FanFic SGAlternatif

TheStrayCat
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Re: FanFic SGAlternatif

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Dernier message de la page précédente :

Je rappelle encore une fois que ces fics ont été écrite en 2007 !

Suite au visionnage de Be All My Sins Remember’d (4x11), j’ai essayé de spéculer sur la suite. Il va donc falloir remettre les pendules à l’heure dans SG Alternatif.

1.18 WEIRORAMA

Cité d’Atlantis, quartiers de Sheppard, 9h67 a.m. Toute l’équipe d’exploration est réunie. McKay pleure sur le canapé et Teyla tente de le réconforter. Sheppard est assis sur son lit l’air choqué, les yeux dans le vide. Quant à Ronon, il est assis à côté de Sheppard et essaye de lui remonter le moral.
_Ronon : Courage Sheppard. Je sais que c’est moche de perdre Weir de cette façon mais vous devez allez de l’avant !
_Sheppard : Comment on a pu en arriver là ?
_Ronon : Vous pouviez pas savoir que la connerie de McKay irait jusque là.
_Sheppard : Bien sûr que je m’en doutais ! Et je lui avais interdit de réparer Weir avec des nanites !
_McKay : J’croyais bien faire moi ! Ouin !
Flash-back :
Il y a deux jours, Sheppard et Ronon s’entraînaient comme d’accoutumer à 2h du mat’. Les quartiers de Weir étant situés juste au dessus, elle fût réveillé par le bruit. Elle se leva et descendit gueuler un coup. Dans le gymnase :
_Ronon : Allez Sheppard ! Je sens qu’ça vient là !
_Sheppard : Qu’est ce qui vient ? Je m’améliore ?
_Ronon : Ça commence. Je ne vous ai défoncé le cul que quatre fois !
_Sheppard : Pourquoi vous visez toujours cet endroit ?
_Ronon : Pour vous comparer à McKay. Vous avez le cul solide vous savez ?
_Sheppard : C’est un compliment ?
_Ronon : On reprend. Comment se débarrasser d’un Wraith qui vous fonce dessus ?
_Sheppard : On fait la prise de judo là ! Je sais plus le nom.
_Ronon : Allez y. Foncez moi dessus.
_Sheppard : Mouais.
Il couru vers Ronon, tendit son bras pour le frapper mais celui-ci s’écarta légèrement, saisit le bras de Sheppard, lui fit un croche pied et l’envoya voler sur la porte qui s’ouvrait justement sur Weir. Sheppard s’explosa sur Weir et ils volèrent tous les deux contre le mur du couloir. Sheppard se releva.
_Sheppard : Merde ! Elizabeth ? Elizabeth ?!
Le docteur Weir venait de sombrer dans le coma.
_Sheppard : Oh merde ! Ronon ! Vite !
Ronon s’approcha catastrophé par sa connerie, prit Weir dans ses bras et ils l’emmenèrent à l’infirmerie.
_Ronon : C’est pas grave Sheppard ? Hein ?
_Sheppard : J’espère que non ! On a déjà perdu Beckett la semaine dernière dans un accident de pêche !
_Ronon : On a quand même de sacrés poissons ici. Celui qui a mordu à l’hameçon a embarqué l’hameçon, la canne et Beckett.
_Sheppard : J’ai même pas réussi à le suivre en Jumper. Quelle idée aussi de se cramponner à la canne.
Ils arrivèrent à l’infirmerie et allongèrent Weir sous le scanner.
_Sheppard : Docteur Keller ! Vite !
_Keller : Mais qu’est ce que vous avez encore foutu ?!
_Ronon : J’ai balancé Sheppard sur Weir.
_Keller (examinant Weir) : Vous rigolez ?! On dirait qu’elle est passée sous un rouleau compresseur ! Tous ses membres son cassés, ses pupilles dilatées et ses côtes enfoncées ! Infirmière ! De la morphine !
_Sheppard : Ça atténuera ses douleurs ?
Une infirmière arriva avec une seringue pleine de morphine qu’elle injecta dans le bras du docteur Keller.
_Keller : C’est pas pour elle mais pour moi. Je stresse trop. Elle, elle ne sent même plus la douleur au point où elle en ait.
_Sheppard : C’est si grave que ça ?
_Keller : Soyez fort mon colonel.
_Sheppard : ET MEEEEERDE !!!!
Fin du Flash-Back.
_McKay : Je voulais pas qu’elle meurt et je l’ai réparée. C’est tout. Snif !
_Ronon : Vous pouviez pas savoir que les Wraiths nous attaqueraient le lendemain matin et qu’on aurait besoin de Weir pour aller braquer un E2PZ aux Réplicateurs.
_Sheppard : Et je l’ai abandonnée là bas !
_Ronon : On avait pas le choix ! Weir était hors de contrôle et leur a fait une série de mauvaises blagues. Ils n’ont pas apprécié !
_Teyla : Sans oublié que le soir même, on était contacté par nos doubles Réplicants créés à partir des souvenirs de Weir qui nous ont annoncé que la vraie était morte.
_McKay : Le double de Weir nous a donné un pisteur pour les vaisseaux Réplicateurs et on a pu aller se venger ! Mais Groumpf en a profité pour se barrer.
_Carter (venant de les rejoindre) : Vous parlez d’une journée ! Mais à présent, c’est terminé ! La planète des Réplicateurs n’est plus !
_Ronon : Comment allez vous ?
_Carter : Je me retrouve chef à temps complet. Ça m’emmerde un peu en fait. J’ai dû décommander plusieurs conférences et une partie de poker avec SG1.
_Teyla : Weir a oublié jusqu’à votre existence. Ça ne vous vexe pas ?
_Carter : Un peu. Surtout que vous m’avez enfermée dans un placard quand vous êtes allés voir vos doubles.
_Sheppard : Je voulais profiter du fait que Weir vous ait oubliée. Comme ça, vous devenez notre botte secrète !
_Carter : C’est pas parce que j’ai mes…
_Sheppard : Ouais bon ça va. On connaît.
_Carter : … qu’il faut me traiter de botte.
Dans les décombres de ce qui restait de la planète des Réplicateurs (faut pas faire chier les Atlantes), un vaisseau Réplicant se faufilait entre les fragments de roches. A l’intérieur, une femme Réplicateur s’adresse au commandant du vaisseau.
_Femme : Nos données étaient juste. La planète a été complètement détruite.
Un homme lui demanda :
_Homme : Détectez vous des traces de cellules Réplicateurs ?
_femme : Négatif. Ils ont été complètement détruits.
Le commandant, qui n’était autre que le docteur Weir en personne, prit alors la parole :
_Weir : Bien. Nous pouvons enfin nous mettre au travail sans avoir besoin de vérifier derrière nous. Il est temps de commencer.
TADAAA !! (Ça, c’était la scène finale de l’épisode.)
Un autre homme s’approcha de Weir. Il s’agissait du double de Sheppard.
_Sheppard : On peut dire que ce con de Sheppard n’y a vu que du feu !
_Weir : Ce con, c’est votre double.
_Sheppard : Ah ouais.
Le double de McKay s’approcha à son tour :
_McKay : Je dois avouer qu’il m’a surpris le grand frère ! Faire imploser la planète en y enfonçant un énorme tas de Réplicateurs scotchés les uns aux autres (je résume là), fallait le faire !
_Weir : Maintenant qu’on ait débarrassé de nos « parents », on va pouvoir s’amuser un peu.
_Sheppard : On commence par qui ?
_Weir : Les Travelers. Ça leur apprendra à aider les Atlantes.
Et le vaisseau partit.
Une semaine plus tard, sur Atlantis, dans la salle de contrôle :
_Portier : Activation externe !
_Carter : C’est qui ?
_Portier : Je reçois une transmission.
_Carter : Et ça dit quoi ?
_Portier : « Sheppard !! T’a intérêt a m’ouvrir vite fais où j’te bute !! T’es dans la merde !! »
_Carter (dans sa radio) : Sheppard ?
_Sheppard : La porte s’est activée ?
_Carter : Un message pour vous.
_Sheppard : J’arrive.
Et il apparût aussitôt derrière Carter.
_Carter : Vous êtes un rapide vous.
_Sheppard : Je passais dans le coin. C’est quoi ce message ? (Lisant) huum, huuum. O.K. Ce doit être Larrin. Levez le bouclier.
Le portier envoya un message affirmatif et leva le bouclier. Larrin passa la porte. Sheppard descendit prestement la rejoindre.
_Sheppard : Un problème ?
_Larrin (lui collant une patate) : TA GUEULE !!
_Sheppard (par terre) : Mais qu’est ce que j’ai encore fait ?!
_Larrin : Désolé. C’est les nerfs.
Un peu plus tard, dans la salle de réunion :
_Carter : Que s’est il passé ?
_Larrin : Il y a une semaine, Sheppard s’est pointé dans notre secteur avec un vaisseau de guerre Ancien.
_Sheppard : N’importe quoi !
_Larrin : Après avoir conclu le marché avec les Wraiths et nous même pour massacrer les Réplicateurs, vous avez laissé filer les Wraiths. Sheppard voulait notre aide pour leur remettre le grappin dessus.
_Sheppard : Mais faut qu’t’arrêtes la drogue !
_Larrin : On s’est battu contre les Wraiths, mais à la fin de la bataille, Sheppard a commencé à traîner en longueur sur la transaction du vaisseau et c’est quand il a voulu me rouler une pelle et que je l’ai frappé que je me suis rendu compte qu’un truc clochait. Sa blessure a disparu en deux secondes.
_Sheppard : Je me disais aussi.
_McKay : Merde ! C’est votre double ça !
_Sheppard : Ils sont pas morts eux ?
_McKay : Si on se réfère à la série… j’en sais rien.
_Carter : Génial ! Il nous manquait plus que ça !
_Larrin : Ce bâtard de Réplicateur va me payer le fait de s’être foutu de ma gueule ! Il a saboté mon vaisseau et a détruit la moitié de ma flotte !
_McKay : La vache !
_Sheppard : Ça nous arrange pas ça.
_Portier (par radio) : Colonel Carter ? On a encore une transmission.
_Carter : Mais c’est pas vrai !
_Portier : C’est Groumpf.
_Carter : Gr… ? J’arrive.
Et toute la joyeuse bande alla en salle de contrôle.
_Portier : Il dit qu’il aimerait parler à Sheppard rapport à un problème avec des Réplicateurs.
_Carter : Faites entrer.
Le bouclier disparu et Groumpf passa à son tour la porte. Plusieurs marins le mirent en joue. Sheppard, Larrin et Carter s’approchèrent.
_Sheppard : Tiens ! Un revenant !
_Groumpf : Hé, hé !
_Larrin : C’est contre lui que je me suis battu !
_Groumpf : Comme on se retrouve ! J’ai aussi vu un Sheppard et un McKay se balader. Quand je leur ai arraché un bras, il a repoussé. Dingue non ?
_Sheppard : Mais c’est quoi ce bordel ?!
Pendant ce temps là, dans l’espace, à l’intérieur du vaisseau de Weir :
_Weir : On s’est bien marrer !
_Ronon : Avec les Travelers et les Wraiths, on a fait d’une pierre deux coups.
_Teyla : Oui ! Si on allait foutre le bordel sur quelques planètes ?
_Sheppard : Bonne idée !
Dans la salle de réunion d’Atlantis, les méninges fumaient.
_Sheppard : Nos doubles ne sont pas morts et ils sont devenu méchants.
_McKay : Ils l’étaient depuis le début et nous on eu avec leur pisteur.
_Ronon : Ils étaient gentils et les Réplicateurs les auraient reprogrammés ?
_Carter : C’est peut-être encore d’autres doubles.
_Groumpf : J’ai faim.
_Teyla : J’ai rendez vous avec Keller. Salut.
_Sheppard : A plus.
_Carter : On avance pas là.
_McKay : Le colonel Moutarde avec le chandelier dans la bibliothèque.
_Sheppard : Mais ça va pas non ?
_McKay : Je commence à fatiguer. Tout est possible !
_Larrin : Si vous vous concentriez sur le comment les buter plutôt que sur le qui ils sont et pourquoi ils font ça ?
_Sheppard : Pas con.
Une semaine passa encore sans que nos héros n’aient pu faire quoi que ce soit. Sheppard entra dans le bureau de Carter.
_Sheppard : On a encore reçu des plaintes ?
_Carter : Trois peuples avec qui on avait des contacts sont venu nous dire que vos doubles ont foutu la merde sur leurs planètes. Quatre équipes techniques ont dû rentrer suite à des sabotages sur leurs stations de recherches et des survivants de Sateda sont passés s’expliquer avec Ronon.
_Sheppard : Quand même !
_Carter : Réunissez moi tout le monde ! Il va falloir se secouer un peu là !
_Sheppard : A vos ordres !
Sur une planète, un homme cultivait son lopin de terre.
_Teyla : Salut Belami !
Belami se retourna :
_Belami : Teyla ! Bonjour ! Comment allez vous ?
_Teyla : On fait aller. Et toi ? Cette récolte ?
_Belami : Merveilleuse !
Pendant qu’ils discutaient, Ronon et Weir foutaient le feu au champ. Belami se retourna mais trop tard. Il revint sur Teyla :
_Belami : Mais qu’est ce que… ?
_Teyla : Moi, j’crois qu’elle sera merdique, ta récolte.
Et elle lui colla une patate qui l’endormit.
Bien plus loin, Sheppard s’approchait d’une station de recherche Atlante. Il se présenta devant le lieutenant en charge de la sécurité du site.
_Sheppard : Quoi de neuf O’Maley ?
_O’Maley : Rien du tout mon colonel. C’est le calme plat ici.
_Sheppard : Mouais. C’est pas bon du tout ça. Vous devenez tout mou. Rassemblez vos gars et faites moi cinq tour de station.
_O’Maley : Pardon mon colonel ?
_Sheppard : Exécution !
Le lieutenant obéit et emmena toute la troupe courir autour de la station dont les limites s’étendaient sur une dizaine de kilomètres carrés. Pendant ce temps, McKay s’était débrouillé pour éloigner les chercheurs et sabota la station. Quand les scientifiques revinrent, ils remarquèrent un problème mais quand l’un deux voulu arrêter les installations, tout explosa. McKay explosa aussi, mais de rire. Les chercheurs le regardèrent et comprirent que le saboteur n’était autre que lui. McKay partit en courant avec Sheppard. Un ingénieur vit les militaires revenir de leur course et leur demanda de se lancer à la poursuite des traîtres mais les soldats étaient complètement à plat.
Sur Atlantis, Carter était bien décidée à secouer les puces de ses subordonnés (et des autres).
_Carter : Bon ! Voilà la situation : des doubles de Sheppard, McKay, Ronon, Teyla et Weir sévissent à travers la galaxie en nous foutant mal. Il faut les retrouver ! McKay a étudié leur parcours et a pu en déduire leur prochaine étape. Ce sera M7P-1267. C’est là bas que nous les attendrons !
_Teyla : Comment McKay a fait pour prévoir où ils s’arrêteront ?
_McKay : Ils revisitent toutes les planètes qu’on a exploré dans un certain ordre.
_Sheppard : Quel ordre ?
_McKay : Mon double suit la logique implacable de la théorie de la courbe référentielle de neuneu-numérique de Bernstein, mathématicien très connu.
_Sheppard : D’où vous sortez ça ?
_McKay : C’est une méthode utilisée dans « Le téléphone sonne toujours deux fois » pour localiser le lieu du prochain meurtre. Excellent film !
_Carter : On va laisser tomber le côté technique. Messieurs, mesdames, monwraith, regardez bien ces photos, ce sont celles de nos ennemis !
Elle montra des photos sur un tableau.
_Carter : Comme on a pas pu photographier les vrais faux, je me suis contentée des vrais. Voici une vieille photo de Weir quand elle était petite, Sheppard le matin au réveil, McKay sortant des chiottes, Teyla à Marrakech et ça, c’est ce qu’il reste de l’appareil photo après avoir tenté de prendre Ronon en photo (elle montra des débris d’appareil).
_Ronon : Je n’aime pas les photos.
_Sheppard : A ce sujet, vous étiez obligé de nous prendre en photo ?
_Carter : C’est pour le côté policier. Revenons à nos doubles. Nous nous doutons qu’ils nous attendent étant donné qu’ils ont le double de McKay. Du coup, voilà le plan…
Sur M7P-1267, le double de McKay apparût par téléportation sur un chemin en maugréant :
_McKay : Font chier tiens ! C’est toujours pour ma gueule.
Le vrai Sheppard apparût à son tour de derrière un rocher :
_Sheppard : Ça, j’te l’fais pas dire ! Haut les pattes !
McKay s’exécuta pendant que Ronon se pointait aussi suivit de McKay (l’autre). Sheppard attacha les mains du Réplicateur dans son dos quand son double et celui de Ronon apparurent derrière leurs originaux. Les vrais levèrent les mains mais trois Jumpers se désocultèrent au dessus d’eux.
_Sheppard (le vrai) : T’a quand même pas cru qu’on viendrait comme ça ?
_Sheppard (le faux) : Bien sûr que non.
Le vaisseau de Weir se pointa à son tour au dessus des Jumpers et tira sur les vaisseaux. Ces derniers dégringolèrent.
_Sheppard (le faux) : Ha ! Ha ! Et pan !
_Sheppard (le vrai) : Attends un peu.
Une ruche, le Dédale et un vaisseau Ancien sortirent de l’hyper-espace pour se lancer dans la bataille.
_McKay (les deux) : Ben v’là l’bordel !
Les trois vaisseaux alliés parvinrent à percer le bouclier de Weir.
_Larrin (par radio) : Sheppard ? Je vais me téléporter à bord pour l’arraisonnage. Quand j’y serais, je vous téléporterais aussi. Caldwell a des problèmes avec son téléporteur.
_Sheppard (le vrai) : Bien reçu. Ronon ! On les chope !
Et la baston au sol repartie de plus belle. Dans le ciel, la ruche avait subit des dégâts considérables et commençait à perdre de l’altitude.
_Groumpf (par radio) : Sheppard ! Nous sommes touchés ! Le vaisseau va s’écraser ! Barrez vous !
A l’intérieur du vaisseau, les Wraiths étaient tous en rang, la main droite sur le coeur et chantant :
_Wraiths : Plus près de toi, mon Dieu. Plus près de toââ !
Dans le vaisseau de Weir, Larrin et ses hommes avançait mais ne croisaient absolument personne. Ils se dirigèrent vers le poste de commande qui était également vide.
_Larrin : C’est quoi ce bordel ?
_Homme : La ruche va s’écraser ! Il faut les sortir de là !
A la surface de la planète :
_Sheppard (par radio, toujours au prise avec son double) : Larrin ! Viiite !
Un faisceau de téléportation emmena les vrais Sheppard, McKay et Ronon.
Sur Atlantis :
_Teyla : Toujours aucune nouvelle ?
_Portier : Non. Je surveille les communications radio mais d’après leur dernière transmission, ils auraient subi pas mal de dégâts matériels. Ah ! On reçoit une transmission du vaisseau de Larrin. Ils sont en orbite autour de la planète.
_Teyla : Allez y.
_Sheppard (par radio) : Teyla ? C’est nous ! On se téléporte dans la salle d’embarquement.
_Teyla : Je vous attend.
Sheppard, McKay et Ronon apparurent. Teyla s’approcha d’eux.
_Teyla : Et Larrin ?
_Sheppard : Elle est restait pour réparer son vaisseau.
_Teyla : Et les doubles ?
_Sheppard : Morts.
_Teyla : C’est sûr cette fois ?
_Ronon : Ils se sont pris la ruche sur la gueule.
_Teyla : Oula ! Ça doit faire mal ça !
_McKay : Et comment !
_Teyla : Vous avez l’air fatigué.
_Sheppard : Oui. Pour ma part, je vais aller me coucher direct.
_McKay : Moi aussi. Mais avant, je vais aller manger un morceau.
_Ronon : Je viens avec vous.
La nuit tomba sur la cité. Teyla était partie se coucher quand Sheppard, McKay et Ronon sortirent de leurs quartiers pour se réunirent dans un couloir. Là, ils allumèrent une balise de positionnement et Weir et Teyla apparurent.
_Sheppard : Caldwell et Larrin n’ont pas encore recontacté Teyla. Ils pensent qu’on ait les vrais.
_Weir : Parfait ! Félicitation Sheppard ! Vous avez été plus fort que l’original.
_Sheppard : Merci.
Il avait un sourire en coin et là : fondu enchaîné et Flash-back :
Retour sur la fin de la bataille. Un faisceau de téléportation emmena les vrais Sheppard, McKay et Ronon. Ils réapparurent dans le poste de commande d’un vaisseau Ancien. Ils se relevèrent, se retournèrent vers l’équipage et virent leurs doubles se tenant derrière Weir. Le vaisseau partit aussitôt en hyper-espace, direction Atlantis.
_Sheppard (le vrai) : Mais ?
_Weir : Votre copine est sur mon vaisseau. Vu dans quel état elle l’a mis, je le lui laisse. Je me suis donc téléportée dans son vaisseau avec mon équipe. Ha oui ! Ceux que vous avez vus en bas étaient d’autres Réplicateurs à ma solde.
_McKay (le vrai) : Quel plan démoniaque !
_Weir : Vous aimez ? C’est de Sheppard. Le mien.
Le vrai McKay regarda le vrai Sheppard :
_McKay : C’est malin !
_Sheppard : Quoi ? J’y peux rien !
_Weir : Il ne reste plus qu’une étape, Atlantis. Et nous y serons bientôt.
Les faux mirent les vrais en cellule et les dessapèrent.
_McKay : Mais quoi encore ?
_Sheppard (le faux) : On va avoir besoin de nouveaux uniformes.
Fin du Flash-back.
Retour dans les couloirs de la cité. Weir courait suivie des siens vers l’E2PZ quand une vague d’ARG parcouru la cité. Sheppard, McKay, Ronon et Teyla tombèrent en poussière mais pas le docteur Weir. Dans le labo de physique, Carter était assise en tailleur sur une table, près d’un nouvel appareil.
_Carter : Il est bien le nouveau jouet à McKay pour désactiver les nanites. Avec mon bricolage pour augmenter la puissance, ils doivent être tous nazes maintenant.
Dans le couloir, Lorne et ses hommes s’étaient rendu à l’endroit où les détecteurs leur avaient indiqué la présence de nanites. Weir les vit arriver et se tira vite fait mais un autre groupe de soldats lui coupa la route. Elle se rendit.
Dans le vaisseau en orbite :
_Sheppard : Carter a dû s’occuper d’eux à présent.
_Ronon : On peut dire que vous nous avez pondu un sacré plan avec elle.
_Sheppard : Je me suis dit que si mon double décidait de nous attraper, il y arriverait d’une manière ou d’une autre.
_McKay : Mais il ne s’attendait pas à tomber sur Carter !
_Ronon : C’est pas tout ça, mais il faudrait sortir de cette cellule.
_Sheppard : Lorne viendra nous chercher.
En effet, Lorne alla sortir les vrais de leur prison et les ramena sur Atlantis où ils rejoignirent Carter devant une cellule.
_Sheppard : Lorne m’a dit qu’il y avait eu un disfonctionnement ?
_Carter : Voyez par vous-même.
Dans la cellule : le docteur Weir.
_Sheppard : Les autres sont tombés en poussière non ?
_Carter : Oui mais pas elle.
_McKay : Pourquoi ?
_Carter : Aucune idée.
_Ronon : Si on le lui demandait ?
_Carter : Docteur Weir, une explication ?
_Sheppard : Qui êtes vous ?
_McKay : Un double du double ?
_Weir : Ça vous turlupine hein ?
_Sheppard : Soyez sympa !
_Weir : Dites un chiffre entre un et dix John.
_Ronon : Elle se fout de notre gueule !
_Weir : A votre avis ? Je suis laquelle ? Weir 1 ? Weir 2 ? Peut-être qu’on en ait à Weir 6 ?
_McKay : Je déteste quand il y a trop de suite. C’est toujours tout pourri au bout du troisième.
_Sheppard : Weir 1 est morte !
_Teyla : C’était pas la 2 ?
_McKay : La 2, c’était le double.
_Teyla : Non. La 1, c’était la vieille qu’on avait trouvée dans la première saison. La première version de Weir qui est venu sur Atlantis et qui a remonté le temps. A noter qu’elle est morte aussi.
_McKay : Ah ben ouais. Alors notre Weir, c’est la 2.
_Ronon : Et le premier double qu’on a vu, c’était la 3.
_Sheppard : Quelqu’un aurait de l’aspirine ?
_Weir : A mourir de rire !
_Carter : Bon ! On peut l’avoir l’explication maintenant ?!
_Weir : Okay, okay. En fait, je suis la vraie. Ou la 2 si vous préférez.
_Tous : Quoi ?!!
_Sheppard : La 3 nous a dit que le Réplicateur de Keller qui les avait créait leur avait dit que la vrai avait été tué par ce qu’elle avait foutu le bordel dans la connection des Réplicateurs.
_Weir : C’est ce que les Réplicateurs lui ont fait croire pour qu’elle ne m’utilise pas. En fait, ils se doutaient bien que je foutrais la merde et ils m’ont retiré les nanites que j’avais dans le corps. Ils étaient bien plus compétents que McKay pour me les retirer une fois qu’elles avaient fini de me réparer sans que j’y reste.
_Sheppard : Mais ?! Si vous êtes redevenu 100% humaine ? Pourquoi tout ça ?
_Weir : Un autre Réplicateur lui aussi à la recherche de l’ascension m’a délivré. Il voulait que je lui montre le chemin. J’en ai profité pour m’enfuir de la planète des Réplicateurs avec quelque uns d’entre eux prêts à me suivre et un de leur vaisseau. Ensuite, vous êtes arrivés et vous avez détruit la planète me laissant ainsi le champ libre.
_Carter : Mais pourquoi faire ?!
_Weir : Vos doubles sont bien morts et moi, j’ai décidé de changer de bord !
_Sheppard (catastrophé) : Ne me dites pas que vous êtes devenu lesbienne ?!!!!
_Weir : … mes Réplicateurs vous ont copié à partir de mes souvenirs mais pas aussi bien que ça.
_Carter : C’était donc encore d’autres doubles.
_McKay : Vous êtes devenue une méchante ? Pourquoi ?
_Weir : Pour vous faire chier !! Je commençais sérieusement à en avoir ma claque de vos conneries ! J’avais besoin de me défouler !
_Ronon : Vous m’en voulez parce que j’ai failli vous tuer ?
_McKay : Vous m’en voulez d’avoir fait de vous un Réplicateur ?
_Sheppard : Vous m’en voulez pour… heu…
_Teyla : Un paquet de trucs.
_Weir : Oui.
Silence. Plus personne ne savait quoi dire.
Deux jours après, Sheppard marchait avec Carter.
_Sheppard : Alors ? On fait quoi maintenant ?
_Carter : Le docteur Weir rentrera sur Terre demain. Elle ira en maison de repos quelque temps puis on verra.
_Sheppard : Saloperie de guerre et tout ça !
_Carter : Comme vous dites ! O’Neill m’a promis qu’il s’occuperait d’elle.
_Sheppard : On restera en contact.
_Carter : Oui. En tous cas, on l’aura vu sous toutes les coutures.
_Sheppard : Ça sera plus pareil sans elle.
_Carter : Il faudra s’y faire.
Ils continuèrent à marcher en silence quand :
_Sheppard : Ben ça alors ! J’ai entendu une mouche péter !
_Carter : Moi aussi ! C’est dingue ! C’est la première fois que j’entends ça ici ! Faut dire aussi que c’est la première fois qu’on a un tel silence.
_Sheppard : Oui, c’est vrai.
_Carter : Vous voyez qu’on peut s’y faire.
_Sheppard : Ça fait quand même bizarre… toutes ces mouches.

THE END
(Mon avis que ça va pas être ça qui va arriver dans la série.)
Dernière modification par TheStrayCat le 17 nov. 2014, 21:45, modifié 1 fois.
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Message non lu par TheStrayCat »

1.19 SAMY ET SCOOBY

Cité d’Atlantis, salle d’embarquement, 9h15 a.m. Sheppard et McKay sont en train d’attendre le retour de Carter.
_McKay : Je me demande quand même…
_Sheppard : C’est bon McKay ! Ça fait quinze fois que vous vous le demandez ! Vous verrez bien ce que Carter va ramener de la Terre.
La porte s’activa.
_Sheppard : Qu’est ce que je vous disais.
Carter passa le vortex avec un chien. C’était un beau grand chien, une sorte de berger allemand mais avec une mâchoire de chien loup. En gros, il ressemblait à Rintintin mais en méchant. Carter s’approcha de Sheppard et McKay en retenant la laisse sur laquelle tirait le chien qui aboyait sur nos héros.
_Carter : Vous m’attendiez ?
_Sheppard : Ben… on se demandait ce que c’était que cette surprise.
_McKay : Gentil le toutou. Ah aaaah.
_Carter : D’accord. Je vous présente Scooby, mon chien. Je l’ai ramené parce qu’il me manquait et aussi pour une autre raison.
_McKay : Vous lui avez trouvé un super nom dites donc.
_Sheppard : Quelle autre raison ?
_Carter : Vous devriez être en train de bosser vous deux, non ?
_Sheppard : Ben…
_Carter (lâchant la laisse) : Attaque Scooby !
Le chien se jeta en avant vers Sheppard et McKay qui avaient déjà filé ventre à terre.
Le chien s’arrêta, s’assit et Carter reprit sa laisse en lui caressant la tête.
_Carter : C’est bien mon chien.
Dans un couloir, Sheppard et McKay s’étaient enfin arrêtés de courir. McKay se tenait les côtes en soufflant.
_McKay : Fûûûûh. Aaaah ! C’est quoi ce monstre ?!
_Sheppard : Chais pas mais on est dans la merde là.
_McKay : Ouaip. Va falloir se tenir à carreau maintenant.
_Sheppard : Et bosser. Quelle galère !
Quelques jours plus tard, Teyla, qui commençait à avoir la forme caractéristique de la femme enceinte, passa au labo de physique apporter des sandwichs pour McKay. Elle y trouva Sheppard et McKay, chacun sur un ordinateur. Quand ils l’entendirent entrer, ils bidouillèrent un truc sur leurs écrans.
_Sheppard : Vite.
_McKay : En désactivant les protocoles de bases on pourrait… Ah ! C’est vous ! Vous nous avez fait peur.
_Teyla : Moi ?
_Ordinateur de McKay : Game Over !
_McKay : Noon !
_Sheppard : Ah, ah ! Et pan !
_Scooby (sortant de nul part) : GRRR !! WOUAH ! WOUAH !
McKay et Sheppard montèrent directement sur les tables. Le chien passa à côté de Teyla et s’assit devant les tables, surveillant les deux oiseaux.
_Teyla : Tient ? Mais c’est Scooby. D’où il sort ?
_Sheppard : J’aimerais bien le savoir !
_McKay : Je suis sûr qu’il nous surveille.
_Sheppard : C’est promis ! On jouera plus aux jeux vidéo pendant les heures de travail !
Le chien se leva et partit, satisfait.
_Teyla : C’est dingue un chien pareil.
_Sheppard : Bon ben je vais vous laisser bosser.
_McKay : Génial !
_Sheppard : Au fait, je suis censé faire quoi aujourd’hui ?
_Teyla : Vous devez aller vous entraîner avec Ronon, ensuite donner des leçons de pilotage aux personnels scientifiques avec le major Lorne, rédiger deux rapports de mission, un bilan de compétence du personnel militaire, arroser toutes les plantes de la cité eeeeeeet je crois que c’est tout.
_Sheppard : Comment vous savez ça vous ?
_Teyla : J’ai que ça à faire en ce moment. Ça m’occupe.
_Sheppard : Ah bon. En tout cas moi, ça m’arrange.
Et il partit remplir son devoir.
_McKay : Il doit vraiment arroser les plantes ?
_Teyla : Non, mais ça leur fera pas de mal. A lui non plus d’ailleurs.
Toujours plus tard, à l’infirmerie, Ronon se pointa, l’arcade sourcilière explosée.
_Keller : Tient ?! V’là mon meilleur client ! C’est quoi aujourd’hui ?
_Ronon : Je suis tombé dans un fossé en tentant de sauver McKay des griffes d’un Wraith pendant une mission.
_Keller : Mince ! Du coup, McKay est mort ?
_Ronon : Heu…
_Keller : Vous pourriez y aller molo avec vos entraînements.
_Ronon : Pour une fois que Sheppard me touche.
_Keller : Quand c’est pas lui, c’est Teyla, et quand c’est pas Teyla, c’est vous qui vous explosez le crâne tout seul en sautant des tours.
_Ronon : C’est un entraînement spécial.
_Keller : Mouais.
Dans le hangar à Jumper, un groupe de scientifique (dont Katie Brown) et Sheppard attendaient le major Lorne.
_Sheppard (regardant sa montre) : Mais qu’est ce qu’il fout ?
_Katie : Le voilà.
Lorne arrivait en courant avec Scooby aux fesses.
_Scooby : WOUAH, WOUAH !!
_Lorne : AAAAAAHH !!
Puis, il alla finir sa course contre un Jumper. Le chien s’arrêta et repartit.
_Sheppard : Ça va major ?
_Lorne (retombant par terre) : Bof.
_Sheppard : Vous faisiez quoi ?
_Lorne : Juste une partie de carte avec Zelenka.
_Sheppard : Oula ! Ça pardonne pas ça.
_Lorne : J’en ai marre de ce clebs.
_Sheppard : Et vous n’êtes pas le seul. Mais je crois bien avoir une idée pour nous en débarrasser.
_Lorne : C’est vrai mon colonel ?
_Sheppard : Ouaip. Mais on va avoir besoin de McKay.
A peine dix minutes plus tard, McKay était en place sur un embarcadère de la cité.
_McKay : Fait chier avec ses plans de merde ! C’est encore pour ma gueule !
Il glandait en admirant Katie faire ses essais de pilotage dans le ciel. Bien sûr, Scooby rappliqua aussitôt en aboyant. Cette fois ci, il avait l’air décidé à faire un véritable carnage pour donner l’exemple. Il allait sauter sur McKay quand le Jumper lança un drone sur l’embarcadère. Tout explosa. Dans la cité, les lumières clignotèrent. Ronon était toujours à l’infirmerie en train de se faire recoudre quand les portes se scellèrent. McKay, lui, eut juste le temps de sauter à la flotte. Quand la fumée se dissipa, un énorme trou se découvrit.
_Sheppard (par radio) : McKay ? Toujours là ?
_McKay : Ouais. Génial vos plans. Vous l’avez eu au moins ce _censuré_ de chien ?
_Sheppard : J’ai l’impression que votre copine a fait un carton.
_Katie : Vous êtes sûr que c’était bien un Wraith qui menaçait mon Rodney ?
_Sheppard : Si j’vous l’dis.
_Katie : Vous avez sûrement raison. Regardez, Scooby aussi est venu voir.
_Sheppard : HEIN ?!!!!
_Katie : Là bas, au bord du trou.
_Sheppard : PUTAIN DE GERBE DE POULPE FAISANDÉ !!!!
_Katie : Pardon ?
_Sheppard : Non rien. C’est un langage codé. Pour McKay.
_McKay : Vous m’avez niqué les tympans avec votre langage codé.
_Sheppard : Vous l’avez compris au moins ?
_McKay : Vous me prenez pour vous ? Il s’en ait sorti.
Pendant qu’ils palabraient, Scooby s’approcha de la berge et sauta à l’eau récupérer McKay.
Carter était dans son bureau quand elle vit Sheppard et Katie Brown arriver. Elle se leva et vit, plus bas, Scooby tenant McKay, les fesses de ce dernier dans les mâchoires du chien.
_Carter : J’imagine que l’explosion, c’était vous.
_Sheppard : Y’avait un Wraith qui s’attaquait à McKay.
_Carter : Un Wraith ? On ne l’a pas détecté.
_McKay : C’est parce qu’il y a eu une panne des détecteurs ce matin et que Zelenka n’avait pas fini de…
_Carter : Suffit !!
_McKay : On pouvait pas le…
_Carter : J’ai dis !
_McKay : Mais…
_Sheppard : C’est bon, n’en rajoutez pas.
_Carter : Docteur Brown, vous pouvez y aller.
_Katie : Bien.
Elle partit.
_Sheppard : Je vous assure que j’ai cru détecter un Wraith avec le scan du vaisseau.
_McKay : Peut-être qu’il déconne.
_Sheppard : Je ne vous permets pas ! C’est de la diffamation !
_McKay : Je parlais du scan.
_Sheppard : Ah ?
_Carter (en colère) : Attaque Scooby !
Le chien sauta sur ses victimes. Dehors, dans la salle d’embarquement, le major Lorne et Katie voyaient dans le bureau un nuage de poussière d’où sortaient de temps en temps des bouts des protagonistes.
_Katie : Quelle violence.
_Lorne : Il va être furax le colon après ça. Je crois que la guerre est ouverte.
A l’infirmerie, Ronon tentait de défoncer la porte verrouillée sans succès.
_Keller : Laissez tomber. Vous allez vous faire mal encore.
_Ronon : Je ne supporte pas d’être enfermé.
_Keller : Moi non plus mais on y peut rien. Et les radios qui sont mortes aussi.
_Ronon : Mais qu’est ce qu’il se passe encore ?
_Keller : Aucune idée. Il n’y a pas d’alarme mais ça ne veut rien dire.
_Ronon : Une attaque des Wraiths ?
_Keller : J’espère que ce n’est pas une épidémie. Ça fait con un médecin coincé dans une infirmerie pendant que ses malades crèvent dehors.
_Ronon : J’vous l’fais pas dire.
_Keller : Les autres vont nous sortir de là.
_Ronon : Oui. McKay va chercher ce qui ne va pas et Sheppard trouvera une solution.
_Keller : Oui. Y’en a un qui cherche et l’autre qui trouve.
_Ronon : Voilà, voilà.
_Keller : Sacré duo quand même.
_Ronon : C’est clair !
_Keller : Ils sont enfermés ensemble avec un ordinateur au moins ?
_Ronon : Oh ben sûrement.
_Keller : Sheppard ne devait pas donner des cours de pilotage ? C’est Katie qui m’en a parlé.
_Ronon : Des cours de… merde !
_Keller : Il n’est pas avec McKay ?!
_Ronon : Pas de panique ! Il saura quand même qu’on est enfermé et il viendra nous chercher.
_Keller : Comment ?
_Ronon : Ben…
_Keller : Okaaay. Je peux paniquer là ?
_Ronon : Allez-y.
_Keller et Ronon (se ruant sur la porte) : A l’aide !! Sortez nous de là !! Colonel Carter !!
Dans un labo perdu au fin fond de la cité, McKay, Sheppard et Zelenka travaillaient d’arrache pied pour mettre un plan au point.
_Zelenka : L’attirer dans un piège avec un steak ?
_Sheppard : C’est McKay qui va tomber dans le piège.
_McKay : Très drôle.
_Sheppard : Il faut trouver un plan pour ce débarrasser de ce clebs tout en faisant croire à Carter qu’il s’agit d’un accident.
_Zelenka : Je trouve ça méchant de tuer son chien.
_Sheppard : Méchant ?! Ce chien a failli me dévorer !
_McKay : Et vous aussi Radek. Souvenez-vous.
Flash-back :
La veille, Zelenka et McKay travaillaient sur un nouveau logiciel.
_Zelenka : Encore un bug.
_McKay : Vous n’êtes pas doué.
_Zelenka : C’est la vie.
Il se servit un verre de vodka qu’il siffla d’un trait.
_Zelenka : La vache ! Ça réchauffe le cœur et les boyaux ce truc là !
_McKay : On a dit : un bug, un verre. C’est votre cinquième.
_Zelenka : C’est marrant ce jeu Russe.
_McKay : Merde !
_Zelenka : Quoi ?
_McKay : A votre avis ?
_Zelenka : Un bug ?
_McKay : Yes sir.
_Zelenka : Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
McKay se servit à son tour un verre et le vida cul sec.
_McKay : Râââh !! Il nettoie les artères aussi ?!
_Zelenka (chantant) : Iiiiil est des no-ô-ô-tres ! Il a bu son verre comme les au-ô-tres !
_McKay : Vous êtes sûr que c’est Russe votre jeu ?
_Zelenka : D’après Sheppard, oui. Il l’a appris en Afghanistan d’un ancien militaire Russe qui revendait des armes soviétiques.
_McKay : Pourquoi ça m’étonne pas ?
_Zelenka : Merde ! Encore un bug !
_McKay : Moi aussi ! Ben décidément !
_Zelenka (buvant) : Gloup !
_McKay (idem) : Gloup aussi.
_Zelenka : Ou c’était des chèvres, je me souviens plus.
_McKay : Quelles chèvres ?
_Zelenka : Que le gars vendait.
_McKay : Qu’est ce que Sheppard pouvait bien foutre avec des chèvres ?
_Zelenka : Un militaire dans un désert avec une chèvre vous vous posez la question ?
_McKay : Noooon ! On parle de Sheppard là !! Pas avec une chèvre !
_Zelenka : Non ?
_McKay : Non. Avec une vache éventuellement, mais pas avec une chèvre. (Faisant mine de pelotter des seins). Les pis sont trop petits.
Ils se regardèrent et explosèrent de rire.
_Zelenka : Avec une vache !! Ah, ah ! Vous n’en ratez pas une vous !
_McKay : Mon Dieu qu’on ait con parfois.
_Zelenka : C’est la vodka.
Ils entendirent un grondement sourd venant de derrière eux et se retournèrent. Là, Scooby se tenait droit, le poil hérissé et les babines retroussées, laissant apparaître ses longues canines.
_Scooby : RRRRRRRRRRHH !
Il sauta sur Zelenka et lui mordit la cuisse pendant que McKay s’enfuyait sans demander son reste.
Fin du Flash-back.
_Zelenka : J’ai bien cru que j’allais y rester.
_Sheppard : C’est quoi ces histoires de chèvres ?
_McKay : On délirait.
_Sheppard : Les chèvres je les revendais aux autres et… bordel ! Oubliez ça !!
_Zelenka : On s’éloigne du sujet là.
_Sheppard (regardant tour à tour McKay et Zelenka) : Ce chien ne verra pas le soleil se lever, je vous le garantie.
Puis, il tourna un peu la tête et plissa légèrement les yeux (le regard qui tue toute les gonzesses quoi).
Silence.
_McKay : Vous pourriez arrêter de poser ?
_Sheppard : Ben quoi ?
_Zelenka : Vous avez un plan ?
_Sheppard : Pas vraiment.
Tout en disant ça, il prit son menton entre son pouce et son index en reposant le bras qui tenait son visage sur l’autre bras, replié autour de sa taille.
_McKay : Mais arrêtez !! C’est ignoble !!
A l’infirmerie, Ronon et Keller fouillaient chaque recoin à la recherche d’une solution.
_Ronon (vidant une armoire, explosant tous les tubes à essai par terre) : Y’a pas d’arme ou de C4 ici ?
_Keller : C’est une infirmerie ici.
_Ronon : Merde !
Il chopa un lit, alla au fond de l’infirmerie, à l’opposé de la porte, et fonça avec le lit sur elle. Il compressa le lit contre la porte qui résista. Keller regarda Ronon l’air de dire « vachement fin le plan ».
_Ronon : Quoi ? Ça coûtait rien d’essayer.
_Keller : Au point où on en ait.
_Ronon : Vous n’avez vraiment rien d’explosif ?
_Keller : Les bouteilles d’oxygènes peut-être. On pourrait faire un montage pour en faire exploser une.
_Ronon : Essayons.
Après avoir réalisé une incision à la scie électrique à cadavre dans une des deux bouteilles, ils la posèrent sur un lit face à la porte. Sur un autre lit, ils montèrent, au dessus de la première bouteille, une autre appuyée contre un portique télécommandé. Ils allèrent se planquer dans un recoin et Ronon actionna la commande de déplacement du portique. Celui-ci recula, laissant tomber la bouteille sur celle qui était incisée. Cette dernière, déjà fragilisée, se cassa, laissant échapper le gaz à haute pression. Malheureusement, en se percutant, les deux bouteilles en métal firent des étincelles qui firent elles-mêmes exploser le gaz qui s’échappait. La bouteille fût propulsée en flamme contre la porte, rebondit sur le blindage et repartie dévaster la moitié de l’infirmerie, cramant tout sur son passage.
_Keller : Merde !
La bouteille ayant enfin terminé sa course, Keller se leva, saisit une couverture et alla éteindre le début d’incendie.
_Ronon : J’comprends pas. Ça marchait dans « Les Dents De La Mer ».
_Keller : J’aurais besoin d’aide là !!
Lorne venait d’arriver au labo secret.
_Lorne : J’ai loupé quelque chose mon colonel ?
_Sheppard : Pas vraiment.
_McKay : On a un peu de mal.
_Lorne : J’ai croisé Scooby dans la salle de contrôle. Il m’a regardait bizarrement.
_McKay : Vous croyez qu’il se doute de quelque chose ?!
_Sheppard : On parle d’un chien !
_McKay : Je sais pas vous mais moi, je le trouve drôlement intelligent.
_Zelenka : C’est vrai. Il n’a pas besoin de Carter pour agir. Il sait toujours quand on fout rien.
_Lorne : Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il saute toujours sur l’instigateur.
_Sheppard : C'est-à-dire ?
_Lorne : L’autre jour, j’ai un homme qui a proposé une pause dans la garde. Les quatre gardes ont commencé une partie de poker, Scooby s’est pointé et il s’est jeté sur celui qui avait proposé la pause.
_Sheppard : Il comprendrait absolument tout ce qu’il se passe ? C’est impossible !
_McKay : N’oublions pas que c’est le chien de Carter.
_Sheppard : Je sais que les chiens ressemblent à leurs maîtres mais quand même !
_Zelenka : Il me fait peur.
_McKay : Mais bon sang mais c’est bien sûr ! Les nanites !
_Sheppard : Oula !
_McKay : On l’infecte avec des nanites et on aura pas d’autre choix que de l’abattre.
_Lorne : Vous êtes dur là.
_McKay : C’est lui ou nous.
_Zelenka : Avec Carter, ça risque de pas marcher.
_McKay : Faut trouver de quoi l’occuper.
_Lorne : Ronon et Keller sont coincés dans l’infirmerie.
_Sheppard : C’est maintenant que vous le dites ?
_Lorne : On peut dire que ça tombe à pic !
_Sheppard : …
A peine tout juste après, le temps de rejoindre la tour centrale, Sheppard était dans le bureau de Carter.
_Sheppard : Colonel ! Ronon et Keller sont coincés dans l’infirmerie et McKay n’arrive pas à ouvrir la porte.
_Carter : Demandez à Zelenka.
_Sheppard : Il s’est prit une micro météorite sur la tête.
_Carter : QUOI ?!!
_Sheppard : C’est pour ça qu’on aurait besoin d’accéder à l’infirmerie.
_Carter : Mais vous pouviez pas commencer par là non ?! Bon, j’y vais !
Elle partit en courant, laissant Sheppard seul.
_Sheppard : YES !!
Et il partit à son tour. Il alla s’armer d’un fusil lance fléchette et y mit une éprouvette cylindrique contenant des nanites, spécialement conçue pour l’occasion. Puis, il partit à la chasse.
_Sheppard (par radio) : Major ? Vous êtes en place ?
_Lorne : Tout est prêt mon colonel. L’appât… je veux dire Zelenka est en place, en train de glander au mess et moi, je suis prêt à rabattre le chien si il s’approche de l’infirmerie.
_Sheppard : Parfait !
Au mess, Zelenka buvait un café à une table quand Scooby s’approcha de lui en grognant. Puis, il prit appuis sur ses pattes et bondit. Sheppard qui était en planque bondit aussi et tira sur ce qu’il croyait être la trajectoire du chien mais celui-ci n’avait pas bondit sur Zelenka mais un peu plus loin. La fléchette passa très près de la tête du pauvre chercheur et alla se planter dans un mur. Scooby fonçait déjà sur Sheppard. Celui-ci ne se laissa pas faire et sortit un filet qu’il jeta sur le chien. Scooby se déporta sur le côté, évitant le filet et revint sur Sheppard. Soudain, il s’immobilisa et s’écroula, la fléchette dans l’arrière train. C’était Zelenka qui avait retiré la fléchette du mur et l’avait lancé.
_Sheppard : Beau boulot !
_Zelenka : J’ai honte.
_Sheppard : Vous m’avez sauvé la vie !
_Zelenka : Maigre consolation.
_Sheppard : Ben merci.
Devant l’infirmerie, Carter et McKay essayaient d’ouvrir cette fichu porte.
_Carter : Le drone que votre copine a lâché a endommagé des circuits qui vont jusqu’ici.
_McKay : Je vais les réparer sur place ?
_Carter : Oui.
_McKay : Bon ben, quand faut y aller, faut y aller.
Il partit.
_Carter : Et tachez de courir un peu, ça ne vous fera pas de mal !
_McKay : C’est quoi courir ?
_Carter : Aah la la !
_Keller (à travers la porte) : Y’a quelqu’un ?
_Carter : Je suis là ! Ne vous inquiétez pas, on va vous sortir de là !
_Keller : C’est qui ?
_Carter : Sam !
_Keller : Sam qui ?
_Carter : Ben… Carter !
_Keller : Ah ! Ça fait plaisir de vous entendre.
_Carter : Tout va bien !
_Ronon : Que ce passe t’il ?
_Carter : Rien du tout ! Un accident de drone.
_Ronon : Okay.
_Keller : On a essayé de sortir par nos propres moyen mais sans résultat, ou presque.
_Carter : Le temps que McKay répare les circuits sur l’embarcadère et que je rétablisse la connection, vous serez sortis.
A l’intérieur, Ronon et Keller étaient assis l’un à côté de l’autre, contre un lit renversé.
_Ronon : Vous m’avez drôlement impressionné. C’est marrant, au début je pensais que vous n’aviez pas votre place ici.
_Keller : Je n’est jamais été à ma place. A l’école, j’ai obtenue mon diplôme à 15 ans justement parce que je m’étais planté de classe pendant deux ans et que je ne suivais pas les bons cours. C’est comme mon boulot ici. J’avais un rendez vous avec un gars rencontré sur internet devant un grand bâtiment. Je me suis trompé de bâtiment et je suis partie avec un autre gars. Je lui ai sauté dessus, on a fait l’amour et il m’annonçait que j’étais embauchée comme médecin sur Atlantis et qu’il n’avait pas eu de meilleur candidat à l’annonce ni de meilleure entretien d’embauche. Moi, une avocate. En plus, je ne m’appelle même pas Keller.
_Ronon : J’vais faire comme si j’avais rien entendu. Hum. Vous savez, vous venez de me montrer que vous aviez votre place ici.
_Keller : Oh. Vraiment ?
_Ronon (regardant le chaos autour de lui) : Largement.
Ils avancèrent leurs visages l’un vers l’autre mais au moment où ils allaient s’embrasser, la lumière s’éteignit.
_Carter : C’est rien ! McKay va bientôt rétablir.
Ronon et Keller retentèrent un coup mais la lumière se ralluma.
_Carter : Je vous l’avez dit ! Maintenant je replace le cristal et…
La porte s’ouvrit.
_Carter : TADAA !!!!
Ronon et Keller semblaient faire légèrement la gueule.
_Ronon : Merci Carter.
_Keller : Ouais.
_Carter : Cachez votre enthousiasme ! Je vous dérange ou quoi ?!
A ce moment là, Sheppard et Lorne arrivèrent en traînant Scooby dans le filet de Sheppard.
_Sheppard : Sam ! C’est une catastrophe !
_Carter : C’est mon chien que vous traînez ?
_Lorne : Une chose horrible est arrivée !
_Sheppard : Il a cassé une éprouvette contenant des nanites qui l’on infecté.
_Carter : Comment il a fait pour casser des éprouvettes enfermées à double tour ?
_Sheppard : McKay les avait laissées sur son bureau quand il est parti en cata pour ouvrir l’infirmerie.
_Carter : Mouais, c’est plausible comme excuse.
Keller accouru vers le pauvre toutou.
_Keller : Oh mon Dieu ! Le pauvre chien ! Ronon ! Aidez moi à le transporter.
Ronon emporta le chien et le posa sur un lit que Keller venait de remettre en place.
_Sheppard : J’ai bien peur qu’il ne soit trop tard. Au fait, qu’est ce qu’il s’est passé ici ?
_Ronon : On a essayé de sortir.
_Sheppard : Rappelez moi de ne jamais vous oublier dans le Jumper ni nul part ailleurs.
Tous les efforts conjoints de Keller, Carter et McKay ne purent sauver Scooby.
_McKay : Je suis désolé Sam. Les nanites sont censées le réparer mais elles vont prendre le contrôle. Nous ne pouvons plus les arrêter. Nous n’avons plus le choix.
_Sheppard : Soyez forte Sam.
_Carter : C’est dommage. Thor va m’en vouloir.
_McKay : Thor ?
_Lorne : Les Asgards ?
_Carter : Oui. Je ne vous ai pas dit mais ce chien est un chien Asgard.
_Tous : Guêh ?
_Carter : Un cadeau de Thor, il y a longtemps. C’est un chien extrêmement intelligent.
_Lorne : Tout s’explique.
_Carter : Mais puisqu’il est infecté, docteur Keller, faites votre office.
_Keller : Vous pourriez pas me le demander autrement ?
_Carter : Envoyez une dose de quelque chose de mortel dans ses veines.
_Keller : Laissez tomber.
Elle injecta un truc dans la perfusion du chien. Son électrocardiogramme bipa de plus en plus lentement jusqu’à devenir plat. Lorne sortit un clairon et joua la marche funèbre.
_Sheppard (au garde à vous) : C’était un brave chien qui nous manquera. Sic militari est humanum carpe diem.
Soudain, le cadavre de Scooby se transforma en une forme blanche et lumineuse.
_Sheppard : Oh non !
_Carter : OUI !! J’en étais sûre ! Scooby fait son ascension ! Regardez tous ! C’est bien mon chien ! Il fait son ascension le toutou à sa maman !
_McKay : J’y crois pas !
_Lorne : Il va devenir omniprésent et omnipotent maintenant ?
_Sheppard : Le remède est pire que le mal.
_McKay : Espérons qu’il suivra les règles des Anciens et qu’il n’interférera pas dans nos affaires.
_Lorne : Sauf votre respect mon colonel, votre plan était à chier.
_Sheppard : Quatre jours au trou major.
_Lorne : Pfff. Bien mon colonel.
La forme lumineuse s’éleva dans les airs, lança des éclairs sur Sheppard, McKay, Lorne et un dernier jusqu’au mess, sur Zelenka, puis disparu.
_Keller : Ça ira colonel ?
_Carter : Pas de problème. Scooby a fait son ascension donc tout va bien. Il n’est pas vraiment mort. Mais va falloir que je trouve un autre moyen pour motiver les troupes.
_Sheppard (complètement cramé) : Ça nous laissera un peu de répit.
_McKay (idem) : Elizabeth me manque en fait.

