Exil forcé 2/2

Moments clés

- Destruction et reconstruction de la salle de contrôle d'Atlantis
- Récupération du corps de Niam en orbite d'Atlantis
- Découverte d'un hangar à Jumper sous-marin
- Destruction du corps de Niam
- Destruction des Asurans par le bouclier d'Atlantis

Références culturelles

The Sting - « I realise I was duped, General, but they were incredible. It was like a scene out of The Sting. » [Lee]
The Princess Bride - « As in "mostly dead." » [McKay]
Sears Drama Festival - « Well, I did win a Sears Drama Festival award when I was a kid. » [McKay]

Défauts visuels et incohérences

[1:32] - On voit O'Neill porter l'uniforme vert de brigadier général, alors qu'il est major général. Il porte cet uniforme tout au long de l'épisode.
[21:22] - Lors de sa troisième tentative, O'Neill actionne la commande dès qu'on arrive à sa hauteur, mais sur le plan serré, on le voit actionner une nouvelle fois la commande.
[33:53] - On peut voir des marques jaunes sur le sol de la cellule.

Notes sur l'épisode

- Un Asuran appelle le Jumper un "Gateship", ce qui était à l'origine le nom que le lieutenant Aiden Ford et le Dr Rodney McKay allaient lui donner dans "Une nouvelle ère" avant que le lieutenant-colonel John Sheppard ne soit en désaccord et le nomme Jumper. De plus, dans une ligne temporelle alternative présentée dans l'épisode "Retour vers le futur 2ème partie" de Stargate SG-1, Rodney McKay voulait également appeler leJumper temporel "Gateship".
- McKay fait référence à The Princess Bride lorsqu'il dit que Niam n'est "que presque morte". Sheppard a également cité le livre dans l'épisode précédent "Exil forcé 1ère partie".
- O'Neill mentionne que ce n'était pas la première fois qu'il était sondé mentalement. Lui et son équipe ont été sondés lorsqu'ils ont rencontré les cinq premiers Réplicateurs à forme humaine dans l'épisode de la sixième saison de Stargate SG-1 "Evolution".
- McKay mentionne qu'il a remporté un prix du Sears Drama Festival lorsqu'il était enfant. Le Sears Drama Festival est un événement étudiant qui se tient chaque année en Ontario, ce qui suggère que McKay a grandi dans cette province.
- La scène où le Jumper repart dans l'atmosphère est réutilisée de "En pleine tempête 1ère partie".
- Dans "Nom de code : Horizon", il est révélé que les Asurans ont réparé les dommages causés au moteur stellaire avant leur destruction.
- Cet épisode montre la capacité des Asurans à construire le cristal de contrôle du DHD d'Atlantis puisqu'ils ont pu réparer entièrement la salle de la porte d'Atlantis après l'explosion.
- Bien qu'ils connaissent l'existence et l'adresse de la Terre (grâce à leur accès au savoir des Anciens et aux informations combinées de tous les Terriens qu'ils ont sondés), et qu'ils aient le pouvoir de composer n'importe quelle porte des étoiles de la Voie lactée, pour des raisons inconnues, ils ne choisissent pas de se venger de la Terre dans un prochain épisode.
- L'ensemble du décor sous-marin que Richard Dean Anderson traverse en nageant a été construit sur un pont élévateur hydraulique à ciseaux qui pouvait être monté et descendu tout au long du tournage.
- Il s'agit du dernier des quatorze épisodes de Stargate SG-1 et Stargate Atlantis réalisés par Brad Turner.
- Cet épisode marque les dernières apparitions de Richard Dean Anderson (Major Général Jack O'Neill) et Beau Bridges (Major Général Henry Landry) dans la série.
- Panou (Cetus) jouait précédemment le rôle du lieutenant Fischer dans l'épisode "Le quatrième cavalier de l'Apopcalypse 1ère partie" de Stargate SG-1.
- David Maclnnis (Talus) jouait précédemment le rôle de l'agent Williams dans l'épisode "Terre d'asile" de Stargate SG-1.

Secrets de tournage

- Torri Higginson révéla dans une interview avec Steve Eramo de SciFiAndTvTalk : "... Bien sûr, il y a aussi ce retournement ironique dans la deuxième partie de "Exil forcé", lorsque nos personnages sont autorisés à retourner dans la ville, mais seulement parce que la race extraterrestre qu'elle mourait d'envie de rencontrer n'est plus là. C'était une situation très compliquée et j'ai trouvé que les scénaristes ont fait un travail formidable pour garder toutes ces balles en l'air. J'ai vraiment aimé la façon dont ces deux épisodes ont tourné".

- Dans le guide Stargate Atlantis : The official Companion, Sharon Gosling recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"La deuxième partie a été plus difficile à écrire que la première, car il n'y avait pas beaucoup d'histoire dans cet épisode", se souvient Martin Gero. "Il s'agissait de mettre en place des scènes d'action et de les relier entre elles de manière amusante. Brad et moi avons travaillé en étroite collaboration sur cet épisode."

