La dernière chance 2/2

Moments clés

- Découverte de la super arme des Anciens de Dakara
- Bataille entre les rebelles jaffas, les Goa'ulds et les Réplicateurs
- Invasion du SGC par les Réplicateurs
- Activation simultanée de toutes les portes des étoiles de la galaxie
- Activation de la super arme de Dakara par Jacob Carter/Selmak
- Annihilation des Réplicateurs dans toute la Voie lactée
- Destruction de Répli-Carter
- Décès du docteur Daniel Jackson
- Défaite des Grands maîtres goa'ulds et victoire des rebelles jaffas

Références culturelles

La Bible (Nouveau Testament) - « You know, you blow up one sun and suddenly everyone expects you to walk on water. » [Carter]
La Bible (Ancien Testament) - « Ah! Next step, parting the Red Sea. » [Carter]
Révolution cubaine - « Well, viva la revolution! » [O'Neill]

Défauts visuels et incohérences

[09:06] - Bien que trois Ha'taks contrôlés par les rebelles jaffas restent en orbite de Dakara, seuls deux sont visibles sur l'écran de contrôle.
[33:34] - Lors de l'invasion du SGC par les Réplicateurs, on peut voir un plan réutilisé de l'épisode "Menace", puisque l'on peut entrevoir Teal'c contre le mur dans un couloir avec d'autres soldats alors qu'il se trouve sur Dakara.

Notes sur l'épisode

- Le panneau de contrôle des super-armes de Dakara semble être le même accessoire que le panneau de contrôle des Anciens présenté dans "Histoire sans fin" de la saison 4.
- Le mur/porte de texte des Anciens sur Dakara contient des phrases telles que "...ces règles doivent être respectées à tout moment sous peine de sanction du plus haut degré..." et "...cet appareil ne doit être utilisé que pour améliorer la vie ou pour l'auto-préservation...".
- Le général de brigade Jack O'Neill a déclaré qu'il était bizarre qu'il figure dans le testament du sergent Sylvester Siler. Cependant, dans "La cité perdue 1ère partie", il a déclaré que, s'il venait à mourir grâce aux connaissances qu'il avait acquises dans son esprit, Siler obtiendrait sa collection de cassettes vidéo des Simpsons, bien qu'il puisse s'agir d'un simple gag de sa part.
- Cet épisode marque la mort du Réplicateur Carter.
- Cet épisode marque l'effondrement de l'Empire Goa'uld. Après neuf ans de combat, les Tau'ri ont gagné la guerre contre les Goa'uld (non sans l'aide de facteurs et de circonstances externes, comme le pouvoir quasi irrésistible des Réplicateurs).
- Carter, Jacob Carter et Ba'al travaillent à la programmation de l'arme Dakara pour qu'elle corresponde à la sortie d'ondes de l'arme de disruption des Réplicateurs. L'arme a depuis longtemps été rendue inefficace après que les réplicateurs se soient adaptés pour résister à sa sortie, et les mises à jour ultérieures de l'onde faites par Carter et Thor ont également été rapidement adaptées, rendant inutile de faire correspondre Dakara à celle-ci. Cependant, la fréquence qu'ils espéraient atteindre était peut-être une fréquence différente qui n'avait pas encore été utilisée et donc à laquelle les réplicateurs n'avaient pas encore développé d'immunité.
- Richard Dean Anderson et Michael Shanks ne partagent pas de scène dans ces deux épisodes.

Secrets de tournage

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit à propos de cet épisode : "Baal, Anubis, les Tok'ra, les Jaffas, les Réplicateurs, les alliances difficiles, les surprises, la mort et la destruction - cet épisode a tout, concluant une multitude d'histoires remarquables dans un style grandiose. Malgré toute la splendeur intergalactique et les batailles de vaisseau à vaisseau, mon moment préféré est celui où O'Neill et ses collègues font sauter la porte pour libérer Siler et les autres prisonniers. Quelques secondes après l'explosion, Siler lève la tête de derrière la table derrière laquelle il se cache - et découvre un énorme éclat d'obus encastré dans le plateau de la table à quelques centimètres de sa tête. (...) Le rôle de Siler a été joué par le coordinateur des cascades de SG-1, Dan Shea, qui est passé d'un rôle de fond occasionnel à un rôle parlant dans la série. Aujourd'hui encore, il fait le circuit des conventions, parcourant le monde pour rencontrer ses très nombreux fans." 

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

Les épisodes "La dernière chance" et "Pour la vie" ont été particulièrement émouvants pour Amanda Tapping. "Mon père meurt", dit-elle simplement. "Je suis encore très émue lorsque je parle de cet épisode, parce qu'il reflète en quelque sorte mon expérience réelle. J'ai perdu mon beau-père au mois d'octobre dernier, et j'étais dévastée. L'une des plus belles choses qui me soient arrivées dans ma vie, c'est que j'étais là quand il est mort. Ce fut l'un des moments les plus profonds de ma vie. Tenir la main d'un homme qui s'éteint. C'était tragique, beau et apaisant, un microcosme pour toutes les émotions que vous avez jamais ressenties. Je suis donc dans la salle d'observation de Stargate, en train de regarder Carmen allongée dans ce lit. On m'appelle et je descends en courant les escaliers jusqu'à cette pièce, et alors que je me penche vers Carmen, je suis surprise : non seulement l'énormité de ce moment dans Stargate, mais je me souviens aussi de mon beau-père, ce qui me remplit le cœur. J'ai regardé Carmen et j'ai réalisé qu'il ne ferait plus partie de la série. Mon beau Carmen, que j'adore. Tout à coup, j'ai commencé à pleurer et je n'ai pas pu m'arrêter. Je n'étais même pas devant la caméra à ce moment-là, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Peter DeLuise m'a regardée et m'a demandé : "Ça va ?" et j'ai sangloté : "Mais c'est Carmen". Tapping raconte qu'elle a fini par se ressaisir et s'est rendue dans la salle d'observation pour tourner une scène avec Richard Dean Anderson : "Nous étions assis en train de nous préparer pour cette petite scène entre Carter et O'Neill, qui est tout à fait merveilleuse et où des choses intéressantes sont mises en jeu. Rick s'est tourné vers moi et m'a dit : 'Tu ne pleures pas, n'est-ce pas ?' et j'ai répondu : 'Si, je pleure'. Et il m'a répondu : "Je déteste quand tu pleures. Je déteste ça. C'était le prélude parfait à cette petite scène entre nous".

Tapping poursuit : "Nous arrivons au moment où nous faisons le gros plan de la scène de la mort de Jacob, et lorsqu'il prononce les mots "Je t'aime" et qu'il rend son dernier souffle, je ne pleure pas. Je ne sanglote pas. C'est juste un petit pincement dans ma gorge. Je n'avais pas prévu cela. Lorsque les caméras ont tourné, c'est comme si ma poitrine avait implosé et que tout l'air avait été aspiré. C'était comme si j'étais dans un aspirateur. Je n'entendais plus rien. C'était bizarre. Ce genre de moment est si rare pour un acteur. C'est dans ces moments-là que vous remerciez votre bonne étoile d'avoir la chance d'exercer le métier que vous avez".