais pas pourquoi je l'ai fait! Ajouta-t-il tout en regardant sa montre. Merde je suis à la bourre, Varrault m'attends depuis un quart d'heure, il va me tuer. Je dois filer. Je reviens dans dix minutes, peut-être quinze!
— Quoi, Mais vous n'allez pas me laisser tout seul avec elle ? Sergent, attendez !

Antoine ne put stopper le sergent, plus effrayé par le courroux du commandant que du lieutenant, laissant de fait le pilote de chasse avec comme seul compagnie la mystérieuse Kat. Il refermât la porte en espérant que personne n'avait vu la présence de la jeune indigène. Il n'imaginait absolument pas que des micros et caméras scrutaient ses moindres faits et gestes. Alors qu'il cherchait dans ses pensées une porte de sortie pour cette situation, Kat continuait à toucher et regarder tout ce qu'elle trouvait. Sans faire exprès, elle fit tomber un verre posé sur la table basse du sergent Delcourt. Cela sortit Antoine de son mutisme, et le poussa à s'occuper de l'adolescente. Il vint à sa rencontre, lui demanda de s'assoir sur le lit du sergent pendant que lui s'asseyait sur son propre lit en face d'elle. Il commença ainsi la discussion.

— Bon alors ne t'inquiètes pas, nous allons trouver une solution à ce problème. Je vais parler au colonel Sheppard, je pense qu'il m'écoutera. Et comme il a beaucoup d'influence ici, il fera quelque chose pour ton cas. Je suis sûr que tu pourras repartir chez toi et retrouver tes proches. Enfin je veux dire, tu as des proches, hein ? Une famille ? Un père, une mère, un frère, une tante, quelqu'un ?
— J'ai une mère.
— Ah très bien ça! S'exclama-t-il en ne voulant pas savoir ce qu'était devenu le reste de sa famille qu'il imaginait disparue. Elle est sur la planète où tu étais ?
— Non. Je ne sais pas où elle est. Je la cherche, tu veux m'aider à la trouver ? Dit-elle avec une grande candeur.
— Hein ? Euh ... oui … enfin, je vais demander à ce qu'on … enfin on trouvera une solution, ne t'en fais pas, balbutia-t-il. Dis-moi, tu as quel âge ?
— J'ai sept ans.
— Sept ans ? rigola Antoine. Non je crois que tu ne vois pas ce qu'est un "an".
— Bien sûr que si! Affirma Kat. Une année terrienne c'est 365 ou 366 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133!

Antoine, estomaqué, ne trouva rien à répondre. Il ne savait pas exactement si c'était vrai, mais que cette fille soit capable de dire combien de jours formaient une année, une mesure de temps relative à la rotation de la Terre autour du soleil, alors qu'elle venait d'une autre galaxie ne pouvait être une coïncidence fortuite. De même l'emploi d'un tel vocabulaire n'était que des plus suspects. Antoine décida d'en savoir plus.

— On t'a appris ça à l'infirmerie ?
— Non c'est toi qui me l'as dit. Ton âge est de vingt-cinq ans, neuf mois, douze jours et quarante, non quarante-et-une minute. Les secondes passent trop vite pour que je les compte.

Là Antoine ne fut pas que surpris. Il fut aussi profondément inquiet. Il n'avait jamais vu cette fille avant aujourd'hui, ni ne lui avait parlé de son âge ou de quoi que ce soit d'ailleurs. Elle, pas du tout troublée, fit alors une demande encore plus surprenante.

— Si tu veux je peux faire l'amour avec toi.
— Quoi !!! Non mais … qu'est-ce que tu racontes? Tu es trop jeune, beaucoup trop jeune! Et même si tu avais mon âge, il n'en est pas question! On n'est plus sur ta planète, ici tu oublies ce que tu faisais avant et surtout tu m'expliques comment tu sais tout ça sur moi ? Qui te l'a dit ? C'est un piège, quelqu'un me test? Mais oui, attends je vois clair dans ton jeu, c'est un entrainement! C'est pour ça qu'on m'a fait revenir de Nellis. Avec cette histoire de taupe luxienne, les américains veulent me tester! Ça veut dire que tout le monde était dans le coup, même Delcourt. Bordel! Bon allez c'est fini, rangez les micros, je ne suis pas tombé dans votre piège! Cria-il en se levant.

Le désarroi du pilote le poussait de plus en plus vers la crise de colère. Il décida de se rendre au premier poste de garde avec la jeune fille à ses côtés. Ce fut donc de manière très agressive qu'il l'attrapa par le poignet avant de sortir, en rogne, de la chambre.


Pendant ce temps-là, à l'infirmerie


Teyla était toujours aux soins. Sa discussion musclée finie avec Faltermeyer, Sheppard s'était empressé de venir prendre des nouvelles d'un membre de son équipe, accompagné de Ronon et Mckay. Les trois hommes observaient l'athosienne, clouée au lit et inconsciente. Le docteur Keller vint leur tenir compagnie alors que son service faisait face à sa première "crise" depuis des années. Relisant les dossiers médicaux de la guerrière malade sur une tablette informatique, la doctoresse dut se résoudre à annoncer la mauvaise nouvelle à l'équipe de Sheppard.

— Colonel, j'ai bien peur que l'état de Teyla ne se soit pas amélioré. Il est tout juste stabilisé depuis que nous l'avons placé en coma artificiel.
— Vous savez ce qu'elle a ? Demanda Mckay.
— Malheureusement non. Son système nerveux est dans un état d'activité anormale. Bien trop élevé. Elle a évité de justesse une attaque cérébrale.

Ces paroles eurent le don de refroidir encore plus l'ambiance qui régnait dans l'équipe. Sheppard, en fin connaisseur militaire, tenta de trouver une cause possible à ce malaise.

— Vous dites que son système nerveux est paralysé. Pourrait-il l'être à cause d'une arme chimique? Sheppard faisait allusion à de terribles virus attaquant les systèmes nerveux d'une personne jusqu'à les paralyser complètement et provoquer leur mort.
— Heureusement non, annonça Keller. Nous n'avons pas trouvé de résidu attestant la présence d'un tel agent neurotoxique. Si cela avait été le cas, Teyla serait probablement décédée. Et une grande partie si ce n'est pas toute votre équipe aussi. Le général Faltermeyer a toutefois décidé de prendre des précautions. Beckett est reparti sur la planète avec une équipe spécialisée pour effectuer des relevés. En tout cas sur les enfants que vous avez sauvés, malgré leur santé affaiblie, aucun n'est porteur de souches potentiellement dangereuses à ce niveau-ci. Pour l'instant nous ne pouvons qu'attendre j'ai bien peur …


Dans un couloir menant à la salle de contrôle d'Atlantis


Antoine n'était pas fier. Il venait de se faire avoir par la jeune indigène. Elle avait mordu sa main avant d'asséner un coup de pied à l'endroit le plus sensible de l'anatomie du français. Le souffle coupé, celui-ci se fit vite distancer à la course par la brunette qui partit en direction de la salle de la porte.

Alors qu'il arrivait enfin à refaire son retard sur elle, Kat se trouvait à l'entrée de la salle, gardée par deux marines qui tentaient de l'attraper. Mais l'adolescente sortit de sa poche une seringue contenant un tranquillisant qu'elle avait subtilisé à l'infirmerie. Le premier garde venu sur elle s'en rendit compte trop tard et ne put l'empêcher de la piquer avec la seringue. La puissance du tranquillisant l'envoya à terre en quelques secondes. Kat, toujours très habile, en profita pour recueillir le pistolet wraith qui pendait à la ceinture du garde endormi. Le dégainant plus vite que le celui de l'autre garde, elle tranquillisa la dernière personne se trouvant sur son passage. Sentant une présence dans son dos, elle se retourna et visa Antoine qui venait juste d'arriver et qui avait assisté à la scène. Ce dernier tomba instantanément dans les pommes.

