[FANFICTION] L'épidémie
Publié : 16 mai 2011, 13:30
Bonjour à tous!
J'ai décidé de vous présenter ici ma dernière petite création. C'est une fan fiction sans grandes prétentions, dans laquelle je tente d'éclaircir quelques aspects troubles de SG1. Je précise tout de suite que je n'ai pas vraiment pris le temps de travailler le style, et que c'est un premier jet. Si ma fic' attire l'intérêt de plusieurs d'entre vous, je prendrai peut-être, une fois la fic' terminée, le temps de la retravailler dans son ensemble.
Vos commentaires et remarques sont les bienvenues. Fautes d'orthographes, erreurs de logique, non-sens et incohérences scénaristiques, je vous remercie d'avance pour votre aide!
Les épisodes, jusqu'à maintenant:
1) Expansion
2) Étrangère
3) Explosions
4) Enquête
5) Évasion
Trève de blabla, voici, j'espère pour votre plus grand plaisir, le premier chapitre de "L'épidémie".
Tome 1: L'épidémie
Expansion
La lumière orangée de l'étoile se refléta un instant sur la coque du petit vaisseau qui venait de sortir d'hyperespace. Presque aussi rapidement qu'il était apparu, l'engin se fondit dans les ténèbres de l'espace. A cet endroit de la galaxie, le vide intersidéral n'était pourtant pas aussi sombre et mort qu'ailleurs. L'immense nébuleuse de Silyana, qui s'étendait sur plus d'une centaine d'années lumières, emplissait une partie du ciel, de sorte que les planètes des environs ne connaissaient presque jamais les nuits noires.
L'unique passagère du vaisseau admirait le nuage, qu'elle voyait pour la première fois d'aussi près. Elle le connaissait certes depuis sa plus jeune enfance, pour l'avoir observé des nuits durant depuis le balcon de son appartement familial, mais vu de Feln'asch, le nuage était un peu moins grand. Sur les deux mondes annexés qu'elle avait pu visiter jusqu'alors, et notamment Fendor, où elle avait passé de nombreux étés dans des camps pour jeunes, la nébuleuse paraissait plus petite.
« Debout, flemmarde ! »
Sénaé,sa meilleure amie, la secouait comme un prunier.
« Debout, je te dis ! Les monos vont gueuler, si tu ne te lèves pas tout de suite ! »
C'était les vacances, et donc elle ne voyait pas pourquoi l'on exigeait d'eux qu'ils se lèvent aussi tôt... Surtout que la veille, mais ça, personne ne le savait, même pas Sénaé, la veille, elle avait passé un moment extraordinaire avec Furgo, le beau gosse qu'elle avait rencontré au début du camp. Après que tout le monde se soit couché, ils étaient tous deux sortis de leurs tentes respectives, et retrouvé devant le grand arbre qui dominait le lieu de camp. Là, ils avaient cherché un endroit tranquille, ou l'on ne les trouverait pas, et avaient découvert, non loin de là, une magnifique chute d'eau, qui tombait dans un petit lagon. La température fraîche de l'eau ne les avait pas empêchés d'y baigner, ni leur jeune âge d'y baigner nus. Son seul regret était qu'elle n'avait osé l'embrasser ; Furgo ne s'était pas montré plus courageux. Mais ils avaient passé un moment magique, et avaient fini par s'allonger sur le tapis de mousse au bord de la chute. Les lueurs de la nébuleuse et de deux des trois lunes de Fendor avaient joué dans la chute d'eau, créant une atmosphère féerique.
Elle finit par se décider à se réveiller, pour éviter de devoir affronter les monos. C'était surtout la menace d'être à nouveau de corvée vaisselle qui la motivait.
Ce jour-là, le soleil régna en maître sur les forêts et les champs de Fendor. Les adolescents, accompagné de leurs maîtres de colonie, purent visiter l'un des centres agricoles de la planète. Les immenses moissonneuses impressionnèrent fortement les jeunes, qui pour la plupart quittaient leur planète natale pour la première fois.
Comme Aenil était déjà venu plus d'une fois en camp sur Fendor, elle n'eut qu'un intérêt relatif aux travaux des champs, et ne pensa qu'à une seule chose toute la journée : Furgo.
Le petit vaisseau s'approcha d'une magnifique planète. A peine plus grande que Feln'acsh, elle était en grande partie recouverte d'océans, et le bleu des eaux reflétait légèrement les lueurs colorées de la nébuleuse. Alors que l'appareil entamait une approche orbitale, le soleil disparut derrière la planète.
