[FANFIC] Stand-Off

[caldwell]

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Bonjour à tous,
Voici le début de ma nouvelle fanfic, qui, je l'espère, sera terminée (pas comme la précédente que j'ai abandonné faute d'inspiration). Elle met en scène les personnages de Stargate SG-1 et se déroule dans la continuité des évènements de la saison 10 (programme Stargate "clos" en quelque sorte).
Avant de commencer, j'aimerais proposer une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment.
...
N'ayant pas souvent le temps d'écrire (ou même la motivation), je propose que cette fanfic soit commune. En effet, je m'étais imaginé une fanfic ou tous les membres qui souhaitent poster la suite le peuvent. Nénamoins, afin de préserver une cohérence dans l'histoire, je préférerais que ceux qui souhaitent poster une suite de la fanfic, m'envoient un MP afin de connaitre l'histoire que j'ai en tête et ainsi tenter de garder un minimum de cohérence. Voila, ce n'est qu'une simple proposition.
...
Thème: L'histoire de ma fanfic se passe essentiellement sur Terre (du moins, pour le moment). Elle sera du genre policier, polar. (Je vais quand même bien sur essayer de garder l'esprit "Stargate")
Division: La fanfic se divisera en chapitres, chacun composés de quatres (ou plus) sous parties. Ces sous parties ne seront pas longues, juste assez pour captiver (I hope!)
Contact: Pour écrire cette fanfic, je m'adresse à tout le monde, étant plus ou moins interressé par le domaine de la politique (peu présent en somme), mais aussi par l'action et les rebondissements (soyez capables de laisser un chapitre se terminer sur un suspense!). Je m'adresse également à des rédacteurs qui feront preuve d'une grande vigilance en ce qui concerne l'orthographe.
L'histoire: L'histoire n'est pas fixée. Vous déciderez de ce qu'il doit arriver. Elle varie selon vos envies, mais se doit de tenir compte des éléments précédents à chaque fois. Elle doit être réaliste.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à poster.

Sur ces mots, je commence.

Chapitre I

Ecrit par Caldwell

1.



Washington D.C, 13h35

-Belle journée, n'est ce pas?, lança le maître d'hôtel.
Le général Hank Landry franchissait la porte d'entrée du grand hôtel Carlyle situé au 1731 New Hampshire Avenue Northwest. Un téléphone à l'oreille droite, il n'entendait personne d'autre que son interlocuteur. L'homme était vêtu d'un costume noir, couvrant une chemise blanche à carreaux, elle même surmontée d'une cravate rouge.
-Que disent les journeaux ? demanda Landry, descendant les marches du bâtiment.
La réponse de l'homme au téléphone ne se fit pas attendre. Elle semblait satisfaire le général qui eut un sourire aux lèvres.
-Bien. Ca me rassure. On continue comme ca. Je vous recontacte dans trois heures, à la fin de mon entretien.
Le général raccrocha et glissa le portable dans la poche gauche de sa veste. Il se dirigea alors vers une voiture garée de l'autre coté de la rue. Trois hommes bien habillés l'y attendaient. Le premier, avait des cheveux blonds, un regard sérieux et une attitude des plus respectable. Il forcait le respect. Le second se faisait plus discret derrière des lunettes de soleil. Brun au teint mâte, il scrutait les environs comme un garde du corps protège son client. Le troisième quant à lui n'était pas visible. Au volant de la berline noire, seuls ses bras s'offraient à la vue de Landry. Peu importe.
-Nous sommes en retard monsieurs, dit l'homme aux cheveux blonds.
-Je sais, j'ai du régler quelques petites choses.
Le second ouvrit la porte arrière droite de la berline. Hank Landry entra et s'installa sur un des cinq sièges en cuir de l'habitacle. Les deux hommes suivirent.
-D'après les dernières estimations, monsieurs, vous êtes donné gagnant.
Le général Landry sentait peser de nouvelles responsabilités sur son dos.
A la clotûre du programme Stargate, les évènements s'accélérèrent. Landry, contrairement à ce qu'avait put imaginer la plupart des membres du personnel du SGC, refusa une retraite bien méritée pour se concentrer sur une carrière politique. Il eut tout le soutien du président en fonction, Henry Hayes, en remerciement des "bons et loyaux services" envers les Etats Unis d'Amérique. Aujourd'hui, jour de l'Election Day, Landry s'apprêtait à rejoindre les cent sénateurs qui siégaient au Capitole.
-Bien, il est temps de partir, dit le blond. Chauffeur, direction Pennsylvania Avenue s'il vous plait.
Sans un mot, celui ci s'éxecuta et la berline noire prit la route.

2.



Le téléphone portable du Lieutenant Colonel Mitchell vibrait pour la cinquième fois quand celui ci decida enfin de décrocher.
-Oui? Dit-il d'un ton presque colérique.
Cameron Mitchell était étendu sur le canapé de sa seconde propriété dans le Montana, près de Great Falls. L'homme venait de sortir d'un lourd sommeil.
-Je m'excuse de vous déranger, monsieur Mitchell. Je suis James Osley et j'aimerais m'entretenir avec vous au sujet d'un récent incident.
-Je n'ai absolument pas le temps de parler avec vous. Si c'est au sujet de l'accident de moto que j'ai eu la semaine dernière, voyez ca avec mon assurance.
-Il ne s'agit pas de ca monsieur. Il s'agit d'un incident très récent. Quelques heures en fait.
Cette fois c'était sur. Cameron avait bien émergé de son sommeil.
-Qu'est ce qu'il se passe ?
-Il serait trop long d'en parler par téléphone. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il s'agit d'un incident relevant de la sécurité nationale.
Cameron se releva d'un coup et eut un regard grave.
-Cela ne me concerne plus. Contactez les autorités compétentes. Le FBI se fera une joie de vous aider.
Sur ces mots, Mitchell raccrocha le téléphone et reposa ses jambes. Mais c'était sans compter sur la tenacité de son interlocuteur. Le portable vibra de nouveau et Mitchell sentait un mal de tête arriver. Après une longue hésitation, il décrocha.
-Je vous ai dis que cela ne me concernait plus.
-En fait, monsieur Mitchell, je travaille pour la CIA. Comme vous l'avez dit, cela est de notre ressort. Du moins, l'était. Nous avons besoin de vos services et cela n'est pas une proposition. Je vous attends à Bloomfield. Rendez vous demain à 16h devant la bibliothèque.
-Bloomfield? Mais c'est au Nouveau-Mexique, je ne peux...
-Ah, et monsieurs Mitchell, je n'aime pas qu'on me raccroche au nez.


Je termine ici. J'attends vos avis, même s'il s'agit vraiment d'un tout début, donc peu d'intrigue. J'aimerais toutefois connaitre vos avis concernant le style d'écriture et l'idée concernant l'écriture de cette fanfic.

[caldwell]

3.



2501 N Blackwelder Ave, Oklahoma City.

-.et c'est ainsi qu'un courant électrique traversant un matériau baignant dans un champ magnétique engendre une tension perpendiculaire à ceux-ci. Ais-je répondu à ta question Steve?
-Tout à fait, Madame.
L'amphithéatre de l'Université de la ville d'Oklahoma avait beau avoir une capacité de deux cents places, il était plein à craquer ce jour là. Et pour cause: la célèbre astrophysicienne Samantha Carter y donnait une conférence attendue. Les questions fusaient de toutes parts.
-Je crois que nous nous sommes quelque peu éloignés de notre sujet de base. La Constante de Planck...
Le Lieutenant Colonel se dirigea vers le tableau pour y écrire toutes sortes de formules mathématiques. Dans l'assemblée, certains élèves ne pouvaient se retenir d'exprimer leur admiration.
Alors que l'attention de la salle était retenue, un évènement inatendu se produisit.
Deux hommes en costumes s'étaient permis d'ouvrir la porte de l'amphithéàtre et attendaient patiemment devant, depuis quelques secondes.
Carter ne se laissa pas perturber et continua ses explications. L'un des professeurs présents vint à leur rencontre.
-Messieurs, puis-je vous aider ?
L'un des deux hommes sortit un carnet de sa poche et le scruta.
-Monsieur Stanton, c'est bien ca ?
-C'est exact.
-Bien. Monsieurs. Ecoutez moi. Vous allez gentillement dire à tous ces gens que la conférence est terminée.
-Je vous demande pardon? Nous ne pouvons interrompre...
Le second agent présenta alors une carte qui fit stopper net les paroles du professeur.
-Bien, bien.
Le professeur Stanton s'executa aussitôt. L'incompréhension règna dans l'assemblée.
Les deux hommes se dirigèrent alors vers Carter.
-Je n'apprécie pas être stopper en plein milieu de mon cour de physique.
-Madame. Il s'agit d'un problème d'envergure.
-De quoi s'agit-il ?
-Nous n'en avons pas la moindre idée. Nous avons seulement pour ordre de vous emmener.
-M'emmener? et ou ça?
-Bloomfield, Nouveau Mexique madame.


4.



