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Stargate Community : Aboutissement[/font]Chapitre 3 :Terre d'accueil[/font]
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La bataille avait été rude et avait révélé aux yeux des terriens une force naissante, celle des Races-Unies. Après cette date historique qui avait vu tout un peuple uni contre un ennemi commun, le commandant suprême Christophe avait souhaité rejoindre les coordonnées d’une planète, indiqués par une spatiale appartenant aux Cosmonienne. Ce monde se situait dans la galaxie d’Andromède. Afin de facilité son jeune commandement, il avait décidé de séparer la flotte en deux. Ainsi seulement deux vaisseaux amiraux et quatorze croiseurs étaient destinés à rejoindre ce système pour le moment. Le reste de la flotte composée d’un vaisseau amiral, de quatorze croiseurs mais également un vaisseau-mère et deux croiseurs Hostilien avaient pour ordre de rejoindre la cité d’Atlantis. Sous le commandement de Nort, ces derniers devaient attendre et entreprendre des négociations avec les Wraiths. Cette force non négligeable et principalement guerrière était un atout de taille pour la suite de la guerre naissante. Le reste de la flotte des Races-Unies présents dans la galaxie Euros n’était pas en mesure de quitter son lieu de création à cause d’un défaut de taille, le manque d’effectif. La flotte était trop imposante pour accueillir une si petite communauté qui n’excédait pas quelques milliers d’individus.
Le départ de la Terre s’était effectué grâce à un bond vortex menant tout droit aux coordonnées spatiales du système désiré. Mais à l’arrivé, il n’y avait aucune planète, ni d’étoile. Autant dire qu’il s’agissait d’une déception. Christophe ne parvenait pas à le faire comprendre à ses cadres et amis. Pears était des plus impatients, il ne comprenait pas ce qu'ils faisaient tous là. John, Guillaume, Frédéric et Christophe étaient penchés sur les moniteurs holographiques de la passerelle. Chacun échangeait verbalement les données qu'ils avaient. Le langage utilisé était des plus techniques, et malgré le grand changement opéré au sein de la communauté, il fallait avouer que ce qui était dit, dépassait tous le monde.
- C'est quoi ces conneries, on y est ou on y est pas, s'impatienta Pears.
- Disons que tout est relatif, répondit Christophe venant agacer encore plus le commandant Pears.
- Je déteste quand il fait ça, s'insurgea Christophe.
Isabelle entra sur la passerelle, elle était allée voir le petit Kyle qui se reposait dans sa cabine. Malgré son travail, Christophe s'écarta quelques secondes de sa tâche pour lui demander comment allait le petit garçon. Isabelle lui expliquait qu'il jouait tranquillement avec ses legos et qu'elle a commencé à lui montrer quelques jeux sur la console de l'ordinateur.
- Et doucement avec ces jeux, je doute qu'un environnement virtuel soit adapté, accusa Aude soucieuse de l'impact qu'une telle technologie peut avoir un jeune enfant.
- T'inquiète, ce sont des applications terriennes que j'ai pris, rassura Isabelle.
- Il est tout seul ? Demanda Damien.
- Non, les filles d'Ophélie sont avec lui pour le surveiller, répliqua Isabelle montrant que l'enfant était parfaitement en sécurité.
- Bon, ça n'explique pas ce qu'on fait là à attendre. Il n'y a rien, ajouta Gwilherm.
Christophe réexpliqua ce qu'il pouvait bien faire ici. La structure Cosmonienne découvert sur le chemin du Destiné, lui a révélé l'existence d'un système solaire où se situerait un passage vers un micro-univers créer par les Cosmoniens eux-mêmes. Cependant, ce système solaire présent dans la galaxie d'Andromède ne peut être atteint par des moyens conventionnels car ce dernier est déphasé.
- On est aux bonnes coordonnées, répondit Frédéric. Seulement, nous ne sommes pas dans la bonne fréquence harmonique pour interagir avec le système solaire.
- Admettons, dit Pears comprenant à peine ce que cela impliquait. SI j'avais sur, je serais allé avec Nort, il doit moins s'ennuyer sur Atlantis.
Christophe avait ordonné à la flotte des Races-Unies de ne séparer en deux dont l'une devait rejoindre Pégase. La galaxie de Pégase est une galaxie naine satellite de la galaxie d'Andromède, attendre ici était un moyen de rester en contact avec les Wraiths et voir ce qu'il pouvait apporter à l'alliance. Par ailleurs, Christophe avait jugé logique que les renégats Hostiliens ne les accompagnent pas. Il avait émis l'hypothèse que tous n'était pas forcément enclin à s'associer à l'alliance et pourrait de se fait là, conspirer de l'intérieur contre les intérêts de l'alliance des Races-Unies.
- On se fait chier, s'insurgea Fox dans le réfectoire d'Atlantis alors qu'il est en présence des colonel Logan et Ronson.
- Il y a des unités militaires, on pourrait faire un peu de sport avec eux ou demandé à
Woolsey de faire une sortie dans Pégase ?
- C'est une base de recherche, pas de divertissement, rétorqua Ronson. Ce système caché doit être intéressant ?
- Cela doit être aussi le parfait endroit pour se cacher de nos ennemis et créer une colonie autonome où notre mouvement pourra installer sa capitale, dit Nort alors qu'il arriva près d'eux.
Les trois officiers se levèrent et se mirent aux gardes à vous. Le général Nort leur demanda de se mettre au repos. Depuis, qu'ils avaient intégré les Races-Unies, ils avaient accepté que la discipline était différente et qu'en tant que militaire, ils pouvaient différer par leur comportement. Le général avait toujours sont aspect vieillissant, mais quelques choses étaient différents, ils commençaient à avoir des traits plus jeunes et des cheveux de couleurs noirs commençaient à apparaître.
- Waouh mon général, vous n'avez pas pris un coup de jeune ? Demanda Logan.
