1er test de Stargate Resistance: de
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"En difficulté financière avec le développement du MMORPG Stargate Worlds, l'équipe de FireSky n'a pas pour autant rendu les armes. Et pour faire patienter son monde tout en renflouant les caisses, un third person shooter exclusivement multijoueur a été annoncé quelques semaines auparavant, avec la promesse d'une action intense ancrée dans l'univers d'une franchise plutôt riche qui compte de très nombreux fans. Un programme assez alléchant en somme, mais la traversée de la Porte des Étoiles avec ce Stargate Resistance ne se fait malheureusement pas sans encombre.
Test réalisé à partir de la version 1.1.2.1 du jeu.
L'Alliance des Grands Maîtres fait des siennes
Pas évident car peu mis en avant dans le jeu, il existe pourtant bel et bien un semblant de scénario permettant à Stargate Resistance de prendre place au cœur de la franchise, plus précisément après les évènements de la série télévisée Stargate SG-1. Ainsi, pour justifier le conflit qui oppose l'Alliance des Grands Maîtres Goa'uld (la faction System Lords) aux humains du SGC (la faction Stargate Command), il serait question d'une grande offensive lancée par les Goa'uld l'encontre du SGC, cela dans le but de dominer une bonne fois pour toute la galaxie. Un conflit à l'échelle galactique donc, qui se traduit dans le jeu de FireSky par la présence de trois maps. Seulement trois cartes et pas une de plus, voilà le maigre programme qui est de mise pour le lancement de Stargate Resistance. Les fans apprécieront toutefois chacun de ces niveaux avec la base du SGC sur Terre, les décors enneigés de Piramess et un temple riche en Naquadah sur Amarna, des cartes bien agencées et très agréables à parcourir qui encadrent idéalement le conflit narré dans Stargate Resistance. On regrette d'autant plus qu'il n'y ait pas davantage de maps à se mettre sous la dent à l'heure actuelle.
Le même regret s'applique aux modes de jeu proposés, au nombre de trois et ultra classiques. Pire encore, chacun est associé à l'une des cartes avec l'impossibilité de personnaliser sa partie. Sur SGC, il faut donc se contenter de la Domination avec son classique contrôle de différentes zones de jeu alors que le Capture the Tech (qui n'a que le nom qui diffère avec le Capture the Flag) est de mise sur Piramess et que Amarna n'accueille que des sessions en Team Deathmatch, le tout étant jouable jusqu'à 16 joueurs. Stargate Resistance ne se risque donc clairement pas à l'originalité, chose confirmée lorsque l'on jette un œil aux deux seules factions du titre et les trois classes respectives par faction. Humains ou Goa'uld, le choix appartient à chacun avant chaque bataille et à ce moment là uniquement puisqu'il est impossible de changer de camp à la fin d'une partie (si l'on reste sur le même serveur).
Côté humain, on se la joue façon Jack O'Neill avec le Soldier ou de manière un peu plus rusée avec le Commando, là où la Scientifique joue la carte de la technologie. Pour le System Lords, les trois heureux élus sont le fidèle Jaffa, la discrète Ashrak et bien évidemment le Goa'uld. Du beau monde certes, mais sur le terrain les choses ne sont pas aussi satisfaisantes du fait d'un manque d'équilibre flagrant. Le Jaffa, par exemple, ne joue guère la carte de la séduction avec sa lance peu précise et ses seules grenades, là où la Scientifique est capable de déployer de redoutables tourelles et des stations de santé, en plus d'une arme à feu et d'un puissant poison. Plus généralement, les combats au corps à corps plaident clairement en faveur des persos du System Lords. Des exemples parmi d'autres, beaucoup d'autres, qui nous laissent penser que les développeurs ont encore bien du travail sur cet aspect là de Stargate Resistance. De la même manière, on peste contre l'impossibilité de définir les armes pour son personnage ou de s'approprier celles des adversaires vaincus alors que d'un point de vue général, le gameplay ultra-basique se contente de faire son travail sans chercher à innover.
Le SGC lutte comme il le peut
Sur de nombreux points, Stargate Resistance souffle le chaud et le froid. Les fans ne pourront s'empêcher de blâmer le manque de personnalité des personnages du jeu et l'absence de certains éléments de la franchise. Aucune tête connue ne s'invite en effet à la fête alors que du côté de l'arsenal, on se demande encore où est passé le pourtant très populaire Zat Gun. On se délecte pourtant d'utiliser l'invisibilité de l'Ashrak et les pouvoirs du Goa'uld, autant que de placer une mine avec le Commando ou de riposter avec la puissance de feu du P90 du Soldier. Techniquement parlant, le titre oscille entre animations foireuses des avatars et jolis effets, les environnements étant quant à eux assez convaincants. Malheureusement, encore une fois, le lag, les bugs et autres bizarreries sont encore nombreux durant les parties, à l'heure actuelle, et il n'est pas si rare de voir son personnage réapparaître sans armes ou de subir un redémarrage forcé du jeu en pleine partie.
Tout n'est pourtant pas mauvais dans Stargate Resistance et malgré tous les défauts que comporte le titre de FireSky, certains fans y trouveront leur compte. De nouvelles cartes sont d'ores et déjà programmées pour un avenir proche, laissant augurer de belles batailles si leur architecture est aussi réussie que les mapsactuelles. Les développeurs promettent également de nombreuses updates avec rééquilibrage des classes et contenu supplémentaire, des éléments que les joueurs ne pourront que saluer au moment venu. En attendant, il est toujours possible de faire la chasse aux nombreux clins d'œil dissimulés par l'équipe de développement dans les cartes.
Conclusion:
Même à un prix relativement modeste, Stargate Resistance peine à convaincre son monde. Seulement trois maps, peu de factions et de classes, des bugs, un gameplay pas toujours très équilibré et des protagonistes en manque flagrant de charisme font du titre de FireSky un jeu multijoueur tout juste sympathique pour les nombreux fans de la franchise. Il n'y a d'ailleurs guère que ces derniers qui pardonneront à Stargate Resistance toutes ses tares et qui se plongeront de longues heures au cœur des batailles. L'architecture très convaincante des cartes, une réalisation honnête et quelques autres éléments arrivent pourtant à séduire et les promesses pour étoffer le titre à l'avenir ne manquent pas, bien qu'insuffisantes à l'heure actuelle pour faire pencher la balance en faveur de ce third person shooter.
Note: 5/10
LES PLUS
+ La traversée de la Porte des Étoiles
+ L'architecture des cartes
+ C'est Stargate
LES MOINS
- Classes pas très équilibrées
- Seulement trois maps
- Modes de jeu imposés
- Pas mal de soucis
- À réserver aux fans
- Des allures de mod
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