La créature

Moments clés

- Découverte des effets secondaires des dispositifs de camouflage sodan
- Apparition d'un parasite interdimensionnel sur P9J-333 et sur Terre

Références culturelles

Poker Channel - « Way too much Poker Channel going on here. » [Cameron Mitchell]
Playstation/Socom 3 - «No, truthfully, I always hated the game. But if you happen to have a Playstation, I will happily kick your ass at SOCOM 3. » [Cameron Mitchell]

Défauts visuels et incohérences

[06:35] - Le général Landry dit que Teal'c et Vala aident les membres des équipes SG-3 et 5 sur P9J-333, alors qu'ils s'agissent des équipes SG-3 et 25.
À environ 35:30, lors du brefing qui précède la traque de la créature, la carte de la zone qu'utilise le colonel Carter est en fait une carte de la forêt nationale d'Arapaho (Arapaho and Roosevelt National Forests), et non une carte des environs de Silver Creek.
[36:35] - Lorsque les membres de l'équipe SG-1 sont encerclés par la créature dans la forêt, on peut voir que leurs écussons apparaissent sur leurs vestes d'un plan à un autre.

Notes sur l'épisode

-Lorsque le lieutenant-colonel Cameron Mitchell dit qu'il ne veut pas d'une chasse à l'oiseau du vice-président, il fait référence à un incident au cours duquel le vice-président de l'époque, Dick Cheney, a accidentellement tiré sur son compagnon alors qu'il chassait la caille au Texas. L'incident s'est produit le 11 février 2006, 6 mois avant la diffusion de cet épisode.
- Pendant la chasse à la créature mutante, le lieutenant-colonel Samantha Carter s'exclame "Holy Hannah !". C'était l'expression préférée de son père, Jacob Carter.
- Mitchell arrive dans une Ford Mustang fastback de 1965.
- Au Comic-Con 2008, Beau Bridges pensait que c'était le meilleur épisode de Stargate SG-1.
- C'est la première apparition du SG-25. Cela confirme également l'existence des SG-23 et 24.
- Cet épisode se déroule une semaine après les événements de "La guerre des clones".
- Le général Landry dit qu'il espère voir un canard siffleur Fulvous en observant les oiseaux, une espèce qu'il prétend être en voie de disparition. En réalité, les huit espèces de canards siffleurs vivent dans les régions tropicales et subtropicales et ne se trouveraient pas dans le Minnesota. De plus, une seule des huit espèces est en danger, le canard siffleur antillais, et non le fulvus.
- On ne sait pas exactement qui est responsable au SGC lorsqu'ils chassent la créature dans la forêt, car les quatre officiers les plus anciens sont tous présents.
- Michael Shanks (Dr. Daniel Jackson) n'apparaît pas dans cet épisode. C'est le deuxième des quatre épisodes de cette saison à ne pas présenter Michael Shanks. Il est récemment redevenu père et souhaitait un congé supplémentaire.
- Jodie Graham (Colonel Peter Ludlow) a déjà joué le rôle d'un soldat Genii dans les épisodes de Stargate Atlantis "En pleine tempête 1ère et 2ème partie".
- Biski Gugushe (chef de SG-11) a précédemment joué le rôle d'un garde dans les épisodes "Une question de temps", "Invasion" et "Menace" de Stargate SG-1.

Secrets de tournage

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit une série de messages à propos de cet épisode : "Damian était présent vendredi et aujourd'hui pour casser son épisode, le 5, celui de l'escapade malheureuse".

- "Malheureusement, on se souviendra de cet épisode non pas pour le dialogue amusant entre l'hôte Landry et son invité malgré lui Mitchell, ou l'opération hors du monde impliquant le reste de l'équipe, mais pour la créature involontairement hilarante qui est révélée à la fin de l'épisode. Ooof. En ce qui concerne les monstres de synthèse, il n'y a pas plus idiot que la chose qui sort en titubant des bois après avoir été abattue et qui expire de façon spectaculaire "Ugh, tu m'as eu !". Sans aucun doute, la performance la plus nulle d'un alien généré par ordinateur dans l'histoire de Stargate."

