CITATION
(Miss Asuran,Mardi 22 Janvier 2013 21h57)
CITATION
C'est exactement cela. En organisant une Banque Centrale Européenne, qui n'a pas le pouvoir de préter aux Etats, on a donné le pouvoir aux spéculateurs financiers.
La France va réussir à convaincre 26 de ses partenaires de changer la constitution allemande en plus des traité de Maastrich et de Lisbonne?
CITATION
L'Angletterre étant la principale plaque financiére et spéculative en Europe, les jeter en dehors de l'Espace Economique Européen, serait une bonne chose... pour les contraindre à accepter les nouvelles régles communautaires, et donc en payer le prix. La production réelle, l'industrie réelle d'Angleterre, ne pouvant se permettre, d'etre bouté en dehors de l'Espace Economique Européenn...
Elles n'ont rien à y perdre et rien à y gagner. Elles a sa monnaie et ses frontières donc pas de changement majeur à part qu'elle pourra faire ce qu'elle veut.
CITATION
En même temps que faire la réforme de la Banque Centrale, pour qu'elle prete aux Etats solvables en direct
Vous voulez donc faire de la planche à billet et sur ceux je suis d'accord.
Mais la création d'une nation européenne n'est pas possible et tous ceux qui y croient se voile la face. Pour créer une nation il faut une langue commune,une histoire commune et une mobilité dans le territoire (je parle de l'installation et du travail pas du tourisme). Hors on n'a pas de langue commune on se sert majoritairement de la langue des américains,on n'a pas de vrai histoire commune ce n'est pas parce que l'on c'est fait la guerre qu'on est fait pour être ensemble et pas de mobilité. Donc pas de nation.
L'Europe fédérale n'existe pas. Il faut donc créer une confédération ou les membres s'entraideraient selon leur intérêt,avec une zone de libre circulation entre ces pays (donc de même niveau économique pas de pays de l'et par exemple) et pas tenu par des traités.
J'ai jamais dit que c'était simple à réaliser. Etre passé de 12 à 26, a été une infamie, dont seule la finance et des acteurs économiques internationaux en a tirer des bénéfices au propore comme au figuré, et complique les choses, sans les rendre impossible pour autant.
Maintenant si par chance des calendriers éléctoraux, on avait une "couleur" politique plus uniforme au niveu européen, plutot orienté "gauche" ou "centre", pas la peine de se voiler la façe, les orientés "droite" n'ont aucune envie d'avancer dans l'unification de l'Europe ou dans l'envie de reprendre au pouvoir à la finance alors que ce sont eux, qui le lui ont donné.
L'Angleterre, avec sa monnaie et sa liberté, serait tout simplement comme sur une ile totalement isolé... ce qui les contraindraient à demander à entrer de nouveau dans l'espace européen, nouvelle entrée qui ne se ferait alors qu'à des conditions rigoureuses. (abandon de leur monnaie, contribution juste aux dépenses de l'Europe, mais aussi acceptation des mesures anti-spéculative sur la finance ), s'ils refusent une seule des conditions, ils n'entrent pas !!!
Alors non, je ne parle pas de faire de la planche à billets. Mais cela reste une éventuelle possibilité, avec par exemple un accord unamime des représentants des pays de l'Espace Europe.
(Une façon aussi avec ce gros garde-fou, de plaire à l'Allemagne, qui ne souhaite pas connaitre une inflation galopante, qui nuirait à son économie exportatrice très importante en dehors de l'Europe. Et de toute façon, il n'est pas souhaitable d'avoir une inflation non maitrisée, et donc cette inflation doit étre de toute façon faible, voir très faible seulement, juste pour se donner un peu d'air à l'occasion, tout en gardant une monnaie qui soit considérée comme assez fiable)
Quand je parle de donner la possibilité à la Banque Centrale de faire des prets en direct à des états membres, ces prets sont pris soit sur la réserve de la Banque Centrale, soit c'est la Banque Centrale qui emprunte sur le marché des capitaux, et donc qui garanti les prets consentis aux états. Autrement dit tous les pays sont solidairement responsable des emprunts de la Banque Centrale. Comme c'est la Banque Centrale qui emprunte à l'extérieur, le taux d'interet qui va lui etre consenti, sera meilleur que si le pays seul fait un emprunt sur le marché des capitaux.
