anarchie

[wil]

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moi je suis contre l'anarchie.
Je suis pour la lutte de tout ce que vous voulez tant que ça a un sens mais l'anarchie ça en a pas!!!
Ce n'est pas pour ça qu'il faut se braquer, une de mes meilleure copine est anarchiste , ce qui est cool c'est qu'on a de bon débat dessus.
Pour moi l'anarchie passe par la violence ce que je n'aime pas!!!

[Seb*]

moi je suis contre l'anarchie.
Je suis pour la lutte de tout ce que vous voulez tant que ça a un sens mais l'anarchie ça en a pas!!!
Ce n'est pas pour ça qu'il faut se braquer, une de mes meilleure copine est anarchiste , ce qui est cool c'est qu'on a de bon débat dessus.
Pour moi l'anarchie passe par la violence ce que je n'aime pas!!!

De toute façon c'est clair que l'anarchie pratique sans violence c'est pas pour demain (comme le communisme ...) mais l'anarchie idéaliste est sans violence elle.

[mat vador]

seb*, ou en est le projet de venir faire parler l'ex-anarchiste?

[Seb*]

seb*, ou en est le projet de venir faire parler l'ex-anarchiste?

Oui, j'avais oublié de vous faire parvenir le résultat...

Bah, en fait, c'est pas glorieux...

En fait, selon lui (et il n'a pas tort), son expérience des forums internet lui a déjà montré que chacun essaye d'imposer son point de vue et n'en démors pas ; en gros, y'a pas de vrai dialogue, avec échange fertile d'arguments etc.

Et avec le temps, bah je me souviens plus très bien de son discours, bien qu'il fut très touchant...
Cependant, j'avais retenu une de ses idées ; je vous la résume :

Il était anarchiste ; il faisait partie d'un mouvement anarchiste, avec tout ce que cela comporte de violence, d'intolérance, d'irrespect. Il a même commis un acte grave, dont je ne vous parlerai pas ici car je ne suis pas certain de son consentement à le déballer sur internet...
Enfin, il avait souligné le fait qu'étant anarchiste, il pronait une tolérance absolue et inconditionnelle. Mais, lui même était enlisé dans une intolérance totale, puisque tout être différent ou pensant différemment était susceptible de représailles violentes. Ce paradoxe l'a fait réfléchir, et constater l'absurdité de sa "lutte"...

Voilà, pour ce qui veulent (soit par "curiosité" soit par intérêt personnel ne serait-ce que par rapport à des problèmes liés à la drogue, au sida, à la débauche d'une vie, à l'anarchisme, parce pour ces cas, il s'y connaît vraiment), contactez-moi et je vous donnerai son email...et franchement, ça vaut le coup.

[mat vador]

merci, seb*.
trés interessant, en effet. à l'occasion, je te demanderai son mail... ça a l'air de valoir le coup, comme tu dit.

[x@vier]

Moi j'aime pas le gouvernement Français, Amerloque, Russe, chinois, mais c'est pas pour ça que je vais préférer l'anarchie. Ceux qui veulent ça se sont des rebelles de la société. Je vois mal la France sans gouvernement aux mains de divers gangs anarchistes...et sans gouvernement pas de nouvelles infrastructures, pas d'aides pour les pauvres, pas d'assurance maladie, et plus de service publique. Franchement l'anarchie c'est bon dans les films ou jeux videos mais pas dans la réalité.

[abyssion]

je ne pense pas que l' anarchie parte d' une mauvaise intention,( un pays ou personne n' est soumis a personne ) mais quand on voit ce que ca donne (et notament en Irak ), ce n' est pas la meilleur option a choisir pour un pays.
car sans autorité, sans lois pour le guider, l' homme ne ferait que des c*****s
car il n' y aurait plus de distinctions entre ce qui est "mal" ou "bien".
ce n' est que mon humble avis

[Seb*]

Voici un article écrit de la main de Dominique M****, l'homme dont je vous avais parlé. Il est profondément catholique, mais c'est tout ce que j'ai comme témoignage publiable, alors je vous le mets. Cela dit, bien que certains (dont moi) ne se reconnaîtront pas dans l'aspect religieux de ce texte, lisez-le quand même, vous verrez, si vous y rélféchissez, ce texte va assez loin...il suffit de l'y porter.