Alors qu'il était inconscient, il fit un rêve étrange qu'il aurait vite oublié à son réveil. Le rêve d'une femme, blonde, l'arrachant des abîmes, lui parlant, lui redonnant sa force dans un décor irréel, évolutif et incohérent comme seuls les rêves peuvent en produire. Puis il se réveilla en sursaut. Il garda une très vague impression de son rêve, mais pas assez pour se souvenir de ce qu'il s'y était réellement passé. Alors qu'il se relevait, il entendait le bruit de la porte des étoiles et de l'alarme de la cité. Seulement une minute venait de se passer depuis sa perte de consciente. Il s'empressa d'entrer dans la salle et fut horrifié en voyant tous les membres, gardes comme techniciens, gisant dans la salle, inconscients comme lui-même l'avait été une minute plutôt. Devinant que la porte des étoiles s'apprêtait à se refermer, il attrapa un fusil-d'assaut M4 d'un garde et entreprit, n'écoutant que son courage et sa fougue, de traverser le vortex, en imaginant que celui qui l'avait ouvert et emprunté devait être cette énigmatique adolescente.

(la deuxième partie du chapitre dans le message ci-dessous)
Dernière modification par brian norris le 03 avr. 2013, 00:51, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

(deuxième partie du chapitre 4 du Tome II)


Planète genii Melissouss


L’homme entrait les coordonnées de la porte de façon à se rendre au lieu de rendez-vous prévu. Il portait le masque des mauvais jours. Ses cheveux étaient très bruns, courts et frisés. Il avait le teint méditerranéen et arborait maintenant sa meilleure arme psychologique : son regard de tueur. Allié à une mâchoire imposante et une corpulence épaisse avec de larges épaules et un corps trapu, il représentait le parfait épouvantail. Et si la dissuasion ne marchait pas, il pouvait se reposer sur son entrainement intensif et son armement. Un fusil à double pompe dans le dos, un pistolet haute pénétration près de la cuisse droite, une mitraillette à haute pénétration en bandoulière et, son préféré, un couteau de combat dans un étui en cuir accroché à son avant-bras gauche. Un armement jugé dépassé par l'armée genii qui le remplaçait peu à peu par des armes plus rustiques mais plus fiables et produites en très grande quantité qu'avait refusé Caponi. Il lui avait fallu du temps pour devenir un super soldat et maîtriser son armement. Et même en super soldat, il était toujours plus faible qu’un wraith. Mais il l’acceptait. Après tout, il pensait n’être qu’un pion dans une guerre multimillénaire dont les faibles périssaient et le vainqueur ne changeait pas. Le constat cruel mais réaliste, ne devait pas faire oublier qu'il faisait partie des agents de l'élite de l'une des plus puissantes civilisations humaines de Pégase depuis près d'un millénaire. Il faisait partie de la Terrible Division 1, une entité créée suite aux purges de Ladon Radim.

Le nouveau chef de la (nouvelle) confédération, lui-même issu de ce qu’il appelait « Le Service », l'ancien commandement dont était issu le Bataillon de Choc Genii jadis aux ordres du commandant Kolya, avait engagé des réformes révolutionnaires. Radim était issu de la planète capitale de l’ancienne Confédération genii, Genoly. Sa forte connaissance de la situation géostratégique de la galaxie de Pégase qu'il avait acquise lors de ses années dans Le Service lui faisait penser que le mode de gouvernance de l'ancien dictateur Cowen était dépassé. L’avènement de la guerre civile wraith et le combat symbolique qu'avait portée la Terre sur Atlantis pendant quelques années, donnait pour la première fois l'impression à Radim qu'un coup était faisable contre l'ultra domination des wraiths sur l'Humanité dans Pégase.

C'était notamment le moment de refonder la Confédération genii. Pour cela, il reprit contact avec d’anciennes planètes de la Confédération. La plupart étant désertes ou très peu peuplées, il lança une intense campagne de repeuplement. D’abord avec la loi Serichii, du nom de l’intendant en charge des questions sociales et économiques du régime. Cette loi encourageait l’exode des habitants pauvres de Genoly en leur offrant des aides pécuniaires et des emplois fixes. Puis il y eu la loi dites de Secours Humaniste. C’était en fait un décret personnellement rédigé par Radim, qui stipulait que dans un dessein humaniste, les institutions geniis devaient accorder « la terre et le manger » à n’importe quel humain qui en ferait la demande dans la galaxie. Ces nouvelles populations issues de l’immigration seraient recueillies et relogées arbitrairement par les autorités geniis. C’était une grande rupture vis-à-vis de l’ancienne doctrine de défense basée sur le repli et le secret. Cette mesure, accompagnée d’une grande série de propagandes auprès de populations jugées intéressantes par le nouveau régime, permit d’établir à des endroits stratégiques des pôles de population et bientôt des pôles de production industrielle.

Mais le plus dur pour Radim n’avait pas été de réformer ce principe isolationniste. Ce fut la réforme générale des forces armées qui avait été un véritable calvaire. L’ancien dictateur Cowen avait masqué la réalité à ses propres soldats. Après son coup d’état, Radim s’attendait en effet à trouver une armée organisée et composée d’officiers compétents. Mais il se trompait. Dans son délire paranoïaque, Cowen avait muselé son armée. Les seules écoles de la confédération encore debout, celles du bunker central de Genoly, étaient censées former les élites du futur "glorieux âge nucléaire" genii. Formant des officiers, ingénieurs, hommes politiques etc. Mais en fait, seuls des ingénieurs sortaient avec de vrais attributs de ces écoles. Le niveau global des officiers était lamentable. Les meilleurs avaient été déportés dans les profondeurs de Genoly pour travailler dans les mines d’Uranium. Ne laissant que des officiers aussi incompétents qu’inoffensifs dans l’armée. Ce n’était plus l’armée genii, c’était l’armée Coweniste. Il fut donc question d'une construction, plutôt que d'une reconstruction pour Radim. A commencer par son ancien service de renseignement et de force d'action militaire d'élite.

Il fallait avouer dire que « Le Service » était bien mal en point. Cowen s'était réservé le droit de le commander lui-même. La seule personne capable de saper l'autorité néfaste du dictateur paranoïaque, était le leader charismatique du Bataillon de Choc Genii, le commandant Kolya. Mais il était mort, emportant avec lui plusieurs éléments prometteurs et poussant beaucoup d’autres au mercenariat. Aujourd’hui le Service d’Action et de Renseignement Extérieur, l'échelon supérieur du Bataillon que commandait Kolya, n'avait pas non plus survécu à la disparition de Cowen. De même qu’une grande partie des composantes de la force militaire genii. Ainsi était apparu depuis quatre ans un nouveau modèle d’organisation militaire, très influencé par le modèle militaire des Etats-Unis que les geniis avaient entre aperçus lors de leurs confrontations avec Atlantis. Radim éprouvait énormément de respect pour cette nation qu'il aimait pourtant défier. Il avait compris la valeur de ses forces et de ses hommes. Avec l'absence de l’expédition civilo-militaire d’Atlantis pendant ces dernières années, une niche se créa. La Confédération genii se sentit pousser des ailes sous les discours lyriques de Radim et ses politiques aussi efficaces que révolutionnaires. La Confédération se voulait plus universelle, plus agressive, plus présente. Quitte à oublier l’ancienne doctrine isolationniste, autant le faire à cent pour cent. Recrutement militaire important grâce à la conscription. Réintégration des anciens bannis, hommes politiques comme officiers. Purges chez les Cowenistes et mutation des autres incompétents à des postes honorifiques.

Mais le plus important fut le remplacement du SARE par les Genii Special Forces. L’appellation était volontairement écrite en anglais malgré l'universalité linguistique donnée par les portes des étoiles. Cela devait lui donner une meilleure image auprès des militaires d’Atlantis mais aussi des autochtones des mondes ayant entendu parler des exploitations de John Sheppard et ses coéquipiers. Les GSF furent réparties en cinq divisions. La Division 1 était une division généraliste, comparé aux quatre autres divisions, spécialisées dans certains domaines. Mais c’était surtout la meilleure de toute, la plus indépendante. Spécialement conçue pour les opérations stratégiques ultras secrètes réduites, elle se composait des groupes Action et Renseignement, dignes héritiers du SARE, les deux étant étroitement liés. En très peu de temps elle était devenue synonyme d’excellence. Elle était tellement supérieure aux autres divisons et aux forces conventionnelles, qu'elle ne rendait presque pas de comptes aux autres branches des forces spéciales geniis. Sa liberté était totale pour réussir sa mission. Ce qui portait débat au sein de l’armée genii.