D'où le fait d'introduire en contre-partie de cette responsabilité-solidaire, un droit de regard sur l'utilisation des fonds empruntés par les états à la Banque Centrale.
Autrement dit pas question pour un état d'utiliser un emprunt Banque Centrale, pour vivre au dessus de ses moyens, payer des dépenses courantes. Ces fonds empruntés à la Banque Centrale servant à faire des investissements productifs (soutien à l'économie), création d'usine etc etc... d'où un control ensuite que l'utilisation des fonds va bien sur des investissements productifs ou d'avenir, et non pas pour etre gaspillé de maniére abusive.
Les états membres pouvant rester libre de choisir de faire un emprunt sur le marché libre des capitaux tout seul, plutot qu'auprés de la Banque Centrale. Et bien sur tout emprunt d'un pays seul sur le marché libre des capitaux, le fait sous sa seule responsabilité (sans aucune responsabilité ou caution de la Banque Centrale et donc des autres états membres de l'Espace Européen).
Les états membres seraient donc libre, de faire appel à la Banque Centrale ou pas.
Bien sur, pour la solvabilité des etats par rapport à la Banque Centrale sur les emprunts en cours, la Banque Centrale sera mise au courant de tous les autres emprunts en dehors de la Banque Centrale que les états auront fait sur le marché libre des capitaux.
La Banque Centrale accepte ou refuse les demandes d'emprunt de ses états membres.
La Banque Centrale impose ses conditions aux états pour les emprunts auprés d'elle.
Les états membres ne peuvent exiger de la Banque Centrale un pret.
Les états membres se soumettent à tous les controles nécessaires, pour s'assurer de la solvabilité de l'état, par la Banque Centrale, non seulement lors de la demande de pret, mais aussi tout le long de la durée du pret, que l'état emprunteur reste solvable.
Ces controles, n'étant pas tellement du gout de ceux qui sont nationalistes.
Avec de telles régles, non seulement c'est possible, mais en plus les éventuels bénéfices des emprunts consentis par la Banque Centrale, vient enrichir la Banque Centrale et donc revient à une augmentation des fonds propres de la Banque Centrale.
Si le UNE SEULE nation, est encore prématurée, ce mode de fonctionnement plus unitaire, plus solidaire, plus communautaire, serait un pas en avant vers la fondation d'une Europe unifiée. Le but lointain, étant de fondre en une seule super-nation toute l'Europe des pays participants, avec des droits identiques, un niveau de vie comparable, une économie unifiée, une armée unifiée. Certains voient là-dedans la disparition des nations, et ils y sont farouchement opposés. Les nations s'effacent un peu, mais sans disparaitre totalement.
La mobilité dans le territoire, on l'a déjà. L'histoire commune on l'a déjà. Les points de convergence, par le mode de vie, on l'a déjà en grande partie. Les différentes langues ne sont pas un réel obstacle à l'unification. Est ce que le français est en recul en France, parce qu'on a permis la reconnaissance du Breton, du Basque, du Corse, ou d'autres langues ou dialecte regionnal ?? Est ce que l'existance de ces langues régionnales, est une menace pour la langue française et la nation France ?? Pas du tout...
La monnaie unique permet déjà des facilités.
Aprés c'est à voir si, on organise l'Europe sous une forme fédérale, Etat Unis d'Europe ou sous une forme nation d'Europe. A voir s'il faut un président unique et élu à la tête de l'Europe, ou une direction simplément collégiale ??
Pour des raisons de succeptibilité nationale, je pense que la direction collégiale est préférable. Aprés est ce qu'il faut qu'ils soient élus ou désignés par l'ensemble des européens ?? Autrement dit éléction par l'ensemble du corps éléctoral européens ou éléction pour chaque pays des représentant qu'ils vont envoyer à la direction de l'Europe.
Une chose est sure, dans tous les cas, le niveau européen de la politique prend le pas sur le niveau national de chaque état membre. Y a un glissement du pouvoir vers l'Europe, et donc moins de pouvoir de décisions des états.
Si le niveau Européen n'a pas assez de pouvoir, pour s'imposer en face du niveau national, cela ne peut pas marcher. Cela ne veut pas dire que toutes les décisions sont prises par l'Europe pour autant.