Le voyage avait duré soixante-six jours. Elle avait été seule tout le long, car les vaisseaux éclaireurs étaient trop petits pour plus de passagers. De plus, cela avait été son propre choix de décoller de Feln'ash pour le voyage vers cette nouvelle planète. Sur Feln'asch, la planète avait été baptisée Farr4, mais elle se doutait bien que les habitants de ce monde lui donnerait un autre nom ! Elle aurait pu certes décoller d'une planète intermédiaire, une planète déjà annexée, mais cela n'aurait que retardé sa mission, et celle-ci durerait déjà suffisamment longtemps. Si tout allait bien, elle entendrait à nouveau parler des siens dans deux années Feln'aschites, lorsqu'ils auraient terminé la construction des chantiers spatiaux sur les planètes intermédiaires, et enverraient les premiers vaisseaux de colonisation.
Elle porta son attention sur les données que lui transmettaient les ordinateurs de bord. Ces données confirmaient entièrement ce que la sonde avait enregistré : Farr4 était non-seulement adaptée à la vie, mais elle avait une société relativement évoluée. L'air était, au dessus des villes, empli de fumées de charbon, et ce monde ressemblait fortement à ce qu'avait dû être Feln'asch six cent ans auparavant. Après encore quelques rotations autour de la planète, durant lesquelles elle assembla autant d'informations que possible, elle entama une lente descente vers une petite ville. L'ordinateur lui indiqua un endroit protégé, dans une clairière à l'extérieur de la ville, où elle vint poser son vaisseau.
« Composition de l'air : semblable à celle de Feln'asch, indiquait l'écran holographique sur son tableau de bord. Présence d'azote élevée, taux de carbone particulièrement haut, à la limite du seuil autorisé. »
Le seuil autorisé ? Elle s'en fichait complètement. Cela ne durerait pas longtemps, de toute façon, avant que ses œuvres ne transforment cette planète, et qu'il n'y ait presque plus de pollution atmosphérique. Elle décida de passer la nuit qui s'annonçait dans son vaisseau, et de débuter le lendemain l'intégration dans une nouvelle société, une nouvelle culture. Avant de se coucher, elle profita d'être enfin à nouveau sur une planète, et pour se dégourdir les jambes sortit courir un moment dans la forêt, qu'elle découvrit avec passion, comme un enfant qui découvre le monde.
« Jeune fille, je vois que avez couru pour venir, et c'est très bien ! Malgré tout, vous êtes à nouveau en retard... Vous êtes brillante, et avez le potentiel de devenir l'un de nos plus éminents chimistes. Mais vous pouvez l'oublier si vous venez toujours en retard aux cours ! »
Quelques rires moqueurs fusèrent dans l'auditorium. Aenil baissa la tête et se hâta de rejoindre une place vide, que Furgo avait gardée exprès pour elle.
« Reprenons, si Mademoiselle Aenil est d'accord... Nous disions donc que nos laboratoires de recherche sur la fécondité avaient trouvé un moyen de réduire ou d'augmenter le nombre de naissances sur une population donnée. Cette combinaison de protéines pourrait, à long terme, révolutionner l'expansion de notre empire. Imaginez un peu comment nous pourrions, de manière paisible, prendre le pouvoir sur de nouvelles planètes, pour agrandir notre zone d'influence ! Regardons donc ensemble à quoi ressemblent ces protéines... »
Les arbres n'avaient pas tout à fait la même couleur ici que sur Feln'asch. Ils étaient plus bleutés, et Aenil imagina que cela devait être dû à une composition légèrement différente des pigments photosynthétiques. Décidément, la nébuleuse influençait beaucoup plus les écosystèmes environnants qu'elle ne l'avait présumé jusqu'alors. Cela serait intéressant, pensait-elle, et permettrait des productions de nouvelles plantes, qui serviraient à nourrir la population feln'aschite, qui ne cessait de croître. Là-bas, il n'y avait presque plus de forêts, plus de prés, plus de champs. Heureusement que le gouvernement avait eu l'idée brillante, plutôt que d'expatrier une part de la population, d'employer les planètes habitables proche comme greniers à nourriture. Ainsi, l'alimentation du peuple était assurée par neuf autres planètes.
Si Aenil parvenait à mettre en application sa mission, il y en aurait bientôt dix.