Le lieutenant Edvil Caponi profitait de cette liberté d’opérabilité très étendue. Alors qu’il s’avançait vers la porte des étoiles, il se remémora une nouvelle fois son objectif. Il devait prendre contact avec un indic du groupe Renseignement afin de mettre la main sur des informations concernant la disparition d'une Cible de Très Haute Valeur Stratégique. Mais ce code censé être secret était connu de tous, il n'était employé que pour désigner le pire danger possible, une reine wraith …

Sa mission était chapeautée par le commissaire Marcan Juno, son vieil ami de Melissouss, une planète recolonisée par les geniis. Le commissaire Juno connaissait la seule raison actuelle de vivre de Caponi. Il était très au fait du drame qui hantait toutes les nuits du lieutenant. Seulement ce drame était aussi ce qui avait permis au commissaire de prendre du galon. Encore très récemment, Juno, transfuge de la police scientifique genï, n'était que le bras droit d'une femme d'un peu plus d'une trentaine d'années, plus que ravissante aux cheveux roux, la capitaine Meili Kalan. Cette dernière, en plus d'être une espionne aussi talentueuse que tyrannique, était la compagne de Caponi. Ce dernier n’étant à l’origine qu’un commando parmi d’autres de la Division 4, spécialisée dans le combat d'élite et qui était devenue le bras armé des forces spéciales geniis.

Six mois plutôt, les geniis avaient accompli l'exploit d'abattre une ruche wraith au prix de terribles sacrifices et d'une stratégie d'infiltration orchestrée d'une main de maître par Kalan. Seulement si une ruche avait été détruite, occasionnant le plus grand succès de propagande de l'Histoire genii, la mission n'était en réalité qu'une demi-réussite. En effet la reine possédant cette ruche avait trouvé une manière pour s'échapper en croiseur, emportant avec elle une prisonnière de premier choix, la capitaine Kalan, victime de son propre plan …

Maintenant et après plus de cinq mois dans la Division 1, le lieutenant Caponi avait forcé le respect. Il pouvait remercier Juno de l'avoir fait rentrer dans cette force d'élite, lui permettant de partir personnellement à la recherche de sa dulcinée. Il ressassait tous les sacrifices et les souffrances endurés. C’était l’heure. Il prit une grande bouffée d’air et se mit en marche vers la porte. Il ne se méfiait pas de l’indic en question. C’était une jeune femme, faisant partie de l'ancien garde-manger de la reine s'étant enfuie. Une fille des rues. Oscillant entre prostitution et petit banditisme. Une de ces nombreuses jeunes femmes épargnées par les wraith dans le simple but de la pérennité du garde-manger humain. Une marginale qui avait été ramenée de force et entrainée à Rubeus Petra, le quartier général des forces spéciales genïs sur Melissouss.

De l'autre côté de la porte, une planète déserte s'offrait à lui, un désert de sable aride. Le soldat marcha une cinquantaine de mètres avant de remarquer des traces de pas sur le sol. L'indic n’était pas venue seule ! Ni une ni deux, il attrapa sa mitraillette et la porta à son épaule. Il repéra facilement son interlocutrice. Ses longs cheveux bruns tranchaient avec le paysage sablonneux. La jeune demoiselle ne dépassait pas le mètre soixante-dix. Elle se tenait debout sans bouger, comme une poupée. Ses fossettes laissaient entrevoir un léger sourire gêné. En fait elle avait peur du lieutenant et de sa tête de chien enragé. Celui-ci n’était plus qu’à dix mètres d’elle. Il avait très nettement repéré l’autre personne, caché derrière une dune sur sa droite. Cette situation n’était pas à son avantage. L’homme embusqué pourrait le tuer très facilement de sa position. Caponi n’avait rien pour se mettre à couvert. Il n’aimait pas, mais alors vraiment pas ce retournement de situation! La jeune femme fut la première à prendre la parole.

— Approches, j’ai quelque chose à te dire.
— Tu te fiches de moi Kat ? répondit le commando.
— Non viens, il ne doit pas entendre.

Le genii fut surpris. Il semblait que l’informatrice était suivie contre son gré. Il ne savait pas si c’était une bonne chose ou pas. Il s’approcha en se positionnant de manière à ce que le tireur de la dune ne puisse ni entendre la conversation, ni le viser sans avoir Kat en ligne de mire. De son côté, Antoine était anxieux. Il ne connaissait pas l’homme qui venait d’arriver. Et il ne savait pas ce que ce soldat à l’allure menaçante avait à voir avec Kat. Il continuait de le viser avec son fusil. Mais plus le temps passait, plus il éprouvait des doutes.

— Tu ne dois pas avoir peur. Il n’est pas dangereux, dit la fille. S’il te plait, ne lui fait pas de mal.
— Ce n'est pas à toi d'en décider! Tu étais où ? Tu ne t'es pas présentée au précédent rendez-vous!
— Je n'ai pas pu. Je me suis fait capturer par des gens dangereux. J'ai dû m'échapper.
— Des gens dangereux ? Et celui qui nous espionne, il vient d'où?

Il était furieux et criait. Il empoigna le poignet de Kat. Il savait qu’il en faudrait peu pour la forcer à parler. Mais le lieutenant Estienne n’était pas du même avis. Il s’était attaché à cette fille mystérieuse dont il attendait aussi des réponses. De plus il ne supportait pas de la voir entre les mains de ce soldat. Il voulait tirer, mais avait peur de la blesser.

— Il … il est français, c'est le lieutenant Antoine Estienne, Armée de l’Air Française. Mais ils n'étaient pas tous comme lui.

Elle avait retenue par cœur le nom du jeune aviateur. Ce dernier n'entendait ce qui se disait que lorsque les deux pégasiens haussaient le ton de leur voix. Décidément, cette première mission sur Atlantis avait dégénérée. Pour un début c’était difficilement plus catastrophique. Mais les choses allaient tellement vite. Deux mois plutôt, il combattait au-dessus de la Bretagne. Rien ne lui paraissait normal, et il ne suivait que son instinct.

— Attends, français? Tu veux dire qu'il vient d'Atlantis ?
— Oui, j'étais enfermée là-bas, j'ai décidée de m'enfuir.
— Mais ce n'est pas possible! On t'a dit de ne pas t'approcher d'eux et de ne pas te battre contre leurs hommes. S'ils apprennent que tu travailles pour nous, ça va nous retomber dessus, Radim va être furieux!

Edvil lui ne connaissait rien de l'histoire, mais il ne voyait pas comment rattraper les choses. Il lui fallait normalement l’amener à Marcan, mais il savait que ce dernier n'aurait pas la capacité de s'opposer aux chefs des forces spéciales. Edvil redoutait très fortement son commandant en chef, le maréchal Hings. La jeune Kat était inconnue de Radim qui n'était pas au courant de cette mission. Ceytok et le chef de la Division 1, le général Werthel, avaient falsifié les rapports de l'opération Nol’tenbloch lors de laquelle une ruche avait été détruite mais dont la reine possédant le vaisseau s'était enfuie avec peut-être, le craignait-on, des désirs de vengeance. Retrouver cette reine était devenu une priorité pour la Division 1 et Kat était leur atout. Seulement pour avoir caché la vérité à Radim, les officiers incriminés risquaient d'être banni de la Confédération, un sort bien peu enviable. Pour garder le secret, Edvil imaginait très bien que Hings n'hésiterait pas à assassiner la jeune espionne. Ce qu'il n'acceptait pas, car Kat était encore la seule personne capable de retrouver la trace de la reine et ainsi de sa compagne, la capitaine Kalan.

Ce fut alors que discrètement, Kat sortit un objet de son sac et le montra au genii. Edvil jeta un œil et comprit de quoi il s’agissait. Il lui fit un signe de la tête pour lui donner l’autorisation. Kat dégoupilla la grenade et le jeta de toutes ces forces près du pilote français. L'aviateur, surpris, n’eut pas le temps de prendre une décision. Il fut paralysé par la lumière et le son de la grenade flash qu'avait volé Kat sur le corps d'un garde. Tout se passa ensuite très vite. Il tenta de s’essuyer les yeux pour retrouver la vue. De peur d’être capturé ou même tué, il rampa dans une direction sans savoir où il allait. Quand les effets de la grenade eurent disparus, il se rendit compte de l’absence des deux habitants de Pégase. Il avait été roulé dans la farine et il s’attendait maintenant à avoir de sérieux problèmes.

