Secret d'État

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Cet épisode est canon.
Secret d'État (Saison 6 de Stargate SG-1)
Titre original :
Disclosure
Épisode :
#617
Date de diffusion :
14 février 2003
Audiences US :
2,70 millions de téléspectateurs
Réalisateur :
William Gereghty
Scénaristes :
Joseph Mallozzi, Paul Mullie
Acteur principal
Don S. Davis (Major General George S. Hammond)
Acteurs invités
Ronny Cox (Sénateur Robert Kinsey), Colin Cunningham (Major Paul Davis), Garry Chalk (Colonel Chekov), Martin Evans (Ambassadeur Anglais), François Chau (Ambassadeur Chinois), Paul Batten (Ambassadeur Français), Olga Tot (Assistante Russe), Michael Shanks (Voix de Thor)
Synopsis
Le Pentagone révèle l'existence du SGC aux gouvernements chinois, français et britannique et doit défendre le fait que le programme soit contrôlé par l'armée américaine.

Moments clés

- Révélation du programme porte des étoiles aux gouvernements chinois, français et britannique
- Tentative du sénateur Kinsey de prendre le contrôle du SGC

Défauts visuels et incohérences

[04:09] - Lors de la présentation du programme aux ambassadeurs par le major Davis, on peut voir que la porte des étoiles représentée à l'écran est à l'envers.
[09:28] - Lorsque le major Davis montre un modèle visuel d'un vaisseau goa'uld de classe Ha'tak aux ambassadeurs, l'appareil extraterrestre se présente à tort sous la forme d'une pyramide à quatre côtés. De plus, le plan suivant nous montre un vaisseau-mère goa'uld avec une pyramide à trois côtés.

Notes sur l'épisode

- Il s'agit de l'un des deux seuls épisodes dans lesquels aucun des personnages réguliers, à l'exception du général de division George S. Hammond, ne figure. L'autre est l'épisode "Lutte de pouvoir" de la saison 7. Tous deux tournent davantage autour de la politique de la porte des étoiles que des missions de SG-1.
- Il s'agit du troisième "clip show" de Stargate SG-1, le premier étant l'épisode "Décisions politiques" de la saison 1 et le second l'épisode "Après un long sommeil" de la saison 2. Il y aura deux autres "clip shows" dans la série : "Lutte de pouvoir" et "Rien à perdre".
- Les pays informés de l'existence de la porte des étoiles sont les trois membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies qui n'étaient pas au courant auparavant : la Chine, le Royaume-Uni et la France.
- La table utilisée pour la réunion sera utilisée plus tard dans "En quête du passé" et sera la table de la salle de conférence d'Atlantis.
- Lorsque Thor se téléporte, il dit être venu sur Terre pour installer des boucliers et des armes asgards sur le Prométhée, mais il est révélé plus tard qu'ils n'ont installé que des boucliers et une hyperpropulsion, refusant de partager des technologies offensives. Cependant, il a seulement dit "de construction asgard", ce qui signifie qu'il pourrait ne pas s'agir d'une "véritable" technologie asgard. Cela pourrait être interprété comme une action intentionnelle pour empêcher les Réplicateurs de cibler le Prométhée en raison de la technologie asgard qui serait présente sur le vaisseau. Par conséquent, la technologie pourrait n'être qu'une conception des Asgards, mais construite à partir de matériaux terrestres.
- Il est étrange que le gouvernement britannique n'ait pas eu connaissance de la porte des étoiles. En effet, la porte Alpha a été découverte à Gizeh en 1928, alors que l'Égypte était encore occupée par les Britanniques, puis expédiée aux États-Unis en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, pour empêcher les nazis d'y accéder. Cela pourrait éventuellement s'expliquer par la possibilité que, tout comme les Américains, les Britanniques aient dissimulé son existence après la disparition du Dr Ernest Littlefield en 1945, lorsque l'USAF a activé la porte pour la première fois.
- En opposition avec les réalités sociopolitiques de la République populaire de Chine à l'époque, l'ambassadeur chinois est celui qui s'exprime le plus sur le fait de ne pas informer ses citoyens du programme porte des étoiles. Ce sentiment n'a guère de sens, car la RPC est connue pour les niveaux extrêmes et systémiques de censure imposés à l'intérieur de ses frontières pour maintenir le pouvoir gouvernemental et le statu quo (un fait publiquement connu à l'époque du tournage). Un exemple frappant de ce décalage par rapport au comportement réel de la RPC est visible à 16:43, lorsque l'ambassadeur chinois dit : "Le gouvernement chinois ne croit pas qu'il faille cacher des secrets à son peuple."