- Contrairement à vous, j'ai bien vécu, expliqua Nort. Mais depuis que la thérapie a été appliquée, je sentais qu'intérieurement j'allais de mieux en mieux. Mais j'avoue que je commence à reprendre quelques couleurs.
- Oui, vos cheveux blancs commencent à laisser place à vos cheveux bruns, détailla Ronson.
- Et vous avez moins de peaux qui pendent aussi, ajouta Fox se moquant légèrement.
- Oui, j'ai vu ça aussi, je commence à regagner en virilité, s'amusa Nort. J'ai les testicules qui sont moins au faite de la gravité.
- Et vous commencez à faire des remarques comme ces jeunes soldats immatures, rétorqua Ronson.
Soudain, Janus arriva à la hauteur des officiers. Ce dernier leur demanda comment ils allaient et s'ils étaient bien installés. Le groupe confirma que tout se passait bien. L'Ancien n'était pas venu par politesse mais pour les invités dans la salle de réunion d'Atlantis. Woolsey, le dirigeant d'Atlantis voulait s'entretenir avec eux afin de débattre sur quelques sujets. Le général Nort pensait déjà aux longues conversations politiques d'échanges et de négociations, il en était ravi.
Dans une autre galaxie, les analyses n'en terminaient plus. Christophe comprenait bien que leur travail était ennuyant pour la plupart des personnes présentes et d'ailleurs ils ne comprenaient pas pourquoi ils restaient là à attendre. Ce vaisseau était gigantesque, c'était plus une arche qu'un vaisseau. L'appareil était auto suffisant autant en énergie grâce à l'extraction du vide de l'énergie, qu'en ressource tel que la nourriture et l'environnement.
- On a conçu un vaisseau aux allures d'arche. C'est un autant un appareil de guerre, qu'une mini-planète. Vous devriez pour divertir ailleurs.
- Et tu nous dis ça que maintenant, rétorqua Pears.
- Je pensais que je devais régir votre vie et changer vos couches, lança Christophe voulant montrer assez brutalement la stupidité de cette attente et des plaintes qu'elle occasionnait.
Aurélie arriva sur la passerelle, la jeune femme était très impliquée dans le programme, contrairement à d'autres. Christophe lui avait promis qu'il ferait tout pour qu'elle puisse retrouver son mari. Cette seule perspective l'avait conduit à participer activement dans l'élaboration des vaisseaux. Malgré que cette technologie l'a dépassait, la manière dont elle la comprenait, grâce notamment aux modifications dans son cerveau, l'on conduit à appréhender les choses autrement. Cela avait pris une telle ampleur que rentrer sur Terre n'avait aucune importance, elle ne voulait récupérer que son amour et rester dans ce milieu où elle se sentait utile.
- Vous avez trouvé quelques choses ? Demanda-t-elle se penchant à son tour sur un moniteur holographique.
- Où en sont Lakmayer et Jeanet ? Demanda Frédéric
- Elles ne devraient pas tarder, elles ont modifié les capteurs de particules, répondit Aurélie.
- Donc on devrait être en mesure de détecter la matière déphasée, ajouta Christophe.
- J'ai quelques choses, dit John.
Christophe, Frédéric, Guillaume et Aurélie se déplacèrent alors derrière la console de John. Les réajustements des capteurs avaient permis d'obtenir des précisions et notamment de pouvoir étudier les particules déphasées. Pears se déplaça à ton tour, regardant avec intrigue les relevés de l'écran, il ne comprenait rien.
- ça a l'air intéressant tout ça, dit Pears. Et ça dit quoi ?
- Cela dit tout simplement que nous sommes dans le système solaire déphasé, répondit Christophe.
Pears se déplaça vers la baie d'observation, regarda le vide spatial, se retourna et dit alors :
- Moi, je ne vois rien.
- Pourtant nous y sommes, répondit Frédéric. On est même à côté d'un gros, c'est une super-terre éloigné de 4 unités astronomiques de l'étoile.
- J'ai du mal avec le côté déphasé, dit Isabelle. C'est quoi au juste.
Christophe expliqua avec détails en quoi consistait le déphasage, à savoir dans ce cas, la modification de la vibration harmonique des particules les empêchant ainsi d'interagir avec les autres particules. Dans le cas présent, c'était tout un système solaire qui était invisible.
- Et la prochaine étape, c'est quoi ? Demanda Aurélie.
- La prochaine étape devrait nous permettre de déterminer la fréquence de la matière déphasée, répondit John.
- On sera donc en mesure de nous déphaser à notre tour selon la bonne fréquence, expliqua à son tour Guillaume.
- Et comment on fait cela, dit Pears avançant de quelques pas vers le groupe.
- Le bond vortex consiste à déterminer des coordonnées en 4 dimensions, répondit Christophe. A savoir ici, l'espace et le temps. Si on inclut une dimension vibration harmonique et bien ça devrait subir.
- Donc au lieu de nous déplacer, on va rester sur place mais changer de dimension, comprit alors Isabelle.
- C'est exactement ça, répondit Guillaume.
- On sera même en mesure à terme de faire toute en même, dit John. Par exemple, quitter ce système solaire pour rejoindre Atlantis et tout en une seule procédure.
- Et si on revient vivant, dit Pears regardant alors ces coéquipiers. Oubliez ce que je viens de dire, ajouta-t-il comprenant que l'étrangeté de sa remarque.
Le groupe se remit au travail. Sur Atlantis, le général Nort, et les colonels Logan, Fox et Ronson s'installèrent autour de la table de la salle de réunion d'Atlantis. Il y avait déjà Richard Woolsey, le docteur Weir, le colonel Shepard et le docteur Rodney McKay portant l'uniforme du personnel Atlantis et Janus.
- Merci d'être venu. Je vais aller droit au but, la CIS veut que l'on entame des négociations dans le cadre de transfert technologie et d'une alliance unilatérale entre la Terre et les Races-Unies.
- Je vais aller droit au but, répondit Logan. Alliance oui, technologie non.
