Amnésie

Moments clés

- Capture de Vala Mal Doran par la Confrérie
- Réapparition de Charlotte Mayfield/Athéna
- Amnésie de Vala Mal Doran causé par un dysfonctionnement d'un dispositif goa'uld
- Intégration officielle de Vala à l'équipe SG-1

Références culturelles

Usual Suspects - Vala indique à un policier qu'elle s'appelle "Val Todad" après avoir aperçu un dessin derrière le bureau de l'officier sur lequel elle lit "to dad".

Défauts visuels et incohérences

[32:53] - Bien que l'inspecteur Ryan signala à SG-1 que la voiture des ravisseurs de Vala possédait des plaques immatriculations officielles du gouvernement américain, le véhicule était en réalité immatriculé dans le Colorado.
[33:33] - La main droite du colonel Mitchell change de position d'un plan à l'autre.

Caméos

[0:03] - Peter DeLuise - Dès le premier plan, on peut voir Peter DeLuise sortir d'un café, le Sol's Diner.

Notes sur l'épisode

- Le bâtiment utilisé par le Trust dans cet épisode, "Westminster Boiler & Tank", est également utilisé par le Trust dans l'épisode "Monde cruel" de la saison 8. New Westminster est également le lieu en Colombie britannique où cet épisode a été partiellement tourné. Par coïncidence, Westminster est aussi le nom d'une ville du Colorado.
- Bien que le Dr Daniel Jackson affirme que la Clava Thessara Infinitas pourrait n'être qu'un canular élaboré, elle joue un rôle important dans les épisodes suivants.
- Sol's Diner est en fait The Corner Cafe, situé au 1490 Pemberton Avenue à North Vancouver, en Colombie britannique, où cet épisode a été partiellement tourné.
- Le lieutenant-colonel Samantha Carter fait référence au lieutenant-colonel Cameron Mitchell qui "perd constamment son pantalon". Il s'agit d'une référence à Mitchell qui perd son uniforme dans "Effet domino" de la saison 9.
L'épisode partage un titre avec l'épisode Memento Mori de la quatrième saison de The X-Files. Vala Mal Doran mentionne qu'elle regarde des rediffusions de The X-Files.
- " Memento Mori " est une expression latine traduite par " Souviens-toi de ta mortalité ", " Souviens-toi que tu dois mourir " ou " Souviens-toi que tu vas mourir ". Elle désigne un genre d'œuvres d'art très variées mais qui ont toutes le même but : rappeler aux gens leur mortalité, un thème artistique qui remonte à l'Antiquité."
- Parmi les souvenirs affichés lorsque l'esprit de Vala est sondé, on trouve les gardes serpents avançant sur les prisonniers dans l'épisode pilote "Enfants des dieux" et le lancement des planeurs de la mort derrière le soleil de Vorash dans le final de la saison 4 "Exode".
- Dans un souci de continuité, la cicatrice de la blessure reçue par Mitchell dans "Pour l'honneur" est visible lorsqu'il est menotté au lit.
- Lorsque Mitchell poursuit les kidnappeurs de Vala sur sa moto, on peut voir un panneau sur le bord de la route qui indique "Ladner" "Surrey". Surrey, en Colombie-Britannique, était le lieu de tournage de la production.
- La tentative de Vala de tromper l'officier en créant un faux nom en lisant sur le tableau d'affichage derrière lui est une référence au film The Usual Suspects. Malheureusement, son choix d'un dessin d'enfant avec les mots "A Papa" n'était pas convaincant.
- Selon le commentaire audio, la scène où le Major Général Henry Landry se voit remettre le bulletin d'information de la police a dû être re-tournée car une photo différente de Vala avait été utilisée, alors que le même bulletin avait été utilisé dans les scènes immédiatement avant et immédiatement après. Lorsque le sergent-chef Walter Harriman le porte dans le couloir à l'extérieur, on peut voir qu'il s'agit d'une photo en noir et blanc montrant uniquement le visage de face, alors que lorsque Landry l'examine, elle est maintenant en couleur et de profil, montrant la tête et la partie supérieure du torse.
- En essayant de rafraîchir la mémoire de Vala, Mitchell lui dit qu'elle est une extraterrestre, bien qu'humaine, et plus humaine que la plupart de ses voisins, "surtout le gars de la 304". 304 est l'identifiant de classe des croiseurs de combat de la classe Dédale.
- Amanda Tapping (Lt. Colonel Samantha Carter) a été invitée dans l'épisode de Stargate Atlantis "La guerre des génies", qui a été diffusé à l'origine le même jour (8 septembre 2006).
- Sean Owen Roberts (conducteur) jouera plus tard le léviathan Chet dans Supernatural. Les léviathans partagent certaines similitudes avec les Goa'ulds, notamment la capacité de se faire passer pour des humains et l'infiltration secrète d'organisations humaines.
- Brendan Beiser (Weaver) a précédemment joué le rôle de Tavius dans l'épisode de Stargate Atlantis "La Tour". Il est surtout connu pour avoir joué l'agent Pendrell dans la série The X-Files.
- Adrian Holmes (J. Ryan) a joué le rôle du sergent Krieger dans l'épisode "L'expérience secrète" de Stargate SG-1.
- Phillip Mitchell (Voyou) jouait précédemment le rôle d'un Jaffa dans l'épisode "La morsure du serpent" de Stargate SG-1 et le Major Thomas Graham dans l'épisode "Diviser pour conquérir".

