Hathor

Moments clés

- Rencontre d'Hathor
- Découverte d'un sarcophage goa'uld sur Terre
- Prise de contrôle du SGC par Hathor
- Fuite d'Hathor par la porte des étoiles

Défauts visuels et incohérences

[00:09] - Au début de l'épisode, la pyramide maya est identifiée par des sous-titres comme étant le temple des inscriptions situé à Palenque, au Mexique, alors que la structure représentée est la pyramide "El Castillo" située à Chichen Itza à 550 kilomètres de distance.
[21:11] - Lorsque le capitaine Carter fait des recherches sur Hathor sur Internet, le navigateur affiche l'adresse Web "fichier///c:/http/www/ancient/eternal/hathor.html" qui pointe vers un fichier stocké sur le disque dur local, et non sur une page Internet (WWW).
[35:05] - Lorsque Teal'c active le sarcophage goa'uld, le panneau droit avance vers l'intérieur du dispositif, tandis que le gauche reste immobile.
[39:01] - On peut apercevoir que la fumée de l'incendie provient non pas des flammes, mais d'un tuyau placé au pied de la baignoire.

Notes sur l'épisode

- Hathor se réfère à elle-même au pluriel ("Nous sommes Hathor. Vous seriez sage de nous délier et de vous agenouiller devant votre déesse.") Il s'agit d'une convention de la royauté, connue sous le nom de "nous royal", mais les producteurs de la série l'ont probablement fait simplement pour le plaisir.
- La scène où Hathor sort de sa baignoire complètement sèche semble être celle où Hathor entre dans la baignoire, mais jouée à l'envers.
- Cet épisode a été fortement critiqué, et les scénaristes de la série ont eux-mêmes reconnu qu'il s'agissait de l'un des épisodes les plus faibles de la série, notamment lors de l'épisode "Rien à perdre" de la saison 8, dans lequel les personnages soulignent de manière autoréférentielle les moments les plus gauches de la série.
- La baignoire qu'Hathor utilise pour élever les symbiotes goa'ulds est un bain à remous d'hydrothérapie, souvent utilisé dans les vestiaires des franchises sportives professionnelles comme thérapie physique pour les joueurs se remettant d'une blessure ou d'une sortie épuisante. Étant donné les exigences physiques auxquelles sont soumises les équipes étrangères, il est logique que l'infirmerie ou les vestiaires du SGC en possèdent au moins un.
- Il s'agit du seul épisode de Stargate SG-1 écrit par David Bennett Carren et J. Larry Carroll.

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :  

"Je regardais la télévision et j'ai vu qu'un archéologue avait trouvé une crypte intacte en Égypte, alors qu'on pensait qu'il n'y en avait jamais eu", raconte Jonathan Glassner. "J'ai fait quelques recherches et j'ai découvert que, selon la mythologie ancienne, Ra avait épousé sa mère. C'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser à la question et, oui, elle était vraiment la déesse du sexe, de la drogue et du rock'n'roll ! En fait, la légende de la veuve noire est vaguement basée sur elle parce qu'elle tuait la plupart des hommes avec lesquels elle avait des relations sexuelles. C'était une femme très méchante".

Selon Glassner, Suanne Braun, l'actrice sud-africaine qui incarne Hathor, a été un régal, mais le tournage d'une de ses scènes l'a été moins : "Vous savez la scène où elle est dans la grande baignoire et où tous ces petits bébés goa'ulds sont censés sortir d'elle ? Eh bien, nous étions en enfer ! Nous n'arrivions pas à faire fonctionner cette scène. Nous avions près d'un millier de ces petites choses en latex et nous les avons déversées tout autour d'elle. Au lieu de cela, ils flottaient au sommet et restaient là, avec l'eau qui s'agitait en dessous. On aurait dit qu'elle était assise dans une baignoire remplie d'objets en caoutchouc, et il n'y avait rien à faire. Nous avons essayé de les attacher à un fil de pêche et de demander à l'équipe hors caméra d'essayer de les déplacer, nous avons essayé toutes sortes de moyens bizarres pour leur donner l'air vivants - mais rien n'a fonctionné. C'est alors que les responsables des effets visuels, des dieux qu'ils sont, sont venus nous voir et nous ont dit : "Hé, vous voulez qu'on répare ça pour vous ?" Ils ont découpé chacune de ces stupides petites choses en caoutchouc en post-production et les ont animées par ordinateur ! C'est donc grâce à eux que les petites créatures sautent dans l'eau et en sortent".