- Ça mérite d'être clair, rétorqua Shepard. J'aime assez.
- Il faut comprendre colonel, s’exclama Janus. L'alliance des Races-Unies dispose de connaissance bien supérieur à tout ce qui est connu et même bien plus évolué que la technologie des Lantiens. Ce n'est pas à prendre à la légère.
- On dispose du savoir des Anciens, des Asgardes et on est les dignes représentants de la cinquième race, rappela Woolsey. Qu'est-ce qui vous faut de plus ?
- C'est marrant cette conversation, s'exclama Fox bravant le côté diplomatique de la discussion. Il y a deux ans, on était avec vous et maintenant, on a l'impression d'être une puissance étrangère.
- Je l'avoue c'est étrange, ajouta Shepard. Même très désopilant.
- Vous oubliez qu'ils ont une nette avance sur nous, et que vu le contexte dans Pégase, la moindre aide serait la bienvenue.
- L'ennuie Rodney, c'est que l'on a à faire à des terriens qui ont décidé de combattre pour l'intérêt de tous. Le fait d'être une Euro génétiquement me fait voir les choses différemment.
- Vous voulez dire de façon supérieur, rétorqua McKay.
Le docteur Weir rappela alors les décisions prises par la CIS qui ont entraîné de grave conséquence dans la Voie Lactée et dans Pégase. Elle ajouta que la mission Destiné se déroule plutôt bien car la CIS n’a pas son mot à dire. Le silence de Nort était des plus troublants, il ne faisait qu’écouter avec attention, ce qui n’était pas son habitude. En temps normale, il prendrait partie pour l’un ou pour l’autre.
- Et vous général, qu’en pensez-vous ? Demanda Woolsey.
- Que votre demande est légitime, répondit Nort.
- Merci général, répondit à son tour Woolsey.
- Mais, Christophe est bien décidé à garder ses secrets pour lui et agira dans votre intérêt quand il le souhaitera.
La réponse de Nort troubla Woolsey et d’ailleurs, Fox, Logan et Ronson qui n’étaient pas habitués à voir leur supérieur prendre partie pour Christophe.
- Je suis néanmoins d’avis, que tant que la CIS prendra des décisions, nous n’avancerons pas. Il faut donc la destitué de son rôle, proposa Nort.
- Bien dit mon général, lança Shepard.
- Colonel, s’insurgea Woolsey.
C’est alors que McKay prit la défense de Shepard rappelant les décisions inconsidérées qu’avait pris la CIS. Cela a commencé par des devoirs bureaucratiques détaillant la moindre activité, bloquant ainsi les faits et geste tout ralentissant les temps d’actions. De plus, Pégase était emprunt à une guerre galactique totale liant deux groupes différents. On avait d’un côté Atlantis, les Wraiths, les Voyagers, les Vanirs et bien d’autres peuples humains. Tandis que de l’autre, on avait des races extraterrestres qui s’étaient caché pendant des millénaires et des Humains considérant que l’action des Atlantes les avaient mis à genou. McKay rajoute que le conflit aurait pu être atténué, si la CIS n’avait pas ordonné de se désintéresser des peuplades de Pégase les laissant se faire monter la tête.
- On en a déjà parlé docteur McKay, lança Woolsey. La CIS ne pouvait pas savoir ce qu’il allait arriver. De plus, je vous rappelle que les Anciens sont entrain de revenir et qu’ils pourraient très bien changer le cours des choses.
- Sauf votre respect monsieur Woolsey nous n’avons pas cessé d’informer la commission de ce qui allait arriver, défendit Shepard.
Nort se leva alors et quitta la réunion stipulant que ce débat n’avait plus lieu d’être. Tant que la CIS contrôlait les choses, il n’y aurait aucun échange, non pas parce que le général s’y opposait, mais parce qu’il savait très bien que Christophe s’y opposerait dans de tel condition. Woolsey fut déconcerté mais savait au fond de lui que sa demande n’était pas si légitime que cela. Son poste lui imposait de communiquer ce que la CIS voulait et de l’appliquer et cela même s’il désapprouvait.
Bien loin de ses mouvements politiques, Frédéric a enfin déterminé la fréquence des atomes constituants le système solaire. Pears est des plus ravis et Jeanet et Lakmayer se sont réunis dans la salle des machines afin d’intégrer les nouveaux protocoles de saut dimensionnel. Les deux femmes parlent de leur attirance pour le commandant Pears. La rivalité entre elle se fait des plus ressentir. La salle des machines étaient en réalité un gigantesque complexe qui était fragmenté en plusieurs sections tout autour du noyau central du vaisseau. Les deux jeunes femmes se trouvaient dans l’une de ces sections. Les lieux étaient très vastes avec un sol et des murs teintés de la couleur noir. De nombreux moniteurs holographiques étaient actifs mais très peu de techniciens se tenaient devant. C’était la caractéristique automatique et contrôlé par un cerveau central. La section était grande d’une centaine de mètres de longueurs et de haut, un gigantesque faisceau d’énergie partait du sol pour se perdre vers le haut rejoindre une autre section. Jeanet paramétrait donc le processus de déphasage avec les bonnes coordonnées.
- Bon, fréquence enregistré, tu vas pouvoir informer le commandant ;
- C’est à toi de faire ça, rétorqua Lakmayer. Je ne suis qu’une scientifique.
- Et cela depuis quand tu n’es qu’une scientifique.
- Oui madame, ni plus ni moins.
- Et depuis quand petite allumeuse.
La voix de Christophe interrompit l’échange houleux. La réponse de Jeanet et Lakmayer fut donné en cœur.
- C’est bon.
Christophe annonça donc qu’il allait pouvoir se déphaser dans le but maintenant de rejoindre le système solaire. Jeanet informa qu’elle allait rejoindre la passerelle car il n’y avait rien de bon dans la salle des machines faisant référence au docteur Lakmayer.
