Stargate: The Explorers

moy
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par moy »

Dernier message de la page précédente :

Mon erreur, je ne me souvenais plus de cet élément de ton premier post, excuse-moi.
Zap a raison, mais j'ai le présentiment en lisant tes synopsis que tu as déjà pas mal cogité ce genre d'éléments, avec les différences et les points communs d'un univers parralèle. ^_^
Projets SG où je donne un coup de main: Stargate IDA et Stargate AWAKENING

Moi, un enfoiré? Fouteur de merde, ironique, méchant, intolérant et sadique? Nooooon... Enfin... euh...
Ananta
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

@Zap:

Justement, même si tu vois une forme de cohérence et de continuité, il n'y en aura pas. C'est complètement différent.
Everett
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Everett »

Je suis perplexe sur ce type d'entreprise. C'est limite prétentieux. Réécriture la série mère (donc, a fortiori, toute la franchise) n'est pas à la portée du premier venu. Je ne dis pas que tu en es pas capable, mais balancer sans complexe la synopsis d'une saison entière, c'est tout juste maladroit et inconsidéré.

Je te le dis sans détour, tu ne termineras pas ce que tu as annoncé. Au pire, tu feras deux, trois pages par chapitre, histoire de donner un semblant de fin. Mais, la qualité ne sera pas au rendez-vous... ;)
Dernière modification par Everett le 17 juin 2013, 12:58, modifié 1 fois.
Ananta
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

Ah, je ne m'attendais pas à une telle remarque ;)

Je ne pense pas que mon acte soit prétentieux. Je propose une version différente de l'histoire, avec des enjeux et des chemins différents. Cela ne veut pas dire que je suis irrespectueux envers la série originale.

Et puis tu ne sais pas du tout si je vais réussir ou pas. Mes fictions postées et qui n'ont pas été achevées ne sont pas une justification à ta certitude. (et excuse moi mais tenir 4 ans sur même une fic, il faut quand même le faire!)

Rien n'est figée, tout change. Certes c'est ambitieux, certes cela va prendre beaucoup de temps. Et alors? En quoi je n'ai pas le droit de me lancer dans un tel projet? Parce que c'est une "réecriture" de la série? C'est une fan fiction, mais en tant que fan, avoir comme projet d'imaginer ce que serait une série, un film si des éléments importants et jugés canon avaient changé, est je pense intéressant.

Ce qui est bien avec le what if, c'est que ce genre de question ouvre à de multiples possibilités. On peut créer des histoires originales et cela peut amener à des points suscitant de l'intérêt.

C'est une fiction, mon histoire n'est pas à être considérée comme canon! Je peux donc oser me lancer dans une telle entreprise, aussi farfelue et insensée qu'elle soit.

(A moins, et je n'ai pas vu ça, qu'il y ait une règle spécifique du forum interdisant d'écrire une fan fiction basée sur le thème de la "réecriture" d'une oeuvre originale (ici SG-1)).
Zap
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Zap »

CITATION (Ptolémée,Lundi 17 Juin 2013 12h04) @Zap:

Justement, même si tu vois une forme de cohérence et de continuité, il n'y en aura pas. C'est complètement différent.
Bon bin j'attends de voir alors ! Bonne écriture, si tu as besoin d'aide avis, etc n'hésite pas !
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L'A7CA est universelle. Elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre, ou lorsque tu allumes ton ordinateur pour aller sur internet. Tu ressens sa présence, quand tu pars au travail ou quand tu vas sur le Chat de SGF. Elle est le monde, qu’on superpose à ton regard pour te forcer à voir sa vérité.

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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Everett »

CITATION Rien n'est figée, tout change. Certes c'est ambitieux, certes cela va prendre beaucoup de temps. Et alors? En quoi je n'ai pas le droit de me lancer dans un tel projet? Parce que c'est une "réecriture" de la série? C'est une fan fiction, mais en tant que fan, avoir comme projet d'imaginer ce que serait une série, un film si des éléments importants et jugés canon avaient changé, est je pense intéressant.
Je ne crois pas t'avoir interdit de faire quoique ce soit... Tu es libre de faire ce qui te plaît, comme moi je suis libre de penser ce que je veux sur ton projet d'écriture. Je suis un tantinet prudent face à de telles annonces. ;)
CITATION Et puis tu ne sais pas du tout si je vais réussir ou pas. Mes fictions postées et qui n'ont pas été achevées ne sont pas une justification à ta certitude. (et excuse moi mais tenir 4 ans sur même une fic, il faut quand même le faire!)
Je n'ai pas vu que tu avais déjà écrit des fic sur ce forum. Il n'empêche qu'en parcourant au hasard l'une d'entre elles, je tombe sur un message particulièrement limpide et rationnel !
CITATION Mercredi 12 Septembre 2012 20h00 (FANFIC) Les Anciens)
Ptolémé | Message #126 

Bonjour Tout le monde.

J'ai le regré pour ceux et celles qui m'ont suivi que j'abandonne ma fiction pour plusieurs raisons: cette série a été très longue à créer, elle me suit depuis 2008, soit 4 ans. Je ne m'attendais pas honnêtement à ce que cela soit si long. De plus, au vu des différents remarques qui ont été sollicités, notamment en ce qui concerne la cohérence, les liens chronologiques, les sens (contre et non sens); tout cela fait que maintenant, je n'ai plus la force de continuer, je ne trouve plus d'inspiration et surtout j'ai eu le sentiment depuis que j'ai commencé la dernière saison, que je baclais mon travail.

Donc voilà, je préfère arrêter. Je crois avoir vu trop grand à l'époque. Je vous remercie encore une fois de m'avoir suivi durant ces quatres longues années.

Je ne ferais plus de fan fiction dans cet univers car bien qu'il soit riche, je ne me sens plus attiré par cet univers.
Prouve-nous que tu as en main un projet ficelé, que tu n'abandonneras pas à la première occasion. Depuis quelque temps, on en voit passer des membres qui nous présentent des fics sans lendemain !
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Spyce »

Le travail est ambitieux et je dirais que l'on ne peut pas juger tant que tu n'as rien écris. Ensuite tout dépend si tu parts sur une trame purement anti-Goa'ulds ou si tu parts sur un format de 24 épisodes par saison avec ici et là des épisodes "comble vide"

Mais, je vais te donner mon avis sur ce que tu pourrais faire :

Les personnages déjà :

O'neill n'a pas perdu son fils, il a sa femme, il est presque exclu d'y intégrer le cercler amoureux O'neill/Carter. Le personnage n'a pas les blessures que l'on connaît déjà, ça devrait jouer sur sa manière d'être qui je le dis en passant pourrait être bien différente.

Carter est astrophysicienne, et apparemment, elle n'est pas militaire, terminé la femme tout terrain, et le soldat d'élite ...

Daniel a une petite amie, donc son désir d'explorer la galaxie ne sera pas dans le but de retrouver sa femme... ça pourrait lui donner complètement l'envie de revoir ses priorités.

Déjà, SG1 ne peut se composer que d'Oneill, Carter et Daniel avec Teal'c, il faudra forcément y intégrer d'autres militaires.

Ensuite, l'idée d'y intégrer des alliés, je dis OUI. Bon, les Russes, tu peux exclure comme les Chinois. La France et l'Angleterre font déjà des missions communes avec les USA, et ce sont ses alliés principaux, je dirais que tu pourrais même y faire entré l'ensemble des alliés membre de l'OTAN, on serait dans une sorte de coopération obligatoire.

Ensuite, la Terre a mis du temps à intégrer les technologies aliens mais aussi à devenir plus responsable auprès des autres cultures. Cela a mis plusieurs saisons, donc c'est une chose à prendre en considération.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

CITATION Tu es libre de faire ce qui te plaît, comme moi je suis libre de penser ce que je veux sur ton projet d'écriture
On est d'accord. Mais certaines phrases justement comme celle-ci:
CITATION tu ne termineras pas ce que tu as annoncé
n'aide concrètement pas la personne, mais pousse plus à l'abandon que le contraire. :P

Eh oui, ce sont des petites phrases assassines comme ça qui peuvent jouer sur la confiance d'une personne à avancer ou à stagner, que cela soit pour l'écriture ou pour tout autre activité.

@Sypce: Ok, je prends note de ta suggestion.
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Everett »

CITATION (Ptolémée,Lundi 17 Juin 2013 17h05)
CITATION Tu es libre de faire ce qui te plaît, comme moi je suis libre de penser ce que je veux sur ton projet d'écriture
On est d'accord. Mais certaines phrases justement comme celle-ci:
CITATION tu ne termineras pas ce que tu as annoncé
n'aide concrètement pas la personne, mais pousse plus à l'abandon que le contraire. :P

Eh oui, ce sont des petites phrases assassines comme ça qui peuvent jouer sur la confiance d'une personne à avancer ou à stagner, que cela soit pour l'écriture ou pour tout autre activité.