A suivre...
J'ai décidé de vous présenter ici ma dernière petite création. C'est une fan fiction sans grandes prétentions, dans laquelle je tente d'éclaircir quelques aspects troubles de SG1. Je précise tout de suite que je n'ai pas vraiment pris le temps de travailler le style, et que c'est un premier jet. Si ma fic' attire l'intérêt de plusieurs d'entre vous, je prendrai peut-être, une fois la fic' terminée, le temps de la retravailler dans son ensemble.
Vos commentaires et remarques sont les bienvenues. Fautes d'orthographes, erreurs de logique, non-sens et incohérences scénaristiques, je vous remercie d'avance pour votre aide!
Les épisodes, jusqu'à maintenant:
1) Expansion
2) Étrangère
3) Explosions
4) Enquête
5) Évasion
Trève de blabla, voici, j'espère pour votre plus grand plaisir, le premier chapitre de "L'épidémie".
Tome 1: L'épidémie
Expansion
La lumière orangée de l'étoile se refléta un instant sur la coque du petit vaisseau qui venait de sortir d'hyperespace. Presque aussi rapidement qu'il était apparu, l'engin se fondit dans les ténèbres de l'espace. A cet endroit de la galaxie, le vide intersidéral n'était pourtant pas aussi sombre et mort qu'ailleurs. L'immense nébuleuse de Silyana, qui s'étendait sur plus d'une centaine d'années lumières, emplissait une partie du ciel, de sorte que les planètes des environs ne connaissaient presque jamais les nuits noires.
L'unique passagère du vaisseau admirait le nuage, qu'elle voyait pour la première fois d'aussi près. Elle le connaissait certes depuis sa plus jeune enfance, pour l'avoir observé des nuits durant depuis le balcon de son appartement familial, mais vu de Feln'asch, le nuage était un peu moins grand. Sur les deux mondes annexés qu'elle avait pu visiter jusqu'alors, et notamment Fendor, où elle avait passé de nombreux étés dans des camps pour jeunes, la nébuleuse paraissait plus petite.
« Debout, flemmarde ! »
Sénaé,sa meilleure amie, la secouait comme un prunier.
« Debout, je te dis ! Les monos vont gueuler, si tu ne te lèves pas tout de suite ! »
C'était les vacances, et donc elle ne voyait pas pourquoi l'on exigeait d'eux qu'ils se lèvent aussi tôt... Surtout que la veille, mais ça, personne ne le savait, même pas Sénaé, la veille, elle avait passé un moment extraordinaire avec Furgo, le beau gosse qu'elle avait rencontré au début du camp. Après que tout le monde se soit couché, ils étaient tous deux sortis de leurs tentes respectives, et retrouvé devant le grand arbre qui dominait le lieu de camp. Là, ils avaient cherché un endroit tranquille, ou l'on ne les trouverait pas, et avaient découvert, non loin de là, une magnifique chute d'eau, qui tombait dans un petit lagon. La température fraîche de l'eau ne les avait pas empêchés d'y baigner, ni leur jeune âge d'y baigner nus. Son seul regret était qu'elle n'avait osé l'embrasser ; Furgo ne s'était pas montré plus courageux. Mais ils avaient passé un moment magique, et avaient fini par s'allonger sur le tapis de mousse au bord de la chute. Les lueurs de la nébuleuse et de deux des trois lunes de Fendor avaient joué dans la chute d'eau, créant une atmosphère féerique.
Elle finit par se décider à se réveiller, pour éviter de devoir affronter les monos. C'était surtout la menace d'être à nouveau de corvée vaisselle qui la motivait.
Ce jour-là, le soleil régna en maître sur les forêts et les champs de Fendor. Les adolescents, accompagné de leurs maîtres de colonie, purent visiter l'un des centres agricoles de la planète. Les immenses moissonneuses impressionnèrent fortement les jeunes, qui pour la plupart quittaient leur planète natale pour la première fois.
Comme Aenil était déjà venu plus d'une fois en camp sur Fendor, elle n'eut qu'un intérêt relatif aux travaux des champs, et ne pensa qu'à une seule chose toute la journée : Furgo.
Le petit vaisseau s'approcha d'une magnifique planète. A peine plus grande que Feln'acsh, elle était en grande partie recouverte d'océans, et le bleu des eaux reflétait légèrement les lueurs colorées de la nébuleuse. Alors que l'appareil entamait une approche orbitale, le soleil disparut derrière la planète.