Secrets de tournage

Joseph Mallozzi révéla lors d'un chat en ligne sur le forum de GateWorld : "La saison 6 comportait un certain nombre de GRANDS épisodes. Pour pouvoir payer ces gros épisodes, nous devons produire des épisodes plus petits. Les "bottle shows" en sont un bon exemple (c'est-à-dire les épisodes qui se déroulent sur nos plateaux) et les "clip shows" en sont un autre (c'est-à-dire les épisodes à extraits). Nous avons simplement abordé 'Secret d'État' comme nous le ferions pour n'importe quel autre scénario." 

- Joseph Mallozzi, scénariste et producteur, ajouta lors d'un chat en ligne sur Our Stargate : "Il y a une équipe russe au S.G.C., mais les pays représentés dans 'Secret d'État' n'envoient que des observateurs au S.G.C. pour l'instant." 

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit plus tard à propos de cet épisode : "Lorsque Paul et moi avons appris que SG-1 ferait un "clip show" dans sa sixième saison, nous avons exercé de fortes pressions et avons fini par obtenir l'opportunité de l'écrire ! Je plaisante. Quand on nous a confié la mission, nous n'étions pas très enthousiastes. Mais, au fur et à mesure que nous avons commencé à écrire, c'est devenu, si ce n'est pas exactement amusant, certainement intéressant. C'est Stargate 101, la série traite d'un problème qui va la tourmenter pendant des années : Comment le gouvernement peut-il garder secrète l'existence du programme Stargate ?"

"Bien sûr, il y a eu des incidents passés qui ont nécessité une certaine rapidité d'expression ('Des vaisseaux spatiaux qui explosent ? Non, non, non. C'était les célébrations du Cinco de Mayo. Euh, oui, en novembre.'), mais le crash apparent d'un vaisseau spatial dans l'océan Pacifique allait être difficile à dissimuler. Et donc, plutôt que d'essayer, nous nous dévoilons. Bien entendu, il était logique que nos alliés soient contrariés d'être tenus dans l'ignorance pendant si longtemps, aussi Rob Cooper a-t-il suggéré une apparition de Thor, le toujours affable Asgard, pour calmer les choses (et remettre à sa place le sournois Kinsey). J'adore la séquence où Kinsey lève le doigt pour l'interrompre, mais où Thor le devance en levant le doigt (taisez-vous) et continue."

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :

Reconnaissant que les épisodes à extraits ne sont pas universellement reconnus comme les meilleurs exemples que la télévision épisodique puisse offrir, Joe Mallozzi ne tarit pas d'éloges sur le réalisateur de cet épisode : "Bill Gereghty l'a réalisé et a fait un travail formidable. Je veux dire, soyons réalistes, les épisodes à extraits n'ont pas tendance à être des épisodes très visuels, mais Bill a fait un travail phénoménal en réalisant celui-ci."

Paul Mullie explique : "Dans cet épisode particulier, nous avons essayé de nous concentrer sur certains des effets visuels les plus grandioses que nous avons réalisés, pour en faire une sorte de "best of" des effets visuels. Nous avons donc fait s'écraser des vaisseaux, nous avons fait exploser des choses... Nous avons également essayé d'inclure le plus grand nombre possible d'extraits d'épisodes que Joe et moi avons écrits". La raison en est, révèle le scénariste effronté, "qu'en fait, vous êtes payé en fonction du nombre de pages provenant de vos autres épisodes, alors nous avons vraiment fait de notre mieux pour inclure le plus grand nombre possible des nôtres. Mais Brad Wright s'en est emparé et a ajouté tout un tas d'autres extraits d'épisodes d'autres personnes, ce qui était totalement inutile en ce qui me concerne". Mullie ajoute : "Certains diront que chaque fois que vous optez pour un épisode à extraits, vous dites au public ce qu'il sait déjà, tandis que d'autres diront que c'est une façon de revisiter les moments préférés. Je ne sais pas lequel des deux a raison. Ce que je dis, c'est que tout est dans l'œil de celui qui regarde".

Joe Mallozzi répond : "On peut dire ce que l'on veut des épisodes à extraits, mais quand on doit en écrire un et qu'on n'a pas le choix, on essaie de faire de son mieux pour que l'intrigue 'cadre' - le dispositif sur lequel reposent les extraits - soit une bonne et solide histoire. Nous avons donc imaginé le sénateur Kinsey essayant de prendre le contrôle du SGC en utilisant ces ambassadeurs étrangers comme moyen d'arracher le contrôle à l'armée de l'air américaine et de le mettre entre les mains d'une organisation qu'il superviserait en fin de compte. Le fait que le personnage de Ronny Cox et celui de Don Davis s'affrontent a fait de cet épisode un épisode bien supérieur à un simple épisode à extraits, car il n'y avait pas seulement une histoire, il y avait aussi un vrai drame ! C'était fascinant de les voir essayer de se surpasser l'un l'autre".

Et Mullie de conclure : "C'est Brad et Robert qui ont eu l'idée de faire apparaître Thor à la fin de l'épisode. Cela a ajouté un autre élément spécial, et c'était un petit moment amusant."