[FANFIC] Les Anciens

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Ananta
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Dernier message de la page précédente :

Bonjours à tous,Je mettrai le chapitre 3 dès ce soir, je pense. Quand aux femmes, elles commenceront à se mettre à l'oeuvre, à commencer par Chaya, qui est effectivement ma préférée. J'ai l'intention de créer peut-être une relation entre elle et Orlin car je les vois bien ensemble. Bien sur, les autres plans seront aussi mis en avant.

A bientôt.
John.Shep
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par John.Shep »

Je trouve assez étrange que les Anciens aient promulgué une loi aussi totalitaire concernant la liberté religieuse. De plus, d'après la taille de la ville, les Anciens semblent être très nombreux et je ne comprends pas vraiment pourquoi un mouvement d'une simple centaine de fidèles les terrifie tant.

Ne faut-il pas prendre uen audience pour s'entretenir avec le Conseil ?
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Si la violence ne résout pas ton problème, c'est que tu n'as pas pris une arme assez grosse.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjours à tous. Finalement j'ai décidé que l'épisode 3 sera posté la semaine prochaine. Quand à la réponse à ta question, John, avec un peu de réflexion elle semble évidente. Vous verrez dans cette épisode, je ne peux rien dire de plus.

A bientôt.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjours,

Comme chaque week-end, il y a un nouvel épisode des Anciens. Vous aurez l'épisode 3 ce soir et l'épisode 4 demain soir. Les épisodes 5, 6, 7 sauront pour le week-end prochain et les trois derniers épisodes seront pour le week-end d'après. Si j'accélère le rythme c'est qu'après je serais obligé d'arrêter car je serai en période d'examens. De plus, comme je voudrais que chaque mois soit pour une saison, eh bien vous comprenez ce soucis d'aller vite. Donc la saison 2 aura lieu au mois de Mai.

Bien sur, en aucun cas je ne baclerai mon histoire, si vous pensez ceci.

A ce soir.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Voici l'épisode 3 de la saison 1.

Les Anciens

Saison 1:

1*3: Une Profonde Amitié


"Voici mon histoire" dit Alinus.

Ainsi, Orlin écouta pendant plus d'une heure l'histoire que lui raconté son hôte. Plus son histoire avancée, plus cela devenait inquiétant pour Orlin. Cette histoire était insensée et folle. Orlin pensait qu'il s'agirait d'une blague mais cela n'en était pas une. C'était pire même. Pas de doute, cet homme était un fou. Orlin s'imaginait quelle serait la réaction du conseil si il apprenait les informations que lui même était en train de recevoir. C'était sûr, ça serait difficile d'avoir une entente pour une discussion qui, selon lui, n'irait pas tarder à se transformer en dispute.

Quand son hôte eu fini, Orlin resta silencieux. Ce qu'il venait d'entendre dépassait l'entendement, selon lui. Il n'y avait rien à dire. Non pas du fait de l'accepter telle quelle, mais du fait qu'il serait très difficile de trouver des arguments contre. Les concepts de cette religion remettait en cause la loi. Il ne savait pas trop quoi en dire.

"Bien, qu'avez vous à dire sur cela?" demanda Alinus.

Orlin imagina une réponse susceptible de passer. Sachant pertinemment qu'il n'avait aucune réponse plausible, il se lança quand même:

"Eh bien, cela est très intéressant. Je suis assez étonné"

"Etonné"?

"Etonné, oui, et même très en faite. Non pas que votre histoire soit nulle, loin de là, mais je ne m'attendais pas à ça. Vos concepts sont très intéressants et aussi très inquiétants. je pense que vous êtes très dangereux et que vous pouvez faire basculer plein de choses."

"Et donc vous pensez que je puisse être amené devant le conseil"?

" Oui, si je juge que vos propos soient déplacés"

"Quel est votre argument, selon vous, qui puisse m'amener à discuter avec les membres du conseil?"

"Eh bien du fait que justement vos propos soient déplacés, aux yeux de la loi."

"Elles le sont, mais c'est dans un but précis"

"Créer un échange, une amitié entre nos deux communautés? Même si vous avez réussi à avoir 2OO personnes, sans l'accord du conseil en plus, ça va être très difficile d'avoir le reste de la population"

"donc nous allons au conseil"?

"Oui, nous y allons"

Les deux hommes sortirent de l'appartement, montèrent sur le toit, prirent le jumper et se dirigèrent vers celui de la grande tour. Arrivé sur place, ils descendirent de l'appareil, prirent un ascenseur qui les amenèrent dans la grande salle puis se dirigèrent vers la salle du conseil, ou Moros attendait avec impatience le rapport d'Orlin. Quand un garde annonça que Orlin était là, Moros ordonna qu'il rentre. Quand ce fût fait, Orlin fit de suite les présentations:

"Conseiller Moros, voici Alinus, le responsable de cette religion. L'histoire qu'il va vous raconter n'est pas une blague. Elle remet en cause les concepts et le fondement même de notre loi. Je vous prie de l'écouter avec attention car ce qu'il a à vous dire est très important."

"Remettre en cause les fondements même de notre loi? j'aimerais savoir comment?" demanda l'Ancien.

"Ce sera avec plaisir, conseiller Moros. Je sais que ce que je vais vous dire ne va pas vous plaire et que dès que j'en aurais fini, vous bondirez de votre siège en hurlant" dit Alinus.

"Ah oui? Vous lisez dans mes pensées"? demanda t-il, avec une pointe d'amusement

"Non, mais c'est mon instinct qui me le dit" répondit l'invité

"Ah, votre instinct"?!

"Oui, mon instinct. Je sais que vous n'y croyez pas mais j'aurais raison, vous verrez" dit l'invité.

"Nous allons voir si vous aurez raison. Racontez nous votre histoire" dit Moros.

"Orlin, vous pouvez partir" dit-il en s'adressant à lui.

"Bien , conseiller Moros" dit Orlin.

Il sortit de la salle du conseil et repartit vers la place pour rejoindre ses amies dont il avait un faible pour l'une d'entre elles.

"Nous vous écoutons Alinus" dit Moros


Arrivé à la place, il rejoignit ses amies et leur raconta les événements récemment passés.
Quand Chaya lui demanda ce qu'il avait entendu de cet Alinus, il ne sut comment aborder la question au vu de la situation:

"Eh bien, disons que c'est grave. En fait pas si grave que ça mais assez pour qu'on s'en inquiète; ça va bouleverser tout ce qu'on connaît."

"Tant que ça" demanda Chaya
"
"Tant que ça" répondit-il.

"Mais raconte nous les détails" insista t-elle

"Pas ici, ce n'est pas l'endroit. Allons plutôt chez moi, ça sera mieux".

Ainsi, Orlin les emmena chez lui pour discuter de tout ça. Quand ils arrivèrent, les filles s'installèrent et se mirent à leur aise tandis qu'Orlin leur apporta de quoi se rafraîchir. pendant quelques minutes, Orlin apprit ce qui s'était passée durant son abscence, à savoir que le groupe avait fini de prier et que le membres s'étaient séparés, chacun de leur côté, pour rentrer chez eux. Orlin, à son tour, leur expliqua dans les moindres détails l'histoire dont il avait été témoin. Pendant plus d'une heure il parla. A la fin, un grand silence se fit. Les filles restèrent sans voix.

" C'est une blague"? demanda Oma

"Non, pas du tout" répondit Alinus.

"Non mais je rêve" hurla Moros en se levant brusquement de son siège et en frappant la table de son poing.

"Comme je vous l'avez dit, vous avez bondit de votre siège en hurlant. J'avais eu raison" constata Alinus.

"Et pour cause, non mais c'est tout à fait normal. Vous rendez-vous compte de ce que vous venez de nous dire"? Demanda Moros, furieux

"Oui, je m'en rend bien compte" répondit-il.

"Je n'en ai pas l'impression" dit Morgane. Et tu dis qu'il a avec lui 2oo personnes"?

"Oui, 2oo personnes ont adhéré à mes principes, et je ne m'arrêterai pas là" informa Alinus.

"A ce point. Mais si il ne s'arrête pas, il va continuer à en convertir. Mais qu'est-ce qu'il veut au juste"? demanda Chaya

"Créer un échange, une entente, un lien d'amitié qui pourrait être profond, dans le but que les croyants puissent pratiquer leur religion comme bon leur semble et que ceux qui ne sont pas pratiquants puissent découvrir ce que ça fait que de croire en quelque chose" répondit-il

"Eh vous croyez que nous allons vous laissez faire" ? demanda Tritas

"En effet, je le crois."

"Il peut rêver, aucun membre n'acceptera. Il ne connaît pas la loi"? Demanda Morgane

"Parfaitement, et c'est pour vous dire qu'elle ne me convient pas."

"Vous n'êtes pas en position de décider quoi que se soit" dit Atlas

"En effet, il risque la prison a vie" dit Oma

"J'en suis conscient" dit Alinus

"Et vous n'avez pas peur"? dit Moros

"Pas le moindre du monde. Mais voyez vous, je ne suis pas ici pour polémiquer. Je ne souhaite pas convertir toute la population. Je suis ici pour proposer une entente, un moyen de discuter dans le but d'améliorer la loi et ses règles car elles sont, pardonnez moi mais inacceptable."

"Vous pouvez répéter"? hurla Moros qui ne se contrôler plus

"Avec plaisir" répondit avec amusement Alinus. " je disais donc que la loi et ses règles sont inacceptables."

"Expliquez vous"? renchérit Moros

"Votre loi limite la pratique et le nombre de pratiquant à la prière d'une religion, quelque qu'elle soit. Mais si on y réfléchit un peu plus clairement et qu'on lit au travers des lignes, on se rendrait compte qu'en vérité la loi interdit de façon pure et dure la liberté de pratiquer une religion"

"Vous osez."?

"En effet, il l'ose très fort. Mais à t-il l'intention de défier le conseil"? demanda Chaya

"Non, pas tout à fait, j'opterai plus q'une proposition de défi" dit Orlin

"Ce serait plutôt une proposition d'ultimatum, si je puis me permettre" dit Alinus

"En faisant en sorte de nous défier, de façon sou-entendu, cela va vous coûter très chère" dit Atlas

"Eh bien que je ne pourrez pas payer la facture, je dispose quand même de bonnes assurances" dit-il avec amusement

"Si ce sont vos disciples, alors sachez qu'ils seront tous arrêtés" vociféra Moros

"Et si on discuter de cette proposition,non"?, demanda Mélia qui n'avait pas prise la parole depuis le début.

"Quoi, attendez, mais vous n'avez pas écoutez un traitre mot de ce qu'il a dit?! dit-il en se tournant vers elle.

Mélia était différente des autres. Elle avait eu une éducation religieuse, comme tous les membres de sa famille. Pour arriver là ou elle en était, elle avait dû faire beaucoup de sacrifices, y comprit dans la pratique de sa religion. Etant la seule pratiquante, elle comprenait quelles étaient les motivations d'Alinus. Son explication sur la véritable signification sur la loi était une preuve à une certitude qu'elle se faisait à ce sujet.

Un lourd silence remplit la salle. Les membres réfléchissaient à la proposition de Mélia. Seul Alinus resté calme, face à cette joute verbale.

Après une longue réflexion, Moros prit la parole:

"Bien après réflexion sur la proposition de Mélia, j'accepte qu'une séance à ce sujet soit ouverte. Nous discuterons en détail de tous ce que vous venez de nous dire, mais attention ne croyait pas que c'est gagné d'avance, Alinus. D'ailleurs, vous allez être mis en garde à vus jusqu'à ce qu'on vous rappelle" dit Moros, la rage au ventre."

"Bien conseiller Moros" dit Alinus

"Garde" appela Moros

Le garde entra et Moros lui ordonna:

"Emmenez le au poste le plu proche. Il restera en garde à vu jusqu'à ce qu'on le rappelle. Si il intente la moindre action contrevenante, vous prendre les dispositions nécessaires, est-ce clair?" questionna le conseiller

"A vos ordres, conseiller Moros"

Et Il prit Alinus et l'emmena au poste le plu proche, c'est à dire au rez-de-chaussée, là oû se trouvé le quartier général.

"Bien, je pense que nous avons pas mal de chose à dire" conclua le conseiller Tritas.


Chez Orlin, de nombreuses questions trottées dans la têtes des filles; et plus particulièrement Oma et Morgane. Elles n'arrivaient pas à comprendre, tout comme leur amie, les motivations d'Alinus. Elles décidèrent, pour mieux en discuter demain, de rentrer chez elles, car la nuit été déjà tombée. Quand elles franchirent le seuil de la porte, Orlin appella Chaya.

Celle-ci s'arrêta de dos.

Elle ne sut pas pourquoi mais quelque chose en elle lui disait non pas de partir mais plutôt de rester. Elle avait le sentiment que son ami voulez lui dire quelque chose. S'était-il enfin décider? Elle espérée que oui. Pourtant, même si sa raison lui dicter le contraire car ce n'était pas le moment, au vu de cette histoire sur Alinus, elle s'en fichée. Même si ce n'était pas le moment, elle voulait quand même savoir, comme ça elle serait fixée. Ils étaient amis depuis l'enfance et elle espérait vraiment qu'il y aurait plus qu'une simple relation amicale.

Elle se retourna pour dire au revoir à ses amies, qui la laissèrent non sans jeter un petit clin d'oeil qui voulait tout dire, quand elles comprirent de quoi il en retourné.

Chaya ferma la porte et se retourna pour faire face à son ami. Ils se regardèrent droit dans les yeux.


Fin.

La suite demain. Qu'en dite vous?
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par tskapo »

CITATION (Ptolémée,Dimanche 20 Avril 2008 02h02) La suite demain. Qu'en dite vous?
Qu'en dis-je? ^_^
Pas mal mais le suspense est un peu trop étiré dans l'histoire - on ne sait tj rien de ce qu'Alinus à raconté.
La Russie c'est comme l'empire Goa'uld, mais on la vaincra!!!
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Salut,

alors voilà, vu que j'ai mal calculé mon temps, et vu que j'étais et que je suis toujours en période de révisions, je suis amené à mettre les 6 épisodes de la saison 1 au mois de mai. Désolé pour le retard mais il faudra patienter. Je suis en train d'écrire l'épisode 4 que vous aurez peut-être ce soir. Quand à la saison 2, vous l'aurez au mois de Juin. En ce qui concerne l'affaire Alinus, et ce qu'il a dit au conseil avec sa proposition d'une entente, ça se mettra en place petit à petit au cours de ces 6 épisodes.

Voilà, à bientôt.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Comme prévu, voici l'épisode 4 de cette première saison.