De Profundis…
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Hello !

Petit apparté pour vous parler d'un documentaire.
J'ai vu qu'il y avait déjà un sujet dessus dans les discussions libres mais il date de 2009 et comme je n'avais pas envie de rouvrir un sujet dessus, je glisse ça ici.

Il s'agit du documentaire Stargate SG1, Vérités Scientifiques présenté par Amanda Tapping herself.

Voici le lien dailymotion pour le voir en entier : http://www.dailymotion.com/video/x1540d0_s...ientifique_tech

Il est aussi présent sur Youtube mais avec un décalage dans le son.

Attention ! Pour ceux qui ne connaissent pas; c'est gore.

Voilà voilà. J'arrête là mes digressions et je vous invite sans plus attendre à découvrir le dernier épisode de la première saison de SG Alternatif :clap:
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

A y est ! J’ai fini la première saison de SG Alternatif. Je termine donc sur un pauvre délire. Bonne lecture et à bientôt.

1.20 POINT FAIBLE

Cité d’Atlantis, mess, 8h00 a.m. Sheppard, McKay et Teyla sont en plein petit déjeuner.
_McKay : Miam, crounch, gloups !
_Sheppard : Et ben.
_Teyla : Aïe !
_Sheppard (en panique totale) : Quoi ?! Un problème ?! Vous allez accoucher ?!
_Teyla : Non mais le bébé m’a donné un coup de pied. C’est merveilleux !
_McKay : Faudra m’expliquer ce qu’il y a de merveilleux à se prendre un coup de pied à l’intérieur du bide.
_Sheppard : Vous êtes sûre que vous n’allez pas accoucher ?!
_Teyla : Non John. Je ne suis enceinte que de trois mois alors, cool.
_Sheppard : Je préfère. Avec Keller tout le temps occupée avec Ronon, ça pourrait bien me retomber sur la tronche tout ça.
_McKay : C’est vrai qu’ils sont ensembles maintenant. Ils forment vraiment un beau couple complètement improbable.
_Sheppard : Jaloux.
_McKay : Moi jaloux ? Je vous rappelle que j’ai aussi quelqu’un. Tout comme Teyla. Enfin façon de parler vu qu’il a disparu mais… heu… enfin…
_Teyla : Ça ira.
_McKay : Vous êtes le seul à être encore célibataire. Et je trouve ça très drôle d’ailleurs.
_Sheppard : Je vois pas ce qu’il y a de drôle.
_McKay : Vous le grand séducteur, le don juan, vous êtes tout seul alors que même moi, je suis maqué. C’est ballot non ?
_Sheppard : Snif.
_Teyla : Heu Rodney ?
_McKay : Oui ?
_Teyla : Fermez là.
_McKay : Si on peut plus dire de vérités évidentes maintenant.
_Sheppard : C’est bon ! Je sais bien que j’ai un problème avec les femmes.
_Teyla : Mais non ! Vous n’avez pas encore trouvé la bonne, c’est tout.
_Sheppard : J’y peux rien si j’arrive pas à me tenir dès que je vois une jolie fille.
_McKay : C’est votre point faible les jolies filles.
_Sheppard : C’est pas si grave que ça.
_Teyla : Bien sûr que non.
_McKay : Mise à part Larrin qui s’éclate à vous faire tourner en bourrique, aucun problème.
_Sheppard : C’est pas vrai !
_McKay : Vraiment ? Alors dans ce cas, expliquez moi pourquoi j’ai dû passer mon week-end dernier à réparer son vaisseau sans rien en retour et pourquoi vous faisiez la gueule quand vous vous êtes rendu compte qu’elle était partie sans vous avoir prévenu ?
_Sheppard : Bon O.K ! Elle, elle est à part.
_McKay : Et pourquoi il faut qu’on fasse toujours les quatre volontés de toutes les jolies princesses de cette galaxie ?
_Sheppard : Je vous rappelle qu’à chaque fois, vous êtes partant alors que comme vous l’avez si bien dit vous-même, vous êtes maqué.
_McKay : Mais moi, je sers juste à souligner votre côté obsédé.
_Sheppard : Ben tiens !
_Teyla : Je rappelle pour info que c’est pas grave vu que ce ne sont pas nos ennemis qui utilisent ce point faible.
_Sheppard : Exactement ! Quoi ?
_McKay : Méfiez vous, ça pourrait bien arriver un jour.
_Sheppard : Elle commence très mal cette fic.
Carter contacta Sheppard par radio à ce moment là :
_Carter : Sheppard ? J’ai une nouvelle mission pour vous si vous l’acceptez.
_Sheppard : Ai-je vraiment le choix ?
_Carter : Non, en effet. Venez en salle de réunion, je vous expliquerais de quoi il en retourne.
_Sheppard : Colonel Carter ?
_Carter : Oui ?
_Sheppard : Vous avez quelqu’un dans votre vie ?
_Carter : PARDON ?! QUOI ?!
_Sheppard : C’est juste pour info.
_Carter : Ah ! J’ai cru un moment que vous… enfin bref. Non, je n’ai personne mais en fait, je suis plus ou moins avec O’Neill.
_Sheppard : Vous n’avez jamais tenté ailleurs ?
_Carter : Tous les autres hommes avec qui je suis sortie sont soit mort, soit à l’hôpital.
_Sheppard : Okay. Moi en général, mes gonzesses font leur ascension.
_Carter : Vous m’avez l’air légèrement désabusé en ce moment. Venez en salle de réunion. Vous verrez, une bonne petite mission et vous serez requinqué.
_Sheppard : On arrive.
Un peu plus tard, toute l’équipe était réunie autour de Carter.
_Carter : Bien. Voilà les faits. L’équipe de recherche de Zelenka a trouvé de vieilles archives parlant d’une planète où les Anciens construisaient et essayaient des vaisseaux de guerres. Vous partez dans une heure voir ce qu’il en reste.
_McKay : Le site d’essais des vaisseaux ? C’est génial !
_Sheppard : Chouette ! Des vaisseaux !
_Carter : J’étais sûre que ça vous ferait plaisir.
Une heure plus tard, l’équipe, excepté Teyla, franchissait la porte à bord d’un Jumper. De l’autre côté, l’équipage commença son exploration.
_McKay : Je ne détecte rien.
_Sheppard : Normal. Les Anciens devaient cacher leurs vaisseaux des Wraiths et des Réplicateurs.
_Ronon : On les trouve comment alors ?
_McKay : J’ai une petite idée.
Il se leva et alla à l’arrière de l’appareil bidouiller les circuits.
_Sheppard : Qu’est ce que vous fichez ?
_McKay : Les Anciens devaient bien avoir un moyen d’accéder à leur site et… ah ! Voilà.
_ Ronon : Voilà quoi ?
_McKay : Le moyen en question est planqué dans les Jumpers. Si je calibre le détecteur sur la fréquence de l’occulteur, vous devriez voir…
_Sheppard : Un gigantesque avant poste apparaître sous nos yeux.
_McKay : Ça a marché ?
_Sheppard : Bien sûr. Vous en doutiez ?
_McKay : Oh ben, y’avait une chance sur cent cinquante millions pour que ce soit la bonne combinaison de circuits.
_Sheppard et Ronon : …
McKay revint s’asseoir à côté de Sheppard, sortit son ordinateur et le connecta au Jumper.
_McKay : C’est pas le tout de voir l’avant poste, va falloir entrer maintenant.
_Sheppard : S’il est juste occulté, y’a pas de problèmes.
_McKay : Vous laisseriez un arsenal de vaisseaux de guerre seulement sous un occulteur vous ?
_Sheppard : Heu… non. Il y a un bouclier en dessous ?
_McKay : Oui. Mais je peux le désactiver. Voilà. C’est fait.
Sheppard fit apparaître un écran de contrôle qui lui indiqua comment s’y prendre pour atterrir dans la super structure. Ils finirent par se poser dans un hangar. Ils descendirent du vaisseau et partirent explorer l’endroit. McKay suivait les indications de son détecteur afin de trouver la salle de contrôle principale tandis que Sheppard et Ronon le suivaient, avançant prudemment dans les couloirs.
_McKay : A droite, à gauche, tout droit, à gauche, en arrière.
_Sheppard : Comment ça en arrière ?
_McKay : Je me suis trompé de chemin. C’est la cantine par là.
_Sheppard : On devait pas aller vers la salle de contrôle ?
_McKay : J’ai oublié de régler les bons paramètres.
_Sheppard : Guêh ?
_Ronon : Il m’étonnera toujours.
_McKay (montrant une direction) : Par là.
Et ils se remirent en marche à travers les immenses couloirs sombres.
_McKay : A droite. Brrr ! Cet endroit me fille la chair de poule.
_Sheppard : Je devrais vous balancer un seau d’eau.
_McKay : Pourquoi tant de haine ?
_Sheppard : Pour faire une poule mouillée.
_Ronon : HA, HA, HA !!!
L’écho répercuta son rire avec un son caverneux et étrange.
_McKay : Maman !
_Sheppard : Okay. Moi aussi j’ai la chair de poule maintenant.
_Ronon : Chuis d’accord, cet endroit ne me dit rien qui vaille.
_McKay (voulant se barrer) : On se casse à l’unanimité.
_Sheppard (le retenant par sa veste) : Et puis quoi encore ?! Pas sans avoir trouvé au moins un vaisseau.
_McKay : Mais je suis sûr qu’il y a des pièges et des méchants qui nous attendent.
_Ronon : Vous avez peur des méchants, ou des éventuelles flèches que vous pourriez vous prendre ?
_McKay : Des deux.
_Ronon : Et vous préférez quoi ? Une flèche dans les fesses ou une main de Wraith sur votre cœur ?
_McKay : La prochaine flèche que je verrais passer, je la prends et c’est dans votre cul que je la planterais !
_Ronon (s’approchant de très près de McKay) : Ah oui ?
_McKay : Heu ben…
_Sheppard : Bon ! C’est fini les enfants ?
Ils reprirent leur marche et arrivèrent enfin dans la salle de contrôle. McKay s’avança vers les consoles et fit apparaître pleins d’écrans et de plans.
_McKay : J’ai trouvé le plan des lieux.
_Sheppard (s’avançant) : Où sont les hangars ? Ah ! Troisième sous-sol, couloir B, porte 435.
_McKay : Il y en a d’autres là : cinquième sous-sol, couloir W, porte 767 et couloir N bis, porte 3254.
_Ronon : Comment vous faites pour vous repérez dans ces labyrinthes ?
_McKay : L’habitude des administrations.
_Sheppard : Une fois, je suis allez en France. Je vous dit pas le délire rien qu’à la douane !
_McKay : C’était la fois où vous êtes parti en vacances dans les Pyrénées ?
_Sheppard : Ouaip ! Je voulais adopter une marmotte et je suis allé à la préfecture.
_McKay : Et alors ?
_Sheppard : Vous voyez une marmotte avec moi ?
_McKay : Vous n’avez pas réussi ?
_Sheppard : Il me manquait le formulaire rose et le temps pour l’obtenir.
_McKay : Putain de formulaire rose !
_Ronon : Point rouge !
_McKay : Ça existe pas ça, le point rouge dans l’administration. La carte verte éventuellement mais…
_Ronon : Non. Sur l’écran là, un point rouge.
_McKay (regardant un des écrans) : Merde ! C’est un Wraith !
_Sheppard : Un Wraith ? Qu’est ce qu’il fout là ?
_Ronon : Vous avez de ces questions vous.
_Sheppard : Mouais. Evidement, il vient pour les vaisseaux.
_McKay : Je vous l’avez dit qu’il y aurait des méchants !
_Ronon : Faut bien qu’il se passe quelque chose dans l’histoire.
_Sheppard : C’est pas très pratique sans Teyla pour se séparer. La prochaine fois, j’emmène Lorne avec nous.
_Ronon : Et en attendant la prochaine fois ?
_Sheppard : Puis ce que le Wraith est tout seul, allez y Ronon. Moi, je reste avec le pape J.P II.
_McKay (tremblant de tous ses membres) : Pourquoi vous me comparez à Jean-Paul II ?
_Sheppard : Mais pour rien McKay. Pour rien. Regardez plutôt si on a d’autres invités.
McKay scruta tous les écrans pendant que Ronon partait au combat. Ce dernier repartit par là où ils étaient arrivés. Il remonta les sombres couloirs et se rapprocha d’une sortie. Là, il vit le Wraith mais celui-ci le vit aussi et s’enfuya vers l’extérieur de l’avant poste. Dehors, Ronon continuait à poursuivre la créature quand d’autres Wraiths sortirent d’une planque et tirèrent des rayons incapacitants sur Ronon qui s’écroula. Dans la salle de contrôle :
_Sheppard (par radio) : Ronon ? Vous l’avez eu ? Ronon ?
_McKay : D’autres points sont apparus ! Il y en a un vert et un blanc.
_Sheppard : Le blanc c’est Ronon mais le vert ?
_McKay (prenant une notice technique sur papier qui traînait là) : D’après le mode d’emploi du détecteur, vert, ce sont des Réplicateurs.
_Sheppard : Les Anciens avaient la pire avancée technologique mais les modes d’emploi étaient sur papier ?
_McKay : Ben oui. Faut bien expliquer comment on les allume, ces avancées technologiques.
_Sheppard : Pourquoi il n’y en a pas sur Atlantis ?
_McKay : C’est plus poussé là bas, les modes d’emploi sont dans les consoles. Un peu comme nos ordinateurs.
_Sheppard : … et pourquoi Ronon ne répond plus ?
_McKay : Le point blanc c’est bien un humain mais c’est pas Ronon. Il n’était pas censé être dans ce coin. En fait, il a disparu.
_Sheppard : QUOI ?!!!!
_McKay : Peut-être à l’extérieur… merde !
_Sheppard : Mais quoi encore ?!
_McKay : Heu… les détecteurs externes ont été sabotés et je n’ai plus moyen de savoir qui se pointe dehors.
_Sheppard : En gros, on est tombé dans un piège ?
_McKay : Je crois que nos ennemis attendaient ici qu’on se pointe, qu’on trouve l’avant poste et qu’on désactive le bouclier.
_Sheppard : Donc, il n’y a pas qu’un seul Wraith.
_McKay : Ni qu’un seul Réplicateur.
_Sheppard : J’l’avais oublié celui là. Je vais m’en occuper.
_McKay : Et moi ? Je reste tout seul ?
_Sheppard : Vous pouvez savoir si ils entrent ou pas. Ça devrait aller. Je ramène Ronon et on va chercher un vaisseau.
Sheppard partit à son tour. Il alla rejoindre l’endroit où se trouvait le Réplicateur et tomba sur Elizabeth Weir. Elle était habillée à la mode de Pégase, à savoir du cuir partout et un corset en cuir faisant bien remonter les roploplos.
_Sheppard : Encore une ?!
_Weir : Oh John ! C’est bien vous ? Je me suis réveillée dans cet endroit inconnu et… heureusement que vous êtes là.
Elle s’approcha en mettant son décolleté en valeur, laissant deviner une belle paire de seins.
_Weir : John, vous m’avez tellement manqué.
_Sheppard : Je… heu… Elizabeth.
_Weir : Cela fait si longtemps que nous nous côtoyons mais, c’est maintenant que nous nous rendons enfin compte de…
_Sheppard : De ce que l’on ressent l’un envers l’autre ?
_Weir : Oui. Oh John !
Elle arracha à moitié son corset qui faisait office de Wonder bras et là, John passa de Pamela Anderson à Jane Birkin (comme dirait Anthony Kavannah).
_Sheppard (glacé d’effroi) : Vade retro ! Vous n’êtes pas la vraie Elizabeth. La vraie est sur Terre en maison de repos. Et elle a des seins un peu plus fournis si je me souviens bien. (A lui-même). Faudra que je relise mes fiches de mensurations des filles que j’ai croisées.
_Weir : Heu… oui ! C’est ça ! J’étais en maison de repos, en train de me reposer donc, et je me suis réveillée ici. Et j’ai beaucoup maigri aussi. Même des heu…
_Sheppard (faisant la moue) : …
_Weir : Non ?
_Sheppard : Non.
Il braqua son arme sur elle.
_Weir (reculant) : Heu… hé, hé. Attendez ! Et si j’étais quand même la vraie hein ? Vous me tueriez.
_Sheppard (par radio) : McKay ? Je suis bien avec un point vert ?
_McKay : Un magnifique vert émeraude. Si c’était un fruit, je dirais que plus vert que ça, tu meurs d’une grosse colique.
_Sheppard : C’est le cas de le dire.
_Weir : Vous ne pourrez pas me tuer avec votre arme.
_Sheppard : Ah oui. Simple détail technique.
Il posa son sac par terre et se mit à fouiller dedans.
_Sheppard : Où je l’ai mis ce truc ?
_Weir (se penchant par-dessus l’épaule de Sheppard) : Vous cherchez quoi ?
_Sheppard : Un truc… ah ! Le voilà !
Il sortit une arme antiréplicateur et tira sur Weir. Cette dernière tomba en morceaux.
_Sheppard : Ils sont pas doués quand même.
_McKay (par radio) : Y’a plein de points verts derrière vous.
Il se releva, se retourna et s’arrêta net devant une armée de Weir.
_Sheppard : Mais c’est pas vrai ! Ils n’ont pas d’autres modèles ?!
Dans la salle de contrôle, McKay paniquait de plus en plus.
_McKay : Mission pourrie ! On va pas s’en sortir ! Et c’est qui l’humain en plus qui traîne ? Merde ! Il vient par là.
La porte de la salle s’ouvrit et un Genii entra. McKay était caché derrière une console, l’arme au poing, à l’affût du moindre bruit qui lui indiquerait la position de son ennemi. Il l’entendit marcher dans sa direction, se leva d’un bond et tira devant lui les yeux fermés. Quand il rouvrit les yeux, il ne vit personne devant lui mais sentit le canon d’une arme contre sa tête, derrière. McKay laissa tomber son arme et leva les mains en l’air.
_Genii : Bien essayé.
_McKay : Vous trouvez ?
_Genii : L’idée de base n’était pas mauvaise. Mais l’exécution était à chier.
_McKay : J’me disais bien aussi.
_Genii : En avant !
McKay avança, sortit de la salle et commença à longer les couloirs.
_Genii : Où sont les vaisseaux ?
_McKay : Que voulez vous en faire ? Vous ne pourrez pas les piloter.
_Genii : On peut se démerder avec les Travelers pour leur revendre.
_McKay : Mais les Travelers sont nos alliés !
_Genii : Ouais, nous aussi.
_McKay : Y’a quelque chose de pourri dans cette galaxie.
_Genii : Conduisez-moi aux vaisseaux.
_McKay (allant plutôt dans la direction de Sheppard) : C’est par là.
Ils marchèrent, marchèrent et arrivèrent dans un couloir où une vraie guerre avait lieu entre pleins de Weir et de Wraiths. McKay eut juste le temps de se baisser pour éviter un tir de rayon. Le Genii lui, ne vit le rayon que trop tard et se le prit en pleine tête.
_McKay : OUAIIIIIIS !!!!!
_Sheppard (planqué dans un coin) : Psst ! McKay !
McKay le rejoignit.
_McKay : Qu’est ce qui s’passe ?
_Sheppard : Une armée de Wraiths est tombée sur les Réplicateurs. J’attends qu’ils finissent de s’entre-tuer.
_McKay : Y’a du monde aujourd’hui. Et les Réplicateurs, se sont tous des copies de…
_Sheppard : Elizabeth oui.
_McKay : Et vous ne vous êtes pas fait avoir ?
_Sheppard : Je dois avouer qu’au début, j’ai eu un doute.
_McKay : Et ?
_Sheppard : C’est quand elle s’est mise à poil que ça m’a refroidie.
_McKay : Alors ça, c’est une première !
_Sheppard : Quelle arnaque les Wonder bras !
_McKay : Il y a des Geniis aussi. Méfiez vous.
_Sheppard : Bah ! Les Geniis ont une tendance machos et n’ont pas beaucoup de filles dans leurs rangs.
_McKay : Pas faux. Ce serait bien si on pouvait profiter de ce bordel pour retrouver Ronon, prendre un vaisseau et se barrer.
_Sheppard : J’y pensais quand vous êtes arrivé. Il y a un conduit d’aération là haut.
_McKay : J’ai copié un plan, attendez. Ça mène vers un des hangars à vaisseaux.
_Sheppard : Nickel ! Allons y.
_McKay : Ça me paraît un peu étroit quand même.
Un peu plus tard, dans un hangar, Ronon était attaché est une reine Wraith tentait de lui arracher des informations.
_Reine : ROUAAAH !!
_Ronon : Va chier !
_Reine : Ah non mais, j’avais pas encore commencé à poser mes questions. Je m’éclaircissais juste la voix. ROUAH ! RAAAH ! Laaa ! Miiiiii ! C’est bon.
_Ronon : …
_Reine : Où se trouve Atlantis ?
_Ronon : Dans ton cul au fond à droite !
_Reine : Où sont Sheppard et McKay ?!
_Ronon : Pètes un coup, tu les verras p’t’être sortir d’Atlantis.
_Reine : Tu va répondre ou je te dévore !
_Ronon : Tu crois qu’tu m’fais peur, pétasse ?
_Reine (s’impatientant) : GRRRR !!
Elle tendit sa main vers Ronon mais s’arrêta net en entendant des bruits venant de la gaine d’aération située en hauteur, derrière Ronon.
_McKay : Mais poussez quoi !
_Sheppard : Qu’est ce que vous croyez que je suis en train de faire ? Du tricot ?
La grille explosa et McKay se rétama du conduit. Sheppard passa la tête derrière. Tous les Wraiths présent les mirent en joue.
_Sheppard : Oups.
_Ronon : Ben bravo.
L’instant d’après, ils étaient tous les trois devant la reine, à sa merci. Elle s’approcha de Sheppard et lui passa la main sur son visage d’une façon assez sexy.
_Reine (faisant les cris de Wraiths et mettant son décolleté sous le nez de Sheppard) : Rouah ! Sheppard, vous allez être gentil et piloter ce vaisseau pour nous.
Sheppard tomba à genoux devant la reine.
_Sheppard : Râââh.
_Ronon : Tenez bon !
_McKay : Elle vous fait le coup de la bombe sexuelle ! Vous laissez pas avoir !
_Sheppard : Ça risque pas !
_McKay : Vous êtes tombé à cause de son emprise mentale ?
_Sheppard : Non ! Elle poque du bocal !! C’est ignoble !!
_Reine (se baissant vers Sheppard avec un regard de braise) : Que dites vous ?
_Sheppard (se bouchant le nez) : Râââh !! L’haleine de fennec !! Va t’laver les dents ma grande !!
_McKay : Au moins, avec des ennemis pareils, on risque pas que Sheppard fasse des conneries.
_Ronon : A propos de ses chicots de requin, je me suis toujours demandé à quoi ils servaient au juste.
_McKay : C’est vrai que c’est là un attribut que les Wraiths n’utilisent pas souvent.
_Ronon : J’en ai jamais vu un seul s’en servir.
_McKay : Là, vous venez de soulever un problème Darwinien. C’est très intéressant !
_Sheppard : Qu’est ce qu’on s’en fout de leurs dents Darwiniennes. Elles puent ! Et enlevez vos seins de Schtroumpf ! Je vais encore faire des cauchemars cette nuit.
_Reine (se relevant et hurlant) : ROUAAAAH !!
_McKay : Au putaing con ! C’est à ça que leurs servent leurs dents ! Ils mangent aussi du gigot à l’ail !
_Ronon : Je vais vomir.
_Sheppard : Pitié ! Je ferais tout ce que vous voulez mais, pour l’amour de Dieu, des Anciens et des Goa'ulds, fermer la bouche !
_Reine : Bien. Vous allez piloter le vaisseau assez loin et ensuite, McKay fera les modifications nous permettant de piloter nous même.
_Sheppard : Ben non.
_Reine (gueulant) : Comment ça, non ?!!
_Ronon : Beuark !! J’ai vomi.
_Sheppard : J’avais dit : si vous fermez la bouche.
_Reine : Si vous n’obéissez pas, je dévore Ronon !
_Ronon : Dévorez moi mais la bouche fermée, par pitié !
La reine tendit sa main à nouveau vers Ronon mais se penchait vers Sheppard.
_Reine : Alors ?
_Sheppard : Ouh ! Prenez un chewing gum majesté.
Soudain, des Geniis et quelques Weir arrivèrent avec fracas et tirèrent sur les Wraiths.
_Sheppard : Ah ben quand même !
_McKay : C’est bon ? Je peux respirer ?
_Ronon : Détachez-moi !
Sheppard et McKay détachèrent leur ami et tentèrent de s’esquiver. McKay et Ronon parvinrent à rejoindre le vaisseau Ancien mais Sheppard se fit choper par la reine.
_Reine : Vous croyez que je vais vous laisser filer ?
_Sheppard : Vous avez beau être une heu… femelle, je n’hésiterais pas à vous frapper.
_Reine (réfléchissant à toute vitesse pour trouver un autre plan) : Attendez ! En fait… je… heu…
_Sheppard : Quoi ?
_Reine : Oh Sheppard ! Apprenez-moi à faire l’amour ! J’ignore comment les humains s’y prennent alors que je suis équipée pour.
Elle voulu l’embrasser mais elle se rendit compte qu’elle ne tenait plus que la veste de Sheppard, ce dernier ayant filé ventre à terre.
_Sheppard (s’éloignant en courant, les deux bras en l’air) : RÂÂÂÂÂÂÂÂH !!!!
Il traversa la bataille telle une flèche qui fendrait l’air vers le postérieur de McKay.
_Reine : C’est pas juste ! Ça marche pas avec moi.
Dans le vaisseau :
_McKay : Où est Sheppard ?!
_Ronon : Il a dû se faire avoir par la reine ! J’y retourne.
Il se retourna pour ressortir mais vit Sheppard arriver.
_Sheppard : On se casse !
_Ronon : Ça va ?
_Sheppard : Ouais, ouais. On y va.
_McKay : Heu… vous êtes sûr ?
_Sheppard : Un problème ?
_McKay : Ben…
_Ronon : Vous avez la tête de quelqu’un qui a vu un fantôme.
_McKay : Ou un horrible monstre.
_Sheppard : Ben… en fait heuuu… la reine a essayé de me violer.
_McKay : Je savais bien qu’un jour, vous auriez des problèmes avec votre réputation.
_Ronon : Si même les Wraiths s’y mettent.
Sheppard mit le vaisseau en route et partit.
_Ronon : On va pas leur laisser les autres vaisseaux quand même ?
_McKay : Oh non ! Il n’en restait plus qu’un en fait. Celui qu’on vient de prendre.
_Ronon : Même. Les bases de données et tout le bazar ?
_McKay : Je l’ai en partie sauvegardé mais il faudrait peut-être détruire l’avant poste.
_Sheppard : J’m’en occupe !
Il lâcha une flopé de drones sur l’avant poste, sans résultat.
_McKay : C’est bien ! Ils ont dû être un peu secoué dedans.
_Sheppard : Fait chier ! C’est trop grand pour tout péter.
_McKay : On va quand même pas balancer notre vaisseau tout neuf dessus ?!
_Ronon : Neuf ? Il date d’il y a dix milles ans !
_McKay : Disons d’occasion alors. Deuxième main.
_Sheppard : Y’a pas une ruche dans le coin ?
_McKay : Si. Et elle nous a détectés ! Elle fonce sur nous !
_Sheppard : On a plus le choix.
_McKay : Nooon !!
La ruche prit le vaisseau Ancien en chasse. Les deux vaisseaux descendirent à toute vitesse sur l’avant poste. Le vaisseau Ancien s’écrasa sur le bâtiment, l’explosion prenant dans son souffle la ruche qui explosa à son tour pendant qu’un Jumper s’envolait au loin.
_Sheppard (au commande) : Et vive la téléportation Asgard !
_McKay : La prochaine fois, c’est vous qui ferait écraser le vaisseau.
Le Jumper s’envola vers la porte des étoiles et rentra sur Atlantis. Dans le bureau de Carter :
_Carter : L’avant poste a été détruit et il ne reste plus un seul vaisseau ?
_Sheppard : En gros, c’est ça.
_Carter : Est-ce qu’un jour vous réussirez à en ramener un ?
_Sheppard : On a réussi une fois.
_Carter : l’Orion ? Et qu’est il devenu ?
_Sheppard : Lorne l’a prit pour ce battre avec l’Odyssée contre des ruches qui l’on explosé (le vaisseau, pas Lorne).
_Carter : Et ouais. C’est bien là le problème. On est en plein cœur de la galaxie des Anciens et tout ce qu’on a réussi à récupérer pour l’instant, ce sont des Jumpers.
_Sheppard : Et une cité.
_McKay : Un jour on y arrivera.
_Ronon : Quand on aura plus les Wraiths, les Réplicateurs, les Geniis et autres chieurs sur le dos.
_Carter : Mais pour qu’il n’y est plus de Wraiths, ni de Réplicateurs, ni de Geniis, ni qui que se soit d’autre, IL NOUS FAUDRAIT DES VAISSEAUX !!!!
_McKay : Qu’est ce que vous voulez répondre à ça ?
_Carter : Et les Réplicateurs ? Il en reste encore ?
_McKay : Apparemment.
_Ronon : Ils sont coriaces.
_Sheppard (montrant sa poitrine) : Mais ils ont un sacré défaut de fabrication !
_Carter : HORS DE MA VUE !!!!
Sheppard, McKay et Ronon se barrèrent vite fait.
_Ronon : Elle n’a pas tord. Avec des vaisseaux, ce serait bien.
_McKay : C’est pas de notre faute si à chaque fois, on est obligé de les détruire. Mais il y a quand même un point positif dans cette histoire.
_Sheppard : Lequel ?
_Ronon : Hormis le fait que vous ayez oubliez de dire à Carter que vous aviez copié une partie de la base de donnée de l’avant poste ?
_McKay : Ah ouais, merde. Je lui dirais une prochaine fois, pas grave. Non, ce que je voulais dire, c’est que le point faible de Sheppard n’est pas exploitable par les Wraiths. On en a eu la preuve.
_Ronon : S’il l’avait été, j’aurais déjà tué Sheppard.
_Sheppard : Je suis pas aussi dingue que ça ! J’aime les belles femmes humaines avec des gros seins mais ni les gamines de treize ans, ni les Réplicateurs et encore moins les Wraiths !
_McKay : Pour ce que ça marche avec les humaines.
_Sheppard : Je crois que je vais entrer dans les ordres.
_Ronon : Vous y êtes déjà.
_Sheppard : Je parlais de la religion, pas de l’armée.
_McKay : C’est quand même dur la vie de héros.
_Ronon : Je suis bien content de pas l’être.
_McKay : Moi aussi.
Ils continuèrent à marcher en silence dans le couloir.
_Ronon : Elle a vraiment essayé de vous violer ?
_Sheppard : Ben… allez savoir.

