[FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

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jumper01
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

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Ah la suite la suite.La deuxième partie promet(à mon avis ) pas mal d'action.Vivement la suite que j'attends avec impatience.

Pour répondre à Herodotus,pour ma part je ne pense pas qu'il y aura de bataille terrestre car si je me rappelle bien,les soorbins n'ont pas un physique très avantageux pour les batailles terrestre(rappel toi les premiers chapitres quand EvilLoki ou plutôt le docteur Lee décrit les envahisseur).
Herodotus
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par Herodotus »

Je ne pourrais pas te dire ce que EvilLoki a l’attention de faire, mais si tu relis la dernière ligne du derniers chapitre tu comprendras facilement la suite des événement !
CITATION La première ligne de défense de la Terre avait été forcée par les soorbins qui se dirigèrent à présent tous vers la surface de la planète.
Pas de vaisseaux terriens en orbite c’est claire que le champ est libre pour les quelque croiseur soorbins restant de débarquer des soldats. J’ai envi de dire leurs tactique habituelle
Dernière modification par Herodotus le 24 août 2008, 14:37, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

La première ligne sont les vaisseaux terriens mais n'oublis pas que les terriens ont encore des lignes de défenses avant la bataille terrestre.Pour que les soorbins posent le pied à terre,il faudra d'abord réussir à résister aux drônes ceux que aucune race n'est capable,puis il reste la flottide de f 302 et les avions de chasse standart avant de pouvoir débarqué sur la Terre et c'est pas dit que les soorbins parviennent à percer les défenses spatial et aérienne terriennes.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

Voici la seconde partie, je vous souhaite une bonne lecture.

Autant vous prévenir tout de suite, le chapitre est un peu long. ;)

Épisode 7 : Péril en la demeure (2/2)


Les habitants de la petite bourgade de Belleville dans l’Illinois démarraient leur journée tranquillement en cette heure matinale d’un doux matin d’automne. La température était assez clémente pour ce début de journée et cette ville du comté de Saint Clair s’éveillait paisiblement. Cette douce quiétude était cependant troublée par un ballet de voiture qui se dirigeait en dehors de la ville vers la Scott Air Force Base. Il s’agissait là de la quasi-totalité des membres de cette base qui se rendaient à la convocation d’urgence qu’ils avaient tous reçu. Très peu de personnes remarquèrent cela et ceux qui le firent n’y prêtèrent guère attention. Les autorités civiles de ce comté n’avaient pas encore relayée l’alerte générale émanant du SGC et ne se pressaient pas, de peur de déclencher une panique générale.

John Christown, employé de la poste locale, effectuait sa tournée quotidienne et s’apprêtait à s’engouffrer sur Jefferson Street lorsqu’il remarqua qu’une escadrille de chasseur F-22 Raptor et de F-16 décollait de la Scott Air Force Base toute proche. Cela le rendit perplexe car il compta une trentaine d’appareils. Nerveux, il alluma la radio à la recherche d’information sur ce décollage inquiétant et commença à changer de station mais aucune ne faisait référence à un quelconque problème. Il se rassura et reprit sa route lorsqu’une gigantesque explosion à quelques centaines de mètres de lui le conforta dans ses craintes. Deux hangars de la base aérienne venaient d’être touchés par une salve de plasma tiré depuis l’orbite par les Soorbins. Le jeune facteur immobilisa précipitamment son véhicule et sortit de celui-ci. Il fut témoin d’une scène apocalyptique qui lui glaça le sang. De nombreux projectiles orangés sortaient des nuages avant de s’abattre sur la base et ses alentours, telle une pluie dévastatrice. Il ne réagissait pas et restait planté là, témoin malgré lui de la destruction de la base lorsqu’un tir s’abattit sur la maison situé à la gauche de John qui eut juste le temps de se retourner et de voir une vague de feu déferler sur lui. Il mourut instantanément, désintégré par le souffle de l’explosion.

Le colonel Caldwell se tenait devant le poste de commandement de son vaisseau en consultant les derniers rapports sur l’état de la flotte. Ceux-ci étaient rassurants, l’hyperpropulsion du « Shangdi » était réparée et ils devraient pouvoir repartir d’ici une trentaine de minute. Ils avaient en outre réussit à accélérer le rechargement des boucliers en amenant l’E2PZ sur chacun des vaisseaux. Le surplus d’énergie apporté par celui-ci permit de raccourcir le délai d’attente d’environ une heure. Steve Caldwell commençait cependant à trouver le temps long et s’inquiétait fortement au sujet de la situation sur Terre. Cela faisait maintenant quarante minutes qu’il n’avait pas eut de contact radio et même si il savait que le prochain n’était prévu qu’un quart d’heure plus tard, un sentiment d’impuissance qu’il détestait l’envahit. Il profita de ce temps mort pour se préparer au mieux aux prochains combats. L’inventaire de tout ce qui pouvait servir avait été fait et les F-302 encore en état de vol avaient été rechargés en munitions et carburants. Le travail acharné des techniciens permit même de réparer deux chasseurs en se servant des pièces détachées récupérées sur ceux définitivement hors service. Le colonel Caldwell et les autres commandants étaient fiers de leurs hommes et savaient qu’ils faisaient du mieux qu’ils pouvaient.

L’officier en second du colonel Caldwell se trouvait à sa gauche et pianotait sur sa console lorsqu’une fenêtre s’ouvrit. Il en avertit le colonel.

-« Mon colonel, l’ « Odyssée » vient de nous envoyer un message par le canal crypté. »
-« Quel est-il ? » demanda le colonel intrigué.
-« Les trois derniers vaisseaux en orbite ont du battre en retraite et les Soorbins ont reçu des renforts. Ils nous demandent d’établir un point de rendez-vous afin de coordonner la riposte. » résuma succinctement le jeune officier.
-« Calculer le point de rendez-vous le plus proche possible, nous nous retrouverons à mi-chemin entre ici et la Terre. Et prévenez tous les vaisseaux de se préparer à partir dans cinq minutes, nous ne pouvons rester là alors que la Terre est sans défenses. » ordonna le colonel Caldwell.
-« Très bien mon général, mais je dois vous prévenir que les boucliers du « Wyvern » sont encore à moins de 50%, dois-je effectuer le transfert de l’E2PZ ? » demanda le jeune officier.

Le colonel Caldwell réfléchit quelques instants avant de répondre à son officier en second.

-« Non, ils vont le garder jusqu’à ce que leur bouclier soit complètement rechargé. On effectuera le transfert lors du point de rendez-vous avec les trois autres vaisseaux. »
-« Je viens de finir le calcul de celui-ci. » lui répondit aussitôt le major à sa droite en faisant apparaître sur son écran un schéma représentant leur position, celle de la deuxième flotte qui se rapprochait d’eux ainsi que la Terre. Il pointa alors un point clignotant à environ mi distance entre eux et la Terre. « Nous serons là, à environs cinquante minutes de la Terre. »
-« Très bien, envoyez ces coordonnées à tous les vaisseaux. » ordonna t-il d’un ton sec.

Bien qu’il fût respecté par ses hommes qui avaient une confiance aveugle en ses choix, le colonel Caldwell, au naturel enjoué et bon camarade avec ses subalternes, retrouvait tout le sérieux nécessaire à ce genre de situation. Il en devenait même cassant et parfois très autoritaire, demandant toujours plus à ses hommes, mais ceux-ci reconnaissaient en lui un grand commandant en temps de crise.

Pendant ce temps, les Soorbins avaient profité de la retraite des BC-304 pour se repositionner en orbite au dessus de la Terre. Les renforts qui venaient d’arriver leur conféraient un avantage certain durant le combat et ils en profitèrent pour bombarder les sites qu’ils avaient identifié comme étant des bases militaires. Ils avaient remarqué que la population de la Terre était incommensurablement supérieure à celle des autres planètes qu’ils avaient conquises et préféraient s’assurer la réussite de leur invasion en prenant le temps de détruire le plus possible de défense au sol. Par la même occasion, ils lancèrent la totalité de leurs chasseurs effectuer des raids aériens au dessus des villes. Ils attaquaient en tout point du globe et accomplissait leur tactique habituelle de guerre éclair.

La population terrienne paniqua face à cet assaut inattendu et ne sut pas comment réagir dans un premier temps. La population civile n’avait pas été avertie assez vite donc la quasi-totalité fut prise au dépourvu lors de l’attaque initiale. Cependant, l’alerte avait été donnée assez tôt pour que les militaires de tous les pays se préparent. Le plus haut niveau d’alerte avait été déclenché et le moindre réserviste fut rappelé afin de défendre la Terre face aux légions soorbines. L’ordre avait été donné que tous les avions de chasses disponibles décollent au moment de la première attaque au sol afin d’éviter qu’ils ne soient détruits. C’est ainsi que des centaines de ces chasseurs se trouvaient à patrouiller au dessus des différentes villes parsemant le globe au moment de l’entrée en atmosphère des chasseurs soorbins. Ils déferlèrent par vagues successives de centaine d’appareils et piquèrent en direction du sol. Ils se dirigèrent vers les centres urbains les plus importants de la planète, notamment la cote est des Etats-Unis, l’Europe occidentale et l’est de l’Asie, mais également vers des zones plus reculées tel que l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Australie. En attaquant un peu partout sur la planète, les Soorbins espéraient diviser les forces terriennes afin de l’emporter.

Une importante escadrille de chasseur soorbins se dirigeaient vers la mégalopole américaine et plus particulièrement vers Manhattan à la rencontre d’une flotte défensive assez conséquente, composée essentiellement d’avion de l’U.S Air Force, mais également d’aéronefs d’autres nationalités. Les militaires terriens détectèrent rapidement l’arrivée des soorbins sur leurs radars et se mirent alors à manœuvrer afin de les intercepter le plus loin possible de la cité. Les deux flottes foncèrent l’une sur l’autre et rapidement, les missiles air-air répondirent aux décharges de plasma. Plusieurs appareils furent détruits de part et d’autre avant même que les deux flottes ne se rejoignent et les deux escadrilles brisèrent leurs formations quelques instants avant leur rencontre. Cette phase fut assez délicate et plusieurs autres chasseurs, pilotés par des soldats moins expérimentés ou moins chanceux se percutèrent violemment. Les chasseurs soorbins continuèrent leur route en direction de Manhattan sans se soucier des aéronefs terriens et ils commencèrent à tirer en direction des bâtiments. Les décharges de plasma s’abattirent sur les gratte-ciels new-yorkais et occasionnèrent de lourds dégâts. Rattrapant leur retard, les chasseurs terriens firent demi-tour et se mirent à la poursuite des assaillants, mais l’agilité et la vitesse des avions terriens étaient moindres que celles des ennemis. Ils furent cependant soulagés de voir le renfort des F-302 arriver. Ceux-ci se placèrent au coté de leurs alliés et le combat au dessus de Manhattan s’engagea rapidement entre les deux flottes. Les pilotes soorbins firent preuve d’une grande maîtrise de leurs appareils et slalomèrent avec dextérité entre les différents immeubles. Les pilotes humains avaient beaucoup de mal à les suivre et encore plus à leurs tirer dessus, notamment par crainte de toucher les bâtiments civils.

Une petite formation composée de deux F-15, d’un Mig-31 russe et de deux F-302 remontait la cinquième avenue à la poursuite de quatre chasseurs soorbins qui volait à très vive allure à une dizaine de mètres du sol. Les deux F-302 prirent rapidement la tête de la formation mais il n’arrivait pas à atteindre les Soorbins. Le pilote d’un des deux F-302 contacta alors sa base qui lui apprit que des soldats commençaient à se déployer dans les rues de Manhattan. Il en eut la confirmation lorsqu’il remarqua que plusieurs missiles atteignirent les chasseurs soorbins. Ces missiles avaient été tirés par les premières unités anti-aériennes qui venaient tout juste de pénétrer dans la ville. Le pilote du F-302 profita de ce moment d’accalmie pour quitter sa formation et prendre un peu d’altitude afin de mieux se rendre compte de la situation et aperçut plusieurs colonnes d’engins blindés sur les différents ponts reliant l’île au continent.