Après plusieurs minutes, Jeanet et Lakmayer arrivèrent sur la passerelle. Le groupe attendait leur arrivé dans le nouveau système solaire avec impatience. Frédéric précisa qu’il arriverait probablement près d’une gigantesque masse planétaire mais que tout avait été calculé pour qu’il n’y ait aucun problème. Après quelques derniers ajustements, Christophe fit un décompte.
A trois, l’ensemble des systèmes étaient nominaux comme le confirmait Aurélie alors installé au siège du navigateur.
A deux, le générateur de bond se fit en stand by et un petit bruit sourd se fit entendre dans la structure. D’ailleurs, Christophe trouvait que cela ne devait pas être le cas et qu’ils devraient faire des réglages au niveau du générateur de bond. Les nouveaux protocoles devaient permettre donc de déphaser le vaisseau, apparemment, ils ont modifié la stabilité du générateur mais comme les statistiques étaient positives, il n’y avait pas de crainte à se faire.
A un, Pears se mit à sourire, enfin il allait découvrir ce système solaire tant décrit par Christophe. C’était pour ça qu’à l’origine il avait rejoins le SG-C pour explorer l’univers et repousser les limites du vivant.
Le décompte se finit et la flotte se mit à s’illuminer, la lumière prit une teinte intense, puis disparu aussitôt comme aspirer dans les sous-couches de l’univers. Très vite, l’arrivé fut sans appel, ils étaient bien arrivé près d’un corps planétaire très volumineux.
Frédéric confirma leur arrivé dans le système solaire déphasé. Il détailla les caractéristiques de la planète qu’ils pouvaient tous voir par la baie d’observation. C’était un corps partiellement gelé de sept masses terrestres. L’équateur présentait des températures convenables et des formes de vies primaires se trouvaient à la surface.
- Ce caillou est habitable, s’exclama Pears. D’ici on dirait un gros glaçon, c’est la planète Hoth.
- La taille de la planète lui confère une chaleur plus importante de sa structure interne et donc un volcanisme plus important créant un effet de serre suffisamment puissant pour rendre l’environnement viable, détailla Christophe.
- Merci, ce soir je dormirais beaucoup moins, répliqua Pears.
Frédéric informa de l’activation des protocoles de scannes du système solaire. Ce protocole se déroulait selon différentes étapes qui fonctionnaient simultanément. La première consistait en un scanne de longue distance de la zone. Les détecteurs pouvaient ainsi mesurer l’espace sur près de deux années lumières, cela permettait de détecter la plupart des corps dépassant les 300 kilomètres d’envergures et les sources d’énergies souvent dégagés par les corps planétaires ou les étoiles caractérisé la plupart du temps sous la forme d’énergie thermique. Par ailleurs, c’était aussi un très bon moyen de détecter les civilisations extraterrestres qui étaient capable de développer des quantités d’énergies énormes. Le second était plus classique, appelé aussi détection visuel. Chaque vaisseau de la flotte des races-unies disposaient d’un ensemble de télescopes, capable de voir dans l’espace normal mais aussi à travers les différents spectres de la lumières. Le but était de déterminer les composants chimiques grâce à la lumière. Cela offrait des informations supplémentaires tel que la composition d’une atmosphère ou les caractéristiques de développement d’une civilisation quand il y en avait une. La troisième analyse se contentait d’une étude dans le plan du sub-espace, là le principe résidait seulement dans la détermination de l’existence ou non d’une espèce avancer. En effet, les civilisations évoluées utilisent régulièrement le sub-espace pour voyager ou transmettre des informations. Le dernier détecteur étudiait l’influence gravitationnelle là encore afin d’étudier les masses, les interactions des corps entre eux et l’activité de la zone étudié ;
- Je détecte une super masse gravitationnelle confondu situé à l’opposer de l’étoile, informa Frédéric.
- C’est étrange, je n’ai jamais étudié ce genre de corps, répliqua Jeanet à côté de Frédéric. La masse semble fluctuer.
- C’est parce qu’il s’agit du système quadruple, répondit Christophe. Chaque astre dispose de sa propre masse et de sa propre forme gravitationnelle. Mais grâce à un équilibre entre ces corps, on doit obtenir non pas une masse uniforme et étendu selon un cercle.
- Mais une forme gravitationnelle irrégulière, interrompit Lakmayer. C’est fascinant.
- Bon, Aurélie tu nous dirige sur la zone en propulsion classique, ordonna Christophe à la navigatrice.
- Tu souhaite rester dans l’espace normal ? Demanda John.
- Il a raison, on doit être capable de savoir tout ce qui se passe, la moindre information peut être importante, expliqua Guillaume.
L’équipage trouvait cette manière de faite plutôt judicieuse dans l’ensemble, d’ailleurs personnes ne contestaient. Le trajet apportait son lot d’information notamment le nombre de planètes gazeuses ou de planètes telluriques. Ce système solaire n’était franchement pas si différent de celui de la Terre et offrait à bien des détails certains points communs. Puis, arriva les derniers millions de kilomètres. Les scanners détectèrent l’arrivé de chasseurs ainsi que des plus gros échos, vraisemblablement des vaisseaux.
- Je détecte une flotte de chasseurs, dit Aurélie. Ils sont en approche rapide, ils seront sur nous dans moins de 30 secondes.
- Ils sont suivis par des vaisseaux de tailles imposantes, ajouta Jeanet pencher à côté d’Aurélie.
- Identification, ordonna Christophe.
- C’est déjà fait, répondit Aurélie. C’est une flotte Euro. Deux vaisseaux et cinq croiseurs, ils sont en mode attaque.
- Mets-moi sur leur fréquence, demanda Christophe.
Le commandant se mit en avant dominant par sa position l’équipage en faisant face à la baie d’observation. Se tenant bien droit, il mit sur la main sur son interface neuronale afin de se connecter aux communications externes du vaisseau.