@Sypce: Ok, je prends note de ta suggestion.
Ce sont des phrases comme celles-ci, qui permettent de faire le tri parmi ces membres.
Vu que tu as plus ou moins survécu au stade psychologique, reste l'ultime étape : l'écriture et une publication rapide (avec qualité au rendez-vous, si possible).

edit : Bon courage, malgré tout. ;)
Dernière modification par Everett le 17 juin 2013, 17:52, modifié 1 fois.
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par leflicdecbs »

Coucou les gens, <= phrase d'ouverture unique :lol:

Je trouve le projet pour le moins intéressant. J'ai vu tous les épisodes de SG1 et une réécriture me semble une excellente idée. Ce serait une façon de redécouvrir la série. Une manière de dire : What if ... :rolleyes:

Nous pourrions considérer cette FF comme un univers miroir où les évènements de la franchise se passent de manière différente.
J'ai envie de lire ce genre de fiction.

Bonne chance Ptolémée. ^_^
Si tu as besoin d'aide, envoi-moi un MP
Dernière modification par leflicdecbs le 17 juin 2013, 18:07, modifié 1 fois.
Ananta
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous. je vous poste le prologue de ma fiction. J'espère que cela vous plaira.

Je vous souhaite une bonne lecture.


Prologue

Egypte. 2995 avant Jésus-Christ, durant la 25ème année de règne du Pharaon Den, sous la Ier Dynastie, à l’époque Thinite.


Un coup. Deux coups. Trois coups. Quatre coups. Cinq coups… De haut en bas, avec un angle de trente degrés. Ni trop fort, ni trop faible.

Toujours ce geste, inlassable, sur une roche qui a encore du mal à être ferme, dure, mais dont la forme prenée celle d’un visage, affublé d’une barbichette, et d’une coiffe d’origine royale. Etrangement, le corps lui, n’est pas humain. Plutôt animal. Oui, le corps d’une Déesse vengeresse et agressive, Sekhmet, la Lionne. Mais la sculpture n’est pas encore terminée. Non, il reste encore une partie à peaufiner, en détail. Le nez de la sculpture. Une partie de l’anatomie importante.

Sous une chaleur accablante, alors que le Soleil est à son Zénith, Ahmès continue, comme un automate, son travail, sous la supervision d’un garde du Dieu Râ.

Celui-ci porte une armure étrange, différente de celles portées par les soldats du Pharaon. Le garde revêt une armure de fer, qui recouvre son buste. Les jambes sont nues, avec des sandales pour protéger les pieds, alors qu’un simple pagne cache ce qui doit l’être. Le casque aborde le visage du Dieu Thot. Le superviseur porte en plus deux armes, dont l’une à sa main droite, l’autre à sa ceinture. La première est une grande lance en métal, dont le bout se termine par un capuchon qui s’ouvre via l’activation d’un petit bouton se trouvant sur la lance, faisant alors apparaitre sous l’effet d’un minuscule arc électrique un petit trou par lequel jaillit une décharge énergétique pouvant tuer une personne. La deuxième à l’aspect d’un S et quand le garde l’active, c’est pour voir que cela à plus l’air d’un serpent dresser prêt à mordre qu’une lettre. Et sa morsure se présente sous la forme d’une décharge électrique bleu ciel, paralysant la victime, mais pouvant tuer lors du deuxième coup voir la désintégrer au troisième. Mais la lance est plus propice à faire passager un message.

Les fouets aussi sont utilisés, mais moins que les lances des gardes du Dieu Râ, dispersés sur le site qui sera connu des millénaires plus tard sous le nom de Gizeh. Les Gardes dont les masques abordent plusieurs visages de dieux, dont Horus et Râ sont les plus représentatifs. Quand au Dieu Râ lui-même, il observe avec ravissement depuis son balcon intégré à une immense structure pyramidale, son propre vaisseau spatial, l’œuvre de ses sujets. Un Sphinx, dont le visage sera le sien. Non loin de là, un grand cercle trône, debout.

Ce cercle, gorgé de symboles représentant des constellations, est connu sous le nom de Cha’paii. Mais pour l’instant, il faut à tout prix que le Sphinx soit terminé avant l’arrivé des autres Grands Maîtres.

Tout est parfait. Personne ne se mettrait en travers du chemin de Râ.

Dans la capitale égyptienne, dans le palais royal, au sein de la salle le pharaon bien assis, le regard droit, parle avec autorité à ses sujets :

« Messieurs, la situation ne peux plus durer. Je soupçonne le dieu Râ comme étant un usurpateur », annonce t-il fracassant.

Il y a de l’étonnement dans la salle. Comment se fait-il que le Pharaon puisse douter de la légitimité de l’identité de leur dieu.

Le général Horam, qui connait bien le pharaon, prend la parole :

« Mon Pharaon, puis-je savoir ce qui vous pousse à dire cela ? »

« Général Horam, j’ai longuement réfléchi au comportement de Râ. J’ai comme beaucoup d’entre vous été étonné que le Dieu Râ lui-même vienne dans le Royaume. Mais ce dont j’ai été le plus surpris, c’est que Râ asservisse le peuple d’Egypte, en les traitants d’esclave et surtout en les fouettant, les torturant, voir les tuant. J’avoue que sa puissance est forte mais ce qui me gène, c’est que ce comportement n’est pas digne d’un Dieu de cette trempe. Râ est entouré de garde qui le protège. Or tout le monde sait que les Dieux, surtout Râ, n’ont pas besoin d’être protégés. Leur puissance divine les rend immortel et invincible. Si l’être se faisant passer pour Râ est entouré de garde, alors cela indique qu’il n’est pas aussi puissant qu’il en a l’air » expliqua le Pharaon.

Celui-ci savait depuis quelques temps que quelque chose de louche était à l’œuvre chez cet être. D’ailleurs, ce qui l’avait étonné, c’était que cet être qui porte le masque représentant le visage du Pharaon, est un affront, car les Dieux ne portent pas cet attribut. Ils sont représentés par des têtes d’animaux ou apparaissent comme tel sur les murs des temples. Seul Osiris aborde le masque du Pharaon et porte ses attributs, par les autres Dieux.

« Que suggérez-vous donc Pharaon » ? demanda le général.

« Je suggère que cet être dénommé Râ soit banni du Royaume. De par son comportement plus qu’outrageant, il est clair que c’est un imposteur. J’ai l’intime conviction que le vrai Râ ne ferait pas de mal à ses enfants. Râ est le Créateur Suprême, et je ne crois pas qu’un créateur puisse faire du mal à sa créature. Cet être n’est pas le vrai Dieu. »

« Vous voulez le chasser hors du Royaume ? Mais comment, ses gardes ont des armes d’une grande puissance. »

« Je sais, je l’ai moi-même vu. Mais cela ne peux plus durer. Il faut à tout prix qu’on se soulève. Cet être a trop fait de mal au peuple D’Egypte » insista Den.

« Et concernant le cercle se trouvant sur le site du Sphinx ? Que pensez-vous que cela soit ? »

« Aucune idée. Ce dont je suis sur, c’est que cet artefact n’existait pas au temps de mes ancêtres. Je suis sur qu’il a été emporté par l’usurpateur » expliqua le souverain, intrigué d’un tel artefact. Pour lui c’était clair, il fallait que cet objet quitte le pays.

« Il faut que ce cercle, dont je n’arrive pas à savoir ce qu’il représente, soit détruit ou emporté par cet être. Cet objet souille le Royaume. »

« Et pour le soulèvement ? J’avoue que certains de mes hommes se sont fait tué par ces gardes » déclara Horam, qui ne voyait pas d’un bon œil cette entreprise risquée.

« Chaque jour des millier de mes sujets viennent dans la capitale et sur le site pour aider aux travaux, sous les ordres de l’usurpateur qui m’a sapé mon autorité. Si c’était le vrai Dieu, je n’aurais rien à redire, mais là, ce n’est pas le cas. On est plus nombreux chaque jour, et je pense qu’un soulèvement de masse pourrait faire pencher la balance à notre faveur. Qu’en pensez-vous général ? »

« Cela me parait risqué mais pas impossible. J’ai pu remarquer que la nuit, il y a moins de gardes. On pourrait attaquer par groupe la nuit et les surprendre, afin de les neutraliser et s’approprier leurs armes ; comme cela, on en distribuerait un peu partout au sein de la population. Il ne faudrait pas bien entendu, que l’usurpateur soit au courant. Cela demandera de la logistique et de la stratégie. Un plan de bataille mon Pharaon ».

« C’est dans vos compétences général, je vous fait confiance dans ce domaine. A vous de me présenter un plan de bataille qui tienne la route qui nous assure la victoire » ordonna Den.

« Bien mon Pharaon. Il sera fait selon vos ordres » conclu le général.

Le lendemain, le général et ses hommes commencent à exécuter les ordres. Des millions de personnes prennent connaissance de la révolte à mettre en place. En parallèle, les gardes du Pharaons observent les allers et venus des gardes de l’usurpateur, notant les horaires de leur présence, le nombre, leur attitude, leur comportement. Le plan de bataille commence petit à petit à se mettre en place. Le général Horam sait que la liberté de ses confrères et du Pharaon repose sur sa stratégie. L’heure de la révolte doit être lancée à un moment précis, propice pour un soulèvement de masse.