THE END
Dernière modification par TheStrayCat le 08 déc. 2014, 23:09, modifié 1 fois.
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Un peu d'espoir dans ce monde en perdition !

Le titre est celui d’une chanson tirée d’un film des Monty Python (La Vie de Brian). Un des persos chante ces paroles (Toujours prendre la vie du bon côté) à Brian alors qu’ils sont attachés à des croix, en plein soleil à attendre la mort. Ça, c’est de l’humour non ? Voici un petit message positif en ces temps troublés du Sarkozisme (librement inspiré de Be All My Sins Remenber’d (4x11)).

2.01 ALWAYS LOOK ON THE BRIGHT SIDE OF LIFE
(OU : VARIANTE SUR LE THÈME « UNE JOURNÉE DE MERDE »)

Rapport de mission N°8567 par le lieutenant-colonel John Sheppard :

« Jamais je n’ai eu une journée aussi pourrie que celle ci. Pourtant j’en ai eu des journées de merde dans ma vie, surtout depuis que je suis arrivé sur Atlantis. Mais là ; j’ai pété tous les records. Jamais je n’aurais imaginé cela possible et pourtant, je l’ai vécue. Une journée ignoble, dramatique et que rien ne semblait pouvoir arrêter. Même Harry Potter n’a rien connu de plus tragique dans sa vie. C’était un Lundi (en plus) :
Mon réveil sonna à 7h00, comme d’habitude, mais ce matin là, j’ai tout de suite senti que quelque chose ne tournait pas rond. Pour commencer, je me suis cassé la gueule de mon lit en me cognant la tête contre la table de nuit et en m’ouvrant l’arcade sourcilière. En tombant, j’ai fait plouf. La tempête qui avait eu lieu la nuit dernière avait provoqué une inondation dans mes quartiers. Il y avait au moins quinze centimètres d’eau par terre. J’ai voulu aller prendre une douche pour me remettre. La bonne idée ! Au début ça allait mais soudain, l’eau devint brûlante puis glacée et ainsi de suite. Je suis ressorti de la douche en courant mais j’ai glissé sur le savon et je suis tombé en me rattrapant au porte-serviette qui s’est écroulé sur moi. Je suis allé m’habiller. En mettant mon pantalon, la radio qui était sur ma table de nuit s’alluma et le colonel Carter m’appela. Je sautillais jusqu’à la table mais une de mes rangers qui traînait par terre me fit trébucher. Après avoir rampé dans l’eau, je pris enfin la radio :
_Sheppard : Oui ?
_Carter : Ici Carter. Je veux vous voir dans mon bureau dans une demi-heure.
_Sheppard : Pourquoi faire ?
_Carter : Nouvelle mission.
_Sheppard : O.K.
J’ai quand même réussi à m’habiller avec des vêtements secs et je suis allé à l’infirmerie me faire recoudre mon arcade. Keller semblait nerveuse ce matin là et m’a fait très mal. Je n’ai pas réussi à savoir ce qu’elle avait mais il lui fallu la demi-heure en question pour me faire trois points de suture. Je me suis donc rendu dans le bureau de Carter le ventre vide. Cette dernière avait l’air surexcité et marchait de long en large autour de la pièce.
_Carter : Ah ! Sheppard. Asseyez vous et écoutez bien.
Je me suis assis en face du bureau. Carter alla de l’autre côté et appuya ses deux mains dessus tout en restant debout.
_Carter : Nous avons reçu un message cette nuit !
_Sheppard : Ah bon ?
_Carter : Vous êtes bien le seul à ne pas être au courant ! C’était comme… comme un rêve. (Elle se remit droite et leva les yeux au ciel.) Un rêve merveilleux. Une météorite s’est écrasée sur le continent. Elle est constituée de minéraux qui nous sont totalement inconnus et que McKay est en train d’analyser. Elle a aussi ramené avec elle un satellite Ancien. Elle a dû l’accrocher pendant son périple dans l’espace, ou bien…
_Sheppard : Oui ?
_Carter : C’est un message des Anciens.
_Sheppard : Un message ? Genre le buisson ardent ?
_Carter : Vous vous moquez mais il y a de ça. Peut-être que le satellite était accroché dès le début à la météorite qui aurait été envoyée sur une trajectoire dont le but été de s’écraser sur le continent, 10000 ans après le départ des Anciens d’Atlantis.
_Sheppard : Si vous le dites.
_Carter : Le satellite contenait un vrai message des Anciens ! Des instructions ! Des… des… C’est formidable non ?!
_Sheppard : Quelles instructions ?
_Carter : Votre prochaine mission Sheppard ! Vous devez aller sur une planète pour retrouver un être exceptionnel.
_Sheppard : Qui ça ?
_Carter : Un enfant qui serait incroyablement avancé sur le plan humain. La prochaine étape de notre évolution !
_Sheppard : J’ai dû mal à vous suivre là. Un message d’il y a 10000 ans nous demande d’aller chercher un enfant d’aujourd’hui ?
_Carter : On dirait une prophétie, vous ne trouvez pas ?
_Sheppard : Ben… ?
_Carter : Vous irez avec Lorne, Cadman et Ronon.
_Sheppard : D’accord mais je voulais vous signaler que j’ai une inondation dans mes quartiers.
_Carter : Qu’est ce qu’une inondation face à cette découverte ?
_Sheppard : C’est peut-être un signe divin des Anciens mais moi, je n’ouvre pas les océans en deux et j’aimerais bien pouvoir dormir au sec ce soir.
_Carter : C’est bon. Je demanderais à la maintenance de s’en occuper.
_Sheppard : Merci.
Je suis reparti me préparer. En prenant mon paquetage, un autre m’est tombé sur le pied. C’est quand même vachement lourds ces trucs. Je me suis armé mais il fallait absolument que je mange quelque chose. En allant vers le mess, j’ai croisé McKay qui avait plein de bouffe dans les bras.
_Sheppard : Hey ! Mon pote ! T’as bien un truc pour moi là dedans.
_McKay : Et puis quoi encore ? C’est mes réserves pour la matinée. Je bosse comme un fou depuis trois heure du matin moi !
_Sheppard : Allez ! Juste le paquet de gâteaux là. J’ai pas pris mon petit déj’.
_McKay : Vous avez vos barres énergétiques dans votre paquetage non ?
_Sheppard : Hé ! Ce sont mes réserves à moi.
_McKay : Et vous voulez taper dans celle des autres !
_Sheppard : Vous restez ici ! Vous pourrez toujours aller en chercher d’autre ! Pas moi !
_McKay : M’en fout ! Démerdez vous !
J’ai voulu lui prendre un truc mais il m’a mordu puis, il est parti en courant. C’est quand même un monde ça ! J’aurais dû le braquer avec mon arme tiens. J’ai repris mon chemin vers le mess mais Carter m’a appelé et m’a obligé à partir tout de suite. J’ai donc changé de chemin et je suis allé au hangar à Jumper. J’y ai retrouvé Lorne, Cadman et Ronon qui ne semblaient pas avoir très bien dormi cette nuit. Nous sommes montés dans un Jumper et j’ai pris les commandes. Nous sommes descendu dans la salle d’embarquement, juste devant la porte qui était activée.
_Carter (par radio) : Vous allez ressortir par une porte plaçait assez loin dans l’espace de la planète. Il vous faudra environ quatre heures en Jumper pour rejoindre votre objectif. Bonne chance !
_Sheppard : Bien reçu.
Après avoir passé le vortex, nous sommes ressortis dans l’espace, en plein dans une ceinture d’astéroïdes. Je me demande toujours comment la porte n’a pas encore été détruite par tous ces astéroïdes. Et nous non plus. J’ai été vraiment surpris en réapparaissant mais j’ai réussi à éviter les tous premiers astéroïdes qui se sont présentés devant moi. J’ai dû voltiger dans tous les sens, les effleurant parfois, ou braquant presque à angle droit pour éviter qu’on ne se fasse pulvériser. Dans le vaisseau, l’humeur était maussade.
_Cadman : Mais c’est pas vrai ! (Se cognant la tête lors d’une brusque manœuvre.) AÏEUH !
_Ronon : Je vous ai jamais vu piloter aussi mal Sheppard.
_Lorne : C’est vrai.
_Sheppard : Ben allez-y alors !! Je voudrais bien vous y voir moi !!
Un énorme astéroïde fonça sur nous et je dû lancer des drones pour le pulvériser. J’en ai encore envoyé une bonne dizaine avant de sortir de ce piège. Comme me l’a fait si cyniquement remarqué Cadman, nous venions de perdre plus d’une demi-heure dans ce bourbier. J’ai mis les gaz pour rattraper le temps perdu et nous avons foncé vers l’objectif. Soudain, le Jumper eut des ratés et s’arrêta au milieu de nul part.
_Sheppard : Bordel ! Qu’est ce qui se passe encore ?
_Lorne : Bonne question. C’est la première fois qu’un Jumper tombe en rade comme ça.
_Ronon : Quelqu’un sait réparer ?
_Sheppard : Ben…
_Lorne : En fait…
_Cadman : On est dans la merde.
_Ronon : Pourquoi on a pas emmené McKay ?
_Lorne : Tous les scientifiques ont été réquisitionné pour bosser sur la météorite.
_Sheppard : Quelle sage décision ! Voilà où ça nous mène !
_Cadman : Chuis sûre que vous pourriez y arriver colonel !
_Lorne : Oui ! Depuis le temps que vous traînez avec McKay, vous avez bien dû apprendre des trucs non ?
_Sheppard : Heu… ben…
_Ronon : Allez Sheppard.
_Lorne : Oui ! Vous allez y arriver !
_Cadman : Courage colonel ! On est tous avec vous !
_Sheppard : ça va, ça va. Je vais essayer.
J’ai laissé les commandes à Lorne et je suis allé à l’arrière de l’appareil. Le problème, c’est que j’y connais pas grand-chose à cette technologie moi. J’ai ouvert des panneaux et j’ai observé les cristaux mais l’inspiration ne me venait pas.
_Cadman : C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
_Sheppard : La ferme !
Elle est marrante elle ! J’ai pas un appareil de mesure ni rien pour savoir d’où vient la panne. Ah c’est sûr ! Je devais avoir l’air con à admirer sans bouger des petits cristaux qui brillaient. Finalement, j’en ai repéré un qui ne brillait plus. J’en ai déduit qu’un des circuits avait grillé. J’ai cherché un autre cristal de la même forme et de la même taille. Quand je l’ai trouvé, je l’ai déconnecté et je l’ai mis à la place de celui qui était mort. C’est n’importe quoi la technologie des Anciens ! On dirait un jeu de Lego. J’ai sûrement dû me planter parce que ça, n’importe quel gamin de trois ans pourrait le faire. Mais Lorne m’a dit que le Jumper fonctionnait à nouveau. Tant mieux ! J’ai repris les commandes mais là, une ruche Wraith sortit de l’hyper-espace devant nous. Heureusement, les Wraiths ne nous tirèrent pas dessus. Au lieu de ça, ils nous ont envoyé une transmission radio.
_Wraith : Allô ?
_Sheppard : Ici Sheppard. A qui ai-je l’honneur?
_Wraith : C’est Groumpf.
_Sheppard : Quoi ?! T’es pas mort toi ?
_Groumpf : Non. J’aimerais vous parler. Venez dans mon vaisseau.
_Sheppard : C’est ça ! Dans tes rêves !
_Groumpf : C’est très important ! C’est au sujet des Réplicateurs.
_Sheppard : Il en reste encore ?
_Groumpf : Oui. Et en plus, ils sont extrêmement dangereux en ce moment.
_Sheppard : Putain.
_Lorne : On fait quoi ?
_Sheppard (réfléchissant) : Mmmmmmmh.
_Ronon : C’est un piège !
_Cadman : Vous croyez qu’il bluffe ?
_Ronon : C’est évident !
_Lorne : Pas sûr.
_Cadman : On a qu’à voter. (Levant une main.) Moi je dis, il bluffe.
_Ronon : Moi aussi.
_Sheppard : Vous allez arrêter vos conneries oui ?
_Ronon : Occultons nous et partons.
_Sheppard : Ouais. Ah ben non. L’occulteur ne marche pas.
_Cadman : Quoi ?
_Sheppard : Le cristal que j’ai utilisé pour réparer devait être celui de l’occulteur justement.
_Ronon : C’est malin. On a le choix entre s’occulter et rester sur place ou se tirer bien visiblement.
_Sheppard : Groumpf ?
_Groumpf : Oui colonel ?
_Sheppard : On va venir mais seulement pour te récupérer. Tu nous raconteras tous ce que tu voudras dans le Jumper.
_Ronon : On a pas autre chose à faire ?
_Sheppard : ça sera pas long. Et puis si on se casse comme ça, ils vont nous pulvériser.
_Ronon : Mais si c’est un piège, ils nous pulvériserons de toute façon.
_Sheppard : C’est le moment de faire une petite prière.
_Lorne et Cadman : Notre père qui êtes aux cieux…
_Ronon : Ô grand Stratèguerre ! Conquérant sans pitié, donnes moi ta force.
_Lorne, Cadman et Sheppard : …
Je me suis rendu dans un de leurs hangars. J’ai fait atterrir le vaisseau et nous nous sommes mis avec Cadman et Ronon à l’arrière, nos armes bien en vu au cas où. Lorne était resté aux commandes et j’ai ouvert le sas. Quand il fût ouvert, on a vu les Wraiths qui brandissaient leurs armes incapacitantes mais trop tard. J’ai tiré dans le tas, Ronon aussi mais ils eurent Cadman. Lorne décolla aussitôt mais j’ai glissé et je suis tombé du Jumper avant que le sas ne se referme. Non seulement je me suis explosé le crâne par terre mais en plus, les Wraiths m’on tiré dessus. Quand je me suis réveillé, j’étais attaché par les pieds et la tête en bas contre un poteau. Groumpf se pencha vers moi.
_Groumpf : Ben alors Sheppard ? Vous vouliez nous attaquer ?
_Sheppard : C’est vous qui nous avez attaqués !
_Groumpf : En réponse à vos armes que vous brandissiez.
_Sheppard : Hein ? Tu te fous de ma gueule ?! C’est vous qui brandissiez vos armes quand on a ouvert !
_Groumpf : Y’a dû y avoir comme un malentendu.
_Sheppard : Ben tiens !
_Groumpf : Quoi qu’il en soit, j’ai des infos qui vont sûrement vous intéresser.
_Sheppard : Y’a intérêt !
_Groumpf : Des Réplicateurs survivent toujours, avec beaucoup d’infos à votre sujet apparemment.
_Sheppard : Si tu veux parler des Weir qui se balade un peu partout, on été déjà au courant, merci. On les a croisé y’a pas longtemps.
_Groumpf : Un souvenir d’Oberoth.
_Sheppard : Encore un qui a de l’humour.
_Groumpf : N’est ce pas ? Le problème, c’est qu’elles s’en prennent aux Wraiths.
_Sheppard : Bien fait !
_Groumpf : Leur plan consiste à détruire nos réserves de nourriture pour nous affaiblir.
_Sheppard : Evidemment…
_Groumpf : Ces Réplicateurs là détruisent des mondes peuplés d’humains.
_Sheppard : ça devient franchement bordélique ces fics.
_Groumpf : Tout comme notre dialogue.
_Sheppard : Bon ! D’accord ! Qu’est ce que tu veux ?!
_Groumpf : Si vous pouviez dire à McKay que le protocole de sécurité 459 doit être désactivé avant de programmer un nouveau code source et aussi qu’il prévoit plutôt des switchs que des boucles for et if. C’est mieux si il veut plus de liberté dans les possibilités d’action.
_Sheppard : Guêh ?
_Groumpf : Il comprendra.
_Sheppard : Et vous étiez obligé de nous arraisonner pour me dire ça ?!
_Groumpf : Je vous l’ai dit, c’est très important. J’allais vers Atlantis quand je vous ai repéré et du coup je vous l’ai dit en personne au cas où les Réplicateurs capteraient les transmissions radio plutôt que de perdre du temps. Vous passerez bien le message ?
_Sheppard : NOM DE BIP DE PUTAIN DE BIIP DE GROS COBIIIIIIIIIIP !!!!
_Groumpf : Vous le ferez ?
_Sheppard : Ouais. Mais maintenant t’es gentil, tu me détaches. Moi aussi je suis en train de perdre du temps là !
_Groumpf : O.K.
Cet idiot a sorti un couteau et il a coupé les liens qui ne retenaient que mes jambes. Je me suis écrasé la tête la première sur le sol et tout devint noir. Je me suis à nouveau réveillé mais cette fois ci, c’était dans le Jumper. Lorne, Cadman et Ronon me regardaient.
_Ronon : Sheppard, ça va ? Je vous ai retrouvé inconscient avec Groumpf à côté de vous.
_Lorne : Ronon vous a ramené et les Wraiths nous ont balardés dans l’espace.
_Cadman : C’est quoi cette bosse énorme au sommet de votre crâne ?
J’avais du mal à bien comprendre ce qu’il me disait. Leurs visages étaient un peu flous et ma tête me faisait horriblement souffrir. Ronon m’aida à m’asseoir contre le sas et j’ai porté ma main sur mon crâne. J’ai senti une bosse digne d’un dessin animé.
_Cadman : Même votre touffe rebelle ne suffit pas à la cacher.
_Sheppard : Mmmmh. On est où ?
_Lorne : Je vous l’ai dit, dans l’espace. La ruche est partie.
_Sheppard : Qui commande ?
_Lorne : Ben c’est vous monsieur.
_Sheppard : Je voulais dire : qui commande le vaisseau ? Qui le pilote ?
_Lorne : Ah ça, c’est moi. Oh merde !
Looping se leva et retourna aux commandes. Mais dès qu’il se fût assis, il remonta le vaisseau en flèche. Sous la violence de la manœuvre, Ronon et Cadman furent propulsés en arrière, sur moi.
_Sheppard : RÂÂÂÂH !!
_Cadman : Oups !
_Ronon : Désolé.
_Lorne : ça va derrière ?
_Cadman : Qu’est ce que vous foutez ?!
_Sheppard : RONON !! VIREZ VOTRE MAIN !! ELLE M’ECRASE LES…
_Ronon (retirant sa main qui lui servait d’appuie pour tous son corps) : Oh pardon !
_Sheppard (se massant les parties) : Rââh putain !
_Lorne : Désolé mon colonel mais les Travellers sont sortis de l’hyper-espace juste devant nous.
_Cadman : C’est la journée des emmerdeurs ou quoi ?
_Sheppard : Je me pose la même question. Qu’est ce qu’ils veulent ?
_Lorne : On va bien vite le savoir, ils nous capturent.
Effectivement, en moins de temps qu’il n’en faut pour y croire, j’étais une fois de plus attaché, sur un fauteuil, devant Larrin.
_Larrin (se penchant bien en avant) : Mais c’est pas vrai ! On se balade bien tranquillement et sur qui on tombe ? Vous !
_Sheppard (regardant successivement Larrin dans les yeux puis, dans les seins) : N’est ce pas merveilleux ?
_Larrin : Qu’est ce que vous foutiez avec les Wraiths ?
_Sheppard : Oh ! Rien. Un vieux pote qui voulait juste passer le bonjour à McKay.
_Larrin : Parce que vous croyez que je vais gober ça ?
_Sheppard : Non et je m’en fout un peu en fait. Qu’est ce que ça peut vous faire ce qu’on faisait avec eux ?
_Larrin (se penchant encore plus près) : Je veux savoir.
_Sheppard : Vous êtes dure là. Je vous assure que ce n’était que Groumpf qui voulait passer un message à McKay, pour l’aider contre les Réplicateurs. Il n’y a pas de quoi vous inquiétez.
_Larrin : Qui me dit que vous ne préparez pas un truc ? Ne sommes nous pas alliés ? Si vous voulez vous en prendre à nouveau aux Réplicateurs, vous devez nous le dire !
_Sheppard : Parce qu’on est allié maintenant ?
_Larrin : Pardon ?!
_Sheppard : Enfin… je voulais dire…
_Larrin : Je n’aimes pas beaucoup votre ton Sheppard !
_Sheppard : Pour l’instant, on a rien de prévu avec les Réplicateurs ! Je dois effectuer une mission et j’aimerais bien pouvoir me mettre au travail sans être tout le temps interrompu par une bande de chieurs !
_Larrin : DES CHIEURS ?!!
_Sheppard : D’adorables créatures telles que vous.
_Larrin : Je préfère !
Elle se tira en me laissant attaché comme un saucisson. Finalement, c’est Ronon, s’inquiétant de ne pas me voir revenir alors qu’il voyait Larrin vaquait à ses occupations, qui vint me délivrer. Nous sommes repartis en ayant à présent deux heures de retard.
_Sheppard (assis aux commandes, penché sur la console) : Gniiiii !
_Lorne : Un problème colonel ?
_Sheppard (se relevant légèrement) : ça ira.
_Cadman : On a un retard monstre colonel.
_Sheppard : Oh hé c’est bon ! Il a attendu dix milles ans, il peut bien attendre deux heures de plus non ?!
_Cadman : Pauvre petit.
_Ronon : Espérons qu’on ai plus de problème à présent.
_Lorne : Mouais. Mais ce serait étonnant quand même.
_Cadman : Qu’est ce qui nous attend maintenant ?
_Lorne : On a pas encore vu les Réplicateurs.
_Cadman : Parlez pas de malheur !
_Ronon : On va peut-être tombé sur un dingue en arrivant.
_Lorne : Ou peut-être des gens qui ne voudront pas qu’on emmène l’enfant.
_Cadman : Qu’en pensez vous mon colonel ?
_Sheppard : Hein ? Quoi ? Je… j’écoutez pas trop et… bon sang ! Couchez Popole !
_Cadman : Hum !
_Lorne : Vous êtes sûr que ça ira ?
_Sheppard : J’ai rien dit !
C’était juste un petit problème technique qui m’arrive souvent. Il disparût bien vite quand Carter nous contacta.
_Carter (par radio) : Salamalec Gad 1, vous me recevez ?
_Sheppard : Heu… oui. Bonjour à vous aussi mais on s’est déjà vu ce matin. Et je ne m’appelle pas Gad.
_Carter : Oh ! Je me suis planté avec le code de SG1.
_Sheppard : …
_Carter : Vous êtes où heu… Salamandre Gravement Atteinte ?
_Sheppard : On a eu des petits problèmes mais on arrivera dans…
_Lorne : Une heure et dix-sept minutes.
_Sheppard : Dans une heure et quart.
_Lorne : Je plains McKay des fois.
_Carter : Que s’est il passé ?
_Sheppard : Les Wraiths nous ont laissés un message pour McKay et les Travellers voulaient savoir ce qu’on devenait.
_Carter : Vous perdez vraiment du temps pour des conneries vous ! Je vous rappelle que vous êtes en mission, pas au salon de thé !
_Sheppard : J’ai pas dû vous présenter la situation correctement.
_Carter : Bref ! Je vous appelle pour vous dire qu’on a eu un petit problème ici.
_Sheppard : QUOI ?!!
_Carter : Les tuyauteries ont pété, le système de ventilation est out, la porte est tombée par terre et on arrive plus à désactiver le bouclier. Vous êtes coincé dehors.
_Sheppard : Mais qu’est ce qui s’est passé ?!
_Carter : On est Lundi.
_Sheppard : Quand même !
_Carter : Avant que la porte ne tombe, j’ai reçu un message pour vous du SGC.
_Sheppard : Encore une mauvaise nouvelle ?
_Carter : Ben… Il y a un inspecteur des impôts qui aimerait vous voir pour un contrôle fiscal, votre assureur tous risques a fait faillite et votre grande tante est morte.
_Sheppard (se tapant la tête contre la console du vaisseau) : OUIN !!
_Cadman : Toutes mes condoléances colonel.
_Lorne : Pareil.
_Ronon : C’est quoi un contrôle fiscal ?
_Lorne : Un truc qui fait encore plus mal que de se faire dévorer par un Wraith.
_Ronon : ça existe ?!
_Cadman : Hélas.
_Carter : McKay a un truc à vous dire aussi.
_Sheppard : NON MAIS C’EST BON MAINTENANT !!!!
_McKay : Sheppard ?
_Sheppard : VEUX PAS LE SAVOIR !!!!
_McKay (à Carter) : Vous voyez…
_Carter : Allez ! Dites lui !
_McKay : Heu… la météorite est composée en partie d’un minéral qui a certaines caractéristiques des Réplicateurs.
_Sheppard : Et alors ?
_McKay : Ben… j’ai… heu…
_Carter : McKay !
_McKay (à toute vitesse) : J’ai créé des Réplicateurs à mon effigie mais je l’ai pas fait exprès, c’est un accident, une erreur de manipulation !!
Silence.
_Carter : Sheppard ?
_Lorne : Il est dans les vapes.
_Carter : Dites lui que je m’en occupe mais que si en rentrant vous voyez plusieurs McKay, se sera normal. Enfin, quand vous pourrez rentrer.
_Lorne : Bien reçu.
Bon là, c’est Lorne qui m’a raconté puis ce que j’ai eu une absence. On a quand même réussi à atteindre cette putain de planète à la con ! Lorne a détecté des signes de vie au fond d’une vallée. Nous nous sommes posés près d’une sorte de temple. Il n’y avait rien d’autre que cet édifice. Nous sommes entrés à l’intérieur et nous sommes tombés sur l’enfant. C’était un petit garçon d’environ neuf ans, brun, les cheveux court, les yeux marrons et rusé, et le visage fin. Il portait une tunique proche de celles des moines Bouddhistes. Il était assis en tailleur au milieu d’une salle circulaire éclairée par des torches accrochées au mur tous les cinquante centimètres. Nous nous sommes approchés tous les quatre et l’enfant se mit à nous parler sans même prendre la peine de tourner la tête vers nous.
_Enfant : Je vous attendez. Venez vous asseoir.
On s’est assis devant lui.
_Sheppard : Salut bonhomme. Je m’appelle John Sheppard. Le grand c’est Ronon Dex, lui c’est Major Lorne et la blonde, c’est Laura Cadman. Et toi ? Comment tu t’appelles ?
_Lorne : Major c’est mon grade, pas mon prénom.
_Enfant : Je n’ai pas de nom.
_Sheppard : Pas de nom ? Comment ça se fait ?
_Enfant : Je n’ai pas besoin de nom. Je suis à la fois le tout et le néant.
_Sheppard : J’ai déjà mal au crâne.
_Ronon : C’est quoi ce charabia ?
_Enfant : Je brille telle la flamme mais je ne vacille jamais.
_Sheppard : On est bien content pour toi mais il te faudrait un nom.
_Enfant : Je n’ai pas besoin d’enfermer le moi et le surmoi de mon conscient dans une étroitesse apportée par la simple prononciation d’un mot.
_Sheppard : On va t’appeler…
_Ronon : Oh non !
_Lorne : Aïe !
_Sheppard : Ted.
_Ronon : Et voilà.
_Cadman : Oh, on a vu pire.
_Lorne : C’est marrant quand même. Vous êtes le spécialiste des noms qui n’excédent pas les deux syllabes.
_Ronon : Si un jour vous avez des enfants, laissez leur mère leur trouver des prénoms.
_Ted : J’accepte ce nom afin que votre esprit puisse trouver l’équilibre nécessaire à l’entreprise pharaonique de la recherche d’une lumineuse compréhension de votre part.
_Sheppard : Guêh ?
_Lorne : Je crois qu’il veut dire que si ça peut vous aider à communiquer avec lui, il est d’accord.
_Sheppard : En gros, il me prend pour un con ?
_Lorne : J’en ai bien l’impression mon colonel.
_Sheppard : Bon ! Ted, voilà la situation. On a reçu un message des Anciens qui dit que l’on doit te retrouver.
_Ted : Vous m’avez trouvez.
_Sheppard : Et maintenant, on va te ramener avec nous.
_Ted : Pourquoi ?
_Sheppard : Ben heu… parce que tu es très évolué.
_Ted (fermant les yeux) : Le message annonce mais les hommes disposent. La lumière ne peut être atteinte que par votre propre volonté. Si vous voulez atteindre l’illumination, vous devrez parcourir votre propre chemin sans oublier que l’absolue n’est rien en comparaison de l’infinité.
_Cadman : Comment ça veut rien dire !
_Sheppard : On a suffisamment d’illuminés comme ça dans cette galaxie.
_Ted : Ce que je veux vous dire, c’est que vous n’avez pas besoin de moi. Votre perception actuelle du monde pourrait vous posez problème face à mon savoir.
_Ronon : Oh putain !
_Lorne : Genre vous nous prédisez un truc et nous, en voulant l’éviter, on crée la situation que vous aviez vu.
_Ted : C’est un bon exemple.
_Sheppard : Pourquoi on a reçu ce message alors ?
_Ted : Cela fait parti de la route que vous devez parcourir.
_Sheppard : Comme une quête ?
_Cadman : On cherche le Graal nous aussi ?
_Lorne : J’imagine que c’est tout comme.
_Sheppard : Je l’avais jamais vu comme ça.
_Ted : Quête, mission, vie, tout cela revient au même. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est que votre route est encore longue et ce n’est pas l’amertume et le désespoir qui vous guideront. Si vous croyez avoir commis des fautes par le passé, assumez les et battez vous pour les réparer. Mais ne laissez pas la haine vous aveugler et continuez à devenir chaque jour un peu plus fort.
_Cadman : Que c’est beau !
_Ronon : On ai venu jusqu’ici pour entendre une banalité pareil ?
_Ted : Vous aviez besoin qu’on vous le rappelle.
_Sheppard (éclatant de colère) : Je me suis pris les pires catastrophes dans la gueule juste pour qu’on me rappelle de pas perdre la foi ?!!!!
_Cadman : C’est vrai qu’on aurait mieux fait de rester couché.
_Ted (souriant) : Comprenez vous mieux maintenant ?
Silence. On se regardait tous, atterré.
_Sheppard : J’y crois pas…
_Lorne : C’était ça le truc ? On n’aurait pas dû venir ?
_Ted (souriant toujours) : Vous êtes tombés directement dans le panneau.
Son sourire lui monta jusqu’aux oreilles et il se transforma en grande lumière blanche. Sa voix s’éleva dans les airs.
_Ted : C’est moi qui vous ai envoyé ce message. Je sais que je n’ai pas le droit d’interférer dans vos vies mais j’étais prêt à courir le risque. Ne vous reposez pas sur un savoir qui vous échappe mais continuez à vous battre pour le maîtriser.
_Ronon : Traduction : la prochaine fois que vous voudrez nous rencontrer pour de l’aide, restez chez vous et démerdez vous.
_Lorne : Il a pas tord non plus. On veut aller trop vite dans notre évolution.
_Sheppard : J’ai jamais dit que je voulais faire mon ascension et franchement, ils commencent à me faire chier ces cons d’Anciens !
_Ted : Adieu !
Et il disparût ainsi que le temple. Nous étions là, au fond de cette vallée, assis dans l’herbe, comme s’il ne s’était jamais rien passé. Comme si tout cela n’avait été qu’un rêve. J’ai jamais sût si c’était les autres Anciens qui l’avaient puni ou s’il s’en était sortit. Nous sommes repartis. Le voyage de retour s’est bien passé même s’il a fallu voltiger encore un peu pour pouvoir atteindre la porte. Par chance, la porte d’Atlantis était tombée en arrière et nous avons pu ressortir dans la cité. Bon, j’ai explosé le plafond de la salle d’embarquement mais au moins, on était rentré.
Conclusion : malgré les obstacles que nous rencontrons sur notre chemin, nous nous devons de donner tous ce que nous avons et même plus pour les franchir. Dépasser nos limites nous permet d’avancer et dans l’ensemble, on s’en sort pas si mal que ça. Tout ce que nous avons réalisé nous le devons à nos propres efforts et à nos propres compétences. Même si parfois on a l’impression que tout va de travers, il faut garder confiance en nous et continuer d’avancer. J’ai décidé de prendre les choses positivement. J’ai fait croire au fisc que j’étais mort, l’héritage de ma tante couvre mes frais tous risques et Carter a fait le nécessaire pour mes quartiers. Je vais aussi me mettre au Bouddhisme et je vais continuer à me battre pour devenir plus fort afin de protéger mes amis. Par contre, la prochaine fois qu’on reçoit un message divin, ne comptez pas sur moi ! Non mais sans blague. »

FIN
Dernière modification par TheStrayCat le 10 janv. 2015, 18:30, modifié 1 fois.
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par mewlantien »

J'aime toujours autant :)
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

J’ai voulu mettre un peu d’ambiance à l’enterrement du papa de Sheppard (Outcast 4x15) en m’inspirant d’une partie de ma propre famille. Bon enterrement à tous !