- Ici Christophe, commandant suprême de la flotte des Races-Unies et amis de la république galactique Euros. Nous n’avons pas d’intention hostile. Nous sommes arrivés sur ce système en suivant les indications d’une espèce appelé les Cosmoniens.
Un moment de plusieurs secondes suivit laissant le groupe dans l’incertitude quant à l’évolution de la situation. Les Euros allaient-ils attaquer ou allaient-ils répondre en être civilisé. C’est alors qu’une voix se fit entendre.
- Ici le chancelier Anu de la colonie Euro Draconis. Veuillez définir vos intentions.
- Ce système s’appelle Draconis ? demanda Pears.
- C’est une information vachement essentielle dis donc, ironisa Frédéric.
Christophe explique qu’une structure appartenant à la civilisation Cosmonienne leur a révélé l’emplacement d’une planète quadruple situé dans un système solaire déphasé. Il ajouta que selon les dire de Cosmonien avec qui il était entré en contact, il y aurait un moyen de parvenir dans un sous-univers créé artificiellement. Un long silence suivit la déclaration de Christophe. Après quelques minutes d’une longue attente, Aurélie informa que les chasseurs étaient sûr eux mais que les vaisseaux Euros avaient désactivés leurs armes. La voix du chancelier se fit entendre.
- Voici les coordonnées orbitales et la trajectoire à suivre, veuillez à respecter les directives, la gravité confondue des planètes pourraient être dramatique pour vos vaisseaux. On se retrouve en terrain neutre.
Aurélie reçut des données de destination sur son moniteur. John se satisfit de la tournure des évènements, les représentants Euros les accueillaient à bras ouvert.
- J’ai surtout l’impression qu’ils ont besoin de réponse, rétorqua Christophe.
- Ça nous fait un point en commun avec eux, ajouta Pears.
Le général Nort avançait dans les couloirs seuls quand il fut rattrapé par le docteur Weir. La jeune femme voulait en savoir un peu plus sur l’avenir de leur projet. Le général expliqua que pour le moment Christophe et le reste de la flotte cherchait des réponses liés à une structure Cosmonienne retrouver sur le chemin du Destiné.
- Et après vous avez l’intention de faire quoi ? Vous baladez dans l’univers, aider la veuve et l’orphelin.
- J’aimerais le croire, répondit le général. Mais il reste assez évasif. Je suppose que l’on va retrouver la galaxie Euro qui est plus proche de l’empire Hostilien.
- Vous avez l’intention de faire la guerre aux Hostiliens ?
- C’est une possibilité, mais il faut avouer que notre intervention sur Terre plaide dans ce sens. Et je pense que de toute manière, nous n’avons plus le choix.
Le docteur Weir fut appelé à l’aide de son oreillette à la demande de Woolsey. Il semblerait que les capteurs de la cité aient détecté des objets en hyperespace. Ils rejoignirent alors la salle de contrôle afin de rejoindre Woolsey, Shepard et son équipe qui s’apprêtaient à partir en mission par la porte des étoiles. L'un des techniciens de la porte des étoiles précisa que l'objet découvert en hyperespace allait très vite.
- Qu'y a-t-il ? Demanda Weir en arrivant.
- C'est bien ce qu'on voudrait savoir, ajouta Woolsey.
- On a détecté deux échos dans le sub-espace en provenant de la Voie Lactée et il se déplace très vite.
- Ce sont des vaisseaux ? Demanda Shepard.
- Ça a plutôt la masse d'un chasseur, répondit McKay.
Nort s'éloigna un peu du groupe et demanda à l'aide de son interface neuronal une analyse de ces deux intrus. Le docteur Josh répondit qu'il allait s'en charger directement avec l'ingénieur Jean-Paul.
- Il s'en charge, répondit Nort aux personnes présentent.
Josh reprit contact, à la surprise de Nort qui trouvait que cela avait été très court. Le docteur précisa que l'information avait été donnée par les Hostiliens renégats eux-mêmes. Ces derniers avaient également détecté l'arrivé des deux intrus. Selon ce qu'ils avaient pu découvrir, il s'agissait de deux chasseurs Hostiliens.
- Mais comment ça se peut ? Demanda Logan. On les avait tous vaincu.
- C'est ce que vous croyez, répondit McKay. On a détruis les vaisseaux-mères et leur croiseurs. Mais quelques navettes et de nombreux chasseurs ont fui dans l'hyperespace.
- Pourquoi ne pas rentrer chez eux ? Demanda Woolsey.
- Peut être ne peuvent-ils pas, rétorqua Shepard. C'est vrai leur empire est situé à quoi, un milliard d'année lumière.
- Vu leur taille, je doute qu'ils aient les ressources pour un si long voyage, constata McKay. En plus, leur hyperespace bien que supérieur n'est qu'un transit entre l'hyperespace stellaire et intergalactique.
- Une étape entre les deux ? Demanda Shepard.
- Quelques choses comme ça, répondit McKay.
- Vous savez ce qu'ils veulent ? Demanda Woolsey.
- Peut être utilisé notre porte spatiale, proposa Teyla.
- Impossible, on a des équipes qui surveillent les lieux tous les jours, répondit Ronon.
- J'en doute, c'est un tout nouveau type de porte, expliqua Ronson. Pour l'instant, la seule destination possible est la galaxie Euro.
- Et nous avons prévu d'en poser dans différents mondes alliés des Euros, ajouta Logan. Les Hostiliens savent qu'ils seraient perdus en franchissant ce type de portail.
Le technicien confirma la trajectoire. Les deux chasseurs se dirigeaient droit vers Atlantis aux plus grands étonnements de tous. Shepard voulut apaiser les craintes. Ils avaient réussi à vaincre une flotte, pour lui ils ne seraient pas compliqués de détruire deux chasseurs. Nort confirma les dire du colonel et appela immédiatement Fox, responsable temporaire des escadrilles de la flotte.
- Vous pensez que vous serez à la hauteur ? Demanda Woolsey.