Il ne croyait pas si bien dire, à peine arriva-t-il à la porte des étoiles, que celle-ci se mit en marche. Pour plus de sécurité, il s'allongea à plat vente derrière le DHD en étant juste assez décalé sur la droite du poste de contrôle afin d'avoir un angle de tir dégagé avec son M4 sur le vortex. De fait, il se trouvait relativement bien camouflé sur la gauche des visiteurs qui ne le virent pas tout de suite. C'est lui-même qui révéla sa position en sortant de sa cachette, les mains en l'air, lorsqu'il eut reconnu le commandant Varrault et une équipe de Marines conduite par le major Lorne. L'officier américain fut terriblement surpris et il eut du mal à croire en la présence du pilote.

— Lieutenant Estienne, C'est bien vous ?
— Oui major, je …

Estienne réfléchit dans ses pensées, il ne sut que dire sur le moment. En voyant la mine renfrognée du commandant Varrault, il devina que personne ne savait ce qu'il lui était arrivé. Il en profita ainsi pour arranger les choses en donnant sa version des faits.

— … j'étais près de la salle quand l'alarme à résonnée. J'ai pris ce fusil et je suis venu sur cette planète.
— Vous avez trouvé qui était derrière l'attaque ? Toute notre vidéosurveillance a été effacée sur les trente dernières minutes par ce qui pourrait être un virus informatique, précisa Lorne. Nous ne pouvons pas garder le vortex plus longtemps, le terroriste à utiliser l'un de nos EPPZ dont on vient d'équiper la cité pour rejoindre ce monde de Pégase.
— On est dans Pégase ? Je ne savais même pas ou menait le vortex et je n'ai aucune idée sur le terroriste, je ne l'ai pas vu. Arrivé ici je me suis fait neutraliser par une grenade flash. J'ai eu de la chance d'en sortir vivant. Depuis vous êtes les seuls que j'ai vu.
— Major Lorne, l'appela Varrault, il faudrait peut-être envisager une reconnaissance de ce monde.
— Hmm vous avez raison. Moi et mes hommes nous allons nous déployer. Restez-ici avec le lieutenant en couverture. Rendez-compte à la moindre activité!

Honorant ses paroles par les gestes, le major Lorne partit avec ses hommes à la recherche d'indices, voir du coupable de l'attaque qui avait paralysé une vingtaine de personnes. Antoine se retrouva donc seul avec le commandant Varrault. Les deux français se trouvaient côté à côté, le dos tourné à la porte des étoiles, maintenant fermée, en observant la progression lointaine et rapide des Marines. Encore légèrement sonné par la grenade flash et la retombée de son adrénaline, Estienne laissa le soin à son supérieur de le questionner. Mais celui-ci commença par lui apprendre une nouvelle surprenante.

— C'est regrettable ce qui est arrivé aujourd'hui. Ça et l'attaque du croiseur, ça fait beaucoup, déclara le commandant. On est devenu personna non grata sur Atlantis. Ils trouvent qu'on porte la poisse.
— Quoi ? Vous êtes sérieux mon commandant ?
— Affirmatif, notre mission conjointe s'arrête. Ni Paris, ni Washington ne veulent qu'elle continue. Officiellement, cette coopération a porté ses fruits et chaque partie doit retourner de son côté pour en prendre les leçons. Ce qui veut dire entre les lignes, barrez-vous de chez nous bande de connards de français!

Le commandant était particulièrement énervé. Pour lui c'était un échec complet, la mission franco-américaine devait permettre d'avoir des sorties conjointes sur une durée de six mois. Les évènements récents semblaient avoir refroidi les ardeurs des deux camps. Estienne comprit bien vite que pour une raison obscure, le commandant le tenait pour responsable. Mais plus important encore, il ne croyait pas du tout à cette interprétation.

— Écoutez mon commandant, vous pensez ce que vous voulez de moi, mais je n'ai pas merdé! D'ailleurs personne n'a merdé, on a participé à la défense de leur croiseur. Je suis certain qu'il y a une autre raison, plus politique à cette décision.

Il ne put terminer sa phrase. Subitement, le commandant lui asséna un coup de poing dans le ventre qui fit se courber, reculer en arrière puis finalement tomber le lieutenant Estienne. Le pilote du se retenir pour ne pas vomir tellement le choc fut inattendu et bien placé. Sans attendre qu'Estienne se remette, Varrault le pris par le col et le souleva pour finalement le plaquer sur le dos contre le DHD.

— Mais peut-être que vous avez raison lieutenant. Peut-être que ce qui dérange les ricains, c'est que vous suciez les russes dans notre dos!
— Argh … quoi ? Hein, mais …
— Vous m'avez très bien entendu, ne faites pas l'innocent. On sait tout sur vous, les RG vous ont démasqué, lui dit le commandant en se penchant au-dessus de lui.
— Les RG ça n'existe plus commandant …

La remarque moqueuse du lieutenant lui valut une droite en plein visage de la part de son supérieur qui perdait patience et comptait profiter de l'absence de l'équipe de Lorne pour faire avouer le pilote de chasse.

— Ne te fous pas de ma gueule p'tit con! Dit-il en le tutoyant. Tu as déjà de la chance que Paris m'ait demandé de te ramener sans te balancer aux amerlocks, Sans quoi tu irais croupir à Guantanamo! Tu crois que je ne sais pas qui est responsable de l'attaque de la porte ? Hein ? Delcourt m'a dit que tu étais avec cette pute. C'est quoi, tu l'as baisée et elle t'a baisé? Ou c'est une ruskoff avec qui tu bosses? Voir pire, une Luxienne, ce qui expliquerait beaucoup de choses, dont ton problème de missiles près de Saturne, hein ?
— Si j'ai eu une panne d'avionique, c'était de la faute d'un mécano à la ramasse!

Il reçut en retour une nouvelle frappe dans le visage. Antoine avait beau avoir merdé sur l'épisode avec Kat, il n'était en rien responsable de l'attaque Luxienne du Littlefield. Mais pour faire changer l'avis bien arrêté du commandant Varrault, il lui fallait autre chose. Il se rappela qu'il avait un atout dans sa manche et cru qu'il était temps de s'en servir.

— Et vous mon commandant, c'est qui ce général Ribot qui vous appelle lorsque vous êtes censé être injoignable ? Alors on fait moins le malin mon commandant!

Ces paroles eurent le don de rendre fou de rage Loïc Varrault qui releva le pilote pour mieux le cogner par la suite. Mais à son grand étonnement, Antoine ne se laissa pas faire. L'aviateur arriva, par une technique de self-défense apprise à l'armée de l'air, à se défaire de l'emprise du marsouin. Puis il se baissa pour effectuer une prise de rugby, un plaquage en avant qui lui permis de projeter au sol le commandant, déséquilibré. Continuant son mouvement et sachant qu'il ne faudrait pas longtemps au chef commando pour reprendre la main dans cet éphémère combat à main nue, Antoine attrapa le pistolet USP 45 dans l'étui attaché à la jambe droite du militaire de l'armée de Terre. Pour se dégager totalement et prendre de la distance avec Varrault, le pilote se vengea en lui faisant un coup de boule ravageur. La seconde de relâchement du parachutiste légèrement commotionné, dont son nez en sang était le témoin, donna le temps à Antoine de s'écarter et de tenir en joue des deux mains son supérieur avec sa propre arme. Ce qu'il ignorait, c'était que son adversaire détenait une seconde arme sur lui, un révolver dissimulé entre sa botte et son treillis, contre son mollet droit.

C'est ainsi que les deux hommes se retrouvèrent mutuellement en joue, à quelques mètres l'un de l'autre en se faisant face. Estienne n'avait pas assez de connaissances dans ce domaine pour savoir que Varrault tenait un Manurhin MR 88 chambré avec la fameuse munition 357 Magnum. Mais il avait la présence d'esprit de facilement se faire à l'idée que son crâne ne résisterait pas à l'impact d'une balle tirée d'un révolver par un pro du tir à une distance de moins de dix mètres. Quant à Varrault, il savait qu'Antoine savait se servir d'une arme et que grâce à ses réflexes de pilote de chasse, il pouvait aisément se défendre. Revenant à la raison, les deux en revinrent au dialogue.

— Je suppose que c'est le moment de vérité ? déclara Antoine.
— Je crois bien …
— Alors puisqu'il faut se lancer, j'y vais. Mais seulement si on baisse tous les deux notre arme. Ok ?
— Ca me va …

Les deux hommes baissèrent bon gré mal gré leur seul moyen de défense. Au fond d'eux, ils ne s'imaginaient pas que l'autre partie puisse rompre ce cercle de la peur. Ils ne savaient pas ou ils étaient, si ce n'était dans une autre galaxie, et ne pouvaient pas d'eux-mêmes rentrer sur Terre. Pour cela, il faudrait attendre le retour de Lorne, dont sa présence sur la planète était aussi une garantie de survie et de conciliation, pour joindre la station midway.

