5x20 : Enemy at the Gate (Fin de série)
Clap de fin pour
Stargate Atlantis qui aura marqué les fans (dans le bon et le mauvais sens) pendant cinq ans.
Pour ce centième (et dernier) épisode, la réalisation se devait de marquer le coup. Le choix a naturellement été un bon gros vaisseau attaquant la Terre. Bon, ok, pourquoi pas. La série a longtemps insisté sur les défauts techniques des vaisseaux ruches. L'énergie produite par un E2PZ a en grande partie réglé le problème. En cela, il n'y a pas d'incohérences puisqu'on reprend l'un des enjeux issus du
mid-season 4. On voit bien Todd récupérer plusieurs E2PZ, tous n'ayant pas servi à alimenter l'usine de production d'unités combattantes. L'idée me paraissait effectivement intéressante d'exploiter les rapports entre Todd et ses sbires. La bonne vieille trahison du second... bon ok. Je ne voyais pas Todd aussi naïf.
Vient ensuite la scène d'affrontement entre le Dédale et la super ruche. Enfin, on fait le choix de neutraliser la toute puissance du rayon à plasma Asgard, forçant les humains à être rustique et à puiser dans leur capacité d'adaptation. Petite incompréhension, pourquoi ne pas avoir détruit le Dédale ? Le vaisseau était totalement à la merci de l'ennemi. Mince alors ! C'est le final, le centième épisode ! J'aurais vu l'équipe de Sheppard avec Todd dans le jumper, dérivant dans l'espace le temps qu'un vaisseau allié (Travelers ?) vienne les chercher...
Les incohérences se succèdent et les raccourcis aussi. La perle : Lorsqu'Atlantis ouvre un vortex directement vers la super-ruche alors déjà en orbite au-dessus de la Terre. Mais, punaise, pourquoi Woosley n'as-tu pas envoyé une bombe atomique à travers l'horizon des événements ? Ou, à défaut, sacrifier un générateur à Naquadah en le surchargeant ? L'affaire aurait été réglée !
Je ne comprends pas... Juste pour faire monter l'équipe dans le vaisseau, échanger quelques tirs et voir Teyla se prendre pour une
espèce de Wonder woman.
L'autre facilité, le moteur à vortex. Certes, il s'agit d'Atlantis, truffée de technologies magiques, époustouflantes. Mais nous sortir l'option d'un super moteur aux côtés de l'hyperdrive, c'est pas possible. Les scénaristes tenaient juste à leur combat spatial entre la cité et le super vaisseau. Oui, cette scène était incontournable, elle devait faire partie de l'histoire. Mais pas dans ces conditions ! Merde quoi. Pour le coup, usez de la simplicité les gars ! On sait qu'il faut à peine quatre jours pour un croiseur terrien (boosté par un E2PZ) pour relier la Terre à Pégase. Avec les moteurs d'Atlantis (vu leur taille), à peine une journée, surtout s'ils sont alimentés par 3 E2PZ.
J'aurais simplement imaginé les techniciens de l'Expédition exploiter au maximum les moteurs de à la limite de la surtension, endommageant au final les capacités offensives et défensives de la cité, au point de l'affaiblir lors de son face à face final avec l'ennemi.
Je passe certains passages assez clichés...
Le retour d'Atlantis dans la Voie Lactée est judicieux et aurait pu créer de véritables enjeux pour la suite (téléfilm ou Saison 6 — je ne manque pas d'ailleurs de l'exploiter dans mon début de fanfic). Mais finir sur une note pareille, sachant qu'il n'y a finalement que cette conclusion à nous mettre sous la dent, c'est particulièrement décevant.
Au final,
Stargate Atlantis fait une entrée magistrale dans l'histoire de la franchise et tire sa révérence de façon pitoyable et grotesque. Un véritable gâchis !
Note GLOBALE : 4/10