- En tout cas, ils ne seront pas seul, affirma Shepard. Je vais mobiliser l'ensemble des Jumpers et demander à notre ami Todd de mobiliser ses Darts
- Déployez autant de force pour deux chasseurs, est-ce vraiment utile ? Demanda Woolsey.
- En tout cas, ils ne viennent pas sans raison, dit Logan. Et je doute qu'ils soient assez bêtes pour se suicider bêtement.
Josh prit contact avec la cité d'Atlantis. Le commandant Fragnar avait pris la liberté de rejoindre le vaisseau amiral que commandait Nort suite à la découverte des chasseurs. Ce dernier se présenta à l'écran et proposa une hypothèse.
- Nos chasseurs sont capables de voyager entre les galaxies mais dans une certaine mesure. Si ces pilotes et peut être leurs troupes d'élites viennent ici, c'est parce qu'ils sont sûr d'y trouver un moyen de locomotion qu'ils connaissent.
-Votre vaisseau, s'exclama Ronson.
- Où les deux croiseurs, ajouta hypothétiquement Fragnar.
- Attendez, vous avez dit troupe d'élites ? Demanda Shepard pointilleux sur le vocabulaire du commandant.
- Les chasseurs peuvent téléporter et maintenir sous signatures plusieurs individus, répondit Fragnar.
- Précisez ? Demanda Teyla.
- Ça peut être une dizaine comme des milliers, répondit le commandant.
- Autant dire qu’il ne faut pas les rater, dit Shepard. Donc oui, c'est nécessaire de mobiliser tout les chasseurs et vaisseaux.
Dans la galaxie Andromède, la flotte des Races-Unies s'étaient mis en orbite autour de la plus importante planète du système quadruple. Elle avait été appelé Tiamat par les Euros et était très semblable à la Terre. Elle était recouverte au trois quart par l'océan et présent huit continents de tailles relativement modeste présent autant dans le pôle Nord que dans le pôle Sud. La présence de nuage blanc attestait d'un cycle de l'eau sous toutes les formes connues. La planète était un berceau de vie. La flotte qui avait en formation devançait à ce qui ressemblait à une flotte complète des Euros. Dans le système planétaire, on dénombrait une bonne vingtaine de base spatial dont la taille pouvait varier de kilomètres à près d'une centaine pour la plus grande. Le chancelier Anu avait proposé qu'une délégation se réunisse et puis être transporté sur la base orbitale principale afin d'entamer les premières négociations diplomatiques.
Christophe avait personnellement choisi ceux qui composeraient la délégation, à savoir lui-même, Frédéric, Guillaume, Pears et Jeanet. John resterait sur place avec Aurélie et Isabelle afin de veiller que la flotte soit en sécurité. Les choses n'étaient pas, dis mais le commandant suprême se laisser également un atout dans sa manche au cas où les choses tourneraient mal. Il n'y avait aucun signe que cela évolue ainsi, mais la méfiance était l'une des clés de la survie. Il fallait donc rester sur ses gardes. Pour rejoindre la station, il fallait utiliser les anneaux de téléportations. Les Euros, comme les Anciens, préféraient l'utilisation de cette technologie afin de garantir un contrôle sur le transfert des personnes. La téléportation à distance offrait moins de sécurité. Le design de la station spatiale Ancienne rappelait celui des porte-avions avec des tailles bien supérieur. La structure était à l'origine un astéroïde que l'on avait exploité pour ses matières premières. Une fois exploité, l'objet céleste avait été aménagé autant à l'intérieur, qu'à l'extérieur. Des coupes si l'on peut dire avait été faite, la but de lui donnée une forme plus esthétique. Le dessus de la station était parfaitement plat et présentait de nombreuses navettes et chasseurs à sa surface. L'intérieur ressemblait fortement à la station des Anciens où Christophe et ses amis avaient élu domicile lors de leur fuite initiale. La délégation des races-unies qui avait été au préalable escorté par une douzaine de soldats Euros arriva dans une salle de taille standard avec vu dans l'espace et un astre semblable en apparence à Mars. C'était une planète plus grande que la planète rouge et disposait d'une atmosphère dont la densité se rapprochait beaucoup de la Terre. Pourtant ce monde n'était pas habitable, car composé principalement de CO2. Christophe et ses amis furent accueillis par le chanceler Anu, une personne d'un âge avancé, ainsi que le général Enlel commandant des forces militaires Euros et de la délégué Ea, une jeune femme au long cheveu blond et à la poitrine généreuse. Le chancelier commença par se présenter ainsi que ses deux responsables.
- Il n'y a pas de table, ni de chaise, fustigea Pears.
- Pourquoi faire, jeune homme, on est très bien debout, rétorqua le chancelier Anu.
Pears ne prétexta même pas. Christophe regarda l’ensemble de la pièce, regardant l’ensemble des zones à risques et la manière de fuir au cas où cela serait nécessaire. Les connaissances Cosmoniennes enfermaient en lui prenaient de plus en plus le pas sur sa personnalité, le transformant jour après jour en véritable militaire.
- Nous avons beaucoup de questions, dit alors Christophe se retournant vers le chancelier
- Et je doute que j’ai beaucoup de réponses à vous apporter, répondit le chancelier.
- C’est bizarre, vous parlez comme si vous ne saviez pas ce qui vous est arrivé, rétorqua Pears.
- Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Demanda Jeanet.
Le général Enlel finit par faire quelques pas formant un petit demi-tour. Pour lui, le plus simple était de raconter leur histoire. Ce système était une colonie depuis près d’un million d’année. Il avait noté la présence d’une race humaine présente dans une galaxie naine voisine. Pears suppose immédiatement qu’il s’agissait des Anciens. Afin de garantir durablement leur présence, ils eurent l’idée de créer une colonie. L’un des plus importants scientifiques de l’époque voulait créer un système planétaire unique avec des propriétés particulières. Ils aboutirent après des décennies à la constitution de près de trois systèmes dans la galaxie Euro. Ce scientifique fut l’un des premiers colons dans la galaxie d’Andromède. Avec son équipe, il découvrit le système idéal pour reproduire cette expérience. Ainsi était né le système quadruple dans lequel ils se sont installés.