— Je ne sais pas ce qu'on vous a dit à mon sujet, alors je vais tenter de vous résumer mon périple en Russie puisque c'est ce qui semble poser problème. Alors voilà … il y a cinq ans maintenant, je suis partie effectuer un voyage d'études en Russie, à Moscou précisément. C'était pour conclure ma licence, ma troisième année. Je n'avais pas eu la possibilité de partir en deuxième année car les places disponibles ne m'intéressaient pas. Du coup j'avais obtenu du recteur un inversement de mon erasmus … Bref j'étudiais en Russie en cette fin d'année 2007. Le rêve absolu, je commençais à apprendre le russe, je faisais des soirées, je me tapais des nanas, bref un séjour étudiant quoi.

— Bon eh! Va direct aux choses sérieuses, tu veux ?
— Ok … ok … Sauf qu'au fond de moi, ce n'était pas la vie dont j'avais vraiment envie. J'avais toujours eu cette envie folle de devenir pilote de chasse. Je rêvais de m'incruster dans les combats endiablés de Clostermann, je dévorais les romans de Saint-Ex'. Mais j'avais jamais eu le putain de courage pour m'engager, pour tenter ma chance, moi le type moyen! Et là, miracle! Un soir, complètement bourré, je tombais dans la Moskova! J'ai frôlé la mort ce soir-là, mais j'ai fait bien plus, j'ai changé de vie en l'espace d'une nuit. J'ai fait la rencontre d'un type qui s'était glandé dans les rues de Moscou et qui avait fini comme moi à l'hosto. Ce mec, qui me paraissait tout à fait sympathique et à qui je racontasse ma vie était en fait un putain de pilote de chasse russe, le meilleur! Colonel Vladimir Pavlovitch Ouchinsky, de la VVS, l'armée de l'air russe. Comble de bol, il descendait d'une famille de pilote et de mécanos, dont son grand-père avait bossé au Normandie-Niemen. Parfaitement bilingue, le type me proposa, plusieurs jours plus tard, de venir visiter sa base et de jeter un œil à des archives datant de la "Grande guerre patriotique". Et me voilà embarquer dans un rêve. On est vite devenu ami du fait de nos centres d'intérêts et de nos goûts communs. Avec le temps, il me prit sous son aile. J'étais tellement ébahis et heureux d'être dans le cercle restreint d'une base aérienne, que je me laissasse aller. Après quelques vols offerts par le colonel, je devins l'un de ses protégés. Il commença à m'apprendre son savoir, se passant de savoir théorique. J'intégrai alors de manière détournée la formation de pilote, en ayant un entrainement personnalisé. Il m'a réellement donné son savoir le plus précieux. Des techniques apprises par son mentor, le commandant Alexenko qui l'avait lui-même apprises du père d'Ouchinsky! Bref un truc incroyable. C'était vraiment le pied. Je m'étais arrangé pour passer mes exams en vitesse et j'étais enfin libéré de mes études d'histoire, près pour reprendre de bout en bout la formation de pilote de chasse en Russie. Il m'avait réservé une place à l'école russe de l'air. J'étais prêt, venait un été qui s'annonçait radieux et puis … et puis dit-il en ayant une lueur dans les yeux.
— Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé?
— En plein pendant les Jeux Olympiques de Pékin de 2008, une offensive géorgienne en Ossétie du Sud servit de prétexte à la Russie pour entrer en guerre contre la Géorgie. Les meilleures troupes russes furent mobilisées. Ouchinsky en faisait partie, il fut donc envoyé du jour au lendemain dans le Caucase. J'étais resté à Moscou, je suivais à la base les avancées de l'armée russe. J'appris que le colonel se battait bien. Et j'arrivasse même à le contacter par téléphone un soir. Il me redit alors qu'il comptait sur moi, que j'étais la relève de la Grande Russie. Que je serais le digne héritier des pilotes de Normandie-Niemen, etc etc.
— Et alors ?
— Pff, dit-il en souriant, je lui aie dit non. Je lui aie dit que je refusais de faire le sale boulot de Poutine, de mener des guerres impérialistes. Que j'étais français, que je croyais en des valeurs et que jamais je ne pourrais faire ça.
— Il n'a pas du aimer …
— Oh que non, acquiesça Antoine en rigolant. Il m'a traité de tous les noms. M'a dit que j'étais un traître de la partie etc etc. J'ai compris que je n'avais plus rien à faire là-bas. Je me suis adressé au commandant Alexenko.
— Le mentor d'Ouchinsky ? On m'a dit que tu étais en photo avec lui et un autre gus, un ukrainien.
— Son fils est d'origine ukrainienne. Son fils adoptif pour être précis. Mais je ne connais pas son nom, juste son surnom, Mikhaïl 91. C'est un espion free-lance, maître dans l'art de brouiller les enquêtes des services de renseignement. Il s'occupe de la sécurité de son père et de ses amis. En gros il se charge de mener en bateau le FSB pour garantir la sécurité de certaines personnes. Je réussis à en faire partir. C'est donc incognito aux yeux des services secrets russes que je repartis en France. Alors que j'avais passé six mois à voler sur leurs meilleurs chasseurs ahahahah!
— Et une fois revenu à Paris ?
— Je n'ai pas pu tirer un trait sur ce que j'avais vécu là-bas. J'ai tenté ma chance à Salon de Provence. Ca été dur, très dur. Mais j'ai fini par obtenir le minimum pour être pilote, le reste vous le connaissez.
— Hmm, assez invraisemblable ton histoire lieutenant, dit Varrault. Je doute que quelqu'un le croit …
— Oh vous savez, arrivé à un point, vous croirez ce que vous voulez. Moi il y a deux mois, on m'aurait dit que je me retrouverais aujourd'hui dans une autre galaxie …

L'allusion à ce que vivaient les deux hommes fit sourire le commandant Varrault. Il était très doué en interrogatoire. Il savait que le lieutenant ne mentait pas. Mais ce n'était pas à lui d'en juger. L'histoire d'Antoine lui faisait même changer d'avis au sujet du pilote. Il commençait à ressentir un semblant de compassion, voir même de l'admiration inconsciente. Comme Varrault n'avait qu'une parole, il révéla lui aussi son passé occulte.

— Bon et bien à mon tour alors. Quand j'étais encore plus jeune que toi en Russie, j'étais déjà militaire! Je venais d'être breveté parachutiste, au 1 RIPMa déjà. On faisait partie des forces spéciales, mais ça n'avait rien à voir avec aujourd'hui, elles venaient juste d'être crées. En 94 on nous a envoyé au Rwanda. L'opération Turquoise ça te dit quelque chose ?
— Je n'en ai pas entendu du bien …
— Oh crois-moi, tu ne sais rien! A l'époque j'étais aspirant, j'étais très bien vu de mes supérieurs, malheureusement pour moi. Arrivé là-bas, on m'a sorti de ma section. Le général Ribot dont tu parles, c'était l'une des plus belles enflures que j'ai croisé dans ce monde de merde! Sauf qu'à l'époque je ne le savais pas. Il m'avait affecté à une section indépendante dirigée par le commandant Hugues Jaspar. Une force dite "non conventionnelle" de guerre psychologique. J'ai vite compris pourquoi! C'était une bande de tueurs, adeptes du viol et de la torture. Des mercenaires qui ne recevaient aucun ordre de Paris. Seul Ribot était leur chef et ce fumier de Jaspar son Kapo. Ce salopard de général avait pris fait et cause pour les Hutu. Estienne, j'ai fait des trucs là-bas … qui hantent encore mes nuits … que je ne souhaite pas à mon pire ennemi, raconta solennellement le commandant avec des trémolos dans la voix. J'étais jeune et terriblement rongé par ce que je voyais continuellement …
— Qu'avez-vous fait? demanda anxieusement le pilote
— Pfff, je les ai vendus! J'ai tout balancé à un journaliste local. Quand l'armée a eu vent de l'affaire, elle a tout étouffée. Le reporter à subit des menaces. Heureusement pour moi il ne m'a pas balancé.
— Mais quand l'armée a su, elle n'a rien fait?
— Si, elle a sauvé la mise. Ribot, Jaspar et quelques autres ont été poussés vers la sortie. Avec un beau petit pactole, on a acheté leur silence. Et moi comme je n'étais pas censé faire partie des leurs, je suis revenu au RIPMa comme si de rien n'était.
— Donc si Ribot vous téléphone c'est pour quoi ? Se venger, vous menacer ?
— Non cet imbécile pense que je n'y suis pour rien. Il continue à me proposer de travailler pour lui. Il me croit fidèle à lui, il croit que je le vénère cet enculé! Par contre Jaspar est persuadé que c'est moi qui l'ai balancé.
— Et vous ne risquez pas de représailles?
— Ma vie c'est l'armée. Mon père était militaire, mon frère l'est. Si vengeance il y a de sa part, mes proches sauront se défendre. Et puis je me ferais justice moi-même!
— Mais ils pourraient juste en vouloir à votre vie! S'inquiéta Antoine.
— T'en fais pas pour moi Estienne. Là où je suis je ne risque rien. Ou plutôt si, je risque ma vie tous les jours, mais pas de cette façon.