Secrets de tournage

- Joseph Mallozzi, producteur exécutif, écrivit plusieurs messages sur son blog sur le site de GateWorld : "Revenir avec deux scénarios serait énorme. Revenir serait époustouflant. J'ai donc commencé à travailler sur 'Amnésie', qui, je crois, est prévu pour la place 8. Je n'en suis qu'au premier acte et, idéalement, j'aimerais l'avoir terminé avant que la famille vienne me rendre visite le 23. Celui-ci sera également très amusant et j'ai déjà fait quelques recherches sur les souvenirs, une certaine déesse de la guerre du côté de Cronus et les menus de charcuterie des Caraïbes." 

- "Je souris encore des scènes de Vala-Mitchell, j'anticipe la réaction des fans au débat sur le 'dîner en tête-à-tête' et je suis curieux de savoir si Ben sait conduire une moto." 

- Ben Browder confia dans une interview au magazine TV Zone (#203) : "Mitchell est menotté à un lit et Vala se tient au-dessus de lui. C'est à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir. Surveillez la scène." 

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit plusieurs messages à propos de cet épisode : "L'épisode 8 sera l'histoire de Vala que j'ai présentée (et qui m'est venue après une carafe de saké vendredi soir dernier) et nous allons commencer à la diffuser demain." 

- "Le troisième scénario que j'ai écrit pendant ces deux semaines était très amusant - atypique et centré sur Vala, mais avec une belle finalité émotionnelle qui cimente l'amitié entre Vala et Daniel, suggérant la possibilité de beaucoup plus."

"Je me souviens qu'une des scènes qui m'a posé problème était l'interrogatoire de l'agent de la Confiance capturé. Je me creusais la tête pour essayer de trouver comment Teal'c pourrait le faire parler quand Rob Cooper - comme il le fait souvent lorsque nous sommes dans une impasse créative - a fait une suggestion. Dans ce cas, il suffit que Teal'c se penche et murmure quelque chose à l'oreille de l'agent. Quelque chose de si terrifiant que l'agent se met immédiatement à parler. Alors, qu'a chuchoté Teal'c à son oreille ? Quelque chose de trop horrible pour être répété."