2.02 ENTERREMENT
(QUELLE FAMILLE !)

Cité d’Atlantis, 10h00 a.m. Sheppard marchait dans un couloir avec McKay.
_McKay : Gouinette Paltrow ?
_Sheppard : 18.
_McKay : Halle Berry ?
_Sheppard : 22 sur 20.
_McKay : Surtout dans Catwoman. Heu… Evangeline Lilly ?
_Sheppard : 17,5.
Carter arriva.
_Carter : Sheppard !
Il se retourna.
_Sheppard : Colonel Carter ?
_McKay : 25 sur 20 !
_Sheppard : Arrêtez.
_Carter : De quoi vous parliez ?
_Sheppard : De rien. Vous voulez quelque chose ?
_Carter (l’air de quelqu’un qui va annoncer une catastrophe) : J’ai reçu un message du SGC pour vous.
_Sheppard : C’est une mauvaise nouvelle ?
_Carter : Ben heu… c’est votre père. Il… il a fait une attaque cardiaque la nuit dernière et heu… il n’a pas survécu. Je suis désolé.
Ce fut un choc pour Sheppard. Il s’appuya contre un mur, visiblement déboussolé.
_McKay : Sheppard, ça ira ?
_Carter : Toute mes condoléances John. Je sais que vous avez déjà perdu votre grande tante la semaine dernière.
_McKay : C’est une hécatombe !
_Sheppard (se redressant) : ça ira !
_Carter : L’enterrement aura lieu dans deux jours. Bien sûr, vous avez une permission.
_Sheppard : C’est noté.
Et il partit en laissant McKay et Carter.
Deux jours plus tard, tôt le matin, Sheppard était devant la porte des étoiles avec son sac de voyage. McKay et Ronon le rejoignirent eux aussi avec leurs sacs.
_Sheppard : Qu’est ce que… ?
_Ronon : On vient avec vous !
_McKay : Ouais ! On va pas vous abandonner comme ça !
La porte s’activa.
_Sheppard : C’est sympa les potos mais…
_McKay : Y’a pas d’mais !
Et il franchit la porte avec Ronon. Sheppard haussa les épaules et les suivit.
Quelque part aux Etats-Unis (on sait pas où), des dizaines de voitures se garaient devant une grande maison. Sheppard, Ronon et McKay arrivèrent tous les trois en costard. Ils s’avancèrent sans se presser à travers le vaste jardin. Un homme grand et ayant l’air légèrement coincé sur les bords les vit, fit un peu la gueule et se décida à aller les saluer.
_Homme : John.
_Sheppard : Oh ! Salut Dave ! Heu… ça va ?
_Dave : Oui.
_Sheppard : Bon. Heu… voici Ronon et McKay, des amis. (Se tournant vers eux.) Voici mon frère, Dave.
_McKay (lui serrant la main) : Enchanté.
_Ronon (faisant de même) : Moi aussi.
_Dave (les regardant bizarrement, surtout Ronon) : Ravi. Dis moi John, ce sont des collègues militaires aussi ?
_Sheppard : Heu non. Ce sont des heu… consultants civils.
_Dave : Je me disais aussi. Consultants hein ? Et on vous consulte pour quoi ?
_McKay : Heu… je… je suis mécanicien ! Je répare les avions de chasse. Voilà voilà.
_Ronon : Moi aussi.
Sheppard se frappa le front.
_Dave (pas convaincu) : Intéressant. Oh ! Voilà la tante Bertha ! Je vais aller lui dire bonjour. Et tu ferais bien d’en faire autant John !
Et il partit.
_Sheppard : Ouais, ouais.
_McKay : Vous ne nous aviez jamais parlé de votre frère.
_Sheppard : C’est compliqué.
_McKay : Non mais : sujet, verbe, complément ! J’vois pas ce qu’il y a de compliqué !
_Sheppard : …
_Ronon : En tous cas, y’a du monde.
_Sheppard : La famille et les amis de mon père.
_Ronon : C’était un homme très apprécié.
_Sheppard : Mouais.
_McKay (admirant la baraque de riche) : Et c’est la maison où vous avez grandi ?
_Sheppard : L’une d’entre elles.
_Ronon : Ben rien qu’ça !
_Sheppard : J’ai toujours eu qu’une envie, c’était de me barrer.
_McKay : Partir ? Vous êtes dingue ! Qui voudrait partir d’une baraque où il y a une piscine et un haras pour chevaux ?
_Sheppard : Y’a aussi une salle de jeu, un jacuzzi et un terrain de golf derrière.
_McKay : Là, c’est moi qui vais faire une attaque !
_Sheppard : Je supportais plus ma famille. Mon père voulait diriger ma vie à ma place.
_Ronon : ça sert à rien de vivre comme un nabab si c’est pour être entouré de cons.
_Sheppard : Exactement ! Mon père a planifié ma vie dès que j’ai eue 14 ans, s’inquiétant seulement de savoir si j’irais à Stanford ou Harvard.
_McKay : Vous aviez quand même de quoi vous changez les idées ici !
_Sheppard : Tu parles ! Fallait pas courir dans la maison, fallait pas faire de conneries, fallait pas que je fasse quoi que se soit ! J’aurais pu abîmer les toiles de maîtres ou casser un vase Ming.
_McKay : En fait, c’est pas marrant la vie d’un gosse de riche.
_Sheppard : Pas trop non.
_McKay : J’aurais jamais cru.
_Ronon : Moi non plus.
_McKay : Vous devez bien avoir quelques bons souvenirs quand même ? Sheppard ?
_Ronon : Ben ? Où qu’il est ?
_McKay : Merde ! Il a encore disparu sans faire de bruit.
_Ronon : Pour ça, il est fort. Mais il n’aurait pas un problème familial ?
_McKay : Vous croyez ? En tous cas, la prochaine fois qu’il m’emmerde avec ma sœur, croyez bien que je ne manquerais pas de le lui rappeler.
Dans la maison, Sheppard s’avança vers un cercueil posé sur des tréteaux. Il s’arrêta à côté de lui et le regarda fixement. Derrière lui, sur la terrasse, McKay et Ronon s’avancèrent mais ils s’arrêtèrent net en voyant le cercueil.
_McKay : Oups ! Marche arrière ! C’est tempête sous un crâne ici.
Ils repartirent dans le jardin.
Près du cercueil, Sheppard ne pensait en fait à rien quand son frère se pointa.
_Dave : John ?
_Sheppard : Hein ? Oh ! C’est toi ?
_Dave : Pff. C’est bon, je sais bien pourquoi tu es revenu.
_Sheppard : Ah bon ?
_Dave : Pour l’héritage. Tu viens contester le testament.
_Sheppard : Hein ? Quoi ?
_Dave : Il n’a pas été encore ouvert mais je me doute bien de ce qu’il y est écrit. Tu es parti depuis si longtemps, comme ça. Tu croyais peut-être que notre père ne s’en souviendrait pas ?
_Sheppard : Je me casse le cul à venir à l’enterrement du vieux schnoque et toi, tu viens me parler argent ? C’est mesquin.
_Dave : C’est moi qui est mesquin ?
_Sheppard : Qu’est ce qu’en j’en ai à foutre de ton héritage ? J’ai une paye mensuelle à laquelle j’ai jamais touchée vu que je suis logé, nourri et blanchi depuis des années ! Avec les intérêts de ma banque, je serais millionnaire dans encore deux ans ! Alors franchement, tu m’excuseras !
_Dave : Moi j’ai repris la boîte de papa et je l’ai faite tourner pendant que toi, tu faisais je sais pas quoi à l’autre bout du monde.
_Sheppard : J’ai fait ce qu’il voulait.
_Dave : Tu crois qu’il voulait que vous vous engueuliez et que tu partes ?
_Sheppard : Va savoir.
_Dave : Sale petit… ! Tu ne changeras jamais !
_Sheppard : Hé non !
_Dave : Notre père a beaucoup regretté ce qu’il s’est passé, jusqu’au moment de sa mort.
_Sheppard : Et il me déshérite quand même ?
A ce moment là, les tréteaux se cassèrent et le cercueil tomba lourdement.
_Sheppard : Oups !
_Dave : Vois la réponse de notre père ! En tous cas, tu peux repartir maintenant. Désolé de t’avoir fait perdre ton temps.
Dave partit, furieux. Dehors, McKay et Ronon s’étaient dirigés vers le buffet.
_McKay : On dira ce qu’on voudra, ce qu’il y a de bien dans les enterrements, c’est le buffet. Suivez moi Ronon.
Il prit une assiette et se servit copieusement, imité par Ronon. Ce dernier se servait avec ses mains, prenant de grosses portions qu’il balançait dans son assiette. Il s’arrêta devant une vieille et lui demanda :
_Ronon (se léchant les doigts) : Au fait, rassurez moi, c’est gratuit ?
_Vieille : Ben… oui.
_Ronon : Cool !
Et il continua à remplir son assiette sans se rendre compte que la vieille le regardait outrée. Arrivé au bout du buffet, il rejoignit McKay qui lui avait deux assiettes remplies de bouffe. Pendant ce temps, Sheppard était ressorti et se tenait un peu à l’écart. Ses amis le rejoignirent.
_McKay : Top le buffet !
_Sheppard : Profitez en, c’est le meilleur traiteur du coin qui est venu.
_McKay : Et vous ?
_Sheppard : J’ai pas faim.
_Ronon : Qu’est ce qui s’est passé à l’intérieur ?
_Sheppard : C’est moi qui ai fourni les tréteaux pour le cercueil. Ma participation quoi.
_McKay : Vous étiez obligé de vous montrer radin ?
_Sheppard : Je les ai récupérés dans votre labo.
_McKay : Quoi ? Vous voulez dire que vous m’avez piqué mes tréteaux qui me servaient à poser mon casse-croûte ?
_Sheppard : Ah ben ça doit être pour ça alors.
Soudain, une femme apparût, vit Sheppard et se dirigea vers lui. En la voyant, Sheppard lui tourna le dos vite fait.
_Sheppard : Merde !
_Ronon : Quoi ?
_Sheppard : Je vous ai déjà parlé de mon ex ?
_Ronon : Oui.
_Sheppard : Ben la voilà.
Il se retourna à nouveau, arborant un grand sourire hypocrite.
_Sheppard : Nancy ! Quelle bonne surprise !
_Nancy : John ! Je ne pensais pas te voir ici.
_Sheppard : Heu… comme je suis quand même le fils du défunt. Et toi ? Que fais tu ici ?... Vu que tu n’es que l’ex femme du fils du défunt.
_Nancy : J’aimais beaucoup ton père, tu le sais. C’était un homme remarquable.
_Sheppard : T’aurais mieux fait de te marier avec lui alors.
_Nancy : T’as pas changé ! Enfin, d’après le peu de souvenir que j’ai de toi. Tu ne me présentes pas à tes amis ?
_Sheppard : Si bien sûr. Voici McKay et Ronon.
_McKay : Enchanté.
_Ronon : Ravi de faire votre connaissance.
_Sheppard : Et comment va Robert ?
_Nancy : Grant.
_Sheppard : Grant. Désolé.
_Nancy : Il va bien. Je rentre ce soir à Washington où il sera sûrement en train de m’attendre, le dîner mijotant dans le four.
_Sheppard : Il a l’air bien ce Greg.
_Nancy : Grant. C’est un homme adorable. La semaine dernière il m’a encore invitée au restaurant pour nos deux ans de mariage. Et après nous sommes allé au cinéma, puis en boîte et toute la nuit il m’a fait l’amour comme un Dieu. Ensuite…
_Sheppard : OUAIS BON ! Ça va ! J’ai compris !
_Nancy : Nous aussi on a fêté nos deux ans de mariage. Ah non ! C’est vrai ! Tu n’étais pas là ce jour là. Les autres jours non plus d’ailleurs.
_Sheppard : ça se marie avec un militaire et ça vient se plaindre après.
Pendant ce temps là, McKay et Ronon s’étaient éloignés en sifflotant, l’air de rien.
_McKay : Fait beau hein ?
_Ronon : Oui. C’est agréable.
_McKay : Vous avez pris quoi au buffet ?
_Ronon (fouillant dans son assiette) : Heu… des radis, du poulet, des trucs verts… je sais pas ce que c’est.
_McKay : Faites voir. C’est quoi ces trucs ?
_Nancy : C’est tellement typique chez toi ! Tes secrets, toujours tes secrets !
_Sheppard : C’est pas de ma faute si je peux pas t’expliquer ce que je fais en ce moment.
_Nancy : C’est facile ! C’était toujours comme ça quand on était ensemble ! Je ne savais jamais où tu étais. On ne se voyait que tous les 36 du mois, et encore. Toujours en mission top secrète au Zimbabwe ou en Corée pour faire de l’espionnage.
_Sheppard : Chuut.
_McKay : Vous faisiez de l’espionnage ? C’est comme ça que vous avez appris à vous planquer dès que Carter a une nouvelle mis…
_Sheppard : Putain ! Les clauses de confidentialité, vous connaissez ?!
_Nancy : Puis ce que pour une fois, tu es là, profites en pour dire bonjour à ta famille. Je paris que tu ne l’as même pas encore fait.
_Sheppard : C’est bon, j’y vais.
Sheppard remonta vers les convives tandis que son ex partait aussi.
_McKay et Ronon : Ravi de vous avoir rencontré !
_Nancy : Moi aussi. Au revoir.
_Sheppard (à lui-même) : Bon. Elle est marrante mais moi, la famille et les amis de mon père, je les connais pas vraiment. En plus, ils sont tous habillés pareil. Je sais ! Je vais choper le premier gars qui vient habillé en croque-mort.
Il s’avança vers un homme habillé d’un costume noir et le serra dans ses bras.
_Sheppard : Tonton !
L’homme ne semblait pas comprendre ce qu’il se passait. Dave arriva comme un fou et mit un taquet à son frère.
_Dave : Mais qu’est ce que tu fous ?! C’est le croque-mort !
_Sheppard : Ah merde ! J’avais une chance sur cinquante de me planter.
McKay et Ronon, qui avaient suivi la scène, ne purent s’empêcher d’exploser de rire.
_Dave : Hors de ma vue !
_Sheppard (allant rejoindre ses potes) : ça va, ça va. Y’a pas de quoi en faire un plat non plus.
_Ronon (écroulé de rire) : Alors là ! Vous avez fait fort !
_McKay (essayant de se calmer) : Arrêtez de rire Ronon. Ça ne se fait pas. Pfrrrt !
_Sheppard : Fait chier !
_Ronon : Et maintenant, qu’est ce qu’on fait ?
_Sheppard : Généralement, dans les enterrement, les gens discutent de tout et de rien, ils picolent, d’autres mangent. (Regardant l’assiette de Ronon.) Certains plus que d’autres. (Regardant les assiettes de McKay.) Et d’autres, encore, frisent l’indécence.
_Ronon : Super !
_McKay : ça se passe comment un enterrement sur Sateda ?
_Sheppard : C’est vrai ça ! On connaît pour les Athosiens mais chez vous, vous faites comment ?
_Ronon : ça se passe comment chez les Athosiens ?
_Sheppard : Ils se mettent en cercle autour du mort et Teyla s’approche pour chanter une chanson.
_McKay : On aurait dû l’emmener avec nous pour qu’elle nous en pousse une petite.
_Sheppard : C’est clair ! La prochaine fois.
_Ronon : Sur Sateda, nous brûlons les corps. On les met sur un grand bûcher, on allume le feu et les meilleurs guerriers viennent faire des démonstrations de force autour afin de saluer l’âme du défunt. Je me souviens que j’ai eu le bras cassé et le crâne défoncé à l’enterrement de mon père.
_McKay : Pourquoi ça m’étonne pas ?
_Sheppard : Je devrais faire pareil avec mon frère.
_Ronon : Ensuite, tout le monde picole comme des trous et les bastons repartent pour toute la nuit. C’est marrant.
_Sheppard : J’crois que j’vais reprendre l’idée de la picole. C’est comme chez nous.
_McKay : Profitons en pour nous mêler aux convives, ça fera moins tâche.
Ils repartirent vers le buffet où McKay se resservit une assiette et où Sheppard se servit un verre de champagne.
_Sheppard (levant son verre) : A mon papa ! Qui continuera sûrement à me faire chier par delà la mort !
_McKay (levant une cuisse de poulet) : Au buffet ! Le plus fourni qu’il m’ait été donné de voir dans toute ma vie !
_Ronon (levant son poing) : A heu… on fait quoi là en fait ?
Ils entendirent une voix s’élevait derrière eux.
_Voix : Mais c’est le petit Johnny !
Sheppard se retourna et vit la tante Bertha assise à une table.
_Sheppard : Tante Bertha ! Comment allez vous ?
_Bertha : Je fais aller. Tu sais ce que c’est. Je me débrouille comme je peux avec ma retraite. Les temps sont tellement durs !
_Sheppard : Je n’en doute pas. (A McKay et Ronon.) Elle a une retraite de reine.
_Bertha : Tu es venu avec des amis ?
_Sheppard : Oui. Ma tante, je vous présente Ronon et McKay. Les gars, voici ma tante Bertha.
_Bertha (dévisageant McKay et Ronon) : Hum, oui, bonjour. (Elle se pencha vers Sheppard.) Tu as là de biens étranges amis.
_Sheppard : Ah, ah ! Qu’allez vous imaginer ma tante ?
_Bertha (à Ronon) : Et que faites vous dans la vie jeune homme ?
_Ronon : Je suis mécanicien et je répare les avions de chasse.
_Bertha : Pffft ! Un mécanicien. Quelle allure mon Dieu ! Et vous ?
_McKay : Moi ? Heu… je suis docteur en physique théorique. Je possède cinq doctorats et…
_Bertha : Encore un qui préfère les études au lieu d’aller travailler.
_McKay (la bouche pendante) : …
_Bertha : Maintenant que vous semblez avoir enfin une situation, il faudrait peut-être songer à vous marier. Vous avez quel âge ? 48 ans au moins.
_McKay (à Sheppard) : Putain ! Elle est pire que ma sœur ! J’vais m’la faire !
_Sheppard : On reste cool.
_Bertha : Je dois allez voir ton oncle Nigel. Tu veux bien m’aider John ?
Il faut dire que la tante Bertha n’était plus toute jeune. Il fallait quelqu’un pour l’aider à se relever. Seulement, elle n’était plus toute svelte non plus.
_Sheppard : Les mecs ! Venez m’aider !
Il fallu l’aide de McKay et de Ronon pour lever les 130 kilos de la tante. Une fois qu’elle fût debout, elle partit en trottinant.
_McKay (se tenant douloureusement le dos) : Ouh putain ! Mon pauvre dos !
_Sheppard (essoufflé par l’effort) : Vous comprenez pourquoi je suis fort ?
_Ronon : Vous devriez la ramener sur Atlantis, pour les entraînements.
_Sheppard : ça va pas la tête ?
_Ronon : On la bâillonne et on l’attache sur une barre.
_Sheppard : Non merci ! Déjà que vous passez votre temps à me défoncer le cul !
Plusieurs convives tournèrent la tête dans leur direction, les regardant bizarrement.
_Sheppard : Je voulais dire…
_Ronon : Que je lui botte juste les fesses, c’est tout.
Les convives se retournèrent.
_Sheppard : Hé ben.
_Convive : Vous avez entendu ? Un mécanicien qui botte les fesses d’un colonel. Ça devient n’importe quoi l’armée.
_Sheppard (ayant entendu) : On va aller voir ailleurs.
Ils retournèrent se balader dans le jardin.
_Sheppard : J’aimerais bien qu’il se passe un truc. N’importe quoi, une nouvelle mission, une attaque de Wraiths ou je sais pas quoi.
_Ronon : C’est vrai qu’on s’emmerde un peu là.
_McKay : Je crois que votre prière va être exaucée.
Effectivement, une jeune femme courait vers eux. Elle s’arrêta devant eux, essoufflée.
_Femme : Râââh ! Pfûûûh ! (Hurlant) Colonel Sheppard, ça fait des jours que je voulais vous parler ! Et impossible de vous joindre sur Atlantis ! C’est très grave ! Il y a un problème avec des technologies extra-terrestre !
Tout le monde se retourna vers eux.
_McKay : Mais ça va pas la tête ?!
_Sheppard : C’est rien ! Elle voulait dire qu’elle ne pouvait pas me joindre sur MSN et que heu… il y a de chouettes emblèmes avec des idéologies et heu… qu’ils sont extra mes restes.
_Ronon : Peut mieux faire.
Sheppard entraîna la jeune femme le plus loin possible.
_Sheppard : Qu’est ce qui vous prend ? Et qui êtes vous ?
_Femme : Je m’appelle Adavia Coquecigrue et je travaille pour la zone 51.
_McKay : C’est quoi ce nom à la Harry Potter ?
_Sheppard : Vous bossez dans la zone 51 ? Et on vous a jamais appris la discrétion ?!
_McKay : Vous auriez pas un hibou dans votre famille ?
_Adavia : J’ai tendance à stresser quand il y a un problème.
_Sheppard : Et c’est quoi ce problème ?
_Adavia : Suite à une erreur de manipulation, des chercheurs ont créé un Réplicateur qui s’est enfui.
_Sheppard (regardant McKay) : ça me rappelle quelque chose ça.
_McKay : La lala lalaaa.
_Adavia : On m’a envoyé pour vous demander si vous ne l’aviez pas vu dans les parages.
_Sheppard : Je sais même pas à quoi il ressemble.
_Adavia : Oh ben, c’est pas compliqué. Il a la tête de Brad Pitt mais le vrai Brad Pitt est en ce moment en vacances à Tahiti.
_Sheppard : …
_McKay : On a pas vu de Brad Pitt dans le coin.
_Adavia : Ah bon. Dans ce cas, je vous laisse.
_Sheppard : On ne doit pas aller l’arrêter ?
_Adavia : C’est bon, on s’en occupe. Il n’est pas dangereux… sauf pour la réputation de Brad Pitt. Si vous le voyez, prévenez nous.
_Sheppard : On y manquera pas.
Adavia repartit comme elle était venue.
_McKay : Ben v’là le suspens de fin d’histoire !
_Ronon : Venir nous emmerder pour nous dire ça !
_Sheppard : Cette conne m’a foutu dans la merde et je peux même pas me barrer d’ici ! Mais quel enterrement de chiottes !

THE END
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2.03 BLAGUE A DEUX BA’AL (Librement inspiré de Masse Critique 2x13)

Cité d’Atlantis (hé oui), salle de contrôle, 9h07 a.m. Sheppard arrive bondissant voir si on aurait pas besoin de lui. Il voit McKay et Carter en pleine heu… discussion dirons nous.
_Carter : Putain ! Mais allez bouffer du citron et foutez moi la paix !!
_McKay : Mais qu’est ce que j’ai fait encore ?
_Sheppard : Un problème colonel ?
_Carter : Désolé Rodney, je suis sur les nerfs en ce moment.
_McKay : C’est à cause de ce qu’il se passe dans la Voie Lactée ?
_Sheppard : Qu’est ce qu’il se passe dans la Voie Lactée ?
_Carter : J’ai reçu des nouvelles inquiétantes de la Terre. C’est au sujet des Goa’ulds.
_Sheppard : Les Gros Raoul ?
_McKay : Non ! Les Goa’ulds ! De grands vers de terre qui entrent dans les corps des humains pour les contrôler.
_Sheppard : Finalement, je préfère les Wraiths.
_Carter : Ba’al s’est remit en activité ces derniers temps. D’après le N.I.D, il aurait des vues sur Atlantis.
_Sheppard : Qu’il essaye et il servira d’hameçon !
_McKay : Vous savez ce qu’il compte faire ?
_Carter : Oh ben sûrement essayer de nous tuer pour s’emparer de la cité mais concrètement, comment il va s’y prendre, je n’en ai aucune idée.
_Sheppard : Nous serons vigilant, ne vous inquiétez pas.
_Carter : Hum oui. Mais parlons d’autre chose. Comment vont vos nouvelles recrues messieurs ?
_Sheppard : ça va. En ce qui concerne les militaires, ils s’adaptent bien.
_McKay : Les scientifiques aussi. J’ai un nouvel ingénieur en informatique qui à l’air à l’aise sur la programmation des nanites !
_Carter : Parfait !
_Sheppard : Et y’a aussi une nouvelle infirmière qui est pas mal du tout.
_McKay : C’est vrai ?
_Carter : Hum ! Messieurs ?
_Sheppard : ça tombe bien ! J’ai un entraînement avec Ronon !
_McKay : Moi aussi je veux m’entraîner avec Ronon !
_Carter : MESSIEURS !!
_Sheppard : Oui ?
_Carter : Vous pouvez pas aller discuter de ça ailleurs ?
_McKay : Oh ! Désolé !
_Sheppard : Depuis le temps, ça vous étonne encore ?
_Carter : J’arrive pas à m’habituer.
_Sheppard : Faudra bien.
Plus tard, dans la journée, l’équipe du major Lorne revint d’une mission. La porte s’activa mais le colonel Carter, l’œil toujours vif et aux aguets (et le poil soyeux), remarqua une anomalie.
_Carter : Coupez tout !
Le portier coupa la porte (oui je sais, normalement on ne peut pas couper un vortex entrant mais que voulez vous ? McKay est un génie !).
_Carter : Ouf ! (Dans sa radio) McKay ? Vous me recevez ?
_Teyla : Ici Teyla.
_Carter : Mince ! (Elle changea de fréquence) McKay ?
_Ronon : C’est Ronon.
_Carter : Bordel ! Fait chier ces radios de mer… McKay !
_Sheppard : Ici le répondeur automatique de la radio de Sheppard. Il ne peut pas vous répondre pour le moment mais laissez un message après le bip sono…
_Carter : Mais c’est pas vrai !
_McKay : Un problème Sam ?
_Carter (toujours dans sa radio) : Ah ! McKay ! Venez immédiatement en salle de contrôle ! On a un problème avec la porte !
_McKay : Je suis déjà en salle de contrôle. En fait, je suis juste derrière vous.
_Carter (se retournant) : Hein ? Mais ?! Ah qui je parle ?
_Répondeur : BIIIIIIIP !
_Carter : Putain ! Quel bordel !
Elle coupa sa radio.
_Carter : McKay, la porte a été piraté !
_McKay : Quoi ?! Vous avez des preuves corroborant vos allégations ?
_Carter : J’ai repéré une anomalie dans la séquence d’activation. Regardez !
McKay se pencha sur un ordinateur.
_McKay : Tiens ! C’est drôle ! Y’a un programme qui a été ajouté.
_Carter : Et qui relie l’activation de la porte au système d’autodestruction de la cité.
_McKay : ça c’est pas drôle par contre !
_Carter : On ne peux plus activer la porte. Que se soit d’ici ou de l’extérieur.
_McKay : C’est impossible de faire ça à distance ! Le pirate est sûrement parmi nous !
_Carter : C’est exact. Mettez vous au boulot et trouver une solution. Moi, je vais essayer de retrouver Sheppard.
_McKay : Essayez l’infirmerie.
_Carter : Beuh !
Mais à ce moment là, Sheppard arriva avec un bras en écharpe et un pansement autour de la tête.
_Sheppard : Me voilà ! J’ai eu votre message Carter.
_Carter : Quel message ?
_Sheppard : Celui que vous avez laissé sur mon répondeur.
_Carter : Ah oui ! Faudra qu’on parle de cette histoire de répondeur tous les deux en privé.
_Sheppard : Mais quand vous voulez.
_Carter : Plus tard. On a un problème.
_Sheppard : Je vous écoute.
_Carter : Un espion c’est introduit dans la cité et a piraté la porte. On ne peut plus l’activer.
_Sheppard : Encore une belle journée qui s’annonce. Quoi d’autre ?
_Carter : Si on l’active, on pète.
_Sheppard : Ah oui ! C’est bien ça. Et… ?
_Carter : Huuum. Lorne est coincé dehors et pour l’instant, c’est tout.
_Sheppard : Ah ouais ! Pour l’instant ! J’me disais aussi, c’était plutôt soft aujourd’hui.
_Carter : Voyez si vous trouvez d’autres problèmes dans la cité. Enfin… vous y arriverez ?
_Sheppard : Sans Lorne pour lui déléguer mon boulot, ça va être un peu plus long que d’habitude.
_McKay : Qu’est ce qui vous ait arrivé encore ?
_Sheppard : Mon entraînement.
_McKay : Vous auriez pu vous défendre un minimum quand même.
_Sheppard : Je dois avouer que j’y suis allé un peu fort. Ou un peu faiblement plutôt.
_McKay : Et du coup ? L’infirmière ?
_Sheppard : Ben… j’étais pas en état.
_McKay : Mais quel con !
_Carter : Oh, Laurel et Hardy ?!! On peut y aller ?!!
_Sheppard (au garde à vous) : Sir, yes Sir !
Et il se précipita dans les couloirs en appelant ses hommes.
_Sheppard (par radio) : Lieutenant Cadman ! Major Daum ! Au rapport dans cinq minutes !
_Cadman : Je suis une femme.
_Daum : Où ça ?
_Sheppard (s’arrêtant) : Ben heu… ? Voyons voir. J’ai pas de bureau. Y’a jamais eu de salle spéciale pour ça. Disons… en salle de réunion !
_Cadman et Daum : A vos ordre !
_Sheppard : Fait chier ! Faut que je retourne en arrière !
Et il retourna sur ses pas, remontant les couloirs et retraversant la salle de contrôle.
_Carter : Déjà de retour ?
_Sheppard : Je fais qu’passer ! Je me suis planté de chemin !
_Carter : Je rêve !
Et il partit en salle de réunion où l’attendait Cadman et Daum.
_Sheppard : Fûûûh ! Aaaaah !
_Cadman : ça va mon colonel ?
_Sheppard : Bien sûr !
Pour éviter de répéter encore une fois les explications, revenons en salle de contrôle.
_McKay : J’ai l’impression qu’on a à faire à un pro ! Il a entièrement reconfiguré le DHD.
_Carter : Oh non ! C’est pas vrai !
_McKay : Et si.
_Carter : Vous ne comprenez pas ! Le pro en programmation de DHD, c’est Ba’al !
_McKay : Ba’al est ici ?!
_Carter : On dirait bien.
_McKay : Mais comment ?
_Carter : Son symbiote a dû prendre le contrôle d’un des nouveaux arrivants avant qu’ils ne franchissent la porte.
_McKay : Beuh !
_Carter : L’heure est grave !
_McKay : Comme vous dites !
_Carter : Si jamais il a prit le corps d’une femme pour me mater sous la douche, je le tue !
_McKay : …
Dans les couloirs de la cité, plusieurs groupes de soldats inspectaient les lieux. Dans la salle de l’E2PZ :
_Soldat (par radio) : Colonel ? Rien d’anormal ici.
_Sheppard : Parfait. Restez en place et ouvrez l’œil.
_Soldat : Bien reçu.
Devant le hangar à Jumper :
_Cadman (par radio) : On arrive au hangar. Rien d’anormal jusqu’à présent. J’ouvre la porte et… BOUM !
_Sheppard : Cadman ?! Répondez !!
_Cadman : Ouch ! L’entrée est minée !
_Sheppard : Bougez pas ! Je vous envoie des renforts !
Une autre troupe arriva avec Sheppard à sa tête ainsi qu’une équipe médicale. Le docteur Keller se précipita auprès de Cadman et Sheppard alla voir d’un peu plus près ce bazar.
_Sheppard : Huum. Je vois.
_Soldat : Qu’est ce que vous voyez mon colonel ?
_Sheppard : La commande d’ouverture du hangar est reliée à un champ de mine.
_Soldat : On peut couper cette liaison ?
_Sheppard : Pfff ! Ça m’a l’air dur. (Dans sa radio) Zelenka ? Vous me recevez ?
_Zelenka : Oui ?
_Sheppard : Venez immédiatement devant le hangar à Jumper.
_Zelenka : Blroquio schneps !
_Sheppard : Guêh ?
_Zelenka : C’est bon, j’arrive.
_Sheppard : J’ai comme la vague impression que ça le fait chier.
En attendant Zelenka, Sheppard alla prendre des nouvelles de Cadman.
_Sheppard : Alors docteur ? Comment ça va ?
_Keller : Oh ça va ! Merci. Et vous ?
_Sheppard : Je parlais de Cadman.
_Keller : Autant pour moi ! Pas trop en fait. Elle a été projetée contre le mur et le souffle de l’explosion lui a brûlé les jambes.
_Sheppard : Mais c’est horrible !
_Keller : C’est juste du premier degré. Elle s’en remettra.
_Sheppard : Ah bon !
_Keller : On est dans une fic humoristique quand même.
_Sheppard : Vous entendez Cadman ? Vous allez vite vous remettre !
_Cadman : J’espère bien ! J’ai deux mots à dire à l’auteur !
_Sheppard : Et moi ? Qu’est ce que je devrais dire alors ?
_Carter (par radio) : Excusez moi de vous ramener dans le sujet de l’histoire, mais j’aimerais vous voir colonel.
_Sheppard : Ben heureusement que c’est mon bras qui est cassé.
Et il repartit en salle de contrôle.
_Sheppard (faisant signe au soldat avec qui il avait parlé) : Vous expliquerez le problème à Zelenka.
_Soldat : A vos ordre mon colonel.
En salle de contrôle :
_Sheppard : C’est moi ! Flash Gordon ! Qu’y a-t-il pour votre service ?
_Carter : Pas ici. Allons dans mon bureau.
Carter alla vers son bureau suivit par Sheppard et McKay.
_Carter : Qu’est ce que vous faites McKay ?
_McKay : Ben… je viens avec vous.
_Carter : Vous ai-je demandez de venir avec nous ?
_McKay : Non madame.
_Carter : Alors vous ne venez pas avec nous.
_McKay : Mais d’habitude je…
_Carter : McKay ! Retournez travailler.
_McKay (repartant vers son poste de travail) : Bouh ouh ouh !
_Sheppard : Vous êtes dure là !
_Carter : Va falloir que vous appreniez à vivre séparément vous deux.
Ils entrèrent dans le bureau et Carter ferma précautionneusement la porte.
_Sheppard : Pourquoi tant de mystère ?
_Carter : Il y a un espion parmi nous.
_Sheppard : ça j’le sais déjà !
_Carter : Oui mais il s’agit de Ba’al en personne.
_Sheppard : Vous voulez dire, en ver de terre ?
_Carter : Ce n’est pas le moment de faire de l’humour à deux balles !
Silence.
_Carter (posant sa main sur ses yeux) : Et merde.
_Sheppard : Autorisation de m’écrouler de rire mon colonel ?
_Carter : Pfff ! Allez y.
_Sheppard : WOUAH HA HA HA !!!!
_Carter : Y’aurait moyen d’être sérieux deux secondes ?
_Sheppard : Allez y, je vous écoute.
_Carter : Ba’al lui-même a piraté le DHD et il a sécurisé son programme. On ne peut pas entrer dedans sans activer l’autodestruction. Il nous faut le code d’accès mais…
_Sheppard : Seul Ba’al le connaît.
_Carter : Comment vous avez deviné ?
_Sheppard : C’était pas compliqué.
_Carter : Nous ignorons l’apparence de Ba’al mais il fait partie de ceux qui sont arrivés récemment. Tâchez de le retrouver.
_Sheppard : Je fais comment ?
_Carter : Qu’est ce que j’en sais moi ?! Démerdez vous ! Interrogez les et voyez si l’un deux ment.
_Sheppard : J’pensais que vous aviez un truc pour le repérer. Genre un détecteur ou je sais pas quoi.
_Carter : Si j’avais un détecteur à Goa’uld, je l’aurais déjà détecté (oui je sais, normalement Carter est censé pouvoir détecter un Goa’uld grâce au naquada qu’elle a dans le sang mais que voulez vous ? … Vous me faites chier !)
_Sheppard : Pas con.
_Carter : Par contre j’ai un détecteur de mensonge si ça vous intéresse.
_Sheppard : Je prends. Au fait, vous pensez qu’il agit seul ?
_Carter : Oui. Si on enlève ses clones, c’est plutôt un solitaire vous savez.
_Sheppard : Un ver solitaire… WOUAH AH AH AH !!!
_Carter : Barrez vous !!
Et Sheppard partit organiser l’interrogatoire. Il s’installa dans la salle de réunion et convoqua le dernier contingent fraîchement arrivé. Le premier à passer fût le sergent Cover.
_Sheppard : Sergent Cover, votre nom s’il vous plaît.
_Cover : …
_Sheppard : C’est pour tester la machine.
_Cover : J’me disais aussi. Sergent Harry Cover, deuxième bataillon de marine mon colonel.
_Sheppard : Vos parent avaient le sens de l’humour sergent.
_Cover : Affirmatif mon colonel !
_Sheppard : Bon, ça marche. Êtes vous un Goa’uld ?
_Cover : Négatif mon colonel !
_Sheppard : Mouais, c’est bon. Vous pouvez y aller.
Le sergent sortit.
_Sheppard : A ce rythme là, j’aurais fini dans une heure, c’est parfait.
Une femme entra à son tour et vint s’asseoir.
_Sheppard : Votre nom ?
_Femme (visiblement nerveuse) : Heu… je… je suis le docteur Edwige Coquecigrue.
_Sheppard : Coquecigrue ? Vous auriez pas une sœur par hasard ?
_Edwige : Oui. Elle travail dans la Zone 51 (cf. Enterrement).
_Sheppard (trop ravie) : Génial. Êtes vous un Goa’uld ?
_Edwige : Quoi ?! Vous voulez dire qu’il y a un Goa’uld dans la cité ? C’est horrible ! Ma sœur m’en a parlé ! Ce sont des vers qui rentrent dans les corps ! C’est ignoble ! Comment pouvez vous me soupçonner d’être une de ces infectes créatures ?! Vous n’êtes pas content de mon travail, c’est ça ? Je savais que je n’aurais pas dû changer les noms des dossiers sur tous les ordinateurs ! C’était pour mettre de l’ordre ! Les hommes sont tellement bordéliques !
_Sheppard : Heu… oui. Enfin non. Oui. Je sais pas.
_Edwige : Je ne suis pas un Goa’uld ! Vous me croyez n’est ce pas ? Je demande la présence d’un avocat !
_Sheppard : Mais quel bordel.
Pendant ce temps là, en salle de contrôle, Ronon et Teyla avaient rejoint McKay et Carter.
_Ronon : On peut faire quelque chose ?
_Carter : Pour l’instant, non. Mais dès que Sheppard tiendra Ba’al, soyez sûr que vous serez informé.
_Ronon : O.K.
_Zelenka (par radio) : Colonel Carter ? J’ai une mauvaise nouvelle.
_Carter : Sans blague ?
_Zelenka : Impossible de désamorcer l’entrée du hangar. On ne peut plus accéder aux Jumpers.
_Carter : C’est l’pompon. Et aucun vaisseau qui est là. Sheppard ?
_Sheppard : Au secours Sam ! Elle va me rendre dingue !
_Carter : Je m’en fous. On ne peut plus prendre les Jumpers.
_Sheppard : Y’a qu’à ouvrir les portes jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de mines.
_Zelenka : Si vous faites ça, le hangar et son contenu s’éparpilleront en morceau au fond de l’océan.
_Sheppard : Au moins, j’ai proposé un truc.
_Carter : Continuez les interrogatoires. Il faut que l’on retrouve Ba’al !
_Sheppard : Pitié !
_Carter : CARTER, TERMINER !!!!
_McKay : Comment on va faire si on ne trouve pas le code ?
_Carter : Lorne va revenir en Jumper mais ça lui prendra une bonne semaine.
_McKay : Et pendant ce temps là ?
_Carter : Ben… faudra vous serrez la ceinture Rodney.
_McKay : NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!
Une semaine passa. Teyla, Keller, Ronon et trois marins portaient un cercueil vers une chambre froide.
_Ronon : Le premier mort de faim.
_Teyla : Quand je pense qu’il fût une époque où cet endroit regorgeait de poulets, de poissons et de cette étrange matière gélatineuse de toute les couleurs.
_Ronon : Fermez là !
_Teyla : Désolé.
_Ronon : J’aurais pensé que le premier à y passer serait McKay.
_Keller : Il est sous perfusion depuis le début. C’est le moins à plaindre en fait.
_Ronon : Enfoiré.
Dans la salle de contrôle, McKay continuait à bosser sans relâche. A côté de lui, sa perfusion de glucides, protéines et tout le toutime, et derrière, une montagne de tasse de café vide. Carter s’approcha :
_Carter : Mais reposez vous un peu !
_McKay (complètement halluciné) : Mgnin ! Gne vais voutrer !
_Carter : Arrêtez.
_McKay : Gni n’arrête, gne vais devenir dingue.
_Carter : Ah c’est dur un état de siège.
Sheppard sortit de la salle de réunion, l’air encore plus dépravé.
_Carter : Oula !
_Sheppard : J’en peux plus. Je démissionne.
_Carter : Ne me dites pas que vous venez juste de finir les interrogatoires ?
_Sheppard : Si, pourquoi ?
_Carter : Il vous a fallu une semaine ?!
_Sheppard : Ils sont tous plus siphonnés les uns que les autres !
_Carter : Et Ba’al ?
_Sheppard : Nada !
_Carter : C’est impossible !
_Sheppard : Je commence à douter qu’il soit là.
_Carter : Et pourquoi Sherlock Holmes ?
_Sheppard : Ben parce qu’il serait bloqué avec nous à crever la dalle.
_Carter : C’est pas con. En même temps, c’est Ba’al. Il est capable de tout ! C’est un malin et il a peut-être trouvé un truc. Et puis de toute façon, il n’a pu agir que d’ici.
Teyla, Keller et Ronon arrivèrent à leur tour.
_Ronon : On a planqué le cercueil dans un endroit où personne n’aura l’idée d’aller voir.
_Sheppard : Dans la chambre froide de la cuisine ?
_Ronon : Comment vous avez deviné ?
_Sheppard : Chuis doué pour les devinettes à la con depuis quelques temps.
_Keller : J’ai faim.
_Carter : Moi aussi. Mais il faut tenir bon. Lorne va bientôt revenir.
_Sheppard : Pourrait se speeder l’cul çuilà !
_McKay : Vu qu’on va bientôt tous mourir de faim, je propose que Teyla nous enterre en chantant une petite chanson, histoire de nous remonter le moral.
_Keller : Vous avez une façon de vous remonter le moral vous !
_Teyla : Si vous y tenez. Hum ! Broum ! (Chantant) Ah les p’tites filles de Pigalle ! Les p’tites dames à poil !
_Carter : C’est quoi ça ?!
_Teyla : Vous n’aimez pas mon nouveau répertoire ?
_Keller : Pas trop non.
_Sheppard : Moi j’aime bien.
_Teyla : J’ai « La Femme Chocolat » d’Olivia Ruiz aussi.
_Carter : On va laisser tomber.
_Sheppard : Dommage.
_Ronon : Au moins, quand j’étais pourchassé par les Wraiths, je pouvais bouffer un minimum en chassant moi-même.
_Sheppard : Oh ! Attendez ! Je crois que j’ai une idée !
_Carter : Vous croyez ?
_Sheppard : Admettons que Ba’al soit bien ici.
_Carter : Ouais. Et après ?
_Sheppard : Admettons qu’il est prévu le siège et qu’il est par conséquent des réserves de nourriture planquées.
_Carter : Vous m’intéressez là.
_Sheppard : On va le chasser.
_Carter : Là par contre, je chute.
_Sheppard : S’il y a de la bouffe quelque part, McKay le saura et il la trouvera.
_Carter : Un McKay limier. Pourquoi pas.
_Sheppard (allant voir McKay) : Allez McKay ! En chasse !
_McKay : Pardon ?
_Sheppard : Il y a de la bouffe quelque part !
_McKay (reniflant partout) : Où ça ? Où ça ?
_Sheppard : Allez, cherche le McKay !
McKay fila ventre à terre en reniflant une piste. Sheppard le suivit en courant.
_Sheppard : J’ai oublié la laisse !
Au bout de dix bonnes minutes de course effrénée à travers les couloirs, McKay entra dans les quartiers du docteur Coquecigrue.
_Sheppard : C’est pas vrai !
_McKay : Là ! Des gâteaux !
Il se rua sur un paquet de gâteaux planqué dans un tiroir du bureau du malheureux docteur qui n’en menait pas large.
_Sheppard : Vous m’avez berné !
_Edwige : J’avoue ! J’avais planqué ces gâteaux il y a une semaine !
_Sheppard : On va bien voir.
Il l’emmena dans la salle de réunion où il l’enferma.
_Carter : Il faut trouver quelqu’un de plus compétent pour l’interroger.
_Sheppard : Ben merci !
_Carter : Si Teal’c était là ! Il est super fort en interrogatoire de suspect.
_Sheppard : Vraiment ?
_Carter : Oui. Il arrivait, il se penchait vers le mec, des fois il lui murmurait je sais pas quoi et le gars avouait tout.
_Sheppard : Impressionnant !
_Carter : Mais il n’est pas là.
_Ronon : Je suis là moi.
_Carter : Tiens, oui. C’est vrai. Allez y.
_Sheppard : Allez y mollo surtout.
_Carter : ça va bien se passer.
_Sheppard : J’espère.
Ronon entra dans la salle et referma la porte.
AAAAAAAAAAAAAH !!!!
_Sheppard et Carter : Bordel !
Ils entrèrent comme des fous dans la salle et virent le docteur Coquecigrue par terre, dans les choux, et Ronon debout de l’autre côté du bureau.
_Sheppard : Qu’est ce que vous avez encore fait ?!
_Ronon : Ben rien ! J’étais juste en train de m’asseoir quand elle s’est mise à hurler et s’est évanouie. J’avais encore rien dit et rien fait !
_Carter : C’est pas franchement efficace.
_Sheppard : Dommage. Emmenez là à l’infirmerie Ronon.
Ronon prit le docteur dans ses bras et l’emmena.
_Carter : J’ai l’impression que nous suivons une fausse piste.
_Sheppard : Je peux repartir à la chasse.
_Carter : Mouais. On a rien de mieux de toute façon.
Sheppard repartit avec McKay.
_Sheppard : Toujours rien ?
_McKay : Snif ? Snif ? Rien. Le néant. Qued’ chique. Walou.
_Sheppard : Cherchez encore.
_McKay : Snif ? Ah ! J’ai trouvé !
Et il partit en courant. Sheppard sortit son arme et le suivit. Cette fois ci, McKay fit irruption dans un ancien labo désaffecté où l’infirmière sexy se faisait rôtir un poulet.
_Sheppard : Vous ?
_McKay : Du poulet !
Il sauta sur le poulet pour le dévorer.
_Infirmière sexy : Damned ! Vous m’avez démasqué !
_Sheppard : Parce que c’est bien vous Ba’al ?!
_Ba’al : Ben… heu… oui.
_Sheppard : Râââââh !!!! Quand je pense à ce que j’ai failli faire avec vous !
_Ba’al : Dommage que t’étais pas en forme mon choux, on se serait bien marré tous les deux.
_Sheppard : Beuark !
Un peu plus tard, Ba’al était enfermé dans une cellule. Sheppard tournait autour.
_Sheppard : Tu vas me le donner ton putain d’code ?!
_Ba’al : Vous pourriez arrêter de tourner comme ça ? Je vais finir par vomir.
_Sheppard : Donne moi le code ou je continue à tourner !
_Ba’al : Quelle menace ! Je suis glacé d’effroi.
Carter arriva.
_Carter : Du nouveau Sheppard.
_Sheppard : Rien pour l’instant.
_Carter : Ce n’était pas une question. Je me doute bien que vous n’avez rien de nouveau. Moi par contre…
_Ba’al : Mais c’est Sam ! Vous avez eu une promotion ?
_Carter : Oui. Je suis colonel maintenant. En charge d’Atlantis.
_Ba’al : Félicitation ! C’est pas trop dur ?
_Carter : Un peu, des fois.
_Ba’al : Hé oui.
_Sheppard : Carter ?
_Carter : Heu ouais ! Dans mon bureau.
Ils partirent tous les deux en laissant Ba’al tout seul dans son trou.
_Ba’al : Ce fût un plaisir de vous revoir Sam !
Dans le bureau de Carter, le major Lorne attendait.
_Sheppard : Major Lorne ! Pas trop tôt !
_Lorne : J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Et je vous ai ramené des vivres aussi.
_Sheppard : Vous êtes pardonné.
_Lorne (faisant la moue) : Oui. Okay mon colonel.
_Carter : Lorne a aussi ramené une surprise.
_Sheppard : Je me méfie des surprises.
_Carter : C’est pas pour vous, c’est pour Ba’al.
_Sheppard : Pour Ba’al ?
Dans sa cellule, Ba’al tournait en rond quand Carter arriva.
_Ba’al : Ah ! Sam ! Alors ?
_Carter : Donnez nous le code.
_Ba’al : Ou sinon quoi ? Vous allez demander à McKay de me violer ?
_Carter : On a beaucoup mieux. Sheppard ?
_Sheppard (dans le couloir) : J’arrive ! Avances toi !
Il apparût avec un Wraith enchaîné.
_Ba’al : Mais vous êtes dingues !
_Sheppard : Non, affamés. Et un humain affamé et aussi dangereux qu’un Wraith.
_Carter : J’ouvre la porte et vous le lâchez.
_Sheppard : Pas de problème.
_Ba’al : Attendez ! Je vais vous donner le code ! C’est le 1, 2, 3, 4 !
_Sheppard : Il se fout de notre gueule !
_Ba’al : Je vous jure !
_Sheppard (par radio) : McKay ? Essayez le 1, 2, 3, 4.
_McKay : La faim me fait entendre des conneries.
_Sheppard : C’est pas des conneries et exécutez vous un peu !
_McKay : Ouais, ouais. Alors. Nous disions, 1, 2, 3, 4. Putain ! Ça marche !
_Sheppard : Vous dites ça pour vous foutre de ma gueule ?
_McKay : ça aurait été un bon sketch mais en l’occurrence, la réponse est non.
_Sheppard (à Ba’al) : C’est quoi ce code de merde ?
_Ba’al : Un truc que vous n’avez pas réussi à trouver en une semaine !
_Sheppard : Tu t’en tire à bon compte.
_Carter : On le livrera au N.I.D.
Ils s’éloignèrent.
_Sheppard : Et pour son corps ? Vous comptez le récupérer comment ? Avec l’aide des Asgards ?
_Carter : Les Asgards se sont suicidés collectivement.
_Sheppard : J’ai toujours su qu’ils faisaient partie d’une secte !
_Carter : Nous savons comment faire pour retirer le symbiote mais ça risque d’être un peu dur, avec ce comique de Ba’al.
_Sheppard : S’il ne coopère pas, c’est à McKay que je le donnerais à manger !
_Carter : L’argument devrait faire mouche.
_Sheppard : Cette histoire est enfin terminé ! Je vais pouvoir aller dormir un peu.
_Carter : Minute ! Si on reparlait de cette histoire de répondeur, huum ?
_Sheppard : Arg !