Le récit poignant de Loïc Varrault faisait quelque peu passer l'histoire d'Antoine pour des souvenirs de colonie de vacances. Ce qui au fond était un peu le cas. Forcé de constater que les deux disaient la vérité, toute velléité offensive des français disparue. Un léger silence emplit l'espace le temps que chacun des deux se remettent de leurs épanchements.

— L'ironie dans l'histoire, c'est qu'on a tous les deux trahis ceux qui nous faisaient confiance à cause d'une certaine idée de notre pays et de ses valeurs. Au final, on a la même vision des choses …
— Je suis forcé de l'avouer, je me suis peut-être trompé à ton sujet Estienne. Mais malheureusement pour toi, mon avis ne vaudra pas grand-chose. Tu risques d'avoir du mal à convaincre les huiles … En attendant que Lorne revienne, dis-moi exactement ce qui s'est passé, qu'on puisse se mettre d'accord sur une version.
— Une version ?
— T'as vu l'état dans lequel on est ? On va prétexter s'être fait attaquer. Ça sauvera les apparences …

Résidence personnelle du général Dumarchais, banlieue pavillonnaire, Île de de France


Alexandre finissait de se préparer. Il avait préféré venir sur Paris dans la nuit pour y dormir et être sur place le lendemain matin, plutôt que d'effectuer le trajet depuis le Plateau d'Albion le jour même. Il était pour une fois assez confiant et content de lui. En se rasant, il tentait de se remémorer s'il n'avait rien oublié, un détail non retranscrit dans les rapports, une démarche administrative incomplète, non, il en était sûr, tout était bon. Et puis le plus important était déjà fait. La porte des étoiles du Plateau d'Albion était opérationnelle. Une équipe internationale l'avait même accrédité comme fonctionnelle et ne posant pas de risques pour la sécurité des installations et de la région. Les ingénieurs du GIRP et plus généralement de l'ensemble des militaires et de la DGA sur le site avaient fait des miracles. Alexandre savait que le management d'Hortense Riveron n'y était pas pour rien. Il savait aussi, que sans Kanbeï, la France aurait eu du mal à mettre au point son propre système de DHD. Et ça c'était un bon point pour le général.

Le général, maintenant habillé et prêt pour une journée de briefings, de compte-rendu et de rendez-vous politiques et militaires en tout genre, descendait à forte allure les marches de l'escalier en pierre de sa maison. Il avait l'espoir de régler le cas Estienne, d'autant que les nouvelles de Californie n'étaient pas bonnes. Mais il avait adopté la position d'Hortense Riveron. Il plaiderait pour la mise au placard d'Estienne, bref il s'était résigné à le jeter en pâture aux services secrets. Dumarchais, une fois sur le perron de sa porte, la ferma à double tour machinalement sans faire attention à la petite cour intérieure de son domicile. Quand il se retourna, il eut la désagréable surprise de tomber sur un homme en blouson se tenant devant lui, les cheveux frisés et le visage juvénile. Dumarchais avait bonne mémoire, il reconnut instantanément l'espion ukrainien Mikhaïl 91 qu'il avait vu sur la photo du MI6, la même qui incriminait Antoine. Comprenant qu'il était en mauvaise posture, le général tenta de sortir aussi vite que possible son arme personnelle, consciencieusement rangée au fond de sa mallette. Mais à son grand désarroi, l'homme en face de lui avait déjà un pistolet, qu'il dissimulait dans son dos, un makarov qu'il exhibait maintenant à la vue du militaire français, livide.

— Mon aide de camp sera là dans moins de cinq minutes, vous ne vous en tirerez pas!
— Le lieutenant Cahors est à l'heure où je vous parle coincé dans la circulation à cause d'un accident provoqué par mes soins. Il ne sera pas ici avant une bonne heure. Et n'essayez pas de crier, personne ne vous entendra. De même, je porte un brouilleur sur moi qui interfère avec votre téléphone portable.
— Alors qu'est-ce que vous attendez? Tuez-moi qu'on en finisse! Protesta Dumarchais.
— Vous vous m'éprenez général. Je ne suis pas venu vous tuer. Sinon cela serait déjà fait … Nous avons une connaissance commune.
— Le lieutenant Estienne je présume …
— Da, je sais que vous enquêtez sur lui car j'ai placé des fichiers informatiques traqueurs. Vos services de renseignement occidentaux mènent d'importantes recherches.
Il parle des services occidentaux, je suppose que Kanbeï ne s'est pas fait prendre, c'est déjà ça nota Dumarchais
— Je viens ici pour lever les soupçons qui pèsent sur Antoine. Je le connais peu, mais mon père le porte en grande estime. Sachez qu'il ne travaille pas pour les russes. D'ailleurs il ne l'a jamais fait.
— Et je devrais vous croire ?
— C'est votre choix de vous passer d'un bon pilote qui s'est plus que bien débrouillé en Afrique, en Allemagne et à ce que j'ai entendu près de Saturne

Pour le coup, Dumarchais dut reconnaitre que Mikhaïl était bien informé et qu'il avait raison. Antoine avait toujours agit dans les intérêts de la France. Cela ne le disculpait pas totalement, mais Alexandre convergeait sur l'idée qu'Antoine était devenu par ses actions un élément incontournable. En quelques semaines, il avait montré ses compétences et acquit une expérience que peu de personnels pourraient glaner. Antoine apprenait vite et bien. Et si jamais il était innocent comme le disait cet ukrainien, cela serait une terrible perte pour le programme.

— Vous êtes bien informé. Mais il va falloir plus pour que je vous fasse confiance.
— Je sais, dit-il en sortant de son blouson une enveloppe kraft, voici deux informations que je vous donne en signe de bonne foi. Vous pouvez les utiliser comme bon vous semble.
— De quoi s'agit-il ?
— Regardez par vous-même!

Le général ouvrit l'enveloppe, à l'intérieur se trouvait deux photographies. L'une était un cliché d'un homme chauve pris en photo en secret. L'autre était une photo infrarouge d'un vaisseau décollant dans la pénombre de la terre. Les deux photos comprenaient des annotations, Mikhaïl se chargea de les résumer.

— La première est une photo de Perhan Mesitovic. Un marchand d'arme serbe, qui est l'homme qui se cache derrière l'attentat de Büchel et la traque de vos hommes en Egypte. Il a déserté de l'armée serbe après que son unité ait été décimée sur la Neretva en 1995, en Bosnie-Herzégovine.

L'évocation de ce combat fit sursauter Dumarchais qui revu ainsi dans sa tête tout une série d'évènement passés.

— Oui général, le même assaut ou votre position fut attaquée par des troupes serbes. Le monde est petit, n'est-ce pas ? Quant à la deuxième, c'est une photo du PLA Sun Tzu, le croiseur de classe Dédale chinois. Le voici en essai au-dessus du Sichuan. La qualité est mauvaise, il n'a pas été facile d'avoir ce cliché. Il effectue des essais tout en étant couvert en haute altitude par des manœuvres aériennes de l'armée de l'air chinoise. Russes comme américains le pensent encore en révision. Mais il est probablement opérationnel. C'est une information que vous pourrez partager avec les russes quand vous les verrez.
— Comment ça ?
— Ah vous n'êtes pas au courant ? Ahahah. Le ministre des affaires étrangères rencontre votre président aujourd'hui dans une rencontre secrète. Un partenariat entre vos deux pays est sur le point de voir le jour. Une alliance pour contrer les Etats-Unis et surtout pour la création d'un vaisseau spatial. Ce partenariat fera sûrement appel à d'autres pays européens et asiatiques par la suite.
— Bon dieu, si tout ce que vous me dites est vrai, alors les choses vont changer. Mais cela ne veut pas dire qu'Estienne ne travaille pas avec les russes.
— Comme je vous l'ai dit général, c'est à vous que reviens la décision. La confiance par définition ne peut se s'établir avec des preuves. Ou vous avez confiance en lui, ou vous ne l'avez pas. Sur cette belle parole général Dumarchais, je vais vous demander de fermer les yeux.