L'épisode était certainement énorme en termes d'effets visuels, mais il comportait également de nombreuses cascades physiques, notamment le remarquable exploit de Richard Dean Anderson en matière de natation sous l'eau. Gero raconte que pas une seule fois pendant l'écriture de cette séquence, il ne s'est inquiété de sa décision de plonger la star de la franchise dans l'eau. "Je n'ai aucune idée de son âge, mais j'avais vingt-huit ans à l'époque et ce type était plus en forme que moi", s'amuse le scénariste, "je ne me suis donc pas inquiété pour lui et je me suis senti parfaitement à l'aise pour le faire. En fait, c'est très sûr. Il n'y a pas de plafond dans ces décors, alors il retient sa respiration et se trouve à environ un mètre sous l'eau. Il peut cependant retenir sa respiration pendant une durée alarmante, et nous avons essayé de le mettre en valeur autant que possible. Je pense que cette scène et celle où il se trouve pour la première fois dans la cellule des Réplicateurs sont ses deux meilleures scènes. C'est une star. Il est phénoménalement charmant à regarder".

Brad Turner a réalisé l'ensemble de l'épisode, mais en raison d'un conflit de planning, Martin Wood a pris le relais pour filmer la séquence sous-marine. "J'ai adoré faire cela", déclare Martin Wood avec enthousiasme. "Brad Turner ne pouvait pas être là quand nous devions la tourner, alors j'ai dit : "Écoutez, j'ai déjà tourné sous l'eau auparavant, alors je vais le faire à nouveau". J'ai donc tourné avec Rick, et il est extraordinaire. Je connais très peu d'acteurs capables de faire ce qu'il a fait. Il s'est immergé tout habillé, (et) il n'avait pas de lunettes. Il a dû entrer dans l'eau, retenir sa respiration et actionner ces commandes. Avec la plupart des acteurs, parce qu'ils sont un peu mal à l'aise sous l'eau, vous obtenez de brefs aperçus de ce dont vous avez besoin. Dans ce cas-ci, il s'agissait simplement d'avoir une caméra allumée parce qu'il jouait tout au long du film. Si vous aviez vu les rushes, vous auriez été surpris. Corin Nemec a étonné tout le monde en étant capable de retenir sa respiration aussi longtemps qu'il l'a fait (dans 'Réunion'). Dans ce cas-ci, Rick a fait la même chose et il a agi jusqu'au bout, il est venu et a dit : 'Avez-vous besoin que je le refasse ?"

"Sa séquence sous-marine est stupéfiante", reconnaît le producteur exécutif Brad Wright. "Rick adore plonger. Et c'est vrai, tout le monde ne peut pas faire ça - tout le monde ne peut pas agir sous l'eau. Certaines personnes sont tellement bouleversées par le fait d'être sous l'eau qu'elles ne sont pas assez à l'aise pour faire autre chose que nager", ajoute-t-il en riant. "J'en étais donc ravi. Je savais qu'il pouvait le faire. Tout le monde disait : 'Ooh - pouvons-nous demander à Rick de faire ça ? Je me suis dit : "Vous plaisantez ? Il va adorer" - et j'avais raison ! Cela aide de connaître un homme depuis des années !"

De nombreux effets visuels de l'épisode étaient stupéfiants par leur ambition et leur taille - bien que le superviseur des effets visuels Mark Savela rapporte que lorsque son équipe a livré ses effets pour la première fois, certains d'entre eux étaient un peu trop grands. "Nous sommes arrivés aux plans larges où l'explosion s'est produite, et j'ai vraiment aimé cela", explique Savela. "À l'origine, nous avions presque entièrement détruit la tour, et tout le monde s'est demandé si les gens allaient croire que les Réplicateurs étaient capables de la reconstruire aussi vite. Et la tour est-elle si fragile que nous puissions la faire exploser de l'intérieur avec quelque chose que nous avons apporté du SGC ? Il s'agissait donc de trouver un juste équilibre entre la quantité de destruction à effectuer dans la salle de contrôle. Nous avons apporté à Brad Wright le plan (original), qui était tout simplement fou. La moitié supérieure de la tour avait entièrement disparu. C'était vraiment impressionnant, mais Brad a dit que c'était improbable ! Nous ne voulions pas donner l'impression que la tour était si fragile et que n'importe qui pouvait la faire tomber. Nous nous sommes dit : "Oui, d'accord. Mais n'est-ce pas une bonne prise ?", se souvient Savela en riant. "J'ai vraiment aimé ce plan. Ensuite, nous avons eu la séquence du drone, volant à travers la cité, ce qui est quelque chose que nous n'avons jamais vraiment exploré. Nous voulions la faire ressembler à une poursuite en voiture dans les rues de la ville. C'est l'une des premières fois que nous avons pu nous déplacer dans la cité. L'un de nos artistes internes s'est emparé de cette séquence et a fait du très bon travail."