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Re: FanFic SGAlternatif

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2.04 DÉMÉNAGEMENT (Librement inspiré de First Strike 3x20 et aussi d’un détail qui m’a laissé perplexe dans Missing 4x07)

Cité d’Atlantis, 6h54 a.m. Tout le monde est encore en train de dormir. Dans ses quartiers, Sheppard dort en travers de son lit, McKay ronfle dans son propre lit etc… Soudain, des explosions retentirent et la cité se mit à trembler de toute part. Sheppard tomba par terre.
_Sheppard : Hein ?! Quoi ?! Aux armes citoyens ! Formez le bataillon !
En salle de contrôle, l’équipe de nuit ainsi que Teyla sont en pleine panique. Carter arriva en pyjama bleu avec des planètes partout dessus.
_Carter : Gez gui z’basse ?
_Teyla : Une attaque surprise ! Nous venons de dresser le bouclier !
_Carter : Vous parlez d’une surprise vous.
Sheppard arriva à son tour en uniforme.
_Sheppard : C’est quoi tout ce raffut ?
_Teyla : On nous attaque !
_Sheppard : Vous êtes déjà là vous ?
_Teyla : Je ne dormais pas.
_Sheppard : Je vous ai relevé de vos fonctions. (Il réfléchit) Ne me dites pas que vous vous êtes incrustée dans l’équipe de nuit ?!
_Teyla : Mais non. Je ne dormais pas parce qu’en ce moment, je n’arrête pas de vomir.
_Sheppard : … putain ! Je crois que je vais sauter le p’tit déj’.
_Teyla : Il y a un satellite en orbite autour de la planète qui nous tire dessus.
_Sheppard : Ben v’là l’bordel dès l’matin !
_Carter : Envoyez Lorne voir d’un peu plus prêt et ramenez moi McKay.
_Sheppard : A vos ordres !
Un peu plus tard, un Jumper traversa le bouclier (c’est bien foutu quand même) et s’approcha du satellite. Celui-ci était constitué d’un caisson contenant une porte des étoiles activée d’où sortait le rayon mortel. Lorne tira quelques drones dessus mais un bouclier protégea le satellite. Le Jumper revint sur Atlantis. Lorne rejoignit Carter, Sheppard, McKay et Caldwell dans le bureau de Carter.
_Lorne : C’est une porte des étoiles avec un bouclier.
_Sheppard : Ben tiens !
_Caldwell : J’ai posé le Dédale sur une des pistes externes, sous le notre, de bouclier.
_Carter : Très bien. McKay ? Vous avez quelque chose ?
_McKay (bossant sur un ordinateur) : D’après mes premiers relevés, le bouclier est alimenté en énergie par le rayon et par la porte.
_Sheppard : Parfait ! On attend 38 minutes et on descend ce truc avant que la porte ne se réactive.
37 minutes et 53 secondes plus tard, tout le monde était en salle de contrôle à attendre la désactivation pendant que Lorne était en faction près du satellite avec deux autres Jumpers.
_McKay : 5, 4, 3, 2, 1, maintenant !
_Sheppard (par radio) : Allez y major !
_Lorne : La porte ne s’est pas désactivée mon colonel.
_Sheppard : Quoi ?!
_Carter : J’aurais dû m’en douter.
_Sheppard : C’est maintenant que vous le dites ?
_Carter : Oh ! Votre plan aurait pu marcher.
_Sheppard : Vous avez déjà vu des situations se régler aussi facilement vous ?
_Carter : Evidemment, vu comme ça.
_McKay : Et c’est quoi le problème alors ?
_Carter : J’ai déjà vu ce phénomène quand Anubis avait attaqué le SGC avec une arme des Anciens. Le rayon d’énergie assurait l’alimentation en continue de la porte.
_Sheppard : Vous voulez dire que la porte peut rester ouverte indéfiniment ?
_Carter : Tant que le rayon est lui-même alimenté, oui.
_Sheppard : Arg !
_McKay : Pour info, il nous reste un peu plus de 24 heures de bouclier.
_Sheppard : Quoi ?! Mais pourquoi ?!
_McKay : Je vous signale qu’on nous tire dessus. Ça bouffe de l’énergie ces conneries.
_Sheppard : Mais quelle journée de merde encore !!
_Carter : Voyez avec Zelenka si vous pouvez gagner un peu de temps.
_McKay : Je l’appelle et on s’y colle.
Quelques heures plus tard, Teyla arriva catastrophée dans la salle de contrôle.
_Teyla : Que personne ne bouge !
McKay et Zelenka la regardèrent effarés.
_McKay : ça vous prend souvent ?
_Teyla : Mon furet s’est échappé !
_Zelenka : Vous avez un furet ?
_Teyla : Je suis allée sur le continent avec Ronon et Keller chercher des provisions et j’ai capturé un furet.
_McKay : On avait bien besoin de ça.
_Zelenka : Nous n’avons pas vu de furet dans le coin mais si on le voit, on l’attrapera, promis.
_Teyla (repartant en regardant partout par terre) : Merci.
_McKay : Un furet ! Non mais quelle idée !
Teyla revint :
_Teyla : Au fait ! J’ai oublié de vous dire que les furets d’ici ressemblaient un peu à vos taupes. Ils ont tendance à creuser des galeries un peu partout.
_Zelenka et McKay : …
_McKay : C’est noté.
Elle repartit.
_Teyla : Alphonse ! Petit, petit !
Deux nouvelles heures passèrent quand Sheppard se pointa dans la salle de contrôle.
_Sheppard : Quoi d’neuf doc’ ?
_McKay et Zelenka : ...
_Sheppard : … désolé. Je l’ai pas fait exprès.
_McKay : Mouais. On a rien pour l’instant.
_Sheppard : Et vous ne savez pas qui nous attaque ?
_McKay (répliquant froidement) : Non plus, non.
_Sheppard (pointant ses deux index dans la direction du bureau de Carter) : Je vais aller voir Carter hein ?
_McKay : Bonne idée.
Et il traversa la passerelle qui relit la salle de contrôle au bureau. Il pénétra à l’intérieur où Carter palabrait avec Landry via son ordinateur et la porte.
_Carter : Il ne nous reste que 12 heures mon général.
_Landry : Je vois.
_Carter : Vous avez de la chance, moi, j’ai plein de parasites à cause du rayon.
_Landry : … votre sens inné pour la technique me manquait.
_Carter : Je vous recontacte dans 6 heures.
_Landry : O.K.
Elle referma son ordinateur.
_Sheppard : Alors ?
_Carter : Vous allez préparer le rapatriement de l’expédition.
_Sheppard : Quoi ?! On rentre ? On va pas partir comme ça ?!
_Carter : Une équipe restera pour tenter de sauver la cité mais tous les autres retournent sur Terre.
_Sheppard : J’préfère ! Je reste au moins ?
_Carter : Evidemment ! Vous êtes le héros je vous rappelle !
_Sheppard : J’aime bien qu’on m’le rappelle.
Encore trois heures plus tard, Sheppard était en haut du grand escalier de la salle d’embarquement pendant qu’une foule de gens s’agglutinait dans la dite salle.
_Sheppard : Hey ! Du calme en bas !
McKay le rejoignit.
_McKay : Alors ? Cet exode ?
_Sheppard : Tranquille.
_McKay : Teyla me fait vous demander si vous n’auriez pas vu Alphonse ?
_Sheppard : Son furet ? Elle l’a toujours pas retrouvé ?
_McKay : Nan.
_Sheppard : Vivement qu’elle reprenne du service !
_McKay : C’est vrai qu’en ce moment, elle nous emmerde un peu avec ses nouvelles occupations.
_Sheppard : Si je le croise, vous mangerez du furet ce soir.
Il se retourna pour descendre les marches mais il butta contre une galerie creusée qui avait fait remonter le sol. Sheppard roula jusqu’en bas des marches.
_Sheppard : AAARG !
_McKay (par radio) : Teyla ? On a retrouvé Alphonse.
Teyla arriva aussitôt pour récupérer son furet. Elle creusa le sol défoncé, saisit la petite bête et brandit un poulpe.
_Teyla : Alphonse !
_McKay : Guêh ?!
_Sheppard (ayant remonté les marches en rampant) : Gggh ! Qu’est ce que c’est que ce truc ?
_Teyla : Ben, c’est mon furet.
_McKay : Vous appelez ça un furet ?!
_Teyla : Je vous l’ai dit ! Il ressemble plus aux taupes Terriennes.
_McKay : Mais c’est pas l’problème !
_Teyla : C’est quoi alors ?
_McKay : Votre furet, c’est un poulpe !
_Sheppard : C’est vrai que visqueux avec des tentacules…
_Teyla : Dites donc ! Je m’y connais quand même un minimum en faune et flore de ma région !
_McKay : Et comment il fait pour creuser des galeries ?! Avec ses tentacules ?!
_Teyla : C’est un rongeur ignare ! Allez vous faire voir !
Et elle repartit avec Alphonse dans ses bras. Beurk !
_McKay : Mais c’est n’importe quoi ! Et pourquoi pas des baleines qui brouteraient dans les verts pâturages aussi ?!
_Sheppard : C’est bon McKay.
_McKay : Et des chats qui vivraient sous l’eau tant qu’on y est !
_Sheppard : McKay. Le bouclier.
_McKay : Et des… des… heu… des poissons volant ! Ah non. Ça existe déjà ça.
_Sheppard : MCKAY !!
_McKay : Quoi ?
_Sheppard : Le bouclier McKay, vous avez trouvé une solution ?
_McKay : Non.
_Sheppard : Putain McKay ! Cette cité est debout depuis plus de dix mille ans et vous, vous allez la laisser sombrer dans… (Il regarda sa montre) moins de 9 heures.
_McKay : Oh ! Là ! Vous venez de me donner une idée !
_Sheppard : Vous voulez dire vendre une idée.
_McKay : Quoi ?
_Sheppard : Souvenez vous de notre petit arrangement.
_McKay : Merde.
_Sheppard : Raboule l’oseille.
_McKay (sortant des billets) : Fait chier ! Nous disions, 48, 49 et 50 dollars.
_Sheppard : Merci.
_McKay : Vous avez quand même le côté rapace de votre famille vous.
_Sheppard : Dites donc ! Et c’est quoi alors, cette idée ?
_McKay : On va faire comme les Anciens ont fait pour préserver la cité.
_Sheppard : C'est-à-dire ?
_McKay : On va la submerger.
_Sheppard : La submer… vous êtes sûr de vous sur ce coup ?
_McKay : Oui. Excusez moi mais je dois aller peaufiner les détails avec Carter et Zelenka.
Un peu plus tard, L’équipe restante était réunie autour de McKay en salle de contrôle. L’équipe comptait Sheppard, Ronon, Teyla et Alphonse, McKay, Carter, Zelenka, six techniciens, Keller et trois infirmiers ainsi que Caldwell, Lorne et quatre autres pilotes.
_Caldwell : Vous pourriez nous ré expliquer votre délire docteur ?
_McKay : Mon délire, comme vous dites, consiste à submerger la cité comme l’ont fait les Anciens avant.
_Ronon : C’est quoi l’intérêt ?
_McKay : L’eau va réfracter une partie du rayon ce qui nous fera gagner du temps pour trouver une solution plus définitive.
_Carter : C’est mieux que rien.
_McKay : Il nous faudra une heure.
Pendant l’heure, Sheppard se rendit sur une des terrasses pour rejoindre Ronon.
_Sheppard : Hey ! Ronon ! Que faites vous là ?
Teyla se retourna avec Alphonse sur la tête.
_Teyla : Qu’est ce que vous racontez John ? Je suis Teyla.
_Sheppard : Oups ! C’est à cause du heu… du furet.
_Teyla : Guêh ?
_Sheppard : Qu’est ce que vous faites avec votre furet sur la tête ?
_Teyla : C’est une vieille coutume Athosienne disant que ça porte bonheur !
_Sheppard : C’est pas vous qui vous foutez de la gueule de nos coutumes ?
_Teyla : En tous cas, tous ceux qui ont des furets sur la tête pendant les sélections ne se font jamais capturer !
_Sheppard : Les Wraiths doivent penser qu’il s’agit d’un des leurs.
L’heure passa et McKay était fin près pour l’opération.
_Carter : Ah ! Sheppard, Ronon ! On attendait plus que heu… non, attendez. Ronon est déjà là.
Sheppard souleva deux tentacules d’Alphonse avec une main et montra le visage de Teyla de l’autre.
_Sheppard : C’est Teyla.
_Carter : Oups ! Autant pour moi ! C’est toute cette pression !
_McKay : Côté pression, vous allez être servie.
_Sheppard : C’est le moment de faire un petit discours historique Sam.
_Carter : Vous croyez ?
_Zelenka : Oh oui, oh oui !
_McKay : Carter ! Carter !
_Carter : C’est bon ! Branchez moi sur les haut-parleurs pour les autres qui ne sont pas là.
_McKay : Voilà.
_Carter : Hum ! Broum ! Laaaa ! Membres de l’expédition d’Atlantis, du moins ceux qui sont restés, ces derniers temps ont été durs mais nous avons toujours fait face aux difficultés et nous les avons surmontées grâce à nos efforts conjugués ! Aujourd’hui encore, une nouvelle menace nous frappe ! Nous allons tenter une contre offensive. Cela consistera à submerger la cité. Veuillez garder votre calme pendant la procédure, ça risque de secouer un peu ! Et si vous voyez des fuites, appelez moi aussitôt ! Merci à tous.
_Tous : Bravo !! Clap ! Clap ! Clap !
_Carter : Merci, merci. C’est trop.
_Sheppard (la larme à l’œil) : On aurait dit du Elizabeth Weir ! C’était magnifique !
_Carter : Lancez la procédure McKay.
_McKay : C’est parti.
La cité commença à s’enfoncer dans l’océan. Tout le monde était un peu secoué.
_McKay : Tout se passe bien !
_Sheppard : On a bouclé la boucle mon vieux !
_McKay : Déjà la fin de la série ?
_Sheppard : C’était pas ce que je voulais dire.
Elle fini par se poser dans le fond de l’océan. Le rayon continuait cependant à l’atteindre.
_McKay : Et merde !
_Carter : Combien de temps avons-nous gagné ?
_McKay : Ben…
_Zelenka : Moins que se qu’on avait prévu.
_Carter : Concrètement ?
_McKay : Une demi heure.
_Carter : On a bousillé un quart de l’E2PZ et une heure de sursis pour trente minutes ?!
_McKay : Vous la voulez en combien d’exemplaire ma lettre de démission ?
_Carter : On verra ça plus tard ! Trouvez autre chose !
_McKay : Yes Sir !
McKay et Zelenka se remirent au boulot. Le temps passa inexorablement et Sheppard alla retrouver Ronon et Teyla (qui a enlevé son poulpe) sur une terrasse.
_Teyla : C’est magnifique cette vue sous l’eau.
_Sheppard : Oui.
_Ronon : Regardez ! Des spongidiens édogiens.
_Sheppard : Des quoi ?
_Teyla : C’est un poisson. Là bas !
Elle indiqua une direction à Sheppard qui vit alors un banc de Yorkshire nageait au loin.
_Sheppard : …
_Ronon : Oh ! Et là bas ! On dirait…
_Teyla : Mince !
_Sheppard : Ah ouais ! C’est Beckett. Il a toujours pas lâché sa canne à pêche ce con (cf. Weirorama).
_Beckett (à l’extérieur du bouclier et toujours tiré par un poisson gigantesque) : Mmmblub !
_Ronon : Je m’emmerde.
_Sheppard : Moi aussi mais on peut rien faire pour l’instant.
_Ronon : Je devrais me mettre aux sciences.
_Sheppard : Mouais. Mais vous savez, ce qu’il y a de bien, c’est qu’on forme une équipe où chacun à son rôle !
_Ronon : Ah ?
_Sheppard : Ouais ! C’est comme les Quatre Fantastiques ! Genre je serais Monsieur Fantastique, Ronon vous seriez la chose, McKay la torche humaine et vous Teyla, la femme invisible.
_Teyla (ne comprenant rien) : Mais, je ne suis pas invisible.
_Ronon : Surtout en ce moment !
_Sheppard : Nan mais d’accord mais c’est juste un exemple. Moi je suis pas élastique non plus (quoi que à un certain endroit, j’aimerais bien). Je dis ça parce que c’est une équipe cool, comme nous ! Qu’ils combattent les méchants, comme nous.
_Ronon et Teyla (le regardant avec pitié) : …
_Sheppard : Ronon le balèze et heu… moi je suis le chef, le leader, celui qui donne les ordres et…
_Teyla : Hum ! Pardon ?!
_Sheppard : Essayez d’imaginer un peu quoi !
Il recula rapidement contre le rebord de la balustrade.
_Sheppard : Les Wraiths attaquent !
Il bascula en arrière et tomba dans le vide.
_Sheppard : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!
_Ronon : Mais quel con !
_Teyla (se penchant par-dessus le rebord) : Il est mort ?
_Sheppard (se tenant à une tige en métal qui dépassait, trois mètres plus bas) : Je suis là !
Il escalada la façade de la tour et remonta sur la terrasse.
_Sheppard : Plus jamais ça !
_Ronon : Arrêtez de retomber en enfance alors.
_Sheppard : Bouh ! Je vais aller voir où en est McKay.
Enfin, il partit tremblant vers la salle de contrôle où McKay et Zelenka continuaient à se prendre la tête.
_Zelenka : Un parapluie en acier hyper trempé.
_McKay : Bof… On n’arrive pas à pirater le satellite en plus.
_Zelenka : Je sèche là.
_Sheppard : Qu’est ce que vous faites ?
_McKay : On se lance des idées, comme ça.
_Sheppard : Ouais. Faites gaffe à pas vous blessez quand même.
_McKay : C’était de l’ironie ?
_Sheppard : Vu à quel point vous avez l’esprit aiguisé en ce moment.
_McKay : Très drôle ! Je voudrais bien vous y voir moi ! Où qu’on aille sur cette planète, ce fichu rayon nous traquera !
_Sheppard : Oh ! Et si… ! Mais oui !
_McKay : Vous, vous avez une idée.
_Sheppard : Oui !
_McKay (faisant le signe de « par ici la monnaie ») : Ding ding ding !
_Sheppard : C’est bien le moment ! Vous l’ajouterez à ma note. Ecoutez plutôt. On va se barrer de cette planète de dingue.
_McKay : Guêh ?
_Sheppard : Avant toute chose, je veux savoir si nous disposons de suffisamment d’énergie pour décoller.
_Zelenka : Pas vraiment.
_Sheppard : Et avec la station géothermale ?
_McKay : GéotherMIQUE !
_Zelenka : Mouais. Mais ce sera limite.
_McKay : On pourrait y arriver mais sans le bouclier.
_Sheppard : Parfait ! On va dériver l’énergie de la station vers le fauteuil et on baissera le bouclier pour avoir le maximum de puissance au décollage.
_McKay : Baisser le… vous n’y pensez pas ?!
_Sheppard : Pas de problème ! On le baisse juste ce qu’il faut. Entre le moment où on ressort de l’eau et celui où en entre dans l’espace.
_McKay : Je vous rappelle qu’entre les deux, il y a un rayon qui nous tire dessus.
_Sheppard : J’y ai pensé ! J’enverrais Lorne et les autres pilotes en F-302 pour qu’ils mettent un astéroïdes sur la trajectoire du rayon nous permettant ainsi d’être à l’abris ! Qu’en pensez vous ?
_Zelenka : C’est… comment dire ?
_McKay : Mais où est ce que vous allez chercher tout ça ?!
_Sheppard : Dans le Journal de Mickey pourquoi ?
_Carter (arrivant derrière) : C’est à la fois brillant et complètement fou.
_Sheppard : ça vous plaît ?
_Carter : C’est digne de Stargate. Vous avez mon feu vert.
Dans l’espace, les F-302 apportèrent un énorme astéroïde qu’ils placèrent devant le satellite.
_Lorne (par radio) : On a lâché le monstre mon colonel. Vous disposez de vingt minutes top chrono !
_Sheppard : Revenez immédiatement.
_Lorne : Bien reçu.
Les F-302 rentrèrent sur Atlantis. Sheppard était assis sur le fauteuil de contrôle avec McKay à ses côtés.
_McKay : C’est à nous de jouer ! Vous y arriverez ?
_Sheppard : Il suffit que je pense « vole » et ça vole. Que voulez vous qu’il y ait de compliqué ?
_McKay : On sait jamais ! Il pourrait très bien y avoir un dysfonctionnement qui nous ferait sortir de l’hyper espace trop tôt et du coup on serait perdu au milieu de nul part avec deux heures de bouclier !
_Sheppard : Mais fermez là ! Maintenant, ça va arriver !
_McKay : Parlez pas d’malheurs !
Sheppard s’allongea et se concentra. McKay repartit en salle de contrôle. La cité s’éleva pour enfin sortir de l’eau. Elle continua à s’élever dans les airs sans problème. Au fond de l’océan, les câbles qui reliaient la cité à la station géothermique se rompirent. Dans la salle de contrôle, McKay coupa le bouclier. La cité eut ainsi l’impulsion nécessaire pour prendre son envol. Elle continua de s’élever mais dans l’espace, l’astéroïde continuait d’avancer devant le rayon. McKay remit le bouclier à l’instant où le rayon émergea à nouveau. Ce dernier frappa la tour centrale, la faisant en partie exploser, puis le bouclier se referma entièrement autour de la cité. Sheppard continuait à piloter et lança la cité en hyper espace.
_Sheppard (se redressant et appelant McKay par radio) : McKay ?! Qu’est ce qui s’est passé ?
_McKay : Vous savez, vos plans tirés de bande dessinée ?
_Sheppard : Oui ?
_McKay : Ben ça marche QUE dans les bandes dessinées.
_Sheppard : Quoi ? On est parti non ?
_McKay : Mais on a une nouvelle ouverture avec vue sur le vide maintenant.
_Sheppard : Y’a pas de blessés ?
_McKay : Je regarde. Ronon s’est pris un… une… c’est quoi le truc dans votre épaule ?
_Ronon : Un tournevis je crois.
_McKay : Un tournevis. Teyla a lâché son poulpe qui s’est enfui et Lorne a ripé dessus.
_Sheppard : Aïe !
_McKay : Oui. Lorne a bien failli se péter le coccyx en tombant.
_Sheppard : Et le poulpe ?
_McKay : Il a volé je sais pas où.
_Sheppard : Et ben.
Quelques heures plus tard, à H moins cinq minutes, la cité ressortit de l’hyper espace au dessus de son objectif (je vais être sympa).
_McKay (par radio) : On y est ! Tâcher d’amerrir en douceur !
_Sheppard : Ouais, ouais.
La cité pénétra dans l’atmosphère de la planète un peu trop vite.
_McKay : Ralentissez Sheppard ! Et adoucissait votre angle de pénétration !
_Sheppard : Non mais dites donc !
_McKay : Votre angle !
_Sheppard : Ah ! Voilà.
_McKay : C’est ça que vous appelez adoucir un angle vous ?!
_Sheppard : Je fais c’que j’peux !
_McKay : On va s’écraser !
La cité amerrit avec un angle d’environ 45° par rapport à la surface de l’eau. Elle s’enfonça à moitié dans l’eau, en ressortit dans un bond et retomba lourdement. Au bout de dix minutes de tangage, elle se stabilisa enfin. Sheppard arriva en titubant dans la salle de contrôle où tout était sans dessus dessous.
_Sheppard : Beuark ! J’ai le mal de mer.
_McKay (se relevant) : On vous a jamais appris à amerrir ou quoi ?!
_Sheppard : J’ai jamais piloter d’hydravion moi !
_Lorne : Sauf votre respect mon colonel, n’aurait-il pas été plus logique d’amerrir à la verticale, comme on avait décollé en fait ? Je dis ça comme ça.
_Sheppard (se décomposant à vue d’œil) : Bordel !
_Ronon : On peut pas lui en vouloir, c’était la première fois.
Carter arriva, un dossier ouvert sur la tête et son pied prit dans un câble électrique.
_Carter : Et ben ! Ça c’était de l’amerrissage ! Au fait Teyla, j’ai retrouvé Alphonse.
_Teyla : Où est il ?
_Carter : Il s’est réfugié dans mon bureau. Si vous pouviez aller l’en déloger…
_Teyla : J’y vais.
_Sheppard : Le déménagement ne s’est pas trop mal passé.
_Carter : Faites moi penser à égarer vos coordonnés la prochaine fois que j’aurais besoin d’aide pour déménager.
_McKay : Bon ! On ré initialise la porte, on ramène tout le monde et on pend la crémaillère !
_Carter (regardant le boxon autour d’elle) : J’crois qu’il va y avoir un peu de ménage à faire avant.

THE END

Pour ceux qui se demande à quoi peut bien ressembler Alphonse :clap:
Dernière modification par TheStrayCat le 08 févr. 2015, 21:54, modifié 1 fois.
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Extra ! :clap:
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Mon fan :wub: !!!
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Petite précision mais cette blague vient du 1004 - La Guerre des clones et non le 213 - Masse critique.

Sinon, très bien écrit et très drôle. ;)
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Re: FanFic SGAlternatif

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ah oui. En fait quand je dis inspiré de Masse Critique, je parle de l'histoire de la fic et non du titre. Mais comme le titre est aussi repris de l'épisode de la Guerre des Clones, cela fait confusion. Bonne remarque :sweat: :down:
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Re: FanFic SGAlternatif

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2.05 HOME SWEET HOME

Précédemment, dans SG Alternatif : Suite à une mystérieuse attaque, la cité d’Atlantis doit changer de planète. Teyla en profite pour emmener un souvenir, un furet prénommé Alphonse.

Cité d’Atlantis, 9h00 a.m. Carter marche dans les couloirs en direction de la salle de contrôle suivit par Ronon, McKay et encore derrière, Sheppard, une sucette à la bouche.
_McKay : Vous avez vraiment besoin de moi pour ce coup là ?
_Carter : Il faut bien quelqu’un pour piloter le Jumper.
_Sheppard (sa sucette à la main) : Et puis, vous partez avec le docteur Brown.
_McKay : Elle ne me parle plus trop ces derniers temps.
_Carter : Qu’est ce que vous avez encore fait ?
_McKay : Je sais pas. Ça fait six mois que je ne la vois plus.
_Sheppard : Six mois ? Mais vous foutez quoi ?
_McKay : Je travail pour oublier la disparition de Beckett, de Weir et de mon poisson rouge, sans oublier toutes les brimades que vous me faites subir tous les deux.
_Sheppard (avec sa sucette dans la bouche) : Hest he la hiffamation !
_Ronon : C’est de notre faute maintenant.
_Sheppard (ré enlevant la chuppa chups) : Et d’abord, c’est Alphonse qui l’a becté votre poisson rouge.
_McKay : Pourriture de poulpe-furet !
_Carter : On peut rester concentré ?
_Sheppard : Hon hon !
Carter se retourna complètement et regarda Sheppard avec pitié, imité par Ronon et McKay.
_Carter : Heu… John ?
_Sheppard : Moui ?
_Carter : Comment dire ? Vous voyez, le coup de la sucette ; autant avec une fille c’est super sexy, autant avec un mec…
_McKay : C’est super con.
_Carter : Merci. Je n’osais pas le dire.
_Sheppard : Qui vous dit que ce n’est pas le but de la manœuvre ?
_McKay : Vous êtes dingue.
_Ronon : Certains diront que ça fait tarlouze.
_Sheppard (s’arrêtant net) : Heu… ?
Et il balança sa sucette derrière lui. Cette dernière atterrit sur le portable que tenait en main un ingénieur. Elle frappa la touche « entrée » du clavier ce qui eut pour effet de déclencher le nouveau programme d’envoie automatique des drones. Un drone sortit du cœur de la cité est alla exploser un embarcadère. Le programme étant encore expérimental, un circuit surchauffa provoquant un court circuit général du fauteuil de contrôle et des drones.
_Sheppard : Nous disions donc.
_Carter (hallucinant) : …
_McKay : Mais qu’est ce que… ?
_Sheppard : Mon quota de conneries, comme on me verra plus trop dans cette histoire.
_Ronon : Tant mieux.
_McKay : C’est vrai ça ! Vous ne venez pas avec nous ?
_Sheppard : Non, j’ai la varicelle.
_McKay : Quoi ? Mais ?! C’est une maladie infantile ça !
_Ronon : Ah ! C’était pour ça la sucette ?
_Sheppard : C’est Keller qui me l’a donné quand elle m’a fait une piqûre.
_Tous : …
_Carter : Hum. Bref. McKay, Ronon, vous partez dans une heure avec l’équipe d’exploration vérifier qu’il n’y a pas de problème sur notre nouvelle planète.
_McKay : ça ne vous dérange pas de garder le pet… heu, Sheppard ?
_Carter : Ben… en échange, si vous pouviez emmener Zelenka avec vous.
_McKay : Ah ah !
_Carter : C’est bon !
Deux heures plus tard, McKay, Zelenka, Ronon, Katie Brown ainsi que deux autres biologistes atterrirent sur le continent de la nouvelle planète où ils avaient élu domicile. Ils descendirent du Jumper.
_Zelenka : Je suis bien content d’être venu ! Même si je ne vois pas trop à quoi je vais servir.
_McKay : Voyez ça comme un entraînement, pour quand on aura besoin de vous à l’extérieur de la cité.
_Zelenka : Ah. D’accord. Et on va où maintenant ?
_Katie : Nous allons explorer ce périmètre pour voir s’il y a des plantes intéressantes.
_Ronon : On va sécuriser avec McKay.
_McKay : Quoi ?
_Ronon : On part en éclaireur.
_McKay : Est ce bien prudent ? Je veux dire… on pourrait tomber sur un truc dangereux et…
_Ronon : Mais c’est le but de la manœuvre !
_McKay : Permettez moi d’élever une protestation tonitruante et justifiée du fait que… !
_Ronon (le chopant par le col et le traînant de force) : C’est ça !
_McKay : Heeelp !
Ils s’enfoncèrent dans une forêt. Ils marchèrent pendant quelques mètres, inspectant le moindre buisson. Après avoir quadrillé cinq cent mètres carrés de périmètre, Ronon fit signe aux biologistes de venir.
_McKay : A ce rythme là, on y sera encore demain.
Les biologistes explorèrent la zone, se concentrant sur une fleur violette et rouge gigantesque.
_Katie : Vous avez vu ce spécimen ? Incroyable !
_Belpomme (un des deux biologistes) : Fascinant !
_Hemuso (l’autre) : Et la taille qu’elle fait ?
_Belpomme : Au moins deux mètres mon bon Placid.
_Hemuso : Ne vous rappelle t’elle pas la sarracenia purpurea ? Ou plus communément appelée, sarracène pourpre ?
_Belpomme : Oui mais en plus gand.
_McKay (s’approchant de la fleur pour sentir son parfum) : C’est quoi la sarracène ?
_Belpomme : Une plante carnivore. (Et y’en a qui diront que l’auteur ne se documente pas ! [NDA]).
A ce moment là, la fleur goba McKay. Ronon réagit promptement en tirant sur la tige. La fleur tomba sur le sol et Ronon alla sortir McKay de son piège floral avec l’aide de Katie.
_Katie : Rodney ! Est-ce que ça va ?!
_McKay : Quelle horreur ! Ça fait donc cet effet là d’être mangé ?
_Ronon : Manger ou être mangé, la dur loi de la nature McKay !
_McKay : Je préférais quand c’était moi qui étais au sommet de la chaîne alimentaire !
_Ronon : ça fait vilaine lurette que vous ne l’êtes plus ! Avec les Wraiths.
_McKay : Merci de me le rappeler.
_Zelenka : ça commence bien, on a des plantes carnivores.
Belpomme ramassa la fleur et la rangea dans son sac en tant qu’échantillon. La petite troupe repartit avec toujours en avant, Ronon et McKay. Ils marchèrent quelques mètres quand Hemuso remarqua quelque chose.
_Hemuso : Oh ! Ça alors !
_Ronon : Un truc intéressant ?
_Hemuso : Peut-être. Je vois une galerie dans un talus de terre.
_McKay : Ce doit être un furet.
_Hemuso : Ce merveilleux petit animal ? Non, je ne pense pas.
_Zelenka : Et c’est quoi alors ?
_McKay : Ne me dites rien ! Je vais trouver ! Une truite !
_Hemuso : Et non ! Perdu docteur. Je crois que c’est un serpent.
_McKay : Un serpent dans une galerie de la taille d’un lapin ?
_Hemuso : Oui. Il s’agit d’un serpent proche de l’anaconda. L’adulte atteint quinze mètres de long.
_McKay : Ggh ! Et si on allait voir ailleurs ?
_Hemuso : Ce serait formidable de pouvoir en capturer un !
_McKay : ça va pas la tête ?!
_Hemuso : Dommage.
Ils reprirent leur chemin. La forêt devenait plus clairsemée au fur et à mesure qu’ils avançaient. Ils marchaient toujours quand McKay et Ronon durent descendre un dénivelé de terre.
_Belpomme (prenant la main de Katie) : Faites attention ! Il y a dû y avoir un effondrement de terrain.
_Katie : Merci très cher.
_McKay (voyant ça) : L’enfoiré.
_Ronon : Prenez en de la graine plutôt.
_Hemuso : Cela ne ressemble pas vraiment à un effondrement de terrain.
_Ronon : C’est vrai que…
Il regarda tout autour de lui et alla grimper à un arbre, plus loin.
_McKay : Mais qu’est ce que vous faites ?
_Ronon : Vous avez un appareil photo ?
_McKay : C’est bien le moment de faire du tourisme !
_Ronon : C’est ça ou je vous force à grimper dans l’arbre.
_McKay (fouillant dans son sac à dos) : Okay, okay. Le voilà.
Il lança l’appareil à Ronon qui l’attrapa au vol.
_Ronon : Bon, si je me souviens bien de comment ça marche, je dois appuyer sur « ON » puis, sur le bouton rouge.
En bas, les scientifiques se regroupèrent en souriant.
_Zelenka, Belpomme, Hemuso et Katie : CHEEEEEEESE !
Ronon prit sa photo et redescendit. En bas de l’arbre, il tendit l’appareil à McKay qui regarda la photo.
_McKay : Mon Dieu !
_Zelenka (s’approchant) : Quoi ? La photo est ratée ?
_Ronon : C’était pas vous que je prenais !
_McKay : Regardez au milieu de quoi vous posiez !
Zelenka prit à son tour l’appareil pendant que les trois biologistes le rejoignaient. Ils se virent alors sur la photo, posant et souriant au milieu d’une énorme empreinte de patte.
_Zelenka : Aaaaah ! C’est quoi ça ?!
_Katie : On dirait une empreinte de dinosaure !
_Ronon : C’est trop grand pour qu’on puisse la voir en entier. Il faut prendre un peu d’altitude. En plus, elle m’a l’air fraîche.
_McKay : Je m’insurge ! Il y a des monstres sur cette planète !
_Zelenka : Allez déposer plainte au syndicat d’initiative.
_McKay : Radek, vous savez, vous n’avez pas besoin de vous forcer à imiter Sheppard. Ça ira. On s’en passera très bien.
_Zelenka : Tant mieux ! J’avais du mal.
_Katie : Que faisons nous maintenant ? On rentre ?
_Belpomme : Ce serait dommage. Nous n’avons encore quasiment rien vu.
_Hemuso : Et ce dinosaures est peut-être herbivore.
_Ronon : Continuons encore un peu. Je ne pense pas qu’on va croiser notre nouvel ami avant un bon bout de temps.
_McKay : Je croyais que l’empreinte était fraîche.
_Ronon : Oui, mais de deux bonnes heures ! De plus, il est parti vers la droite. Nous irons donc à gauche.
_McKay : Je préfère.
Ils se remirent en marche jusqu’à arriver près de ruines.
_Zelenka : Des ruines ! C’est pour nous !
McKay et Zelenka sortirent leurs détecteurs à tout et n’importe quoi et scrutèrent les ruines en pierre.
_McKay : Déçu. Il n’y a rien de technologique là dedans.
_Hemuso : Y’a-t-il un archéologue dans la salle ?
_Belpomme : Que signifie tous ces dessins ?
Le long des restes de colonnes et des pans de murs écroulés, on pouvait voir des fresques représentant des hommes en pleine guerre.
_McKay : C’est peut-être l’histoire d’un ancien peuple.
Soudain, une flèche vint se planter dans un tronc d’arbre, juste à deux centimètres de la tête de McKay.
_McKay : AH NAAAN !
_Ronon : On nous attaque !
Deux hommes des cavernes surgirent juste devant Ronon et le désarmèrent d’un coup de bâton. Ronon voulu se défendre mais un troisième homme attrapa Katie.
_McKay : Katie ! Non !
_Katie : HYAAAA !!
Ronon se rendit. Les trois hommes prirent toutes les armes ainsi que les radios, attachèrent leurs prisonniers et les emmenèrent cinq kilomètres plus loin, dans les collines.
_McKay : C’est trop loin ! J’en peux plus !
Et il s’écroula.
Les trois hommes se concertèrent puis, l’un deux partit et revint à peine cinq minutes après avec une épaisse branche d’arbre. Ils suspendirent McKay par les pieds et les mains à la branche et la donnèrent à porter à Ronon et Belpomme.
_Belpomme : Je suis navré docteur.
_McKay : Bande de sauvage !
_Ronon (mort de rire) : Wouah ha ha ha !!
Une fois arrivés à destination, à savoir trois huttes, les trois hommes poussèrent les prisonniers dans une cage en bois et daignèrent enfin leur adresser la parole.
_Homme n°1 : Qui êtes vous ?
_McKay : Ah ! Ravi de constater que vous savez aligner plus de trois grognements.
_Zelenka : C’est peut-être pas le moment de les énerver.
_Homme n°1 : Répondez !
_Ronon : Ronon Dex, enchanté.
_Zelenka : Radek Zelenka.
_McKay : Rodney McKay, docteur en physique théorique.
_Katie : Moi je m’appelle Katie Brown.
_Hemuso : Docteur Placid Hemuso, biologiste spécialiste en zoologie.
_Belpomme : Et moi c’est…
_Homme n°1 : Vous allez arrêter oui ?!
_Ronon : Faudrait savoir ce que vous voulez !
_McKay : Ouais !
_Katie : D’ailleurs, je trouve très impoli le fait que vous ne vous présentiez pas vous-même !
_Homme n°1 : Moi ? Et bien je m’appelle… attendez. C’est moi qui pose les questions ici !
_Katie : ça ne vous empêche pas de nous dire votre nom.
_Homme n°1 : Mais elle va la fermer la pintade ?!
_Katie : Goujat !
_McKay (hurlant) : Quoi ?! Traites encore ma copine de pintade et je vais sortir te faire la grosse tête moi !!
_Ronon : ça, c’est bien !
_Katie : Oh, Rodney.
_Homme n°1 : La ferme ! Parlez moi de la cité qui vole !
_Belpomme : De quoi parlez vous ?
_McKay : Faut arrêter la drogue mon pote !
_Katie : Mufle ! Je ne vous adresse plus la parole !
_Homme n°1 : Parlez ou je vous tue !
_Ronon : N’importe quoi !
_Homme n°1 : Vous en doutez ?!
_Ronon : Hé ducon ! Si tu nous tues, comment tu comptes avoir des réponses ?
_McKay : C’est d’une logique lumineuse.
_Homme n°1(se prenant la tête) : GNIIIII !!!!
Les deux autres s’approchèrent à leur tour.
_Homme n°2 : Un problème ?
_Homme n°1 : Ils vont me rendre dingue ces cons !
_Homme n°3 : On va les laisser mijoter un peu. Je prends le premier tour de garde.
L’homme s’assit devant la cage pendant que les deux autres partaient dans leurs huttes.
_McKay : Bonjour ! Moi c’est Rodney. Et vous ?
_Homme n°3 : Grr.
_Ronon : C’est bon ! On a compris ! Pas la peine de vous montrer agressif non plus !
_Grr : C’est mon nom.
_Tous : …
Pendant ce temps là, dans la fameuse cité volante, Carter allait et venait à ses occupations quand elle voulu descendre un escalier. Elle arriva, le nez sur un ordinateur, et ne vit pas le skate-board de Sheppard qui traînait là. Elle posa le pied dessus et dévala l’escalier sur le cul.
_Carter : AAAAAAAH !!
Une fois en bas, un marin accouru et contacta Keller. Elle arriva aussitôt et ausculta Carter.
_Keller (lui tripatouillant la jambe) : Vous avez mal là ?
_Carter : RAAAAAAAAAAH !!
_Keller : C’est bien ce qu’il me semblait, vous avez la jambe cassée.
Keller emmena Carter à l’infirmerie sur une civière. Sheppard les rejoignit.
_Sheppard : Je suis désolé Sam !
_Carter : C’est la dernière fois que je vois votre skate traîner dans les couloirs !
_Sheppard (baissant la tête) : Oui madame.
_Keller : On se calme ! Je n’arrive pas à poser l’attelle.
Soudain, la lumière s’éteignit.
_Carter : Mais c’est pas vrai ! (Par radio) Salle de contrôle ? Que se passe t’il ?
_Technicien : C’est rien madame. C’est Alphonse qui a débranché un générateur.
_Carter : Comment il a fait ?
_Technicien : D’après Teyla, il serait en période de reproduction et il a tendance à s’entortiller autour des câbles électriques.
_Carter : On a un poulpe qui cherche à se reproduire avec des câbles électriques ?
_Technicien : C’est ça madame.
_Carter : …
_Keller (par radio) : J’aurais besoin de lumière là !
_Technicien : On fait ce qu’on peut pour désentortiller Alphonse.
_Carter : Sheppard !
_Sheppard : Quoi ? Qui me parle ?
Il tâta dans le noir.
PAF !
_Sheppard : AÏEUH ! Qui m’a collé une baffe ?
_Carter : Moi. Ce sont mes seins que vous tâtiez.
_Sheppard (tendant à nouveau sa main) : C’est qui « moi » ?
REPAF !
_Sheppard : Mais je tâtais pas !
_Carter : Vous alliez tâter ! Et « moi », c’est Carter !
_Sheppard : Oups ! Désolé.
_Carter : Sortez une lampe torche bon sang !
_Sheppard : Je n’est pas mon équipement !
_Carter : C’est malin. Allez en trouver une !
_Sheppard : J’voudrais vous y voir moi ! C’est par où la sortie ?
_Keller : Derrière vous.
_Sheppard : Ah ! (Se prenant un mur) AÏE ! Putain ! C’est quoi ça ?
_Carter : Mais quel boulet.
_Sheppard (se vautrant sur une perfusion) : Aaaaah !!
_Carter : Vous n’avez pas un plan à nous proposer plutôt ?
_Sheppard : Ben… un plan à trois. Mais avec votre jambe va falloir que je…
BOUM !
_Sheppard : AAAAÏE !!
_Keller : C’était pas l’électrocardiogramme que vous venez de balancer ?
_Carter : Mais c’est qu’il finirait par me contrarier celui là !!
_Sheppard : Vous vouliez parler d’un plan pour avoir de la lumière ? Attendez voir… mmmmmh. Ah ! Je sais !
Le fait qu’il avait trouvé une idée se matérialisa en une petite ampoule s’allumant au dessus de sa tête.
_Sheppard (montrant l’ampoule) : Génial non ?
BOUM !! (bruit qui fît Keller en tombant par terre).
_Carter : … je veux retourner dans SG1.
Keller se releva en s’appuyant sur le lit de Carter.
_Keller (une goutte de sueur sur le front) : Ben vous alors !
Sur le continent, nos amis étaient toujours prisonniers.
_McKay : Dites moi Grr, vous n’êtes pas très nombreux dans votre peuple.
_Grr : Il y a longtemps, les Wraiths ont sélectionné notre peuple. Les survivants ont commencé à se faire la guerre et maintenant, il ne reste plus que moi, mes deux frères et cinq autres types de l’autre côté de la vallée.
_Katie : Vous êtes frères ?
_Grr : Oui. Les derniers de notre lignée.
_Ronon : Heureusement qu’il n’y avait aucun signe de vie sur cette planète !
_McKay : Ben…
_Zelenka : Il est possible que des champs électromagnétiques aient perturbé les instruments.
_Hemuso : Est ce qu’un jour on arrivera à faire un truc sans que cela ne tourne à la catastrophe ?
_McKay : Moi qui pensais que c’était Sheppard qui était maudit, mais il a dû me contaminer.
_Grr : Mais maintenant, avec vos femmes et votre cité volante, nous allons pouvoir nous remettre d’aplomb !
Silence de mort.
_McKay (se ruant contre les barreaux) : Si tu touches un seul cheveux de Katie, je te tue !!
_Katie : Mon Dieu ! A l’aide !
_Ronon : Bande de…
Il explosa de colère et en profita pour exploser la cage en même temps. McKay, Belpomme et Hemuso tombèrent comme un seul homme sur Grr et lui arrachèrent à moitié la tête.
_Ronon : On va se calmer un peu ! Venez !
Ils s’enfuyèrent mais sans prendre le risque de récupérer leurs armes. Ils couraient à travers la forêt pour rejoindre le Jumper.
_Ronon : Putain, mon beau flingue.
_McKay : On reviendra le récupérer.
_Zelenka : Au fait, j’ai une arme.
_Ronon : C’EST MAINTENANT QU’VOUS L’DITES ?!!
_Zelenka : Je l’ai récupéré par terre en sortant de la cage.
_Katie : Oh ! Là haut !
Ils regardèrent tous et virent un pigeon voyageur avec un message à la patte.
_McKay (sortant des jumelles) : Il a un message.
_Ronon : Ils veulent prévenir leurs copains. Zelenka ! Puis ce que vous avez un flingue, descendez le.
_Zelenka : Quoi ?! Vous voulez que je tue cet adorable pigeon ? Vous êtes fou ?
_Ronon : Mais il va prévenir les autres que nous nous sommes échappés !
_Zelenka : Et alors ?! Je ne vois pas pourquoi un petit être innocent devrait payer à cause de la folie des hommes et je trouve fort déplaisant le fait que vous…
FLOC ! (Bruit de la chiure de pigeon tombant sur le crâne de Zelenka).
Zelenka réagit vivement en tirant comme un dingue en l’air et en lançant une grenade ainsi qu’un missile sol-air.
_Zelenka : CENSURE !!!!
_Pigeon (évitant les tirs sans s’en rendre compte) : Y’a de l’orage dans l’air. J’ai intérêt à me dépêcher.
_Ronon et McKay : …
_Belpomme : Maintenant, on va en avoir cinq de plus.
_Ronon : Courez !
Tout le monde repartit au pas de course. Ils n’étaient plus qu’à deux cent mètres du Jumper quand cinq nouveaux ennemis leurs coupèrent la route. Ronon prit l’arme des mains de Zelenka et tira sur les hommes. L’un deux fût mortellement touché et tomba. Ronon lança son pistolet à McKay et ramassa l’arc du mort. Il tira une flèche en plein cœur d’un autre assaillant et McKay vida un chargeur avant d’atteindre un troisième larron qui en voulait à Katie. Malheureusement, les deux autres réussirent à s’enfuir. Nos héros voulurent repartirent mais ils entendirent des bruits qui les firent stopper net.
BOM, BOM, BOM, BOM !! YOUUUUUUUUUUH !
_McKay : C’est quoi ça?!!
_Hemuso : Je dirais une bête d’environ quatre tonnes qui arriverait droit sur nous.
_McKay : C’était bien ce que je redoutais.
_Belpomme : C’est le dinosaure de tout à l’heure ?
_Hemuso : Ou un de ces copains.
_McKay : Maman !
_Katie (s’agrippant au bras de McKay) : Rodney ! J’ai peur !
_Zelenka : Saint Vladimir ! Pourquoi tu m’abandonnes ?
_Ronon : On va se calmer un peu là.
Une sorte de diplodocus tout en rondeur apparut. Il était rose bonbon avec des yeux dorés.
_Tous (hallucinant complètement) : …
_McKay (corbeau passant derrière sa tête) : Okay, d’accord. Un diplodocus rose. Mais cet auteur est complètement con ou quoi ?!!
_Diplodocus (penchant son énorme tête vers la troupe) : YOUUUUUUUH !
_McKay (courant devant la tête qui le poursuivait) : AAAAAAAH !!
L’un des hommes qui s’étaient enfuis profita de la confusion pour revenir. Il lança une flèche vers Ronon mais le dinosaure posa sa patte sur la trajectoire. La flèche se cassa sur la peau ultra dur de la créature mais cette dernière n’apprécia pas pour autant. Elle chopa les deux gars qui restaient dans sa gueule et les envoya voler dans les airs.
_Hommes (s’éloignant) : AAAAAAAAAAH !!!
_Diplodocus (revenant vers les autres) : YOUUUUUUH !!
Il pencha à nouveau la tête et se frotta contre McKay.
_McKay (n’osant plus bouger) : Aaaaah ! Gentille bébête !
_Hemuso : Je crois que vous lui plaisez docteur.
_McKay : Pourquoi c’est toujours moi qui plaît aux monstres ?
_Katie : Hum !
_McKay : Ce n’est pas ce que je voulais dire !!
Le docteur Hemuso s’approcha de la créature et lui caressa la tête.
_Hemuso : Gentille fifille.
_Zelenka : Fifille ?
_Hemuso : Je pense que c’est une femelle. Vu la voix aigue qu’elle a.
_Diplodocus (d’une voix bien aigue) : YOUUUUUUUH !
Mais les méchants ne respectant rien, les trois frères vinrent troubler ce magnifique tableau bucolique.
_McKay : Bucolique, bucolique, c’est vite dit.
_Hemuso : Les monstres ! Vite ma jolie ! Enfuie toi ! Allez ! Kss ! Kss !
Le dinosaure, déboussolé, se remit droit, tourna la tête dans un sens, puis dans l’autre. Cela eut pour effet de le faire vaciller et il posa sa patte en plein sur les trois frères qui arrivaient en courant. Sproutch !
_Ronon : Et ben voilà ! On est tranquille maintenant.
_Katie (se cachant dans les bras de McKay) : C’est horrible !
_McKay (sourire béat) : Oh oui alors.
Hemuso réussit à calmer le dinosaure. Une heure plus tard, tout le monde était prêt à repartir. McKay était aux commandes et Hemuso disait au revoir à sa nouvelle amie. Il remonta enfin à bord du vaisseau qui s’envola vers Atlantis.
_Hemuso : J’ai hâte de pouvoir revenir étudier cette fantastique créature !
_Belpomme : Et moi de ramener d’autres espèces de plantes carnivores.
_Ronon : Quelque chose me dit qu’on va encore bien s’éclater.
_McKay : Moi, j’ai surtout hâte de raconter à Sheppard qu’on a un diplodocus femelle rose sur le continent et de voir sa gueule !