Celle-ci arrive petit à petit alors que les jours se suivent mais ne se ressemblent plus comme avant. En effet, la nuit, les soldats du général se regroupent en petit groupe et attaquent les gardes de l’usurpateur, quand la vigilance de ceux-ci n’est pas au beau fixe. Quand, un, deux voir tout un groupe de gardes tombent, sous le nombre, le remplacement est vite fait. Le général a eu une idée de génie : remplacer les gardes par ses soldats afin que le traitre ni voit que du feu. Aux yeux des égyptiens et du Pharaon, cette stratégie porte ses fruits.

Chaque jour, un soldat se fait passer pour l’un des sbires du traitre, la nuit étant propice au remplacement. Les esclaves sont mis au courant et jouent la comédie.

Ce petit manège dure tout un mois. C’est à la fin de celui-ci que Râ, en colère de la lenteur des travaux, décide de faire un exemple en ordonnant à ses gardes de capturer le Pharaon en exercice.
Alors que revêtu du masque du Pharaon, le dieu marche lentement vers le balcon pour faire un discours de mise en garde et donner un ordre d’arrestation, en bas, les égyptiens ainsi que les gardes se rassemblent petit à petit. Quand Râ atteint le balcon, c’est pour voir une immense foule devant lui, debout et non à genoux, armes au poing et pointé sur lui.
Le dieu est stupéfait. Comment des humains ont pu obtenir les armes de ses gardes ? C’est impossible, ils n’oseraient quand même pas ?

Et pourtant, c’est bien le cas. La foule se divise en deux pour laisser passer le Pharaon Den, marchant au milieu de son peuple, ses attributs royaux en main, le regard fier et tourné vers cet être immonde.

« Toi, usurpateur qui m’a volé mon autorité et fait tremblé le Royaume, moi Pharaon, enfant des Vrais Dieux, ainsi que mes sujets, nous te chassons hors d’Egypte. Tu n’a pas ta place en ce lieu, traitre ! » Clama le Pharaon.

Quelle arrogance. Oser la main sur un dieu ? Oser la main sur Râ ?!

Un garde arrive dans la salle et informe Râ de la situation :

« Mon seigneur, les To’ris ont tué la grande majorité des membres de notre armée. Ils sont beaucoup plus nombreux qu’eux. C’est tout le pays qui s’y trouve sous vos yeux » dit-il, à genoux.

Râ se retourne brusquement et levant le bras droit dont la main est vêtue d’un gant métallique, fait apparaitre une boule de lumière qui percute violemment le garde. Celui-ci fait un vol plané à travers toute la pièce.

« Je le sais imbécile » crie t-il dans un langage inconnu.

« Je t’ordonne d’envoyer tout ce qui reste de notre troupe, il y en a suffisamment assez dans le vaisseau pour mater cette rébellion. »

« Mais mon Seigneur, n’est-il pas prudent d’envoyer les chasseurs ? Il y en a deux et c’est largement suffisant pour les battre » conseilla le garde, un peu apeuré.

Râ s’avance vers lui et se penche en avant, alors que le garde, acculé à un mur, n’ose pas faire quoi que ce soit. Le dieu tend sa main droite et un faisceau de lumière jaillit du gant métallique et touche le front du garde qui commence à être prit de convulsion.

« Je t’ai donné un ordre. Ose encore remettre en question mon autorité, et tu en subiras les conséquences » lâche t-il dans un murmure, ses yeux brillant avec force.

La torture s’arrête et le soldat, chancelant, affirme de la tête qu’il a bien entendu la mise en garde.
Il se relève et cours prévenir le reste de la garnison.

Rapidement, les égyptiens attendent que le vaisseau quitte le Royaume. Mais à la place, c’est pour voir qu’un rayon de lumière jaillit de la base de la pyramide, et quatre gardes du dieu apparaissent comme par magie devant eux. Le nombre augmente de plus en plus, suffisamment pour que la menace soit bien réelle.

Râ, du haut de son balcon, ordonne le massacre.

Et la boucherie commence. Alors que les premiers tirs fusent, tuant les premiers égyptiens se trouvant en première ligne, la foule éclate en morceau, tout le monde se sépare sous la panique, mais également sous les nombreux tirs qui jaillissent d’on ne sait où.

« Protégez le Pharaon » ordonne le général, qui lance ses hommes à la bataille.

Il ne s’attendait pas à ce que le traitre réagisse, au vu du nombre de rebelle. Mais maintenant, c’est l’occasion unique de prouver à ce dieu de pacotille que l’Egypte ne se soumettra pas.
Les tirs électriques des armes de poing ainsi que celles des lances touchent de nombreux égyptiens, et ceux-ci peinent à tuer l’ennemi, ne sachant pas très bien utiliser ce genre d’arme.

Très vite, le nombre de rebelle diminue, car nombres d’esclaves ne sont pas armés et pas protégé. Le Pharaon Den quant à lui, participe au combat, assisté de sa garde rapproché, les meilleurs hommes du général. Les armes rudimentaires, associées à celles plus avancées de l’ennemi, finissent par pencher la balance du bon côté. Les troupes de Râ, bien que surentraînés, reculent, au fur et à mesure que le nombre tombe, mais également que l’association de leurs armes à celles de la To’ri ne leur donne un avantage plus que considérable.
Certains se font transpercés par des flèches ou des lances, d’autres recevant une combinaison des deux, associée à leurs armes.

Râ, du haut du balcon de son vaisseau, n’arrive pas à croire à ce qu’il voit. Son armée se fait décimer, et l’ennemi ne cesse d’avancer de plus en plus. Il doit quitter le Royaume, fuir. C’est un affront, une défaite, pire, une humiliation. Un dieu comme lui, déchu de son trône et de son autorité, vaincu par une race inférieure et primitive, voilà ce qu’on retiendra de lui, le Grand Maître Râ, tout puissant Dieu de l’Egypte. C’est le constat qui s’impose petit à petit dans l’esprit de Râ. Quelle défaite écrasante et honteuse.

Le dieu se rue dans la salle de pilotage et actionne une commande qui lance la procédure de décollage. Mais avant, le Pharaon ne partira pas sans son précieux objet.

Le vaisseau se positionne au-dessus du cercle et amorce sa descente. Petit à petit, les soutes du hangar se trouvant au niveau de la base s’ouvre. La foule s’écarte de plus en plus, apeuré de cette gigantesque structure. Le cercle disparait totalement de la vue, ainsi que la petite console qui l’accompagne.

Quelques instants plus tard, le vaisseau en forme de Pyramide décolle et quitte le Royaume d’Egypte, la Terre, le système solaire, et la galaxie tout entière.

Les Egyptiens hurlent de joie. Ils ont finalement réussi. Ce jour marque la fin d’un Empire, et le début d’un nouveau. Ce passage de l’histoire d’Egypte est à inscrire sur de la stèle. Une stèle à cacher, à enfouir sous les sables à l’endroit même où le Cercle avait été posé par le traitre.

Personne ne devra découvrir ce qui s’est réellement passé. Personne….

A Suivre…

@leflicdecbs: Je te remercie pour ton aide, et c'est vrai que cela serait pas mal en effet de voir un chemin différent de ce qu'aurait pu être la série.
Ananta
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

Bonjour tout le monde. Un peu plus d'un mois est passé suite à ce premier post présentant le prologue de ma fiction.

Voici la première partie du premier épisode, en espérant que cela vous plaira. N'hésitez pas à commenter, à donner vos avis, cela pourra me permettre de voir ce qui ne vas pas, ce qui est à corriger.

Bonne lecture.


Episode 1*1 : L’Artefact (Partie 1)

Le blanc. La glace. Le froid. C’est tout ce qu’il y avait dans ce désert polaire, en Antarctique, par une nuit glaciale. Le vent balayait et fouettait les visages de ces scientifiques en route pour la base de McMurdo, propriété de l’armée de l’Air Américaine.

Le traineau emportait avec lui quelques carottes de glace, servant à la datation de la banquise et connaitre les évolutions géologiques et climatiques de la planète Terre. Il y avait des instruments d’extractions et certains servaient à une mesure assez sommaire, juste de quoi établir un diagnostic rapide.

Ils étaient deux sur le traineau, conduit par des huskys courageux au sein de cette nuit noire, sans lune avec un vent qui commençait sérieusement à être de plus en plus violent. Les interférences augmentèrent, empêchant tout instrument de navigation, à savoir la boussole et le GPS, de fonctionner.

« Marc, on ne va pas y arriver, il faut trouver un coin pour se reposer » cria l’homme debout sur le traineau.

« Non il faut continuer, je pense qu’on est plus très loin James. » Répondit l’intéressé couché sur le traineau.