Les forces terrestres américaines commençaient à prendre position sur les avenues et les rues adjacentes de la cité, ainsi que dans les immeubles. Ils montèrent le plus rapidement possible au sommet de ceux-ci afin d’avoir une position privilégiée et de pouvoir tirer sur les chasseurs soorbins avec des missiles sol-air. Les forces défensives terriennes se complétèrent rapidement par de nombreux hélicoptères de combats qui affluèrent de toutes parts et qui se positionnèrent à des points fixes afin de soutenir les troupes au sol face aux assauts des Soorbins.

Les projectiles de plasma tiré depuis l’orbite par les croiseurs soorbins continuaient de s’écraser sur le sol et de provoquer de gros dégâts. Etant donné que leur but était d’envahir la planète, ils essayaient tout de même de ne pas provoquer de trop grandes destructions. Le nombre de tir diminuait petit à petit, cependant ceux-ci devenaient de plus en plus précis et ils essayaient de n’attaquer que les positions militaires, bien que cela se révélait assez compliqué depuis l’espace.

Pendant ce temps, les stratèges militaires de nombreux pays se trouvaient au SGC afin de coordonner les défenses de la planète ce qui s’avéra assez compliqué pour des armés ayant plus l’habitude de se combattre mutuellement que de coopérer. Malgré un certains nombre d’erreur et de perte de temps évitable, la défense s’organisait tant bien que mal. La tactique de guerre éclair employée par les Soorbins rendait celle-ci plus difficile, et les rapports des pertes commençaient à arriver à la base, mais malgré la perte complète de certains bataillons, les forces de défenses terriennes arriver à tenir tête à cette première vague offensive. Le ciel de nombreuses villes étaient le théâtre d’un combat acharné à l’issue encore incertaine.

Cela faisait maintenant plus d’une demi-heure que les hostilités avaient commencée au dessus de Manhattan lorsqu’une seconde vague de chasseurs soorbins entama un survol de la ville. Leur objectif principal étant de s’assurer la supériorité aérienne afin de préparer le débarquement des troupes au sol, ils concentrèrent leurs attaques sur les chasseurs terriens. Ceux-ci avaient pour la plupart épuisé leurs stocks de missiles et en étaient réduits à tirer au canon. De nombreux appareils tant humains que soorbins s’écrasaient périodiquement ici ou là provoquant des dégâts assez importants. Les services de secours de la ville commençaient à se déployer un peu partout dans la cité afin de d’éteindre les multiples incendies qui se déclaraient et de porter secours à la population effrayée et totalement impuissante. Ces opérations de secours furent cependant fortement ralenties par les combats et notamment par les Soorbins qui les attaquaient sans distinction avec les forces armées. Les équipes de secours avaient également du mal à accéder aux zones sinistrées du fait de la destruction de nombreuses infrastructures telle que les ponts de Brooklyn et de Manhattan, mais ils redoublaient leurs efforts afin d’aider le plus de personnes possibles.

Une grande confusion régnait dans les airs de New-York et les pilotes avaient bien du mal à respecter leurs formations. Cependant, les meilleurs pilotes le réussissaient difficilement et ce fut ainsi qu’une escadrille de deux F-16, d’un Rafale français et de deux Harrier britannique se mirent en formation d’attaque à la poursuite de six chasseurs soorbins qui harcelaient une colonne de blindés stationnant sur la 72ème rue près de Central Park. Appuyés par les unités anti-aérienne postées au sol et sur les buildings, ils réussirent à détruire quatre chasseurs soorbins qui s’écrasèrent dans Central Park sans provoquer de dégâts avant d’être eux-mêmes prit en chasse par cinq autres appareils ennemis. Ils n’eurent pas le temps d’esquisser la moindre manœuvre que les deux F-16 et un Harrier furent détruits. Les deux appareils restant, voyant que la situation devenait critique brisèrent leur formation afin de diviser les assaillants. Le Rafale vira brusquement en direction de l’est et de l’East River en essayant de distancer ses poursuivants au nombre de trois. Il zigzaguait dans tous les sens afin d’éviter les décharges de plasma mais n’arrivait pas à les semer. Le pilote français ne voyait aucune façon de semer ses poursuivants lorsque la structure métallique du pont Williamsburg lui donna une idée qu’il aurait jugé insensée dans d’autres circonstances. Il tira violemment sur le manche afin de prendre de l’altitude et se mit dans l’axe de l’édifice avant de brusquement redescendre au niveau du sol. Il s’engouffra alors dans le tunnel et fit preuve d’une dextérité exceptionnelle afin de se maintenir entre la chaussée et les poutres métalliques formant le plafond. Les trois poursuivants le suivirent mais deux appareils n’eurent pas le temps de se stabiliser et percutèrent violemment le sol. La course poursuite continua sur le pont qui heureusement était désert depuis le début de l’alerte. Le pilote du Rafale était à la merci du chasseur soorbins et remarqua que celui-ci se rapprochait. En arrivant à la fin du tunnel, il tenta le tout pour le tout en tirant son dernier missile sur la structure métallique du pont. Celle-ci commençait à s’affaisser dans un vacarme assourdissant lorsque le Rafale émergea du pont et prit de l’altitude. Le pilote soorbin le poursuivant n’eut pas la même chance et ne put s’extraire de la carcasse fumante du pont Williamsburg qui sombra dans l’East River. Le pilote français ne put s’empêcher de laisser échapper un long cri de joie à la vue de ce spectacle, avant de repartir en direction des combats.
Au même moment, les deux flottes de BC-304 se rejoignirent au point de rendez-vous convenu plus tôt et les huit commandants des vaisseaux terriens se réunirent sur le « Dédale » dans une petite pièce servant de salle de briefing. Les deux vaisseaux sans E2PZ de la seconde flotte, trop affaiblis par les combats au dessus de la Terre, ne pouvaient pas encore repartir. Au vu de cette situation, ils convinrent d’un plan qui devrait permettre d’infliger de lourds dégâts aux vaisseaux soorbins stationnés en orbite sans prendre trop de risques. Il restait un petit nombre de missiles nucléaires sur chacun des vaisseaux après les premiers combats et ils décidèrent de les transporter sur les deux vaisseaux munis d’un E2PZ afin de reconstituer une partie de leurs stocks en vu d’une attaque éclair. Leur plan consistait en effet à émerger d’hyperespace au milieu de la flotte soorbine et de lancer tous leurs missiles afin de détruire le plus grand nombre de vaisseaux ennemis avant de fuir et d’essayer d’en attirer le plus possible loin de la Terre. Puis, une fois que la flotte ennemie serait divisée, le reste des BC-304 arriverait par surprise. Les huit commandant s’accordèrent sur ce plan et retournèrent sur leurs vaisseaux respectifs afin de préparer le bon déroulement de celui-ci.
Le colonel Caldwell quant à lui se chargea de contacter la Terre afin de leur faire part du plan. Il fut mis en relation directement avec le général O’Neill qui l’informa rapidement de la situation sur la planète.
-« Donc, comme vous pouvez le constater, un petit coup de main ne serez pas de refus. » conclut Jack à la fin son exposé.
-« Nous devrions être en position d’ici cinquante minutes mon général. » lui répondit Caldwell visiblement prêt à en découdre avec les Soorbins.
-« Parfait, cela me laisse le temps de regarder les deux derniers épisodes des Simpsons que je n’avais pas eut le temps de regarder. » répliqua aussi sec O’Neill.
-« Heu, …, et bien bon visionnage. » dit le colonel habitué à ce genre de réplique de la part de son supérieur.
-« Sinon, dans un registre plus sérieux, il nous reste un petit nombre de drones. Je comptais m’en servir assez rapidement, mais je vais plutôt attendre votre arrivée. Cela surprendra plus encore nos visiteurs. »
-« Très bonne idée. Colonel Caldwell, fin de transmission. » conclut le commandant du « Dédale » avant de reprendre sa position sur son siège de commandement.

Il s’assura que tout était prêt avant de donner l’ordre du début de la mission. Le « Dédale » et l’ « Odyssée » se détachèrent de la flotte de croiseurs terriens avant de s’engouffrer dans le tunnel d’hyperespace. Ils furent suivis quelques minutes plus tard par le reste de la flotte qui emprunta le même chemin, à l’exception du « Bélénos » et du « Shangdi » restés en retrait le temps de recharger leurs boucliers.

Cela faisait maintenant deux heures que les combats avaient commencées et les pilotes terriens profitèrent d’un moment d’accalmie dans l’attaque afin de regagner une de leurs bases encore intacte pour ravitailler. Les survivants étaient tous très fatigués et épuisés nerveusement par les combats qui venaient de se dérouler. Ceux-ci se déroulant au dessus de ville, ils nécessitaient donc une concentration totale de la part des pilotes. Une fois au sol, les techniciens s’affairèrent afin de refaire le plein de carburant et de munitions dans l’attente d’une nouvelle offensive des Soorbins. Celle-ci ne se fit pas attendre bien longtemps, et à peine dix minutes après la fin des premiers combats, les radars détectèrent l’entrée en atmosphère des chasseurs ennemis qui se chargeaient maintenant d’escorter de plus grand vaisseaux. Il s’agissait des vaisseaux transporteurs de troupes soorbines qui s’apprêtaient à prendre position sur la terre ferme. Les stratèges ennemis pensaient en effet que la première offensive avait suffisamment affaiblie les défenses terriennes pour débuter l’invasion au sol et ainsi étouffer au plus vite toute résistance. Il ne fallut pas beaucoup de temps aux légions soorbines pour se déployer autour d’un grand nombre de ville.

Les soldats ennemis prirent rapidement position et déployèrent leurs engins blindés avant de se lancer à l’assaut. Ils s’avancèrent en direction de leurs premières villes qu’ils conquirent facilement grâce à l’appui de leurs chasseurs et de puissants véhicules motorisés ressemblant à des chars d’assauts. La population civile qui n’était pas préparée à ce genre d’invasion se rendit face à ces extraterrestres belliqueux sans se défendre. Les armées régulières n’ayant pas encore eut le temps de protéger toutes les villes, les premières minutes du conflit vit les Soorbins remporter un grand nombre de ville sans combats réels, si ce n’était quelques escarmouches avec des civils courageux ou les forces de l’ordre.

Sur la passerelle de commandement de leur vaisseau respectif, les colonels Caldwell et Bagwels prirent connaissance de leur sortie imminente d’hyperespace.

-« Armez les tubes à missile et verrouillez les cibles de façon à tirer deux missiles sur chacune. » ordonna le colonel Caldwell au sous-officier chargé de l’armement.
-« Bien mon colonel ! » répondit l’intéressé.
-« Sortie d’hyperespace dans 10 secondes. » dit le second du colonel.

Ils connaissaient la dangerosité d’émerger aussi près de la planète au bout milieu d’une flotte dont ils ne savaient pas les coordonnées précises. S’ils apparaissaient trop près des vaisseaux ennemis, ils risquaient une collision meurtrière. Le colonel Bagwels, pourtant athée convaincu, se surprit à espérer qu’une entité supérieure veille à la réussite de leur mission. Les deux croiseurs terriens émergèrent à seulement quelques centaines de kilomètres de la Terre et envoyèrent immédiatement un message signalant leur arrivée à l’avant poste Ancien en Antarctique. Le « Dédale », pris par son impulsion résultant de la sortie d’hyperespace se rapprocha dangereusement dans des croiseurs soorbins mais réussit à manœuvrer rapidement et évita de le percuter d’une cetaine de mètres. L’ « Odyssée » eut plus de chance car il se trouvait un peu plus en retrait. Les deux vaisseaux activèrent aussitôt leurs boucliers et lancèrent leurs derniers missiles.

-« Mon colonel, je détecte la signature énergétique des drones provenant de la surface. Impact prévu dans vingt secondes. » avertit l’officier en second du colonel Caldwell.

