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Et ? tu te sers d'une aberration (illégale en plus) pour justifier la négation d'une liberté ?CITATION @ Ketheriel : s'agissant de l'éducation obligatoire jusqu'à 16 ans. Sais-tu que l'Etat ne surveille pas tout ? N'as-tu pas encore récemment entendu qu'on a découvert qu'une secte avait tenu éloigné de tout enseignement scolaire des jeunes de 12 à 14 ans ?
Le meurtre est interdit, ce n'est malheureusement pas pour ça qu'il n'y en a pas.
Cela ne change rien qu'à partir du moment ou un individu est considéré comme un citoyen de plein droit, il possède de facto la capacité de choix et la responsabilité (et cela même si ce n'est qu'une illusion pour certains).
Tu peux citer la DDHC si tu veux ça ne change absolument pas la chose.CITATION @ Eviloki : le débat ne tourne pas autour d'une liberté absolue. Citons la DDHC (Déclaration des Droits de l'Homme) : tout individu est libre de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
Cette seule phrase résume tout : elle limite la liberté de toute personne par rapport à autrui. C'est ce qui permet à l'homme de vivre en société.
Comment peut-on dire que des paroles ne font aucun mal ? La violence verbale, tu connais ? Comment peut-on nier la réalité à ce point ? Si les paroles ne faisaient aucun mal, penses-tu qu'il y aurait des drames familiaux ? Est-ce que tu as déjà vu quelqu'un dire à sa mère qu'il aimerait qu'elle se tue ou se fasse tuer ?
Dire que les gens sont des sous-hommes est en soi une forme de violence. Le livre de Hitler, "Mein Kampf", est un livre fondamentalement violent. Comment peut-on encore une fois sortir que les mots ne font aucun mal ??
Pour que tu puisses affirmer ce que tu dis tu dois prouver que des mots sont directement liés automatiquement à ces drames et autres délits.
Par conséquent, il faut que tu démontres que pour chaque individu, les mêmes mots aient exactement la même conclusion---> que le délit, le drame est inévitable.
Si ce n'est pas le cas cela veut dire que tu limites une liberté de façon arbitraire puisqu'il n'y a aucun critère objectif permettant de justifier une application à l'échelle nationale.
Alors n'étudie pas l'histoire parce que tu vas en manger des Mein Kampf, des programmes du NSDAP et des partis fascisants. Ce type d'ouvrage n'est violent que pour ceux n'acceptant pas que d'autres pensent de façon diamétralement opposée ou ceux faisant l'amalgame entre l'ouvrage et les actes qui s'en suivirent (qui sont deux choses différentes).
Une restriction n'est justifiable que selon des critères objectifs, la tutelle d'un individu reconnue incapable d'exercer ses droits (ou une partie de ses droits) est justifié théoriquement par des critères scientifiques et objectifs.CITATION @ Ketheriel : le régime de la tutelle n'est que l'un des régimes permettant de "contrôles" les actes d'une personne. A des degrés moindres, il existe en droit le régime de la curatelle et celui de la sauvegarde de justice.
A partir du moment ou tu interdis ou criminalises quelque chose pour une hypothétique
Tu fais du sophisme là...il n'a pas a prouver que les gens sont rationnels ou pas puisque de facto, un individu jouit de droits qui implique que l'on doit obligatoirement considéré comme étant responsable et doué de raison (Et cela même si ce n'est pas vrai et que ce n'est qu'une illusion)CITATION Prouves-moi scientifiquement, comme dirait Ketheriel, que l'individu est pure rationnalité. Je l'attends de pied ferme, ta démonstration.
Dans la définition même de la citoyenneté, le citoyen possède de fait une partie de la souveraineté politique. Ce qui implique qu'on le considère responsable donc doué de raison. C'est la base de la DDHC et du terme citoyen dans n'importe quelle démocratie.
Pas d'après ce que j'ai lu de ces posts.CITATION @ Evilloki : ce que tu proposes revient à la loi du plus fort