- Dans le guide Stargate SG-1 : The illustrated Companion, Natalie Barnes et Sharon Gosling recueillirent de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"C'était la première fois que je réalisais un film de créatures", explique Will Waring, le réalisateur de "La créature". "C'était difficile, car nous devions faire beaucoup de prises de vue extérieures de nuit. Nous avions prévu deux nuits entières pour les attaques de monstres à la fin de l'épisode. Le nombre d'heures de nuit est limité et nous avions beaucoup de travail à faire. Tim (Atkins), mon directeur de la photographie, a fait un excellent travail d'éclairage, si bien que j'ai pu tourner à peu près tout ce que je voulais dans n'importe quelle direction pendant la nuit, ce qui est extrêmement difficile. L'un des grands défis du tournage (de nuit), c'est qu'il y a un couvre-feu, donc nous ne pouvons filmer des coups de feu que jusqu'à une certaine heure. Au-delà, nous devons couper les coups de feu. Plus de la moitié des coups de feu que vous voyez (dans "La créature") sont en fait un effet visuel parce que (le tournage) s'est déroulé à proximité des maisons locales. Bien sûr, ils ne tirent sur rien, parce qu'il n'y a pas de monstre", ajoute Waring, à propos des épisodes que la science-fiction classique exige des acteurs. "Ils doivent se dire : "Oh, il y a quelque chose ici, on dirait que c'est là, suivons ce gros sac, et il est rose !".

L'équipe des effets visuels de Stargate SG-1, dirigée par la superviseuse Michelle Comens, a été chargée de créer la créature qui serait ensuite intégrée lors de la post-production. "En fait, cela devrait être plus facile", dit Comens en riant, lorsqu'on lui demande quel est l'effet des prises de vue nocturnes sur son département. "On ne voit pas autant de choses et on peut mieux les cacher. Mais c'était un peu décevant. Nous avons eu un problème technique avec la créature - ce n'était pas exactement ce que nous voulions. Nous avons fait appel à des personnes que nous n'avions jamais vraiment utilisées auparavant. Une créature entièrement générée par ordinateur est une chose ambitieuse pour une série télévisée, et ne l'utiliser qu'une seule fois... S'il s'agit d'un personnage récurrent, il est possible d'investir beaucoup plus dans une créature. La seule autre chose que nous ayons eue dans la série était les Asgards, et nous avons eu des années pour la développer, beaucoup d'essais et d'erreurs pour la mettre au point. Mais avoir une créature à fourrure dans un cadre télévisuel est un véritable défi. Il se peut donc que le résultat ne soit pas exactement celui que nous souhaitions".

L'un des aspects les plus significatifs de "La créature" était la chance qu'il donnait au public de voir Mitchell et Landry interagir ensemble en dehors des limites du SGC. Même si les scénaristes espéraient créer un épisode de renforcement de l'esprit d'équipe comme ceux qui ont si bien fonctionné dans les premières années de la série, la star Ben Browder avoue qu'il n'était pas particulièrement convaincu par l'idée originale. "J'ai eu quelques discussions avec Coop (Robert Cooper) à ce sujet. Il y avait juste des choses entre Landry et Mitchell... C'était surtout les propos de Mitchell qui me semblaient dignes d'un lieutenant et non d'un colonel. C'est un problème que l'on gère au fur et à mesure. Le fait est que je suis pas assez vieux pour être colonel. J'étais à bord d'un sous-marin de la marine et personne n'était plus âgé que moi. Le capitaine du bateau, un marine de carrière, était plus jeune que moi et pourtant, lorsque vous jouez un lieutenant-colonel, vous devez être conscient du statut et de la hiérarchie qui existent au sein de l'armée. Parce que je suis jeune et que j'ai, je suppose, une personnalité loufoque, parfois, pour moi, cela ne fonctionne pas tout à fait. En ce sens, en tant qu'acteur, je pense que j'ai besoin de l'aide du scénario. C'est une combinaison intéressante. Peu importe ce que le scénariste écrit - et le scénariste peut avoir tout à fait raison - il faut parfois composer avec le bagage de la personnalité ou de l'apparence de l'acteur. Il y a la réalité, les vrais colonels et les vrais majors, et puis il y a la réalité hollywoodienne, et au fond de mon cerveau, sachant comment sont (vraiment) ces types, on a parfois envie d'être plus proche de la réalité que ce qu'Hollywood a tendance à faire".