« Arrêtes tes conneries ! Tu as vu ce temps ?! C’est de la grosse purée, je n’ai jamais rien vu de tel. Cela ne fait qu’empirer » !

« Je sais, mais aux dernières nouvelles, le GPS et la boussole indiquaient cette direction » informa Marc, le bras droit levé en direction du Nord.

« Ouais eh bien je ne sais pas moi, mais avec tout cette neige, je dis qu’on est perdu »

La dispute commença, alors que la neige s’engouffrait dans leur manteau par des mini-ouvertures, à savoir la capuche au niveau des joues et le cou. Malheureusement, ils ne purent aller bien loin.
En allant trop vite, ils purent voir une sorte de sphère se dessiner devant eux. A mesure qu’ils se rapprochaient, cette sphère se dessina et se fit plus précise petit à petit. Ce n’est qu’à quelques 1000 mètres de là que les deux scientifiques purent découvrir qu’en faite, c’était une paroi rocheuse sur laquelle ils fonçaient. Il y avait une sorte de crevasse sur la paroi, assez large pour laisser passer un homme. Cependant, la vitesse était trop élevée pour l’éviter.

James s’aperçut du danger encouru, pris les rennes et donna une violente direction à droite pour éviter la collision. Les huskys reçurent l’ordre et bifurquèrent dans la direction ordonnée. Malheureusement, le sol était instable à cause de quelques zones de verglas accumulées et les chiens glissèrent.
Les patins du traineau glissèrent sur le verglas, n’ayant plus assez d’adhérence et le mouvement brusque le fit basculer sur le côté. Marc tomba sur le côté avec le contenu du traineau. N’ayant pas de quoi s’accrocher, le scientifique glissa au point d’entrer avec fracas dans la crevasse, dégringolant à l’intérieur, le contenu le suivant.
James eu plus de chance. Juste avant que le traineau ne bascule, il avait sauté en arrière et avait pu se rattraper en s’accrochant à l’aide de ses mains à la paroi, la moitié de son corps à l’intérieur de la crevasse, dont la pente dangereuse descendait sur cinq voir dix mètres de profondeur, là où avait atterrit Marc, qui hurlait de douleur.

« Bordel de merde, Aaahh. Ma jambe, je crois qu’elle s’est brisée » ?!

James réussit à s’extirper de la crevasse. A quatre pattes, le souffle court, il se releva avec difficultés. Les huskys étaient là, attendant avec impatience les ordres de leur maitre.
Avec cette tempête, il était impossible de voir à plus de quatre ou cinq mètres.

James prit sa lampe torche accrochée à sa ceinture puis l’alluma. Le faisceau était réconfortant. Il se retourna vers la crevasse et se dirigea vers elle. Il s’accroupit et appela son coéquipier.

« Marc, ca va ? »

« Non, ça va pas du tout. Ma jambe est cassée et je commence à geler. Je vais essayer de voir si je peux trouver quelque chose » hurla t-il.

« Ok. Ne bouge pas, je vais essayer de voir si je peux faire descendre les chiens. Il y a des couvertures qui ont surement été emportées dans la chute. Essaie de voir si tu ne peux pas les utiliser, en attendant » conseilla t-il.

« Essaie d’appeler les secours » dit Marc.

James suivi l’insistance de son collègue. Il prit sa radio, l’alluma et tenta d’appeler la base McMurdo.

« Allô, la base ? Ici James Wharton, nous avons besoin d’aide. Nous avons eu un accident. Vous nous recevez ? »

Le grésillement de la radio fut la seule réponse. La tempête était trop violente pour essayer de capter quoi que ce soit. En plus, il commençait à geler s’il ne se bougeait pas pour se réchauffer. Son ami avait besoin d’aide. Les huskys étaient impatient et ne tenaient plus en place. Certains montraient des signes de fatigue. Il fallait faire quelque chose et vite.

James éteignit sa radio, la rangea puis regroupa les huskys. Les chiens de traineau furent ravis que leur maitre s’occupe d’eux. Celui-ci les rassembla devant la crevasse et, un par un, les engouffra tout doucement à l’intérieur.

Marc entendit des jappements. Les huskys descendirent un à un. C’était une bonne idée, ils seraient à l’abri de la tempête qui faisait rage en ce moment, et puis ils pourraient le réchauffer encore plus. James ne tarda pas à suivre le mouvement et quelques minutes plus tard, ils étaient tous à l’intérieur de la crevasse. L’espace était assez grand pour voir qu’il s’agissait d’une sorte de grotte glaciaire. Il faisait sombre, mais la lumière de la lampe torche de Marc éclairait les lieux. James en fit autant.
Rapidement, ils préparaient de quoi s’installer. Il y avait beaucoup de couvertures, un réchaud, quelques ustensiles de cuisine, un peu de nourritures et d’eau. De quoi tenir au moins la nuit entière, avant de manquer de vivre. Cependant, les instruments de mesures étaient dans un sal état. Les carottes de glace s’étaient complètement brisées en milles morceaux lors de la chute. Ils ne pouvaient donc pas continuer leurs analyses et établir un diagnostic précis sur l’évolution géologique de la planète.

Marc commença à préparer un frugal repas, car ils n’avaient pas emporté grand-chose la matinée. Il alluma le réchaud, prit une casserole et y mit une boite de lentille à l’intérieur. L’eau dans les gourdes était toujours à l’état liquide, assez fraiche pour se désaltérer.
Pendant la préparation du repas par Marc, James inspecta les lieux. Il n’y avait pas grand-chose à voir. Juste de la glace. Enfin, si on pouvait appeler un morceau de couleur brun foncé comme étant de la glace.

« Ouah, bordel c’est quoi ça » ? se demanda tout haut James.

« Quoi, qu’est-ce que tu dis » ? Réitéra Marc, qui prenait les assiettes pour servir le repas.

« Je dis, on vient de faire la découverte du siècle ».

Marc se tourna vers James. Celui-ci dirigeait sa lampe torche vers le haut, et le faisceau éclaira une portion de ce qu’il semblait être du métal encastré dans la roche. Ce métal, au fur et à mesure que le faisceau de la lampe était balayé, prenait la forme d’un très grand cercle. De part et d’autres, des formes se dessinaient, et s’affichaient en V.
James recula de plus en plus, et la lampe éclaira la structure en forme de cercle complet, encastré dans la neige.

« Ouah, dis-moi que je rêve ? » s’inquiéta Marc.

« Oh non mon cher Marc, tu ne rêves pas. » Répondit son coéquipier.

« Mais qu’est-ce que c’est ? On dirait une sorte de porte. Ce cercle géant me semble être là depuis bien longtemps » détailla le blessé.

« En effet, il se pourrait. Mais franchement, je n’ai jamais vu une structure pareille. »

« Tu penses qu’une civilisation a pu créer une telle chose » ?

« Une civilisation humaine ? Aucune idée, mais je serais vraiment surpris. Au vu de l’artefact, si on peut appeler cela comme ça, sa réalisation me semble bien complexe. Je vais vérifier aux alentours pour voir s’il n’y a pas autre chose de ce genre ».

James inspecta donc les alentours de l’objet. Il vit une sorte de monticule non loin où se trouvait Marc. Il se dirigea pour voir si ce n’était pas une sorte d’alcôve pouvant cacher quelque chose, mais rien. Il monta dessus et dégagea la neige. Ce qu’il vit le stupéfia.

« Putain j’hallucine. Eh Marc, tu devineras jamais ce que je viens de découvrir »

« Quoi donc » ?

« Un cadavre, et au vu de ce qu’il porte, cela ne m’a pas du tout l’air humain ».

« Un Alien ? Sérieux » ?

« Sérieux. Je vais voir s’il y a de quoi le dégager de la glace » termina de dire James.

Celui-ci descendit du monticule et se dirigea vers les différentes affaires éparpillées. Il y avait encore le matériel d’extraction des carottes glaciaires, cela servirait pour enlever le corps congelé.

James prit le matériel et se dirigea vers le monticule. Il monta dessus puis commença à creuser grâce au matériel. L’appareil perfora la glace en y faisant un trou de plus en plus profond, et de plus en plus large. Quand le cadavre fut à porter, James ralentit et commença à faire un cercle autour, suffisamment grand pour qu’il puisse déplacer le corps. Il fallut une bonne vingtaine de minutes pour faire tout le travail. Quand celui-ci fut fait, James éteignit l’appareil. Le trou était assez grand pour laisser passer une personne. Le cadavre était à porter de main. James prit la main, puis le bras et commença à le soulever délicatement, pour ne pas que le corps se brise. Mais celui-ci était remarquablement bien conservé. James put le dégager de la glace en entier.

Il le souleva doucement et se dirigea vers Marc qui l’observait, intrigué par le corps porté par son partenaire. Mais celui-ci glissa en arrière, faisant tomber le corps et quelques morceaux de neige, laissant apparaitre un bloc de métal brun foncé encastré dans la glace également. Quand James se leva pour s’enlever la neige, il aperçu le bloc et fut stupéfait, car la couleur était semblable à celle de la structure. Se penchant un peu plus en avant, il vit qu’il y avait des sortes de symboles dessus. Mais ce n’était qu’une partie qu’il pouvait voir, l’autre était caché par la glace.