Le voyage avait duré soixante-six jours. Elle avait été seule tout le long, car les vaisseaux éclaireurs étaient trop petits pour plus de passagers. De plus, cela avait été son propre choix de décoller de Feln'ash pour le voyage vers cette nouvelle planète. Sur Feln'asch, la planète avait été baptisée Farr4, mais elle se doutait bien que les habitants de ce monde lui donnerait un autre nom ! Elle aurait pu certes décoller d'une planète intermédiaire, une planète déjà annexée, mais cela n'aurait que retardé sa mission, et celle-ci durerait déjà suffisamment longtemps. Si tout allait bien, elle entendrait à nouveau parler des siens dans deux années Feln'aschites, lorsqu'ils auraient terminé la construction des chantiers spatiaux sur les planètes intermédiaires, et enverraient les premiers vaisseaux de colonisation.
Elle porta son attention sur les données que lui transmettaient les ordinateurs de bord. Ces données confirmaient entièrement ce que la sonde avait enregistré : Farr4 était non-seulement adaptée à la vie, mais elle avait une société relativement évoluée. L'air était, au dessus des villes, empli de fumées de charbon, et ce monde ressemblait fortement à ce qu'avait dû être Feln'asch six cent ans auparavant. Après encore quelques rotations autour de la planète, durant lesquelles elle assembla autant d'informations que possible, elle entama une lente descente vers une petite ville. L'ordinateur lui indiqua un endroit protégé, dans une clairière à l'extérieur de la ville, où elle vint poser son vaisseau.
« Composition de l'air : semblable à celle de Feln'asch, indiquait l'écran holographique sur son tableau de bord. Présence d'azote élevée, taux de carbone particulièrement haut, à la limite du seuil autorisé. »
Le seuil autorisé ? Elle s'en fichait complètement. Cela ne durerait pas longtemps, de toute façon, avant que ses œuvres ne transforment cette planète, et qu'il n'y ait presque plus de pollution atmosphérique. Elle décida de passer la nuit qui s'annonçait dans son vaisseau, et de débuter le lendemain l'intégration dans une nouvelle société, une nouvelle culture. Avant de se coucher, elle profita d'être enfin à nouveau sur une planète, et pour se dégourdir les jambes sortit courir un moment dans la forêt, qu'elle découvrit avec passion, comme un enfant qui découvre le monde.
« Jeune fille, je vois que avez couru pour venir, et c'est très bien ! Malgré tout, vous êtes à nouveau en retard... Vous êtes brillante, et avez le potentiel de devenir l'un de nos plus éminents chimistes. Mais vous pouvez l'oublier si vous venez toujours en retard aux cours ! »
Quelques rires moqueurs fusèrent dans l'auditorium. Aenil baissa la tête et se hâta de rejoindre une place vide, que Furgo avait gardée exprès pour elle.
« Reprenons, si Mademoiselle Aenil est d'accord... Nous disions donc que nos laboratoires de recherche sur la fécondité avaient trouvé un moyen de réduire ou d'augmenter le nombre de naissances sur une population donnée. Cette combinaison de protéines pourrait, à long terme, révolutionner l'expansion de notre empire. Imaginez un peu comment nous pourrions, de manière paisible, prendre le pouvoir sur de nouvelles planètes, pour agrandir notre zone d'influence ! Regardons donc ensemble à quoi ressemblent ces protéines... »
Les arbres n'avaient pas tout à fait la même couleur ici que sur Feln'asch. Ils étaient plus bleutés, et Aenil imagina que cela devait être dû à une composition légèrement différente des pigments photosynthétiques. Décidément, la nébuleuse influençait beaucoup plus les écosystèmes environnants qu'elle ne l'avait présumé jusqu'alors. Cela serait intéressant, pensait-elle, et permettrait des productions de nouvelles plantes, qui serviraient à nourrir la population feln'aschite, qui ne cessait de croître. Là-bas, il n'y avait presque plus de forêts, plus de prés, plus de champs. Heureusement que le gouvernement avait eu l'idée brillante, plutôt que d'expatrier une part de la population, d'employer les planètes habitables proche comme greniers à nourriture. Ainsi, l'alimentation du peuple était assurée par neuf autres planètes.
Si Aenil parvenait à mettre en application sa mission, il y en aurait bientôt dix.
A suivre...