Les Anciens

Saison 1:

1*4: La flotte Atlante


Tout en se regardant droit dans les yeux, Chaya essaya de voir dans le regard de son ami un quelconque signe lui donnant ce qu'elle voulait savoir. De son côté, Orlin essaya de calmer les battements de son coeur. Comme à chaque fois qu'il voulait entamer une discussion de ce genre, il avait du mal à garder son sang-froid, étant très timide sur ces points. Les minutes s'écoulèrent sans que personne ne puisse prendre la parole. Après un bon moment, Chaya rompit le silence:

" Tu veux me parler"?

Orlin déglutit avec peine puis, prenant son courage à deux mains, il répondit:

"Euh, oui oui je voulais te parler. Le mieux c'est que tu t'installe pas ce que si j'essaie te de dire ce que je veux, je crois que ça ne marchera pas comme je le souhaite."

Chaya le regarda encore une fois et sourit intérieurement. Elle savait qu’il n’était pas très fort dans ce domaine, même si elle avait quand même tenté de l'aider. Il avait appris, mais sa confiance n'était pas assez solide pour qu'il puisse se lancer d'office. En même temps, elle préférée que cela soit mieux ainsi, car elle aimait ceux qui étaient timides. Ils avaient quelque chose en eux qui la fascinait et qui pouvait l'aider dans les moments les plus difficiles. Elle accepta puis repris sa place. Orlin s’assit à côté d’elle, la regarda encore une fois dans les yeux, puis se lança.

Le Lendemain


Dans la salle du Conseil, les membres discutaient sur le sujet d’Alinus, discussion qui frôlait presque à la dispute. Moros était le seul à avoir du mal à garder son sang-froid. Pour cause, cet Alinus était en train avec ses méthodes et ses visions de saper carrément ce qu’il avait établis. Cependant, il ne pouvait prendre la décision de l’exécuter ou de l’exiler car ses fidèles verraient que le conseil ne jouait pas le rôle qu’il était censé jouer véritablement, à savoir prendre les bonnes décisions pour le bien de la population et ne pas jouer les despotes. De plus, le reste de la population, même si ils seraient contre les principes de cet homme, ils n’accepteraient pas la décision du Conseil. Il se tourna vers sa collègue pour lui demander son avis à se sujet très délicat, selon lui :

« Alors, conseillère Mélia, que pensez vous de la proposition de notre cher inviter ? Pensez-vous qu’il faudrait modifier notre loi, afin que tout le monde puisse trouver son compte ? »

« Oui, Conseiller Moros. Etant moi-même pratiquante depuis mon enfance, je comprends parfaitement les intentions d’Alinus. Vous savez, tout ce qu’il veut c’est que tout le monde puisse trouver son compte. Je suis d’accord avec ce qu’il nous a dit, même si effectivement cela changera tout ce que nous avons établit. J’ai vu, à mes heures, au sein de notre cité, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieure, les personnes dont il parlait tout à l’heure. En même temps, je fus surpris que certaines de mes amies qui sont aussi croyantes, y on adhéré. Je les interrogé et elles m’ont dit que ce qu’elles avaient apprises étaient « tout bonnement incroyables » selon elles. Elles m’ont dit qu’il y a beaucoup de personnes de notre entourage qui n’hésitent pas y aller pour voir et s’informer. A la fin, elles en ressortent changés, presque transformés tellement les principes et les concepts d’Alinus sont en contradictions mais également en accord profond avec leur principes à eux. J’ai entendu que les informations reçues de la part d’Alinus étaient une sorte d’évolution, comme si elles étaient un prolongement, en quelque sorte. »

« Donc, vous soutenez profondément les dires d’Alinus, c’est bien cela » ? demanda le conseiller Tritas

« C’est bien cela, conseiller Tritas. »

« Bon, nous en discuterons plus tard. Pour l’instant, nous devons savoir si notre projet avance. Je veux savoir si les hangars sont finis d’être construits et si les premiers vaisseaux peuvent sortir pour faire les différents tests nécessaires. La séance est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Conseiller Atlas, faîtes appeler le capitaine de l’Aurora »

« Bien, conseiller Moros » répondit-il

Il s’attarda à une console, à sa droite, puis fit quelques manipulations.

Au hangar N° 10 de la zone Est, oû le capitaine Kolar était en train de discuter avec un technicien, au sujet de la finalisation des hangars de la zone Nord. Sur le mur, une console était apposée. Un voyant lumineux apparut et le capitaine ayant se voyant dans son champs de vision, s’attarda sur la console et répondit :

« Ici le capitaine Kolar, qui est à l’appareil » ?

« Ici le Conseiller Atlas »

« Oh, conseiller, excusez moi mais j’été en train de discuter avec un technicien au sujet de la finalisation des hangars de la zone Nord. Justement j’avais l’intention de vous voir pour vous dire qu’ils sont effectivement terminés. Il ne reste plus qu’à mettre en place tout le matériel nécessaire pour la construction des vaisseaux »

« Très bien, capitaine cependant serait-il possible que vous puissiez nous en parler devant nous ? Le conseiller Moros souhaite avoir un rapport de l’avancement des hangars afin de savoir si les premiers appareils sont prêts à être testés »

« D’accord conseiller, j’enverrai un rapport dans une vingtaine de minutes. »

« Entendu, j’en ferai par au conseiller Moros »

La communication se coupa et Kolar termina sa discussion avec le technicien. Dans la salle du Conseil, Atlas fit par des informations données par le capitaine de l’Aurora au conseiller Moros :
« La construction des hangars de la zone Nord est terminée. Les hangars sont prêts à recevoir tout le matériel nécessaire à la construction des vaisseaux. Il nous enverra un rapport plus détaillé dans une vingtaine de minutes conseiller Moros »

« Très bien, j’attends avec impatience ce rapport. Notre projet doit être terminé. Au faîte, avez-vous des nouvelles de la deuxième phase de notre projet, celui qui concerne notre citée ? »

« Oui, depuis hier, les techniciens y travaillent et le dernier rapport indique que ça avance rapidement »

« Bien, tout va pour le mieux, si on veut » conclura Moros.


Dans l’appartement d’Orlin, une bonne ambiance y régné. Le propriétaire était dans son lit, avec une charmante demoiselle, lové à lui. Il était tout retourné. Encore une fois, il ne s’attendait pas à ce que elle aussi veuille connaître la réponse. Ils avaient pourtant réussi à réaliser un rêve d’enfant, vivre ensemble jusqu’à la mort, voir même, au-delà, qui sait ? Quoi qu’il en soit, ils avaient eu tous les deux la réponse à leurs questions et ils étaient enfin heureux. Maintenant, à savoir si ils devaient fonder une famille, la c’était autre chose. Toutefois, Orlin pensait qu’il n’y aurait pas de mal à s’engager dans cette voie. A méditer cependant.


Dans son bureau, Kolar était en train de terminer son rapport. Il était content, les travaux avançaient grandement et tout serait bientôt terminé. Le projet serait bientôt mis en place.
Il relia une dernière fois son rapport, vérifiant si il n’avait omis aucun détail. Il le sortit sur un support transparent et se dirigea vers la salle du conseil. Arrivé, il y entra et le donna au conseiller Moros qui commença à le lire :

Au vu de l’avancement des constructions, je puis vous affirmer que la zone Nord est entièrement opérationnelle. A l’heure ou vous lisez ces lignes, quatre vaisseaux de types Tria sont actuellement en phase de finition dans la zone Est, quand à la zone Sud et Ouest, il reste encore trois hangars à construire. Toutefois, les sept hangars opérationnels de la zone Ouest accueillent déjà les vaisseaux de type Aurore, ceux de la zone Sud ceux de type Orion. Au sein de la cité, des tests sont en train d’être effectués quand à la résistance des boucliers face à des projectiles de types ions et plasma ainsi que la résistance faces aux drones. La zone Nord accueillera les vaisseaux de type Adaris dans les prochains jours. Ce soir, nous effectuerons des tests ainsi qu’une simulation en orbite basse et haute des quatre vaisseaux en finition ainsi que ceux de type Aurore et Orion. D’ici trois à quatre mois, tout sera fin prêt.

Avec tous mes respects,

Aris Kolar, Capitaine du vaisseau original Aurora.


En lisant le rapport, Moros était satisfait. Enfin, son projet qui lui tenait temps à cœur était sur le point de se concrétiser. Il s’adressa au conseiller Atlas et lui dicta les ordres suivants :

« Bien, capitaine Kolar, je vous remercie. Je voudrais que vous me fassiez un nouveau rapport concernant ces tests ainsi que la simulation. »

« Bien, conseiller Moros »

Il sorti de la salle du conseil et se dirigea au mess des officiers et autres pilotes. Pour faire les tests, il avait besoin de l’aide du commandant Hippaforalkus et du capitaine Hélia. Il savait que l’un prendrait le contrôle de l’Orion en finition et l’autre du Tria. Bien sur, il avait besoin des autres pilotes et commandants pour prendre le contrôle des autres pareils opérationnels. En plus des tests, il avait une petit idée sur la simulation en question : une petit bataille ne serait pas de trop.

Voilà pour cet épisode. Pour la suite, il faudra patienter jusqu’en Mai. A bientôt.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par mickou01 »

quelles sont pour toi les différences entre orion tria et aurora. et qu'en est il du type adaris ???

Attention aux fautes d'orthographes qui sont un peu plus présentes dans ce chapitre.

continue c'est intéressant mais ca manque de précisions d'ou ma question.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous alors voilà mes partiels sont terminés et donc je vais pouvoir relancer la série. Vous aurez l'épisode 5 de cette première saison demain. Durant les deux semaines qui suivent vous aurez les 5 autres épisodes restants et les premiers de la saison deux. Les explications pour les vaisseaux y seront ainsi ce qu'a dit Alinus au Conseil.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par ale59ber »

Bravo !!
Je trouve cette Fanfic trés bien. Voir les anciens entre eux est bien a mon avis. J'aime bien. Beaucoups d'aspect sont traités, même si je reconnais qu' il'y a une incohérence dans les dates, et dans l'évolution des anciens. Mais s'est une fanfiction. Tant que les incohérences ne boulverse pas les fondements de la série sa va. Continue !!
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Salut voici l'épisode 5 de cette première saison.


Les Anciens

Saison 1 :

La fontaine de Jouvence


Aris Kolar entra dans le mess des officiers. Il y régnait une bonne atmosphère, chacun discutant de ceci de cela. En clair, tout le monde vaguait à ses occupations. Le capitaine chercha du regard les personnes avec qui il devait discuter pour le test des vaisseaux prêt à être utilisés. Il les vit à une table, dans un coin assez large mais discret pour que personne à par eux puisse entendre quoi que ce soit. Il se dirigea vers eux et quand il arriva à leur hauteur, ceux-ci levèrent leur tête et le reconnaissant, le salua. L’un d’eux se leva et tandis la main en guise de salut. Kolar lui serra également la main et sourit en le voyant : il était grand, large d’épaule, un visage ferme. Il était un peu plus jeune que lui, toutefois son visage marqué quand même de longues expériences vécues.

« Salut, alors l’ami comment tu va sa faisait longtemps non » ?

« Très longtemps. Eh bien tout va bien, en ce moment je suis en train de finaliser la construction des hangars pour que nos futurs vaisseaux puissent être construits afin que le projet puisse se concrétiser. Justement je suis venu car j’ai besoin de vous. Puis-je m’asseoir » ?

« Oui, pas de soucis, prend un siège » dit l’homme

« Merci, Hippaforalkus »

Il s’installa donc, commanda une boisson au garçon qui était venu prendre la commande du nouveau venu puis il sortit un data bloc afin de transmettre les ordres du conseil :

« Bien, alors voilà, je suis venu vous dire que……. » Commença t-il avant d’être interrompu par une jeune femme au visage ferme, aux yeux marrons foncés, aux cheveux châtains foncés aussi.

« Eh ben alors, on ne dit pas bonjours à son amie, capitaine Aris Kolar » ? demanda t-elle.

Kolar se tourna vers son interlocutrice.

« Bonjour capitaine Hélia, désolé de vous avoir oublié » dit-il en faisant d’un geste des doigts de sa main le signe des guillemets.

« Allons allons, vous n’allez pas vous chamailler quand même » ?

« C’est lui qui a commencé quand même »

« Bon d’accord. Tu as gagné. »

« Je me disais aussi »

« Et si je pouvais commencer à vous dire pourquoi je suis ici, hum » ?

« Eh bien vas-y dit » répondit Hélia

« Alors voilà, le conseil m’a chargé de tester les nouveaux appareils construits. Pour cela j’ai besoin de vous deux. Nous allons tester les quatre vaisseaux de type Tria qui sont actuellement en phase de finition ainsi que les dix de type Orion et Aurore. Je prendrai le commandement de la version original de l’Aurore. Quand à celui de l’Orion et du Tria, c’est à vous de choisir » informa t-il.

« Quelles sont les différences entre ces types de vaisseaux » ? demanda Hélia

« Voici justement les caractéristiques de ces types de vaisseaux » dit Kolar. Il afficha une projection holographique des trois types d’appareils, à tour de rôle avec l’affichage des caractéristiques.

« L’Orion, au vu de sa taille, à l’air vraiment balèze » remarqua Hippaforalkus

« Effectivement, il a été conçu pour être le gros de la flotte. Sa forme en fait un engin de destruction assez conséquent. Etant de catégorie lourde, il sera utilisé pour protéger la cité en cas d’attaque directe ou en cas d’invasion. Cependant, sur les cents prévus, 70 s’attarderont à la protection de la flotte et de la cité, le reste à créer une percé chez l’ennemi. En ce qui concerne le Tria, de taille moyenne, il sera utilisé pour les attaques à moyennes portées, il participera également aux brèches chez l’ennemi. Quant à l’Aurore, de taille petite, pourra créer pas mal de dégâts au vu de sa maniabilité et de sa vitesse. Il sera utilisé pour la reconnaissance et l’exploration, tout comme les deux autres. Ils auront tous des canons à plasma pour créer des dégâts assez importants, les drones pour percer les boucliers et créer des fissures, les canons à ions pour neutraliser tous les systèmes électroniques et électriques. »

« Pas mal, ça à l’air vraiment super d’utiliser ce joujou. J’aimerais utiliser le Tria, si ça ne vous dérange pas » ?