YOUUUUUH
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Re: FanFic SGAlternatif

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2.06 RECHUTE

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine… heu, non. Attendez. C’est pas ça. Je recommence.
Cité d’Atlantis, labo de physique, 10h45 a.m (là, c’est mieux). Sheppard passe voir McKay.
_Sheppard : McKay ? Je venais voir où vous en étiez du prototype de…
_McKay : AATCHA !!
_Sheppard : A vos souhaits.
_McKay : MerCHII !! (Se mouchant) POOOON !
_Sheppard : Vous seriez pas un tantinet malade vous ?
_McKay : On dirait bien AATCHOU !
_Sheppard : ça ira où vous allez me faire tout l’alphabet ?
_McKay : AA AAA ATCHA-E-I-O-U… Y.
_Sheppard : … Vous devriez allez voir Keller pour qu’elle vous donne un truc.
_McKay : J’y v… AATCHAA !!
Il partit vers l’infirmerie. Sheppard le regardait s’en aller quand Carter l’appela par radio.
_Carter : Sheppard ? Il y a une urgence en salle d’embarquement !
_Sheppard : J’arrive.
Il couru jusqu’à la porte des étoiles. Là, une équipe médicale s’occupait du major Lorne qui avait été ramené en catastrophe. Sheppard rejoignit Carter.
_Sheppard : Qu’est ce qu’il s’est passé ?
_Carter : L’équipe de Lorne était en mission quand il a été frappé d’un mal encore non identifié.
_Sheppard : Une maladie inconnue ?
_Carter : On ne sait pas. Keller va l’examiner pour voir ce qu’il a.
_Sheppard : D’accord. Je vais avec lui.
Sheppard accompagna l’équipe médicale qui emmenait Lorne inconscient sur une civière. Ils pénétrèrent dans l’infirmerie où les infirmiers couraient dans tous les sens. Keller arriva près d’eux.
_Keller : Mettez le sous le scanner. Vite !
Sheppard, ne voulant pas déranger, alla voir s’il ne trouverait pas McKay. Ce dernier était assis sur un lit.
_Sheppard : Hey !
_McKay : Ah ! SheppaAATCHA !!
_Sheppard : ça s’arrange pas dites donc.
_McKay : D’après Keller, c’est une allergie au pollen.
_Sheppard : Je savais que vous étiez allergique à tout mais pas au pollen. C’est la première fois que vous êtes malade de ça.
_McKay : J’en avais plus eu depuis mon adolescence. AATCHI !
_Sheppard : Et ça revient comme ça ?
_McKay (haussant les épaules) : Hey TCHAA !
Un peu plus tard, Sheppard, Carter et Keller étaient réunis dans le bureau directorial.
_Carter : Alors docteur ?
_Keller : Défaillance du foie.
_Carter : Qu’est ce qui l’a provoqué ?
_Keller : ça, j’en sais trop rien. Une bactérie peut-être mais je n’arrive pas à la déceler.
_Carter : Que pouvons nous faire ?
_Keller : Il faudrait que j’analyse tous ce qui a pu être en contact avec le major pendant sa mission.
_Sheppard : Oula !
_Carter : Moui, c’est pas une mince affaire. Sheppard, vous allez partir sur P2X-avec une équipe et vous nous ramènerez tout ce qu’il a pu toucher, manger, boire et même respirer !
_Sheppard : Arg !
C’est en magnifiques combinaisons étanches que Sheppard et une dizaine de scientifiques franchirent la porte.
Deux heures passèrent quand Keller appela Carter.
_Keller (par radio) : Colonel ? Ici Keller.
_Carter : Vous avez du nouveau ?
_Keller : Non mais le major Lorne s’est réveillé.
_Carter : D’accord. J’arrive.
A l’infirmerie, le major Lorne était assis dans son lit avec à ses côté le docteur Keller quand Carter arriva.
_Carter : Et bien major ? On s’éteint ?
_Lorne : Ha, ha.
_Carter : Vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé ?
_Lorne : J’ai eu mal au foie puis plus rien.
_Carter : Vous avez manger quelque chose de spéciale ?
_Lorne : Non. En fait, personne n’a bu ou mangé quoi que ce soit. Il n’y a rien eu d’anormal.
_Keller : Ben pourtant on dirait pas.
Lorne regarda un peu étrangement Keller en penchant la tête d’un côté.
_Lorne : Je vais mieux maintenant. Puis je sortir ?
_Keller : Et puis quoi encore ?!
_Lorne (penchant la tête de l’autre côté) : Comme vous voulez.
_Carter : Vous êtes sûr que ça ira major ?
_Lorne : Oui madame. Il n’y a aucun problème.
Carter et Keller s’éloignèrent.
_Carter : Il semble en parfaite santé.
_Keller : Un défaillance du foie n’est jamais bon signe.
_Carter : Espérons que Sheppard trouve quelque chose.
_Keller : Heu… colonel ? Il y a quelque chose d’autre qui m’inquiète.
_Carter : Quoi donc ?
_Keller : Et bien… je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c’est l’effervescence ici depuis ce matin.
Elle montra à Carter les infirmiers et médecins qui couraient distribuer leurs soins à droite et à gauche ainsi que tous les patients allongés dans les lits. Elles virent même deux médecins se percuter de plein fouet en voulant se croiser.
_Carter : Effectivement.
_Keller : J’ai de tout et du n’importe quoi. McKay pour une allergie, Cadman pour une bronchite chronique, Zelenka pour de l’asthme et même Ronon pour une fièvre de je sais plus quoi.
_Carter : Ah quand même !
_Keller : Et je ne vous parle que des personnages récurrents ! Ceux que tout le monde connaît.
_Carter : Bon sang ! Mais qu’est ce qu’il se passe encore ?
_Keller : Je sais pas mais ça sent pas bon.
_Carter : Continuez vos recherches. Je vais voir où en ait Sheppard.
_Keller : Et c’est r’partit mon kiki !
Carter se rendit en salle de contrôle où elle retrouva Teyla.
_Carter : Teyla ! Vous allez bien ?
_Teyla : Oui pourquoi ?
_Carter : Tout le monde tombe malade aujourd’hui. Alors avec votre enfant.
_Teyla : Je vous remercie de vous inquiétez pour moi. Je vais très bien.
_Carter : Tant mieux !
La porte s’activa.
_Portier : C’est le colonel Sheppard.
_Carter : Ah.
Silence.
_Carter : Mais qu’est ce que vous attendez pour baisser le bouclier ? Qu’il se le prenne en pleine poire ?
_Portier : Désolé ! L’habitude.
_Carter : Quelle habitude ?
_Teyla : C’est vrai qu’avec Elizabeth, il fallait attendre qu’elle en donne l’ordre.
_Carter : Mais c’est Sheppard !
_Teyla : Ben justement.
_Carter : C’est vrai que maintenant que vous m’le dites…
Pendant ce temps là, Sheppard passait la porte, la combinaison en lambeaux et derrière lui, l’équipe qui ramenait trois hommes enfermés dans des sacs plastiques ainsi que des bocaux vides. Les hommes enfermés se débattaient pour sortir. Carter, voyant ça, se rua vers eux.
_Carter : Mais ! Qu’est ce que… ?!
_Sheppard : Vous allez rire, figurez vous que j’ai glissé dans une flaque de boue et que je suis tombé dans un ravin remplit de ronces. Gag !
_Carter (hallucinant) : Mais… vous n’avez rien ?
_Sheppard : Pas une égratignure ! C’est la combinaison qui a tout pris !
_Carter : Et les sacs là ?
_Sheppard : Ces trois hommes ont serré la main de Lorne.
_Carter : Et vous les avez ramenés comme échantillons ?! Vous êtes dingue ?!
_Sheppard : On a fait des trous pour qu’ils respirent.
_Scientifique (montrant un bocal vide) : Et on vous a aussi ramené des échantillons de l’atmosphère de la planète.
_Carter : … okaaay. Emmenez tout ça à l’infirmerie. Keller se démerdera avec.
Sheppard et les scientifiques traînèrent les sacs jusqu’à l’infirmerie. Carter, quant à elle, resta dubitative.
_Carter : Y’a un truc qui cloche mais je vois pas ce que c’est.
Elle haussa les épaules et repartit dans son bureau. A peine dix minutes plus tard, Keller l’appela par radio.
_Keller : Colonel Carter ? Vous pourriez venir s’il vous plaît ?
_Carter : Je sais pour les gars dans les sacs. Débrouillez vous avec.
_Keller : Je n’appelais pas pour ça. C’est à propos de Sheppard.
_Carter : Quoi encore ?
_Keller : Y’a un truc bizarre. Venez, je vous expliquerais.
_Carter : Pfff ! C’est bon, j’arrive.
Elle se rendit à l’infirmerie où elle retrouva Keller. Sheppard, lui, était assis sur un lit, en train de jouer avec une Game Boy.
_Carter : Il a attrapé quelque chose ?
_Keller : Il est tombé dans un ravin.
_Carter : Je sais. Mais la combinaison a amortie la chute.
_Keller : Vu dans qu’elle état elle est, je m’étonne que Sheppard ne soit pas blessé.
_Carter : Il aurait dû ?
_Keller : Il aurait dû avoir la moitié de la peau du bras droit arrachée.
_Carter : Mais il n’a rien du tout.
_Keller : Niopé.
_Carter : J’imagine que là, on est passé du gros problème à la catastrophe ?
_Keller : Je suis en train de vérifier mais à première vu, ce n’est pas un Réplicateur.
_Carter : Hum. Sheppard ?
_Sheppard : Oui ?
_Carter : Vous avez une idée de ce qu’il vous arrive?
_Sheppard : Mmmmmm. Je fais peut-être une rechute.
_Carter : Une rechute de quoi ?
_Sheppard : Du rétro virus.
_Carter : Vous faites une rechute du rétro virus ? C’est quoi encore cette histoire ?
_Sheppard : Je voulais dire, quand je me suis transformé en ectoparasite. Vous savez, la bestiole qui a donné les Wraiths.
_Carter et Keller : Ggh !
_Carter : Et c’est tout l’effet que ça vous fait ?!
_Sheppard : Ben… je m’en suis bien sorti une fois alors…
_Carter : Votre optimisme me laisse perplexe.
Un infirmier arriva en catastrophe.
_Infirmier : Docteur Keller !
_Keller : Quoi ?
_Infirmier : Le major Lorne a disparu !
_Keller : Hein ?!
_Carter : Comment ça disparu ?!
_Infirmier : Apparemment, il s’est enfui.
_Carter : Mais c’est pas vrai !
_Keller : Il faut le retrouver !
_Carter (par radio) : A toutes les unités ! Ordre de retrouver et de ramener le major Lorne à l’infirmerie.
_Sheppard : Vous exagérez pas un peu ?
_Carter : Commence à m’chauffer les oreilles cette histoire.
_Sheppard : Restez cool. Si vous voulez, je vous le ramène moi.
_Keller : Vous êtes malade !
_Sheppard : No problemo ! Il faut au moins vingt-quatre heures avant que je me transforme, j’ai le temps de le retrouver.
_Carter : Mmmmmm.
_Sheppard : Vous inquiétez pas !
_Keller : C’est vrai qu’en attendant, il résiste aux balles.
_Carter : Bon, d’accord. Mais n’en faites pas de trop !
_Sheppard : A vos ordre !
Et il partit.
_Carter : Maintenant c’est Sheppard qui se transforme en Wraith.
_Keller : En ectoparasite de la taille d’un homme.
_Carter : On s’en fout, c’est pas là le problème. Qu’il se transforme en ectoplasme ou en Wraith, c’est kif-kif. En tous cas, il se passe quelque chose de bizarre sur cette planète.
_Keller : Hum. J’ai peut-être une théorie.
_Carter : Vraiment ?
_Keller : Rien de vraiment défini pour l’instant mais je vais quand même vérifier. Je vous tiendrais au courant.
_Carter : Très bien.
Keller s’éloigna et Carter repartit vers son bureau. En chemin, elle croisa à nouveau Teyla.
_Teyla : J’ai appris pour Sheppard.
_Carter : Moui. On a vingt-quatre heures pour le guérir sinon…
_Teyla : Vingt-quatre heures ?
_Carter : Ben oui. Pour l’instant, il est normal mais dans vingt-quatre, il se transformera en ectomachin. Vous devriez le savoir mieux que moi.
_Teyla : Justement. La dernière fois, il n’a pas fallu attendre une journée entière pour qu’il commence à muter et il est devenu dingue seulement au bout d’une heure.
_Carter : QUOI ?!
_Teyla : C’est lui qui vous a raconté ça ?
_Carter : Ben… oui.
_Teyla : Vous vous êtes faite avoir.
_Carter : Bordel ! Je comprends maintenant. Il était déjà bizarre quand il est revenu. Mais ! Je l’ai envoyé attraper Lorne ! Que croyez vous qu’il soit en train de faire ?
_Teyla : Sûrement pas attraper Lorne.
_Carter (se prenant la tête) : Râââââh !!
_Teyla : Si je comprend bien, Lorne et Sheppard sont en vadrouille on sait pas où dans la cité.
_Carter : Lorne et… attendez. Que Sheppard fasse n’importe quoi, soit, mais Lorne, quel rapport ?
_Teyla : Laissez Keller s’en occupé.
_Carter : Vous avez raison. Il y a plus urgent. Je dois les retrouver tous les deux.
_Teyla : J’ai bien peur que pour ce coup là, vous ne vous retrouviez toute seule.
_Carter : Fait chier !
_Teyla : Bon courage ! Moi, je vais m’enfermer dans mes quartiers.
_Carter : C’est à ce point là ?
_Teyla : Lorne je sais pas mais Sheppard, oui.
_Carter : Glip !
Un peu plus tard, Carter s’était équipée pour la chasse à l’homme. Elle explora les couloirs pendant plusieurs minutes quand elle tomba sur un groupe de marins qui jouait au poker. L’un deux était en caleçon.
_Carter : Vous n’auriez pas vu Sheppard et Lorne ?
_Marin (qui a le teint jaune) : Pas vu m’dame. Brelan d’as !
_Carter : Vous êtes malade ?
_Marin : Un peu mais c’est pas contagieux. J’ai pu reprendre le service actif.
_Carter : Ah. Si vous le dites.
Elle repartit puis s’arrêta, se retourna et regarda le groupe qui continuait à jouer. Finalement elle secoua la tête et repartit.
_Carter : Il y a quelque chose qui m’échappe dans cette histoire.
Elle continua son chemin et voulu emprunter un escalier mais elle se cogna contre un mur sur lequel était peint un escalier.
_Carter : AÏE ! Mais ? Qu’est ce que c’est que ça ?
Lorne apparût avec les vêtements couverts de peinture, une palette dans une main, un pinceau dans l’autre et un béret trop large sur la tête.
_Lorne : Ah ! Colonel Carter ! Que pensez vous de mon trompe l’œil ? C’est marrant non ?
_Carter (hallucinant) : Mais enfin ? Qu’est ce qui vous prend ?
_Lorne : J’avais envie de peindre.
_Carter : Vous devriez être à l’infirmerie.
_Lorne : Bien sûr que non, puisque je suis là.
_Carter : … okay. Vous allez me suivre bien gentiment, d’accord ?
_Lorne : Je n’ai pas encore fini ma fresque en haut de l’escalier de la salle d’embarquement.
_Carter : Quelle fresque ?
_Lorne : Une œuvre unique qui fera date ! Je l’ai appelée « Vie et destin d’un grand artiste ou Donald Duck dans tous ces états ».
_Carter : … là, ça devient n’importe quoi.
_Lorne : Vous voulez que je vous peigne un Mickey sur les fesses ?
_Carter (lui décochant un direct) : Mais ça va pas non ?!
Lorne tomba knock out. Carter le ficela et le traîna jusqu’à l’infirmerie. Quand elle arriva, elle cru pénétrer dans un asile de fou. Certains malades sautaient sur leurs lits et d’autres chantaient.
_Carter : Docteur Keller ? Jennifer ?!
_Keller : Oui, oui ! Voilà ! J’arrive ! Oh ! Vous avez ramené Lorne.
_Carter : Oui. Mais ça ne s’arrange pas ici.
_Keller : Pas vraiment.
Elle fit signe à des marins de s’occuper de Lorne et elle s’éloigna avec Carter.
_Keller : J’ai dû demander aux soldats qui ne sont pas malades de venir aider.
_Carter : Aider ? Que peuvent ils bien faire ?
_Keller : Ils surveillent tous ces dingues.
_Carter : Ah.
_Keller : J’ai trouvé ce qui ne va pas. C’est effroyable !
_Carter : On avait pas encore sorti ce mot.
_Keller : Comme vous le savez, beaucoup de monde est malade en ce moment. Des maladies toutes différentes. Mais en plus, les malades commencent à se comporter étrangement.
_Carter : Je vois ça.
_Keller : J’ai vérifié. Lorne souffrait de défaillance chronique du foie quand il était petit. Normalement, ça devrait être guérie mais il a fait une rechute. Tout comme McKay, Ronon, Cadman etc… jusqu’à Sheppard qui nous fait une rechute de Wraithoïte aigue. Et ça n’a rien à voir avec la planète P2X-.
_Carter : En effet. McKay et les autres n’y ont pas mis les pieds. D’où ça vient alors ?
_Keller : D’ici même. Il s’agit d’une bactérie présente dans l’air qui provoque une maladie très bizarre.
_Carter : C’est la dernière fois que je laisse McKay et Sheppard choisir la planète sur laquelle on s’installe. Bon, si j’ai bien compris, en fait, ils souffrent tous de la même chose ?
_Keller : Plus ou moins. En luttant contre des maladies plus ou moins grave, nous développons des anti-corps spécifiques. Cette bactérie s’attaque à notre système immunitaire en ciblant précisément ces anti-corps. C’est pour ça que je n’arrivais pas à la déceler : je ne cherchais pas au bon endroit.
_Carter : C’est possible ça ?
_Keller : On va dire que oui. Tous ceux qui ont souffert de troubles tels que des allergies ou des maladies du foie sont voués à faire une rechute. Mais le plus grave, c’est que cela provoque également des disfonctionnements au niveau du comportement.
_Carter : Mais alors, les marins que j’ai vu tout à l’heure. Il y en a un qui était jaune.
_Keller : Une jaunisse ou pire, une hépatite. A moins que ce ne soit juste un chinois. Que faisaient ils ?
_Carter : Ils jouaient au strip-poker.
_Keller : Et ça ne vous a pas étonné ?!
_Carter : Ben… je dois avouer que depuis que je suis ici… j’en ai vu des vertes et des pas mures. Ils n’avaient pas l’air plus cons que d’habitude.
_Keller : C’est vrai qu’ici, c’est parfois dur de faire la différence.
_Carter : C’était donc ça qui m’échappait depuis le début. Vous avez un traitement ?
_Keller : Il est en cours de fabrication.
_Carter : Et quand sera-t-il prêt ?
_Keller : ça, ça dépend de l’auteur.
_Carter : Hein ?
_Keller : Ben oui. Si il décide qu’un des fous pète tout dans le labo, ça sera plus long, c’est sûr.
_Carter : Okay. Vu que l’histoire est déjà bien longue, je pense qu’il ne sera pas trop méchant.
_Keller : Dans ce cas, ce sera prêt quand vous aurez capturé Sheppard.
_Carter : J’l’avais oublié çuilà. Bon ben, quand faut y aller, faut y aller.
Elle repartit.
_Keller : Bon courage !
_Carter (s’éloignant) : Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient. Vous verrez du pays. Tu parles !
Elle marchait dans les couloirs à la recherche du colon perdu. Soudain, tout devint noir.
_Sheppard (derrière elle, ses mains sur les yeux de Carter) : Coucou ! Qui c’est ?
_Carter : Heu… O’Neill ?
_Sheppard : Non.
_Carter : Le portier ?
_Sheppard : Non plus non.
_Carter : Vu que tout le monde est à l’infirmerie, je sèche là.
_Sheppard : Réfléchissez un peu.
_Carter : Sheppard ?
_Sheppard (enlevant ses mains) : Vous voyez quand vous voulez.
_Carter (se retournant vers lui) : Je dois avouer que je n’ai jamais été douée pour ce jeu. Ha, ha !
_Sheppard : Je suis sûr qu’avec un peu d’entraînement.
_Carter : Vous avez sûrement raison.
_Sheppard : Le tout, c’est de reconnaître la voix.
_Carter : J’y penserais. Merci du conseil !
_Sheppard : De rien ! Si vous avez encore besoin.
Il s’éloigna en tournant le dos à Carter. Cette dernière sortit son arme à paralyser et tira sur Sheppard. Malheureusement, ce dernier évita le rayon et se rua sur Carter.
_Carter : Et merde !
_Sheppard : Vous aviez cru m’avoir ? Vous feintez plutôt bien.
_Carter : Je suis pas conne à ce point là !
Sheppard désarma Carter d’un coup de main et la renversa par terre sans effort.
_Sheppard (allongé sur Carter) : Personne n’a jamais dit que vous étiez conne, au contraire.
Bien sûr, tout le monde l’aura deviné, il lui roule une pelle. Carter agitait ses bras dans tous les sens et le frappait à la tête pour qu’il lâche. Finalement, elle chopa le couteau de Sheppard (situé à sa ceinture, derrière…).
_Sheppard : Ouh !
_Carter : Beuark ! (Quoi ? Chacun ses goûts. Carter, c’est le genre O’Neill [NDA]).
Elle planta le couteau dans le bras de Sheppard. Il hurla en se relevant et Carter en profita pour se faufiler le plus loin possible. Sheppard arracha le couteau et la plaie se referma aussitôt.
_Carter : On sent le héros quand même ! C’est le seul à avoir une maladie qui le rend presque invulnérable !
_Sheppard : On peut continuer à jouer.
_Carter : Oula ! Couché sale bête !
Il faut dire que les yeux de Sheppard avaient changé. Ils étaient plus clairs et les pupilles étaient devenues des fentes verticales. Il s’approchait lentement de Carter qui elle-même reculait. Soudain, il s’arrêta, secoua la tête et regarda Carter.
_Sheppard : Sam ? Qu’est ce que vous faites là ?
_Carter : Quoi ?
_Sheppard : Vous ne devriez pas travailler le dimanche.
_Carter : Dimanche ? Mais, on est jeudi.
_Sheppard : Je vais aller me mater un Alien moi.
Et il partit, comme ça.
_Carter : Ben je l’ai échappé belle.
Elle ramassa son arme paralysante mais quand elle se releva, Sheppard avait déjà disparu.
_Carter : Moi qui ai cru bêtement que la chance avait tourné.
Elle contacta la salle de contrôle par radio.
_Carter : Allô ? Ici Carter. Y’a-t-il encore quelqu’un qui ne soit pas complètement déjanté ?
_McKay : Je suis là AAATCHA !
_Carter : Vous, vous êtes malade ! Alors dégagez !
_McKay : Je voulais juste vous aider ATCHOU !
_Carter : C’est ça !
_McKay : Mais je sais comment trouver Sheppard !
_Carter : Ouais ! Et moi, je suis la reine d’Angleterre !
_McKay : Le détecteur de signe de viTCII, le repère comme un WrAICHEY !
_Carter : … retournez à l’infirmerie.
_McKay : Bon, bon.
Carter alla en salle de contrôle d’une part pour vérifier que McKay avait bien dégagé la fréquence, et d’autre part pour vérifier ses dires. Il s’avérait qu’en effet, le détecteur de signe de vie de la cité avait repéré un Wraith dans les quartiers de Sheppard.
_Carter : J’ai peut-être été un peu dur avec ce pauvre McKay. Il a l’air d’être le moins atteint du lot.
Elle prit un détecteur portable est alla voir du côté de chez Sheppard.
Quand elle arriva devant la porte, elle entendit des cris. Elle ouvrit la porte et pénétra avec fracas.
_Carter : Sheppard ! Répondez !
La pièce était plongée dans la pénombre. Carter alluma une lampe torche et inspecta les lieux. Elle avançait prudemment, fouillant les moindres recoins.
_Carter : Sheppard !
Une forme recroquevillée dans un coin répondit.
_Sheppard : Pas si fort.
_Carter (s’approchant de lui) : Sheppard, est-ce que ça va ?
_Sheppard : Non. J’ai une gueule de Wraith. Comment voulez vous que ça aille ?
_Carter : On va vous sortir de là.
_Sheppard : Et j’ai pété une vitre.
_Carter : C’est pas grave. Venez. Je vous ramène à l’infirmerie.
_Sheppard : Non.
_Carter (voulant le prendre par les bras) : C’est un ordre.
Sheppard rugit en se dégageant et bondit sur son lit. Puis, il posa ses fesses sur le lit, les jambes repliées. Pour finir, il se lécha la main et la passa sur sa tête.
_Sheppard (se mettant à ronronner) : Ron, ron.
_Carter : …
A ce moment là, Keller contacta Carter par radio.
_Keller : Vous avez attrapé Sheppard ?
_Carter : Mouais.
_Keller : Je m’en doutais parce que je viens juste de finir de mettre au point le traitement. C’est marrant non comme la vie est bien faite des fois ?
_Carter : Vous trouvez vous ?
_Keller : Haut les cœurs ! C’est bientôt fini !
_Carter : Pour moi, ce sera un haut le cœur tout simple. Vous pourriez venir chez Sheppard lui administrer le remède ? Ça m’arrangerait.
_Keller : Si ça peut vous faire plaisir.
_Carter : Et rassurez moi, le remède n’est pas sous la forme de suppositoire au moins ?
_Keller : Ben… j’ai failli faire le sketch mais j’ai finalement réussi à le synthétiser sous forme liquide. Du coup, je dois l’administrer par piqûre.
_Carter : Une piqûre ? Ça risque d’être dur ça aussi.
_Keller : Je guérie Ronon et j’arrive.
_Carter : O.K. A plus.
_Keller : A plus.
Quelques jours plus tard, Carter passa à l’infirmerie voir Sheppard. Elle le trouva allongé sur un lit. Elle prit une chaise et s’assaillit à côté de lui.
_Carter : Alors ? Comment allez vous ?
_Sheppard : Ben… ça va.
_Carter : Vous ne vous rappelez plus de rien ?
_Sheppard (une goutte de sueur sur le front) : Non ! Rien du tout !
_Carter : Mouais. Vous avez encore fait des conneries.
_Sheppard : Ha, ha. Vraiment ? J’ai encore dû avoir un comportement qui ne me ressemble pas et qu’on pourrait qualifier comme sortant de l’ordinaire.
_Carter : Ah bon ? Ah ben oui. C’est vrai que vous étiez dingue. J’ai pas trop vu la différence avec d’habitude. En fait, pour une fois, c’était moins pire que d’habitude. Vous avez juste cassé une vitre. Ça change des dégâts habituels !
_Sheppard : Ben tant mieux alors.
_Carter : Par contre, Lorne m’a salopé toute la salle d’embarquement avec ses canards.
_Sheppard : Dites vous que ça aurait pu être pire.
_Carter : Hum. En effet oui. D’ailleurs, à ce sujet, j’envisage très sérieusement de vous faire castrer.
_Sheppard : QUOI ?! VOUS N’Y PENSEZ PAS ?!
_Carter : Au contraire, je ne pense qu’à ça.
_Sheppard : Et l’audimat ?! Vous en faites quoi ?!
_Carter : Diantre ! Vous avez raison.
Elle se leva et prit congé.
_Carter (partant) : Vous avez encore eu de la chance !
_Sheppard (s’essuyant la sueur qui dégoulinait sur son front d’un revers de main) : Pffff !

THE END

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Re: FanFic SGAlternatif

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2.07 SATEDA, NOUS VOILÀ (Librement inspiré de Réunion 4x03 et de Spoil of War 4x12)

Cité d’Atlantis, gymnase, 10h34 a.m. Ronon et Sheppard sont en plein entraînement, mais un entraînement particulier. Ronon est en train d’accomplir un enchaînement de mouvements genre Tai-chi. Position du tigre, de la grue, quelques coups de pieds pour la détente, vous voyez le genre. Sheppard est légèrement en retrait et essaye de suivre les mouvements.
_Ronon : Tout dans la légèreté Sheppard.
_Sheppard (vacillant sur une jambe) : Ouais, ouais. (Il se casse la gueule en avant) Aaaaah !
_Ronon : Concentrez vous.
Sheppard se releva et se remit en position.
_Sheppard : C’est vraiment nécessaire ?
_Ronon : J’ai vu ça dans « Tigre et Dragon ». Sympa ce film. Un peu long par contre.
_Sheppard : Ouais. Vous l’avez vu où celui là ?
_Ronon : Un marin qui me l’a prêté.
_Sheppard : D’accord. Si ça vous intéresse, j’ai « Kill Bill ». C’est un peu le même genre. (Hum ! [NDA]).
_Ronon : Faut voir. Bon ? On reprend ?
_Sheppard (vacillant à nouveau) : Oula ! C’est parti.
Là, Ronon lança sa jambe gauche en l’air aussitôt suivit par la droite. Un peu à la Johnny Clegg. Sheppard voulu faire pareil mais il se rétama sur le cul.
_Sheppard : Aïe ! C’est quoi ce truc de Zoulou que vous me faites ?
_Ronon : Chais pas. Je trouvais ça marrant.
_Sheppard (se relevant) : O.K ! On va arrêter là les entraînements expérimentaux.
Il se dirigea vers ses affaires, s’essuya le visage avec une serviette et remit sa radio dans l’oreille.
_Carter (par radio) : Sheppard ? Allô ? Wouh wouh ! Alice ?
_Sheppard : Pardon ?
_Carter : Ah ! Sheppard !
_Sheppard : Colonel Carter ! Vous tombez bien! Je viens de finir mon entraînement.
_Carter : ça fait dix minutes que je vous appelle.
_Sheppard : Ah ?
_Carter : Bon bref ! J’aimerais voir Ronon.
_Sheppard : Ron… ? D’accord.
Il coupa sa radio et s’adressa à Ronon.
_Sheppard : Ronon ? C’est pour vous.
_Ronon : Moi ?
_Sheppard : Apparemment.
Ronon le regarda interloqué mais Sheppard se contenta de hausser les épaules. Finalement, ils partirent tous les deux voir Carter. Cette dernière était en salle de contrôle.
_Carter : Ah ! Enfin ! (S’adressant au portier) Composez l’adresse.
_Portier : Bien madame.
_Ronon : Que se passe t’il ?
_Carter : Quelqu’un qui aimerait vous parler. Il s’est présenté sur une planète où une de nos équipes faisait des recherches et il leur a dit qu’il était un ami de Sateda.
_Portier : ça y est. La connection est établie.
Sur un écran, Zed apparût (cf. fic De L’autre Côté du Miroir 1/2).
_Zed : Allô ? On m’entend dans ce machin ?
_Ronon : Zed ! Vieux bouffon !
_Zed : Ronon ! Ça fait plaisir de t’entendre grosse tanche !
_Carter (à Sheppard) : Ils sont amis ?
_Sheppard : Ben…
_Ronon : Tout va bien ! C’est un vieux pote !
_Sheppard : Tant mieux !
_Carter : J’ai quand même un doute.
_Ronon : Qu’est que tu veux ? Et où est Robert ?
_Zed : C’est pour ça que je t’appelle. Il a eu un petit problème.
_Ronon : Quoi ?!
_Zed : Pour l’instant ça va encore, mais il est blessé. En fait, j’ai un super coup à te proposer, à toi et à tes potes d’Atlantis.
_Ronon : Quel genre de coup ?
_Zed : Le genre à faire beaucoup de dégâts aux Wraiths. Si tu vois ce que je veux dire.
_Ronon : ça m’intéresse. Sheppard ?
_Sheppard : Faut voir.
_Carter : Le mieux, c’est que vous alliez le rencontrer sur la planète.
_Ronon : O.K. T’entends ça ? On arrive.
_Zed : Cool ! Je vous attends.
La porte se désactiva.
_Carter : Bon. Messieurs, allez vous préparer et vous emmènerez McKay et Keller avec vous.
_Sheppard : Je peux prendre Lorne aussi ?
_Carter : Si vous voulez.
Ils partirent se préparer. Vingt minutes plus tard, Sheppard, Lorne, Ronon, McKay et Keller traversèrent la porte en Jumper. Ils atterrirent à côté de la station de recherche. Ils entrèrent sous une tente où Zed les attendait. Ronon s’avança vers lui et le serra dans ses bras jusqu’à ce qu’il étouffe à moitié.
_Ronon : Mon pote !
_Zed : Râââh ! Ronon, tu m’avais manqué !
_Sheppard : Je vais arrêter de l’appeler « mon pote ».
_Keller : Où est le blessé ?
_Zed : C’est une longue histoire. Asseyez vous et écoutez.
Ronon, McKay, Lorne et Keller saisirent aussitôt les quatre chaises qui restaient.
_Sheppard : Heu… qu’est ce que… ?
Il s’assaillit par terre.
_Sheppard : Grrumbl !
_Zed : Il y a trois mois de cela, Robert et moi on a entendu parler de mouvements suspects sur Sateda.
_Ronon : Sur Sateda ?!
_Zed : Ouaip ! C’était des Wraiths. Mais on savait pas exactement ce qu’ils y faisaient. On est allé jeter un coup d’œil et on a vu ce qu’ils trafiquent !
_Sheppard : Ils font quoi ?
_Zed : Ils sont en train de se construire une sorte d’avant poste. Un truc énorme !
_Sheppard et McKay : Un avant poste ?!
_Zed : Comme je vous le dis.
_Ronon : Et sur ma planète en plus !
_Zed : Ils ne l’ont pas choisie au hasard. J’ai vu des gars de chez nous, des Satedans, bosser avec eux !
_Ronon : Les traîtres !
_Zed (opinant du chef) : Exactement ! Ils méritent la mort ! En plus, ils ont capturé Robert. Il a été blessé en se battant contre eux mais ils étaient trop nombreux. Au moins une trentaine. J’ai réussi à m’enfuir et j’ai aussitôt cherché à vous joindre.
_Sheppard : Vous avez bien fait.
_Zed : Ils le gardent prisonnier à la barbe des Wraiths parce que c’est un Satedan. On peut encore aller le récupérer.
_Sheppard : Heu… ouais, doucement. Il nous faut un plan là.
_Lorne : Les Wraiths ne savent pas que quelqu’un les a découverts ?
_Zed : Non.
_Sheppard : On a l’effet de surprise, c’est déjà ça.
_Ronon : On a un Jumper qui s’occulte aussi.
_Sheppard : Devrait y avoir moyen de faire quelque chose de potable avec ça.
_McKay : J’ai un mauvais pressentiment.
_Keller : Si on s’en sort, j’offre ma tournée.
_Sheppard : Alors ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
_McKay : Vous auriez mieux fait de vous taire.
_Keller : J’en ai bien l’impression.
_Zed : Vous inquiétez pas, avec Ronon on connaît les moindres recoins de Sateda.
_Ronon : Et même des passages secrets.
_Sheppard : Parfait ! Nous allons pouvoir lancer l’opération « aigle royal » !
_Tous : Guêh ?
_McKay : Pourriez vous être un peu plus explicite ?
_Sheppard : Nous allons fondre sur notre proie telle une glace vanille-chocolat au soleil !
_McKay : D’accord. Mais c’est quoi le plan en fait ?
_Sheppard : J’viens d’vous l’dire !
_McKay : Ce n’est plus un pressentiment, c’est une certitude que j’ai.
_Zed (à Ronon) : T’avais raison, ils sont marrants.
_Ronon : Et là encore, ils sont pas chauds.
_Ventre de McKay : GROUÏK (x12) !!
_McKay : Il est midi !
_Tous : …
_McKay : Elle vous étonne mon horloge biologique hein ?
_Sheppard : Un vrai p’tit cochon Suisse.
Ils déjeunèrent en même temps que Sheppard réclamait des renforts auprès de Carter. Ensuite, McKay voulu faire une petite sieste digestive mais Ronon le traîna par le fond de son pantalon jusqu’au Jumper. Ils partirent enfin pour Sateda avec quatre marins et un Jumper de plus. Dans le premier : Sheppard, Ronon, McKay et deux marins. Dans le second : Lorne, Keller, Zed et les deux autres marins. En franchissant la porte, les vaisseaux s’occultèrent.
_McKay : Et maintenant ?
_Sheppard (par radio) : Zed ?
_Zed : Juste là, il y a le campements de ces enfoirés de sale…
_Sheppard : O.K ! Cool ! Allez y, on s’occupe de l’avant poste. Rejoignez nous quand vous aurez terminé.
_Zed : Bien reçu.
_Ronon : J’aurais dû allez avec eux.
_Sheppard : Peut-être. Mais vous êtes plus efficace contre les Wraiths qu’une équipe de marins. Sans vouloir vous vexer les gars !
_Marin n°1 : ça ira colonel. On s’est déjà entraîné avec lui.
Un peu plus tard, dans l’avant poste Wraith en pleins travaux, une porte donnant sur l’extérieur s’ouvrit. L’équipe de Sheppard pénétra à l’intérieur de l’édifice en mode furtif. Cela consiste à courir en se balançant contre les murs tous les deux mètres. McKay marchait devant, le nez sur son détecteur de signe de vie qui doit sûrement faire G.P.S aussi vu qu’il indiquait également la direction à suivre (mais comment font-ils ?).
_McKay : La salle de contrôle est par là.
_Sheppard : C’est vrai qu’c’est impressionnant !
Soudain, il s’arrêta en dressant son poing.
_Sheppard : Vous devriez laisser les gestes aux militaires.
_McKay : Et je fais comment pour vous dire qu’il y a trois Wraiths qui s’approchent ?
_Sheppard et Ronon : …
Ils se planquèrent derrière des piliers pendant que les Wraiths passaient dans un couloir perpendiculaire à celui où se planquaient nos héros. L’un deux portait une masse sur son épaule, le second était en bleu de travail avec un casque de chantier sur la tête et le troisième tenait des plans d’architecte.
_Wraith n°1 : Bon ! Il est où ce putain de mur ?!
_Wraith n°3 (retournant son plan dans tous les sens) : Ben, heu…
_Wraith n°2 : Si on en profitait pour faire une pause ?
_Wraith n°1 : Bonne idée. On a bossé comme des fous pendant une demi heure !
_Wraith n°2 : C’était chiant de virer les câbles organiques qui avaient pourri.
Ils s’éloignèrent. Quand ils eurent disparu, Sheppard et les autres sortirent de leurs cachettes.
_McKay : C’était quoi ce délire ?
_Sheppard : Ils ont l’air aussi compétent que sur Terre.
Ils repartirent et atteignirent la salle de contrôle qui, par chance, était déserte. McKay s’approcha des consoles et tenta de les connecter à son ordinateur.
_McKay : Beuh ! Je déteste la technologie Wraith. C’est dégueulasse !
_Sheppard : Dépêchez vous au lieu de vous plaindre.
_McKay : C’est pas vous qui plongeait les mains dans ce truc ! C’est à mi-chemin entre le poulpe avarié et le vieux préservatif usagé.
_Sheppard : Vous avez de ces images vous.
_McKay : Ben quoi ?
_Sheppard : Et ça parle de quoi sinon ?
_McKay : Ben…
Il faisait apparaître des données sur son ordinateur en passant par des dérivations.
_McKay : Pffff !
_Sheppard : Bon alors ?!
_McKay : Vous êtes marrant vous ! C’est en Wraith ! C’est du Chinois pour moi !
_Ronon : Dites toujours.
_McKay (lisant) : Rouaah, grrrrr ksii fuuut, agrrrr.
_Ronon : Je crois que ça veux dire heu…
_Sheppard : Laissez tomber. McKay, vous n’avez pas un logiciel de traduction ?
_McKay : Si mais ça va prendre un peu de temps.
_Sheppard : Vous avez le temps de la pause café syndicale.
_McKay : Comme d’habitude quoi.
Pendant ce temps là, au campement des Satedans, l’équipe de Lorne avait déjà sonné la charge. L’attaque fût surprenante mais les Satedans ne se laissèrent pas faire. La bataille faisait rage. Les marins tirait sur tout ce qui bougeait, Zed avait apparemment retrouvé un vieux pote à lui avec qui il s’expliquait à coups de couteau, Keller sortit de derrière une tente et fracassa un vase énorme sur la tête d’un gars qui courait par là et Lorne arriva là-dessus en explosant la moitié du campement avec son bazooka. A la fin, il ne restait plus de réfractaires. Zed et Keller allèrent délivrer Robert pendant que les autres sécurisaient le périmètre. Keller s’approcha d’une cage en bois.
_Keller : Quelqu’un pour me l’ouvrir ?
Zed pointa son arme (la même que Ronon) vers la serrure et tira.
_Keller (sursautant) : Nan mais ça va pas la tête ?!
Avec l’aide de Zed, elle sortit Robert de sa cage et commença à l’ausculter quand soudain :
_Lorne : Alerte ! Des Wraiths arrivent !
_Keller : Evidement.
Zed hissa son ami sur son épaule et ils partirent avec Keller, couverts par Lorne et les marins.
Ces derniers dégaumèrent cinq ou six Wraiths avant de se replier. Le groupe fonça à travers une forêt aussi vite qu’il le pouvait avec un blessé.
_Robert : Rââââh !
_Keller : Il faut s’arrêter !
_Lorne : Je vous signale que nous sommes poursuivit.
_Keller : Planquons nous. Il faut immédiatement que je le soigne.
_Lorne : Bon, bon. Alors, se planquer…
_Zed : Il y a une grotte dans le coin.
_Lorne : Allons y.
Ils bifurquèrent vers la droite. Au bout de cinq mètres, Zed donna Robert à porter à Lorne et alla effacer leurs traces. Puis, il revint et ils reprirent leur route à travers les buissons et les arbres. Ils atteignirent la grotte où ils s’engouffrèrent. Ils s’enfoncèrent dans les profondeurs des couloirs sinueux.
_Lorne : Ici, ça devrait aller. On doit bien être à moins cent mètres.
_Keller : Moins ?
_Lorne : De profondeur. J’espère que vous n’êtes pas claustrophobe ?
_Keller : ça ira.
Dans la salle de contrôle, la traduction avançait ainsi que la troupe de Wraiths qui les avait découvert.
_McKay : C’est fou ! Cet avant poste sert de garage pour leurs croiseurs, de base de données générales… tiens, y’a un article intéressant sur vous Sheppard.
_Sheppard (tirant sur les Wraiths) : Et ça dit quoi ?
_McKay : Il dit surtout qu’il faut se méfier de vous. Qu’on croit que vous avez l’air con comme ça mais quand faites, vous l’êtes vraiment.
_Sheppard : Très drôle !
_McKay : Je vous jure !
_Sheppard (s’excitant encore plus sur la mitraillette) : Bande d’enfoirés !!
_McKay : Sinon, cet endroit sert aussi de lieu de stockage pour la nourriture mais pour l’instant, il est encore vide. Il sert aussi d’usine à faire des guerriers Wraiths et de Relais Routier.
_Ronon et Sheppard : …
Ronon pointa son arme sur un Wraith qui arrivait derrière Sheppard et lui explosa la tête pendant que Sheppard mitraillait un Wraith qui arrivait derrière Ronon.
_McKay : Vous savez que vous êtes mignon tous les deux ?
_Sheppard : On a pas l’temps pour les conneries ! Il faut faire péter ce truc !
_McKay : C’est qu’il est grand et on a pas de gros vaisseau sous la main pour l’écraser dessus si c’était ce que vous comptiez faire.
_Sheppard : Y’a pas des croiseurs ?
_McKay : … puis-je suggérer une solution moins con ?
_Sheppard : Allez y.
_McKay : Il y a un système d’auto destruction.
_Sheppard : Vous pouviez pas le dire avant ?
_McKay : Il est six niveaux plus bas et il faut un code. Je pourrais détourner ce protocole avec une ou deux heures devant moi.
_Sheppard : Y’a vraiment pas de croiseurs ?
_Ronon : Je suis sûr qu’on va y arriver.
_Sheppard : Dès qu’on se sera débarrassé de ceux là.
En effet, une nouvelle vague d’assaut venait d’être lancé contre eux. Un des Wraiths parvint à choper un des deux marins et le dévora. Sheppard, Ronon et l’autre marin reculaient tout en continuant à tirer mais ils finirent acculés avec McKay dans un coin de la salle. Les Wraiths les entourèrent en les braquant. McKay leva les mains pendant que les trois autres laissaient tomber leurs armes par terre. Quand ils eurent fini de déposer les armes (soit une demi-heure après), un Wraith s’approcha d’eux.
_Wraith : Vous allez me suivre bien gentiment, j’aimerais vous poser quelques questions.
_Sheppard : Ben… c’est que ça nous arrange pas nous.
Un autre Wraith s’approcha du premier.
_Wraith n°2 : On les emmène au niveau 8.
_Wraith n°1 : Oui, allez y.
_McKay (à Sheppard) : C’est le niveau où il y a le système d’auto destruction.
_Wraith n°2 : Debout !
_Sheppard : C’est demandé si gentiment. Vous avez entendu Ronon ? Le monwraith nous demande de nous lever et de le suivre.
_Ronon : Hein ?
Sheppard lui fit un signe de la tête qui le fit taire. Ils se levèrent tous et suivirent le Wraith sans broncher.
Un peu plus bas, dans la grotte, Lorne scrutait son détecteur.
_Lorne : Ils ne nous ont pas vu et ils s’en vont.
Les deux marins éclairaient avec leurs lampes torches Keller qui recousait Robert.
_Keller : S’il était possible d’avoir un peu plus de lumière, je serais pas contre.
_Zed : Ils sont assez loin pour qu’on risque le feu de camp.
_Lorne : J’adore les feux de camp.
Zed remonta à la surface ramasser du bois qu’il ramena pour en faire un tas.
_Zed : Quelqu’un a du feu ?
_Lorne : Vous avez pas d’feu ?
_Zed : Non, j’ai arrêté de fumer.
_Lorne : … j’en ai pas non plus.
_Keller : Et moi non plus.
_Zed : Les gars ?
_Marin n°1 : Désolé.
_Marin n°2 : C’est vrai que ça manque un peu dans notre équipement. Docteur Keller, vous n’avez vraiment rien dans votre kit ?
_Keller : Bordel, non ! La prochaine fois, c’est la panoplie de McGyver que je ramène au lieu de ce -censuré- de kit médical qui sert jamais à rien !
_Lorne : Vous seriez déçue. On y trouve qu’un trombone et un bout de ficelle.
_Zed : Restez cool ! Je vais aller chercher des pierres.
Il repartit et revint avec deux silex qu’il utilisa pour allumer le feu.
_Keller : Joli !
_Lorne : Quelqu’un a des Marshmallows ?
_Zed : Ah la la !
_Marin n°1 : C’est pas tout ça mais il va falloir rejoindre le colonel Sheppard.
_Lorne : Nous irons dès que Keller aura terminé. A ce moment là, vous l’emmènerez avec Robert au Jumper. Zed, l’avant poste est il loin d’ici ?
_Zed : Pas vraiment. Y’a un passage secret juste au fond de ce couloir qui y mène directement.
_Lorne : Parfait. Nous irons à pieds les rejoindre.
Chez les Wraiths, l’interrogatoire tournait court. L’équipe de Sheppard (moins un marin) était debout entourée de trois gardes au milieu d’une pièce et devant eux, se tenait le Wraith n°1 de tout à l’heure.
_Wraith : Vous allez me répondre, oui ou merde ?!
_Sheppard : Heu… attendez, je l’ai sur le bout de la langue. Ah ! Je sais ! Merde !
_Wraith : Bouh ouh !
_Sheppard : C’est pas la bonne réponse ?
_Ronon : ça veut jouer les durs et ça craque comme une fillette.
_Wraith : Si vous ne répondez pas à mes questions Sheppard, je tuerais Ronon !
_Ronon : J’ai déjà entendu ça quelque part.
_Sheppard : Je ne céderais pas devant des terroristes !
_McKay : C’est pas des terroristes, c’est des Wraiths.
_Marin : C’est pareil.
_Sheppard : Oui. A ceci près que les Wraiths sont des méchants indiscutables qu’on peut annihiler sans problème avec l’ONU.
_Marin : C’est pratique.
_Wraith : Je vais le tuer ! Fais tes prières Ronon !
_Sheppard : C’est la vie. Adieu mon vieux Chewie. Vous me manquerez.
_Ronon : Avant de mourir, j’aimerais savoir un truc.
_McKay : Vous, vous allez encore nous faire une digression.
_Ronon : Ouais mais elles sont toujours si instructives !
_McKay : C’est vrai que cette partie ludique de l’histoire est sympa.
_Sheppard : Et qu’est ce que vous vouliez savoir ?
_Ronon : Pourquoi vous m’appelez souvent Chewie ?
_Sheppard : Ben…
_McKay : Chewie, c’est le diminutif de Chewbacca.
_Ronon : C’est qui Chewbacca ?
_Wraith (hurlant) : FAIS TES PRI…
_McKay : Un wookie. C’est un truc tout poilu de deux mètres de haut qui fait Rouaah !!
_Ronon : …
_Sheppard : C’est dans un film !
_Ronon : Vous me comparez à un wookie ?!
_Sheppard : Mais non ! Vous n’avez pas saisi toute la portée de ce personnage. C’est pas une bête ! Il est intelligent, co-pilote et c’est le meilleur pote de Han Solo ! Si je vous compare à lui, c’est dans le bon sens du terme !
_Wraith : OH !
_Ronon : Mouais. Et y’a que moi qui est le droit d’être comparé à un perso de film ?
_Sheppard : Non. Par exemple McKay dans Star Wars se serait heu…
_McKay : Moui ?
_Sheppard : Jabba le Hutt ?
_McKay (voulant l’étrangler) : J’vais m’le faire!!
_Wraith (sanglotant) : Tu vas la faire ta putain de prière avant que je craque complètement ?
Ils se retournèrent tous les quatre (n’oublions pas notre marin) vers lui.
_Sheppard : C’est à quel sujet ?
_McKay : Deux secondes ! Vous voyez pas qu’on est occupé là ?! Redites moi ça vous ! A qui je ressemble ?!
_Sheppard : Du calme !
A ce moment là, Lorne et son équipe déboulèrent dans la pièce et tirèrent sur les Wraiths.
_Sheppard : Ben voilà. Suffisait d’attendre un peu.
_McKay : On a encore eu de la chance.
_Sheppard : Tût tût ! C’est pas de la chance, c’est du timing.
_Tous : …
_Sheppard : Qu’est ce que chuis fort.
_Lorne : Heu… mon colonel ?
_Sheppard : Oui ?
_Lorne : On vous attend.
_Sheppard : Hein ? Ah ! Oui. McKay ! Ce système d’auto destruction ?
_McKay : Attendez. Vous pourriez me passer votre détecteur major ? Les Wraiths nous ont pris nos armes, nos radios, nos détecteurs et même nos barres énergétiques ! Bande de salops quand même ! Au fait, vous n’auriez pas une barre en rab major ? Je dis ça parce que je ressens comme une défaillance au niveau de l’estomac et…
_Sheppard : McKay !
_Lorne : Voilà mon détecteur docteur.
_McKay (saisissant l’objet) : Merci. Alors. C’est juste au bout du couloir mais il y a quelques Wraiths.
_Sheppard : Il nous faudrait des armes.
_Lorne : J’ai bien deux Beretta et une arme paralysante en plus.
_Sheppard : Mouais, bof.
_Ronon : ça sera largement suffisant !
Il prit un des deux Beretta et sortit de la salle avec fracas. Les Wraiths lui tirèrent dessus mais il se planqua et tira à son tour. Sheppard et les autres le suivirent et le combat s’engagea. Les humains parvenaient à gagner du terrain sur les Wraiths. Quand Ronon vida enfin son chargeur, il jeta l’arme dans la gueule d’un Wraith et saisit une des seules canalisations en métal. Il en arracha une partie et s’en servit comme arme pour assommer ses adversaires. Sheppard, voyant ça et étant lui aussi un peu à court de munitions, voulu tenter le même coup. Il saisit une canalisation d’une main, tira dessus mais cette dernière ne vint pas comme prévu.
_Sheppard : Merde.
Sheppard posa ses deux mains sur le tuyau et tira de toutes ses forces.
_Sheppard : Gniiiiii !
Un Wraith arriva derrière lui mais Sheppard glissa et tomba en arrière sur le Wraith, l’assommant en même temps. Puis, il se releva et regarda le Wraith.
_Sheppard : C’était pas exactement comme ça que je voyais la chose mais bon. C’est le résultat qui compte !
Enfin, McKay parvint à la salle où se trouvait le dispositif d’auto destruction. Il se mit aussitôt au travail.
_Sheppard (dans le couloir) : Dépêchez vous !
_McKay : Je vais aussi vite que je peux !
Un quart d’heure de combat passa.
_Sheppard : Putain ! McKay !
_McKay : Oui ! Oui!
_Sheppard : On va pas tenir longtemps !
_McKay : Encore dix minutes !
_Sheppard : C’est dix minutes de trop !
_McKay : Tenez bon quoi !
_Sheppard : AAARG ! Je suis touché !
_McKay : Sheppard !
_Ronon : McKay ! Ne vous occupez pas de lui !! Continuez !!
_McKay : Aaaah ! Quelle merde !
_Sheppard : Râââh ! Je perds mon sang ! McKay ! Vite ! Où mon sacrifice n’aura servit à rien !
_McKay : Mais ne dites pas ça ! On va vous sortir de là ! J’ai fini ! Je lance le compte à rebours et on a douze minutes pour se barrer !
Il se releva et ressortit comme un fou dans le couloir où les tirs avaient cessé. Lorne et les marins surveillaient au coin du couloir tandis que Ronon et Sheppard étaient bien tranquillement en train de refaire le plein d’armes.
_Sheppard (qui n’a pas la moindre égratignure) : ça y est ? C’est bon ? On peut y aller ?
_McKay : J’croyais que vous étiez en train de mourir !
_Sheppard : ça va mieux.
Ronon et les autres militaires étaient en train de pouffer de rire.
_McKay : Mais quel fils de p…
_Sheppard : Vite ! Il faut dégager avant que tout n’explose !
_McKay : Croyez pas que vous allez vous en sortir comme ça !
Ils repartirent tous au pas de course en suivant Lorne qui les conduisait vers le passage de la grotte. Ils rencontrèrent bien encore un peu de résistance mais ils parvinrent malgré tout à ressortir dans la forêt. Lorne, Zed et un des deux marins qui restaient repartirent vers le Jumper où attendait Keller. Sheppard et sa clique se dirigèrent vers l’autre Jumper, près de l’avant poste. Par chance (ben décidément), ce dernier n’avait pas été découvert et les Wraiths qui patrouillaient dehors avaient tous été rappelé à l’intérieur pour rechercher les fuyards. Sheppard s’approcha doucement du Jumper quand l’avant poste explosa. Toute la bande se planqua derrière le Jumper qui empêcha l’explosion de les atteindre. Quand les derniers débris retombèrent, ils se relevèrent et montèrent dans le Jumper. Les deux vaisseaux retraversèrent la porte, la mission étant pleinement réussie.
Sur Atlantis, l’équipe au complet se présenta devant Carter.
_Sheppard : Mission réussie mon colonel.
_Carter : Parfait ! Je tenais à vous remerciez Zed et Robert pour votre aide. Vous serez toujours les bienvenues sur Atlantis.
_Zed : Oha ! De rien ma p’tite dame.
_Robert : C’est vous qui êtes venu me sauver.
_Ronon : T’as eu d’la chance qu’on avait que ça à faire !
Il voulu lui mettre une grande claque dans le dos mais Keller le regarda d’un œil noir.
_Ronon (arrêtant son geste et faisant un grand sourire hypocrite à Keller) : Hé, hé.
_Carter : Et un avant poste Wraith en moins !
_Sheppard : Oui ! Encore un ! On s’en ait encore bien sorti !
_McKay : Là, j’émettrais certaine réserves !
_Sheppard : Quoi encore ?
_McKay (chopant Sheppard par le col et hurlant) : QUI C’EST QUI EST JABBA LE HUTT ?!!!!
_Tous : …

ROUAAAAH ! (=The End en Wraith)


_Sheppard : Au fait, et cette tournée Keller ?
_Keller : Ben… TOUS AU MESS !!
_Tous : OUAIIIIS !!!!
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

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2.08 ROAD-RUNNER… (1/2)

Cité d’Atlantis, salle de réunion, 10h00 a.m. Sheppard, Ronon, Teyla, McKay, Zelenka et Keller sont assis autour des tables quand le major Lorne les rejoignit.
_Sheppard : Tiens, vous êtes là vous aussi ?
_Lorne (s’asseyant à côté de Sheppard) : Carter m’a convoqué. Vous aussi ?
_Sheppard : Elle a convoqué tout le monde.
_Lorne : Pourquoi faire ?
_Sheppard : Chais pas. McKay ! Vous savez pourquoi on est là ?
_McKay (à Zelenka) : Et là vous ajoutez la sauce béchamel sur le gratin.
_Zelenka : ça à l’air délicieux.
_Sheppard : Oh ! McKay !
_McKay : Non, je ne sais pas ce qu’on fait là !
_Sheppard : Merci Rodney.
Carter entra enfin dans la salle et alla s’asseoir au milieu de tout le monde.
_Carter : Tout le monde est là ?
_Sheppard : Oui. Enfin je crois.
_Carter : Bon. Si je vous ai tous convoqué ce matin, c’est pour vous faire part des nouvelles directives décidées par le Comité International. Après enquête de Woolsey ici même, il a été décidé plusieurs nouvelles règles.
_Sheppard : C’est pas à nous de décider des règles d’Atlantis ?
_Carter : Plus depuis qu’ils ont vu les vôtres.
_McKay : Et c’est quoi ces nouvelles règles ?
_Carter : Je vais commencer avec Ronon.
_Ronon : Aïe.
_Carter : Désormais, les combats de coq et autres règlements de compte perso sont interdits.
_Ronon : Bouh !
_Carter : Keller, la vente d’alcool frelaté a TOUJOURS été interdite.
_Keller : Vous êtes sûre ?
_Carter : Lorne, à partir de maintenant, la décoration intérieure sera soumise à une étude préliminaire par le Comité.
_Lorne : Enfoirés.
_Carter : Zelenka, les pigeons ne sont plus les bienvenus ici.
_Zelenka : Il n’ont pas le droit !
_Carter : Tout comme les furets. Désolé Teyla.
_Teyla : OUIIIIIINN !! Mon furet !
_Keller : Faites pas attention, c’est ses hormones.
_Carter : Bref. McKay, vous êtes dorénavant prié de passer vos nerfs sur autre chose que sur Zelenka, le lancé de nains étant désormais également interdit.
_Zelenka : Tant mieux !
_Carter : Sheppard, tous les jeux d’argent et les paris stupides sont prohibés.
_Sheppard : Mais on va se faire chier !
_McKay : On a vraiment plus le droit de parier ?
_Carter : Non. Et j’aimerais savoir un truc. C’est quoi cette home page interactive et débile qui se balade sur notre réseau ?
_McKay : Laquelle ?
_Carter : Un truc de pari ignoble.
_Zelenka : Celle où on peut parier sur quand Britney Spears va mourir ? (Histoire vraie).
_Carter : C’est vrai qu’il y celle là aussi. En fait, je parlais de celle où on peut parier sur quand Sheppard va mourir (histoire pas vraie).
_McKay : Ah ! Celle là ! C’est marrant.
_Carter : Marrant ?!
_McKay : Ouais. On pari sur une date et si Sheppard part en mission à cette date, on attend de voir s’il y reste. S’il meurt, le gars qui a trouvé la bonne date remporte le pactole.
_Carter : Mais vous êtes dingue ! Sheppard ! Dites quelque chose !
_Sheppard : Ben…
_McKay (montrant Sheppard du doigt) : C’est lui qui l’a créé. Etant donné qu’il s’en sort toujours, c’est toujours lui qui ramasse le pognon de celui qui avait parié.
_Sheppard : Fallait pas l’dire.
_Carter (hallucinant) : Mais… y’en a qui se font avoir ?
_Sheppard : Tous les nouveaux qui ne me connaissent pas.
_Carter : Ouais ben maintenant c’est fini les conneries ! Est également interdit : les castings pour la mise en place d’un harem, la mise en place d’un harem, la sous-traitance des pièces de rechange des F-302 chez les Travellers, la vente d’idées au noir et le trafique d’antalgiques.
_Sheppard : Et qu’est ce qu’on va faire alors ?
_Carter : Vous avez toujours vos jeux vidéos.
_Sheppard : Mouais.
_Carter : Et si vous vous emmerdez tant que ça, ne vous inquiétez pas. J’ai de quoi vous occuper.
_Sheppard : Aïe.
_Carter : Vous partez avec McKay et Ronon dans une heure pour aller inspecter une de nos stations de recherche.
_Sheppard : V’là l’occupation encore.
_Carter : C’est tout ce qu’on a pour l’instant.
_Keller : Chuis sûre qu’il vous arrivera bien une merde ou deux. Je croise les doigts !
_Tous : …
Une heure plus tard, Sheppard, Ronon et McKay franchissaient la porte des étoiles en Jumper. Ils ressortirent dans l’espace et se dirigèrent vers la planète la plus proche. Puis, ils atterrirent sur une aire prévue à cet effet tout prêt de la station. Ils descendirent et allèrent se présenter devant le major en charge de la station.
_Major (au garde à vous) : Major Twilalilalounigdel, à vos ordres mon colonel.
_Sheppard : Repos heu… major. On vient jeter un coup d’œil. Tout va bien ?
_Major : Rien à signaler. Vous savez, c’est une station de recherche biologique alors… il ne se passe pas grand-chose.
_Sheppard : C’est vrai que c’est pas avec les biologistes qu’on a le plus de problème.
_McKay : Parlez pour vous.
_Sheppard : Vous n’avez qu’à m’écouter ! Ça vous éviterez de vous prendre des cactus dans la gueule !
_Major : Hum. Monsieur ?
_Sheppard : Ouais ! On va aller faire le tour de la station.
_Major : Voulez vous que je vous accompagne ?
_Sheppard : ça ira, merci.
Le major Twilalilalounigdel prit congé et se dirigea vers le préfabriqué principal. Sheppard et ses hommes avancèrent vers un autre préfabriqué et y pénétrèrent. A l’intérieur, les chercheurs travaillaient sur toutes sortes de plantes. L’un deux observait des échantillons au microscope, d’autres transvasaient des fleurs d’un pot à l’autre et un dernier arrosait un arbuste. Nos trois héros s’avançaient au milieu de cette serre.
_Sheppard (à un des chercheurs) : Tout va bien ?
_Chercheur : Tout va bien colonel. Nous travaillons actuellement sur une fleur contenant un poison extrêmement dangereux. Mais à petite dose, on pourrait en faire un médicament contre la constipation.
_Sheppard : …
_Ronon : Et à forte dose ?
_Chercheur : C’est un poison mortel qui vous tuerait en trente secondes chrono dans d’atroces souffrances. Ceux qui en réchappent restent idiots toute leur vie. Croyez moi, j’ai respiré le parfum empoisonné de cette fleur sans le faire exprès, je sais de quoi je parle.
_Sheppard : Je crois que je vais aller voir quelqu’un d’autre.
Il repartit suivi par Ronon.
_Ronon : On s’emmerde.
_Sheppard : Dites vous que heu… dites vous qu’il y a plein de jolies fleurs ici.
_Ronon : …
_Sheppard : C’est tout ce que j’ai trouvé. Oh ! Regardez là !
Il s’approcha d’une fleur magnifique.
_Sheppard : McKay ! Venez voir !
_McKay (arrivant) : Quoi ?
_Sheppard : Vous voyez cette fleur ?
_McKay : Oui.
_Sheppard : Vous devriez en trouver d’autre sur cette planète et les offrir à votre copine.
_McKay : Vous croyez ?
_Sheppard : Bien sûr ! Ces fleurs sont super jolies ! Et je suis sûr qu’elles sentent très bon.
Il se pencha en voulant renifler la fleur mais le chercheur de tout à l’heure arriva en catastrophe.
_Chercheur : NOOON !
Sheppard se releva aussitôt.
_Sheppard : Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?
_Chercheur : C’est la fleur dont je vous parlais à l’instant.
_Sheppard : Et vous la laissez traîner, comme ça ?!!
_Chercheur : Je ne comprend pas ! Elle était enfermée à double tour dans une armoire blindée !
_McKay : Ben ça commence bien l’inspection.
Quelques minutes plus tard, le major Twilalilalounigdel était devant Sheppard.
_Major : J’ai lancé une enquête pour savoir ce qu’il s’est passé. Mais je pense à un sabotage. Les chercheurs sont peut-être un peu tête en l’air mais pas au point de laisser traîner un poison mortel.
_Sheppard : Un sabotage ? Qui aurait pu faire ça ? Et pourquoi ?
_Major : Aucune idée.
McKay et Ronon regardaient la scène de loin.
_McKay : Quelle histoire encore.
_Ronon : Ouaip. Une fleur qui tue quand on la renifle, c’est fort quand même !
_McKay : Elle était si jolie. C’est sûr qu’elle aurait plu à Katie.
_Ronon : Retenez bien cette leçon mon petit McKay, la nature est parfois cruelle et elle peut prendre des apparences envoûtantes pour mieux vous tuer.
_McKay : C’est noté.
Sheppard les rejoignit pendant que le major repartait.
_Ronon : Alors ?
_Sheppard : Il pense à un acte délibéré.
_McKay : Dans quel but ? Tuer le premier gars qui vient ?
_Sheppard : Les chercheurs ne seraient pas tombés dans le panneau. Ça veut dire que cette farce nous était destinée. Huuum. J’y pige pas encore grand-chose mais ça viendra.
Un peu plus loin, des gars de la manutention apportaient des caisses de matériels. Les énormes caisses en métal étaient portées par des grues.
_Sheppard : Continuons notre inspection. On trouvera peut-être des indices.
Ils allèrent voir les manutentionnaires.
_Sheppard (s’adressant à l’un d’eux) : Comment ça va chez vous ?
_Manutentionnaire : Beaucoup mieux depuis qu’on a ces grues.
_Sheppard : Vous n’avez rien vu de suspect ces derniers temps ?
_Manutentionnaire : Rien du tout. Ici, il n’y a que les bestioles qui font du bruit la nuit.
_McKay : Vous avez des animaux ?
_Manutentionnaire : Dans la forêt oui. Ils sont pas méchants et la plus part ont peur de nous. Mais la nuit, ils s’approchent du camp et ils grattent un peu partout autour. Rien de bien dangereux hormis le fait que ça empêche certains délicats de dormir. Ha, ha !
_Sheppard : D’accord. Mais si quelqu’un entrait dans le camp pendant la nuit, tout le monde penserait à des animaux, non ?
_Manut’ : Ben…
_Ronon : Pas con.
Pendant qu’ils parlaient, la grue déplaçait toujours ses caisses. Son bras, sous lequel était suspendue une des caisses, passa au dessus de Sheppard. A ce moment là, le câble se rompit et la caisse tomba. Ronon entendit le câble se rompre et se jeta sur Sheppard. La caisse s’écrasa juste à côté d’eux.
_Sheppard (voyant la caisse à ses pieds) : Putain !
_Ronon : ça va ?
_Sheppard : Ouais, ouais. Merci.
_McKay : Vous avez vraiment pas de chance vous aujourd’hui.
_Sheppard (se relevant) : Moi… ? C’est vrai. (Dans sa radio) Major Turlututu ? Venez voir.
_Major (derrière lui) : Je suis venu dès que j’ai entendu le CRAC ! Et mon nom c’est…
_Sheppard : Major, quelqu’un a tiré sur le câble. Il y a bien un saboteur parmi nous.
_McKay : On a pas entendu de coup de feu.
_Sheppard : Il a peut-être une sorte de silencieux mais le câble fume encore, vous voyez ?
_McKay : Ah ouais.
_Sheppard : Il doit être dans le coin. Major ! Envoyez des hommes chercher autour du camp.
_Major : C’est déjà fait mon colonel, mais j’ai l’impression que c’est à vous qu’il en veut.
_Sheppard : Mais pourquoi moi ?! Qu’est ce que j’ai fait ?!
_Tous : …
_Ronon : Vous posez des questions vraiment cons des fois.
_McKay : Pourquoi tous nos ennemis vous en veulent ? Attendez, laissez moi réfléchir… Je l’ai sur le bout de la langue.
_Sheppard : Oui bon ça va !
_Major : Je ne pense vraiment pas que se soit quelqu’un de chez nous.
Un soldat se présenta.
_Soldat : Nous avons fouiller partout mais nous n’avons vu personne.
_Major : D’accord.
_Sheppard : Continuez votre enquête major.
_Major : A vos ordres.
Il repartit. Sheppard et ses amis s’éloignèrent un peu pour discuter tranquillement.
_Ronon : Ce serait quelqu’un de l’extérieur ?
_McKay : On a détecté aucun signe de vie sur cette planète.
_Sheppard : Oui mais la porte est en orbite. N’importe qui pourrait venir avec un vaisseau qui s’occulte.
_McKay : On est les seuls à avoir des vaisseaux qui s’occultent.
_Sheppard : Un point pour vous.
_McKay : Mais si notre assassin de colonel vient bel et bien de l’extérieur du campement, alors il y a un moyen de le retrouver.
_Sheppard : S’il est dehors, on le suivra avec le détecteur de signe de vie.
_McKay : J’allais le dire.
_Sheppard : En route !
Derrière eux, une ombre bougea subrepticement dans les buissons et disparue. Personne ne la remarqua. Sheppard, Ronon et McKay partirent dans la forêt.
_Sheppard : Vous avez quelque chose ?
_McKay : Rien pour l’instant.
_Sheppard : Il ne doit pas être très loin pourtant !
_McKay : C’est bizarre. On dirait qu’il y a des interférences.
_Sheppard : Comment ça ?
_McKay : Il n’y a rien qui s’affiche sur l’écran.
_Ronon : Peut-être parce qu’il n’y a personne ?
_McKay : On dirait mais…
_Sheppard : Mais quoi ?
_McKay : On apparaît pas non plus. Et si j’élargie le champ, le campement n’apparaît pas plus.
_Sheppard : Effectivement, il y a des interférences.
_McKay : On n’avait jamais décelé de champs électromagnétiques avant.
_Ronon : C’est le saboteur qui produirait ce champ ?
_McKay : Possible.
_Sheppard : Un vaisseau qui s’occulte, un générateur de champ électromagnétique, j’ai hâte de le rencontrer ce comique.
_McKay : Pour le dépouiller je présume ?
Ils continuèrent à avancer en suivant cette fois ci Ronon qui semblait avoir repéré une piste.
_Ronon : Il y a des empreintes fraîches par là.
_Sheppard : Allons y.
Ils marchèrent, marchèrent jusqu’à ce que McKay se mette en grève. Il s’arrêta en croisant les bras.
_McKay : Stop ! Ça suffit ! On fait une pause. J’en peux plus.
_Sheppard : On a pas le temps !
_Ronon : C’est bon, ça ira. Il n’est pas loin et ne semble pas vouloir partir avant de vous avoir descendu. Avec un peu de chance, il viendra même jusqu’à nous.
_Sheppard : Dans ce cas.
_McKay : Je suis plus sûr de vouloir faire une pause.
Il se laissa malgré tout tomber par terre. Ronon s’éloigna un peu.
_Sheppard : Et le tapis de course qu’on vous a offert pour votre anniversaire avec Ronon ? Je suis sûr que vous ne vous en servez jamais.
_McKay : Vous parlez du truc où on marche sur un tapis qui avance à reculons ?
_Sheppard : Ben ouais.
_McKay : J’ai jamais compris comment on l’allumait.
_Sheppard : Parce que vous croyez que je vais gober ça ?!
_McKay : ça coûtait rien d’essayer.
_Sheppard : Pfff !
Il alla rejoindre Ronon qui se tenait au bord d’une falaise, tout prêt d’un grand arbre. Il était dos à Sheppard.
_Sheppard : Ronon ? Vous voyez quelque chose ?
_Ronon : Non. (Remontant sa braguette en fléchissant les genoux vers les extérieurs) J’étais en train de pisser.
_Sheppard (l’air con) : Autant pour moi.
Ronon retourna vers McKay en passant à côté de Sheppard qui le regardait partir.
_Sheppard : Ce garçon m’étonnera toujours.
Il dodelina légèrement de la tête et se mit en marche.
_Sheppard : Bon, McKay. Ça y est ? Vous êtes assez reposé ? On peut y aller maintenant ?
_McKay (se relevant) : C’est bon.
Ils se remirent en route quand soudain, les balles se mirent à fuser autour d’eux. Ils se planquèrent derrières des arbres.
_McKay : Il pourrait apprendre à viser ! J’ai failli m’en prendre une ! Hey ! Ducon ! Sheppard, c’est le gars avec des cheveux en touffe !
_Sheppard : Mais fermez là !
_McKay : C’est à vous qu’il en veut !
_Sheppard : Arrêtons de paniquer et réfléchissons ! Qui peut tirer du 9 mm dans cette galaxie ?
_McKay (ouvrant la bouche) : P…
_Sheppard : A part nous !
_Ronon : Ici, la spécialité, c’est plutôt le rayon. Les Geniis peut-être ?
_McKay : C’était ce que je voulais dire !!
_Sheppard : Ah bon ? Quoi qu’il en soit, il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Et il sortit de sa planque pour tirer. L’échange dura encore un peu entre Sheppard, Ronon et cet ennemi invisible. Ce dernier s’éloignait d’eux. Sheppard et Ronon se lancèrent à sa poursuite, suivis par McKay.
_Sheppard : On va le prendre à revers ! Ronon !
_Ronon : Bien reçu !
Et il partit vers la droite. Sheppard tira à nouveau sur son adversaire qui dû s’arrêter à nouveau pour riposter. Ronon, quant à lui, le contournait. Il arriva derrière lui mais ce dernier profita du fait que Sheppard s’approchait et donc, qu’il ne tirait plus, pour se retourner et canarder Ronon. Sheppard arriva derrière et s’approcha suffisamment pour pouvoir enfin voir à quoi ressemblait son agresseur. Il fût surpris par son apparence.
_Sheppard : Heu ? Qu’est ce que… ?
Tout le monde s’arrêta et regarda l’ennemi. C’était un petit bout de femme très belle mais pas plus haute que Zelenka. Et ce n’était pas une Genii non plus.
_Ronon : Ben ça.
_Ennemie : Vous croyez m’avoir peut-être ? N’approchez pas !
Sheppard l’admirait sans bouger.
CHDONG !
_Ennemie : C’était quoi ce bruit ?!
_McKay : Vous inquiétez pas ! C’est le cerveau de Sheppard qui vient de tomber je ne dirais pas où.
_Ronon : Là, on est dans la merde.
La femme en profita pour lancer un sac à dos dans la gueule de Ronon et se tira vite fait sans que Sheppard ne bouge.
_Sheppard : Heu… attendez.
McKay voulu tenter quelque chose mais le temps qu’il dégaine son arme, la miss avait disparu. Ronon se dépêtra de son sac et le balança par terre. Il semblait vexé de s’être fait avoir comme un bleu.
_Ronon (secouant Sheppard) : Qu’est ce que vous foutiez ?!
_Sheppard : Désolé. J’ai été surpris.
_McKay : On fait quoi maintenant ?
_Ronon : On la poursuit !
_Sheppard : Pff. Laissez tomber. On a aucune idée d’où elle peut être. Nous ne pouvons pas la détecter et si ça se trouve, elle a déjà quitté cette planète.
_Ronon : Je vous rappelle qu’elle essaye de vous tuer.
_Sheppard : Justement ! Elle ne s’attaquera pas au campement quand je n’y serais plus. On va donc rentrer sur Atlantis pour préparer un plan. On trouvera peut-être des indices dans son sac.
Il alla ramasser le sac.
_Sheppard (examinant le sac) : Que… ? Pourquoi il y a marqué « propriété de l’armée des Etats-Unis » dedans ?!
_McKay : Et mais ouais ! C’est un de nos sac ça !
_Sheppard : Mais c’est quoi ce bordel ?
Ils repartirent vers le camp. Sheppard tenait le sac dans une main qui pendait mollement sur le côté. Une bestiole arriva par derrière est arracha le sac au passage.
_Sheppard (lui courant après) : Merde ! Reviens ici sale bête !
L’animal s’enfuya avec son butin mais il explosa au bout de trois mètres.
_Sheppard (stoppant net) : Ggh !
_McKay : Aaaah ! Maman !
_Ronon : En fait, vous avez de la chance.
McKay s’approcha de ce qui restait de l’animal.
_McKay : Beurk ! Pauvre bête. C’est le sac qui a explosé !
_Ronon : On s’en doutait !
_McKay : Je vais le mettre dans une caisse étanche et le ramener pour l’examiner mais je pencherais pour la bonne vieille bombe artisanale planquée dans la doublure.
_Sheppard : Une bombe… j’hallucine.
_McKay : En tout cas, elle vous en veut à mort. Et c’est loin d’être une débile.
_Ronon : Qu’est ce que vous avez encore fait Sheppard ?
_Sheppard : Moi ? Mais rien !
_McKay : Vous avez sûrement dû lui déplaire d’une façon ou d’une autre.
_Sheppard : Mais je la connais même pas !
_McKay et Ronon : Mouais.
Plus tard, sur Atlantis, Sheppard et Ronon était dans le bureau de Carter.
_Carter : Si j’ai bien compris, il y a une femme qui veut tuer Sheppard et ce n’est pas une reine Wraith ?
_Ronon : C’est ça.
_Sheppard : C’est à n’y rien comprendre.
_Carter : Mouais. J’aurais besoin de son signalement précis.
_Sheppard : C’est une très jolie jeune femme.
_Carter : Non mais, quelle taille fait-elle ?! Quelle tête elle a ?!
_Sheppard : Je dirais 85-65-80.
_Carter : Okaaay. Et sa tête ?
_Sheppard : Un bon bonnet C.
La vraie tête de Carter tomba sur le bureau.
_Carter : Bouh ouh ouh !
_Ronon : Elle à l’air de rien mais elle sait se servir d’une arme et elle est forte. Elle m’a à moitié assommé avec son sac.
_Carter : Ah oui, son sac. (Par radio) McKay ? Vous avez du nouveau ?
_McKay : C’est bien une bombe au souffre et au sulfate de cuivre. Il y avait un détonateur à retardement aussi.
_Carter : Et ben. Est-ce que vous pourriez me décrire cette fille ?
_McKay : Heu… Elle est intelligente et elle connaît notre technologie. Les balles retrouvées correspondent bien aux nôtres.
_Carter : Je parlais de son physique.
_McKay : Agréable.
_Carter : Putain McKay !
_McKay : Enfin non, je voulais dire heu… sympa à regarder… non ! Non, c’est pas ça ! Elle est charmante mais bien moins que vous et…
_Carter : Je vous demande juste de me la décrire !
_McKay : Heu… elle ne vous ressemble pas du tout.
_Carter : … merci McKay.
_Sheppard : On fait quoi maintenant ?
_Carter : Vu les éléments que vous m’avez apporté, pas grand-chose. On a le choix entre vous cloîtrer pour toujours ici, ce que j’aimerais éviter personnellement, ou vous faire faire la chèvre au piquet.
_McKay (toujours par radio) : Je choisis la chèvre.
_Ronon : Moi aussi.
_Carter : Dans ce cas, la proposition est acceptée à l’unanimité.
_Sheppard : Mais heu…
Un peu plus tard, un briefing extraordinaire avait lieu en salle de réunion. Beaucoup de soldats, des marins et des pilotes, étaient réunis. Il y avait aussi le colonel Caldwell du Dédale, ainsi que Sheppard, Ronon et McKay. Carter arriva.
_Carter : Messieurs, je n’irais pas par quatre chemins. Je dois dire que j’en ai vu de toutes les couleurs au cours des réunions de SG1 mais aujourd’hui, nous atteignons un paroxysme. En effet, je m’apprête à faire devant vous et en première exclusivité mondiale LE BRIEFING LE PLUS CON DE TOUS LES TEMPS ! Paf ! (Faut qu’j’arrête Achille Talon moi [NDA]).
_Ronon (à Sheppard) : Faut applaudir là ?
_Sheppard : On va éviter.
_Carter : Une femme cherche à tuer Sheppard. On ne sait pas pourquoi et on ne tient pas à le savoir d’ailleurs. Le plan est le suivant : nous attacherons Sheppard à un piquet et nous attendrons que cette fille se pointe. Trois équipes au sol couvriront les quatre points cardinaux et le Dédale surveillera l’espace. McKay a trouvé un moyen de détecter son vaisseau même s’il est occulté. Des questions ?
_Soldat : Elle ressemble à quoi ?
_Carter : ça c’est la partie délicate. D’après l’enquête de San Antonio et de son équipe, elle fait 85 C-65-80, elle est belle, forte, intelligente, tire avec du 9 mm et elle ne me ressemble pas.
_Tous : …
_Carter : Je vous avez prévenu.
_Caldwell : Vous voulez vraiment attacher Sheppard à un piquet ?
_Carter : Et je voulais qu’il bêle aussi mais cela risquait de lui mettre la puce à l’oreille.
_McKay : Chèvre, puce, bestiole, fleur. Ça devient une série très écolo.
_Carter : Nous ferons croire que Sheppard est en mission de reconnaissance sur une planète. Rompez.
Tout le monde sortit à l’exception de Sheppard.
_Sheppard : Je compte sur vous.
_Carter : Moi ? Mais je reste ici moi.
_Sheppard : C’est pas ce que… laissez tomber.
Vers la fin de l’après-midi, Sheppard, Ronon et McKay exploraient une nouvelle planète.
_Ronon : ça fait quatre heures qu’on est là à admirer des cailloux. Elle ne viendra pas.
_McKay : Si elle ne vient pas, c’est la merde.
_Ronon : Pourquoi ?
_McKay : ça voudra dire qu’elle est informée de tous ce qu’on prépare et donc, qu’il y a un espion sur Atlantis.
_Ronon : En effet, c’est la merde.
_Sheppard : On fait encore un tour et on rentre. J’en ai mare.
Ils marchèrent jusqu’à un champ défriché et défraîchi. Ils commencèrent à le traverser quand une explosion retentit et envoya Ronon voler dans les airs. Il retomba lourdement mais réussit à se relever.
_McKay (voulant rejoindre Ronon) : Ronon ! Ça va ?!
_Sheppard : Ne bougez plus McKay !! Cette dingue a miné le champ !
_McKay : QUOI ?!! Ne me dites pas qu’on est entré bêtement dans un champ de mines ?!
_Sheppard : Du calme ! Je vais demander à Caldwell qu’il nous téléporte à bord du Dédale.
Deux minutes plus tard, ils réapparurent tous les trois devant Caldwell. Une équipe médicale s’occupa de Ronon et l’emmena à l’infirmerie du vaisseau.
_Caldwell : Si je comprend bien, ça a foiré.
_Sheppard : Elle savait sur qu’elle planète j’irais et que c’était un piège.
_Caldwell : On a donc un espion. Chouette.
_McKay : Elle a toujours un coup d’avance sur nous. Mais je ne vois pas comment on pourrait avoir un espion ?
_Caldwell : Nous ferons ce débat là plus tard, avec Carter. Pour l’instant, je vous ramène.
Le Dédale fit demi-tour et repartit vers Atlantis.
Sur la cité, le rapport de mission se présentait plutôt mal.
_Carter : Un espion ! Il ne nous manquait plus que ça !
_McKay : Si espion il y a, comment font-ils pour communiquer ?
_Carter, Caldwell, Ronon et Sheppard : Heu…
_McKay : Ah ah !
_Carter : Avec un satellite relais.
_McKay : Un sat… ? Mais, il n’y a pas de satellite.
_Caldwell : Vous voulez dire qu’on a pas cherché de satellite.
_McKay : Merde.
_Sheppard : Minute, tous les membres de cette expédition sont sélectionnés et tout et tout.
_Carter : C’est vrai mais on ne sait jamais. Peut-être que la confrérie…
_Sheppard : C’est pas la confrérie ! Cette fille vient de cette galaxie. Je suis sûr qu’elle a dû trouver un de nos vieux Jumpers abandonné quelque part et qu’elle la remit en marche.
_McKay : C’est n’importe quoi ! Si elle vient de Pégase, elle n’y connaît rien à notre technologie !
_Sheppard : Sauf si quelqu’un l’aide un peu.
_Carter : Quelqu’un ?
_Sheppard : Sûrement les Wraiths. Ils l’on aidée à remettre le Jumper en état, elle a aussi récupéré nos armes et ils ont mis un satellite relais en orbite.
_Ronon (un bras en écharpe et des pansements partout) : Je vois pas trop les Wraiths faire ça.
_Sheppard : Ce n’est peut-être pas de l’aide à proprement parlé qu’ils lui apportent.
_McKay : ça voudrait dire aussi qu’ils savent où nous sommes !
_Carter : Vous me donner froid dans le dos mais pas suffisamment. Il fait une chaleur ici.
_McKay : C’est la saison chaude en ce moment.
_Carter (défaisant la fermeture éclair de sa veste et l’enlevant) : Faudra penser à installer une clim’.
_Sheppard : Tiens ? C’est nouveau votre collier ?
Carter saisit un collier qu’elle portait autour du cou. Il était composé d’une chaîne en or et d’un gros pendentif circulaire et finement ouvragé.
_Carter : ça ? Je l’ai trouvé sur le marché de M5G-222 quand j’y suis allé faire un petit tour il y a quinze jours. C’est mignon non ?
_Sheppard : Très.
_McKay (tendant sa main vers le collier) : Vous permettez ?
_Carter : Est-ce bien le moment ?
_McKay : Je crois oui.
Il saisit le pendentif et tira un peu sur le collier. Carter suivit derrière.
_McKay : Je me demande… il faut que je vérifie ! Je vous l’emprunte !
Et il partit avec le pendentif à la main et Carter toujours rattachée au bout de la chaîne.
_Carter : MCKAY !!
_McKay (s’arrêtant et voyant Carter se tenir le cou) : Oups ! Désolé.
_Carter : Mouais.
Elle enleva son collier et le donna à McKay qui partit avec.
_Carter : Et faites y attention !
_Sheppard : A qui avez-vous acheté ce collier ?
_Carter : Un gars qui fabrique des bijoux artisanaux.
_Sheppard : Non ben c’est pas ma femme.
_Ronon : VOTRE femme ?
_Sheppard : Façon de parler.
Un peu plus tard, Sheppard et Carter allèrent voir McKay dans son labo.
_Sheppard : Qu’est ce que vous voulez encore ?
_McKay : Regardez ça.
Il montra une table sur laquelle étaient posé un marteau et les restes du pendentif de Carter.
_Carter : MON PENDENTIF !!!!
_McKay : Du calme ! Regardez mieux.
Carter s’approcha.
_Carter : Goddam ! Un émetteur !
_McKay : Hé oui ! Le voilà notre espion. Elle écoutait tout ce qu’on disait en direct. J’ai eu une sorte d’intuition et j’ai passé votre pendentif au rayon X. C’est là que j’ai vu l’émetteur. Seulement, je n’arrivais pas à ouvrir le médaillon alors…
_Sheppard (le coupant) : Et le satellite ?
_McKay : L’émetteur est aussi une balise qui a conduit le satellite jusqu’ici. Il est bien planqué derrière une de nos lunes mais j’ai quand même fini par le repérer.
_Sheppard : Je vais aller le dégom…
_Carter : Non ! J’ai déjà envoyé Lorne voir de plus prêt, au cas où se serait un nouveau piège.
_Lorne (arrivant justement au rapport) : Sympa.
_Carter (ne voyant pas qui lui parle) : Mais non ! Lui au moins, il ne foncera pas la tête la première dedans !
_Lorne : Je préfère.
_Sheppard : Sympa.
_Carter : Oh ! Lorne ! Heu… alors ?
_Lorne : Ce n’était pas un piège et je ne l’ai pas détruit, comme vous me l’aviez demandé.
_Carter : Parfait ! Nous reprenons enfin l’avantage. Nous allons pouvoir contre attaquer.
TA DAAAA !
_Carter : Non mais ça va pas McKay ?
_McKay : C’était pour souligner le côté théâtrale de votre annonce et le fait qu’on arrive à la fin de la première partie.
_Sheppard, Lorne et Carter : …