- C’est ce système donc, conclu Frédéric.
- C’est exact, confirma le chancelier.
- Et quel est l’intérêt de cela ? Demanda Guillaume.
- Il y a 19 ans terrestres, notre système fut la proie d’étrange phénomène et de la rencontre avec une créature appartenant à une espèce inconnue, expliqua Ea.
- Spyce ? demanda Pears.
- Il s’appelait Cosmos, répondit le chancelier.
Pears ne semblait pas connaître ce nom ce qui n’était pas le cas de Christophe. Il avait rencontré ce dernier lors de son passage dans la structure Cosmonienne. Ea expliqua qu’un trou de ver apparut en orbite autour de Tiamat, ce dernier ne dépassait pas le mètre de diamètre. Ce dernier semblait selon Ea étrange. Frédéric demanda des précisions.
- Le trou de ver n’avait pas les propriétés physiques que l’on connait, répondit Ea.
- Ils doivent avoir quelle propriété selon vous ? demanda Pears.
Le général Enlel tenta donc d’expliquer la nature même d’un vortex. Ce dernier n’est qu’un puits gravitationnel permettant de confondre les différentes couches de l’univers. Avec un champ de particule négatif, on peut permettre d’établir un tunnel stable et transféré de la manière soit par téléportation, soit physiquement. Dans le cas présent, détaillé par Ea, le tunnel n’avait rien d’un puits gravitationnel, ces propriétés étaient inconnues.
- Il s’agissait d’un tunnel inter-univers, lança Christophe.
- Et tu lâche ça comme ça, comme si c’était évident, dit Pears.
- Un vortex venant d’un autre univers, mais cela demanderait une quantité d’énergie folle, déclara Jeanet.
- Ça serait même du domaine de l’impossible rétorqua Enlel.
- Sauf si on prend en compte qu’une espèce vieille de milliards d’années soit en mesure d’y parvenir, ajouta Ea.
- Les Cosmoniens disposent de source d’énergie bien au-delà du compréhensif et surtout ils sont passés maître dans la conception de physique exotique, dit Christophe.
- Particule exotique ? Demanda le chancelier.
- Plutôt le concept d’une physique différente dans un univers qui fonctionne autrement, répondit Christophe. ils ont tous simplement percer le tissu même de l’espace qui relie chaque univers entre eux par des sources d’énergie exotique et cela par des technologies qui produisent des sources plus efficace encore que l’extraction de l’énergie du vide notre propre univers
- C’est une espèce formidable, conclut Frédéric.
- C’est la constatation de la plupart des personnes qui ont pu voir l’étendu de leur prodige, dit le chancelier.
Ea décrit alors la scène suivant l’ouverture du vortex. Une fumée s’était peu à peu constituer à la sortie du vortex formant minute après minute un épais brouillard s’étendant sur une zone supérieur à la distance terre-lune. Après deux heures de propagation, les scientifiques Euro conclurent qu’il s’agissait de nano-cellule d’un genre tout à fait étrange. La matière n’était identifiable. Là encore, Christophe interrompit la conversation en nommant le métal : solarien. Frédéric connaissait déjà l’importance d’un tel matériau, il était l’un constituant même de leur sabre. Le commandant en second décrit le métal par sa nature la plus évidente : son atome. Il s’agissait d’un atome dit hyper-lourd, un tel constituant ne peut être formé et stabilisé que par une espèce comprenant parfaitement les sciences de la physique conceptualiste. Si on devait classer l’atome sur le tableau de classification des éléments, il serait en toutes dernières positions et de loin. Un atome est généralement constitué de vide, les forces électromagnétiques permettent d’en donner ses propriétés. Dans le cas du solarien, le vide est réduit de façon importante. Dans la nature ou même dans un accélérateur à particule, si un tel objet pouvait se former, il ne survivrait que quelques nanosecondes. Les Cosmoniens avec leur infinie sagesse avaient réussi à stabiliser le corps durable comme n’importe quel atome. Plus important encore, il pouvait interagir avec d’autres éléments. Si on voulait constituer un objet avec cet atome, il faudrait être en mesure de l’assembler atome par atome expliqua Frédéric. Autant dire que même disposé d’un tel métal ne serait pas chose aisée pour l’utiliser et en faire ce que l’on en voulait.
Ea décrit alors un phénomène aussi étonnant que spectaculaire. Le nuage forma alors un corps, un alien ayant les traits de d’un Cosmonien et dans le cas présent celui de Cosmos. La créature dit alors ces mots là :
- Nous vous avons choisi pour être les garants d’un important secret. Un jour viendra, des être humains revendiqueront ce secret et alors vous devrez le partager avec eux. Vous serez bientôt enfermer tel le dragon gardant jalousement la grotte renfermant son trésor. Bien des épreuves vous attendent mais votre espèce est à la hauteur de nos espérances. Bon courage.
Pears ne trouvait pas que les mots dit par Cosmos étaient si étrange. Il ne trouvait pas d’ailleurs que ces mots avaient un sens ou de l’importance. Pourtant Ea n’en avait pas fini avec la scène dépeinte. Le nuage de poussière finit par s’agglomérer en masse cohérence. A ce moment-là, il ne savait pas trop ce qui se passait, ils essayaient tant bien que mal de comprendre ce qui arrivait. Après une journée de Tiamat qui était constitué précisément de 24h32, le processus fut enfin terminé. Le nuage avait laissé place à des milliards de satellites de formes et de tailles différentes, entourant jalousement deux objets en forme d’arc.
- Deux demi-cercles ? demanda Jeanet
- En réalité, je dirais deux tiers de cercle, répondit Enlel.