Le général obtempéra, il ne se voyait pas être assassiner maintenant. Il continua tout de même à s'adresser au mercenaire. Lui demandant des explications supplémentaires. Il voulut savoir ce qui le motivait, ce qui motivait les russes, etc. Mais quand il rouvrit les yeux, il s'aperçut que l'homme s'était enlevé comme le vent …


Village Raw'Shanock, P2M-634, galaxie de Pégase


Au village, tout le monde vaquait à ses occupations. Chaque levée du soleil sans attaque wraith était une journée de gagnée. Il était connu que les wraiths effectuaient des reconnaissances le jour et attaquaient la nuit, pour aggraver le désordre parmi les populations humaines. Le matin était donc le moment de la journée ou les habitants du village avaient le plus le moral. Au fil de la journée, celui-ci diminuait pour faire place à de l'angoisse. Le soir, des chiens étaient laissés en laisse à des endroits bien précis. De sorte à prévenir le moindre danger et à le communiquer partout aux alentours.

Mais des citoyens du village, l'un avait la meilleure place. Le meunier du village. Son lieu de travail était monté sur une petite butte, à l'entrée de Raw'Shanock, sur la route menant à la porte des étoiles, quelques centaines de mètres plus loin. Le patron du moulin se nommait Dito Vilgoran. Frisant la soixantaine, son métier devenait de plus en plus ardu pour ses vieux os. Mais l'expérience lui permettait de combler ses lacunes physiques. Pourtant il avait été dans le passé un fier homme, de près de cent kilos et d'un mètre quatre-vingt-cinq. Aujourd'hui, il ne restait que les vestiges de sa puissance passée.

Il travaillait seul et de son travail dépendait toute la vie économique du village. Le soir, comparé aux autres, il était souvent éveillé pour changer ses sacs de farine. Et grâce à la vue de sa position perchée à une hauteur d'une vingtaine de mètres, il pouvait aisément observer les va et viens de la porte des étoiles jusqu'au village. Aucun arbre ou édifice ne pouvait lui cacher la vue. En somme, il était le mieux placer à Raw'Shanock.


La suite dans le chapitre 5 du Tome II de Stargate: L'Odyssée de la Terre ...
Dernière modification par brian norris le 20 juil. 2013, 14:21, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
le fou de france
Avatar de l'utilisateur
Sergent
Sergent
Messages : 54
Inscrit : 23 sept. 2012, 22:33
Pays : france

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par le fou de france »

très bon chapitre pas mal d'action
c'est moi ou l'heure de SGF à pas été modifiée
Eaglestorm78
Avatar de l'utilisateur
Major
Major
Messages : 536
Inscrit : 04 juin 2011, 16:59
Pays : France
Lieu : Vernon, Rue du Docteur Chanoine

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

Ce chapitre est vraiment excellent .
La révèlation d'Antoine à Varrault et Varrault à Antoine est vraiment sympa .
Comment l'espionne genii a pu s'échapper d'Atlantis et comment elle a pu utiliser les 8 chevrons . Sachant une chose , seul les terriens connaissent l'importance du 8eme chevron et ils l'ont pas utilisé pour amener Radon sur Atlantis et ils ont seulement Midway II
Quand est ce qu'on reverra le PLA Sun Tzu?
Malgrè les petites fautes d'orthographe , ce texte est sympa à lire .
Dernière modification par Eaglestorm78 le 01 avr. 2013, 15:37, modifié 1 fois.
Mérovée
Avatar de l'utilisateur
Première Classe
Première Classe
Messages : 44
Inscrit : 07 févr. 2012, 23:19
Pays : France
Lieu : Angers
Contact :

Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Mérovée »

CITATION Voici enfin le nouveau chapitre. J’espère qu'il vous plaira. Il est assez long (24 pages word).
Whoa le nouveau chapitre ! En effet il est long ! je m'y attelle...et comme j'ai un peu de temps je détaille un peu...