To be continued…
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par ytsuka452 »

Toujours aussi amusant, j'ai beaucoup apprécié le passage où Carter demande à quoi ressemble l'agresseur ! x)
J'ai hâte de connaître la suite ! ^_^
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par mewlantien »

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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

2.09 ...AND COYOTE (2/2) (vieille fable Athosienne de Lafontaine (ou Durobinet, je sais plus))

Précédemment, dans SG Alternatif : une mystérieuse femme cherche à tuer Sheppard en utilisant la propre technologie d’Atlantis et des Terriens. Grâce à McKay qui découvre un émetteur espion, Atlantis reprend l’avantage de la partie et peut enfin préparer sa riposte.

Cité d’Atlantis, infirmerie, le lendemain. Sheppard passe voir Ronon qui a lui-même passé la nuit à l’infirmerie. Keller est là aussi.
_Sheppard : Salut tout le monde.
_Ronon : Salut.
_Keller : Bonjour.
_Sheppard : Alors ? Ça pas été trop dur de dormir ici ?
_Keller : Je lui ai donné de quoi dormir. D’ailleurs à ce sujet, je n’ai plus de vallium.
_Sheppard : Okay. Et vous faites quoi de beau ce matin ?
_Keller : Je lui montrais des tours de magie.
_Sheppard : Vous faites des tours de magie ?
_Keller : Oh, c’était quand j’étais étudiante, pendant les soirées.
_Sheppard : Oula !
_Keller : Je vais vous montrer. Je vais vous faire le coup quand le magicien sort des foulards de sa manche. Vous voyez ? Rien dans les mains et rien dans les manches ! Du moins, pour l’instant.
Elle passa ses bras rapidement derrière son dos, enfila son bras droit dans sa manche gauche, la ressortit sans rien et fit de même pour l’autre côté mais cette fois ci, elle sortit son soutien-gorge de sa manche.
_Keller : ABRACADABRA !
Ronon la regardait avec les yeux exorbités et Sheppard avait la bouche qui pendait.
_Keller : Ha, ha, ha !! Il m’a toujours fait marrer ce sketch !
_Sheppard : Je crois que je vais y aller.
_Keller : Ne me dites pas que vous n’aimez pas ! Pas vous !
_Sheppard : Oh mais si. J’adore. C’est bien là le problème. Bye !
Et il se barra en courant.
_Keller : Je ne comprendrais jamais rien aux mecs.
Dans les couloirs :
_Sheppard : Putain ! J’ai déjà assez avec la sexy louloute qui veut ma peau !
Il croisa Carter.
_Carter : Ah ! Sheppard ! Vous tombez bien ! Nous venons de finir avec McKay.
_Sheppard : C’est marrant mais je trouve que vous passez beaucoup de temps avec McKay.
_Carter : Quoi ?! Vous êtes jaloux ?!
_Sheppard : Pas vraiment non.
_Carter : Si vous croyez que ça m’amuse.
_Sheppard : Pour ce que j’en disais.
_Carter : Ben ne dites plus rien alors et écoutez. Nous avons reconstruit l’émetteur espion que McKay avait… disons, détérioré. Espérons qu’elle ne se soit rendue compte de rien.
_Sheppard : Il n’y a pas d’autre micro espion ?
_Carter : Non. Nous avons cherché toute la nuit mais nous n’avons rien trouvé. A présent, nous devrions être en mesure de l’envoyer où l’on voudra, à savoir, directement dans notre piège.
_Sheppard : Parfait ! Quand commençons nous ?
_Carter : La « réunion » aura lieu à 9h00.
_Sheppard : Très bien. J’ai le temps d’aller prendre mon petit déjeuner.
_Carter : Bonne idée. Je n’ai pas encore mangé non plus.
Ils se rendirent donc au mess ensemble. Une heure plus tard, la fameuse « réunion » commença entre Carter, Sheppard et McKay, le micro espion étant posé sur le bureau de Carter.
_Carter : Messieurs, nous avons un problème. L’un de nos contacts sur T7K-4867 nous signale des mouvements suspects de Geniis. Malheureusement, j’ai déjà envoyé Lorne en mission il y une demi heure ainsi que le major Daum.
_McKay (baillant) : Wouaah !
_Carter : Vous le dites si je vous emmerde ?
_McKay : J’ai pas dormi cette nuit.
_Carter : Prenez des somnifères si vous n’arrivez pas à dormir la nuit.
_McKay : Ouais, ouais.
_Carter : Bref. La plus part de nos effectifs étant en ce moment dispersée aux quatre coins de la galaxie, il ne reste plus que vous. Vous irez avec quatre marins déguisés afin que votre nouvelle amie ne vous repère pas. De plus, seul moi et McKay seront au courant de ça.
_Sheppard : D’accord.
Un peu plus tard, une bande de cinq mecs dissimulés sous des grands manteaux médiévaux à capuche passèrent la porte. Ils arrivèrent dans une grande plaine couverte de quelques touffes d’herbe clairsemées. Ils avancèrent à travers la plaine jusqu’à arriver aux pieds de collines et de falaises.
_Sheppard (murmurant) : ça va pas tarder les gars.
Effectivement, les coups de feu se mirent à résonner contre les parois rocheuses. Une balle atteignit Sheppard dans le dos mais cela ne lui fit aucun effet vu qu’il portait un bouclier personnel pour l’occasion. Il resta debout au milieu du sentier à occuper la demoiselle pendant que les marins se planquaient derrière des rochers pour riposter. Sheppard alla se planquer aussi, son bouclier étant presque à plat puis, d’autres coups de feu claquèrent dans l’air.
_Lorne (par radio) : Colonel ! Nous avons essayé de la prendre à revers comme prévu et comme je l’avais prévu, elle surveillait ses arrières au cas où ce serait un piège. J’ai pu contourner son système de défense. Un truc vachement ingénieux avec des ficelles et des casseroles.
_Sheppard : …
_Lorne : Le hic, c’est qu’elle a quand même réussi à s’enfuir vers la forêt.
_Sheppard : Bien reçu. Tout le monde la poursuit.
Sheppard fit signe à ses marins de le suivre à travers la gorge où ils étaient entrés pendant que Lorne et son équipe progressaient contre les parois escarpées. Sheppard avançait l’arme au poing tout en restant le plus possible caché quand des coups de feu furent tirés dans sa direction. Il riposta et tira dans des buissons en face de lui puis il s’arrêta pour faire les sommations d’usage.
_Sheppard : Rendez vous ! Vous êtes cernée ! Il y a encore une autre équipe qui vous attend dans la forêt alors laissez tomber ! Vous ne vous en sortirez pas !
Une voix d’homme lui répondit.
_Voix : Ici le major Daum à la tête de l’équipe en question ! Je crois qu’il y a eu comme qui dirait un léger malentendu !
Sheppard et le major Daum sortirent de leurs cachettes respectives.
_Sheppard : Daum ! Vous étiez censé la choper quand elle arriverait vers vous ! J’étais derrière elle !
_Daum : On ne l’a pas vu passer.
_Sheppard : Quoi ?!
Il regarda tout autour de lui en réfléchissant et finit par lever les yeux en l’air. Il regarda dans les arbres autour de lui et quand il arriva sur un chêne bien touffu, les tirs reprirent, venant du feuillage de l’arbre. Sheppard évita les balles sauf une qui alla se loger dans sa cuisse gauche (le bouclier étant à plat, quelle merde ces trucs). Daum et tous les soldats tirèrent sur l’arbre mais sans résultat. La jeune femme était en train de faire le tour du tronc. Elle redescendit de l’autre côté sans se faire voir des soldats qui regardaient en l’air et se mit à courir quand un P90 surgit de derrière un autre arbre. Lorne sortit de sa planque avec la tête de la fille au bout de son arme.
_Lorne : On lève les mains en l’air.
La fille jeta ses armes par terre et leva les mains. Puis, elle saisit le canon de l’arme pointée sur elle, tira dessus de toutes ses forces et la repoussa aussi fort dans la gueule de Lorne. Celui-ci tomba en arrière. La fille lâcha l’arme et repartit mais les hommes de Lorne la cernèrent à nouveau. Lorne se releva et la braqua encore une fois. Les équipes de Daum et de Sheppard les rejoignirent aussi. Cette fois ci, elle n’avait plus aucun moyen de s’enfuir. Sheppard arriva en boitant.
_Sheppard : Ben enfin ! On l’a tient.
_Fille : Lâchez moi !
_Sheppard : C’est ça ! Arrête de rêver !
_Fille : J’ai une bombe sur moi ! Si vous ne me relâchez pas, je fais exploser vos hommes avec moi !
_Sheppard (hallucinant) : … pardon ?
_Fille : Vous êtes sourd ou quoi ?!
_Sheppard : J’ai très bien entendu mais… vous êtes obligée d’aller jusque là ?
_Fille : Je n’hésiterais pas une seconde !
_Sheppard : Tout ça pour me tuer ? Je ne suis pas sûr de mériter que vous vous donniez autant de peine.
_Fille : C’est bon ! Arrête de me draguer, ça ne prend pas !
_Sheppard : Okaaay. Bon, écoute, on ne lâche jamais face aux terroristes et donc, ta requête est inacceptable.
_Fille : Je vais les tuer !
_Sheppard : Et si toi tu meurs, comment feras tu pour récupérer tes proches ? Tu crois que les Wraiths les laisseront partir bien gentiment ?
_Fille : Que… ? C’est vrai, vous aviez deviné.
_Sheppard : C’est les Wraiths qui vous oblige à faire ça pas vrai ?
_Fille : Ils ont pris les gens que j’aimais en otage pour m’obliger à…
_Sheppard : Et tu crois qu’ils te les rendront si tu leur obéis ?
_Fille : Bien sûr que non ! Mais en attendant, ils sont en vie et moi je récupère vos armes et vos vaisseaux ! Quand je vous aurais tué, j’irais les délivrer.
_Sheppard : Pas bête mais irréalisable. C’est impossible de faire ça tout seul.
_Fille : Et quoi ? Vous voulez m’aider alors que j’essaye de vous tuer ?
_Sheppard : Je suis d’un naturel très gentil.
_Fille : Et les Wraiths d’un naturel très méfiant à l’égard des humains. Ils m’ont implantée un traceur et ils me suivent. Si je ne suis pas en train d’essayer de vous descendre, ils tueront les miens.
_Sheppard : Merde ! Voilà qui contrarie mes plans.
_Fille : Vos plans ?
_Sheppard : Hé hé. J’aimerais vous présenter une amie mais il va falloir que je lui demande de venir. En attendant, vous pourriez me dire votre nom.
_Fille : Je m’appelle Duschuglück.
_Sheppard : Très joli.
_Duschuglück : Il n’y a pas de solution. Les Wraiths ont détruit le peuple d’Ikea, ma planète, et ils m’ont capturée parce que j’étais une des meilleures combattantes de mon armée. Ils me surveillent depuis l’espace et je dois leur faire des rapports réguliers. Je ne vois pas ce que vous pourriez faire.
_Sheppard : Je trouve toujours une solution. Surtout quand il s’agit de sauver une aussi belle jeune femme que vous.
_Lorne : Hum !
_Daum : On est là.
_Duschuglück : Désolé, t’es pas mon genre. En plus, je suis mariée. C’est d’ailleurs mon mari et mon fils que j’essaye de sauver.
Un vent glacial et une mini tempête de neige se levèrent autour de Sheppard.
_Daum : Ah, ça fait mal.
_Duschuglück : Vous voulez toujours m’aider ?
_Sheppard : Oui.
_Lorne : Mon colonel, il y a une sonde Wraith qui se ramène.
En effet, une boule volait dans leur direction.
Dans une ruche Wraith en orbite au dessus de la planète, une bande de Wraiths regardaient les événements sur un écran translucide. Ils virent tout d’abord une explosion. L’image était saturée par la fumée et ils ne voyaient plus rien. Ils grommelaient et gueulaient quand la fumée se dissipa enfin. Les Wraiths étaient contents de pouvoir voir le combat opposant Duschuglück à Sheppard. Derrière eux, un homme et un petit garçon étaient attachés et tremblaient l’un contre l’autre. Sur l’écran, le combat était reparti de plus belle. Daum et des marins pourchassaient Duschuglück qui pourchassait Sheppard. Les Wraiths rigolaient et faisaient des paris. La bataille dura au moins trois heures, des marins arrivant toujours au moment où Duschuglück était à deux doigt de tuer Sheppard et cette dernière s’enfuyant à chaque fois. Mais les Wraiths furent distraits par une attaque du Dédale qui était arrivé entre temps. Tout le monde se mit en position de combat, délaissant la sonde.
_Wraith (aux commandes principales) : Quel bande de cons ! Regardez les s’énerver dès qu’on s’attaque à leur petit Sheppard chéri.
_Wraith (aux commandes secondaires) : Ils n’ont aucune chance ! C’est du suicide !
_Wraith n°1 : Ouais. D’ailleurs, ils s’en rendent compte. Ils se barrent.
Dans l’espace, le Dédale quitta la zone en hyper espace. Un garde Wraith arriva sur la passerelle de pilotage.
_Garde : Duschuglück vient de rentrer.
Les Wraiths allèrent voir ça de plus près. Dans la salle de l’écran, les prisonniers tremblaient toujours dans leur coin et la sonde montrait des images de corps allongés partout par terre. Duschuglück se tenait debout, le corps de Sheppard dans les bras.
_Duschuglück : J’ai réussi. Pour preuve, je vous ramène même son cadavre. Admirez.
Elle balança le corps par terre. Celui-ci tomba et roula sur le sol. Les Wraiths s’approchèrent et lui donnèrent des coups de pied mais Sheppard restait inerte. L’un deux saisit le Beretta de Duschuglück et tira dans sa jambe. Du sang coula mais il ne réagissait toujours pas.
_Wraith n°1 : Il est bien mort.
_Duschuglück : Rendez moi mon mari et mon fils.
_Wraith n°1 : Oui, bien sûr. Mais avant, la reine aimerait te remercier personnellement.
Il alla chercher les prisonniers et ils partirent tous les quatre voir la reine.
_Wraith n°1 : Et vous, balancez moi ce déchet.
Deux Wraiths tirèrent Sheppard par les bras et l’emmenèrent. Dans la salle de la reine, Duschuglück, son mari et son fils qu’on avait délié étaient devant la reine.
_Reine (avec la voix de Lord Voldemort) : Vous avez bien rempli votre part du marché.
_Duschuglück : A vous de remplir la vôtre.
_Reine (s’approchant d’elle) : Mais bien sûr.
Elle tendit rapidement sa main et la posa violemment sur le cœur de Duschuglück afin d’aspirer son énergie vitale. Mais tout d’un coup, la reine fit la gueule et enleva sa main. Duschuglück portant un décolleté assez large, on voyait la marque laissée par la reine sur sa peau. Cette marque s’effaça d’elle-même avec des reflets métalliques.
_Reine : Qu’est ce que… ? (Elle se mit à hurler) ……… (Gamme de l’ultra son).
Des gardes arrivèrent ainsi qu’une bande de chiens errants mais Duschuglück sortit une arme et tira. Les gardes tombèrent tous.
_Le mari : Ben mince chérie, tu tires à quoi ?
_Teckel : Wouah ! Wouah !
Sheppard apparut armé d’une seringue Wraith derrière les gardes (pardon, c’est pas une seringue géante, ni même un synthétiseur Playschool, c’est un fusil. Autant pour moi).
_Duschuglück : Baissez vous !
Son mari et son fils s’aplatirent et Sheppard dégomma la reine qui arrivait derrière.
_Sheppard (par radio) : Dédale ? On les a récupérés. Vous pouvez nous téléporter ?
Un autre Wraith arriva dans la salle et sauta sur Sheppard au moment où ils étaient tous téléportés à bord du vaisseau. Ils se rematèrialisèrent devant Caldwell, quelques chiens bondissant joyeusement partout. Caldwell sortit aussitôt son arme en voyant le Wraith. D’autres marins le mirent en joue. Le passager clandestin n’eut pas d’autre choix que de se rendre. On l’emmena en cellule. McKay, Keller, Sheppard et Duschuglück apparurent à leur tour. Le mari et l’enfant les regardèrent sans comprendre ce qu’il se passait. McKay appuya sur une touche de l’ordinateur qu’il portait et les deux autres Sheppard et Duschuglück tombèrent par terre, inertes.
Duschuglück prit son mari et son fils dans ses bras puis, elle se retourna vers Sheppard.
_Duschuglück : Là, je dois avouer que vous m’avez bluffée.
_Caldwell : C’est vrai que c’est encore le genre de plan à la mort moi le noeud dont vous êtes spécialiste.
_Sheppard : C’était marrant le coup des Réplicateurs.
_Mari : Je ne vous suis pas très bien.
_Sheppard : Je vais vous expliquer.
FLASH BACK
Sur la planète T7K-4867, les soldats s’éloignèrent de Duschuglück et celle-ci balança sa bombe en l’air, vers la sonde. L’explosion retentit, interférant avec la sonde. Lorne emmena Duschuglück vers la porte où Keller venait de se matérialiser. Pendant que Sheppard et les autres soldats faisaient un simulacre de recherche, la sonde cherchait également le signal du traceur. Quand elle retrouva la piste, elle se dirigea vers la porte mais Keller avait eu le temps de retirer le traceur du corps de Duschuglück. Elle le confia aussitôt à Lorne. Celui-ci se tira avec pendant que Keller s’occupait de Duschuglück. De son côté, Sheppard était en pleine conversation radiophonique avec McKay via la porte.
_Sheppard : Vous en êtes où de ma petite commande ?
_McKay : Si vous croyez que c’est facile de fabriquer deux Réplicateurs !
_Sheppard : Vous l’avez déjà fait.
_McKay : Oui mais c’était un peu par accident.
_Sheppard : Nous n’avons plus le temps !
_McKay : C’est bon ! Je vous envoie le premier dès qu’il sera prêt.
_Sheppard : Et vite !
McKay retourna finir son travail entamé le matin même, en prévision des événements. Dans la forêt, Lorne, portant une perruque brune, courait derrière Sheppard en tirant à côté de lui.
_Lorne : Quel plan débile, mais quel plan débile.
_Sheppard : Je vous entend !
_Lorne : Mon colonel, vous me jurez que nos missions resteront bien confidentielles hein ? Que jamais personne ne pourra les lire, pas même nos familles ?
_Sheppard : C’est juré. Personne ne les lira. A part nos supérieurs sur Terre dont le général O’Neill, tous les membres du Comité et le président des Etats-Unis.
_Lorne : Je sens que je vais commettre une bavure.
_Sheppard : Glip ! Je savais bien qu’il y avait une faille dans mon beau plan.
Une heure plus tard, Keller contacta Sheppard.
_Keller : Sheppard ? Le Dédale vient d’arriver et McKay vous envoie le premier Réplicateur.
_Sheppard : Parfait ! Que le Dédale se tienne prêt à faire diversion quand le second Réplicateur arrivera.
_Keller : McKay m’a dit de vous dire qu’à ce sujet, ce sera un peu plus long vu qu’il doit lui faire des blessures qui ne disparaissent pas.
_Sheppard : Et bien vous lui direz que s’il ne se grouille pas un peu, c’est moi qui vais venir lui faire des blessures qui ne disparaîtront pas.
_Keller : Bien reçu.
Le Réplicateur de Duschuglück reprit le traceur et alla remplacer discrètement le pauvre Lorne. Plus d’une heure passa encore quand le Dédale fit feu sur la ruche. Dans la salle de l’écran, les Wraiths partirent en laissant les prisonniers seuls.
_Mari : N’est pas peur mon petit. Ta maman viendra nous chercher.
_Fils : Ouin !
_Mari : Oh ! Regarde l’écran. Ta maman te dit bonjour.
L’enfant redressa la tête et vit le Réplicateur de Duschuglück lui faire un signe de la main pour le rassurer pendant que derrière elle, les soldats s’affairaient pour préparer la scène finale. Ils s’allongeaient par terre, se versant du ketchup sur leurs uniformes pendant que Sheppard laissait la place à son double. Quand les Wraiths revinrent, tout était prêt et ils ne virent pas le truc.
FIN DU FLASH BACK
_Sheppard : Nos doubles sont remontés dans la ruche et pendant que le double de votre femme occupait les Wraiths, le mien, qui se faisait passer pour mort, s’activa et récupéra des armes pour venir en renfort.
_Mari : Je comprends mieux maintenant. Vous êtes un malin.
_Sheppard : Merci.
_Caldwell, Lorne, McKay et Keller : Mouais.
_Sheppard (à Duschuglück) : Vous êtes douée vous aussi.
_Duschuglück : Je sais. J’ai plus de 160 de Q.I.
_McKay : Comme Einstein ! Autant dire que vous n’avez aucune chance mon vieux.
_Sheppard : Dites donc. En tout cas, vous avez bien failli m’avoir.
_Duschuglück : Oui. C’était facile de sortir une fleur de son placard où encore de faire parvenir un émetteur espion à votre chef. Mais vous avez eu une véritable chance de cocu !
_Sheppard : C’est pour ça que je reste célibataire.
_McKay : Ce sont les Wraiths qui nous ont envoyés le satellite ?
_Duschuglück : Non, l’émetteur servait de balise de positionnement et les Wraiths ne savent pas où il est parti.
_McKay : Tant mieux ! Mais je ne comprends pas pourquoi ils vous ont demandé de tuer Sheppard. Ils auraient pu le faire eux même non ?
_Duschuglück : Ils pensaient sûrement que ce serait plus facile pour un humain qui a le gène des Anciens.
_McKay : Je crois surtout que vous n’avez pas compris ce qu’ils attendaient de vous.
_Duschuglück : Pardon ?
_McKay : Ils voulaient peut-être que vous exploitiez son point faible.
_Duschuglück : Quel point faible ?
_McKay : Laissez tomber.
_Keller : Et maintenant, que comptez vous faire ?
_Duschuglück : Grâce à vous, moi et ma famille sommes libres. Les Wraiths ne nous retrouveront pas alors nous allons nous installer sur une planète tranquille.
_Sheppard : Vous pourriez faire carrière sur Atlantis vous savez.
_Duschuglück : Non merci. J’en ai marre de risquer ma vie. Désormais, je vais m’occuper de ma famille.
_Sheppard : Sage décision.
_Duschuglück : Et je ne tiens pas à vous supporter à longueur de journée.
_Sheppard : Quoi ?
_Tous : WOUAH HA HA HA !!
_Sheppard : Bande d’enfoirés.
_Caldwell : Ha, ha, haaa. Snif. Bon, où voulez vous qu’on vous dépose ?
Le Dédale ouvrit une fenêtre d’hyper espace et s’y engouffra.
Sur une planète dont nous tairons le nom et les coordonnées par sécurité, Duschuglück faisait ses adieux à Sheppard.
_Duschuglück : Merci pour votre aide.
_Sheppard : Bah ! C’est rien vraiment !
_Duschuglück : Je vous ai collé une balle.
_Sheppard : C’est rien à part ça.
_Duschuglück : Vous êtes vraiment un drôle de loustique vous.
_Sheppard : Vous trouvez ?
_Duschuglück (assez froidement) : Ouais.
_Sheppard : Okaay. Bon ben je crois que je vais y aller.
Il la regarda intensément dans les yeux.
_Duschuglück : Vous essayez de m’hypnotiser ou quoi ? Laisser tomber, vous n’avez aucune chance avec moi.
_Sheppard : Dommage.
Il disparût dans le faisceau de téléportation du Dédale.
Sur Atlantis, Caldwell marchait dans un couloir avec Carter.
_Caldwell : En définitive, toute cette histoire n’aura été que beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
_Carter : Vous êtes dur là. Duschuglück va pouvoir enfin vivre en paix avec sa famille.
_Caldwell : Les Wraiths ne nous ont pas repérés et Sheppard s’en sort avec une balle dans la cuisse. J’imagine qu’on pourrait conclure que tout est bien qui fini bien mais je me permettrais d’émettre quand même quelques réserves.
_Carter : Lesquelles ?
_Caldwell : Pour commencer, ces clebs qui sortent d’on ne sait où.
Autour d’eux, des chiens de toutes les races couraient et aboyaient.
_Carter : D’après Teyla, il arrive que les Wraiths aspirent autre chose que des humains au passage. Vu qu’ils ne bouffent pas les chiens…
_Caldwell : Ouais. Ils m’ont salopé mon vaisseau ces dégueulasses.
_Carter : D’autres problèmes ?
_Caldwell : Les doubles.
_Carter : Ben quoi les doubles ?
_Caldwell : McKay en a perdu le contrôle et ils font n’importe quoi.
_Carter : Ah ça ? C’est pas grave. Le double de Sheppard se prend pour un des chiens et celui de Duschuglück se contente de chanter le « God Save the Queen ».
_Caldwell : …
_Carter : Et le Wraith ?
_Caldwell : Sheppard s’en occupe.
_Carter : Espérons qu’il nous ramène de précieuses informations.
_Caldwell : Il a intérêt !
Le Wraith avait été enfermé dans une cellule sur la cité. Sheppard arriva avec une béquille et un marin lui ouvrit la grille de la cellule. Sheppard resta sur le seuil de la cellule.
_Sheppard : Tu vas être gentil et répondre à mes questions.
Le Wraith le regarda avec un large sourire qui lui montait jusqu’aux oreilles. Je ne sais pas si ce sont ses dents qui sont trop grandes pour qu’il puisse fermer la bouche ou bien s’il est mort de rire mais en attendant, cela énervait Sheppard.
_Sheppard : Tu te fous de ma gueule ?!
_Wraith : Vous allez tous mourir ! Wouah, ha, ha, ha !
_Sheppard : La ferme !
_Wraith : Les miens sauront où je suis et ils viendront vous dévorer ! Vous n’aurez aucune chance ! Ha, ha ! C’est à mourir de rire !
_Sheppard : Mais tu vas arrêter de rire Will ?!
_Wraith : Will ?
_Sheppard : C’est ton nom. Je t’appelle Will et m’emmerdes pas !
_Wraith : HA, HA, HA !! HOU HOU !! HI HI WOUAH HA HA !!
_Sheppard : Mais tu vas arrêter oui ?!
_Wraith : Ha, ha ! La terreur par la joie ! C’est notre devise !
_Sheppard : …
_Wraith : Vous êtes tellement pitoyable !
Sheppard lâcha sa béquille, sortit son flingue et entra dans la cellule en mettant Will en joue.
_Sheppard : Tu vas me répondre maintenant !!
_Wraith : Les miens sauront où se trouve Atlantis !
_Sheppard (tirant quelques balles) : Répond !
_Wraith (à genoux) : Aïe. Vous allez tous mourir ! Ha, ha !
_Sheppard (en craquage totale de nerf et vidant deux chargeurs d’affilés) : Saloperie !!
Le Wraith mourut. Sheppard baissa son arme en soufflant quand un des marins s’approcha de lui.
_Sheppard : Fait chier ! Il n’a rien dit.
_Marin : Heu… ? Mon colonel ?
_Sheppard : Quoi ?
_Marin : Je crois bien que vous avez oublié de lui poser des questions.
_Sheppard : ET MERDE !!!!

BEEP BEEP !! (Pour ceux qui ne connaissent pas, Beep Beep est ce qu’on appelle un Road-Runner. Moi-même, je ne l’ai appris que très récemment (c’est vrai))

Moralité : Rien ne sert de tirer, il faut poser les questions à point.
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
mewlantien
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Re: FanFic SGAlternatif

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Keller magicienne :clap:
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