« Non, pas du tout. J’utiliserai moi-même l’Aurore, car il me correspond bien. »

« Quand à moi, j’utiliserai ce qui reste, d’ailleurs j’ai toujours adoré tout ce qui était lourd, alors ce vaisseau me va carrément »

« Bien, hippaforalkus, donc je peux compter sur vous » ? demanda Kolar

« Bien sûr, quand aura lieu le test » ? demanda Hélia

« Ce soir. Nous sortirons les vaisseaux des hangars et nous les enverrons d’abord en orbite basse pour vérifier la maniabilité et tous les systèmes de commandes. Après, nous irons en orbite haute pour passer à la deuxième phase de test. Je vous le dis tout de suite, ça sera un entraînement de combat en situation réelle : nous nous affronterons comme si nous étions ennemis ; il faudra aussi faire une phase d’interception rapide, ceci dans le but de tester la vitesse des vaisseaux, et ce dans toutes les conditions d’une bataille. Comme nous serons nombreux, au moins une vingtaine, certains joueront le rôle d’arbitre et chronométreront les temps de réaction et d’interception de l’ennemi. Il y aura deux groupes : le premier attaquera et le deuxième défendra. Le premier groupe aura l’avantage car ça sera à lui d’engager les hostilités. Le deuxième sera en phase d’attente et devra se tenir prêt. Le groupe dont plus de la moitié des vaisseaux a les boucliers critiques ou hors service aura perdue la bataille. A la fin, nous rentrerons tous pour réparer les dégâts, voir ce qui n’allé pas et faire un rapport complet de tout ceci. Chacun de vous en fera un et n’hésitera pas à marquer tout ce qu’il faut, même les plus anodines. Des questions » ? demanda le capitaine, après ce long briefing.

« Aucune pour moi » répondit Hippaforalkus.

« J’en ai une seule : quand aurons nous nos rôles » ? demanda Hélia.

« L’information vous sera communiquer depuis la cité par données cryptés. Il faudra chronométrer aussi le temps de décryptage de ces données » répondit Kolar.

« Ok, pas de problème » dit la jeune femme.

« Alors à ce soir » conclura le capitaine.

Il bu sa boisson qui avait attendu pendant tout ce temps, salua ses compagnons puis sortit du mess pour rejoindre ses appartements. Au mess, les deux informés allèrent parler aux différents pilotes et ingénieurs disponibles pour constituer les différents membres d’équipage.


Le soir venu, les différents membres de l’équipage étaient constitués. Ils arrivèrent aux hangars ou ils purent contempler ces superbes vaisseaux chromés au design futuristes. Ils étaient très impressionnants et des murmures d’admiration et de commentaires se firent entendre. Il y avait quatorze groupes d’une centaine de personnes. Quatre groupes prirent les exemplaires du Tria et les dix autres ceux de l’Orion et de l’Aurore. Quand aux originaux, ils furent utilisés par le groupe d’Hélia, d’Hippaforalkus et de Kolar. Au final, c’était 1700 personnes qui allèrent s’affronter dans l’espace.

Dans l’Aurore, tout le monde s’afféra à son poste. La salle de pilotage était grande mais moins que celui de l’Orion. Comme dans les autres appareils, la salle de pilotage correspondait en tout point identique à celle qui se trouve au sommet de la grande tour de la cité. Chaque vaisseau était équipé d’un siège de contrôle permettant de lancer les drones. En plus, la majorité des manipulations se faisaient à partir du siège. Il était vital qu’il tienne le plus longtemps possible. Une centaine de batteries permettaient d’alimenter le siège. Elles étaient à l’intérieur du siège, dispersées en cercle et elles étaient alimentées par l’énergie solaire, dont les coques du vaisseau l’absorbaient et l’a redistribuait vers elles pour alimenter le siège. Celui-ci était contrôlé par n’importe quel membre d’équipage. Il a été conçu pour l’utiliser avec le gène spécifique à cette race et qu’aucune autre n’avait. De plus, il ne pouvait être contrôlé que par la pensée.

Les vaisseaux ayant été sortis toute la journée, les batteries étaient chargées. Même si ils étaient ressortis le soir, c’était pour finir les derniers ajustements nécessaires.

« Tout le monde est à son poste » ? demanda le capitaine

« Oui, parait à décoller. Tous les systèmes de communication fonctionnent ainsi que les commandes de décollage et d’atterrissage. C’est quand vous voulez » répondit un membre.

« Très bien, on y va » dit le capitaine.

Il s’installa au siège qui s’illumina d’une couleur bleue marine, reconnaissant le gène spécifique à son fonctionnement. Le capitaine bascula légèrement en arrière, position requise pour le contrôler. Il manipula de sa main droite quelques boutons puis en fermant les yeux et en se concentrant, il pensa à le faire décoller. Un vrombissement très grave commença à se faire entendre puis il sentit une légère secousse. Dans le même temps, un membre de l’équipage l’informa :

« Ici la salle des machines. Les moteurs fonctionnent correctement et à 100%. Tout est ok »

« Parfait » pensa t-il. « Maintenant, tu va me montrer ce que tu sais faire ».

Le vaisseau décolla grâce aux contrôles stationnaires puis dans la foulé et en douceur, les puissant moteurs subliminiques vrombirent et commencèrent à arracher le vaisseau de la graviter. Le vaisseau s’élança dans les airs et en même temps les contrôles stationnaires s’éteignirent pour laisser la place à ces puissants moteurs. L’Orion, le Tria et leurs exemplaires respective décollèrent également. 17 vaisseaux montèrent en flèche vers le ciel étoilé pour se placer en orbite basse afin de commencer la première phase de test.

Celle-ci se déroula sans problème. Toutes les commandes des vaisseaux répondaient parfaitement et toutes les procédures de vol comprises. La deuxième phase de test fut lancée. Une partie de la mini flotte alla en direction de la lune et s’y cachèrent, le temps de préparer un plan d’attaque. L’autre partie se mit en position d’attente en orbite haute afin d’être prêt contre toute attaque. Pendant la première phase de test, les groupes reçurent les données cryptées. Le temps de décryptage était correct, c’était ce qu’ils attendaient. Tout était parfait.

De longues minutes passèrent. Tous les exemplaires de l’Orion et une partie du Tria étaient alignés et attendaient. L’attente ne dura pas car plusieurs tirs fusèrent de derrière la ligne de défense :

« Mon commandant nous sommes attaqués par derrière. Plusieurs tirs à plasma commencent à endommager les boucliers »

« Pourcentage » ? demanda t-il

« Déjà 80%, et ça fait pas deux minutes que ça commencé » répondit le contrôleur

« Manœuvre d’évitement. Dispersion ; virage à 180 et envoyé leur des ions sergent » ordonna t-il

« Bien mon commandant » répondit le sergent

« A tous les vaisseaux. Formations serrés. Groupes 2, 3, et 4 envoyés leur des ions. Les quatre autres, balancés des drones et en quatrième vitesse » ordonna t-il.

Ainsi, les vaisseaux commencèrent des manœuvres d’évitements. Dans le même temps, des rayons bleu et des boules jaunes dorés fusèrent dans l’espace en direction de l’ennemi.

« Capitaine Hélia vous me recevez » ? demanda Kolar.

« 5sur 5. Je vois qu’Hippaforalkus a toujours gardé ses bon réflexes » commenta t-elle.

« Oui et je vois qu’il veut déjà nous achevez. Dispersion, attaquez le latéralement, dérivez une partie de la puissance des boucliers dans les latéraux. L’Orion et plus vénérable sur les côtés et vu que c’est un engin lourd, il aura du mal à vous évitez. »

« Compris Kolar » dit-elle.

« A tous les membres d’équipage, au poste de combat. Préparez vous à envoyer une salve de rayons ions et de drones. Attaque latérale. On y va » ordonna Hélia.

Rapidement un spectacle de « feu d’artifices » fut alors crée. Tous les vaisseaux combattirent avec une férocité sans pareil. Le Tria se positionna latéralement par rapport à l’Orion et lui envoya dans l’ordre, l’ion, les plasmas et les drones pour finir en beauté. Très vite, l’Orion commença à sentir le roussi.

« Mon commandant nous perdons de la puissance considérablement. Les circuits d’alimentations commencent à être hors service. Boucliers à 30% »

« Dérivé une partie de la face avant vers les latéraux. Manœuvre d’évitement. Ici l’Orion, groupes 3 et 4 en formation d’assistance. Groupes5, 6, 7,8 empêchés les Aurores de commencer leurs phases de descente. Mettez les hors service. Groupes 9 et 10, en position de défense. Commencer à chronométrer la phase d’interception » ordonna le commandant de l’Orion.

Ainsi, les groupes respectifs commencèrent à exécuter les ordres. Les exemplaires de l’Orion commencèrent à foncer vers les Aurores qui commencèrent à descendre dangereusement vers la planète. Ceux du groupe 9 et du groupe 10 enclenchèrent le chronomètre. Quand autres, ils lâchèrent tous ce qu’ils avaient. Le Tria fut rapidement intercepté par le petit groupe. Grâce à sa taille, il réussit à éviter les dangereux rayons paralysants. Il fut aidé par les autres exemplaires qui vinrent à sa rescousse.

Dans cette salade l’Orion fut rapidement mis hors-sevice :

« Commandant, ici la salle des machines, on vient de recevoir de gros dégâts. Les moteurs sont très endommagés. Tous les systèmes d’alimentations sont presque grillés. Les ions font des ravages. La puissance des boucliers à l’arrière et de 20%. Si sa continue, on sera détruit »

« Je confirme commandant. Il faut à tout pris arrêter cette phase »

« Combien de temps avant qu’on parte en fumée » ?

« Dans 8 à 7 min, à ce rythme là »

« Sa craint. Ok, je vais…. »
Il n’eu pas le temps de terminer. Une violence secousse se fit sentir et quelques secondes plus tard c’est une explosion qui se fit sur le côté gauche de l’appareil. Une dépressurisation se fit et de nombreux objets furent aspirés dans l’espace.

« Commandant, une brèche dans le latéral gauche. Dépressurisation en cours » informa un sergent

« Activez les portes anti-dépressurisant. Bloquez la brèche et faite un scan rapide de l’état du vaisseau »

« C’est fait mon commandant. Points critiques en salle des machines ou le bouclier et à 10% et bien sur à la brèche. »

« Ici le major Kalen, on a un blessé grave en phase critique et en salle des machines des circuits ont sautés : deux blessés également. »

« Bon ça suffit. Ici le comandant Hippaforalkus, fin du test. On arrête tout. Capitaines Hélia et Kolar, fin de la deuxième phase. Vous avez fait suffisamment de dégâts comme ça. Il y a déjà trois blessés dont un en phase terminale. Je ne veux pas qu’il y en ait d’autres. »

« Ici Kolar, les vaisseaux qui devaient nous interceptés sont arrivés trop tard. Je vois que le gros de notre flotte s’est fait laminé. Nous avons bien reçu l’information. Ordre reçu, on rentre à la maison »

« Ordre reçu également. » répondit Hélia.

Tous les vaisseaux rentrèrent à la cité. C’était la nuit et il faisait très tard. Ils atterrirent tous à leur air de stationnement. Une équipe médicale fut appelée d’urgence. Les trois blessés furent rapidement envoyés à l’infirmerie de la cité en sécurité.

Tout le monde sortit des vaisseaux pour constater les dégâts. Ils constatèrent que leur gros point faible résidait essentiellement dans les vaisseaux de type Orion qui était pourtant leur point fort. Cependant, tous les esprits étaient tournés vers l’état des trois blessés dont celui qui était en situation critique. Hippaforalkus se dirigea à la suite des docteurs à l’infirmerie pour connaître l’état de santé de ses hommes. Il n’était pas du genre à les abandonner même si l’un d’entre eux devait partir.

A l’infirmerie, il apprit le diagnostic par une amie qui s’était tournée vers la recherche médicale :

« Tout va bien pour les deux hommes qui étaient en salle des machines. Leurs blessures sont importantes mais pas au point de les achever. Quand à l’autre, ça va être très difficile »

« Vas-y dit moi tout, je veux tout savoir » enchaîna t-il.

« Eh bien voilà, l’explosion crée par un des tirs des vaisseaux a permis à un bloc de petit taille de s’encastrer dans son abdomen. La vitesse de reçu de l’objet a été considérable, l’impact n’en a été que plus grand. De plus, il a été brûlé sur le visage et sur sa poitrine. Ses poumons ont en pris un sacré coup à tel point qu’un seul peut encore le maintenir en vie. Cependant, au vu des dommages qu’il a lui aussi subit, chaque respiration coûte un énorme effort à ton homme. Je suis désolé mais avec notre équipement nous pouvons rien faire. Si on tente quoi que se soit pour enlever l’obus, il mourra. Oui, même si l’objet est dans l’abdomen, il a touché une partie du corps qui est relié directement au cœur : cette partie se brisera si on enlève l’obus, car le moindre brusquement et c’est la fin. Si par miracle on réussit, il sera sauf mais ne pourra plus du tout participé aux manœuvre et ce pour le restant de ses jours ; en effet l’objet a atteint aussi la colonne vertébrale qui est sectionné en deux. Dans l’état où il en ait, il aura trois jours de répit. Après,…… »

« Je vois. Eh bien trouver un moyen. Je ne veux pas perdre mon équipier, c’est compris ?! Trouver n’importe quoi mais dans trois jours je veux qu’il soit encore là, même si il doit être sur une chaise roulante, je veux qu’il vive encore. Il est trop jeune pour mourir » dit le commandant, furieux et angoissé à l’idée de perdre son homme.

Cet homme était devenu l’un de ses meilleurs amis, il pouvait toujours compter sur lui. De plus, il l’avait choisit pour qu’il soit le parrain de ses enfants au cas ou lui devait partir. Le commandant quitta l’infirmerie sans dire un seul mot et retourna à ses appartements. Il ne passa même pas chez les autres membres de son équipe. S’était justement son point faible, perdre quelqu’un le mettait hors de lui. La douleur était trop grande pour lui. Il l’a connaissait mieux que personne, et ce, parmi tous les habitants de la cité.

Ce fut trois jours d’attente et d’angoisse pour le commandant. Trois nuits blanches, trois jours ou les repas ne pouvaient le consoler. Pendant ces trois jours, les médecins s’affèrent à la tache de trouver un moyen de sauver le blessé. Tous les coups étaient permis. Tous les stratagèmes étaient utilisés. Durant ces trois jours insoutenables, le commandant était cloîtré chez lui ou il s’enfermé dans une bulle, hors du monde qui l’entouré. Au bout du deuxième jour, à l’aube du troisième, l’espoir renaquit. Une machine, à la forme d’un cube, avec en son centre une boule lumineuse, fut crée par tous les scientifiques, médecins et spécialistes de l’anatomie humaine.

Au troisième jour, la machine fut utilisée sur le patient qui avait du mal à résister à ses blessures. Durant toute la matinée et ce dès l’aube, tous les médecins s’affairèrent à la tache. Le plus dur fut d’enlever l’obus sans provoquer la mort du patient. Plus de 3 heures furent utilisées pour en arriver à bout. L’opération fut couronnée de succès. La machine utilisée sur le patient pendant toute l’opération montra les résultats escomptés. Elle réussit à reconstruire tous les tissus, nefs, membranes endommagés et à améliorer leur résistance. Dans le même temps, elle réussit à reconstruire la partie endommagée de la colonne vertébrale avec une précision extrême. Un lifting complet ainsi que l’amélioration de la résistance furent également ajoutés. En début d’après-midi, le patient était totalement guérit.

Le commandant apprit la nouvelle chez lui. Il n’eu crut pas ses oreilles et courut pour voir de visu le miracle qu’il attendait. Des larmes qu’il eu du mal à cacher perlèrent à ses yeux. Il étreignit son camarade très fort, celui-ci fut un peu surpris toutefois il la lui rendit, plus forte.
Quand Hippaforalkus demanda comment cela pouvait être possible, les médecins lui montrèrent l’objet. Quand il la regarda de plus près, il fut surpris de sa forme. Il s’attendait à autre chose de plus volumineux et de plus classe. Il se tourna vers son coéquipier et remarqua qu’il était beaucoup plus jeune qu’avant. Le commandant connaissait son âge mais étrangement, son homme ne les faisait pas du tout. C’est comme si la machine l’avait rajeunit d’un coup d’une dizaine d’année. Il avait dans la trentaine et il en paraissait dans la vingtaine aux yeux de quiconque le regardait.

« Cette machine et formidable. Vous lui avez donné un nom » ? demanda t-il aux médecins.
« Non, nous n’avons pas encore trouvé de nom. Vous voulez lui en donné un » ? demanda l’un des médecins.

« Oui ».

« Et quel le nom que vous avez trouvé » ?

« La Fontaine de Jouvence » répondit-il.


Fin


Voilà pour cet épisode. A bientôt pour le prochain.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par John.Shep »

C'est plutôt bien écrit du point de vue littéraire mais au niveau de la vraisemblance, c'est catastrophique.

- L'Aurore, l'Orion et le Tria appartiennent à le même classe de vaisseau.
- L'Orion est le nom Terrien qui fût donné au vaisseau par Sheppard et non son nom Ancien qui était Hippoforalkus. De plus, il serait assez étonnant que ce personnage ait commandé un vaisseau portant son propre nom vu qu'il s'agit généralement d'une distinction posthume.
- "Classe Aurore" est le nom employé par les Terriens pour désigner les vaisseaux de guerre Anciens, ceux-ci ne les appelaient certainement pas comme cela.
- L'existence de cette classe de vaisseau est totalement anachronique vu qu'elle est censée remonter au schisme Ori/Ancien.
- Le nom de "Fontaine de Jouvence" vient du fait que l'artéfact était caché dans une fontaine où un peuple sud-américain se baignait. Il ne s'agit absolument pas du nom Ancien.
- Depuis quand effectue des simulations de bataille avec de vrais projectiles ? C'est totalement idiot, non seulement la vie des équipages est inutilement mis en danger mais en plus, la flotte subit des dommages.

C'est bien beau de vouloir écrire une fanfiction sur l'histoire Ancienne mais si c'est pour fouler au pied tous les éléments donnés par la série, non merci. Les scénaristes se contredisent déjà assez tout seuls.
Dernière modification par John.Shep le 27 juin 2008, 12:25, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous voilà le sixième épisode de cette première saison.


Les Anciens

Saison 1 :

1*6: Atlantis

Après avoir salué son ami, le général sortit de l’infirmerie annoncer la bonne nouvelle à ses hommes. Dans le même temps il réfléchit sur la mis en place d’un rapport précis sur le déroulement de la simulation : il savait qu’il faudrait porter des améliorations significatives sur ces vaisseaux qui constituaient leur point fort et, au vu de la situation passée il y a quelques heures, leur point faible. Sur le chemin le conduisant aux hangars, il réfléchit à une proposition pour les améliorations à effectuer.

Arriver sur place, il commença d’abord à annoncer la bonne nouvelle. Tout le monde fut rassurer et content. Puis, après de longues heures à discuter sur le déroulement de la simulation, tous les groupes se dispersèrent pour que chacun et chacune puisse regagner leur quartiers ou leur maison. Les différents commandants des navires s’attelèrent sans tarder sur le rapport de mission qui devait être remis au conseil le lendemain.

Le lendemain matin, les différents commandants se rendirent ensemble à la salle du Conseil pour remettre à son président les rapports. Juste avant, ils étaient passés aux hangars pour donner les ordres aux techniciens au sujet du désassemblage des vaisseaux de type Orion.

Arriver à la salle, ils attendirent d’y être invités.

« Entrez messieurs » ordonna le garde qui venait de recevoir l’ordre du conseil de les faire entrer.
Ils entrèrent, s’installèrent et attendirent d’avoir la parole :

« Capitaine Kolar, vous et vos amis aviez fait un test sur les différents appareils qui doivent servir à constituer notre flotte. Que pouvez vous me dire sur ce test » ? demanda Moros

« Conseiller Moros, le test nous a permis de découvrir des points forts et des points faibles sur les performances des vaisseaux » répondit Kolar

« Précisez capitaine » insista le Conseiller

« Voilà, les vaisseaux répondent bien aux commandes. Tous les systèmes de vol, de communication ainsi que les armes répondent à nos espérances, toutefois les boucliers ainsi que leurs résistances faces aux tirs ne sont pas efficaces à 100% »

« Oui, étant moi-même comandant de l’Orion, moi et mon équipe avions constaté que la puissance des boucliers baissait rapidement et ce, alors que le combat commençait à peine : en exemple, le capitaine Kolar a fait en sorte de nous attaquer par derrière pour évaluer notre réaction : la puissance a baissé de 20% d’un coup. Je dis « d’un coup » dans le sens ou le combat n’avait pas atteint deux minutes » informa Hippaforalkus.

« J’ajouterai que les boucliers latéraux de l’Orion sont très exposés aux attaques frontales » ajouta Hélia.

« Oui, de plus il y a eu un accident ou il y a eu une brèche sur le latéral gauche. Il y a eu trois blessés, deux en salle des machines et un qui était dans la zone ou l’impact a eu lieu. Je suis allé le voir hier et heureusement il va bien. Quand aux deux autres, c’est la même chose » dit le général.

« En ce qui concerne la phase d’interception, les vaisseaux chargés de nous intercepter ont bien réagi toutefois la vitesse n’est pas suffisante, même quand ils ont dérivé une partie de la puissance des boucliers dans les moteurs. Nous pouvons conclure de façon rapide qu’il y a des améliorations importantes à faire et qu’il faudra les faire aussi sur les prochains vaisseaux qui seront construits » conclura le commandant de l’Aurore.

« Bien, nous lirons vos rapports plus en détails. J’espère que ces améliorations pourront nous permettre de mettre en place notre projet. Vous pouvez partir » conclura Moros.

Ils saluèrent les Conseillers et prirent congé. Ils quittèrent la Tour Centrale et se dirigèrent vers les hangars pour voir où cela en était au niveau du désassemblage des vaisseaux endommagés.

Les semaines passèrent et celles-ci permirent aux scientifiques et techniciens de faire plusieurs tests sur les vaisseaux, de trouver les points forts et les points faibles et de les améliorer. Tous les vaisseaux de type Orion furent démontés pour réparation et améliorés. Ensuite, ils furent remontés. Dans le même temps, les nouveaux en phase de construction avaient reçus les améliorations nécessaire afin qu’ils puissent être efficace à 100%. En même temps les membres du conseil étaient régulièrement mis au courant de cet avancement. En parallèle l’autre phase du projet avancé également et elle était sur le point de se terminer. Il ne lui eu fallut qu’une semaine complète pour être prête à faire son entrée.

La semaine suivante, les différents scientifiques et techniciens se rendirent en salle du conseil pour le lancement de cette seconde phase :

« C’est donc fin prêt » ? demanda Mélia

« Oui, conseillère ; nous pouvons commencer dès ce soir. J’ajouterai qu’il faudrait que nous restions sur place pendant deux ou trois jours, voir quatre maximums, ceci dans le but de voir si il est bien résistant. Nous reviendrons qu’au bout de cette petite période, pour faire les derniers ajustements voir réajustements afin que cette deuxième phase soit complète. » Répondit le scientifique.

« Nous nous chargerons de toute la procédure de lancement. J’aimerai que vous transmettiez à tous les habitants de la cité de ce qui va se passer ce soir. » informa un technicien.

« Nous le ferons, soyez sans crainte. » dit le conseiller Atlas

« Bien, j’ai hâte de voir ce que cela donnera. Vous pouvez y aller. Vous recevrez un message indiquant l’heure à laquelle le lancement se fera » dit Moros.

Les hommes furent d’accord. Ils prirent leur dossier puis quittèrent la salle du conseil pour se mettre au travail, afin que la deuxième phase du projet soit lancée dès ce soir.

La journée se passa sans ambigu. Les commandants donnaient des ordres à leurs hommes et aux techniciens sur telle ou telle chose concernant les vaisseaux, les techniciens et scientifiques s’attelaient sur les tests concernant l’efficacité des armes, lasers à plasma, ions et drônes ainsi que l’apport en énergie pour alimenter les boucliers et les armes ; le temps de réparations en temps réel des dommages, etc… Chacun vaguait à ses occupations jusqu’au soir ou tout le monde, sans exception, reçu dans leur appartement, maison ou à leur travail, l’information :

« Chers citoyens, au vu de l’avancement de notre projet, vous serez tous amenés à découvrir la deuxième phase de celui-ci. Nous ne vous en disons pas plus, toutefois je vous recommande de sortir de chez vous afin que vous puissiez voir de vous-même que ce n’est pas un rêve mais bien la réalité. Le dôme qui sera au dessus –de vous servira de protection. A quoi ? Vous le découvrirez dans une heure. »
Le Conseil d’Atlantis


Tout le monde se demanda de quoi il était question. De nombreuses questions fusèrent. Dans le même temps, dans les entrailles de la citée, les techniciens reçurent un message de la part du conseil :

« À 23h précise, vous pourrez lancer la seconde phase de notre projet »
Le Conseil d’Atlantis


L’heure passa dans une longue attente. Quand l’horloge indiqua 23h, la deuxième phase du projet fut lancée.

Les techniciens se mirent à appuyer sur de nombreux boutons, commandes, etc…. Ils enclenchèrent successivement les différentes étapes.

En extérieur, quatre faisceaux fusèrent des quatre zones de la cité à des endroits bien précis. Les rayons se rejoignirent au dessus de la Grande Tour et au contact, un dôme fut crée. Celui-ci se propagea et s’étendit sur toute la cité qui fut bientôt recouverte. Tout le monde regarda ce fabuleux spectacle. Ils ne savaient pas quoi dire, la majorité restée là, à regarder la bouche grande ouverte. Orlin et ses amies faisaient partis de cette majorité.

Puis, deux minutes passèrent et un grondement sourd se fit entendre. Tout le monde ressentit une secousse, certains crurent à un tremblement de terre. Les vibrassions se firent de plus en plus forte jusqu’à ce qu’une violente secousse fit tombé toute la population. Ils étaient en train de croire qu’il y aurait un séisme et que de nombreuses structures allées s’effondrer. Mais il n’en fut rien.

La cité commença à se détacher de la terre. Elle commença à se soulever petit à petit. Après être définitivement arraché à la terre, elle commença à prendre de l’altitude et se dirigea vers l’espace. Tous les habitants restaient ébahis. Au fur et à mesure que la citée s’élever pour s’arracher à l’attraction de la planète, les habitants furent à la fois émerveillés et terrifiés. Le paysage commençait à rétrécir de plus en plus vite. La citée arriva très bientôt en orbite basse puis en orbite haute.

Le spectacle était magnifique. La citée était dans l’espace en orbite de la planète. Le dôme qui recouvrait toute la citée leur servait de bouclier de protection contre le froid glacial de l’espace. Voir les étoiles, chaque jour, ainsi que la planète en admirait plus d’un. Après les premières minutes de surprises passées, tout le monde applaudit de cette prouesse technique, certains hurlèrent de joies, car pour eux, c’étaient un rêve de gosse qui se réalisait, peut-être pas exactement comme ils espéraient, mais ça se réalisait.

Le Haut parleur de la tour central s’ouvrit et Moros prit la parole :

« Comme vous pouvez tous le voir, notre citée est dans l’espace. Ce n’est pas un rêve mais bien la réalité et vous venez d’assister en temps réel à la deuxième phase de notre projet. La citée restera dans l’espace pour une période de quatre jours maximums, ceci dans le but de tester la résistance du dôme mais aussi pour voir si vous pourrez vous y habituer. Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant mais sachez que bientôt nous serons amenés à nous retrouver dans ces conditions là. Je vous souhaite à tous une très bonne soirée ».

C’est ainsi que la citée d’Atlantis commença à rester dans l’espace pour quatre jours.

Fin


A bientôt pour le prochain épisode.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Les Anciens

Saison 1 :

1*7 : l’Hyperpropulsion


Dans la cité d’Atlantis tout le monde vaguait à ses occupations. Cela faisait deux jours que la cité était en orbite de la planète, dans le but de tester la résistance du dôme ainsi que les moteurs servant à la déplacer. Le premier jour fut un moyen pour les habitants de la cité de s’adapter à ce nouveau mode de vie étant donnée qu’il y avait un léger décalage entre jour et nuit. En effet, même si leurs horaires ne changeaient pas, ils restaient un peu plus longtemps dans la nuit étoilée avant que le soleil ne se « lève ». Cette adaptation si soudaine pour eux fut vite acceptée par tout le monde. Même si ils étaient émerveillés, ils préféraient plus être sur la planète afin de profiter du paysage et de la nature. Là, étant dans l’espace, ils ne pouvaient que regarder ces milliers d’étoiles scintillantes dans l’obscurité de l’espace. Et cela pour quatre jours.

Durant ces deux jours, les travaux de remise en états des vaisseaux endommagés durant la bataille d’entraînement avancèrent minutieusement : en effet, les techniciens et les scientifiques s’attardaient sur chaque problème rencontré, sur chaque détail, même le plus infime pour que tout soit parfait. De nombreux rapports étaient régulièrement envoyés au conseil sur cette remise en état, ainsi que tous les détails concernant les améliorations apportées, dans le but qu’il n’y est aucun défaut.

Au Conseil, les membres discutaient de cette remise en état ainsi que de la résistance du dôme afin qu’ils puissent être satisfait, en vu de réaliser leur projet. Dans le même temps, ils passaient à la case « oris » : en effet, ce qu’avait dit Alinus au conseil ce jour là les avaient énormément intrigués, surtout pour Moros. En ce moment Alinus étaient enfermé dans une cellule, toutefois, les membres, surtout Moros, se demandaient si ils devraient être d’accord ou pas avec la vision que cet homme avait à ce sujet. Moros n’arrêté pas d’y penser, même quand il essayait de trouver le sommeil. Au fond de lui, il avait le sentiment que si lui, ainsi que les autre devaient accepter cela, ils commettraient une erreur qui pourrait s’avérer être énorme, voir fatal. Il n’arrivait pas à ce décider : d’un côté son intuition lui disait de ne pas accepter la proposition de cet homme, de l’autre son mental lui disait le contraire, et au fond de lui, il ne savait pas quoi faire. Au final, il en aviserait le temps échéant. Demain, il devait recevoir la visite d’éminents scientifiques de la cité.

Le lendemain, les scientifiques concernés furent convoqués au conseil ou ils purent exposer leur découverte :

« En effet, conseiller Moros, il s’agit d’un appareil servant aller plus vite que la vitesse de la lumière : de façon générale, cet appareil permettrait de créer une fenêtre dans l’espace, comme si c’était un trou noir et cela permettrait aux vaisseaux d’être aspiré par cette fenêtre et d’en ressortir à l’autre bout de la galaxie. Ce qui veut dire que pour aller vers une partie de la galaxie très éloigné ou vers une planète très lointaine, l’appareil permettrait de gagner beaucoup de temps et de raccourcir la durée du voyage, même si sur une carte, le point de départ et d’arriver se trouve être proche voir très proche l’un de l’autre. De plus, cela permettrait de ne plus utiliser les caissons de stase servant aux longs voyages. »

« Et si on est aspiré par ce « trou noir », qu’est-ce qui se passerait alors, avant qu’on puisse en sortir » ? demanda Moros.

« Rien. En fait, en entrant dans cette fenêtre, on est dans une sorte de tunnel à ligne droite. Vu de l’extérieur, un vaisseau qui entre dans cette fenêtre est comme aspiré et disparaît. Vu de l’intérieur, le vaisseau est dans un tunnel, de couleur bleu clair, à peu près. Quand il sort de ce tunnel, vu de l’extérieur la fenêtre apparaît et le vaisseau jaillit d’un coup. Le vaisseau retourne dans l’espace normal. En ce qui concerne la santé des membres de l’équipage, elle ne serait pas en danger. »

« Avez-vous déjà commencé à construire l’appareil » ? demanda t-il ?

« Oui, le tout premier qui servira de model pour une construction en série »

« Bien dans ce cas, j’aimerai connaître l’efficacité de cet appareil. Au fait, cet appareil porte un nom » ?

« Oui, l’hyperpropulsion. On utilisera ce terme quand on voudra passer en hyperespace, que nous les scientifiques désignant comme la vitesse supérieure à celle de la lumière »

« Très, bien, dans ce cas, mettez votre appareil sur l’Aurore et prévenez le capitaine Kolar qu’il faudra envoyer son vaisseau dans le sous-sol du hangar auquel il est amarré. Le bouclier étant en place, chaque hangar possède un sous-sol très profond et dont les portes débouchent directement dans l’espace si notre cité si trouve. »

« Très bien, conseiller Moros »

Ainsi, les scientifiques quittèrent la salle du conseil, se dirigèrent vers les quartiers du capitaine et le prévient de la décision du conseil. Celui-ci fut ravi et prévint ses hommes de ce qui allé se passer.

Le vaisseau n’avait pas subit de dégât durant la phase de test, donc il fut facile d’installer l’appareil qui se situerait à l’arrière du vaisseau. Quand celui-ci fut installer, le capitaine et son équipage sortirent de la cité par le sous-sol très profond et se retrouvèrent vite dans l’espace.

Le capitaine utilisa les données de la carte stellaire pour choisir une destination : il y entra les coordonnées d’une planète quelconque puis il entra en communication avec la tour centrale de la cité :

« Tour centrale ici l’Aurore, demande permission d’effectuer le test d’hyperpropulsion ? »

« Tour centrale, nous avons était mis au courant. Permission accordée. Vous pouvez commencer à effectuer le test. N’oubliez pas d’enclencher le chronomètre. »

« Ne vous inquiétez pas, ça sera fait. Ici Aurore, lancement de la phase de test, terminer »

« Ok les gars vous êtes prêts » ? Demanda t-il.

« Oui capitaine, prêt. On peut commencer »
« Bien, on y va, la barre à vingt degré, puissance des moteurs au maximum. Opérateur, faîtes un compte à rebours de 10 secondes » ordonna le capitaine.

« Compte à rebours enclenché » répondit l’opérateur.

« Tour centrale ici l’Aurore. Phase de test lancée. Compte à rebours de 10 secondes enclenché. »

« Bien reçu Aurore. Bonne chance »

« Ici Aurore reçu cinq sur cinq »

« Combien ? »

« Quatre secondes avant déclenchement » répondit l’opérateur.

« A tout l’équipage, tenez vous prêt »

« Deux, un, top »

« Enclenchement » ordonna le capitaine.

Un vrombissement léger se fit entendre et l’appareil se mit en route. A l’extérieur, une espèce de flaque sombre, ressemblant à un trou noir se forma. Le vaisseau se fit aspirer et la flaque sombre disparu.

« Je n’ai jamais vu ça. Drôle de truc. » Dit un opérateur de la tour centrale

« Tu l’a dit. J’espère que cela a marché »

« J’espère aussi »

Fin

La suite pour bientôt. Je sais celui-ci est cours je ne voulais pas trop m'attarder sur les détails de l'appareil car le principe est simple à comprendre. Je préfère m'attarder sur l'appareil suivant qui apparaîtra dans le prochain chapitre et le dernier qui clotura la saison 1 et qui mettra en place la saison deux.
mickou01
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par mickou01 »

bonjour
je trouve ta fic intéressante mais j'ai quand même un souci car les 4 hangars sont dans la cité d'atlantis or tu dis que chaque hangars peut contenir 100 vaisseaux vu la taille des vaisseaux lantiens et la taille d'atlantis c'est mathématiquement impossible.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par -Timax- »

allez vous finir d'entraver sa fic, ils ont le droit de le faire comme ils le veut.

Je trouve ta fic exellente
Ananta
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjours à tous voici l'épisode 8 de la saison 1 qui j'espère vous plaira.



Les Anciens

Saison 1 :

1*8 : l’EPPZ

Le vaisseau se déplaçait dans un tunnel bleu pale, bleu turquoise. La vue était étrange et en même temps magnifique. Cette couleur de bleu était tellement belle que tous les membres de l’équipage restèrent pendant quelques minutes à contempler à travers les vitres ce tunnel qui n’avait pas de fin. Ils pensaient que quelque chose d’étrange allé leur arrivé après être entré dans le couloir d’hyperespace, genre un effet de ralentit ou une distorsion, mais ce qu’ils voyaient ne correspondait pas du tout à ce qu’ils s’étaient imaginés. Aucun n’effet de ralentit ou de distorsion, pas de coupure de la gravité artificiel du vaisseau et pas de dommages au niveau de la santé. Rien de tout cela. Tout était parfaitement normal. Après ces quelques minutes de contemplation, tout le monde revint à son poste respectif.
Le capitaine demanda à un opérateur dans combien de temps ils allaient arrivés à destination :

« Dans exactement 2h10 min et 30 s mon capitaine » répondit-il.

« Déjà ? » s’étonna t-il ?

« En effet. Même si la distance reste assez éloignée, nous ne sommes partis il y a à peine 1h. Si nous n’avions pas eu cet appareil, le voyage nous aurez pris au moins un mois, en utilisant les caissons de stase » informa t-il.

« Content de ne plus les utiliser » finit Kolar.

Dans la cité, les habitants étaient contents, car c’était aujourd’hui le dernier de jour en orbite de la cité. En effet, les scientifiques et le conseil avaient décidés que la cité allée rester pour quatre jours maximum et aujourd’hui c’était le quatrième et dernier jour. La cité reviendrait sur la planète le soir même. Cette petite expérience permit à tout le monde de s’adapter aux conditions de vie dans l’espace, au sein d’une cité. Cela faisait partit du projet, tenu encore secret. Toutefois, les idées et hypothèses ne cessèrent de fuser parmi la population : on parler de colonisation d’autres planètes ou le voyage vers une autre galaxie ou alors vivre dans l’espace. Quoi qu’il en soit, certains n’étaient pas très loin de la vérité.

La finition pour l’amélioration des vaisseaux était sur le point de se terminer. En effet, durant ces quatre jours, les équipes techniques et scientifiques avaient travaillés d’arache pied pour que tout soit finit, afin d’avancer dans le processus de réalisation du projet. Ainsi, les vaisseaux de type Orion, qui constitués le gros de la future flotte, avaient reçu des améliorations au niveau des boucliers et la coque avait été renforcée. Cependant, il resté un problème non résolu: celui des moteurs : en effet la consommation des moteurs en énergie solaire était assez importante : pour remettre le plein, il fallait obligatoirement s’arrêter près d’un soleil pour que les rayons puissent être absorbés par la coque et qu’ils transitent vers les moteurs. Ce qui veut dire qu’en cas de combat, si les vaisseaux n’étaient pas dans une zone ou il y avait un soleil, la bataille risquerait de se terminer plus vite que prévu. Pour cela, les scientifiques s’attardèrent sur le problème et commencèrent à trouver une solution.

Dans l’Aurore, tout le monde se préparé à la sortie du couloir d’hyperespace. En effet, la durée du vol était sur le point d’être terminée : 3h10min et 30s, durée du vol pour relier la cité Atlantis à une planète inhabitée et propice à une colonisation ou à une expérience. Quand le compte à rebours afficha la durée du vol, une lumière blanche intense aveugla légèrement les membres de l’équipage. A l’extérieure, la fenêtre d’hyperespace apparut et le vaisseau en jaillit. La fenêtre disparut quelques secondes plus tard et le vaisseau commença sa descente en direction de la planète.

Dans les laboratoires d’Atlantis, les scientifiques travaillaient de plein pied. Schémas, équations, probabilités, hypothèses, tout était permis. Cela faisait exactement 5h qu’ils se cassaient la tête à trouver la solution au problème.

« Chers collègues, nous sommes dans une situation plus qu’alarmante : nous n’avons rien trouvés pour régler le problème d’alimentation en énergie solaire des moteurs et par la même occasion des boucliers » dit un scientifique.
Personne ne trouva quoi que se soit à répondre. Un lourd silence s’installa, chacun essayant de trouver l’idée de génie.
Après de longues minutes, un des scientifiques, un jeune diplômé, émit une idée :

« Et si nous utilisions l’énergie de l’espace » ?

« Vous voulez dire du vide de l’espace » ? Demanda le plus âgé ?

« Oui, du vide de l’espace » dit-il

« Et comment » demanda son interlocuteur ?

« En construisant un appareil qui puiserait une impressionnante puissance de l’énergie du vide. Vu que l‘énergie du vide est infinie, comme on pu démontrer de nombreux scientifiques, il y a très longtemps, on pourrait construire cet appareil qui non seulement alimenterait en permanence les moteurs mais également les boucliers ; en même temps je suis sûr que les armes seraient grandement renforcées. A partir de là, il n’y aurait plus besoin d’utiliser l’énergie solaire, nous ne serions plus dépendant d’une source d’alimentation naturelle. »

« Oui, effectivement je n’y avait pas pensé, en effet. Toutefois, nous ne pourrions construire cette appareil ici, il faudrait allé dans un endroit plus sûr, maîtriser l’énergie du vide de l’espace n’est pas chose facile. De plus, même si en théorie, il est possible de la maîtriser, en pratique c’est tout autre chose. Il faudrait la construire dans un autre endroit de la galaxie, sur une autre planète par exemple. »

« Ah, sur une autre planète ?! Ce que vous venez de me dire viens de me faire penser à quelque chose, docteur. » Dit un autre scientifique.

« Ah oui et quoi » ?

« J’ai entendu dire que le vaisseau Aurore commandé par le capitaine Kolar était partit en direction d’une autre planète via l’hyperespace. Si la machine a marché et qu’ils reviennent, nous pourrions leur demander de nous emmener vers la planète de destination. Si celle-ci est vierge de toute civilisation ou de vie humaine, nous pourrions l’utiliser comme base scientifique pour l’expérience. De plus, je me suis intéressé au plan de vol de l’Aurore et la planète que le capitaine a choisit est assez éloignée de notre zone. Elle serait propice à l’expérience de l’appareil. »
« Cela pourrait être une bonne idée. Très bien je vais de ce pas demander la permission au conseil. En attendant, commencer à préparer les plans, les matériels, les instruments, brefs, tous ce que nous aurons besoins pour cette expérience. » Ordonna t-il.

Sur la planète, le vaisseau se posa sur une colline. La vue était magnifique, il y avait des arbres, des montagnes et même des étendus d’eau. Il faisait super beau et les coques du vaisseau en profitèrent pour absorber l’énergie solaire et la rediriger vers les moteurs.

« Bien messieurs, nous sommes arrivés à destination. Nous allons explorer cette planète part petits groupes. L’atmosphère est respirable. Toutefois, nous allons vérifier si les conditions climatiques et météorologiques peuvent suffirent à une colonisation. Retour à l’Aurore dans exactement 5h pas une de plus. Quand cela sera fait, nous rentrerons à la cité. Des questions ? » Demanda le capitaine.

« Aucune », répondit un membre de l’équipage

« Bien, alors au boulot » ordonna Kolar.

Dans la cité d’Atlantis, dans la salle du conseil, le scientifique expliqué sa théorie. Les conseillers l’écoutèrent sans un mot. Quand il finit, les conseillers se concertèrent du regard et après une longue minute de réflexion, ils acceptèrent le projet envisagé :

« Il faudra attendre le retour de l’Aurore pour cela. Quand il sera de retour je lui communiquerai l’information. Sur ce, vous pouvez vous préparer » dit Moros.

« Bien Conseiller Moros » dit le scientifique.

Il sortit de la salle du conseil et alla rejoindre ses collègues pour leur apporter la nouvelle.

Pendant ce temps sur la planète, les membres de l’Aurore, disposés par petits groupes, étaient en train d’examiner la planète au travers divers endroits stratégiques. Ils avaient réussi à localiser un merveilleux endroit pour l’emplacement d’une nouvelle citée. Après 5h de recherches, les différentes équipes retournèrent au vaisseau. Chacun fit son rapport puis le capitaine ordonna le décollage vers Atlantis. Le vaisseau décolla puis après être sortit de l’attraction orbitale de la planète, passa en hyperespace.

Sur Atlantis, les scientifiques ayant appris la bonne nouvelle, s’attardèrent à la préparation du voyage : différents instruments de mesure, de calcul ainsi que les éléments et matériaux nécessitant la construction de l’appareil furent soigneusement mis dans un caisson spécial. Toutes les structures servant à construire un complexe assez imposant été déjà préparées et déjà rangés. Il ne rester plus qu’à embarquer tout cela.

Dans le vaisseau, les membres discutés tranquillement des différentes recherches : climatiques, météorologiques, recherches de séismes et autres. Durant les 3h de voyages, reliant la planète à Atlantis, il n’y eu pas de problème alarmant.

Pendant ce temps, les techniciens commencèrent à se préparer pour la remise de la cité sur la planète. En effet, le soir approché et la citée devait revenir. La population fut informée de cet événement. Ainsi, quand l’heure fut venue, la citée commença sa phase de descente vers la planète.
L’Aurore arriva bien après. Quand il sortit de l’hyperespace, les membres furent surpris qu’il n’y est pas la citée pour les accueillir. Kolar demanda d’avoir une transmission audio :

« Atlantis, ici l’Aurore, de retour du voyage. Nous pouvons confirmer que l’hyperpropulsion marche. Demande autorisation d’atterrir. »

Après quelques minutes, une réponse se fit entendre :

« Ici Atlantis, bienvenu à la maison. Nous avons remis la citée sur la planète c’est pour cela que vous nous avez pas vu. Nous allons prévenir le conseil de votre retour. »

« Aurore, entendu »

Ainsi, le vaisseau partit en direction de la planète, arriva sur Atlantis et se posa dans son hangar respectif. Puis, les membres de l’équipage descendirent, remirent les dossier de rapport de la recherche à leur capitaine et pouvant disposer, repartirent voir leur familles pour leur raconter ce qu’il s’était passé mais aussi pour avoir des nouvelles durant leur absence.

Kolar entra dans la salle du conseil, et après avoir pris un siège, il prit la parole :

« Conseillers, je puis vous affirmer que l’hyperpropulsion marche à 100%. Il n’y à aucune anomalie qui pourrait résulter de l’appareil. De plus, nous avons mis un temps record pour relier Atlantis à la planète : 3h 10min et 30s. De ce fait, nous n’avons plus besoin dorénavant des caissons de stase, sauf en cas d’extrême nécessité. J’ajouterai que la planète ne comporte aucune forme de vie humaine ou de civilisation. Nous avons effectués des recherches sur le terrain pour déterminer si il est possible d’en faire une colonie et au vu des résultats, nous pouvons confirmer qu’elle est propice à une colonisation d’autant plus que nous avons localisé un emplacement propice pour installer une citée comme celle-ci. » Informa Kolar.

« Bien, dans ce cas, nous informerons les scientifiques de construire cet appareil en série afin que tous les vaisseaux de notre flotte soit équipés. Je vous informe que vous devrait repartir demain matin. »

« Ah, vous envisagez déjà d’établir une colonie, conseiller » ?

« Non, en fait, cette planète servira à construire un appareil capable de débarrasser les vaisseaux de l’alimentation naturelle du soleil »

« Et qu’est-ce que c’est » ?

« Je ne sais pas. Ils n’ont pas donnés de nom. Toutefois, le matériel est prêt à être embarqué »

« Attendez, une planète entière pour construire un appareil ? Permettez moi de vous dire que c’est assez bizarre »

« En effet mais c’est nécessaire. L’appareil produira une énergie extrêmement puissante en absorbant l’énergie du vide de l’espace. C’est pour cela que les scientifiques ont suggérés de faire cette expérience loin de notre zone. »

« Eh bien, on dirait que cela va être dangereux »

« En effet, et pour cela, vous resterez sur place. Au cas ou cela tournerait mal, vous avez l’ordre de rapatrier les scientifiques. Si, dans le cas d’une impossibilité de les ramener, alors vous devrez fuir. »

« Allons, vu la vitesse de mon vaisseau, je pense que cette impossibilité n’arrivera pas. Je ferai en sorte de les ramener vivant, coûte que coûte. »

« Ne vous méprenez pas, Kolar. Vous n’êtes pas scientifique, moi je l’ai été pendant un certain temps et vu ce qu’ils m’ont dit, il y fort intérêt que ce que vous dite soit réalisable, par ce que la vitesse de votre vaisseau devra rivaliser avec celle de l’appareil. »

« Dans ce cas, je ferais en sorte d’être le premier à la ligne d’arrivée »

« Bonne chance et bon courage, vous en aurez besoin » conclut le conseiller.

Le soir même, le chargement du matériel commença. Quelques heures plus tard, le chargement était fini. Tout le monde retourna à ses quartiers pour une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, les membres de l’équipage furent mis au courant. Ils étaient tous surpris de la décision du conseil sur l’utilisation de cette planète. Les scientifiques, eux ne tenaient plus en place. Ils avaient hâte de partir.

Ainsi, le vaisseau quitta Atlantis, les moteurs chargés à bloque puis il passa en hyperespace pour 3h de vol.

Durant ces trois heures, les scientifiques expliquèrent le pourquoi d’une telle démarche :

« Nous vous conseillons, après l’installation du complexe, de rester en orbite géostationnaire. Cela serait beaucoup mieux »

« Très bien, nous y resterons. Toutefois, nous communiquerons toutes les heures pour avoir une évolution de l’expérience. » Ordonna Kolar.

« Bien » dit le scientifique.

Au bout des trois heures de vol, le vaisseau arriva à destination. Après s’être posé sur la planète, l’équipe choisit comme lieu à l’installation du complexe celui qui aurez servit à l’emplacement de la citée. Trois jours furent nécessaires pour bâtir ce complexe qui ressemblé au final à une mini forteresse.

« Bien, capitaine Kolar, moi et mon équipe nous vous remercions de votre aide. Nous allons de ce pas commencer l’expérience. Pour votre sécurité ainsi que celle de votre équipage, vous savez ce que vous devez faire »

« Tout a fait, docteur » répondit le capitaine.

Ainsi, le vaisseau décolla et resta en orbite autour de la planète.

Durant les jours qui suivirent, les scientifiques construisirent l’appareil à partir des éléments et matériaux nécessaire. Après une semaine, l’appareil était prêt : il ressemblé à un cristal en forme de bloc, comme si s’était une stalactite. Il fut mise dans un champs de protection stable : celui-ci protégea l’appareil tandis qu’un scientifique commença à manipuler des boutons : l’appareil commença à émettre un bourdonnement léger et commença à pulser : l’absorption de l’énergie du vide de l’espace commencée.

Au bout d’une heure, la transmission audio se fit :

« Ici l’Aurore, ou cela en ait avec l’expérience? »

« Tout va bien, l’expérience marche à merveille ; l’appareil pompe l’énergie du vide. Nous estimons que le temps de chargement et de cinq heures. Il faudra attendre encore quatre heures pour pouvoir pleinement en profiter » dit un scientifique.

« Très bien complexe, Aurore terminé »

« C’est pas vrai, quatre heures. Ils auraient pu nous le dire plus tôt. Attendre pendant quatre heures, ça craint ».

L’attente fut interminable pour les membres de l’équipage. A la fin, un opérateur informa Kolar :

« Mon capitaine, le vaisseau détecte une énergie colossale. »

« Colossale ? »

« Oui, un truc hallucinant. Je ne sais pas si l’appareil à un problème mais si ce qu’il y a sur mon écran est exact, alors je crois qu’il faudra commencer à avoir peur »

« Sans blague, montrez moi ça, sergent » ordonna t-il.

Kolar s’installa sur le siège et attendit la transmission : une image affichant les données apparut devant lui, et quand il vit ce que l’image affiché, il n’en crut pas ses yeux.

« C’est pas vrai, dites-moi que je rêve ! Sergent, vous avez vérifié ?»

« Tout à fait, et le résultat et le même ! »

« J’y crois pas !»

Il ne fut pas le seul : tous les membres étaient en train de regarder ces données qui affichaient la puissance de l’appareil qui était sur la planète : la puissance était monstrueuse.

« Aurore, ici le complexe, l’appareil vient de terminer à pomper l’énergie du vide de l’espace. Nous procédons à une analyse approfondit et nous vous tenons au courant dans quelques minutes »

« Ici l’Aurore, bien reçu mais franchement, dites-nous que les données relevées par notre vaisseau sur l’appareil sont fausses ! »

« Non mon capitaine, votre vaisseau n’a pas de défaillance, les données relevées sont les même chez nous. Il n’y a pas à avoir peur. »

« Incroyable, cet appareil : avec une énergie pareille, on peut devenir invincible ! » dit un membre de l’équipage.

« Oui, même si la puissance dépasse l’entendement, il faut croire qu’elle pourra bien nous servir. Je pense que nos problèmes sont résolus de façon définitive avec cet engin »

« Moi, ce qui me fait peur, c’est qu’est-ce qui se passe, si ça explose ? » lança Kolar, cassant d’un coup l’ambiance chaleureuse qui était en train de se mettre en place après la surprise passée.

« Aurore, ici le complexe, les résultats de l’analyse sont effectués. Grâce à la puissance de l’appareil, l’alimentation en énergie solaire est définitivement finie. De plus, cette puissance extrêmement grande servira à alimenter à la fois les moteurs, les boucliers et les armes. Nous avons effectués une analyse de la durée de vie de l’appareil après un chargement : nous l’avons fait plusieurs fois et le résultat et le même : un appareil plein peut durée pendant au moins une bonne centaine de millions d’années. Vous pouvez revenir, nous allons effectuer l’installation »

Les membres de l’équipage regardèrent leur capitaine. Celui-ci ne savait que répondre, au vu des données qu’ils les mettaient mal à l’aise. Toutefois, il accepta et se rendit sur la planète.

Arrivée, les scientifiques montrèrent l’appareil aux membres de l’équipe : de forme de gros cristal en stalactite, il émettaient une douce lumière jaune orange. L’appareil fut installé dans le vaisseau, dans le bloc ou il y avait les batteries alimentant le siège. L’effet fut immédiat : les batteries d’énergie solaire se remplirent à rabord d’un coup, la puissance des boucliers ainsi que les moteurs atteignirent les 100% en moins de deux secondes : les armes étaient chargées à bloc et leur puissances étaient énormes : le vaisseau tout entier était opérationnel.
C’était pour les membres de l’équipage une sacrée surprise. Les scientifiques, fière de leur invention, décidèrent d’en construire un maximum en vu de les mettre sur les vaisseaux de la future flotte ainsi que sur la cité.

Pourtant, Kolar était quand même inquiet. Il ne savait pas si c’était une bonne idée d’en construire beaucoup car la puissance de cet engin le faisait vraiment peur. A croire que les docteurs avaient joué à l’apprenti sorcier. Il voulait en avoir le cœur net : il prit à part un des docteurs puis lui demanda la réponse à ce qu’il redoutait :

« Eh bien, pour vous dire, en théorie, si il devait y avoir une destruction, alors il faudrait vraiment qu’il y est une mauvaise manipulation, toutefois, je ne peux dire exactement ce qui peut se passer en cas d’explosion ; le mieux, ce serait de ne pas le savoir. Mais ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de chance que cela arrive. Détendez vous, Kolar, cela ne sert à rien de stresser. »

« Parle pour toi » pensa le capitaine.

Après le succès de l’expérience, les scientifiques décidèrent d’en construire plusieurs en séries. Ils estimaient à au moins un an, la durée de construction d’au moins cinq cents de cet appareil. Ils commencèrent sans perdre de temps.
Ainsi, durant les premiers mois, de nombreux appareils furent construits et remplit en vu d’une utilisation par leur peuple. Au moins une trentaine furent construits : en effet, il n’y avait pas d’heure de pose, les scientifiques travaillaient 24h/24 7j/7 non stop. Au bout de 5 mois, soixante appareils furent construits. Ils furent chargés et transportés sur l’Aurore. Les scientifiques étaient fières de leur travail. Ils continuèrent d’arache pied.

Un jour, alors qu’ils approchaient de la centaine, et bien que tout était soigneusement contrôlé, l’appareil de mesure et de charge commença à s’emballer. Le docteur qui surveillait de façon précise cette mesure commença à être étonné. Il s’attarda sur la machine, refit plusieurs calculs et le résultat indiqua la même chose : un surplus d’énergie, or cela était théoriquement impossible car l’appareil avait était conçue dans le but qu’il n’y est pas de surcharge : dans un cas pareil, seul une défaillance ou une interférence avec un élément extérieure pouvait amener à ce résultat. Dans tout les cas, le seul moyen qu’il y est une surcharge autre que naturelle était de la créer manuellement, or ils n’étaient pas bêtes pour faire une manipulation de ce genre. Il vérifia les données climatiques et météorologiques pour voir s’il n’y avait pas d’éclair ou autre séisme : rien de tout cela. Ce fut bizarre, l’appareil commençait à pomper de l’énergie alors qu’il était déjà plein. Le docteur commença à avoir une réaction de panique, il vérifia encore et encore, rien, et pourtant, le pompage continué inlassablement à tel point que la température à l’intérieur de la salle commença à monter en flèche : dans le champs de protection, la température était telle que le bouclier commença à être instable. Pour le docteur, cela ne présageait rien de bon.

En orbite, la situation d’attente était moins pesante : les membres de l’équipage admiraient au travers des fenêtres une éruption solaire qui était en train de se créer : c’était magnifique, tellement magnifique qu’ils n’entendirent même pas le signal de la planète pour le rapport : il fallut qu’une alarme stridente réveille tous les membres de leur torpeur pour qu’il y est enfin une réaction : tout le monde se « réveilla » en sursaut et l’opérateur éteignit l’alarme et répondit à l’appel :

« Ici Aurore, complexe qu’est-ce qui se passe, nos appareils de détections enregistrent un taux de puissance anormalement élevé ? »

« Aurore, ici complexe, nous avons un grave problème, l’appareil pompe de l’énergie alors qu’il est déjà plein. Je viens de vérifier si il n’y avait pas d’interférence et je n’ai rien trouvé. Nous essayons de réduire la monté de puissance mais il n’y a rien à faire et puis comment ce fait-il que vous aviez mis autant de temps à répondre, vous faisiez quoi ? »

« Toute nos excuses, nous étions en train de regarder une éruption solaire et … »

« Quoi ?! une éruption solaire ? »

« Euh, oui » répondit le sergent, un peu surpris du ton de panique de son interlocuteur

« C’est pas vrai, maintenant tout est clair. Je n’avais pas envisagé ceci. Je vais en discuter avec mes collègues, laissez le canal ouvert, je vous contacte dans quelques minutes »

« Bien reçu, complexe »

Le scientifique appela ses collègues qui vinrent directe dans la salle : quand ils entrèrent, c’était la fournaise, ils durent évacués en isolant la salle. Ils entrèrent dans une autre salle puis firent le point :

« Non c’est pas vrai, depuis quand il y a eu cette éruption solaire » ?

« Aucune idée, il y a sûrement quelques minutes ou quelques heures, quoi qu’il en soit, elle est à l’origine de cette surcharge. »

« Il n’y a pas un moyen de réduire la monté d’énergie ? A ce rythme, une explosion et fort possible. »

« Non, tant que l’éruption est en cours, il n’y pas pas moyen »

« Vous pouvez m’expliquer ce qu’il passe, confrère ? » dit le chef de l’expédition

« Une éruption solaire est en train de se faire : elle perturbe les transmissions radios électriques terrestres, c’est pour cela que nous n’avons pas eu l’Aurore tout de suite. De plus, la théorie comme quoi l’énergie du vide et celle de l’éruption solaire se mélangant est prouvée : l’appareil n’arrive pas à détecter les deux énergies : pour lui il n’y en a qu’une seule et de plus l’éruption à créer une défaillance dans l’appareil : celui-ci a comprit qu’il n’était pas encore plein ce qui fait qu’il pompe encore de l’énergie bien que les autres appareils confirment le plein. »

« Vous voulez dire qu’une éruption solaire perturberait de façon significative les appareils que nous construisons » ?

« Oui, est nous ne pouvons rien y faire. »

Un scientifique entra en trombe dans la pièce :

« Messieurs, il faut à tout pris évacuer la planète ! Les détecteurs viennent de….. »

Il n’eut pas le temps de terminer qu’un tremblement de terre très fort survint. Tout le monde tomba par terre, le plafond commença à tomber et une alarme stridente se fit entendre.

« Qu’est-ce qui se passe ?! » demanda un scientifique

« Les détecteurs viennent d’enregistrer un séisme d’une forte magnitude. De plus, une tempête est en train de se créer dehors. Je viens directement du laboratoire, l’appareil est en surchauffe, si on ne se dépêche pas, c’est l’explosion assurée ! »

« Contacter l’Aurore, dit-lui de venir nous cherchez maintenant. Allez évacuation totale, on part !»

Ainsi, tous les scientifiques se dirigèrent vers la sortie : le tremblement se fit de plus en plus violent à tel point que la structure tout entière commença à vaciller : des murs s’écroulaient, des meubles tombaient par terre, cela empirait de plus en plus à mesure que la sortie était proche : une violente secousse fit trembler toute la structure à tel point qu’un plafond tomba et vint percuter trois scientifiques qui n’eurent pas le temps d’éviter : le plafond tomba sur eux avec une telle violence qu’ils furent écrasés. Ils étaient une vingtaine de scientifiques et douze n’avaient pas survécu. Certains étaient morts, d’autres restés coincés par une poutre ou un mur qui leur bloquait la sortie. Quand les huit furent à la sortie, ils eurent du mal à tenir en place : une tempête comme ils n’en avaient jamais vu était en train de se produire : les vents violent arrachaient la structure à leur gongs et ils virent avec horreurs que certains éléments semblaient être aspirés vers le laboratoire : en effet, le champs de protections avait cédé et l’appareil, à cause d’une trop forte énergie, commençait à réagir comme un trou noir : des milliers d’objets affluaient vers lui, tellement l’attraction était forte et violente.
Dans le brouhaha de la tempête, l’un des scientifiques essaya de contacter l’Aurore mais les perturbations électromagnétiques empêchaient une quelconque liaison.

A bord du vaisseau, les détecteurs s’affolaient : ils enregistraient des données improbables.

« Mon capitaine, une grosse tempête vient d’avoir lieu sur la planète, l’appareil est en surchauffe et le complexe est en train de tomber » informa le sergent

« C’est pas vrai, peut-on établir une communication sergent ? »

« Non, impossible, les champs électromagnétiques empêchent toute communication »

« Dans ce cas, allons-y. Tout le monde à son poste, plein gaze, on les ramène tous, boucliers au maximums »

L’Aurore commença sa descente en flèche vers la planète. Quand ils entrèrent dans l’atmosphère, le vaisseau fit une embardée vers la droite : impossible de tenir une trajectoire stable, les vents étaient trop violents, de plus des éclairs afflués par centaines dont certains percutèrent les boucliers de l’Aurore, mais grâce à l’appareil installé, ils tinrent bon.

« C’est pas vrai, ça devient casse-cou. Attachez vos ceintures, on va essayer de se poser »
Dit Kolar

Le vaisseau se rapprocha du complexe et les membres ne crurent pas leur yeux : le complexe entier avait disparu et certains éléments de la nature aflués vers ce qu’ils voyaient comme une sorte de vortex : des arbres, des terres, des cailloux : c’était l’appareil, devenu trop instable, qui s’était transformé en mini trou noir : or celui-ci grossissait à vu d’œil.

« Mon capitaine, nous sommes proche d’entrer dans le champs d’attraction, il faut à tout pris l’éviter si non on sera coincé ! » dit le sergent, alarmé

« Sergent, faite un balayage de la zone, vérifiez si il y a des survivants !»

Le balayage ne dura pas longtemps : 8 signes de vie étaient localisés pas très loin du champs d’attraction :

« Capitaine, il y a huit scientifiques. Il ne sont pas très loin du champs »

« Combien de temps avant que le champs ne soit trop important » ?

« Une minute et trente secondes, faudra faire vite capitaine » dit le sergent

En effet, le vaisseau était assez loin de l’endroit ou était les scientifiques et si il ne se dépêchait pas, la partie serait terminé pour tout le monde.

« Il y a fort intérêt que ce que vous dîtes soit réalisable car la vitesse de votre vaisseau devra rivaliser avec celle de l’appareil. »

« Mince, et c’est maintenant que je comprend » pensa le capitaine.

« Dans ce cas, je ferais en sorte d’être le premier à la ligne d’arrivée »

« Ouais, je vais y arriver »

Il se concentra pour augmenter la vitesse de l’appareil. Il réussit à atteindre le groupe de rescapés en trente secondes : cependant, le terrain était trop accidenté pour se poser, il mit le vaisseau en position stationnaire assez bas de façon à ce que les scientifiques puissent montés à bord. Ils se dirigèrent avec peine vers l’appareil, les secousses et vents violents ne faisant que les ralentir, le vaisseau lui-même ayant du mal à se tenir en position. Quarante secondes furent nécessaires pour que les scientifiques furent à porter de l’appareil : dix furent utiliser pour les monter tous à bord. Quand ce fut fait, le vaisseau commença à monter en flèche mais l’attraction de la machine survint plus tôt : le vaisseau fut fortement tracté à l’arrière en direction du vortex : dans le même temps, des crevasses étaient en train de se créer, la planète commençait à s’effondrer sur elle-même.

« Mon capitaine, ça va sentir le roussi, l’attraction vient de monter en flèche !» informa le sergent.

« A tous les membres d’équipages, tenez vous prêt !» dit Kolar

Au fur et à mesure que le vaisseau se rapproché dangereusement de l’attraction du trou noir qui avait pris une bonne taille, le capitaine se concentra intensément, demandant à ce que l’appareil nouvellement installé puisse fournir la puissance nécessaire pour échapper à l’attraction : l’ordre fut reçu : les moteurs hurlèrent et le vaisseau échappa de peu à l’attraction, quand bien même les boucliers, remplient à bloc, empêchaient qu’aucune structure de l’appareil puisse se détacher.

Le vaisseau monta en flèche et réussi à échapper à l’attraction de la planète. Ce qu’ils virent était hallucinant : une distorsion était en train de se créer, des milliers d’étoiles étaient attirées par la planète, elle-même avait commencé à se replier sur elle-même. Le vaisseau fila à tout allure le plus loin possible et commença à calculer la trajectoire du retour.

L’appareil commença à fondre, devenant trop instable, il libéra une quantité phénoménale d’énergie.

Le vaisseau avait terminé le calcul de la trajectoire du retour quand soudain:

Toute l’énergie fut libérée, l’appareil explosa : toute la planète partie en mille morceaux, la distorsion créa également une explosion : toute la zone d’un rayon d’une centaine de million de km qui fut aspirée partie en poussière : résultat, un gros big bang phénoménal à la puissance démesurée à tel point que le paysage en fut changé à jamais : il n’avait plus rien à voir avec ce qu’il était quelques heures avant.

Fin, à bientôt pour le prochain épisode.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par John.Shep »

CITATION Tous les vaisseaux de type Orion furent démontés pour réparation et améliorés.
D'après toi, les techniciens de la Zone 51 démontent l'Odyssée en entier dès qu'il se fait un peu secoué ? Idem pour les améliorations, il suffit de changer les éléments ou de les modifier.

Sinon, il y a 10 millions d'années les Anciens maîtrisaient l'hyperespace depuis seulement...disons 40 millions d'années.

Ravi d'apprendre que les Anciens sont passés de l'énergie solaire à l'énergie du vide en seulement une semaine.
Réacteur à fission, réacteur à fusion, générateurs ions/neutrinos, antimatière..., non ?

Sinon, c'est bon d'apprendre que les Anciens ont effectué toute leur avancée majeure en moins d'un année.
CITATION créer leur histoire en prenant en compte des informations révélées dans la série de sg-1
On se demande vraiment quelles informations tu as prises en compte pour ta fic.
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Si la violence ne résout pas ton problème, c'est que tu n'as pas pris une arme assez grosse.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par tskapo »

Bon, je l'impression que Ptolémée veut tester notre patience.

Elle n'est pas sans limite! :p90:
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous, me voilà revenu, voici l'épisode 9 de cette première saison. Quand au dernier épisode, je ferai en sorte de le poster le week-end prochain. Bonne lecture.


Les Anciens

Saison 1 :

1*9 : La Porte des Etoiles partie 1


Le vaisseau était en hyperespace. Les membres de l’équipage avaient eu de la chance, ils avaient réussi à passer juste avant l’explosion. Tout le monde repris son souffle après cet événement pour le moins déplaisant. En effet, les scientifiques n’avaient pas prévu que ce genre de situation allé arriver. Durant le trajet du retour, ils discutèrent entre eux, cherchant de trouver un moyen pour que ce genre d’erreur ne se reproduise pas ; dans le même temps ils décidèrent d’un commun accord de faire leur rapport directement et de vive voix devant les membres du Conseil.

Pour le capitaine et ses hommes, ils avaient eux là un exemple très concret de ce nouvel appareil, qui avait augmenté leur peur face à l’utilisation d’un tel engin, même si ils trouvaient fantastiques et géniaux ses nombreuses qualités et avantages. Toutefois, le fait de savoir que l’appareil pourrait exploser, et ce en situation de combat, les alarmait quand même, même si les scientifiques leur disaient que le risque que cela puisse arriver soit très faible, voir quasi nulle. Il faudrait alors qu’il y est une surcharge volontaire en programment l’appareil pour que celui-ci se comporte comme une bombe à retardement ou qu’il y ait un tir qui puisse le détruire et au vu de l’amélioration qu’il prodigue aux équipements et appareils du vaisseau, cela est, pour les scientifiques, impossible, de façon catégorique. Quoi qu’il en soit, il y aurait beaucoup de chose à dire à l’arrivée.

Arrivée à Atlantis, les membres de l’équipage prirent congés et retrouvèrent leurs familles pour leur raconter les derniers événements. Les scientifiques, eux, allèrent directement en salle du Conseil pour faire le rapport qu’ils avaient préparé durant le vol du retour. Quand au capitaine, lui aussi rejoignit sa famille.

Après les quelques jours de repos de l’équipe, les travaux de remises en états des autres vaisseaux reprirent de façon plus rapide, car le travail avait été largement avancé durant la mission de l’Aurore. De plus, après une longue séance de réunion de la part des Conseillers, ceux-ci acceptèrent, en prenant note toutefois de ce qui c’était passée, l’installation de l’appareil que les scientifiques nommèrent EPPZ. Tous les vaisseaux actuellement finis et ceux proches de la finition reçurent l’installation de l’appareil. Le train-train quotidien repris son cours habituel, avec toutefois un intérêt grandissant de la part des habitants pour la nouvelle communauté crée, les Oris.

De nouveaux tests pour les appareils constituant la future flotte avait à nouveau lieu. Cette fois-ci, les résultats dépassés les espérances. En effet l’appareil nouvellement installé faisait des merveilles, ainsi, il n’y eu aucune perte, les dégâts furent minimes et les objectifs fixés furent atteints. Tout allé pour le mieux sur Atlantis.

Dans ses appartements, Amélius était en train de travailler sur un projet. Il avait déjà crée les plans, il ne lui manquer plus qu’à étudier le métal qui l’aurait besoin pour la création de son appareil qui serait révolutionnaire. Il avait de la chance, la planète regorgeait de ce métal. Tout ce qui lui fallait, c’était un jumper et du matériel de récupération pour analyser le matériau. Il avait déjà préparé les tests nécessaires. Tout ce passé correctement, il pourrait annoncer au conseil son plus grand projet, le meilleur, celui qui le tenait à cœur et qui prouverait sa théorie aux yeux de ses confrères.

Ainsi, il prit tout le matériel d’analyse rapide, pris un jumper et quitta la Cité. Il se dirigea vers les collines et les falaises, lieu ou le métal était stocké en abondance. Arrivé sur place, il prit son matériel et commença à effectuer les premiers tests. Il fut ravi, les résultats confirmés ses théories, du moins en partie. Le plus gros restait à faire. Il prit de grosses quantités de ce métal, suffisamment pour créer ce qu’il y avait sur ses plans, du moins juste ce qu’il fallait pour approbation du Conseil. Après l’extraction, il reprit le chemin du retour et, dans son laboratoire, commença à se mettre au travail et à soumettre le métal aux différents tests déjà préparés à l’avance.

La construction des hangars avancée bien. Le projet était finalisé à 90%. Il y avait une accélération grandissante pour construire les nouveaux vaisseaux et installer le nouvel appareil. Beaucoup de pilotes et commandants avaient hâte de tester le nouveau bijou concocté par leur scientifiques sur leur propre vaisseau. C’était l’attraction du moment. Pourtant, ils ne se doutaient pas qu’un autre bijou serait sur le point d’être construit et que celle-ci dépasserait de loin tout ce qu’ils avaient pu imaginer.

Le concepteur travaillait sans relâche sur son projet tenu secret, mais que ses confrères connaissaient depuis longtemps ou à l’époque le projet n’était évoqué que sous forme d’idée, tellement grotesque et farfelue que toute la communauté scientifique s’en était esclaffée de rire.

« Non mais sans blague, vous croyez vraiment à ce que vous dîtes docteur » ?