Daniel Jackson feuilletait des ouvrages depuis des heures. Egypte antique, Grèce antique, mythologie...Les douzes millions de livres de la bibliothèque de l'université de Yale offraient tout ce dont le Dr Jackson avait besoin. Depuis la clotûre du programme Stargate, l'intéret que l'homme portait aux civilisations anciennes n'avait pas faibli.
Daniel se leva de sa chaise et se dirigea dans l'une des allées de la bibliothèque. Après quelques secondes à chercher parmis les centaines de livres des étagères, il en sortit un. C'est alors que son mouvement fut interrompu.
Un homme fort bien habillé se tenait devant lui, mains dans le dos.
-Je peux vous être utile ? demanda le Dr. Jackson
-Oh oui vous le pouvez monsieur Jackson
-Excusez moi, on se connait?
-Non. Mais il ne tient qu'à vous de changer cela. Je m'appelle James Osley. dit l'homme en tendant sa main.

Chapitre II

1.



-Entrez.
Un homme ouvrit la porte et avança lentement. Sa démarche était hésitante. Ses mains tremblaient et ses yeux se dirigeaient inévitablement vers le sol. Il s'asseya dans un fauteuil en cuir rouge.
-Whisky?
-Non merci, refusa le jeune homme.
Un silence s'installa tandis que le vieillard qui faisait face à la jeune recrue avalait son verre.
-C'est fait?
-Oui monsieur. Tout a été parfaitement executé.
-Bien, bien. C'est du bon travail Dave.
Le jeune Dave Noland transpirait. C'était la première fois qu'il se tenait face à face avec le vieillard. Il n'aurait jamais imaginé que celui ci pouvait être aussi impressionant.
-Vous avez quelque chose à me dire Dave?
-Monsieur. J'ai peur que tout cela nous explose à la figure. Nous sommes allés trop loin et je crains que...
-Allons, allons. Calmez vous. dit le vieillard d'un ton autoritaire. Tout ceci n'est que le commencement. Si vous ne pouvez pas tenir maintenant, alors vous n'êtes peut être pas le genre d'homme en qui nous pouvons avoir confiance.
Noland ne lâcha pas un mot. Ses yeux n'avaient pas croisés une seule fois ceux du vieillard.
-J'ai une autre mission pour vous Dave.
-Je vous écoute monsieur.
-Connaissez vous le Nouveau-Mexique?

[caldwell]

2.



Le lieutenant Colonel Mitchell prit le temps de remettre ses idées en place. Tout cela n'est qu'un rêve. Mais il s'agissait bien de la réalité. Un homme répondant au nom de James Osley lui avait donné rendez vous au Nouveau Mexique sans aucune information supplémentaire. Cela dépassait l'entendement.
Bloomfield. Mis à part le nom, la ville était parfaitement inconnue pour Cameron.
Pourquoi moi ? Pourquoi la CIA s'interresse t-elle à moi ?
C'est avec ces questions en tête que Mitchell se leva et joignit la cuisine. Là, il se servit une tasse de café, adossé au réfrigérateur. Sur la table, un cadre photo. Le jeune Cameron posait aux cotés de son père, devant la ferme de Auburn au Kansas. Franck Mitchell avait alors perdu ses deux jambes. Un souvenir difficile qui n'empêcha pas le fils, à son tour, de devenir pilote. Mitchell posa sa tasse et se dirigea vers sa chambre. Dans le couloir, les flash black se succédèrent. La penderie laissait entrevoir une tenue verte kakie. L'uniforme de pilote de l'Air Force du Lieutenant Colonel. Les conflits aériens et spatiaux resteraient à jamais gravés dans sa mémoire. Tout comme d'autres évènements, plus tragique. Le bombardement involontaire d'un véhicule civil au Moyen Orient. L'histoire laissa des traces indélébiles que Mitchell s'efforcait en vain d'effacer.
Cameron fut ramener à la réalité par un son aigu provenant de la porte d'entrée.
Par habitude, l'homme jeta un rapide coup d'oeil à travers la fenêtre.
Un homme, grand et chauve se tenait sur le paillasson, bras croisés.
Mitchell lui ouvrit la porte.
-Bonjour, je peux vous aider?
L'homme acquiesca avant de sortir un registre de sa poche.
-Cameron Michell ? demanda t-il
-Mitchell!...oui c'est bien moi.
-Etes vous prêt?
-Pardon? Prêt pour quoi ?
-J'ai pour ordre de vous emmener à l'aéroport. Votre avion pour le Nouveau Mexique décolle dans une heure.


3.



-Bloomfield? Vous pouvez me dire pourquoi on va là bas?
-Madame, je vous assure que nous n'en savons pas plus que vous.
Le Lieutenant Colonel Carter voyageait depuis plus d'une heure à bord d'un 4x4 gouvernemental.
-Essayez de me comprendre. Vous interrompez mon cours de physique quantique, vous me dites qu'il faut m'emmener au Nouveau Mexique et me faites monter dans votre voiture, tout cela sans la moindre information précise...
-Nous comprenons votre détresse madame.
-C'est stupide. Laissez moi descendre.
Carter tenta d'ouvrir la portière droite du Range Rover mais celle ci refusait de bouger.
-Madame, rassurez vous, nous ne vous voulons aucun mal. Nous travaillons pour les Services Secret et avons seulement pour ordre de vous emmener au Nouveau Mexique.
Carter ne voulait rien savoir. Elle tenta de nouveau de s'extraire du véhicule. En vain. Elle se laissa glisser sur le siège.
Le 4x4 s'engagea dans un tunnel à la sortie de McLean.


4.



-Ridicule. Votre histoire est ridicule. Je refuse de vous suivre.
L'agent spécial James Osley avait bien du mal à convaincre le Dr. Jackson de participer au voyage.
-Monsieur Jackson, il s'agit d'une importance capitale pour la sécurité de la nation.
-Vous pouvez trouver toutes les excuses que vous voulez, je ne vous suivrais pas.
Depuis la clôture du SGC et la reprise des activités officielles du N.O.R.A.D à Cheyenne Mountain, le Dr. Jackson s'était juré de consacrer le reste de sa vie à étudier le passé. A contre coeur, il s'éloigna du domaine extra-terrestre.
L'agent Osley était désappointé.
-Bien, si cela est votre choix, alors je vous souhaite une bonne continuation.
-C'est cela, repondit Daniel.
-Vous n'aurez pas la chance de découvrir les détails de cet incident si particulier, touchant au domaine que vous avez cotoyé pendant dix longues années...
Daniel releva la tête en direction de l'homme qui faisait mine de partir.
-Hein? Attendez! Qu'est ce que vous avez dit?
-Vous m'avez bien entendu Monsieur Jackson. Il s'agit d'un évènement en rapport avec le projet "Porte des étoiles".

[caldwell]

Chapitre III

1.



La pièce était sombre. Les stores aux fenêtre ne laissaient passer que des bandes de lumière. Celles ci se mêlaient à la fumée d'un cigare cubain. Au centre de la salle, un bureau, d'un bois exotique, sur lequel s'entassaient des piles de dossiers toujours plus grandes. A coté de l'une d'elles, adossé à une lampe, un cadre photo. Une femme magnifique, deux enfants souriants. Une famille idéale. Une famille pourtant, à présent, détruite. La raison? Le travail. Un travail devenu, depuis quelques jours, encore plus insoutenable.
L'agent Spécial Monroe feuilletait quelques papiers qu'on venaient de lui faire parvenir. Une autre mission. Au fil des pages, il fut sûr d'une chose. Celle ci se solderait par un tas de cadavres. Le permis de tuer était une chose horrible mais parfois nécessaire pour les services secrets.
L'homme posa ses feuilles, se leva et parcouru la pièce. Il s'arrêta quelques secondes devant une bibliothèque ou figurait notemment le fameux livre de Léon Tolstoï, Guerre et Paix. Puis, lentement, il se déplaca en direction d'une petite table ou il prit une bouteille d'alcool et se servit un verre. Dans des moments pareils, l'alcool permettait de tenir le coup.
Après un moment d'hésitation, il saisit sa veste noire et entreprit de quitter son bureau. Mais au moment de partir, l'homme remarqua qu'il avait oublié quelque chose de fondamental. Quelque chose qui allait lui servir de nombreuses fois dans les jours à venir.
Il ouvrit le tiroir gauche de son bureau et sortit un Glock 22 équipé d'un silencieux.
La journée va être longue.


2.



Le général Landry pénétra dans le Capitole. Les journalistes y étaient nombreux. Mais les questions étaient pour plus tard.
Un homme se présenta rapidement à Landry. Il lui communiqua les dernières nouvelles.
-Très bien. C'est le moment de vérité.
Un poste de télévision grand écran avait été spécialement apporté pour l'occasion. Lorsqu'enfin on l'alluma, les visages se tournèrent en direction de la présentatrice. Celle ci commenca alors à donner les noms des candidats élus.

Caroline du Nord: Sénateur Richard Mauze Burr
Caroline du Sud : Sénateur Jim DeMint
Colorada: Sénateur Hank Landry

Ce fut un soulagement immense. Il n'y avait certes pas de grosse surprise, mais la confirmation officielle de la nomination du général au rang de sénateur.
Landry se tourna vers ses collaborateurs avec un grand sourire. Des années de travail venaient d'être récompensés.


3.


-C'est tombé. C'est bon. On poursuit l'opération.
Tel étaient les mots de l'interlocuteur que le tueur avait au bout du fil.
Celui ci raccrocha et chargea son pistolet. Dans quelques minutes, un évènement aussi incompréhensible qu'innatendu allait se produire.


4.



C'est dans une très grande joie que le sénateur Landry rejoignit la berline noire qui l'attendait à la sortie du Capitole. Là, le blond et le brun le félicitèrent et le firent entrer dans le véhicule. Il n'y avait pas de temps à perdre. C'était pour fêter l'évènement avec des proches que le général s'était déplacé mais il fallait à présent retrouver l'état du Colorado. Une montagne de travail attendait l'homme.
Ivre de joie, Hank échangeait quelques mots avec l'un des gardes du corps qui l'accompagnait, sans se soucier du trajet que le chauffeur avait choisit.
Lorsqu'enfin la joie retomba, Landry s'étonna.
-Dites Chauffeur, ce n'est pas que je connaisse la route pour l'hôtel, mais il me semble qu'en passant par là, vous rallonger considérablement la distance.
Le chauffeur ne rétorqua point.
Landry se tourna vers un garde du corps qui semblait ne pas comprendre lui aussi.
La tension monta peu à peu.
-Chauffeur ! Ohé!
Les trois hommes se mirent à hurler mais le conducteur semblait ne pas les entendre.
-Ca suffit! Arrêtez le véhicule!, ordonna le sénateur.
Contre toute attente, l'homme s'éxecuta.
La berline s'arrêta à l'angle de la 6eme et de Massachusetts Avenue.
Le blond descendit du véhicule et entreprit d'ouvrir la portière du chauffeur. Il n'eut pas le temps. Une balle l'atteignit à la tête. L'homme s'effondra sur le sol.
Le second garde du corps descendit à son tour, brandissant une arme. Celui ci fut également abattu sans sommation.
Landry était paralysé par la peur. Sa fenêtre s'ouvrit d'elle même et un individu approcha le canon d'un beretta.
Deux balles furent tirées.

[massalia]

Je suis assez ettonné de l'idée que tu propose j'ai plus l'habitude de lire des histoires déjà écrite ou alors prévues.
Cela n'est peut être pas mauvais mais je ne sais pas si c'est bon non plus!
En tout cas assez original.

Je veux bien participer mais ça donne l'impression de m'immiscer dans ton travail.
Je préfère à la rigueur te donner des idées ou passages que tu exploitera à ta guise.
(Lis tes mp).
Mais écrire l'histoire à la place de son auteur c'est dur et peut être pas si benéfique mais après qui sait ? .


Bon pour ce que t'a déjà écrit:
Tu écrit toujours aussi bien.
Mais il est difficile de juger l'histoire car c'est trop court .

Par contre t'a raison tu ménage bien le suspens et on voit aussi que le scénario semble assez sombre.

En bref c'est bien mais trop court .
Mais il est vrai que le manque de temps joue.
Bonne continuation

[caldwell]

Chapitre IV

1.

333 South 1st Street, Bloomfield, Nouveau Mexique. 16:00

Le Dr. Jackson attendait sous un soleil de plomb, en compagnie de l'agent Osley. Le goudron du parking de la bibliothèque de Bloomfield augmentait la sensation de chaleur. La ville était calme à cette heure ci. Mis à part les cris lointains des enfants de l'école primaire située à quelques pas, le silence règnait.
Celui ci fut bientôt rompu par les craquements du gravier sous les pneus d'un véhicule noir qui s'avancait en direction des deux hommes. L'engin effectua un demi tour sur le parking et s'arrêta aux pieds de l'agent Osley.
Une portière s'ouvrit. Une femme, aux cheveux blonds sortit du véhicule.
-Sam ?! s'étonna Daniel
Carter lui lança le même regard d'étonnement. Jackson se tourna alors vers l'agent spécial.
-Je croyais qu'on attendait des collègues de votre service!
James Osley eut un petit sourire.
-Je voulais vous faire une surprise...
Daniel ne tint pas compte de cette remarque et se retourna immédiatement vers Samantha.
-Cela fait tellement longtemps.
Six mois. Six mois depuis leur dernière rencontre. Le jour ou ils récupérèrent leurs affaires aux vestiaires du Stargate Command.
-Daniel je suis heureuse de te voir. Tu pourra peut être m'en dire un peu plus que ces deux rigolos sur ce qu'il se passe ici, dit-elle en pointant du doigt deux hommes du gouvernement qui sortaient de la voiture.
-Je t'assure que j'aimerais. Mais tout comme toi, je n'ai pas la moindre idée de ce que tout cela signifie.
L'agent Osley alla échanger quelques mots avec ses collègues de "l'Agence" tandis que les deux compères tentaient d'élucider le mystère autour de ce rendez vous.
-Je ne comprend rien. Ils m'ont arracher de mon cours de physique. En plein cours! Tout ça pour me faire venir jusqu'ici....Bloomfield c'est ça?
Daniel acquiesça.
-C'est n'importe quoi! Je t'assure qui vont entendre parler de moi à la CIA, lança-t-elle.
-Je te comprends. Mais il y a quelque chose qu'il faut que je te dise. L'homme que tu vois là-bas, dit-il en montrant l'agent Osley, il m'a dit qu'il y avait un rapport avec nos années passées aux SGC...
-Quoi? Mais ce n'est plus à nous de nous en occuper, il devrait le savoir, il est bien placé pour ça.
L'agent Osley rejoignit Daniel et Carter.
-Je n'ai pas pu m'empêcher de vous écouter et...sachez que je comprends votre détresse.
-Nous n'avons pas à faire votre boulot, s'exclama Samantha. Depuis la fin du programme "porte des étoiles", le gouvernement vous a confié les activités extra-terrestres. Vous êtes chargé de tenir des distances entre la Terre et les races aliens.
-Je connais tout ça, mademoiselle. Je m'expliquerais bien d'avantage mais j'attends un de vos amis avant de commencer. Tiens, justement, le voila, dit-il en regardant au loin.
Un 4x4 roulait en leur direction, faisant voler la poussière du sol si aride de la ville de Bloomfield. lorsque celui ci les atteignit enfin, Daniel crut qu'il allait étouffer dans l'amas de poussière qui s'était formé autour de lui. Il toussota.
Sans un mot, tous assistèrent à l'arrivée du Lieutenant Colonel Mitchell.
Celui ci sortit du véhicule et fut surpris de voir ses anciens camarades du SGC.
-Daniel? Sam?
-Cam?, dirent-ils en coeur. J'arrive pas à y croire! toi aussi ils t-ont fait venir jusqu'ici ?!
-Faut croire que ca doit être important, repondit Mitchell avec le sourire.
L'homme s'avança et salua ses amis. Lorsqu'enfin l'agent Olsey s'approcha, il hésita.
-Nous n'avons pas été présenté, je crois...
-En fait, si. Je suis l'homme que vous avez eu au téléphone, hier.
-Ah
-Maintenant que SG-1 est au grand complet, enfin...pas tout à fait, nous pouvons commencer. Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je suis l'agent spécial James Osley. Je travaille depuis dix ans pour la CIA et j'ai eu pour mission de vous emmener sur les lieux d'un incident qui requière vos compétences.
L'homme s'arrêta ici.
-Quoi? C'est tout? C'est ici?
-A vrai dire, non. Nous devons faire encore une petite trentaine de kilomètres.
-Non, c'est une blague? Vous nous trimbaler à travers tout le pays jusqu'à cette ville de Bloomfield et une fois sur place, "c'est pas ici "! Je crois qu'il est temps d'arrêter de nous mener en bateau monsieur Osley, dit Carter.
-On m'avait dit que vous aviez du caractère mais je ne m'attendais pas à ça. Soyez patiente, nous y serons dans quelques minutes.
Sur ces mots, tous entrèrent dans le 4x4.



J'avais prévu de faire durer un peu les choses mais j'accelèrent les évènements pour en venir rapidement au fait.

[caldwell]

2.

Sur la route, Daniel ne put se retenir de poser quelques questions.
-Ou allons nous exactement cette fois?
-A environ trente kilomètres de la ville de Farmington et quarante de la ville d'Aztec.
Pour une fois, l'agent spécial Osley s'était montré coopératif. Le Dr.Jakson songea quelques instants.
-Farmington? Cela me dit quelque chose. Je ne connais absolument pas le coin mais j'ai comme l'impression d'avoir déjà entendu ce nom là.
-18 mars 1950.
-Je vous demande pardon?
-Le 18 mars 1950, une flotte d'ovnis est aperçu au dessus de la ville de Farmington. Pendant trois jours, à la même heure, les habitants ont pu voir des soucoupes volantes survoler la ville.
-Je ne pensais pas à ca.
-Si je vous dis ca, c'est que ce n'est pas sans intérêt...dit Osley.
Et ce n'est pas tout. Je vous ai aussi parler de la ville d'Aztec.
-et ? demanda Carter.
-25 mars 1948, une soucoupe volante s'y serait écrasée. Le gouvernement intervient dans les heures qui suivent et l'incident est étouffé. Les témoins sont intimidés, voire discrédités. Les photos sont saisies. Au final, personne n'a rien vu, ni rien entendu. Nous faisons les choses bien.
-Qu'est ce que cela à a voir avec la raison pour laquelle nous sommes ici?
-Vous allez vite comprendre.
Carter, Mitchell et Jackson ne semblaient pas comprendre. Le 4x4 quitta bientôt la route. le véhicule roula alors sur la terre. Les secousses se succédèrent et Carter manqua de se cogner la tête.
L'incompréhension augmenta encore un peu plus. Ils roulaient en direction de nulle part. L'horizon ne laissait entrevoir aucune ville. Aucun bâtiments. L'inquiétude gagna les trois compères.
Après quelques minutes pleines de turbulences, l'engin s'immobilisa enfin.
James Osley se retourna et, avec un grand sourire, il dit:
-Nous y sommes !
-C'est une blague? On est au milieu du désert du Nouveau Mexique!
-Et c'est précisement là que je voulais vous emmener.
Tous sortir du véhicule. Lorsqu'ils inspectèrent les alentours, ils furent soudainement surpris.
Des tentes militaires avaient été installées, perdues en plein désert. Des hommes en treillis se déplaçaient dans des va et vient incessants. Le bruit de cette agitation parvenu aux oreilles de Mitchell.
Tout cela n'avait rien de rassurant. L'apparente sécurité qui règnait en cet endroit laissait effectivement imaginer l'importance de l'incident.

[caldwell]

3.

La police avait établis un périmètre de sécurité autour de la berline noire à l'angle de la 6eme et de Massachusetts Avenue. Les corps de deux hommes étaient étendus sur le sol. Un troisième corps se trouvait à l'intérieur du véhicule mais celui ci fut rapidement extrait de la voiture par les ambulanciers. Il fut placé sur un brancard avant d'être emmener de toute urgence à l'hôpital George Washington. Malgré une balle dans la poitrine et une seconde dans l'épaule, l'homme respirait encore. Difficilement.


4.

-Par ici !
L'agent Osley faisait signe à Carter, Mitchell et Jackson de s'avancer en direction d'une colline ou la végétation se faisait rare.
-Derrière cette colline, la raison pour laquelle je vous ai fais venir.
Les trois compères s'avancèrent et leurs yeux aperçurent bientôt un vaste chantier au milieu duquel s'érigeait un curieux engin. Des dizaines d'homme s'affairaient autour de celui ci. Une bâche blanche recouvrait à moitié la partie émergée de l'appareil.
Daniel compris bientôt que ce qu'il avait devant les yeux ne lui était pas étranger.
La forme de l'engin lui était en effet familière. Il avait eut l'occasion d'en voir plus d'un.
Mitchell et Carter n'eurent également pas de mal à reconnaitre cette chose, écrasée au milieu du désert du Nouveau Mexique.
La scène était invraisemblable. Comment un si grand appareil avait put s'écrasé de la sorte sur Terre sans que personne ne puisse le remarquer?
Daniel prit la parole le premier.
-Impossible ! C'est un.....un....non je n'y crois pas!
-Je crois que vous appelez ça un Al'kash, s'exclama l'agent Osley.
-Al'kesh !, rectifia Mitchell.
-Comment c'est arrivé? demanda Carter.
-Nous n'en avons pas la moindre idée. Il y a deux jours, les radars de la base de Los Alamos ont détecté un engin étranger à proximité. Quelques minutes plus tard, celui ci s'écrasait, et je suis prêt à parier que la secousse du crash a été ressentie dans les villes alentours.
-Pourquoi dites vous ca? demanda Jackson
-Vu la taille de cet engin, je pense sérieusement que la Terre a tremblé ce jour là. Nous attendons confirmation d'éventuels éléments anormaux à cette période.
Il y a autre chose. Les journalistes vont probablement pas tarder à arriver sur les lieux. Avec une activité militaire comme celle ci dans la région...
Tous les quatres s'avancèrent au plus près de l'Al'kesh. L'envergure de l'engin était impressionante. Tout comme l'incident en lui même. Le vaisseau goa'uld s'était littéralement enfoncer dans le sol. Le choc avait provoqué la surélévation du sol autour de la zone d'impact. Un cratère de grande taille s'étendait autour de l'appareil.
Mitchell fit rapidement le tour de l'Al'kesh, bluffé par ce qu'il pouvait voir.
Après quelques minutes à se remettre de la découverte d'un tel vaisseau sur Terre, Carter posa une question supplémentaire.
-Je conçois tout à fait le fait que cela soit incroyable mais je ne comprends toujours pas la raison de notre présence agent Osley.
-Vous n'avez pas tout vu. Venez avec moi.
L'agent les emmena tout près de l'un des sas d'accès à l'engin. La porte était quasiment pulvérisée.
-Regardez, dit-il en pointant du doigt des traces sur le sol.
La forme qui se dessinait dans la poussière était bien connue.
-Des traces de pas? proposa Mitchell
-Exactement.
-Mais alors....
-Ce vaisseau était occupé avant son crash et ses occupants se sont volatilisés dans la nature.
-Vous être en train de dire qu'il y est possible qu'il y ai une présence extraterrestre dans l'un des villes alentours en ce moment même? demanda Carter.
-C'est exactement ça.

[caldwell]

5.

L'homme stoppa son véhicule devant un barrage militaire. Plusieurs soldats braquèrent leurs fusils d'assaut en direction de la voiture. L'un d'eux s'avança en direction de la fenêtre, coté conducteur.
-Identifiez vous! ordonna t-il.
Le conducteur baissa la vitre.
Il s'agissait d'un homme brun, cheveux courts, bien coiffés, au teint pâle. Ses yeux étaient dissimulés derrière des lunettes de soleil.
Sans la moindre expression, il sortit une carte de la poche intérieur de sa veste et la montra au garde.
Celui ci fit immédiatement baisser les armes de ses collègues, d'un signe de la main.
La barrière fut levée et l'homme entra dans le périmètre de sécurité.
Sur le siège passager, une arme attendait patiemment son utilisation.

Chapitre V

1.

-Lieutenant Colonel Mitchell, dit un militaire en agitant un téléphone dans ses mains.
Lieutenant, nous venons de recevoir un appel urgent pour vous.
Intrigué, Mitchell saisit le téléphone.
-Oui?
-Lieutenant Colonel Cameron Mitchell ? dit une voix familière.
-C'est bien moi. Qu'est ce qui se passe ?
-Ici l'agent Malcolm Barrett. Il y a eu une tragédie.
Barrett avait à présent toute l'attention de Cameron.
-C'est au sujet du général landry. On a tenté de l'assassiner.
Sous le choc, Mitchell se retourna en direction de Carter et Jackson qui continuaient d'inspecter l'Al'kesh.
-Il subit actuellement une opération pour lui extraire les deux balles qu'il a reçu, poursuivit l'agent Barrett
-Que c'est-il passé ?
-Nous ne savons pas encore. L'incident s'est produit seulement quelques minutes après l'éléction du général en tant sénateur.
-Promettez moi de tout faire pour attraper ces salopards.
-Je vous le promet. Mon service travaille actuellement en collaboration avec la CIA.
-La CIA?
-Oui, deux agents sont actuellement à son chevet pour assurer sa sécurité.
-Très bien. Tenez moi au courant.
Mitchell raccrocha le téléphone sans pouvoir détacher son regard du sol aride. Il ne pouvait croire que l'on puisse en vouloir à Landry.
Cameron transmit immédiatement l'information à Samantha et Daniel qui furent également choqués mais soulagé qu'il ait survécu.
Malgré l'évènement, tous trois parcoururent de nouveau des yeux l'Al'kesh.
-Vous n'avez trouver aucun corps à l'intérieur ? demanda Carter.
-Aucun. L'appareil est vide.
Sur ces mots, Mitchell pénétra a l'intérieur.

2.

Les couloirs de l'Al'kesh étaient plongés dans l'obscurité. Mitchell, Carter, Jackson et quelques militaires avançaient prudemment, tenant fermement leur armes auxquelles ils avaient ajoutés des lampes torche. Vide. L'engin paraissait absolument vide.
Tous avaient pour but de trouver la salle de contrôle afin de connaitre les raisons du crash du vaisseau sur Terre. Les couloirs s'enchaînèrent sans succès juqu'à que Daniel tombe nez à nez avec une inscription goa'uld qu'il reconnu aussitôt.
-C'est ici!, lança t-il.
Ils pénétrèrent ensemble dans la vaste salle des commandes de l'appareil. L'obscurité leur faisait toujours défaut. C'est pourquoi Daniel chercha quelconque source lumineuse. Il s'approcha d'une console de commande encore en service. Après quelque temps à déchiffrer le language, il appuya sur quelques boutons et la lumière jaillit de nulle part.
-Et la lumière fut!, dit-il
-Bon, voyons voir ce qu'il c'est passé ici, dit Carter en s'approchant à son tour de la console.
-Il nous faut trouver les relevés des derniers jours. Ca devrait prendre un certain temps...
Une page s'afficha sous ses yeux.
-...En fait non. Je crois que j'ai trouvé le journal de bord.
-Déjà? demanda Mitchell, impressioné.
-Un coup de chance.
-Qu'est ce que ça dit?
-Il n'y aucune erreur signalée. L'appareil a suivit les ordres de ses pilotes.
-Des goa'ulds kamikazes? On aura tout vu...
-Mais il y a quelque chose de particulier.
-Quoi?
-Le vaisseau signal l'utilisation de trois chambres cryogéniques. Mais ce n'est pas tout. Elles auraient été utilisées 1 heure après l'impact.
-On va essayé de trouver ces chambres, dit Mitchell en se joignant à deux soldats.
-Bien.
Carter resta avec Daniel. Celui ci s'attelait au travail tandis qu'elle ne pouvait s'ôter de la tête la nouvelle qu'elle venait d'apprendre. Jackson la rappela à la réalité.
-Sam? Je crois qu'il y a autre chose...
-Quoi donc?
-Si j'en crois les données sous mes yeux, cet Al'kesh servait de transport de prisonniers.
-Combien?
-Et bien, tout indique qu'il n'y en avait qu'un.
-Un seul?
-Oui mais le plus interressant n'est pas là. Il s'agirait d'un prisonnier d'une grande importance. Il est dit que sa race était encore inconnue jusqu'à présent.
Carter ne semblait pas comprendre. Le talkie walkie d'un des soldats restés avec eux se mit à grésiller. La voix de Mitchell se fit entendre.
-Ici Cameron, je crois qu'on a trouvé les chambres cryogéniques...
-Aucun signe particulier? demanda Jackson.
-Pas de signes Daniel, mais trois corps. Atrocement mutilés.

[caldwell]

3.

-Woow, s'exclama Daniel en approchant des trois corps.
On peut difficilement faire plus défiguré que ça...
-Du nouveau sur l'incident, de votre coté?, demanda Mitchell
-Oui. Tout indique que le vaisseau transportait un prisonnier.
-Des prisonniers?
-Non, un seul. Et c'est bien ça qui est étrange. Pourquoi prendre un Al'kesh censé transporter des milliers de soldats pour un seul prisonnier ?...
-J'avoue ne pas comprendre moi non plus, dit Carter.
L'agent James Osley les rejoignit.
-Pouah ! s'exclama t-il. Ca put par ici...Pardonnez mon language. Vous avez découvert quelque chose de....Oh pardon. Je vois que vous êtes effectivement en bonne compagnie.
-Mr. Osley, voici trois corps goa'ulds complétement pulvérisés, dit Mitchell.
Carter et Daniel se tournèrent vers le Lieutenant Colonel avec un regard d'étonnement.
-Ben quoi? Faut dire ce qu'y est. Ces trois corps sont massacrés. Et, à mon avis, faut être un sacré barbare pour s'acharner comme ça...
-En effet, dit Osley. C'est pas beau à voir. Mais je comprends pas pourquoi on ne les a pas détectés quand on a scanné l'engin à la recherche de trace de vie.
-Probablement à cause des caissons cryogéniques, dit Daniel.
-Oui, possible. Bon, embarquez moi ça les gars, ordonna l'agent en se tournant vers les soldats qui sécurisaient l'endroit.
Ceux ci s'éxecutèrent.
-Qu'allez vous en faire?
-Les broyer et m'en faire une soupe.
Tous les regards se tournèrent vers l'agent Osley.
-Rassurez vous, je plaisantais. Nous allons les éliminer. Procédure habituelle: on emballe le tout et on y met le feu.
-Je n'aime pas tellement votre humour, dit Samantha.
C'était donc ça les méthodes de la CIA. Depuis que le président avait ordonné la clôture du programme "Porte des étoiles", les relations extra-terrestres étant confiées à une branche secrète de la CIA, les méthodes employées avaient bien changé.
Au commencement, tout objet ou corps trouvé sur le sol ou dans l'espace était rapatrié sur Terre, analysé puis éventuellement détruit s'il représentait une menace ou au contraire, s'il n'avait aucun intérêt. Tout était noté, classé, rangé. Mais les mois passèrent et les accumulations de paperasserie en agacèrent plus d'un. La règle actuelle était désormais claire: tout corps devait être éliminé afin de garantir la "sécurité nationale". Une abération.
-Vous n'allez pas les autopsier?
-Comment voulez vous autopsier des horreurs pareil?
L'agent Osley marquait un point. Toutes les blessures s'apparentaient à de graves brûlures. On ne trouverait probablement aucun projectile.
Les soldats emmenèrent le corps à l'extérieur de l'Al'kesh. Là, ils les firent monter à bord de camions militaires et une escorte se mit en place.
-Destination?
-Zone 51.
-C'est pas à coté.
-C'est la procédure.
Mitchell sourit. Comment la CIA pouvait-elle parler de procédure?...
Après quelques vaines recherches supplémentaires, tous sortirent de l'appareil. Le soleil du Nouveau Mexique tapait encore cette heure ci.
Carter interpela l'agent Osley.
-On a rien d'autre, notre "mission" s'arrête ici je crois.
Osley partit d'un rire.
-Vous rigolez? dit-il
-Je vous rappelle que nous avons un prisonnier extraterrestre évadé dans une des villes de la région.
-C'est votre problème. Envoyez y vos hommes.
-Ah oui? et que vont dire ces gentils habitants en voyant des dizaines de camions joliment marqués "US ARMY" patrouiller dans leurs rues? Non. Nous avons vraiment besoin de vous. Vous avez cotoyé des extraterrestres assez longtemps pour connaitre leurs méthodes.
-C'est différent, il s'agit d'une race inconnue.
-Justement. Ajoutée la à votre palmarès! Cet individu est dangereux, s'il se met à agir, on va se retrouver avec des centaines de témoignage ovnis sur les bras.
Carter se tut. Jackson et Mitchell n'osaient dire un mot.
-Je prends ce silence comme la confirmation que vous continuez.


4.

-Mr Osley, attendez moi ! cria Mitchell.
L'agent s'apprêta à rentrer dans sa voiture afin de rejoindre Farmington et d'y passer le reste de la journée.
-Qu'y à t-il?
-Je voulais simplement vous remercier pour ce que vous faites vis à vis de la tentative d'assassinat du sénateur Landry.
-Me remercier? Mais je n'ai rien fais.
-Ne soyez pas modeste. Vous êtes d'un grand secours dans des moments...
-Nan je suis sérieux, je n'ai rien fais !
Mitchell s'interrompit. Les deux hommes se fixèrent un instant.
-Je veux parler de vos hommes que vous avez placer au chevet du général, poursuivit Mitchell.
-Je vous demande pardon? Je n'ai placé personne là bas! Je pense que je serais au courant si c'était le cas!
-Vous n'avez pas d'agent de la CIA sur place?
-Je connais les agents postés à Washington et je sais qu'aucun d'eux n'étaient chargé de protéger votre général.
Le ton monta.
-Attendez! Il n'y a aucun agent de la CIA qui aurait put...
-Non! C'est du ressort du FBI. L'agence est chargée du renseignement, pas de la protection des personnalités politiques...
-Mais alors, qui se trouve avec le sénateur Landry en ce moment même?

[caldwell]

Chapitre VI


1.

Le Lieutenant Colonel Mitchell saisit son téléphone portable aussi vite qu'il put et composa le numéro de l'agent Barrett.
Aller décroches!
-Bonjour Cameron, désolé de vous décevoir mais nous n'avons pas encore eu de nouvelles concernant l'état de santé du...
-Malcolm! dit Mitchell sur un ton presque agressif. Les hommes qui sont au chevet de Landry ne sont pas de la CIA!
-Quoi, mais qu'est ce que...
-Les hommes qui sont avec Landry ne sont pas de la CIA, répéta Mitchell
L'agent Barrett laissa tomber son téléphone sur le carrelage de l'hôpital. Sans trop de réflexion, il se dirigea vers la chambre du sénateur. Il plaça sa main délicatement autour de la poignée de la porte et ouvrit celle ci brusquement.
Scène d'horreur.
Le premier homme était debout, juste devant la tête du général, et tenait en sa main droite un oreiller. Il s'apprétait à appuyer celui ci sur le visage de Landry, encore inconscient.
L'autre, assis sur une chaise au fond de la pièce, tenait une seringue et donna un léger coup sur celle ci pour en faire sortir le liquide.
Les deux hommes se retournèrent en direction de la porte de la chambre.
Malcolm Barrett était completement désorienté.
L'un des deux tueurs, sortit une arme de son étuis.
L'agent du NID dégaina la sienne plus rapidement.
Il tira une première balle qui atteignit l'homme à l'oreiller en plein dans la tête. Celui ci s'effondra sur le sol.
Le second tentait une échappée par la fenêtre de la chambre.
Malcolm le toucha à la jambe gauche mais ca ne fut pas suffisant. L'homme parvint à se remettre d'un chute de deux étages et prit la fuite.
La sécurité de l'hôpital entra alors.
Barrett, son arme à la main, fixait encore la fenêtre. Des infirmières vérifièrent l'état de santé du général.
-Il n'a rien, dit l'une d'elles.
Les choses prenaient une toute autre tournure. Quelqu'un de haut placé avait prit pour cible le sénateur Hank Landry.





Ca fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles...ca vous plait?

[caldwell]

2.

-Il me faut de sérieuses explications Mitchell. Je ne comprends pas bien ce qu'il se passe là, dit l'agent Barrett complétement désorienté.
-Ca suffit comme ca, je pars pour Washington immédiatement, dit Mitchell.
-Mais je croyais que vous aviez une mission au Nouveau Mexique...
-Elle attendra. Et puis, Sam et Daniel peuvent très bien se débrouiller.
-Bien. Comme vous voulez. En attendant, je veillerai personnelement à la sécurité du sénateur.
Mitchell ne prononca pas un mot de plus et raccrocha.
Dans l'incompréhension la plus totale, Cameron semblait chercher de l'aide du regard. Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il se passe?
Il n'aurait jamais imaginer, le jour précédent, à son réveil à Great Falls, que des évènements pareils puisse se produire. Malgré l'arrêt du programme "Stargate", Cameron continuait d'entretenir de bonnes relations avec son supérieur, le général Landry. Régulièrement, il se rencontrait dans un endroit isolé afin de pêcher, chasser ou s'adonner à des jeux en buvant une bonne bière. Le passé extraterrestre resurgissait toujours à un moment ou à un autre dans leurs conversations. La tristesse aussi.
Mitchell ne pouvait imaginer que le général, qui était avant tout un grand ami, puisse disparaitre.
Quelqu'un lui en veut. Mais je ne compte pas le laisser faire.
Après quelques réflexions en fixant l'horizon, Mitchell se tourna vers Carter et Jackson.
La nuit tombait sur le désert du Nouveau Mexique. Tous s'apprêtaient à rejoindre la ville pour y passer la nuit.
-Vous venez Cam?, dit Daniel
-Non. En fait...
Mitchell eut une hésitation.
-En fait, je ne reste pas.
-Que voulez vous dire?, demanda Carter.
-Je pars. Pour Washington. On a tenté d'abattre une nouvelle fois Hank.
Carter et Jackson étaient tout retournés. "Une nouvelle fois".
-Je viens avec vous, dit Daniel
-Non, vous resterez ici. L'agent Osley compte sur vous. Et puis, il vaut mieux que les "grands cerveaux" restent!
Daniel et Samantha n'avaient pas le coeur à rire.
-Je suis sérieux. Vous restez ici.
-Qu'allez vous faire là bas?
-Prendre des nouvelles de Landry, et rechercher ceux qui lui en veulent.
Sa décision était prise. Carter compris qu'aucun argument ne pourrait le faire changer d'avis.
-Soyez prudent, dit-elle. Je crois que l'on a à faire à des gens haut placés...
-Je vous contacterai bientôt. Bonne chance pour votre mission ici.
Daniel lui dit au revoir d'un signe, à contrecoeur.
Mitchell saisit sa veste. En se retournant, l'agent Osley se trouvait devant lui.
-Monsieur, je...
-Je comprends tout à fait. C'est regrettable mais c'est comme ça. Un de mes agents vous accompagnera.
-Merci.
Mitchell serra la main une fois de plus à l'agent Osley. Il ne se doutait pas que ce serait la dernière.
Cameron marcha sur quelques dizaines de mètres avant d'arriver devant un 4x4. Un homme l'attendait les mains derrière le dos. Comme presque tous les agents présents ici, il portait des lunettes de soleil. Il fait nuit, tu peux les enlever se dit Mitchell.
-Bonjour monsieur.
-Bonjour
-Je suis l'agent spécial Noland, Dave Noland.
-Bien, pas de temps à perdre, Washington m'attend.
-On part tout de suite.
Le voyage allait être mouvementé.

[caldwell]

3.

Cameron Mitchell roulait depuis 2 heures en compagnie de l'agent Noland. Les deux hommes s'échangeaient quelques mots de temps en temps mais pas de quoi tenir une vraie conversation. Le 4x4 passait maintenant à proximité du Fort Carson, au sud de Colorado Springs. Mitchell ne cessait de repenser à la tragédie qui venait de se produire à Washington. Cameron à toujours soutenu l'ambition politique du général Landry, même s'il aurait opté pour une retraite loin de la scène nationale, probablement à pêcher au bord d'un lac. Landry s'était hissé au plus haut de l'échelle gouvernementale sans ne jamais avoir affaire à quelconques manipulations. Le président Hayes y était pour beaucoup dans cette ascension. Cela faisait tout juste un an que les deux hommes ne s'étaient pas rencontrés. Cameron aurait préféré que les retrouvailles se fassent dans de meilleures conditions.
Le voyage était interminable. Mitchell s'impatientait. Pour se rassurer, il se rappelait que l'agent Barrett veillait sur le général. Malgrés ses affiliations au NID, l'agent Malcolm Barrett était resté proche et relativement loyal envers SG-1. C'était un homme de confiance selon Mitchell, un des rares du National Intelligence Department.
Mitchell émergea de ses pensées.
-On ne s'arrête pas ici ? dit-il en voyant les bâtiments de la vlle de Colorado Springs défilés devant ses yeux.
-Non, il y a changement de plan. répondit l'agent Noland avec le plus grand sérieux.
-De quel sorte ? demanda Cameron
- J'ai reçu l'ordre de vous emmener à l'aéroport de Denver ou vous attends un de mes contacts qui vous escortera ensuite jusqu'à Washington.
-Bon, très bien.
Le 4x4 poursuivit son chemin et Mitchell ne se doutait pas de l'étrange aventure qui l'attendait.


4.

Daniel et Samantha étaient réveillés depuis plusieurs heures maintenant mais attendaient patiemment que l'agent Osley leur donne le programme de la journée. Cette journée allait être chargée, ils le savaient. Seuls dans le couloir d'un hôtel de Farmington, les deux compères parlaient, tentant de s'imaginer la suite de cette affaire.
-Comment penses-tu qu'on va le retrouver cet alien?, demanda Daniel.
-Pas la moindre idée...On ne sait même pas à quoi il ressemble.
-J'ai pas envie de jouer les profilers pour extraterrestre non plus...
Samantha sourit
L'agent Osley se présenta, l'air grave, le regard plein d'inquiètude, tourné vers le sol.
-Tout va bien? demanda Carter.
-Pas vraiment. On a un problème.


5.

Samantha et Daniel descendirent les marches de l'escalier qui menait au hall de l'hôtel.
La quasi totalité des résidents étaient là, debout devant un poste de télévision. De l'autre coté de la pièce, une fourmilière d'agents du renseignement, couplée à une armée de soldats en uniforme.
-Que se passe t-il?, demanda Daniel.
-Venez voir par vous même. dit Osley
Tous deux se dirigèrent vers un poste de télévision encore libre.

"Les images que vous pouvez voir nous viennent tout droit de la ville de Los Alamos, au Nouveau Mexique, ou il semblerait qu'un objet non identifié survole la ville en ce moment même. Selon les dernières informations, il ne s'agirait pas d'un appareil militaire. Mais nous attendons toujours la confirmation de l'US Air Force..."

Les images montraient un objet de forme étrange, comme stationné dans le ciel sans nuage de la ville de Los Alamos. Une fois dirigée vers le sol, la caméra retransmettait les images d'une foule en délire, prenant des photos et pointant du doigt l'étrange objet.
-Merde! s'exclama Osley.
-Nom de Dieu, qu'est ce que c'est que ça?, demanda un officier du renseignement.
L'homme était agé et semblait être le supérieur hiérarchique de l'agent Osley.
-Faites décoller des avions sur le champs, ordonna t-il.
-Ca ne ressemble à rien de connu, conclut Daniel.
-Le problème, monsieurs Jackson, c'est que cet engin semble se rapprocher progressivement du sol.
-Mais pourquoi on ne l'a pas détecté plus tôt?, demanda Samantha intriguée.
-J'ai justement la réponse à votre question, dit Osley. J'ai évidemment appelé le service chargé de la surveillance de l'espace spatial et la NASA.
-Et ?
-L'engin serait apparu de nulle part.
-Un camouflage ?
James Osley haussa les épaules.
-Monsieurs Osley, s'écria une voix dans le fond de la salle.
Une jeune femme du nom d'agent Jessica Davis se présenta.
-Je crois que les choses prennent de l'ampleur. Un autre appareil, du même type à été détecté au dessus de la ville de Las Vegas.
-Vegas ? Qu'est ce qu'ils foutent là bas?, dit Osley
-Vous croyez que ça à un rapport avec notre évadé?
-Je ne le crois pas. J'en suis sûr, dit Daniel

[caldwell]

Chapitre VII

1.

-"Leader Rouge en approche de HT1, altitude 25.000 pieds, vitesse 290 km/h"
Telle fut la retransmission du colonel Banks dans l'hélicoptère d'approche de l'objet inconnu. A bord, deux soldats lourdement armés et un scientifique chargé d'établir un éventuel contact avec l'arrivant.
Au sol, des dizaines d'équipes de militaires installèrent toutes sortes de canons.
-Vous déployez l'artillerie lourde, dit Daniel.
-Et encore, vous n'avez rien vu. Nous avons contacté la zone 51 pour qu'ils nous envoient des railguns..., répondit Osley.
-Les deux engins sont complètement immobiles. Inutile de vous dire, monsieurs, que tout Las Vegas est au courant maintenant. Ca va faire les gros titres.
-Raison de plus pour ne pas tirer, dit Samantha. En effet, si il y échange de tirs, les médias comprendront rapidement qu'on a eu affaire à des "étrangers".
-Carter à raison. De plus, l'ennemi n'a pour le moment rien fait. Attendons un peu.
-Bien...dit Osley, saisissant son talkie walkie. A toutes les unités, pas de tir, je répète, pas de tir.


Les pales de l'helicoptère tournaient à très grande vitesse. Le pilote, tout comme ses passagers avait les yeux rivés sur l'objet qu'ils approchaient. Devant eux, dans la brume légère des nuages, une forme diaboliquement simple, d'une perfection encore jamais vue. La surface de l'appareil refletait les rayons du soleil. Le pilote manqua de s'aveugler.
-"Je sais pas ce que c'est, mais c'est énorme, croyez moi", dit le pilote aux troupes basés sur Terre.
"Nous sommes à deux kilomètres de HT1, vitesse constante, aucune anomalie detectée."

Au sol, Daniel et Samantha écoutaient attentivement la radio du pilote.
-HT1 ? demanda Daniel
-"Hard Target 1", c'est la désignation de l'objet.
-Oh. D'accord.
Il y eu soudain un grand silence.
L'agent Osley demanda des nouvelles au colonel Banks.
-Rien de nouveau agent Osley...
Un bruit aussi soudain qu'étrange coupa la transmission quelques secondes.
-Qu'est ce que c'était ? demanda l'agent James Osley affolé.
-Il y au une sorte de flash bleu autour de l'engin. Il ne bouge toujours pas mais il y a une sorte de lueur à l'une des extrémités de celui ci.
-Décrivez plus en détail Leader rouge, demanda le supérieur hiérarchique de Osley.
-Difficile monsieurs, mais on dirait une...
Ca a coupé, monsieurs dit une jeune recrue.
-Merde! dit il
Tous se précipitèrent à l'extérieur de la tente militaire installée en plein désert.
Catastrophe. Dans le ciel dégagé du Nouveau Mexique, l'hélicoptère du colonel Banks explosa, frappé par une sorte d'onde de choc bleutée qui émanait de l'engin. Celle ci se dispersa et disparue progressivement mais un lourd craquement similaire au tonnerre, se fit entendre. Tout le monde fut pétrifié.

[caldwell]

2.


-Bordel de merde! s'écria l'homme agé.
-Là, ils ont dépassés les bornes, dit l'agent Davis.
-Je suis d'accord. On fait décoller immédiatement des chasseurs.
-Attendez!, dit Carter. Pensez à ce que les gens vont voir !
-On trouvera une excuse. Pour l'heure, on va éliminer ces intrus.

L'agent Osley prit son talkie walkie et en informa les unités dispersées sur le terrain.
Puis il saisit son téléphone satellite et contacta la zone 51. Après quelques minutes, il raccrocha et se rapprocha de Daniel et Samantha.

-Des chasseurs sont sur le point de décoller.
-Quel type? demanda le vieillard
-F-35B, B-2 et F-302
Carter était surpris d'entendre la désignation "F-302". Elle se rememora ses années de pilote de chasse au sein de cette escadrille. Même si elle était contre l'intervention militaire, elle aurait aimé faire partie des forces qui s'apprêtaient à combattre contre l'objet inconnu.
Daniel, quant à lui, était outré par le devenir des opérations spatiales. Aujourd'hui était un parfait exemple de la politique gouvernementale vis à vis des extraterrestres. "D'abord on attaque, après on parle". Telle était désormais la devise de ces hommes.


A 650 km de Los Alamos, un pilote du nom de Adam Collins attendait le feu vert. Casque sur la tête, masque à oxygène paré, il faisait les derniers réglages de son F-302.
Son ATH (Affichage Tête Haute) lui donnait tous les renseignements necessaire pour son vol.
-Falcon 1, autorisation de décoller piste 3., dit une voix dans l'oreillette de Collins.
-Falcon 1, bien reçu, préparez le pop-corn, ça promet d'être chaud!
Le F-302 s'engagea sur la piste 3 de la zone 51.
Le turboréacteur se mit alors en marche. Les compresseurs haute et basse pression entrèrent en fonction et la tuyère éjecta les premiers gaz. L'engin gagna rapidement en vitesse et décolla.
Dans les minutes qui suivirent, d'autres appareils, à leurs tours, décollèrent en direction de Los Alamos et Las Vegas.


3.

-Ici Falcon 1, cible en visuel, distance 10 km
Au sol, les militaires prirent le relais. Le général Wooker, un homme d'une quarantaine d'années prit le commandement des opérations.
-Bien reçu Falcon 1, bonne chance.
Tour à tour, les unités aériennes indiquèrent leurs positions. Toutes attendaient patiemment les ordres. Le général Wooker également.
Au sol, téléphone à la main, il attendait la confirmation de son interlocuteur, le président Hayes.
Au bout de quelques secondes d'attente, il raccrocha et donna son feu vert.
-A toutes les unités, engagez la cible, je répète, engagez la cible.
Les chasseurs s'executèrent.
A bord du F-302, Collins saisit le manche. Puis, concentré sur sa cible:
-Fox 4. 1 , dit-il, lançant deux AIM-152 AAAM.
Les missiles suivirent une trajectoire rectiligne mais s'écrasèrent lamentablement sur un champs de force.
-L'ennemi à un bouclier, dit Collins.
-Continuez de tirer, ordonna Wooker.
Les unités tirèrent bon nombre de missiles. Aucun ne franchit le bouclier.
Wooker était désemparé.
Carter suggéra une solution.
-Nous pourrions franchir leur bouclier en effectuant un saut hyperspatial. Nous l'avons fait quand nous avons détruit la super arme d'Anubis.
-Le F-302 en est équipé? demanda Osley
-Nous ne les avons pas modifié. Je pense que oui, dit Wooker
Le pilote Adam Collins acquiesca. Son F-302 était prêt à passer en hyperespace.
La manoeuvre était extremement délicate.
Le F-302 fit demi tour en direction de l'appareil. Il réajusta son horizontalité et Collins activa l'hyperpropulseur. Une fenêtre s'ouvrit devant l'appareil et celui ci s'engouffra à l'intérieur. Une demi seconde plus tard, Collins engagea la procédure de sortie.
Le F-302 réapparut à seulement quelques mètres du vaisseau inconnu. Sans perdre de temps, il tira de nouveau deux missiles. Ceux ci s'écrasèrent sur la surface lisse de l'engin et explosèrent bruyamment.
-Cible atteinte, dit Collins.
Wooker se réjouit de cette nouvelle.
-Excellent travail mon petit!, dit-il
-Monsieurs....le champs de force semble avoir disparu mais l'appareil n'a subit aucun dégat visible.
Le sourire de Wooker s'effaça.
-Envoyez le B-2, dit-il.

A une trentaine de kilomètre du champs de bataille, le B-2 Spirit du colonel Forman approchait à une vitesse vertigineuse.
L'écran de contrôle principal indiquait Mach 2.5.
Les ordres étaient clairs. La puissance déstructice de l'engin allait s'abattre sur l'inconnu.
-Distance 10 km, PK 0.3.
Quelques secondes passèrent
-Distance 3 km, PK 0.9.
L'avion furtif survola enfin le vaisseau inconnu. Forman ouvrit les soutes. Des dizaines de bombes GBU 30 s'écrasèrent sur l'engin. Le spectacle était tout aussi destructeur que magnifique.
Mais l'ennemi ne semblait pas faiblir.
Sur le sol, Carter et Jackson observait l'impuissance des forces militaires.

[caldwell]

4.

Alors que le combat faisait rage dans le ciel, Daniel et Samantha se demandaient bien comment le gouvernement pourrait camoufler l'incident.
Soudain, Daniel s'affola.
-Sam, regardes ça, dit-il, pointant du doigt une lointaine forêt.
Un étrange faisceau lumineux en émanait. Semblable à un laser, de couleur bleue, celui ci se dirigeait droit vers le ciel et disparaissait dans l'atmosphère.
-Qu'est ce que... ? s'exclama Carter.
-Ca ne ressemble a rien d'humain et de plus, je suis prêt à parier qu'il n'y a aucun militaire sur place.
-Notre évadé ?, demanda Sam.
-Notre évadé, aciquiesca Daniel.

Sans un mot de plus, Carter et Jackson coururent en direction d'un véhicule. Ils passèrent à proximité de l'agent Osley, bien trop occupé pour les remarquer.
Un jeune militaire fumait tranquillement une cigarette adossé à sa voiture.
Carter surgit devant lui.
-Je réquisitionne votre véhicule.
-Euh quoi ?
Sans que l'homme ne put réfléchir, Samantha fouilla dans ses poches, en sortit le trousseau de clé et s'installa au volant. Daniel monta sur le siège passager.
La voiture démarra en trombe.
Le faisceau émanait du parc SantaFe, à quelques kilomètres de Farmington.
Carter n'hésita pas à dépasser alégremment les limitations de vitesse.
Daniel, surpris et quelque peu déstabilisé par la vitesse, s'accrocha comme il put.
La voiture s'engagea sur la route 550. Samantha dépassait les autres véhicules les uns après les autres, s'attirant les coups de klaxons.
A l'une des ses manoeuvres, elle percuta légèrement un pick-up gris, faisant exploser son phare avant droit.
Après quelques minutes et quelques frayeurs, ils arrivèrent au parc de SantaFe. Avec un peu de chance, tout le monde a les yeux rivés vers le ciel. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose...se disait Carter.
Le faisceau redoublait d'intensité. Tous deux coururent à travers la forêt, sautèrent les branches couchées sur le sol furent bientôt en mesure d'expliquer le phénomène.
Un homme étrange était accroupi aux pieds d'une mystérieuse machine.
Daniel y vut immédiatement un appareil de communication.
Cet homme tentait vraisemblablement de communiquer. Avec quoi? Avec qui? Les vaisseaux au dessus des villes de Los Alamos et Las Vegas n'y étaient pas probablement pour rien.
Carter n'avait aucune arme, mais armée de son seul courage, elle sauta sur l'étrange individu et le mit à terre. Alors qu'elle crut le maitriser, celui ci disparut purement et simplement de sous le corps du Lieutenant Colonel, pour réapparaitre, debout, quelques mètres plus loin.
Jackson était figé. Carter, plongée dans l'incompréhension.
Un bref silence.
L'individu prit la fuite. Samantha le prit immédiatement en chasse. Daniel la suivit, avec un léger retard.
-Il se dirige vers la route, cria t-elle.
L'homme se retrouva bientôt au milieu des véhicules qui défilaient à grande vitesse. Il semblait désorienté. Il tentait d'esquiver les voitures sans pouvoir toutefois atteindre le bas coté.
Carter resta sur le bord, observant la scène.

Au même moment, à huit mille mètres d'altitude, l'engin étranger semblait se mouvoir significativement.
-Ici Falcon 1, la cible est en mouvement, je répète, la cible est en mouvement. Elle se dirige vers le sol.

Samantha ne pouvait que contempler le spectacle. Tandis que l'homme tentait de rester en vie, elle leva les yeux au ciel et fut surprise de constater qu'un énorme appareil se dirigeait vers sa position.
Daniel se rua sur son téléphone et demanda de l'aide.
Lorsqu'enfin la circulation se fit moins dense, Carter tenta de rattraper l'évadé. Contre toute attente, celui ci ne bougea pas.
La scène qui suivit se déroula très rapidement. A peine sur le sol, l'individu ne pouvant plus se débattre, Carter entendit un puissant son strident qui faillit lui percer les tympans. Daniel vit alors un vaisseau, de la taille d'un chasseur, sortir de nulle part, et survoler très rapidement la route. Celui ci passa bientôt au dessus de Samantha et l'extraterrestre. Tous deux disparurent dans un rayon téléporteur.
Daniel ne semblait pas réaliser tout de suite que le Lieutenant Colonel Samantha Carter venait d'être enlevée par l'ennemi. Son téléphone à la main, il hurla à l'agent Osley d'envoyer des soldats pour l'aider.
Le chasseur prit de l'altitude et rejoignit l'énorme vaisseau qui amorçait une descente. Puis, ce dernier disparut brutalement après une brève accélération.

Au poste de commandement, l'agent Jessica Davis en était désormait sûre. Les vaisseaux qui stationnaient au dessus de Los Alamos et Las Vegas avaient bel et bien disparus.

[massalia]

Je te le dis ou redis.
C'est un peu court comme parties et chapitres et ça t'oblige à poster énormément.
Cependant l'histoire semble avoir avancée. Elle est toujours aussi bien et on voit "enfin" de l'action.

Ton suspens est par contre bien gardé.
Je veux avoir le fin mot de l'histoire.

Bonne continuation.

[Misser]

Je ne suis pas forcément contre de plus petites parties lorsque l'on parle de Fanfic

L'histoire est captivante, bien écrite même si quelques termes ne correspondent pas forcément aux personnages (par exemple Daniel et Sam n'appellent pas Cameron "Cam" mais Mitchell pendant les missions et Cameron lorsque la situation est triste ou vraiment intimiste). Quelques fautes d'orthographes mais heureusement assez rares.

Mis à part ces légers détails tout est très bien goupillé. On prend chaque personnage, on les regroupe, on les sépare. Mitchell Sam et Daniel sont tous seuls à ce point de l'histoire ce qui n'est pas forcément pour me déplaire car on est assez habitué aux groupes de deux dans la franchise. On se demande ce qui va arriver à chacun et comment vont-il faire pour se sortir de là.

Le fait de demander aux gaters de SGF de faire leurs propositions est en même temps une bonne idée et en même temps risqué car tu pourrais te laisser embarquer dans une idée et perdre ton fil rouge. Enfin si jamais j'ai des idées je te le communiquerai par MP.

Bonne continuation je souhaite que cette histoire aille au bout

[caldwell]

Merci pour vos réponses. Je prends notes de vos avis.

Chapitre VIII

1.

Carter se réveilla, couchée sur le dos, sur un sol frais. Le réveil fut d'autant plus difficile que la lumière qui émanait de la pièce ou le Lieutenant Colonel se trouvait, était extrèmement intense. Ses yeux s'ouvrirent petit à petit. Malgré un léger mal de crâne, elle ne semblait avoir aucune blessure particulière.
Samantha jeta quelques regards sur le coté. Puis elle se leva et constata qu'elle était au fond d'une cellule d'une blancheur inouie. Aucun barreaux apparents. C'est comme si elle pouvait sortir. Mais en tentant de s'échapper de l'endroit, un champs de force la repoussa violemment.
D'accord pensa t-elle.
Carter prit le temps d'observer l'extérieur de sa cellule. Il régnait un calme absolu. Des ombres s'agitaient au loin mais aucun visage à portée de vue. Il n'y avait aucune machine, pas le moindre appareil qui aurait put faire penser à un vaisseau spatial. D'ailleurs, Carter en vint à rejeter l'idée qu'elle pouvait se trouver à bord de l'engin qui l'avait enlevé.
Tout était d'une pureté étrange. Les formes des couloirs, jusqu'aux éclairages avaient été conçus dans un matériaux probablement inconnu. Rien n'attirait l'oeil. Tout semblait fluide au regard.
Carter observa longuement l'endroit. Elle oublia un instant la situation dans laquelle elle se trouvait.
Soudain, un être apparut devant elle. Son apparence n'avait rien de repoussant. Il avait un air tout à fait humain. Ses traits de visage ressemblaientt à ceux d'un homme. Sa couleur de peau était néanmoins un peu bleutée. Ses yeux étaient bien plus gros que ceux du Lieutenant Colonel. Ses cheveux étaient fins, d'une couleur obscure. L'extraterrestre ne portait aucun vêtement si ce n'est une sorte d'appareil, discret, comme incrusté dans son ventre, qui diffusait une lumière aveuglante.
Après avoir parcouru son corps du regard, Samantha fixa de nouveau les yeux de l'individu. Elle eut soudain une sensation de froid dans sa tête. Sans le savoir, elle se déplacait dans la cellule, en direction de l'alien. Elle n'était désormais plus consciente de ce qui lui arrivait.
Elle traversa le champs de force sans inconvénient et fut emmenée dans une pièce plus vaste ou l'attendait des dizaines d'autres extraterrestres. Elle reconnut alors l'évadé qu'elle avait poursuivit. Celui ci avait désormais ôté ses vêtements et laissait apparaitre sa véritable nature.
L'un des étrangers s'approcha d'elle, la parcourut du regard et posa sa main contre sa poitrine.
Carter voulait l'en empêcher, elle voulait résister. Mais elle n'y parvenait pas, sans en comprendre la raison.
L'extraterrestre se mit alors à lui parler, dans une langue inconnue. Pourtant, même si à ses oreilles tout lui semblait incompréhensible, elle comprenait le language. Son cerveau avait comme traduit immédiatement les paroles de l'alien.
Ses intentions étaient étranges.
Vous n'avez rien à faire ici tous les deux.
Tous les deux ? pensa Carter. Mais je suis seule.
Un léger bruit retentit dans le fond de la pièce. Un champs de force disparut et un extraterrestre entra, suivit d'un homme.
Ce dernier avait une apparence parfaitement humaine. Sa tête était tournée vers le sol. Il n'avait aucune blessure mais semblait extremement fatigué. L'homme avait un teint mâte, il était habillé de noir. Lorsqu'il arriva au niveau de Samantha et leva la tête, ce fut la stupeur. Son front portait l'empreinte du fléau Goa'uld.
-Teal'c ?

[Misser]

J'adore

Bien amené le coup de Teal'c , j'espère qu'on en saura plus.