« Eh bien, on va de découverte en découverte. Je viens d’apercevoir une sorte de bloc en métal, de même couleur que la structure » informa James.

« Bon ok on va voir tout ça tout à l’heure. Je veux voir le corps d’abord. Eh puis vient manger, ton repas a refroidit depuis » ordonna le blessé.

James porta à nouveau le corps et descendit tout doucement, pour éviter une nouvelle chute. Il le déposa aux pieds de Marc. Les Huskys sentirent le cadavre et furent intrigués. Mais James leur fit comprendre qu’il ne fallait pas s’approcher.

Les deux amis regardèrent attentivement le corps.

« On dirait une sorte d’armure. Cela m’a l’air bien sophistiqué » remarqua Marc.

« Oui, et au vu de l’aspect, de l’esthétisme, il me semble qu’aucune civilisation humaine n’est pu créer ce genre d’armure ».

« Je confirme », dit Marc en pointant du doigt la taille du corps. Il y avait un objet noir, en forme de S, accroché à ce qu’il semblait être une ceinture.

James le prit et l’inspecta.

« On dirait un pistolet » dit Marc.

« Au design bien étrange. J’ai l’impression de tenir un flingue tout droit sortit de Star Wars ou Star Trek. On nage en pleine Science-fiction ».
James commença à le manipuler. Le pistolet en forme de S s’étira, prenant la forme d’un serpent.

« Ouah qu’est-ce que t’a fait ? »

« Mais rien. J’ai du appuyer sur un bouton l’activant » se justifia James.

« Fait voir » demanda Marc.

James tendit le pistolet à Marc et celui-ci l’examina. Il vit qu’il y avait un deuxième bouton. Il appuya dessus. Un bruit se fit entendre, suivit d’un éclair qui jaillit de la pointe de l’objet. L’éclair percuta un morceau de glace, l’entourant tout entier. Le coup surpris les deux amis et par peur Marc lâcha le pistolet.

« Oooh Là fait gaffe. C’est dangereux ce truc là » ! cria James.

« Ouais t’a raison. Je préfère te le donner. Et si on voyait un peu plus prêt le corps ? Enlevant lui son casque, pour voir quelle tête il a ».

James ramassa le pistolet et après observation, appuya sur le bouton qui avait servit à l’activer. Il s’approcha un peu plus du corps. Le casque avait la forme d’une tête de serpent. James essaya de le prendre à pleine main et de le soulever, mais le casque était trop lourd à enlever.

« Putain ce truc doit peser des kilos. Je n’arrive pas à le soulever ».

« Essaie de voir s’il y a pas un bouton poussoir. Peut-être qu’il va se replier sur lui-même » ?

« Un casque qui se replie de lui-même ? Tu veux rire » ? Lui demanda James, en se retournant, le regard interrogateur.

« Ca fonctionne bien avec le pistolet » remarqua Marc.

James souffla, ne croyant pas trop à la théorie farfelue de son ami. Il tata le casque de par et d’autre et sentit sous ses doigt un bouton qu’il appuya de suite. Un bruit se fit entendre. James recula, de peur qu’une sorte de rayon jaillisse des yeux en forme de rubis du casque. Mais à l’inverse, c’est plutôt le casque qui, comme l’avait dit Marc, commença à se replier sur lui-même petit à petit pour laisser apparaitre un visage, une tête.

« Humain… » Laissa échapper Marc, sans voix pour le coup, stupéfait par la découverte, et ne s’y attendant pas du tout.

Il y eu un silence. James non plus n’arrivait pas à le croire. Les deux amis s’étaient attendus à tout quand à l’origine de l’être se cachant sous l’armure, mais pas à ça.

« Je rêve. L’être se trouvant sous ce costume est un humain. Il n’a rien d’extra-terrestre » dit Marc.

« Ouai, on s’est fait avoir. Il y a erreur sur la marchandise » blagua James

« Non mais franchement, sans rire c’est insensé. Tu as vu l’arme qu’il portait ? Au vu de ce qu’il vient d’en sortir, je ne crois pas qu’un humain ait pu créer une telle chose. » Dit Marc, incrédule.

« Aucune civilisation humaine, des temps anciens à nos jours, n’a pu être à l’origine d’une telle œuvre. Pourtant, on en a la preuve sous nos yeux. A moins que. » S’interrogea James

« A moins que quoi » ? S’impatienta Marc.

« A moins qu’il provienne d’une civilisation très avancée qui a peut-être vécu sur Terre il y a des milliers d’années, comme les Atlantes par exemple » répondit James

« Les Atlantes non mais vraiment ? Ce n’est même pas prouver qu’ils aient existé. L’Atlantide est un mythe, on n’a fait des recherches dans les cinq océans et aucune trace d’une quelconque ville sous-marine n’a été découverte. » Rétorqua Marc

« Alors qu’est-ce qu’il serait ? Un alien ? » Demanda James

« Un alien, avec une tête d’humain ? Tu crois sérieusement que les gens vont gober ça ? Non, on s’imagine les aliens comme étant des êtres non humanoïdes. » Répondit Marc

« Oui, mais imagine. Un extra-terrestre, à la physionomie humaine identique à celle des terriens ou se rapprochant. Superman est bien un alien, et pourtant il a l’aspect d’un être humain en tout point identique à celui d’un terrien. Pourquoi ici cela ne serait pas le cas » ?

« Humm, déjà parce que Superman, c’est de la science fiction et qu’ensuite je suis sceptique, et puis on n’a pas enlevé toute l’armure ».

« Oui tu as raison. Mais mieux vaux la laisser, on a peut-être fait des ravages en enlevant le casque. Remettons-le puis je vais aller voir ce bloc de métal non loin où j’ai découvert le corps. »

James ré-appuya sur le bouton et le casque se déplia cachant la tête humaine.

Marc ne pouvant pas se déplacer, resta à sa place tandis que James s’affaira à recréer un trou assez large pour pouvoir enlever le bloc de métal. Mais quand le travail s’acheva, le scientifique vit que ce bloc était bien plus grand et peut-être plus lourd que ce qu’il espérait.

« Bon, on ne pourra pas le dégager de là. » informa James.

« Tu sais ce que cela pourrait être ? » demanda Marc.

« Non, mais peut-être que cela à un lien avec l’artefact encastré dans la glace en face. Il y a des sortes de symboles, une écriture qui m’est inconnu. Au vu de l’objet, on dirait qu’ils se présentent sous la forme de bouton. »

« N’y touche pas ! C’est peut-être une bombe ou un truc de ce genre ? » Paniqua Marc.

« Une bombe ? Allons quand même. » Rétorqua son ami

« Mais tu n’a pas vu l’effet du pistolet ?! Si ca trouve, le même effet sera crée par cet artefact si tu appuis sur l’un des boutons. Je n’ai pas envie de finir électrocuter moi ! »

Marc avait raison. Ils ne connaissaient pas la nature de cet objet. Par précaution, mieux valait-le laisser à sa place et ne pas y toucher.

« Viens prendre ton repas, je vais le réchauffer. Et puis il est déjà 2h du matin, je suis fatigué. Demain on avisera. »

James rejoignit son ami et mangea son repas. Puis ils s’endormirent d’une traite, le froid et la fatigue les achevant.

Le lendemain Matin, ils se réveillèrent en douceur. James essaya de trouver un moyen pour se sortir de la grotte, mais la pente par laquelle ils étaient entrés étaient trop abrupte et ne pouvait être remonté qu’en rappel. Pourtant, il y avait quelques prises naturelles qui permettaient de monter en douceur, et d’aller suffisamment haut pour émettre un signal. Ce que fit James après avoir monté assez haut.

« Allô, ici James, base Mc Murdo vous me recevez » ?

Il y eu des grésillements jusqu’à ce qu’une voix, assez faible mais audible, soit entendue.

« Allô, ici Arthur Wright, responsable des communications de la base McMurdo. Je vous écoute »

« Allô, ici James Wharton, je vous appelle car mon équipier et moi sommes tombées dans une crevasse hier soir aux alentours de minuit. Nous avons passé la nuit et avons besoin d’être secouru. Mon ami a une jambe cassé et nous manquons de vivre. »

« Très bien James nous vous envoyons une équipe de secours. Continuez à émettre pour qu’on puisse localiser votre signal » ordonna le sergent.

« Ah oui, et concernant l’équipe, dites leur d’apporter de quoi dégager la glace. Nous avons fait une découverte incroyable, qui pourrait remettre beaucoup de chose en question. »

« C’est une découverte archéologique ? »

« On pourrait dire cela comme ça. Mais je pense que cela serait intéressant si d’autres scientifiques et archéologues puissent venir ».

« Pensez-vous que cette découverte pourrait menacer la nation monsieur » ?

La question piège. James voulait que cette découverte soit rendue publique, pas qu’elle soit cachée par l’armée. Avec tout ce qui se tramait dans la zone 51, l’affaire Roswell, il était temps maintenant que le monde sache qu’ils n’étaient plus seul dans l’Univers.

« Je ne sais pas, je ne pense pas » répondit-il.

« Nous allons envoyer des experts sur le lieu de votre accident. Base Mc Murdo, terminé »

« James, terminé ».

Le scientifique redescendit pour préparer le départ.

« Marc, je pense qu’il vaut mieux dévoiler cette découverte au monde. »

« Tu en es sur ? » s’inquiéta son ami.

« Oui, il vaut mieux. Tu imagines qu’après analyse, si cet être humain est vraiment un alien, alors on aura la preuve irréfutable que nous ne sommes pas seul dans l’univers. Et puis il y a de nombreuses questions qu’on se pose sur notre création. On dit que c’est Dieu qui a crée l’homme. Darwin dit que c’est n’est qu’une question d’évolution naturelle, qu’on descend du Singe. Mais les scientifiques adeptes de cette thèse ont remarqué qu’il manquait un gène dans la chaine de l’évolution. Tu imagines ce que cela représenterait avec cette découverte. »

« Oh non, tu ne vas penser que nous, êtres humains, avions été crée par… » Il n’arrivait pas à finir, totalement incongru de ce que venait de penser son ami qui ne lui cessait de terminer sa phrase par un hochement de tête.

« Mais enfin c’est complètement fou ! Des aliens qui nous auraient créées ? Tu imagines le scandale que cela serait si on balançait ça à la face du monde ? Non, je ne suis pas d’accord, c’est trop. On va trop loin là. Mieux vaut spéculer que d’affirmer. »

La discussion se conclu sur ces idées. Par le trou, on pouvait entendre le son des hélicoptères. Enfin les secours arrivaient.


La chaleur, le sable, le désert. C’est ce qu’il y aurait à perte de vue s’il n’y avait pas en face des yeux d’un homme jeune, surement la vingtaine, cheveux mis long, des lunettes rondes sur le nez, mince, les poings sur les hanches, le dos droit, des monuments jugés comme étant des merveilles du monde. Plutôt un monument, une structure en forme de cône pointu, désigné sous le terme de pyramide. Oui, la Grande Pyramide, en Egypte, celle crée par le Pharaon Khéops sous l’Ancien Empire, durant la IVème Dynastie. Et c’est sur le site de Gizeh, non loin de cette pyramide et d’un autre monument nommé le Sphinx dont il manquait le nez, que l’homme observait le champ de fouille.
L’homme respira à plein poumons. Il le sentait au fond de sa chair, de ses tripes. Une grande découverte aurait lieu aujourd’hui. Celle qui mettrait fin à tous ces débats stériles et sans importantes, qui le desservait plus qu’il ne l’aidé.

« Jackson, Jakson » ! hurla un homme en contrebas, en train de monter la petite colline sur laquelle se tenait debout l’homme du nom de Jakson.

« Robert ! Alors, qu’et-ce que ca donne » ?

« On vient de découvrir quelque chose. On l’a déchiffré, et je peux te dire qu’on est tombé des nus. Je crois que ta théorie a trouvé sa preuve. Viens ».

Il se dirigea vers un talkie walkie, l’alluma et appela :

« Sarah, Sarah tu me reçois » ?
« Oui Daniel, je te reçois. Qu’est-ce qui se passe » ?

« Je crois qu’on détient la preuve de ma théorie. Et de ton côté qu’est-ce que ça donne » ?

« Ca donne encore mieux. Je pense que les autres ne vont pas y croire. Il faut montrer ça au public. »

« Ok, reste sur place, je vais te rejoindre. Robert a découvert quelque chose d’intéressant, à tout à l’heure ».

« Ok à tout à l’heure ».

La communication se coupa. Daniel Jakson descendit la colline et suivit Robert sur une partie du champ de fouille.

Il y avait plusieurs colons qui s’affairaient à détacher le bloc de pierre en forme de stèle du sol. Il y avait des inscriptions hiéroglyphiques. Daniel s’approcha de la stèle et y lit ce qui était écrit.

« En ce jour de victoire, l’usurpateur se faisant passer pour notre Dieu Râ tout puissant fut chassé du royaume, en portant avec lui son maudit cercle dans son char pointu qui s’éleva dans le ciel. Moi, Den, Pharaon du Royaume du vrai Râ, atteste de cette victoire sur l’ennemi. Les armes de nos ennemis ont été cachées ailleurs afin que personne ne puisse les utiliser contre moi. »

« Tu as vu ? » demanda Robert.

« Oui, si on fait allusion au char pointu qui s’élève dans les airs, cela ne peut s’agir que d’un vaisseau spatial, peut-être en forme de Pyramide. Si j’ai bien lu, Den est un Pharaon de la Ier Dynastie. Selon sa biographie il régna en paix sur l’Egypte mais une partie de sa vingt cinquième années de règne semble, selon les textes découverts dans son tombeau, avoir été effacé, aux dires du professeur en charge de sa découverte, Henry Crawford » expliqua l’archéologue, enfin content d’avoir la preuve que sa théorie comme quoi les pyramides servaient de base pour vaisseau spatiaux s’avérait être vraie. Cependant, un argument de taille pourrait bien contredire sa théorie.
Le texte a été écrit lors de la première dynastie, or les pyramides ont été crée durant la quatrième. Trois dynasties séparent celle du Pharaon Den de ceux de la quatrième. Ca risquait de poser problème.

« Robert, vous et les autres, prenez cette stèle et mettez là en lieu sure. Elle doit être rapatriée aux Etats-Unis à la fin des fouilles qui aura lieu dans deux jours » ordonna le docteur.

« Bien Daniel. Vous autres, suivez-moi » adressa Robert aux autres colons.

Daniel prit son talkie walkie et contacta Sarah.

« Sarah, je te rejoins sur les lieux ».

« D’accord, viens vite c’est impressionnant ».

Jackson ne se fit pas prier. Il rejoignit son amie qui était en train d’examiner une lance à l’aspect inhabituelle et intrigante.

« Alors, qu’est-ce que tu as trouvé » ?

« Ca » dit-elle, en lui montrant la lance.

« C’est une lance remarquable, mais qui m’a l’air bien sophistiqué et très complexe pour avoir été crée par les égyptiens » analysa Jackson.

« En effet, cette lance n’a pas été crée par les égyptiens. Le matériau n’existait pas à l’époque, et puis c’est bien trop complexe pour avoir été crée par cette civilisation. Je veux bien leur reconnaitre des monuments architecturaux qui font la merveille des touristes et des archéologues que nous sommes, mais ça, c’est au-delà de leurs connaissances » analysa Sarah.

La jeune femme, svelte, mince, noua ses longs cheveux blonds en queue de cheval et les attacha avec un élastique. Elle était contente de sa découverte.

« Oui tu as raison. Robert a découvert une stèle écrite par le pharaon Den. Le texte mentionne un char pointu qui apparemment s’est élevé dans le ciel. Il parle aussi d’un être qui se serait fait passé pour le dieu Râ. Il mentionne également que des armes auraient été cachées afin que personne ne les trouve et les retourne contre lui. Je crois bien que ce sont celles-là » dit Daniel.

Le petit groupe inspecta la trouvaille. Il y avait de nombreuses lances, ainsi que des armes plus petites en forme de serpent. C’était une remarquable découverte.

« Il faut analyser tout cela au carbone 14, sa datation va nous permettre d’en savoir plus. En tout cas, de par leur aspect futuriste, ces armes sont la preuve qu’elles ont été crée par une civilisation très avancée. Les traits ou les dessins ne me semblent pas venir d’une civilisation terrienne, d’après ce que je vois. C’est vraiment super » conclut Daniel.

Le petit groupe réunit les armes et les emporta au même endroit que la stèle. Dans deux jours ils partiraient pour les Etats-Unis. Daniel Jackson, Archéologue de renom, devrait présenter une conférence quand aux résultats de ses possibles découvertes sur le champ de fouille. Avec ce qu’il venait de trouver, il était sur que plus personne ne mettrait en doute sa théorie. Et puis le monde pourrait connaitre ces armes, et pourquoi pas la civilisation qu’il l’a crée.

Le soleil commença à se coucher. Tout le monde quitta le site archéologique. Daniel et Sarah prirent leurs affaires et rentrèrent au centre ville, au Caire. Une chambre avait été réservée à leurs intentions. Quand ils arrivèrent, ils passèrent au bar pour se désaltérer puis montèrent dans leur chambre se doucher et se préparer pour la soirée.

Le soir tous les membres de l’équipe firent la fête. Les découvertes sur le champ de fouille leur permettraient de rentrer serein, et puis elles avaient été source de joie.

« Bon, ce n’est pas tout mais vous deux, c’est pour quand le mariage ? Depuis le temps que vous vous tournez autour » lança Robert.

Daniel avala de travers. Il ne s’attendait pas à cette question de ce genre de la part de son ami. Les autres rigolèrent de son attitude, Sarah y compris qui y pensait également. Avec ces découvertes capitales, son amoureux pourrait finir en beauté. Il serait temps de passer à autre chose.

« Eh bien c’est en projet, pour l’instant ».

Il devait en parler avec la concernée. Mais pour l’instant, c’était la fête et rien d’autre ne devrait se mettre en travers de ce bonheur.

Le lendemain matin, toute l’équipe se leva assez tard. Les membres mirent l’après-midi pour ranger les matériels de fouilles et nettoyer le site pour le rendre tel qu’il leur avait été prêté aux autorités.

Le surlendemain, l’avion en partance pour New York décolla sous un ciel magnifique. A son bord, Daniel, sa femme et son équipe, ainsi que les découvertes archéologiques en soute.

Après des heures de vol, l’avion atterrit le soir, décalage horaire oblige, à l’aéroport de New York. Quelques heures plus tard, un bus emmena les archéologues chevronnés à l’Université, où les travaux d’analyses et d’archivages pourraient commencer.


Devant un ordinateur, des mains naviguaient avec aisance sur le clavier. Des mains fines et agiles. La personne propriétaire de ces mains était en train de conclure un article à caractère scientifique.

« Docteur Carter, je peux entrer » ? Demanda une personne derrière la porte après avoir frappé.

« Oui, entrez » ordonna l’intéressée.

La personne entra donc. C’était un homme assez grand, portant un blouson blanc et un dossier sous le bras.

« Je viens pour la conférence qui aura lieu demain matin. Je viens juste déposer le dossier. »

« Merci » dit-elle, les yeux collés sur l’écran de l’ordinateur.

L’homme la regarda. Même s’il elle était de dos, on lui avait dit que du bien sur cette femme, très portée sur le travail et reconnue pour de nombreuses recherches. Sur le physique, il n’y avait rien à redire, et il pouvait le confirmer, même s’il ne l’a détaillé que de dos. D’ailleurs l’intéressée senti un regard pesant sur elle et se retourna vivement.

« Erwan, vous pouvez arrêter? C’est assez gênant. »

« Oh mais je ne voulais pas… »

« Erwan, je sais que vous voulez bien faire mais j’ai déjà entendu ce genre d’excuses. Alors, je souhaiterais que vous me laissiez s’il vous plait » dit Carter, un sourire un peu forcé aux lèvres.

Et elle incita l’homme a quitté les lieux. Celui-ci ne se fit pas prier et parti, non sans avoir jeté un coup d’œil alentours. Ses yeux tombèrent sur Carter et détaillèrent le visage de la jeune femme : des cheveux blonds, longs ondulés jusqu’au milieu du dos, des yeux bleus clair, un sourire à faire fondre le plus dur des cœurs, mais également le corps : un physique sexy. Au final, il pouvait conclure qu’elle représentait la femme idéale.

« Erwan » s’impatienta Carter.

« Oui oui, j’y vais » lança t’il et il parti sans demander son reste.

Carter ferma la porte et souffla. Ces hommes, ils ne pensaient qu’à « ça ». Cela devenait lourd à la longue.

Elle éteignit l’ordinateur, pris le dossier nécessaire pour sa conférence de demain matin, éteint la lumière et quitta la salle.

Elle marcha dans les couloirs, saluant aux passages les autres scientifiques du laboratoire de recherche sur la télémétrie, les radars, les satellites.

Elle quitta le laboratoire supervisée par la NASA. Elle prit sa voiture et rentra chez elle, dans un appartement convenable, sans pour autant que cela soit luxueux. Quand elle rentra dans l’appartement, elle déposa ses affaires, prit une bonne douche, s’habilla et se prépara un bon petit plat. C’était bien, il n’y avait personne pour l’embêter. Mais seule à table, était-ce si bien que ça ?

Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, le téléphone sonna, la faisant sursauter et la réveillant. Grommelant de qui pouvait bien la déranger à cette heure, elle décrocha avec colère le combiné.

« Allô » ? Lança telle un peu sèchement

« Ouh là, je tombe mal. Tu viens d’avoir une dispute » ?

Une voix qu’elle reconnu entre mille. Avalant sa salive, elle répondit.

« Papa ? » demanda Carter, surprise

« Qui crois- tu que cela peut bien être ? Je voulais simplement avoir de tes nouvelles ».

« Désolé, je suis un peu sur les nerfs. C’est juste que j’ai une conférence demain et c’est assez stressant » informa t-elle.

« Allons, telle que je te connais, tu y arriveras. C’est sur quoi au juste » ?

« C’est sur mes recherches concernant le pont Einstein Rosen et la création de vortex. C’est assez compliqué » dit-elle.

« Je n’en doute pas. Mais tu sais, avec tes connaissances tu aurais pu entrer dans l’Air Force » remarqua le père.
« On en a déjà parlé. Je t’ai dit que je n’ai jamais voulu entrer dans l’armée. C’est un monde qui ne me correspond pas. Et puis qu’est-ce qu’on en ferait d’une scientifique tu peux me le dire ? »

« Tu sais les scientifiques mènent une vie convenable. Ce n’est pas ce que tu crois. » Rassura le père.

« Mais je ne veux pas que mes recherches servent à fabriquer des armes. Je suis contre ça. »

Il y eu un silence. Son père et elle ne s’était jamais mis d’accord à ce sujet.

« Et sinon, côté cœur ? »

Et voilà, chaque année c’était la même chose. Et chaque année, la même réponse.

« Rien. Si c’est le cas, tu en seras le premier averti » répondit-elle.

« Sam, tu mérites d’être heureuse » lui confia son père.

C’était trop pour elle. Les larmes commencèrent à se former. Elle grimaça pour les contenir mais sa voix trahissait son émoi.

« Ecoute, je viendrai demain à ta conférence, et on pourra parler de tout ça autour d’un verre, d’accord ? »

Carter ne répondit pas. Elle ne voulait pas s’éterniser au téléphone.

« On verra demain. Il faut que je dorme, je dois me lever tôt pour ma conférence. »

« Très bien. On se voit demain, bonne nuit ma fille »

« Bonne nuit papa ».

Ils raccrochèrent. Il n’y eu que le silence. Carter laissa échapper ses larmes qui ne pouvaient plus être contenu. Elle pleura à chaude larme. Chaque fois que son père ressassait ce sujet, c’était la même réaction. Quand est-ce qu’il comprendra que l’homme qui partagerait sa vie n’existait pas. Au vu de tous les hommes qu’elle a rencontré, aucun ne fit chanceler son cœur. Ils étaient uniquement là pour des parties de jambes en l’air, et elle les jeté tous dès qu’ils leur montré ce qu’ils voulaient.

Avec lenteur, elle se dirigea vers sa chambre et tomba sur son lit. Elle s’endormit comme ça, trop fatiguée par la journée de travail qu’elle avait eu.


Une voiture se gara. L’homme en sorti. Il avait ses affaires sur son épaule et des lunettes de soleil. Enfin du bon temps à passer en famille.

La porte de la maison s’ouvrit. Un petit garçon courut en direction de l’homme.

« Papaaaaa » !! Cria t-il.
L’homme se pencha en avant, déposa ses affaires et prit le garçon dans ses bras.

« Viens là garnement » !

Une femme sortie également. Elle était ravie du retour de son mari.

« Te voilà de retour. Enfin »

« Et cette fois-ci, c’est pour toujours. J’ai enfin eu droit à ma retraite. Fini les missions, on va pouvoir couler des jours ensemble, tous les trois » dit le mari, son enfant dans les bras.

« Alors, tu pourras me raconter ce qui s’est passé ? Tu as arrêté des méchants, dit papa » ?

« Mais oui j’ai arrêté des méchants. » répondit le père.

« Charlie, laisse ton père se reposer. » ordonna la femme

« Mais maman je veux entendre les histoires de papa » protesta l’enfant.

« Pour l’instant, va aider ton père » dit-elle.

Le père déposa son fils et retourna récupérer ses affaires. Charlie courra à vive allure et récupéra le sac, qui était un peu trop lourd pour lui.

« Papa, qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur » ?

« Alors ça c’est top secret. Non, sans rire se sont des tenus que j’ai emporté avec moi » répondit le père.

Celui-ci, accompagné de son fils, entra dans la maison. La mère s’attela à préparer le repas.

La famille se réunit à table où le mari raconta ce qu’il avait fait à l’étranger.

Quand le repas fut terminé, ils se retrouvèrent tous dans le salon où Charlie commença à ouvrir le sac et à en sortir les affaires de son père. Même si les tenus étaient trop grands pour lui, il se mit à imiter son père. Il fouilla le sac et pu en sortir un objet métallique. Un pistolet.

« Ouah, troop cool » ! Cria t-il.

Quand les parents virent ce qui mettait leur fils dans une telle gaieté, ils se figèrent. La femme ouvrit des yeux ronds de peur et le mari se rua sur le fils.