Les missiles nucléaires lancés par les vaisseaux terriens filèrent deux par deux en direction de leur cible respective qu’ils percutèrent avant même que celle-ci n’esquissent la moindre manœuvre. Ils réussirent ainsi à atteindre huit croiseurs dont six fut totalement détruits alors que les deux autres semblaient en piteux état mais encore, au moins pour un temps, opérationnels. Cette première offensive fut rapidement suivie par l’arrivée de plusieurs dizaines de drones qui se dirigeaient vers les vaisseaux-mères soorbins. Ceux-ci furent trop lent dans leurs tentatives d’esquiver les projectiles qui les percutèrent en plein centre avant de s’avancer à l’intérieur. Ils traversèrent sans difficulté plusieurs parois et avançaient inexorablement vers les générateurs des vaisseaux où ils déclenchèrent une réaction en chaine dévastatrice aboutissant à la destruction totale de l’imposant bâtiment. Cinq vaisseaux-mères subirent le même sort funeste mais il en restait encore quatre accompagnés de près de cinquante croiseurs.

Les deux croiseurs terriens accomplirent alors le plan prévu et commencèrent à s’éloigner de la planète. Une quinzaine de croiseurs ennemis ainsi que deux vaisseaux-mères les avaient prit en chasse et commençaient déjà à leurs tirer dessus. Les boucliers asgards devaient repousser une très forte pression mais le surplus d’énergie apporté par l’E2PZ garantissait une protection relativement durable aux appareils humains. Ils s’éloignèrent en allant tout droit sans tenter d’éviter les tirs ennemis afin de faire croire aux Soorbins qu’ils étaient trop endommagés pour fuir. Après un peu plus de cinq minutes de fuite cette petite flotte se trouvait à quelques millions de kilomètres de la Terre lorsque le reste des BC-304 émergèrent d’hyperespace à peu près au dessus de leurs homologues mais directement orientés vers les poursuivants. Ils filèrent rapidement et traversèrent les rangs ennemis en prenant bien soin d’activer les armes à énergie asgards. Cette tactique prit totalement de court les Soorbins qui ne réagirent pas assez rapidement afin de contrer cette attaque. La surprise fut totale et permit aux vaisseaux terriens de détruire assez facilement cinq croiseurs ennemis.

Le « Dédale » et l’ « Odyssée » pivotèrent alors aisément et activèrent à leur tour leurs armes avant de faire un passage au dessus des Soorbins et de rejoindre le reste de la flotte et d’engager le combat. La confusion la plus totale régnait dans les rangs ennemis qui ne s’attendaient pas à une telle tactique de la part des terriens. De chasseurs, ils devenaient proies, et ils prirent quelques instants avant de pouvoir se coordonner. Ce petit temps d’hésitation fut parfaitement mit à profit par les croiseurs terriens. Ceux-ci passèrent en effet plusieurs fois au dessus de la flotte soorbine et détruisirent la dizaine de croiseurs ennemis sans difficulté. Les commandants des BC-304 savaient qu’il fallait se dépêcher de détruire cette première flotte avant qu’ils ne soient rejoints par d’autres vaisseaux soorbins.

Pendant ce temps, les dizaines de milliers de soldats soorbins qui réussirent dans un premier temps à conquérir plusieurs petites zones à travers le monde, commençaient à subir leurs premières défaites. Habitués à des victoires faciles, ils furent surpris par la résistance que leur opposèrent les armées terriennes. Ils furent surtout surpris par le nombre de combattants et se rendirent rapidement compte qu’ils avaient sous-estimé l’ennemi. Les combats faisaient rage un peu partout sur le globe et tournait globalement en la faveur des défenseurs qui regagnaient du terrain un peu partout. Les Soorbins étaient de part leur physique nettement désavantagés par rapport aux humains et ceux-ci reprirent l’avantage une fois la surprise initiale de l’attaque passée.

En orbite, les croiseurs terriens prenaient également le dessus sur leurs ennemis. Ils réussirent à détruire la flotte qui poursuivait le « Dédale » et l’ « Odyssée », avant de rejoindre l’orbite basse de la Terre et d’engager le combat avec le reste de la flotte soorbine. Ils se scindèrent en deux groupes de trois, chacun mené par un croiseur munis d’un E2PZ, et attaquèrent chaque vaisseaux ennemis un par un en se déplaçant rapidement entre chaque cible. Cette tactique déstabilisa complètement les Soorbins qui s’affolèrent. Ils commençaient à commettre des erreurs et ne réussissaient pas à inverser la tendance. Les vaisseaux qui leur faisaient face étaient nettement plus avancés que les leurs et ils savaient qu’il leur fallait épuiser les boucliers énergétiques des BC-304 en concentrant leurs tirs. Malgré cela, ils essayaient de manœuvrer tant bien que mal pour éviter les attaques des humains, le plus souvent en vain. Les armes à énergie asgards provoquaient une véritable hécatombe dans les rangs soorbins. Il ne restait plus qu’une vingtaine de croiseurs soorbins et deux vaisseaux mère lorsque le « Shangdi » et le « Bélénos » arrivèrent à leur tour aux alentours de la Terre pour prendre part au combat. Bien que leur bouclier ne soit pas totalement rechargé, les deux commandants de ces vaisseaux avaient pris la décision de rejoindre le champ de bataille afin de participer à la défense de la planète.

En grande difficulté devant l’avantage technologique des terriens, les soorbins n’arrivaient pas à concevoir la défaite. Des millénaires de domination dans leur galaxie d’origine et un début de campagne victorieux dans la Voix Lactée les avaient rendus trop confiant. Les officiers présents sur les différents vaisseaux encore intacts refusèrent surtout d’envisager une quelconque retraite, de peur de s’attirer les foudres de l’Imperator. Ils continuèrent donc l’attaque en essayant de se concentrer sur un seul vaisseau à la fois, mais les BC-304 qui commençaient à être trop touché s’éloignèrent du champ de bataille et étaient immédiatement remplacer par un autre dans leurs formations à trois.

Les carcasses fumantes et de nombreux débris commençaient à s’amonceler au niveau de l’orbite la plus basse rendant les combats dangereux. Cela obligea les Soorbins à s’éloigner un peu de la planète. Ils resserrèrent leurs positions et les croiseurs se mirent en formation défensive autour du dernier vaisseau mère afin de les protéger au maximum. Cette formation s’avéra plus efficace, car cela permettait au vaisseau mère de se concentrer uniquement sur l’attaque sans se soucier de se protéger, les croiseurs encaissant la majorité des tirs. Cette tactique montra cependant vite ses limites puisque le nombre de croiseurs soorbins diminuaient rapidement, sans que les attaques du vaisseau mère n’affaiblissent suffisamment les boucliers des croiseurs terriens.

Sur la passerelle de commandement de son vaisseau, le colonel Caldwell se réjouissait intérieurement de la tournure des évènements et il regardait avec soulagement les derniers croiseurs soorbins exploser. La journée avait été des plus pénible pour l’officier et pour ses hommes et ils sentaient la victoire approcher. La situation étant sous contrôle de son coté, le colonel contacta l’avant poste Ancien afin d’avoir des informations concernant les combats au sol. Il fut rassuré d’apprendre que les combats tournaient également en la faveur des armées terriennes. Il restait bien encore de nombreuses poches de résistance mais privé de tout soutien aérien ou de ravitaillement, elles ne constituaient plus une grande menace. Malgré cela, il songea également aux pertes qui seront à déplorer dans un très proche avenir, et calcula rapidement que les combats avaient duré près de cinq heures avec notamment un intense bombardement orbitale de nombreuses villes. Steve Caldwell avait déjà vu plus que son compte de guerre et de conflit un peu partout sur Terre et même dans la galaxie, mais cette fois ci il craignait un bilan très lourd de cette attaque des Soorbins. Il ne prit d’ailleurs pas part à la liesse qui accompagnât la destruction du dernier vaisseau ennemi. Il savait que cette difficile victoire signifiait certainement le début d’une guerre ouverte avec les Soorbins.

Fin.
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Dernière modification par EvilLoki le 08 sept. 2008, 12:46, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

La suite est génial :clap: ,vivement la suite.Finalement il y' eu une bataille terrestre je ne m'en doutais un peu mais je ne pensais pas qu'il y' en aurai une de cette ampleur.Enfin bref,la suite est excellente.
sokkar
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par sokkar »

que dire? c'est magnifique!!! continu comme ca, je suis a fond dedans. Vivement la suite.!
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

Merci à vous pour vos commentaires, ça fait toujours plaisir que ma fic plaise. Le chapitre précédent à été mon préféré a écrire, et pour la petite info, je me suis basé (un peu) sur les trailers et spoilers de Continuum. Un grand combat au dessus des villes humaines entre chasseurs, plus quelques petites escarmouches au sol.

Bon, maintenant que j'ai vu Continuum, je sais que ce n'est pas ça, et je le dis sans prétention, mais c'est un peu ce que j'aurais aimé qu'il y ait dans Continuum.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par CM punk »

C'est pas mal en effet.Dommage que je ne puisse pas faire la mienne
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

Et bein dis donc je crois que je ne suis pas le seul à vraiment bien aimé cette fan fic.La suite promet,je me demande vraiment comment vont réagir l'Impérator et le Sénat.A mon avis, changement d'Impérator en vu. :P ;

@CM punk,pourquoi dis tu que tu ne peux pas faire le tienne?
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par le général »

très bonne fanfic!
mais tu as une date de prévu pour la sortie du prochain chapitre?
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

Merci encore pour les commentaires.

Concernant la date de sortie du prochain chapitre, j'ai prit beaucoup de retard notamment du fait que j'ai changé le script de celui ci assez significativement.

Donc pas de date, mais j'y travaille.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

salut vu que ça fait environ 2 ou 3 semaines qu'on a plus de nouvelle , je me demandais si tu n'avais pas une date de sortis de prévu.
Alors maintenant que dire d'autre si ce n'est bon courage pour la suite et ne nous oublis pas :P .
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

CITATION (jumper01,Lundi 03 Novembre 2008 01h42) salut vu que ça fait environ 2 ou 3 semaines qu'on a plus de nouvelle , je me demandais si tu n'avais pas une  date de sortis de prévu.
Alors maintenant que dire d'autre si ce n'est bon courage pour la suite et ne nous oublis pas :P .
Pour le moment, je n'ai toujours pas de date, mais la rédaction à proprement parler à commencé et j'ai le script intégral de ce 9ème épisode. J'ai même le titre, ce sera "Un poignard dans le dos".

Sans trop vous en dévoiler, il s'agira d'un épisode un peu plus reposant que le précédent, c'est l'heure d'un premier bilan pour chacun des deux camps. Cela ne veux pas dire qu'il sera moins intéressant (en tout cas je l'espère, vous jugerez) et je vais centrer cet épisode sur les Soorbins est leur réaction face à cette défaite, car je vous rappelle qu'ils n'en ont pas l'habitude.

La partie sur SG-1 sera un peu plus courte que prévue mais je vais essayer d'en profiter pour développer un peu plus les personnages, notamment les deux nouveaux.

Je vous réserve également une petite surprise, mais chut ;) :lol:

Encore une fois, je ne vous oublie pas, mais j'ai beaucoup d'autres activités qui m'empêchent un peu d'écrire, mais quoiqu'il en soit, je compte bien finir cette fic. Le fait que vous m'encouragiez m'aide à continuer, donc encore merci.
Dernière modification par EvilLoki le 03 nov. 2008, 21:42, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

Voilà un petit cadeau de noël un peu retard pour mes chers lecteurs, vous noterez qu'il s'agit de mon plus long chapitre pour le moment, ce qui explique en partie l'attente entre les deux chapitres.

Bonne lecture.

Episode 8 : Un poignard dans le dos.




Comme à son habitude, le parvis de l’imposant bâtiment où siégeait le Senate était bondé en ce début d’après midi ensoleillé. La foule de badauds qui se promenait sur cette place, l’une des plus importante de Kob, semblait cependant moins agitée qu’à l’accoutumé. La nouvelle de la récente défaite de leur armée dans leur campagne intergalactique était arrivée sur la planète et depuis lors, la population Soorbine s’enfonçait doucement dans une sorte de léthargie. Cela faisait maintenant deux jours que la nouvelle avait été officiellement annoncée et le sénateur Vitellius avait convoqué le Senate pour une session extraordinaire.