"Dans la version originale du script, Vala obtient un travail au Sal's Diner. Pour une raison quelconque, ça a été changé en Sol's Diner. Nous avons fini par confier le rôle au merveilleux Don Stark et le réalisateur Peter DeLuise a suggéré de le changer à nouveau en Sal's Diner parce que Don avait l'air italien. C'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré Don et lui ai parlé du changement et il m'a fait remarquer qu'il était, en fait, juif. C'est devenu Sol's Diner. Et puis j'ai découvert qu'il était d'origine allemande, juive et italienne. J'ai brièvement songé au Sigi's Diner, mais j'ai finalement choisi de ne pas m'en mêler, au risque de voir tout le département artistique s'en prendre à moi."

"En parlant du réalisateur Peter DeLuise, la mise en scène de l'accroche de cet épisode est merveilleuse - serrée, dynamique et provocante (ou, je préfère, provocante)". 

- Dans le guide Stargate SG-1 : The illustrated Companion, Natalie Barnes et Sharon Gosling recueillirent de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"Amnésie" a été écrit par le duo de scénaristes et producteurs Joseph Mallozzi et Paul Mullie, et s'est efforcé de montrer à quel point Vala avait progressé en termes d'importance pour l'équipe SG-1. Elle a peut-être commencé par être une petite source de nuisance, mais au moment de 'Amnésie', il était clair qu'il était temps pour le personnage d'être officiellement accepté comme faisant partie du SGC. "Il s'agit en fait d'une nouvelle étape dans la progression de Vala", convient Mallozzi. "Dans l'épisode 'Dans les bras de Morphée', elle essaie de prouver qu'elle peut faire partie de l'équipe, dans 'La riposte', elle sort avec l'équipe, et ici elle finit par être acceptée comme membre de l'équipe et reçoit son badge SG-1."

Il est intéressant de noter que l'épisode a donné au public l'occasion de voir Vala sous une forme à laquelle son moi non amnésique aurait été le plus habitué : être en fuite. "C'est un personnage qui a toujours été en fuite, c'est comme une seconde nature pour elle", explique Mallozzi. "Nous avons donc décidé de la placer dans un scénario où elle est en fuite sur Terre, et pendant qu'elle est en fuite, nous voyons à quel point l'équipe est préoccupée. En particulier Daniel, qui a développé une relation avec Vala et s'est rapproché d'elle à un niveau personnel. Il ne s'agit pas seulement de s'inquiéter pour une collègue, mais au moins pour une amie proche. Nous voyons son obsession à essayer de la retrouver. C'était un autre épisode amusant. Nous aimons écrire pour Vala. En général, toute occasion de montrer la camaraderie entre les membres d'une équipe est toujours géniale. Claudia et Michael ont une alchimie indéniable entre eux et le fait de savoir qu'ils seront capables de s'entendre rend l'écriture de ce type de scènes très facile".

Bien que leur fréquence ait augmenté au cours des dernières saisons, les épisodes basés sur la Terre sont encore assez rares pour Stargate SG-1. Comme l'expliquent les auteurs, il est beaucoup plus facile d'écrire des histoires de science-fiction sur des mondes imaginaires - après tout, le public ne peut pas contredire ce que les auteurs choisissent de créer. Mais sur Terre, à notre époque, l'intégration d'éléments de science-fiction crédibles rend la suspension de l'incrédulité d'autant plus fragile. "J'ai adoré cet épisode", déclare Paul Mullie. "Encore une fois, j'aime les épisodes axés sur les personnages, les épisodes qui traitent des relations entre les gens tout en ayant de l'action et un élément de science-fiction. Pour être honnête, ce n'est vraiment pas facile, et ce n'est même pas parce que c'est basé sur la Terre - c'est un autre problème. Il est très difficile de faire un épisode axé sur les personnages qui comporte tous ces autres éléments tout en restant une aventure et une action, alors quand cela fonctionne, c'est toujours gratifiant. J'aime quand nous pouvons nous en sortir avec des épisodes basés sur la Terre, car je sais qu'ils sont difficiles. Cela a toujours été un défi de les rendre passionnants et d'avoir une mise en danger intéressante. Le fait que nous puissions obtenir tout cela, tout en ayant une histoire axée sur les personnages, a été particulièrement gratifiant pour moi."

