Sans parler des Tejas en version marine qui viendraient épauler les Mig 29K !! Mais je pense que le Rafale M aura quand même sa chance car l'Inde s'apercevra de l'IMMENSE AVANTAGE économique. Le coût entretien très attractif. On devrait tendre vers - de 8000€ l'heure de vol en 2013.
Le Tejas est petit, pas terrible en version marine pour son rayon d'action ; pareil pour les MiG 29 (connus pour ce vilain défaut, très gourmand niveau carburant). Le Rafale M offre la polyvalence et un rayon d'action de 3300 km avec l'emport de réservoirs externes, pour un prix presque similaire à la version aérienne (donc 125-130M $ actuellement)
A méditer pour nos alliés indiens ! En tout cas, il tienne compte de cette citation : "la patience est une vertu".
Rafale B entre deux Mirage 2000D
Ci-dessous, un article qui présente parfaitement "l'excellence" française ! Je le complète en italique.
Le Rafale, un chasseur ultrapolyvalent
ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
L’appareil remplace pas moins de sept types de chasseurs (Mirage 2000 : C/D/B/N/2000-5 ; Super-Etendard ; Mirage F1) de par la diversité des missions qu’il est capable d’effectuer.
L’ultrapolyvalence. C’est une des grandes qualités que renvendique l’avion de combat français. Le Rafale remplace pas moins de sept types de chasseurs car il est capable de remplir toutes les missions auparavant réparties sur plusieurs avions défense aérienne, reconnaissance, attaque de précision air-sol et air-mer, missions nucléaires, frappes dans la profondeur…
C’est aussi un appareil omnirôles, susceptible de changer de type de missions au cours d’un même vol, par exemple frappe air-sol et reconnaissance. Enfin, le Rafale est interopérable, c’est-à-dire apte à combattre au sein d’une coalition amie en suivant des procédures communes. Le chasseur français l’a démontré en Afghanistan et lors de l’opération «Harmattan» en Libye.
D’un point de vue industriel, le Rafale a été développé en trois versions à partir d’une même plate-forme et d’un même système d’armes: un monoplace capable de décoller d’un porte-avions (le Rafale M), un monoplace (le Rafale C) et un biplace (le Rafale
qui opèrent à partir d’une base terrestre. Le trio utilise 80% de composants communs.
10 tonnes à vide
Techniquement, l’appareil se signale par une conception aérodynamique basée sur une aile delta, sa taille moyenne, son agilité et son concentré de technologies dites critiques. L’avion de combat étant le produit industriel le plus complexe à mettre au point, le Rafale a bénéficié de toutes les innovations technologiques récentes. Son cockpit est équipé d’un système de commandes électriques 100 % numérique.
L’avion pèse 10 tonnes à vide et peut emporter dans ses réservoirs internes - principalement dans les ailes - 4,7 tonnes de kérosène F34 au standard Otan. Il compte 14 points d’emports pour des armes et des réservoirs extérieurs d’une capacité additionnelle de 6,8 tonnes de carburant, pour un total de 9,5 tonnes. En résumé, il est capable d’emporter près de 1,5 fois son poids.
Le Rafale a été le premier avion européen doté d’un radar RBE2 à balayage électronique, conçu par Thales. En 2012, il sera à nouveau le premier appareil européen à être équipé d’un radar RBE2 AA (antenne active). Seuls les chasseurs américains bénéficient de ce type de radar ultrasophistiqué. Autre saut technologique, la présence des matériaux légers tels que les composites (30% de la cellule et 70% de la surface extérieure) qui le rendent plus léger et plus discret.
«Super-ordinateur
Autre point fort du Rafale, sa puissance de calcul, 50 fois supérieure à celle du Mirage 2000. Il est doté d’un «super-ordinateur» qui réalise «la fusion des données», c’est-à-dire la synthèse en temps réel des informations recueillies par les capteurs (radar, optronique, systèmes de contre-mesures..) de l’appareil, mais aussi par d’autres sources telles qu’un avion Awacs de surveillance ou un drone. Ces alliés extérieurs transmettent au Rafale via un réseau Internet supersécurisé. Ce superordinateur aide le pilote à gérer et hiérarchiser la masse continue d’informations afin de prendre les décisions ad hoc.
En matière de maintenance, le Rafale revendique son côté économique. L’appareil signale lui-même les opérations à effectuer. Pas besoin de grande visite (démontage de l’appareil en cours de vie) ni de maintenance programmée en fonction du nombre d’heures de vol pendant les trente ans ou plus de son service. Et il mobilise 30% d’effectifs de maintenance en moins par rapport au Mirage 2000.
Le groupe Dassault, constructeur du Rafale, est propriétaire du Figaro.
PS : Sans parler qu'il sera équipé du futur missile européen air-air Météor d'une portée de 100km, avant le Typhoon (son équivalent européen)
PS2 : Après des réductions successives, l'Etat français a décidé de commander 180 Rafale dans une première phase. Une deuxième commande de 106 appareils supplémentaires se précisera, à long terme. Il devrait rester en service au moins jusqu'à la décennie 2040-2050 dans notre armée.