Un peu en retard, deux jeunes conseillers pressèrent le pas dans les couloirs du Senate lorsqu’ils entendirent les premières paroles du sénateur Vitellius résonner dans les alcôves du bâtiment. Ils s’avancèrent et atteignirent une tribune d’où ils purent dominer toute l’assemblée. Ils furent soulagés de voir qu’ils n’avaient pas manqué grand-chose au discours introductif de leur favori.

-« … car comme vous le savez maintenant, il s’agissait d’une défaite cuisante. Nous devons déplorer la perte intégrale de 14 de nos escadrilles et de leurs équipages. La perte de soixante quinze mille de nos concitoyens, de pères et de maris dévoués, l’élite de nos forces est une tragédie sans nom. Je m’associe à la peine des familles des victimes, mais également à la peine de notre race. Nous ne pouvons supporter cela. »

Le sénateur Vitellius fut interrompu quelques instants par un chant religieux en hommage aux victimes qui s’élevait dans les travées et qui fut repris par l’ensemble de l’assemblée. Les sénateurs mirent leurs mains sur leurs tempes et émirent dans une harmonie parfaite un son polyphonique intense et magnifique. Vitellius reprit son discours à la fin de ce chant.

-« Mais le temps des hommages doit également faire place au temps de la responsabilité. Il faut que l’on tire les enseignements de ces tragiques évènements. Des erreurs ont forcément été commises pour en arriver là et j’espère que les auteurs de ces erreurs seront punis. Il reviendra au Senate de les identifier, mais je ne peux m’empêcher de penser que l’Imperator a une part de responsabilité. Si ce n’était pas le cas, pourquoi refuserait-il une audience face à cette institution légitime. J’exige des réponses. Et surtout par dessus tout, je veux l’assurance d’une contre-attaque sévère face à ces êtres insolents qui ont osé nous résister. »

Cette fois ci, Vitellius fut interrompu par un murmure d’approbation dans la foule. Il s’en réjouit intérieurement, sachant qu’il avait mis l’Imperator dans une situation défavorable. Celui-ci, loin de cette scène politique agitée et mouvante, ne pouvait pas grand-chose face à cette entreprise d’isolement de Vitellius et voyait le nombre de ses soutiens diminuer sensiblement chaque jour. D’autant plus que cette défaite cassa irrémédiablement son image de chef de guerre charismatique et tout puissant qu’il s’était forgé tout au long de sa carrière.


Au même moment, plongé dans l’obscurité de la suite impériale, Galba se tenait affaissé dans un large fauteuil en ruminant la situation actuelle. Ses yeux fixaient vaguement l’horizon et son parterre d’étoile qui se dévoilait devant lui, il avait totalement perdu la notion du temps et il avait l’impression d’être là depuis une éternité. Cette sensation éphémère d’oubli total de ses problème lui semblait un luxe incommensurable. Il fut cependant rapidement dérangé par une succession de trois notes de musiques indiquant la réception d’un message. Mécontent d’avoir été ainsi interrompu dans ses réflexions, l’Imperator ne prit même pas la peine de prendre connaissance de celui-ci et se redressa sur son siège. Il attrapa rapidement un verre qu’il avala d’une traite. Puis, il tendit le bras en direction d’un appareil attenant à son fauteuil et l’activa. Celui-ci émit un petit bruit signalant sa mise sous tension et l’Imperator reprit le fil de son discours. Il enregistrait en effet depuis un moment maintenant les souvenirs de sa vie dans le but d’écrire plus tard ses mémoires, ou tout du moins de laisser un témoignage de son règne pour la postérité.

-« Quelle journée ! Je viens à peine de sortir de six longues heures de réunions avec l’ensemble des généraux concernant la suite des évènements et je dois bien avouer mon incapacité à prévoir de quoi l’avenir sera fait. J’ai encore remarqué dans les yeux de mes hommes cette lueur inquiétante que je ne pensais jamais voir. Ils sont totalement désemparés face à la situation, il faut dire que nous ne nous attendions pas à subir une telle défaite. Je dois, d’ailleurs remonter loin dans l’histoire de mon peuple pour trouver trace d’une telle défaite. Que dis-je, il s’agit bel et bien d’une humiliation que nous venons de subir et il va falloir panser les plaies qu’elle a causées dans nos rangs. Nous venons de perdre quatorze escadrilles complètes et le contingent qui en comptait cent cinquante au départ en est déjà réduite à cent vingt en seulement douze duodéci de temps, ce qui est assez inquiétant sachant que cette campagne est prévu pour en durer trois cents. »

Il s’arrêta quelques instants à l’évocation de cette tragédie. Il connaissait un certains nombre des généraux qui avaient péri lors de cette bataille et ne pouvait s’empêcher de ressentir une grande peine. Il cachait parfaitement ses sentiments à l’ensemble de ceux qui le côtoyaient, mais maintenant qu’il était seul, il ne pouvait les refouler plus longtemps. Il se resservit un verre et le vida aussi sec, cherchant à noyer ses sombres pensées dans ce breuvage alcoolisé, avant de reprendre le fil de son monologue.

-« Il serait certainement plus sage d’éviter ce peuple qui semble nous surpasser dans bien des domaines. Même si je brule de vouloir réduire ce ridicule petit caillou en cendre, je ne peux faire passer ce désir de vengeance avant notre objectif suprême. L’enjeu est bien trop important. »

L’Imperator se prit alors la tête entre les mains et s’assura qu’il soit bien seul avant de glisser à voix basse.

-« Cette recherche de ressource est vraiment vitale pour nous, bien plus que la plupart ne puissent l’imaginer. Il ne faudrait pas que nous gaspillons nos ressources dans une telle opération. Qui sait, nous avons peut être trouvé un peuple capable de rivaliser avec nous. Un monde apparemment peuplé de près de sept milliards d’individu et capable de détruire quatorze escadrilles avec moins de dix vaisseaux mérite un certain respect. Mais arriverai-je à convaincre le Senate de proposer un cesser le feu ? J’ai bien peur que cela soit difficile. »


La ponctualité n’était pas une vertu chez Philippe Robin et il ne pouvait s’empêcher de pester contre cette mauvaise habitude lorsqu’il jeta un coup d’œil à sa montre. Il était en effet attendu en salle de briefing par le général Landry et très certainement le reste de SG-1 depuis environ une quinzaine de minute. Ce retard était du au fait qu’il était plongé dans un des nombreux rapports de Daniel Jackson pour des recherches qu’il effectuait sur l’Alliance des 4. Ce sujet le passionnait et il avait bien du mal à s’en détacher. Il pressa alors le pas et approcha de la salle de briefing lorsqu’il entendit le capitaine Sofia Waleska tenter de lui trouver des excuses. Il pénétra alors dans la salle et se dirigea vers son siège en prenant en air étonné devant les visages réprobateurs qui lui faisaient face.

-« Quoi ? La réunion n’était pas à 11h15 ? »
-« 11h00. C’est à se demander si vous le faites exprès. » lui répondit lé général. « Enfin bref, passons. Je vais devoir faire court. J’ai commencé le briefing sans vous, vous demanderez aux autres de vous refaire le topo. »
-« Vous n’avez rien raté de bien important, je vous rassure. » interrompit Mitchell.
-« Vous avez été chargé par le Directoire d’escorter un groupe de représentant du Conseil ainsi qu’une équipe de journaliste qui doivent se rendre au site alpha. Il s’agit là de la première traversée de la porte par des officiels et ils sont chargés de faire un rapport sur le site alpha et les possibilités futures qu’il propose. » continua le général.
-« C’est tout ? » s’étonna le docteur Robin.
-« L’escorte des officiels et des diplomates incombe à SG-1 maintenant et étant donné qu’il s’agit de la première, autant faire les choses bien. » répondit le général Landry.
-« En d’autres termes, c’est plus classe. » commenta le major Vaisper.
-« Si on veut, quoiqu’il en soit, cela reste une mission importante, surtout en ces temps troublés. Et maintenant, rompez, je dois briefer SG-29 avant leur départ pour Dakara. »
SG-1 se dirigea alors vers la sortie lorsqu’ils furent interpelés par le général Landry.
-« Et n’oubliez pas de les coucher tôt, au besoin vous pourrez chanter une petite berceuse et les border. » dit il avec un large sourire.
-« Il radote notre général, il va devoir renouveler son stock de blague. » murmura alors Mitchell après avoir passé la porte et s’être assuré qu’il ne pouvait l’entendre.


Cela faisait environ une heure que l’Imperator dictait ses pensées lorsqu’il fut interrompu par une mélodie annonçant l’arrivée imminente d’un visiteur. Il jeta un coup d’œil rapide à l’heure avant de se redresser. Il remit alors sa longue toge qu’il avait enlevée pour plus de confort et se dirigea vers son bureau d’où il appuya sur un mécanisme permettant l’ouverture de la porte. Il s’attendait à la visite de son ami Artis, mais il fut surpris de voir que ce n’était pas le cas. En lieu et place de son fidèle conseiller, se dressaient deux hommes qu’ils ne reconnaissait pas. Il identifia cependant le premier comme faisant parti de la haute société soorbine à l’opulence de ses vêtements et de ses bijoux. Le deuxième quant à lui, se tenait quelques pas en retrait, cherchant à se faire le plus discret possible. L’Imperator l’identifia rapidement comme étant le valet du premier, signe d’un certain rang social dans la société soorbine. Il s’attendait à ce genre de visite. Il était en effet assez classique dans le protocole soorbin que les nobles d’un certain rang aient un accès direct à l’Imperator pour lui faire part de leurs doléances et de leurs plaintes. Il s’étonna cependant que l’on ait effectué un si long voyage pour le voir.

-« Gloire à vous, Maitre. » fit le premier en avançant de quelques pas dans la pièce, la tête inclinée vers le sol.
-« S’il vous plait, ne vous tracassez pas de tant de formalité. » répondit l’Imperator.
-« Je dois m’entretenir avec vous d’une affaire de la plus grande importance. Mon père, le sénateur Anthées, … » commença t-il avant d’être interrompu par l’Imperator.
-« Zylus ? Mon neveu ! Vous avez tant changé depuis votre départ sur nouvelle Kob. Je ne vous avez pas reconnu. »
-« Je sais mon oncle, mais je ne suis hélas pas là pour rattraper le temps perdu et partager des souvenirs. J’espère que nous pourrons le faire plus tard. En attendant, je suis mandaté par mon père pour vous faire part de renseignements très alarmant qu’il a réussit à collecter. » continua Zylus.
-« Et quels sont ces renseignements qui méritent un si long voyage ? » s’étonna Galba dont la curiosité fut piqué au vif par le ton inquiet de son neveu.
-« Il semblerait que certaines personnes de votre entourage agissent en secret contre vous. Un des contacts de mon père lui a signalé l’existence d’un complot contre votre personne et dès que cela s’est avéré exact, il m’a envoyé pour vous prévenir. » s’empressa d’ajouter le neveu.
-« Et pourquoi alors n’avez-vous pas prévenu mon service de sécurité ou les autorités judiciaires de notre planète natale ? »demanda l’Imperator, peu inquiet par cette nouvelle car habitué à ce genre de menace.
-« Car la situation est plus grave qu’à l’accoutumée. Il semblerait que de nombreux officiers de haut rang soient impliqués, ainsi que certains membres de votre entourage. Mon père a préféré que je vous informe en personne de cette menace. Nous avons mis la main sur un certains nombres de documents qui prouve de façon certaine que l’on a essayé d’introduire des personnes non autorisées sur l’Anthylus. »
-« Ce sont des accusations très grave. Pourrais-je voir les dites preuves ? » demanda l’Imperator.
-« Bien sur, mon valet vous fournira un cristal de données comportant l’ensemble des preuves, ainsi que des enregistrements de conversation qui ne font aucun doute quand à l’implication de certains sénateur sur Kob, au nombre desquels figure sans surprise le sénateur Vitellius. » répondit Zylus.
-« Vitellius, ce fourbe ne cessera donc jamais. Je ne peux tolérer ses manigances plus longtemps. Je vous remercie mon cher neveu de m’avoir fait part de ces informations. Je vais de ce pas vérifier l’exactitude de vos preuves et entrer en contact avec votre père et certains en qui je peux avoir une entière confiance sur Kob pour m’assurer de leur soutien si je décide d’emprisonner le sénateur Vitellus. » décida l’Imperator. « Je vous invite cependant à demeurer sur l’Anthylus, je souhaiterais que l’on puisse se reparler un peu plus tard. »
-« Et bien soit. Une dernière chose, je ne peux que vous réitérer mes craintes et je vous conseille de faire preuve de la plus grande prudence. Nous ne connaissons pas encore son identité, mais nous avons la certitude qu’une personne très proche de vous joue en fait un double rôle. » dit Zylus avant de se retourner en direction de la sortie. Celui qui le suivait et qui était resté parfaitement silencieux depuis le début de la conversation s’approcha du bureau où il déposa un cristal contenant l’ensemble des preuves et se retira après avoir effectué une révérence devant l’Imperator.


Sur la planète Kob, le soleil venait à peine de se coucher lorsque Vitellius pénétra dans la magnifique pièce qui lui servait de bureau au Senate. Il était attendu par trois autres soorbins confortablement installés dans des fauteuils. Il prit alors place à son bureau et leur demanda :

-« Que me vaut le plaisir de votre visite, mes chers amis ? »
-« Vitellius, nous aimerions avoir des garanties quant à notre affaire. » dit le premier des trois hommes.
-« Direct et précis, voilà des qualités que j’apprécie. » commença le sénateur. « Tout se met en place, je vous rassure. Nous pouvons compter sur l’appui de certains de ses plus proches conseillers et d’une partie de l’Etat-major. Ils devraient nous permettre d’infiltrer un des mes hommes. C’est un spécialiste, il ne m’a jamais déçu. »
-« Pouvez-vous nous assurer de la réussite de ce plan. » s’inquiéta un des deux autres, visiblement peu à l’aise à l’idée de la peine que leur infligerai l’Imperator au cas où leur projet de coup d’état échouerait.
-« Ne vous inquiétez pas. Cet homme est un spécialiste en poison et autre toxine indétectable. C’est d’ailleurs pour cela j’ai fait appel à lui. Je peux vous assurer que l’on croira à une mort naturelle. Il n’y aura même pas d’enquête. Et puis de toute façon, cette mort plongera le Senate dans une longue crise et je suis certainement le mieux placé aux yeux des autres sénateurs pour succéder à Galba. Si tel est le cas, nous n’aurions plus rien à craindre et je classerai cette affaire. »


L’air quelque peu désabusé, le lieutenant colonel Mitchell qui venait juste de saluer le colonel Mike Sheffield, commandant du site alpha, se retourna en direction de la Porte des Etoiles. Il voulait s’offrir le petit plaisir de voir les têtes déconfites et ahuries que ne manqueraient pas d’avoir les délégués du Conseil Supérieur de la Terre et de l’équipe de journaliste en émergeant de l’horizon des évènements. Cela n’allait pas manquer, il le savait. C’était le lot de tous lors de la première traversée de la Porte. Il se moquait volontiers d’eux par ce biais, mais il reprit rapidement son sérieux en bon soldat qu’il était.

-« Bienvenue sur le site alpha. » annonça le colonel Sheffield en s’avançant en direction du petit groupe d’une dizaine de personne qui venait de traverser la Porte des Etoiles.
-« Mesdames, messieurs, je vous présente le colonel Mike Sheffield, commandant de cette base. » dit Mitchell. « Colonel, voici les délégués du Conseil et l’équipe de journaliste envoyés par le Directoire. »

Le colonel Sheffield invita alors ce petit groupe à le suivre et ils sortirent de la salle d’embarquement en direction de la pièce qui leur était réservée. Le site alpha n’étant absolument pas prévu pour ce genre de réunion officielle, aucune pièce n’était spécifiquement prévu pour les hôtes de marques. Le personnel de la base avait quand même eut le temps d’aménager une petite partie du complexe pour les accueillir. Ils sortirent alors de la base creusée dans la montagne et se retrouvèrent en face d’une véritable base militaire qui s’était beaucoup développée depuis deux ans. Tout en se déplaçant le long d’une large allée bétonnée, le commandant de la base fournissait de plus amples informations sur les différents bâtiments les entourant.

-« Nous accueillons ici de façon quasi permanente entre huit cents et mille personne et la base à une vocation tout autant scientifique que militaire. En plus d’être le centre d’entrainement de nos futures recrues au sein du SGC, le site alpha remplit le rôle de base de repli pour certaines équipes d’exploration. » commença le colonel Sheffield en prenant soin de bien s’adresser en direction de la caméra. Fier de sa base, il voulait avant tout montrer le travail fantastique accompli par ses hommes pour faire de ce lieu ce qu’il était.

Le petit groupe fut alors dépassé par une colonne d’une vingtaine d’homme et de femme en survêtement de l’armée américaine qui courrait en cadence le long de l’allée sous les cris de motivation d’un de leur supérieur. Le cameraman ne perdit pas une seconde de ce spectacle qui bien que banal semblait assez incongru sur une autre planète.

-« Le grand bâtiment sur notre gauche est la tour de contrôle qui gère les scanneurs placés en orbite ainsi que l’envoi de nos chasseurs. La piste de décollage se trouve à l’arrière du bâtiment. » enchaina le commandant du site alpha.
-« S’agit il des même appareils que ceux que nous avons pu voir lors de l’affrontement d’il y a quinze jours ? » demanda un des journalistes.
-« Effectivement, il s’agit de F-302 identique à ceux qui ont pris part à ce combat. Nous disposons d’une flottille de vingt appareils chargés de la défense de cette base. J’ai reçu l’autorisation de vous laisser les filmer. Nous nous rendrons sur la piste de décollage un peu plus tard. » répondit le colonel « Mais avant cela, je vais vous amener à vos quartiers pour la journée. Ils se trouvent au sein d’un des bâtiments réservés aux recherches scientifiques trop sensible pour être faites sur Terre. Enfin, cela était vrai du temps où le programme Stargate était secret. Nous y voila. »

Le colonel Sheffield s’arrêta en face d’un assez grand édifice rectangulaire haut de trois étages. Il s’agissait du plus grand présent sur la base et mesurait environ cinquante mètres de long pour trente de large et était entouré par deux bâtiment semblable mais ne faisant qu’un étage de haut. Le petit groupe de journaliste et de diplomate escorté par SG-1 entra alors dans l’immeuble. Mike Sheffield les amena dans la pièce qui leur était réservée avant de prendre congé pour s’occuper de certaines taches en leur promettant de revenir le plus rapidement possible.

L’équipe technique des journalistes se mit alors à mettre en place l’ensemble des éléments nécessaires pour les futurs entretiens tandis que les représentants de CST se mirent à l’aise sur les confortables canapés mis à leur disposition. Il y avait là le délégué des Etats-Unis et du Brésil, très enthousiaste de cette première traversée de la Porte, ainsi que le délégué chinois qui contrairement à ses collègues supportait difficilement la situation qu’il qualifiait de simulacre pour amuser les médias. Il avait cependant accepté cela en tant que directeur de la commission de relation avec les médias mis en place au sein du Conseil Supérieur de la Terre.

Après une demi-heure où chacun se prépara pour l’interview, la journaliste se leva et demanda poliment aux trois représentants du Conseil s’il était prêt. Ceux ci se placèrent selon les indications du cadreur afin de faire en sorte que la caméra filme au travers de la grande baie vitrée en arrière plan. Ainsi installés, les trois hommes politiques s’appliquèrent pendant environ une heure à répondre à tour de rôle aux questions posées par la journaliste. Celle ci se contenta de poser des questions consensuelles dans un premier temps avant de petit à petit essayer de glisser vers certains sujets plus polémiques. Rompus à ce genre d’exercice, les trois hommes s’en sortirent la plupart du temps par des pirouettes et une habile langue de bois sachant que ce reportage avait plus vocation à faire rêver la population que de faire de véritable annonce. Cela faisait maintenant quinze jours que l’attaque des Soorbins avait eut lieu sur Terre et Daniel Jackson avait pensé que montrer une vision positive du programme Porte des Etoiles ne pouvait qu’être une bonne chose pour remonter le moral de la population après ces combats. Alors que la journaliste se préparait à clôturer cette partie de son reportage, elle remarqua avec intérêt que le colonel Sheffield avait discrètement fait irruption dans la pièce et qu’il s’entretenait maintenant avec les membres de SG-1. Elle remercia ces interlocuteurs, puis fit un geste de la tête à son caméraman afin d’attirer son attention.

-« Colonel, accepteriez-vous de répondre à quelques questions ? » demanda t elle.
-« Avec plaisir. » répondit il ayant de toutes manières reçu l’ordre de répondre à ces questions dans le cadre de cette opération de communication orchestrée par le Directoire et le Conseil.
-« Avant toute chose, comment décrieriez-vous la vie sur cette base ? »
-« Aussi étrange que cela puisse être, la vie en elle-même est rigoureusement identique à celle d’une autre base militaire sur Terre. Cette planète a été choisie selon certains critères qui font qu’elle est semblable à la Terre sur de nombreux point. La journée dure par exemple vingt cinq heures ce qui ne pose que très peu de problème d’adaptation. Le climat est en outre tempéré. C’est d’ailleurs étonnant à quel point je me crois des fois dans mon Montana natal. Comme vous le savez certainement, les planètes pourvues d’une Porte des Etoiles sont souvent habitables par l’Homme. »
-« C’est effectivement difficile à croire, mais ne me dites qu’il s’agit pour vous d’une affectation comme une autre ? » interrogea la journaliste
-« Bien sur que non, c’est le moins que l’on puisse dire. Vous savez, je suis en poste depuis environ six ans et il m’arrive encore de m’étonner de ce que je vis. On n’est jamais vraiment préparé à se qu’il se passe tous les jours ici. Et vous seriez étonné de savoir tout ce qu’il peut se passer en vingt cinq heures. Rien que cette planète. Nous l’avons cartographié entièrement mais réellement exploré seulement un cinquième de la surface. Je rencontre régulièrement ce que l’on appelle communément des extraterrestres, même si on oublie rapidement cette barrière. Après tout, les humains de cette galaxie sont apparemment tous originaire de la Terre. Alors non, ce n’est définitivement pas une affectation ordinaire. » lâcha t il dans un grand sourire.
-« Très bien, et comment définiriez vous le rôle de cette base ? » enchaina t’elle directement
-« Le site alpha est principalement une base de repli stratégique pour les équipes SG. Etant absolument inconnu, à l’exception de certains de nos alliés les plus surs, et coupé du réseau connu des Portes en ce sens qu’elle a été spécialement mise sur cette planète, nous ne disposons pas d’un iris sur notre Porte comme vous avez pu le voir au SGC. Ainsi, toute équipe ne pouvant matériellement pas rejoindre le SGC peut se replier ici. Les réfugiés pouvant être ramenés par les équipes SG passent également en premier lieu par le site alpha. Enfin, nous avons les ressources pour ravitailler les BC-304 que vous connaissez. Ce dispositif est complété par une autre base, beaucoup plus modeste que l’on appelle le site beta. Ce site, entièrement secret, se trouve plus ou moins à l’opposé de la galaxie afin de couvrir une plus grande surface pour ces missions. » récita le colonel Sheffield.
-« Est- ce là l’ensemble de nos implantations extraterrestres ? »
-« A peu près. Vous connaissez certainement la base lunaire mais elle sert principalement de quai d’amarrage pour nos croiseurs spatiaux, si je peux m’exprimer ainsi. On y trouve également de grandes cales sèches servant à la maintenance et à l’assemblage des vaisseaux. A cela s’ajoute deux planètes minières et quelques représentants que l’on pourrait qualifier d’ambassadeurs sur des planètes alliées. Et c’est à peu près tout, à ma connaissance. Encore une fois, le programme Porte des Etoiles est relativement jeune, et tout ceci reste encore assez modeste. » répondit le commandant du site alpha qui commençait à trouver le temps long. Tout en espérant que n’importe quoi vienne écourter cette interview, le colonel répondit à plusieurs autres questions pendant encore une quinzaine de minute.


Au même moment, sur l’Anthylus, l’Imperator scrutait inlassablement l’horizon à la recherche de ce paysage qui, il y a encore quelques heures, l’apaisait. Intrigué par les preuves que lui avait fourni son neveu, il avait décidé de personnellement contacté certains de ceux qu’il savait encore fidèle à sa cause. Entre tous ses amis politiques de longue date en qui il avait une confiance totale, il contacta en premier lieu son frère, le sénateur Anthées, sans doute le plus influent après Vitellius. Celui-ci avait confirmé l’intégralité des accusations formulées par Zylus. Intrigué par le ton inhabituellement alarmant de son frère et d’autres sources, il ne pouvait s’empêcher de penser à l’identité possible des comploteurs. Que Vitellius agisse dans son dos ne l’étonnait qu’à moitié. Cela étant même prévisible tant la conjoncture lui était favorable depuis la défaite avec les terriens. Mais une tentative d’assassinat paraissait inconcevable pour l’Imperator. Pour lui, il s’agissait de méthode d’un autre âge et il fut surpris d’avoir sous estimé la soif de pouvoir de Vitellius et la corruption qui sévissait à Kob. N’arrivant plus à penser rationnellement, il décida de faire appel à la seule personne qu’il pensait digne de confiance, son conseiller et ami Artis. Celui-ci arriva en s’excusant d’avoir prit tant de temps en prétextant une communication avec un cousin censé le rejoindre et s’inquiéta rapidement en voyant l’air soucieux de l’Imperator. Il n’eut cependant pas le besoin de demander la cause de ce tourment puisque Galba se confia et lui raconta de suite la menace pesant sur lui. Celle ci semblant plus imminente qu’elle ne l’avait jamais été, Artis fut étonné de voir son mentor se confier ainsi, sans retenue pendant les premiers instants.

-« Etes vous cependant bien certain de ce complot ? » demanda Artis.
-« Ah ça, j’en ai maintenant la preuve. Et je n’ai pour le moment aucun moyen de savoir comment me tirer de ce mauvais pas. J’ai beau y réfléchir, je ne trouve pas la solution. J’en viens à soupçonner tout le monde. » répondit Galba d’un voix qui laissait transparaitre une once d’inquiétude, voir de peur.
-« Je vous demande cela parce que j’ai croisé votre neveu sur le pont sept tout à l’heure et, honnêtement, il m’a fait mauvaise impression. Je ne saurai expliquer pourquoi, mais il ne m’a pas inspiré confiance. Il faut dire que je ne savais pas qu’il s’agissait de votre neveu à ce moment là et, vous me connaissez, je suis trop soupçonneux. »
-« Si je sais une chose, c’est que je peux faire confiance à la famille. Eux au moins sont fiables. Ils seront ma force durant cette crise, et je vais certainement devoir faire le vide autour de moi. C’est certainement ça la solution, faire le vide… » dit il pensivement en se retournant en direction des vitres donnant vers l’extérieur. « Un entourage sélectionné et fiable, c’est forcément la solution. Aussi persuasif et corrompu que peut être Vitellius, il n’a pas pu retourner l’ensemble de l’Empire contre moi. Une purge et je règle le problème, qu’en penses tu Artis ? » demanda t il en se retournant pour faire face à son ami.
-« Je ne sais pas, cela m’a l’air bien radical, limite fasciste comme solution. Je vous conseillerez plutôt d’attendre encore un peu et de vous renseignez un peu plus avant d’arriver à une telle extrémité. »
-« Et avant que je ne réagisse, les traîtres auront introduit l’assassin. Tu veux accélérer le processus ? » demanda alors l’Imperator d’un ton moins amical.
-« Bien sur que non, ne tomber pas dans leur jeu à être paranoïaque. Comme vous l’avez dit, Vitellius ne peut avoir corrompu tout le monde. J’espère avoir votre confiance, vous me blesseriez dans le cas contraire. » s’offusqua ouvertement Artis qui acceptait difficilement que sa loyauté soi remise en cause.
-« Evidemment que je te fais confiance. »
-« Je vous propose d’ailleurs de faire ma propre enquête dans les couloirs de ce vaisseau, peut être glanerais je quelques informations. Où sera-t-il possible de vous voir dans les prochaines heures ?... Au cas où je découvre quelque chose d’intéressant. »
-« Je ne bougerais pas d’ici avant la réunion avec les généraux pour redéfinir nos priorité dans environ dix heures. Et maintenant laisse moi, j’ai à faire. » dit l’Imperator, sèchement.

L’Imperator sortit pour le moins troublé de cette entrevue avec Artis, et il s’étonna à se questionner quelques instants sur la loyauté de son ami. Il contacta alors son neveu, pressé de savoir si celui-ci avait de nouvelles informations concernant le complot le visant. Ce dernier arriva rapidement dans les quartiers de l’Imperator, toujours accompagné de son valet.

-« Ah, vous voilà ! Je tenais à vous faire part d’une mission que je compte vous confiez. Il s’agira d’établir la liste de ceux en qui je peux avoir une entière confiance et que vous écartiez tous ceux pour lesquels un doute subsiste sur leur loyauté. Cela risque d’être assez long, mais il faut commencer par les généraux et les soldats présents sur l’Anthylus. Je suis sur qu’il suffit de les garder loin de moi le temps que je puisse ordonner l’arrestation de Vitellius en empruntant des voix légales. Pour cela, il me faut du temps et je vous charge de faire en sorte que j’ai ce temps, mon neveu. » commença l’Imperator.
-« Je ferais comme il vous plaira. Cela dit, je pense que les informations que l’on vient de me fournir devrait grandement vous soulager. Plusieurs de mes sources sur Kob on réussit à découvrir un lien qui unit ce fourbe de Vitellius à quelqu’un que vous connaissez bien : Artis. » révéla le neveu d’une voix hésitante, comme s’il craignait de s’attirer les foudres de son oncle par cette révélation.
-« Comment ! » hurla l’Imperator qui se redressa du siège où il avait prit place. « En est tu sur ? Parle, je ne suis pas d’humeur. »
-« J’en suis hélas sur, mon oncle. J’ai même attendu d’en avoir la confirmation par plusieurs sources avant de vous le dire. Je sais l’amitié qui vous lie à cette personne et j’en ait été tout autant surpris que vous. Nous avons la preuve que le sénateur Vitellius lui a versé une somme de dix millions de sests sur un compte caché. Artis a également effectué plusieurs demandes de visa pour des personnes inconnues dans les derniers jours. Nous avons vérifié et ces demandes ne sont pas justifiées. » répondit le neveu mal à l’aise.
-« Ce n’est pas possible. »laissa échapper l’Imperator en se rasseyant totalement déboussolé. « Je vais également devoir faire le sacrifice de cette amitié, mon rang en exige tellement. Mais si telle est la vérité, je dois l’accepter. »
-« Je ne peux hélas que vous conseillez de l’empêcher de nuire au plus vite. Nous apprendrons peut être comment confondre le sénateur Vitellius. »

L’Imperator appuya alors sur l’appareil qui lui servait à communiquer avec le reste du vaisseau et contacta le chef de la sécurité.

-« Injtah, je vous ordonne de … ». Il hésita quelques instants avant de glisser. «…d’aller arrêter le citoyen Artis de Gillis et de le mettre à l’isolement le plus complet jusqu’à nouvel ordre. »
-« En êtes-vous sur, votre excellence. » demanda le soldat, incrédule.
-« … Oui. « souffla t il avant de mettre un terme à cette communication.
-« Je suis vraiment désolé d’être le messager d’une telle nouvelle, mon oncle. Cependant, avec ce comploteur en moins dans les parages, votre sécurité devrait être plus grande. » reprit Zylus.

-« Je ne te blâmes pas, au contraire. Tu as su avoir le courage de m’annoncer cela sans chercher à me ménager. Et par la même occasion tu m’as certainement sauvé la vie. Je ne peux que t’en être reconnaissant. Il est vrai que cette épreuve est cruelle… Mais à la lumière de ce que tu me dis là, je comprends mieux certains de ces derniers agissements. Je le trouvais changé depuis quelques temps. Mais je ne m’arrêterai pas là, la mission que je t’ai confié est toujours d’actualité, je dois mettre un terme rapidement à ces dissensions et restaurer mon autorité. »

-« Voilà une bonne entreprise, mon oncle. Et je sais qu’une façon de redorer votre blason de façon incontestable aux yeux d’une large majorité de sénateur et de généraux serait de mener une contre-offensive victorieuse sur cette misérable planète que les indigènes de cette galaxie appellent Terre. » encouragea le neveu.
-« Ce serez peut être une solution. Mais je pense qu’il serait plus sage de régler ces dissensions internes avant de s’attaquer à ce problème. Ces terriens sont extrêmement puissants et je ne pense pas qu’il serait judicieux de les attaquer maintenant et de dilapider des ressources précieuses. » s’empressa de corriger l’Imperator.
-« En êtes-vous bien certain ? » s’étonna Zylus, presque abasourdi par cette nouvelle. » C’est que cela risque de mal passer devant le Senate. »
-« J’en ai bien conscience, et je ne vais pas faire une demande officielle. Mais pour le moment je ne programme aucune riposte en me concentrant sur notre objectif. On peut attendre trois ou quatre cycles avant de les corriger. Le Senate pourra apprendre la patience, ils sont relativement malléables, pour la plupart. »
-« Après tout pourquoi pas, je me range volontiers à votre opinion éclairée. » dit il en effectuant une discrète révérence. « Je vais de ce pas m’atteler à la tâche que vous m’avait assigné, maitre. »


Le temps semblait long pour le lieutenant colonel Mitchell qui avait passé sa journée à escorter l’équipe de journaliste au gré de leurs envies. Il devait en plus s’assurer qu’ils n’outrepassent pas leurs autorisations, ce qui n’était pas une mince affaire. Il profita cependant du repas du midi pour se détendre un peu en compagnie des autres membres de SG-1. Attablés seuls, un peu en retrait de la grande table où se trouvait les journalistes et les représentants du CST, les quatre membres de l’équipe d’exploration mangèrent rapidement et conversaient dans une ambiance assez conviviale.

-« Vous pensez qu’ils en ont encore pour longtemps ? » demanda le capitaine Sofia Waleska avant de croquer dans une pomme.
-« Nous devrions être rentré d’ici quatre à cinq heures. Quatre, j’espère. » répondit Mitchell.
«-« Ne trouvez-vous pas cela quand même étrange ce reportage, en ce moment. Il y a surement mieux à faire depuis l’attaque des Soorbins. » enchaina le major Vaisper.
-« Les pertes ont été énormes, mais je pense que cela peut avoir une certaine utilité. La quasi destruction de nombreuses villes et la surprise que cela a été pour la population a crée une véritable déprime sur Terre. Je ne suis pas naïf au point de croire que ce simple reportage suffira à gommer ces blessures, mais je pense que cela peut aider de montrer un autre visage du programme Porte des Etoiles. » répondit le docteur Robin conscient de l’impact que pourrait avoir le travail des journalistes.
-« Je continue à croire que c’est du vent comparer aux cinquante milles soldats qui sont morts. » renchérit l’ancien Marines qui ne pouvait s’empêcher d’avoir une pensée émue pour ses anciens camarades de combats qui avaient payé un lourd tribut lors de cette offensive soorbine.
-« Il ne faudrait pas oublier qu’il y a aussi eut environ deux cents milles victimes civiles. Cela a été une véritable tragédie. » ne put s’empêcher de rajouter la jeune officier russe.
-« Il fallait aussi s’y attendre, cela fait environ quinze ans que cela nous pendait au nez. » dit le lieutenant colonel Mitchell, fataliste. « Cela en même surprenant que cela n’arrive que maintenant. »
-« C’est peut être aussi qu’à force de l’empêcher à chaque fois, on ne s’est pas suffisamment préparé.. » tenta d’analyser le major Vaisper.
-« Peut être, on ne le saura jamais. » souffla le leader de SG-1.
-« Quoiqu’il en soit, ce n’est pas en faisant des courbettes devant les caméras que cela va améliorer les choses. » s’emporta le jeune major. « J’espère au moins que je n’ai pas à répondre à leurs questions ? »
-« Non, le général Landry a été clair, si ils ont des questions, ce sera à moi et à moi seul d’y répondre. Il semblerait que vous ne passiez pas très bien à l’écran selon les experts en communication. » dit Mitchell, un sourire au lèvres.
-« Quoi ? » s’offusqua t’il, tombant sans s’en rendre compte dans la plaisanterie de son supérieur. « Je serai parfait, mais j’en ai pas envie. J’ai un certain contentieux avec les journalistes, surtout depuis que notre véritable activité a été dévoilée. »
-« Si vous le dite. Je vais aller voir si je ne peux pas accélérer légèrement le processus. » conclu le lieutenant colonel avant de se lever de chaise et de se diriger vers la journaliste.
-« Mais, …, vous pensez réellement que je passe mal à l’écran. » demanda le jeune afro-américain en se tournant vers ses deux collègues restés là.
-« Mais non, tu es parfait. » répondit Sofia avec un grand sourire complice, amusée de la coquetterie qui se cachait sous cette machine de guerre. Puis, plus sérieuse, elle reprit « Ce qu’il faut espérer c’est que cette attaque a convaincu les derniers réfractaires que seule une coopération internationale pourra résoudre nos problèmes. Tout a changé d’échelle depuis la révélation de l’existence de la Porte des Etoiles. »
-« J’espère aussi. Même si cela parait encore un peu utopique. » tempéra le scientifique français.
-« Vous n’y croyiez pas ? » demanda le major Vaisper, étonné.
-« Si, bien sur dans un premier temps. Mais il va falloir arriver à faire perdurer ces bons sentiments initiaux et on pourrait craindre des guerres pour le contrôle de la Porte par exemple. Bien que je fasse entièrement confiance au docteur Jackson et au Conseil pour la bonne marche des évènements futurs, je ne peux m’empêcher de garder en tête que le pire peut venir de la Terre elle-même et pas forcément de l’autre coté de la galaxie. »
-« C’est un risque, en effet. Mais seul le temps nous le dira. Il faut faire confiance aux bonnes volontés des dirigeants en place. » dit Sofia.
-« Comme vous le dite, seul l’avenir nous le dira. »


Cela faisait environ cinq minutes que Zylus avait quitté l’Imperator et il se dirigeait d’un pas pressé vers ses appartements. Il semblait préoccupé et ne prit pas la peine de parler avec son valet qui le suivait toujours comme son ombre. Il ne rompit ce silence qu’une fois la porte de ses quartiers franchie, ayant l’assurance d’une discrétion totale.

-« Cela n’aurait pas du se passer comme cela. » dit il énervé. « Un cessez le feu ? Mais il doit être devenu fou pour en arriver là. Je vais devoir en informer certaines personnes sur Kob le plus vite possible. »
-« Ma mission n’est pas de remettre en cause ses décisions politiques. Je ne suis pas là pour cela. » fit le valet.
-« Je le sais, … » dit Zylus en prenant une longue pause. « … Mais je ne pensais qu’on l’on devrait vraiment en arriver à cela. Il va falloir que je contacte Vitellius au plus vite pour l’informer de cela. »

Zylus s’approcha alors de la console de communication se situant à coté de la porte de ses quartiers et pianota rapidement sur plusieurs touches. Il s’assura que la communication soit parfaitement sécurisée et attendit quelques instants avant que le visage du sénateur comploteur n’apparaisse sur l’écran.

-« Mon cher Zylus, j’attendais cet appel avec impatience. » commença Vitellius.
-« Il m’a fallut un certain temps pour remplir ma mission. Je vais d’ailleurs devoir faire court, car je ne suis pas sur de pouvoir maintenir ce canal sécurisé très longtemps. Il semblerait que vous ayez raison, sénateur. Mon oncle cherche en effet à pactiser avec l’ennemi. Il compte proposer une sorte de cessez le feu à ces terriens. » enchaîna le jeune soorbin.
-« C’est bien ce que je craignais, mes contacts avaient raison. L’Imperator est devenu faible et peureux. Cette attitude nous mènera à notre perte. » commenta Vitellius.
-« Je n’aurai jamais pensé que j’en arriverais à demander cela, mais confirmez vous votre ordre ? » demanda t-il avec une pointe de regret dans la voix.
-« J’ai bien peur que cela soit nécessaire, Galba est devenu un danger pour notre peuple. Aussi difficile que cela puisse paraître, Galba doit mourir. Zéyef, êtes vous prêt ? » demanda Vitellius en s’adressant à celui qui tenait le rôle de valet depuis le début.
-« Tout est prêt, je n’attendais plus que votre ordre. Ce sera extrêmement rapide et sans trace. » répondit le soorbin qui n’était autre que le tueur engagé par Vitellius.
-« Parfait, alors qu’il en soit ainsi. » conclut le sénateur d’une voix calme et déterminée.


Le soleil couchant étirait ses derniers rayons le long de la vallée où se trouvait un camp de fortune constitué de plusieurs alignements de tente décrépite. Cette planète, répertoriée sous le nom de code de P6J-806 par l’ordinateur du SGC, avait été conquise il y avait de cela deux mois terrestres par les forces d’invasion soorbines. Ils y avaient parqué une grande majorité des prisonniers jaffas ou des représentants des autres mondes qu’ils avaient conquis, étroitement surveillés par une lourde garnison de soldats dans le but d’utiliser cette main d’œuvre abondante et gratuite. Les conditions de vies y étaient plus que précaires mais l’arrivée de la nuit apportait un moment de répit à ces hommes et femmes réduits au rang d’esclave. Par mesure de sécurité, les autorités soorbines avaient décidé de mettre en place l’équivalent d’une loi martiale obligeant quiconque à demeurer dans sa tente une fois la nuit tombée. Répartis en de nombreux camps éparpillés sur l’ensemble de la planète, ces esclaves travaillaient jusqu’à quinze heures dans la journée dans des conditions effroyable et l’imposant dispositif de sécurité en avait découragé plus d’un à tenter quelque chose pour se soustraire à ce sort.

Environ une heure après le début du couvre feu, une silhouette se faufila discrètement le long d’une des rangée de tente en faisant preuve d’une grande dextérité dans ses déplacements et prenant soin d’éviter les multiples patrouilles arpentant les différentes allées de ce campement. Ce périple secret l’obligea à de nombreux détours, mais il parvient finalement à la tente qu’il recherchait dans laquelle il s’y engouffra le plus rapidement possible. Cinq autres hommes l’attendaient silencieusement et furent visiblement soulagés de le voir arriver. Il les salua d’un léger mouvement de la tête vers le bas avant de relever la longue capuche qui masquait son visage.

-« Nous sommes finalement tous réunit ce soir et je suis heureux de vous voir autour de moi, mes frères. Allons vite à l’essentiel, nous courrons déjà de trop gros risque en nous réunissant ainsi. Je vois tous les jours les hommes et les femmes qui m’entourent être de plus en plus désespérés par ce qu’il se passe ici et je pense qu’il est temps de faire plus. » commença t-il.
-« Nous en avons discuté avant ton arrivée, et nous pensons la même chose. S’en est trop. Il faut absolument arriver à intensifier nos actions et réussir à recruter plus de volontaires pour la cause. C’est bien là le problème. » répondit un de ses interlocuteurs, visiblement en colère.
-« Je sais, la majorité des gens dans ce camps et dans les autres ont perdu tout espoir de voir la situation s’améliorer et ont renoncé. » interrompit il.
-« Et ce n’est pas le pire, il y a ces chiens de traitres qui pactisent et collaborent avec ces enfoirés de Soorbins. Je ne peux m’empêcher de … » enchaina le jeune jaffa qui éleva la voix.
-« S’il te plait, ce n’est pas le plus important pour le moment. L’important pour le moment serait d’arriver à entrer en contact avec l’extérieur et voir si nous pourrions avoir certains alliés dans une possible contre-offensive. L’idéal serait d’avoir un accès, même temporaire, au Chapa’aï et je compte sur vous pour réfléchir à toute les possibilités. Cela risque d’être pour le moins compliqué, mais nous devrions réussir à envoyer un message, c’est notre meilleure chance sur le long terme. » dit il sous un murmure d’approbation de la part de cinq hommes lui faisant face. « Nous en rediscuterons plus tard, sur le court terme ; il nous faut continuer le recrutement en gonfler les rangs de la résistance. » conclut il en se dirigeant vers la sortie de la tente.
-« Attends Teal’c, ne devrions nous pas parler … »
-« Pas de nom. » coupa sèchement Teal’c en se retournant vers le jeune jaffa qui l’avait interpellé et en le fusillant du regard. « On reparlera du reste une autre fois. Je dois m’en allé. »


Le lieutenant colonel Mitchell se tenait dans la salle d’embarquement en compagnie des trois autres membres de SG-1 dans la salle d’embarquement du site alpha. Ils écoutaient sagement la journaliste qui concluait son reportage par un long monologue.

-« Et c’est ainsi que les hommes et les femmes présents sur ce site forment une des premières ligne de défense de la planète. Ils y font un travail remarquable et nous avons pu voir que le fait de vivre sur le long terme sur une autre planète est tout à fait possible. Il existe en effet une multitude de planète pouvant abriter la vie dans des conditions proches de celles de la Terre et cela va forcément attiser les rêves de certains pour l’établissement de colonies de peuplement. Bien que cela soit très certainement une réalité sur le long terme, il faut bien avouer que les déclarations des trois représentants du Conseil Supérieur de la Terre n’ont pu que refroidir certaines ardeurs. Il semblerait effectivement que cela ne soit pas une des priorités, notamment depuis l’attaque que nous avons récemment subi. Cela dit, l’augmentation des moyens du SGC devraient rapidement permettre de lancer les premières recherches concernant une possible colonisation. Cela se fera, c’est sur, mais faut il encore trouver la bonne planète et malgré les nombreux avantages que procurent actuellement le site alpha, on ne peut raisonnablement pas prendre une telle décision dans la précipitation. Nous sommes à l’aube d’une grande étape pour l’Humanité, il ne faudrait pas gâcher l’opportunité qui s’offre à nous. »


De son côté, l’Imperator était totalement désemparé. Il arpentait ses appartements de part et d’autres dans l’espoir de trouver des solutions. Cela faisait environ une heure qu’il effectuait les cents pas lorsqu’il fut interrompu par une succession de trois notes indiquant une visite. Il s’approcha de l’écran situé à côté de la porte afin de vérifier l’identité du visiteur et s’étonna de voir seulement le valet de son neveu. Il lui ouvrit la porte et lui demanda :

-« Pourrais je savoir où se trouve Zylus, il faut que je lui parle assez rapidement ? »
-« Il m’a envoyé vous prévenir qu’il avait débuté son enquête conformément à vos ordres, mais cela devrait lui prendre un certain temps. » répondit Zéyef en s’approchant de l’Imperator qui avait baissé sa garde.
-« Très bien, vous lui direz que je l’attends. » dit Galba en se retournant vers son bureau.

En tournant le dos ainsi à Zéyef, Galba lui offrit l’occasion parfaite qu’il attendait afin de frapper. Le tueur engagé par Vitellius se rapprocha alors de sa cible tout en récupérant une longue pointe fine qu’il avait dissimulée dans ses vêtements et qui était recouverte d’une puissante toxine. Il voulait frapper rapidement afin que l’Imperator ne puisse se défendre et ainsi accréditer la thèse de la mort naturelle. Arrivé silencieusement à portée de sa cible, il planta d’un coup sec et sur la fine pointe dans le dos de l’Imperator qui, sous la surprise plus que sous la douleur, émit un petit cri. Il ne réalisa pas d’un premier temps ce qu’il se passait et se retourna en direction de son assassin mais les premiers effets de la toxine se faisaient déjà sentir. Son corps fut parcouru par plusieurs spasmes douloureux avant que la paralysie n’atteigne ses fonctions motrices. Il tenta d’agripper son assassin et balbutia quelques mots incompréhensibles, mais il sentait ses forces quitter son corps. Impuissant et incrédule, il s’affaissa au bout de quelques instants sur ces genoux et comprenant enfin le subterfuge, il paniqua. Il voulait survivre mais il comprit un peu tard que c’était fini et abandonna la lutte dans un dernier râle de douleur avant de sombrer définitivement dans l’obscurité, gardant pour dernier souvenir le regard impitoyable de son assassin. Celui-ci s’assura de la mort de l’Imperator avant de mettre en scène une mort plus naturelle. Il s’affaira à mettre la dépouille de Galba sur son lit dans une position qui ne laisserait pas pensé à une mort violente, il vérifia qu’il n’avait laissé aucun indice et il effaça des bases de données de l’ordinateur central son passage dans les quartiers de l’Imperator.