« Oh là, non on ne touche pas à ça » ! hurla le père, faisant peur à son fils d’un coup qui ne dit rien, figé sur place, envahi par la peur d’être grondé. Le père en profita pour récupérer l’arme.

« Jack » ! cria la mère.

« Je sais Sarah ! Je sais »

« Tu avais promis ! Tu sais bien que j’ai peur que Charlie joue avec » !
« Oui et justement je vais retourner de suite à la base le ramener, vu que je suis à la retraite, je n’en ai plus besoin ».

« Mais papa, pourquoi je ne peux pas l’utiliser ? » demanda le fils, un peu apeuré.

« Parce que ce n’est pas un jouet Charlie. Tu peux te blesser avec ! Nous n’avons pas envie qu’il t’arrive malheur ! »

« Mais.. »

« On ne discute pas Charlie. » Ordonna son père d’une voix forte, mettant fin à la discussion.

Le fils se rangea dans un silence pesant.

« Monte dans ta chambre » dit Jack.

Charlie monta dans sa chambre sans discuter. Il était en colère.

Jack prit ses autres affaires et sorti de la maison. Sa femme l’accompagnait.

« Je reviens de suite. Dis à Charlie que je lui parlerai à mon retour » dit Jack.

Ayant embrassé sa femme, il prit la voiture et retourna à la base. Il ne devait plus y avoir d’objets rappelant l’armée, la guerre dans la maison.

Quelques heures plus tard, Jack retourna à sa maison. Charlie était au lit, en train de lire, attendant que son père vienne discuter.

Les heures qui suivirent furent mis à profit pour renouer le contact entre le fils et le père. Jack expliqua bien à Charlie les dangers du métier qu’il avait pratiqué, et des armes utilisés. Quand son fils fut satisfait, ils se dirent bonne nuit, le sourire aux lèvres.

Jack rejoignit plus tard sa femme dans sa propre chambre. Enfin, toutes ces années étaient terminées. Des nouvelles pouvaient dorénavant commencer.



Dans un endroit secret, quelque part aux Etats-Unis, un homme chauve, assis sur son fauteuil, discuté avec une personnalité très importante. Le combiné téléphonique porté par l’homme était rouge.

« Oui Monsieur le Président. Je sais. Il est évidemment clair que cette découverte même s’il elle pourrait s’avérer très utile pourrait engendrer la panique…. Oui, oui, les objets sont dans la base. Des scientifiques s’attèlent à sa compréhension… Oui, oui, les deux scientifiques à l’origine de la découverte sont dans leurs quartiers. Ils ont bel et bien signé un document confidentiel les tenant aux secrets…. Vous voulez que je recherche des personnes susceptibles d’aider nos scientifiques ? Mais, … Oui, d’accord, Monsieur le Président. »

L’homme raccrocha. Il soupira. Lui qui voulait prendre sa retraite et écrire ses mémoires, c’était mal parti. Qu’est-ce qui lui avait prit d’accepter ce poste, diriger une base souterraine, dans une montagne. Il aurait du laisser ça à son ancien collègue.

« Mon général ? »

« Major Samuel, entrez » ordonna le général.

« Je voulais vous faire part de l’avancement de l’étude des artefacts découverts en Antarctique. Ca avance, mais peu. »

« Merci Major. Je viens de parler avec le Président. Il m’ordonne que j’entame une recherche pour recruter des civils qui feront parti du projet. »

« Mais mon général, c’est quand même risqué. Nous avons les meilleurs hommes avec nous. » Rétorqua Samuel.

« Mais le projet avance à petit pas, c’est ce que vous venez de me dire » ?

« Oui ».

« Vous savez que nous avons encore quelques semaines avant l’arrêt du projet. Si nous n’avons pas les résultats escomptés, ces objets seront transférés en Zone 51 et cette base sera démantelée. Je n’ai pas envie d’en arriver là. »

« Bien mon général ».

« Mieux vaut avoir autant d’hommes que possibles. Quelque soit leur domaine de compétence. »

Un autre homme entra en trombe.

« Mon général, venez voir, il y a quelque chose d’important à télévision »

« Qu’est-ce que sait Walter » ?

« Apparemment, plusieurs conférences vont passer en direct. L’une fait état des découvertes d’objets qui pourraient bien être en rapport avec ceux étudiés par nos équipes de recherche » expliqua t’il.

« Montrez-moi ça » ordonna le général.

Les deux supérieurs suivirent Walter dans la salle d’à côté. Walter alluma la télévision et zappa les chaines pour atteindre celle concernée. Un présentateur était en train de parler.

« Et nous sommes en direct à New York à l’Université Archéologique où le docteur Daniel Jackson s’apprête à faire part de ses découvertes en Egypte et à expliquer sa théorie, je vous le rappel, qui stipule que les Pyramides ont été crée bien avant les dates établies et qu’elles auraient servis comme site d’atterrissage pour vaisseaux spatiaux. Les découvertes effectuées sur le site de Gizeh ont révélé des objets dont certains seraient d’origine inconnu, non crée par l’homme. ».

« Samuel, je vous mets sur le coup. Contactez cette homme et son équipe et dites leur de ne pas entamer cette conférence. Dans le même temps, recherchez toute personne en lien de prêt ou de loin qui serait en rapport avec les objets étudiés. De mon côté, je vais essayez de voir si quelques hommes de l’Air Force seraient prêt à entamer un service un peu spécial ».

Samuel nota l’ordre et s’affaira à son exécution. Le général se rua sur son téléphone et appela un collègue du Pentagone.

A suivre….
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par arim »

Les pièces du puzzle se mettent en place et la première mission va avoir lieu !
Par contre, il y a un truc que je n'ai pas trop compris : Hamond croyait être en préretraite en acceptant le commandement de Cheyenne Moutain, il n'est pas content d'avoir sous sa responsabilité la porte (c'est comme ça que je l'ai compris) mais veut tout faire pour résoudre le mystère avant qu'on lui en retire la responsabilité. A sa place, je ne gonfle pas les effectifs et j'attends tranquillement qu'on me débarrasse des emmerdes !

Sinon, je suis curieux de voir comment tu vas introduire l'arrivée de O'Neill (avec 1 ou 2 L ?) puisque sans l'accident avec l'arme de service et retraité, d'une part il n'a aucune obligation envers l'armée et de l'autre il est heureux dans sa famille.

Et ça fait plaisir de "revoir" des scènes du film
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

Bonjour Arim.

Oui la première mission va avoir lieu, mais pour l'instant comme tu le dis, il reste l'intégration de Jack. Quand à savoir si c'est avec un seul ou deux L, cela sera la surprise.

Hammond bien au contraire est content de ce projet. C'est juste qu'il ne savait pas qu'être le dirigeant d'une base sous terrainne serait ennuyeux.
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Re: Stargate: The Explorers

Message non lu par Ananta »

Bonjour Tout le monde,

Je suis dans le regret de vous annoncer qu'il n'y aura pas de suite à ma fan fiction.

Voici le message que j'ai envoyé à LeBreton, suite à ma demande de me désinscrire du forum:

Concernant ma dernière fan fiction, je préfère abandonner car je sens que je ne pourrais pas l'écrire. S'il y a d'autres personnes qui souhaiteraient la reprendre, je la leur laisse avec les indications que j'avais en tête: libre à eux de les reprendre ou de faire quelque chose de totalement différent.

Voici les idées que j'avais en tête:

Râ aurait été défait par les autres Grand Maitres. J'intervertis les rôles entre Anubis et Râ: le premier est le plus puissant des Grands Maitres alors que le deuxième a été détrôné et exilé. Il aurait fait l'Ascension en Bluffant non Oma mais une autre Ancienne.

Concernant Teal'c, il aurait été d'abord au service de Râ puis il aurait changé de maitre (Anubis).

Par Rapport à SG-1, l'équipe originelle telle qu'on la connait ne se serait constituée qu'à la toute fin de ma version (je n'inclue ni Mitchell ni Vala). Le système de contrôle de la porte continuerait à se faire via le DHD mais en y incluant la version informatique en cas de panne du DHD ou pour des adresses à 8 ou 9 symboles.

Ayanna aurait survécu en recevant un symbiote To'kra. Elle aurait également effectué l'Ascension.

La Reine Tok'ra aurait survécu et le peuple de la Tok'ra ne serait plus en voie d'extinction.

De plus, le dernier épisode de ma version de la série s'intitule : Révélation: La Porte des Etoiles est révélée au Grand Public.


Par conséquent, Ceux ou celles qui le souhaitent pourront reprendre ma fiction à leur style d'écriture, soit en prenant en compte mes indications soit en faisant quelque chose de totalement différent.

Ce topic ne sera pas supprimé.

Je vous souhaite à vous tous et toutes une bonne continuation dans votre vie (étude, boulot, famille).

Au Revoir

Ptolémée.
Dernière modification par Ananta le 12 sept. 2013, 20:30, modifié 1 fois.
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