Puis, alors que la situation était déjà incompréhensive, les satellites partirent à la vitesse de la lumière formant à chaque départ, une trainé lumineuse. Les instruments Euros détectèrent des mouvements sub-spatiaux, similaire à l’ouverture d’une fenêtre de l’hyper espace. Puis, les deux arcs se mirent en activation et un vortex fut formé à l’instar de la porte des étoiles.
- Une porte univers, s’exclama Guillaume. Vous parlez de la porte spatiale permettant de voyager entre univers.
- C’est ce qu’on en a conclu et pour deux raisons, expliqua Ea. La première, l’horizon des événements répondaient aux mêmes états physiques que le trou de ver, enfin de vortex inter-univers.
- Et le second ? Demanda Jeanet.
- Un vaisseau en forme de cigare et parfaitement lisse arriva dans le système et franchit le vortex, détailla Enlel. Le vaisseau n’avait rien de connu, on ne le voyait pas sur notre instrument, se déplaçait très fluidement sans montrer de l’hostilité.
- Probablement une navette Cosmonienne, répondit Christophe. Ils venaient probablement du temple où j’ai séjourné. Je suis même persuadé qu’il y avait Spyce à bord
Ea finit son récit, elle expliqua sur le vortex se désactiva et qu’une lumière aveuglante éblouit alors le système solaire tout entier. Le portail se posa alors sur la planète rouge, depuis les poussières l’ont recouvert, l’enterrant presque entièrement. Ils comprirent qu’ils étaient piégés hors de phase et que ces satellites y étaient pour quelques choses.
- Et vous avez essayé d’entrer dans la structure ? demanda Christophe.
- Vous m’étonnez commandant, répondit Enlel. Il nous a fallu des années pour rentrer dedans. Il y a des couloirs et des salles mais rien qui nous a permis de contrôler ce portail.
- J’imagine que vous en savez bien plus que nous, ajouta le chancelier.
- Amenez-nous jusque-là, demanda Christophe. Quand, je vous aurais fait rentrer dans la salle de commande et que le portail pourra s’activer, vous comprendrez qu’en savoir plus que vous, est en deçà de la vérité.
Dans la galaxie de Pégase, le pied de guerre était levé. Chacun était à son poste. Shepard commandait la flotte de Jumper qui était aux nombres de dix. Les Wraiths quant à eux comptaient une flotte d’une vingtaine de Dart tandis que les races-unies mobilisaient une douzaine de chasseurs commandé par le colonel Fox. Tout avait été prévu pour palier à toute éventualité. Fragnar commandant du vaisseau-mère Hostilien restait en attente afin de prévenir la sortie de l’hyperespace. Le général Nort avait confié la tâche à l’alien afin de tester sa loyauté. Par ailleurs, il avait mis le colonel Logan dans le siège de commandement de la flotte afin de couvrir la moindre éventualité. Richard Woolsey avait ordonné l’activation du bouclier de la cité d’Atlantis, il attendait dans la salle de contrôle avec les techniciens, Nort, le docteur Weir et Janus. Le commandant Fragnar confirma la sortie prochaine de l’hyperespace des deux chasseurs. Mais quand vint le moment, rien ne fut détecté.
- Vous avez dit qu’ils allaient sortir de l’hyperespace, dit Woolsey.
- Pourtant les Hostiliens ont raison, il n’y a plus de signature dans le sub-espace, ils sont forcément sorties.
- C’est ce que je craignais, dit alors Fragnar. Ils se sont probablement occultés. Je transmets immédiatement les signatures d’occultations. Entre votre flotte général et mes vaisseaux, nous serons amène de les retrouver très vite.
- Colonel, appela Woolsey s’adressa à Shepard. Que les Jumpers se rapprochent de la cité. Todd votre aide serait la bienvenue.
Shepard ordonna donc à ses hommes de regagner la cité. Mais très vite, un soldat en poste vit à travers les fenêtres de la cité, un objet se déplaçant très vite et informa à qui veut l’entendre par radio qu’il a vu quelques choses. Les instruments de la cité ne détectèrent rien et pourtant, il ne fut pas le seul à le voir. L’objet était en réalité l’un des chasseurs qui avait réussi à franchir le bouclier de la cité et pourtant les instruments de la cité de le détectait pas. Zelenka sortit sur l’une des terrasses et confirma le visuel créant d’avantage de scepticisme. Comment un tel appareil pouvait-il franchir si facilement le bouclier d’énergie de la cité. Woolsey ordonna l’abaissement de ce dernier qui ne servait plus à rien ce qui permettait aux Darts de se rapprocher sans problème. Zelenka confirma un jet d’énergie fut projeté du chasseur à la cité. Une alarme se déclencha. Le technicien Chuck confirma une intrusion.
- Ils sont dans la cité conclue Woolsey.
- Je détecte, douze formes de vie regroupé près de la tour centrale, dit alors Chuck.
Le major Lorne arriva accompagné de six hommes armés. Ce dernier n’avait aucune idée de ce qui se passait mais l’alarme était révélatrice.
- Monsieur Woolsey, vous avez quelques choses ? demanda le soldat ;
- Une douzaine d’Hostiliens se sont téléportés sur la cité. Ils ne sont pas loin.
- On s’en occupe tout de suite, dit alors Lorne.
- Attendez, dit Nort se mettant en avant. Je viens avec vous ;
- Vous n’avez pas d’arme.
Soudain, Nort frappa sur son torse activant le petit bouton sur sa poitrine. Ses vêtements se mirent à se déformer se transformant en combinaison tout terrain. Le nouvel habit était révélateur des combinaisons militaires. Sa couleur noire était l’une des caractéristiques même des races-unies, la tenue épousait très bien son corps laissant dévoilé la forme de ses muscles. Le dos était renforcé par un petit support en mousse et les épaules, les coudes, les hanches et les genoux étaient renforcés par un tissu métallique. Nort actionna ensuite sa chevalière matérialisant l’arme multifonction connu des unités de combat.
