Bon, j'ai dévoré le 310 et le 311 à la suite... et j'ai beaucoup aimé.
Je trouve génial l'idée du 'pont de portes intergalactiques McKay/Carter'... de même j'ai beaucoup ri en entendant
Sheppard dire qu'il rapportait des pizzas chaudes sur Atlantis... nous voilà avec un livreur de pizza en puddle jumper...
espérons que les Lantiens aient de quoi lui donner un pourboire...
J'ai trouvé l'idée de la rencontre entre les Lantiens et des vrais Anciens très intéressante. Même si j'ai été assez choquée par l'attitude arrogante du
Capitaine Helia. En même temps, depuis quelques temps, les découvertes qu'on fait sur eux ne sont pas pour me les faire apprécier...
La façon dont elle reprend possession de la Cité alors que le Daedalus les a ramené sain et sauf et tout bonnement... choquante.
Effectivement, la Cité leur appartient et ils doivent avoir envie de rentrer chez eux, c'est compréhensible... mais tout de même... quel manque de délicatesse envers les personnes qui ont protégé la Cité et donné leur vie pour préserver la culture des Anciens... De même leur laisser juste 48 heures pour quitter un endroit où ils vivent depuis deux ans... c'est une expulsion pure et simple, même si les formes sont mises...
De même il est assez révoltant que ce soit
Woolsey qui ait été choisi comme intermédiaire entre Atlantis et la Terre et pas le Dr Weir. L'excuse du fait qu'elle est trop attachée à la Cité est vraiment d'une petitesse... je comprends à quel point la jeune femme est blessée de se voir rejeter ainsi et préférer un bureaucrate qui n'a pas vécu le dizième de tout ce qu'on connu les Lanciens...
Sans compter que les Athosiens sont tellement déçus de cette rencontre, ils se faisaient une telle joie de rencontrer enfin des Anciens et d'apprendre directement d'eux... Bref, les Anciens sont tombés dans mon estime... encore...
J'ai été très contente de revoir
O'Neill, toujours le même humour et le même... tact
... ou du moins, le même manque de tact...
J'ai été très touchée par les adieux de
Sheppard, Ronon et Teyla. Tous se proposent de venir là où habite l'autre, mais ils sont tellement différents qu'ils ne pourraient jamais s'adapter... et c'est là, la magie d'Atlantis. Dans cette ville, chacun pouvait être lui-même et néanmoins réussir à vivre en harmonie avec les autres... J'aime ce moment intimiste où aucun des trois ne sait comment dire ce qu'il ressent. De même le moment où Sheppard propose ses affaires personnelles à ses amis. J'adore cette phrase :
'I just had to say it out loud.'. John la dit et Teyla la reprend après... de même le moment où Ronon le prend dans ses bras deux secondes... pas forcément besoin de mot pour montrer ce qu'on ressent ; et ici, c'est le cas...
Même émotion pour les adieux de
McKay, Zelenka et Beckett. Carson veut faire part de ses sentiments, mais Rodney, par crainte de se dévoiler, le fait taire, ce qui bouleverse encore plus son ami…
Une fois sur Terre, bien que chacun ait repris une vie à peu près normale,
Elisabeth est, sans conteste, celle qui souffre le plus de cette situation. Elle ne sort plus de chez elle, ne répond pas au téléphone, sombrant dans la dépression. C’est compréhensible, durant deux ans, elle a vécu dans une tension palpable, une épée de Damoclès constamment au-dessus de sa tête et de celle de son équipe. Elle aimait cette Cité, comme si elle y avait toujours vécu, comme si elle en faisait partie. Il ne faut pas oublier que dans l’épisode ‘Le grand sommeil’, dans la saison 1, elle a tout fait pour sauver Atlantis, allant jusqu’à rester toute seule pour la protéger. Cette Cité fait partie d’elle… et là, elle n’a plus rien… plus de but, de points de repères… Sa vie est vide sans cette 'stimulation' constante qu'était la survie et le fait de devoir protéger son équipe constamment.
Je trouve que ce côté d’Elisabeth est particulièrement touchant, permettant de la découvrir encore différemment et d’enrichir encore son personnage. Décidément, je l’apprécie de plus en plus. Pourvu que les épisodes suivants lui rendent toujours autant justice.
Je me doutais bien que l’on reparlerait des Réplicateurs, leur retour ne m’a donc pas surprise. J’ai été impressionnée par l’arrogance des Anciens (une fois de plus
) qui n’écoutent pas les conseils de
Woolsey et O’Neill, se croyant protégés par leur programmation initiale. Si au moins, ils avaient levé les boucliers, Atlantis n’aurait pas été prise aussi rapidement…
Dans un tout autre registre, j’apprécie beaucoup le moment de la préparation de la mission secrète, lorsque
Weir doit détourner l’attention de
Lee et qu’elle se met à aborder le sujet de WoW… elle réussit à l’embobiner et c’est particulièrement drôle. De même le fait que toute l’équipe accepte d’aller contre les ordres de
Landry prouve à quel point ils tiennent à la Cité.
Par contre, je ne pensais pas que
Ladon Radim viendrait ‘démarcher’ Teyla et Ronon pour leur proposer de se joindre à son équipe. En même temps, c’est une idée intéressante, comme le souligne Teyla, les Athosiens n'étant que des fermiers et Ronon et elle ne peuvant se battre seuls contre les Wraiths. Je suis contente de les voir ensemble tous les deux, ils se soutiennent mutuellement et s’entraident dans leur combat.
Mais leur équipe n’est pas avec Ladon, mais avec Sheppard et les autres… et les revoir réunis est une très bonne chose… (même si on se doutait bien un peu que ça tournerait comme ça
)
A mon avis, un très bon épisode, plein de surprises et d’émotion. On découvre un peu les personnages à l’extérieur du ‘cadre’ habituel, et on en apprend un peu plus sur eux. J’aime le coup de téléphone de McKay à Sheppard, alors qu’ils vont se retrouver le soir même…
Non, vraiment j’ai bien aimé.
** - You see that one? That's that star right there... the bright one. That's my point of reference... my guide... and it always becomes the center of my chart. I always name it Aeryn
- You say it's your guide?
- It's my one constant. ** Farscape