CITATION Puis le groupe descendit les marches en s'arrêtant aux limites du vortex aux allures de gerbes d'eau se présentant devant eux.
Gerbes d'eau...? ça ressemble à ça pour toi une cascade..heu une porte des étoiles ? ^^
CITATION Ce fut la première fois pour Antoine qui frissonna avant même d'entrer en contact avec le vortex.
"C'était" me semble mieux convenir, non ?
CITATION Un nouveau vortex s'ouvrit et l'expédition emprunta à nouveau ce moyen de communication devenu vital pour la Tau'ri.
Bizarrement je trouve que le terme 'Tau'ri' ici est difficile à utiliser alors qu'on est hors du contexte de la voie lactée. Enfin cela n'a rien de grave, c'est à lecture que cela m'a surpris.
CITATION Pour se réchauffer, les militaires avaient entrepris une marche d'une dizaine de kilomètres vers ce qui semblait être le seul endroit accueillant des formes de vies évoluées de cette petite planète Eden, qu'un satellite déposé par l'USS Apollo deux semaines auparavant avait observé.
Une phrase un peu longue, qui mériterait des modifications je pense. (ça reste compréhensible, et petit moment nostalgie ME pour "petite planète Eden" ^^)
CITATION le reste du groupe mené par Sheppard usa ses bottes et rangers
Entre bottes et rangers il faut choisir ^^
CITATION Cette habitation n'avait pas de portes et faisait face à la raison probable de cet attroupement humain, un modeste puits délabré
Pas super compréhensible cette phrase...
CITATION Karmen, qui ne craignait pas la pluie après ses longues années passées à Brest se demanda tout de même pourquoi aucun des humains présents dans le village ne se mit à l'abri dans la maison principale.
Petit problème de concordance des temps.
CITATION Se sentant impuissant et terrifié par la vue d'enfants baignant dans des conditions d'hygiène inhumaines, des enfants qu'il aurait très bien pu imaginer être les siens, il vint implicitement demander à Varrault de prendre la situation en main.
La construction de la phrase me semble encore bancale, je comprends pas le "implicitement". Sinon j'aime bien l'idée de Varrault en vétéran aguerri, qui a connu des situations limites pire en Afrique.
CITATION Mais à la vue de la nourriture maniée par la commando marine, l'un des hommes, se tenant assis devant elle, décida de se jeter à l'abordage de la lieutenant de vaisseau, avec le désir de s'approprier comme à l'accoutumé sa ration du jour.
La métaphore marine "à l'abordage" me semble pas forcement super appropriée ^^, plus sérieusement la phrase est pas très claire.
CITATION — Un problème, capitaine ? Demanda quelques mètres plus loin Varrault, qui avait l'œil.
— Non mon commandant, problème résolu! Quant à vous deux les glandus, dit-elle de manière agressive à Antoine et Damien, j'aurais pu me faire découper en deux sans que vous bougiez. Alors on branche ses neurones et on reste actif, c'est clair ?
— Heu … oui capitaine. répondirent les deux hommes victimes du mauvais caractère de Karmen.
Bien sympa comme dialogue.
CITATION Elle était relativement petite et très maigre. Avec de longs cheveux noirs mal coupés et non coiffés qui tombaient en partie sur son visage crasseux bien que très jolie.
"joli"
CITATION L'air chétif, les vêtements déchirés et la mine apeurée de l'adolescente fit dire au sergent Delcourt qu'il devait s'agir d'une fille des rues, une prostituée mineure.
Là pas de problème de compréhension mais niveau réalisme...on sait à quoi ressemble une prostitué dans Pégase ? ^^ ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe si tu veux mon avis. Il aurait peut être mieux valu qu'on le découvre d'une autre façon, par elle ou par une situation.
CITATION — Bonjour Antoine, je n'ai pas de noms mais on m'appelle Kat!
"nom."
CITATION Se portant au secours de son amie Teyla, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide, trop rapide.
Celle-ci je la récrirais si j'étais toi : se portant au secours de son amie, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide...beaucoup trop rapide. (une simple suggestion)
CITATION De même la fièvre lui venait peu à peu. Si la convulsion s'apaisait, l'état de santé de Teyla n'en était pas pour le moins préoccupant.
Pareil, je pense que tu peux faire mieux ici aussi.
CITATION A tous, on se repli à la porte. Maintenant ! Cria-t-il à ses équipiers qui n'eurent pas de mal à l'entendre. On ne peut pas évacuer toutes ces personnes pour le moment. Contentez-vous de réunir les enfants. On les emmène avec nous. Tyler, dit-il ensuite par radio à l'un des hommes gardant la porte, rapport de situation!
Ils font de l'humanitaire maintenant ? J'aurais plutôt pensé à une aide sur place, plutôt que de ramener tous ces gens. Ca ne cadre pas trop avec le fait qu'Atlantis reste une base militaire protégée.
CITATION La douche chaude, la collation et quelques minutes d'intimité ne furent pas de trop pour Antoine qui ne s'attendait pas à ça pour sa première visite dans Pégase. Il formulait à voix haute son rapport, qui était instantanément pris en note sur son ordinateur portable par un logiciel de traitement de texte vocal, tout en rangeant ses affaires qu'il avait ramené de Nellis. Heureusement pour lui, ses études d'histoire l'avait habitué à narrer des récits et des évènements. La tâche ne lui parut donc ni fastidieuse, si désagréable. Il en venait à raconter oralement le retour sous la pluie vers la porte des étoiles. Ayant fini de ranger ses vêtements, il refermât la porte de son armoire et s'y accola en penchant la tête en arrière en passant sa main gauche sur son front, tout en essayant de se rappeler des formules de conclusions adéquates. C'est à cet instant précis que la porte de la chambre s'ouvra derrière lui. Il se retourna au son de la voix de son partenaire de chambrée avant de déchanter.
Petit moment détaillé qui n'apporte rien au récit en lui même mais qui est fort agréable.
CITATION — Bien sûr que si! Affirma Kat. Une année terrienne c'est 365 ou 366 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133!
ça commence à devenir vraiment intéressant héhé.
CITATION Alors qu'il arrivait enfin à refaire son retard sur elle, Kat se trouvait à l'entrée de la salle, gardée par deux marines qui tentaient de l'attraper. Mais l'adolescente sortit de sa poche une seringue contenant un tranquillisant qu'elle avait subtilisé à l'infirmerie. Le premier garde venu sur elle s'en rendit compte trop tard et ne put l'empêcher de la piquer avec la seringue. La puissance du tranquillisant l'envoya à terre en quelques secondes. Kat, toujours très habile, en profita pour recueillir le pistolet wraith qui pendait à la ceinture du garde endormi. Le dégainant plus vite que le celui de l'autre garde, elle tranquillisa la dernière personne se trouvant sur son passage. Sentant une présence dans son dos, elle se retourna et visa Antoine qui venait juste d'arriver et qui avait assisté à la scène. Ce dernier tomba instantanément dans les pommes.
Mais qui est cette fille ? dangereuse et efficace en tout cas... ^_^
CITATION Et si la dissuasion ne marchait pas, il pouvait se reposer sur son entrainement intensif et son armement. Un fusil à double pompe dans le dos, un pistolet haute pénétration près de la cuisse droite, une mitraillette à haute pénétration en bandoulière et, son préféré, un couteau de combat dans un étui en cuir accroché à son avant-bras gauche.
Je m'appelle John Rambo, et...ça va chier !
CITATION Pour cela, il reprit contact avec d’anciennes planètes de la Confédération.
Concordance des temps avec le reste...
CITATION Attends, français? Tu veux dire qu'il vient d'Atlantis ?
Comment ton genii peut en déduire cela ? c'est pas super logique...
CITATION — C'est regrettable ce qui est arrivé aujourd'hui. Ça et l'attaque du croiseur, ça fait beaucoup, déclara le commandant. On est devenu personna non grata sur Atlantis. Ils trouvent qu'on porte la poisse.
— Quoi ? Vous êtes sérieux mon commandant ?
— Affirmatif, notre mission conjointe s'arrête. Ni Paris, ni Washington ne veulent qu'elle continue. Officiellement, cette coopération a porté ses fruits et chaque partie doit retourner de son côté pour en prendre les leçons. Ce qui veut dire entre les lignes, barrez-vous de chez nous bande de connards de français!
J'ai rien contre ce dialogue, mais encore une fois je trouve qu'il arrive trop tôt...(temps de communication entre le événements et gouvernements ultra trop rapide).
CITATION La remarque moqueuse du lieutenant lui valut une droite en plein visage de la part de son supérieur qui perdait patience et comptait profiter de l'absence de l'équipe de Lorne pour faire avouer le pilote de chasse.
Héhé... ^_^
CITATION — Et vous mon commandant, c'est qui ce général Ribot qui vous appelle lorsque vous êtes censé être injoignable ? Alors on fait moins le malin mon commandant!
A reformuler aussi je pense.
CITATION Ce mec, qui me paraissait tout à fait sympathique et à qui je racontasse ma vie était en fait un putain de pilote de chasse russe, le meilleur! Colonel Vladimir Pavlovitch Ouchinsky, de la VVS, l'armée de l'air russe.
A corriger.
CITATION 'étais tellement ébahis et heureux d'être dans le cercle restreint d'une base aérienne, que je me laissasse aller.
Again...
CITATION Et j'arrivasse même à le contacter par téléphone un soir.
Again...
CITATION Comme je vous l'ai dit général, c'est à vous que reviens la décision. La confiance par définition ne peut se s'établir avec des preuves.
Again...

Bon je m'arrête là, je t'avoue que je suis passé sur de nombreuses fautes de style, de syntaxe et d'orthographe. Mes craintes hors forum concernant ce chapitre étaient fondées.

Globalement le chapitre est bon, le scénario est maîtrisé, mais ça je le savais déjà. Je suis plus critique sur les transitions entre les scènes, situations, lieux. Je te prends par exemple l'arrivée sur Atlantis, ou encore le début de la mission sur la planète dans Pégase. Tout ça manque franchement de précisions, et comme tu le sais bien c'est ce qui fait aussi la qualité d'un récit.
Ceci dit cela reste compréhensible je tiens à le dire ! Mais bon c'est un peu dommage, et c'est une critique qui a un schéma dans le temps, car je te l'ai déjà faite pour tes anciens chapitres.

Ce chapitre commence pour moi à devenir intéressant au retour de l'équipe avec Kat (personnage au combien intéressant et bien présenté) sur Atlantis, puis sa fuite. Ensuite on passe aux genii et là même si c'est ce que je préfère thématiquement j'ai trouvé cela aussi un peu brouillon avec une accumulation de notions sur la nation genii, sa réorganisation au niveau militaire, politique, social...Une accumulation de noms, de postes importants. Bref franchement j'ai sauté pas mal de lignes car j'avais du mal à te suivre. Il faut fluidifier tout cela c'est certain.

La confrontation Varrault/Estienne est meilleure, mais là aussi je pense qu'au niveau du style il a beaucoup à reprendre (nombreuses fautes d'orthographes en plus...). Pour finir, la confrontation de Dumarchais : là aussi, rien à redire niveau scénario, c'est toujours sur le style que je suis pas emballé même si il y a des efforts.

Pour conclure tout cela, je pense que à l'avenir, il faudra sortir les longs chapitres un peu moins vite, c'est une évidence. Après ton chapitre reste globalement au-dessus de ce qui se fait sur le forum, mais la recherche de la perfection devrait être un but en soi pour chaque écrivain je pense. Je connais bien ta technique d'écriture et je sais que tu comptes reprendre tes chapitres, mais là je pense qu'on est un peu en dessous de ton niveau habituel et je crois que cela vient surtout de la quantité produite. Tu aurais peut être du scindé le tout en deux parties pour avoir un meilleur rendu global...
Bref je me fais un peu la voie de la raison (et puis bon c'est vrai que je suis un connard qui aime la qualité) mais sinon tu peux être très content et fier de ton travail et de ton investissement dans ta fic. Tu es impressionnant dans ta production ! :)
SO SAY WE ALL

***Nouvel épisode de "Casus Belli" en zone Fan-Fictions !***
Répondre

Revenir à « Fan Fictions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit