4x17 Pouvoir absolu
Ma note :
18/20
Cet épisode plein d'éclat est à la fois astucieux et crédible pour moi, possédant une portée philosophique enrichissante qui nous martèle avec subtilité la thématique du pouvoir corrupteur. Tous vos débats ci-dessus sont excellents à lire, et j'ai particulièrement aimé le résumé de
Hermod, qui voit dans cet épisode la métaphore des dangers de l'idéalisme qui conduit au totalitarisme. C'est extra d'avoir utilisé la vision Goa'uld pour illustrer ce thème, parce que dans la mythologie
Stargate, les Goa'ulds sont des dictateurs qui font valoir leur doctrine en éliminant l'opposition. Ce cas de figure a existé, et existe encore aujourd'hui, dans certaines nations.
Ce qui me plait encore plus que tout dans cet épisode, ce sont les superbes effets spéciaux, qui sont réellement époustouflants dans la scène de destruction de Moscou. Les Russes, à ce propos, font ici leur troisième apparition, et la saison 4 a pleinement réussi sa mission de les intégrer à l'histoire. Hélas, on retrouve une fois de plus cette guerre froide entre USA et Russie qui se termine toujours par la défaite des Russes.
Le message transmit par l'Enfant Harciesis, à propos de la sagesse, est réellement convainquant après la mise en scène de cet épisode. Et surtout, cet épisode fait le pont entre
"3x20 Instinct maternel" et toute la trame scénaristique sur les Anciens qui s'étoffera dans les saisons 5 et 6. Le plus regrettable est que cette trame scénaristique sur l'Enfant prodige se conclut étrangement, alors qu'on aurait imaginé un arc bien plus conséquent là-dessus, avec un rôle plus important pour l'Harciesis.
Daniel est méconnaissable dans cet épisode et c'est complètement dérangeant pour le téléspectateur qui visionne cet épisode la première fois. La courte scène où Daniel se voit dominer Apophis est bien trouvée, parce qu'on se doute qu'il en rêve. A mon grand regret, cet épisode marque la dernière apparition de Kasuf et de son interprète Eric Avari, que j'aurais franchement aimé revoir dans
"6x22 Pacte avec le diable". Quand à Robert C. Cooper, c'est sûr, c'est de loin mon scénariste préféré, celui qui trouve les scénarios les plus originaux, les plus novateurs.