"Chaque fois que nous faisons des choses basées sur la Terre, c'est toujours très délicat", ajoute M. Mallozzi. "Si vous allez en mission sur une autre planète, vous avez affaire à un concept de science-fiction. Vous partez et vous revenez. Mais lorsque vous êtes sur Terre, vous avez affaire à la Confrérie, ou à des méchants très spécifiques à la Terre, et vous voulez inclure un élément de science-fiction dans la série. Souvent, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais dans ce cas, Vala est l'extraterrestre et elle possède ces connaissances, et nous avons ajouté Athena. C'était le meilleur des deux mondes, avoir une histoire de science-fiction et faire vivre au SG-1 une aventure sur Terre".

Le fait de placer un épisode de SG-1 uniquement sur Terre modifie également la nature du processus de préproduction pour le département artistique. "Les épisodes de ce type deviennent automatiquement des lieux en extérieur", explique James Robbins, "parce que les scènes permanentes que nous avons sont pour la plupart consacrées à des éléments déjà établis dans le SGC, Atlantis et les vaisseaux. Plutôt que de les construire, nous nous rendons sur les lieux de tournage et les habillons. Pour "Amnésie", nous sommes allés dans un restaurant et nous n'avons pas eu besoin de faire grand-chose - il suffit de changer les tables et d'afficher des éléments : nous avons mis ce panneau à l'extérieur, dans la rue, pour imiter un autre type d'endroit. Nous sommes allés au restaurant et au bureau haut de gamme où travaillait la femme cadre Goa'uld ; il s'agit en fait de salles de réunion dans un hôtel du centre-ville. Nous avons transformé l'une d'entre elles en restaurant avec un grand panneau à l'extérieur de la porte, un poste de concierge, quelques lumières scintillantes et des arbres à l'intérieur, et tout allait bien !"

Pour le décor du bureau, cependant, il a fallu un peu plus de magie dans la conception des décors. "En fait, nous avons fait un peu de construction dans la zone des bureaux", révèle Robbins. "Certaines choses sont tout simplement emblématiques et distinctives, et vous entrez dans la plupart des salles de réunion et vous avez l'impression qu'il s'agit d'une salle de réunion, alors nous avons dû faire quelques changements pour la rendre un peu plus haut de gamme. Nous avons donc dû y apporter quelques modifications pour le rendre un peu plus haut de gamme. Vous avez l'impression d'être dans un bureau haut de gamme si vous êtes très haut placé. De sa fenêtre, elle avait une belle vue sur les autres bâtiments et les tours d'affaires du centre-ville, ce qui a aidé à vendre l'image".

Robbins rapporte que c'est le service de décoration qui a eu le plus de travail pendant le tournage. Après avoir trouvé les lieux, ils devaient les remplir d'accessoires appropriés, qui, comme le reste des décors, devaient être "démontés" ou complètement enlevés le lendemain. "Honnêtement, je crois que je préfère construire", avoue le créateur. "Il est toujours préférable de travailler dans des décors plutôt que dans des lieux réels, car il n'y a pas de grille d'éclairage au-dessus, et il est donc difficile d'éclairer les gens. Il faut essayer de cacher les choses. Et aucun des murs ne bouge. Dans nos décors, j'essaie de tout concevoir de manière à ce que les murs puissent se détacher chaque fois que nécessaire, afin que vous puissiez revenir avec la caméra, cacher une lumière ou faire tout ce que vous avez à faire. Le tournage en extérieur n'est donc pas aussi adapté au cinéma. Mais il est facile d'obtenir un grand nombre de looks différents, et c'est pourquoi nous allons là-bas - pour moi, construire tous ces environnements différents aurait été d'un coût prohibitif, c'est vraiment ce dont il s'agit".