Le sénateur Vitellius prit son air le plus solennel avant de monter les quelques marches le menant à l’estrade d’où il pouvait surplomber l’ensemble du Senate. La rumeur de la mort de l’Imperator avait depuis longtemps parcouru l’ensemble des sénateurs et cette nouvelle alimentait depuis lors la quasi-totalité des discussions. Cela avait renforcé la dépression qui secouait la population soorbine depuis la défaite contre les terriens et de nombreuses personnes vivaient dans la crainte d’un avenir incertain. Ce fut dans ces conditions, qu’il avait minutieusement préparé depuis longtemps, que le sénateur Vitellius se présenta devant ses confrères afin de leur confirmé la terrible nouvelle. Il ne pouvait s’empêcher de se réjouir de la pleine réussite de ses plans et de la perspective de devenir le prochain Imperator. La procédure de passation du pouvoir impliquait forcément un vote qu’il n’avait pas jusque là la certitude de remporter, mais par son activisme et son dynamisme il pensait être le candidat le plus légitime, d’autant plus qu’il n’y avait aucun autres candidats susceptibles de lui disputer le poste.

-« Il s’agit là d’un jour sombre pour notre nation, la mort de notre Imperator nous laisse sans guide, sans repère pour le futur. Très peu d’entre nous connaissait la maladie dont il souffrait depuis quelques années et c’est cette maladie qui a fini par l’emporter. J’ai beau perdre un farouche adversaire politique, je me sens obligé aujourd’hui de reconnaitre les mérites et les valeurs qui ont fait de Galba un des grands Imperator dont la mémoire ne sera pas oubliée. Il rejoint aujourd’hui le panthéon de nos grands chefs. Mais il ne faudrait pas que ces temps troublés plonge notre peuple dans les abysses de la dépression, nous devons nous relever de ces épreuves plus forts que nous ne l’étions précédemment. J’invite donc le Senate a rapidement se réunir pour élire un successeur au poste d’Imperator afin que nos forces dans cette galaxie lointaine ne se retrouve pas sans chef, ce qui serait le début de la fin. Je me propose ainsi à ce poste, au moins temporairement, afin de résoudre cette crise. Je pense qu’il serait judicieux de suivre les exemples de Galba en ce moment et sa mort ne doit en aucun cas mettre un terme à son rêve d’expansion et de grand Empire Soorbin. Si vous m’en donnez l’opportunité, je promets de tout faire pour réaliser ce rêves merveilleux et commençant par se que voulait par-dessus tout l’Imperator : détruire cette planète Terre en ne leur laissant aucune chance. Ils vont devoir gouter à la vengeance des Soorbins et je ne leurs promets que ruines et cendres. » dit il d’un ton enflammé sous les applaudissements nourris de l’assistance. Il savait à présent que plus rien ne l’empêcherait d’atteindre son rêve le plus cher, devenir Imperator.


Fin.

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En espérant que cela vous a plu.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

Oh bonne suite j'ai adoré , une petite vue sur teal'c.

Allez pour être le pénible de service une petite question : on approche de la fin de la fic alors je me demandais quand est ce que nous allions voir le MS 401 Thor?
sokkar
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par sokkar »

une suite de toute beauté!! sympa le conflit interne chez nos enemis :D ! vivement la suite!
EvilLoki
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

Tout d'abord, je vous remercie tout les deux pour vos commentaires et tous ceux qui ont prit le temps de lire mon dernier chapitre.
CITATION on approche de la fin de la fic alors je me demandais quand est ce que nous allions voir le MS 401 Thor?
Je te renvoie au post où j'ai donné quelques spoilers sur les futurs épisodes. Mais pour faire simple, il devrait apparaitre lors de l'avant dernier épisode.

J'ai moi même une petite question pour mes lecteurs: Avez vous cru ou non au suspens de l'épisode où aviez trouvé rapidement l'identité du traitre? Vu que c'est la première fois que je fais une histoire un peu policière, je voulais savoir si j'avais plus ou moins réussi ou si je mettais complètement planté? :P

Merci
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

Personnellement(attention EvilLoki sa n'engage que moi)je regarde pas mal de série policière et donc je commence par déduire pas mal de truc dans les chapitres du genre.(mais le coups du dernier chapitre de Mik avec l'assassinat de Gretchen par Sheppard , j'avoue qu'il m'a bien eu).Lors de ton chapitre type trahison , je savais déjà au vus de certain de tes posts précédent que Vitellius(houlà j'arrive pas à l'écrire celui-là)enfin bref le sénateur en serait à l'origine afin je pense que tout les lecteurs avait compris ça.

Après pour déduire l'assassin , j'ai déduis selon les pensées et les fait et gestes des soorbins entourant l'impérator:

Pour commencer son assistant (Artis)est profondément et sincèrement blessé que l'impérator ne l'ai rien qu'une seconde pris comme suspect.Donc rien que par sa réflexion interne on comprend plus ou moins qu'il est innocent , de plus le sénateur dit que son assassin est un homme de confiance pour lui hors l'ami de l'impérator(Artis) est lui même un homme de confiance de son empereur donc il est définitivement rayé de la liste des suspect.

Ensuite le sénateur lui même est trop lâche et fourbe pour tuer lui même l'impérator.De plus cela aurait été trop évidant et sa carrière politique ainsi que son rêve de devenir le chef suprême des soorbins serait tombé à l'eau lorsqu'on l'aurait découvert.

Il reste maintenant: un inconnu possible ou son neveu(du moins certain membre de sa famille).C'est vrai que au début tu m'as bien eu et d'après les information véritables donné par le neveu, j'ai pensé le rayé de la liste des suspect hors le neveu accuse ouvertement Artis (même si il fait mine d'hésiter)qui était après une bonne réflexion de ma part Artis était belle et bien innocent même si la discussion d'Artis avec un membre inconnu me mit le doute quelque seconde.Mais finalement pour moi le neveu devenait le suspect principal.Mes doutes deviennent des certitudes au moment où l'impérator parle d'un cesser le feu avec la Terre et on peut alors remarquer que le suspect n'est pas tout à fait d'accord.Tout cela se confirme ensuite lorsque le neveu entre en contact avec le sénateur dès lors le suspect devient immédiatement le coupable ou du moins le traitre avéré.Cependant il semble trop lâche pour tuer lui même son oncle.

Reste donc l'inconnu, pas si inconnu que ça enfin de compte puisque il s'agit du valet de son neveu.Hors Galba lui fait confiance au valet de son neveu puisque que le valet est l'homme de confiance du neveu hors le neveu est un homme de confiance pour Galba.De plus on voit son maitre comploter avec le sénateur.

Voilà comment j'ai deviné le coupable bien que j'ai eu pas mal de difficulté , cependant je dois avouer que je n'ai déduis l'assassin que on moment où le valet est rentré dans la pièce, hors s'approchant de la fin on peut facilement en déduire que le nouveau venu dans la pièce est l'assassin.

J'avoue que ton chapitre m'a donné du fil à retordre et j'ai du relire plusieurs fois certains passages pour être sur de mes hypothèses.Et il est bien plus difficile de deviner le coupable en lisant un fic qu'en regardant une série policière où les inspecteurs ou les agents font la moitié du boulot pour toi.

Très bonne intrigue donc.Je dirais même que tu pourrais facilement t'essayer à une fan fic policière.Et comme ça je pourrais essayer de deviner le coupable comme dans les jeux de sociétés style cluedo pour te donner un exemple. Et d'ailleurs jouer à des jeux comme ça aide pas mal pour trouver les coupables avant la fin d'une histoire , ou tout du moins à avoir de sérieux doute sur l'innocence de certains personnages.Bref si tu continues comme ça pour les chapitres de ce genre tu deviendras peut-être le futur Arthur Conan Doyle va savoir ^_^ .

Bon allez à plus et bonne chance pour la suite. :D

PS : désolé pour le pavé.
Dernière modification par jumper01 le 06 janv. 2009, 12:00, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par Samus Aran »

Juste pour dire que j'adore ta fic.
J'apprécie particulièrement le fait de s'intéresser à l'ennemi (l'Imperator) et de le rendre plus humain (enfin soorbin...).

@jumper01: (Sans être ironique) Tu vois, si tu écrivais comme ça dans ta fic, tu te serais pas fais embêter ;)
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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par EvilLoki »

CITATION PS : désolé pour le pavé.
Il y a pas de mal, au contraire, cela m'a permis d'avoir plus d'informations. Je te remercie d'ailleurs d'avoir pris le temps de faire ce pavé.
CITATION Vitellius(houlà j'arrive pas à l'écrire celui-là
Et pourtant tu l'as bien écrit. :P Sinon, pour la petite information, je me suis un peu (:rolleyes: ) inspiré de l'Empire Romain pour l'Empire Soorbin et gardant un peu la même structure. Vitelliusest d'ailleurs un Empereur ayant véritablement existé, il a en plus succéder à Galba. Ils n'ont cependant rien en commun.
CITATION Pour commencer son assistant (Artis)est profondément et sincèrement blessé que l'impérator ne l'ai rien qu'une seconde pris comme suspect.Donc rien que par sa réflexion interne on comprend plus ou moins qu'il est innocent ,
J'ai longuement hésité à mettre cette phrase sur les sentiments d'Artis à ce moment précis ayant peur de trop en révéler. Mais bon, je l'ai laissé au final en essayant de contrebalancer avec
CITATION même si la discussion d'Artis avec un membre inconnu me mit le doute quelque seconde
CITATION Mes doutes deviennent des certitudes au moment où l'impérator parle d'un cesser le feu avec la Terre et on peut alors remarquer que le suspect n'est pas tout à fait d'accord.Tout cela se confirme ensuite lorsque le neveu entre en contact avec le sénateur dès lors le suspect devient immédiatement le coupable ou du moins le traitre avéré.Cependant il semble trop lâche pour tuer lui même son oncle.
Disons que dans mon esprit, le neveu n'est pas tout à fait prêt à accepter l'assassinat de l'Imperator. C'est effectivement cette proposition de cessé le feu qui déclenche véritablement la trahison. Je ne sais pas si j'ai réussit à bien le montrer. Ce genre de crime est impensable dans la société soorbine, il a donc fallu à Vitellius convaincre le neveu qu'il y avait un bon prétexte. (ici, le fait que l'Imperator propose un cessé le feu est une sorte de trahison de la part de son oncle.)
CITATION Reste donc l'inconnu, pas si inconnu que ça enfin de compte puisque il s'agit du valet de son neveu.
Il prend le rôle du valet, mais c'est en fait le tueur engagé par Vitellius dans l'épisode 4.
CITATION Très bonne intrigue donc.Je dirais même que tu pourrais facilement t'essayer à une fan fic policière
Merci, mais je ne pense pas le faire pour le moment. On va déjà finir celle là, qui prendra au final plus d'un an et on verra ensuite. On repart pour de l'exploration avec SG-1 dans le prochain chapitre.
CITATION J'apprécie particulièrement le fait de s'intéresser à l'ennemi (l'Imperator) et de le rendre plus humain (enfin soorbin...).
J'y attache également de l'importance, même si je tombe dans le travers de les rendre si humains. Après tout, ce sont des extraterrestres, et je regrette un peu de les avoir fait si "humains". Mais bon, j'aime bien l'idée d'Empire Romain galactique. :D Et merci pour le commentaire.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.

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Re: [FANFIC] SG-1 : La fin de l'innocence

Message non lu par jumper01 »

Et en plus le même système de qu'eux à peu près.Pour les assassinas y'a eu pas mal d'empereur et de sénateurs qui y ont eu droit.
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