« Oui je le crois. La création d’un vortex permettant à des personnes ou objets pouvant voyager à des milliers de kilomètres de puis leur point d’origine serait une avancée technologique considérable. D’ailleurs, le docteur Malorus n’a-t-il pas découvert et inventé la technologie permettant de voyager à travers les dimensions parallèles, via un vortex justement ? »

« Non mais attendez, le cas de Malorus était un cas à part. Même si son invention était effectivement révolutionnaire, elle était quand même dangereuse, la preuve faite que lors d’un voyage dans une dimension parallèle, toute la population excepté lui, était entré dans le vortex sans possibilité de retour. Nous sommes d’accord sur l’existence des vortex, il n’y pas de problème la dessus. Mais de là à en créer un pour voyager à travers l’espace, de planète en planète de surcroit, c’est de la science-fiction, Amélius, reconnaissez-le ! »

« Le voyage à travers les dimensions parallèles étaient aussi considéré comme de la science-fiction si je ne me trompe, docteur ! »

« Jusqu’à sa réalisation ! Sauf à l’heure actuelle, nous n’avons pas la technologie nécessaire pour créer un tel vortex, Amélius, et si cela avait été le cas, comment auriez-vous fait ? En utilisant les constellations pour créer un système de voyage ? Non mais sans blague, c’est du délire. Et puis il n’y a aucun métal qui puisse absorber l’énergie des neutrinos, d’ailleurs le cas d’absorption relève du fantasme, de l’imaginaire. Je vous rappel que depuis la découverte des neutrinos pour créer ce que vous dites ai été faite des milliards de fois sans réussir une seule fois. Et vous vous prétendait que vous pourriez le faire, vous, un simple scientifique qui a eu son diplôme il y a un an. Voyez-vous, nous avons tous de l’expérience, vous un peu mais pas assez. Vous êtes en face à face avec de nombreux vétérans qui savent de quoi ils parlent dans cette salle Amélius. Au risque d’être ridicule et de vous faire virer de la communauté, je vous conseil d’arrêter. »

« Vous avez dites la même chose à Malorus il y a longtemps. Il vous a prouvez ses dires. Il a réussit, et je réussirais également. »

« A la différence de vous, lui avait assez d’expérience et savez de quoi il parlait, même si à son époque c’était inimaginable. Vous, vous n’avez pas assez d’expériences dans ce domaine »

« Effectivement, toutefois je vous rappel qui l’a été le seul qui puisse croire en moi et en mes idées, et qui m’a encouragé et poussé à faire de nombreuses expériences dans ce domaine. Par respect pour lui et pour lui rendre hommage, car c’est lui qui m’a tout donnée, je réussirai à vous montrer ma théorie, mes dires même si cela devrait prendre de nombreuses années. »

« Alors je vous souhaite bon courage et bonne chance jeune homme, car franchement vous êtes proche de vous faire virer. »

Tout le monde parti en faisant des commentaires et en se moquant de ce jeune prétentieux. Tous sauf une personne, une jeune fille de son âge, qui était sa meilleure amie d’enfance. Elle avait fait les mêmes études que lui depuis leur rencontre, et elle ne doutait pas d’un seul instant de la conviction et de la motivation de son ami à faire ce qu’il avait dit. Elle croyait en lui et lui en elle. Ils formaient un très beau duo, dans de nombreux domaines. Elle espérait qu’il réussisse un jour à réaliser son rêve et à honorer la mémoire de son mentor, Malorus, disparut il y a un an. Lui aussi espérait.

Et ce jour était le bon. Les résultats prouvaient sa théorie. Le métal réussissait à absorber l’énergie des neutrinos, pour un temps limité, trente-huit minutes exactement, c’était déjà bien. Il espérait que le métal pourrait tenir plus longtemps dans le processus d’absorption.
Il mit le métal dans un moule en forme de cercle et commença à créer en version miniature son chef-d’œuvre. Ce temps de préparation était assez long, deux voir trois jours. Par ce que dans le même temps, il commencerait à préparer les circuits et composants afin d’expliquer ou de réexpliquer sa théorie aux membres du Conseil. Il revérifia la trajectoire et la distance de toutes les planètes qu’il avait répertoriés afin de revérifier et de changer, si cela était le cas, les coordonnées, déterminées selon lui par les constellations visibles depuis la planète ou la cité était implantée. Après cette vérification, il commença à créer une simulation sur ses écrans afin de montrer aux membres du conseil de quoi il en retourner. Il espérait de tout cœur qu’ils accepteraient la réalisation de son projet. Il savait qu’il allait réussir, c’était un sentiment très fort qu’il ressentait au fond de lui. Il avait hâte de terminer.

Durant les deux ou trois jours suivants, les autres habitants commençaient à avoir une curiosité grandissante sur le nouvel appareil nouvellement devenue célèbre. Beaucoup de personnes montaient à bord des vaisseaux finis pour voir de quoi avait l’air cet appareil révolutionnaire. Ils ne furent pas déçus. Le voyage en hyperespace était magnifique pour eux, grisant même. Quand il y avait des simulations de combat en temps réel, ils furent très étonnés et émerveillés par les caractéristiques de l’appareil. Même si ils n’y connaissaient rien aux combats et à tout ça, ils ressentaient une sorte de sécurité du fait que l’appareil ne subissait pas de dommage et que les défenses tenaient bon, et ce pendant beaucoup de temps.
Quand aux inventeurs, ils reçurent les honneurs de toute la communauté scientifique ainsi qu’un prix spécial, rare, délivré seulement quand l’invention crée était quelque chose d’unique, spéciale et qui ne pourrait jamais être égalé. Le dernier scientifique à avoir reçu le prix fut Malorus, juste avant qu’il ne disparaisse.

Au matin du troisième jour, tout était prêt. Il ne restait plus cas aller voir les membres du conseil pour approbation. Pour cela, il prit un rendez-vous pour l’après-midi. Le rendez-vous accepté, il se prépara longuement pour ce qu’il dirait.

L’après-midi venu, il alla dans la salle du conseil pour expliquer aux membres son projet.

« Nous vous écoutons Amélius » dit Moros

« Voilà le concept : mon projet à pour but de construire un appareil permettant de voyager de planète en planète à travers la galaxie via un vortex »

Les membres se regardèrent entre eux, étonnés.

« Euh, vous savez de quoi vous parler au moins ? »

« Oui, je sais exactement de quoi je parle. Ce n’est pas des bêtises. Laissez-moi terminer s’il vous plait. »

Il prit sa maquette et la montra aux yeux des membres du conseil.

« Voilà l’appareil en question »

Tous les yeux se rivèrent sur la maquette.

Dans le même temps il leur donna des écrans portables ou était inscrit en détail le but de l’appareil.

« Il s’agit de créer un vortex dans lequel n’importe quel objet de n’importe quelle matière passerait. L’appareil que je vous montre créera le vortex grâce à son métal qui a la propriété d’absorber l’énergie des neutrinos. Je les découvert il y trois jours. Le but est de mettre un appareil sur chaque planète, qu’elles soient très éloignées ou pas. Grâce à un appareil associé à celui que vous voyez, la personne pourra contacter la planète ou il voudra se rendre en utilisant un système de coordonnées. Les coordonnées sont des constellations visibles dans le ciel. Il faudra sept symboles qui représentent des constellations. Six pour une trajectoire déjà définit et le septième pour le point d’origine. Mon appareil permettrait aussi d’aller sur des planètes se trouvant dans d’autres galaxies, dans ce cas il faudrait un huitième symbole qui servirait d’indicateur de changement de galaxie, car la planète en question ne serait plus dans le réseau définit. »

« Eh comment vous appellerez cet appareil » ?

« Porte des Etoiles, et l’appareil qui y est associé, dhd. Je suppose que vous avez un tas de questions, mais avant tout, voyez sur vos écrans portables la simulation que j’ai crée pour que vous compreniez mieux de quoi il s’agit »

Dans le même temps il activa la miniature pour montrer son fonctionnement.

Les membres regardèrent après et attentivement la simulation crée sur leur écrans. A priori, ils se demandaient si ça marcherait.

« Combien de temps le vortex crée sera stable ? Et qu’est-ce qui se passe quand il y a un objet qui y entre ? Des personnes peuvent t-ils passer à travers et faire demi-tour tout de suite après ? »
« Et est-ce que l’appareil pourrait se dégrader avec le temps ? Peut-il être détruit ? En cas de coupure quand il y a un transfert, qu’est-ce qui se passera ? Et combien de temps durerait le transfert ? »

« Bon, alors, pour les réponses : la stabilité du vortex dépend de la durée du matériau à absorber l’énergie des neutrinos. J’ai effectué de nombreux tests en espérant de prolonger la durée du processus d’absorption mais je n’ai pas réussi à aller au-delà de trente huit minutes. Et c’est un maximum. Quand au passage dans le vortex, j’ai étudié l’invention de Malorus sur son vortex qui permettait de voyager à travers les dimensions. Le principe sera légèrement différents, le vortex crée ressemblera à une flaque d’eau, ceci ne sera en faite qu’un mirage. La porte utilisera le système de déconstructuration moléculaire : il s’agit en faite de réduire à sa molécule de base un objet ou un individu pendant le transfert et à l’arrivé à faire le processus inverse. La porte de départ créera la déconstructuration et la porte d’arrivée se chargera de refaire la même chose mais en sens inverse. J’estime que la durée de transfert est de cinq secondes maximum et. »

« Attendez, cinq secondes maximum ? Vous rigolez ? »

« Non pas du tout, c’est une estimation donc cela peut aller au-delà de cinq secondes. Cela peut faire une minutes ou deux mais d’après mes calculs, le transfert n’excède pas trois minutes. Dans tout les cas, il ne pourrait y avoir de retour immédiat dès l’arrivée, car le vortex crée est en sens unique. Seules les ondes radios, qui ne sont pas faite de matières, peuvent passer dans les deux sens. S’il doit y avoir un retour, alors il faudrait que la porte se désactive et que la personne rouvre avec le dhd. Le matériau que j’ai découvert sur la planète est insensible au passage du temps : les résultats montraient qu’il datait depuis la naissance de la planète. Je ne garantis pas qu’il soit invulnérable à une grosse décharge d’énergie comme par exemple une surcharge du nouvel appareil récemment crée. En cas de coupure lors du transfert, la porte sauvegarderait les données de l’objet ou de la personne dans sa mémoire que je n’ai pas encore donnée de nom. Toutefois, j’ai remarqué avec mes calculs que la porte serait remise à zéro à chaque ouverture ce qui veut dire que les données qu’elle aurait sauvegardées seraient effacées à chaque fois. Donc si une personne se trouve coincée dans la mémoire de la porte et que celle-ci soit ouverte à nouveau alors les données de l’individu seraient effacées et celui-ci mourrait. Maintenant à savoir comment faire pour résoudre se problème, je n’en sais rien, mais j’y travaillerai. Toutefois, ce genre de problème serait très rare, il devrait y avoir dans ce cas là une destruction du dhd alors que celui-ci est en marche. Si le dhd serait endommagé lors de l’arrivée sur la planète, alors il faudrait trouver des sources d’énergies susceptibles d’alimenter la porte. »

« Et qu’elles sont ces sources d’énergie » ?

« L’électricité serait un très bon conducteur, il y en a d’autre mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour l’instant. Ah oui, et dans ce cas là il faudrait faire tourner la roue manuellement »

« La roue » ?

« Oui, mon appareil est un cercle constitué deux grand cercles : le premier externe ou il y aura des composants servant à valider les symboles sélectionnées via le dhd, le deuxième est celui ou les symboles seront dessinés, il sera à l’intérieur du premier. Chaque porte aura les mêmes symboles et parmi eux, un servira de point d’origine qui sera différent à chaque porte ce qui veut dire que dans ce cas, toutes les planètes dont les coordonnées nécessitent ce symbole là ne pourront être visitées par la porte avec le symbole en question. Il se peut que je puisse construire certaines portes avec un symbole unique mais cela serait difficile pour plusieurs raisons que je ne peux évoquer, car ils sont trop nombreux. Dans ce cas là, ces portes seraient limitées. »

« Parlez-nous du dhd »

« Le dhd est un appareil que j’ai confectionné et qui servira de source d’alimentation à la porte. Il sera composé de différents composants ainsi que de cristaux spéciaux. Ceux-ci serviront en tant que source et aussi en tant que relais dans le transfert d’énergie entre la porte et lui. Tant qu’il y a de l’énergie dans le dhd, la porte reste ouverte. Mais comme les deux sont associées, dès que l’un est à cours, l’autre s’éteint. C’est là qu’il risque d’y avoir coupure prématuré du vortex si le dhd est détruit alors qu’il est en marche. Pour la désactivation, je ferai en sorte qu’il se désactive tout seul pendant un certain temps. Vu qu’il y des dérives des planètes, et que par ceci les coordonnées changent, je ferais en sorte qu’il y est une mise à jour des dhd. Dès qu’un dhd est mis à jour, automatiquement il appellera la planète d’arrivée pour que le dhd là bas puisse se mettre à jour, et ainsi de suite. »

« La roue tournera t-elle si on utilise le dhd » ?

« Non, elle ne tournera que si le dhd est détruit, dans ce cas là se sera manuellement et que si la porte utilise un autre programme car le dhd contiendra des protocoles relatives à son fonctionnement. »

« Combien de porte envisagez-vous de construire ? »

« Beaucoup. J’ai l’intention de créer un réseau de porte à travers cette galaxie. Bien sur, il se pourrait que le réseau s’étende au-delà de la galaxie de départ et s’étende dans différentes galaxies, toutefois, je vois la question venir, le huitième symbole ne servira en tant qu’indicateur de changement de galaxie que si la planète d’arrivée se trouve dans une galaxie qui est au-delà du réseau définit, et seulement au–delà du réseau. En même temps, un neuvième symbole sera utiliser sur une porte spéciale qui nécessitera neuf symboles, car j’ai l’intention d’utiliser un vaisseau assez grand pour transporter les portes et les amener sur les planètes. La porte spéciale sera installée sur le vaisseau et sera utiliser pour le contacter. Voilà, je crois avoir tout dit »

Il y eu un silence durant lequel les membres du conseil réfléchissaient à la proposition.

« Vous savez que vous avez émis cette idée il y a dix ans, et que vous vous êtes fait ridiculiser par la communauté scientifique »

« Oui, je le sait très bien. Toutefois, je vous demande de me faire confiance, je sais que ce projet est un peu fou, mais songez que ce serait la plus grande découverte voir l’une des plus grandes découvertes jamais faites. Bien sur, en aucun cas la Porte ne servira à remplacer nos vaisseaux, il servira à voyager à travers l’univers, se sera son unique fonction. Cette fonction s’avéra très utile en cas d’évacuation par exemple et aussi ou là ou un vaisseau en hyperespace mais trois heures pour arriver à une planète, la porte mettrez cinq secondes ou une minute maximum. Et puis elle peut-être utiliser en cas de stratégie lors d’une bataille, cependant sa fonction première sera le voyage. »

« Alors, quand pensez-vous ? »

Les membres se regardèrent puis, d’un signe de Tête, acceptèrent le projet.

« Vous devriez nous faire un rapport complet durant chaque étape de la fabrication, en même temps, l’un de nous viendra voir en personne l’avancement du projet. Nous vous faisons confiance, vous avez le feu vert. »

« Merci infiniment Conseiller »

Il salua un à un les autres membres, pris ses affaires, et partis.

Il les étonnera, il fera tout pour leur en mettre plein la vue.

A suivre
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