Cet amour qui nous sauve.

Entre dix sept et vingt et un ans, j’ai vécu profondément dans la drogue, la violence politique et le plaisir sexuel sans règles. Pris dans l’engrenage, je me suis retrouvé un jour avec une arme automatique chargée en mains et le projet de m’en servir. Que faire devant un tel choix impossible?

Seul, comme un gosse abandonné, j’ai pleuré, implorant intérieurement ; » Si quelqu’un est là, qu’il m’aide, je n’en peux plus! » Ce fut ma première prière. Ma mère pouvait, encore une fois, m’héberger et m’éloigner de la pression de ce milieu. J’ai vite penché du bon coté.

J’en rends grâce à Dieu et je remercie ma mère qui a pris le risque de me tendre la main, une fois de plus. Il fallait encore fuir radicalement sexe, drogues, alcool, violence. Je me suis donc tenu éloigné, trois ans durant, de toutes ces tentations.

Revenu vers l’église catholique où j’étais baptisé et consacré à la Sainte Vierge, Noël 84 fut ma première messe. Deux années de pratique régulière m’ont apporté une force pour maîtriser mes instincts. Deux années de grâce et de pacification de ma nature.

Mais je me croyais trop pécheur, indigne de l’Église. On ne parlera jamais trop de la miséricorde de Dieu.

Je suis allé, en confession générale, accuser des péchés inavouables. Un grand sourire bienveillant sur les lèvres du prêtre m’a fait vaciller dans mes certitudes. Bouleversé devant ce signe de la miséricorde de Dieu, je suis demeuré dans cette église où je me sentais bien.

La guérison s’opérait doucement, je m’ouvrais à la vie comme une fleur aux rayons du soleil. J’ai sympathisé avec des catholiques et de nos rapports, surtout avec les femmes, des amitiés sont nées qui durent encore aujourd’hui.

Huit années durant, j’ai cheminé sur cette route lorsque mon passé s’est rappelé brutalement à moi. Lors d’un test de dépistage pour une infection pulmonaire, j’ai appris que j’avais contracté le SIDA, treize ans auparavant, avec une fille dont j’ai appris le décès depuis. Tout s’écroulait pour moi, même ma foi vacillait. Ma famille, mes amis et la grâce de Dieu m’ont empêché de tomber trop bas. Le réflexe de la prière, réflexe de pauvre, est vite revenu. Prière désordonnée, parsemée d’abattement et de révolte mais, malgré tout fidèle et persévérante. D’infections en sursis successifs, j’ai pu, en 1996, profiter de traitements grâce auxquels mon état s’est stabilisé.

Après le deuil de ma vie, il fallait réapprendre à vivre incurable. J’ai commencé alors les témoignages d’espérance et de vérité basée sur mon expérience dans les écoles, associations ou paroisses qui m’invitaient.

SIDA et avortement sont les conséquences d’un amour dénaturé qui produit la mort. L’amour ne peut être neutre; il construit ou il détruit. Face à ces drames, notre société ne semble plus apporter que des réponses fatalistes et désespérées. L’avortement devient un palliatif évacuant les carences de notre société et les femmes enceintes se retrouvent seules à les assumer Et la morale devient un concept purement médical et socio/économique.

Une logique de rapports destructeurs et cette loi de l’éphémère rendent aléatoire toute relation affective, où l’amour devient un risque dont il faut se prémunir et l’autre l’adversaire d’un combat où tout le monde perd. Je me suis brûlé les ailes à ce jeu truqué mais je crois toujours à l’amour et à l’amitié humaine. Pas dans cette guerre sexuelle où chacun a peur d’aimer, de s’attacher et de croire à un projet commun. Amour désincarné et solitaire où l’autre que nous aimons est dangereux pour nous. Cet amour m’a mené au SIDA comme il mène nombre de femmes vers l’avortement dans une sorte de fatalité. Sortons de cette logique infernale en brisant, chacun dans sa propre existence, le cercle de la fatalité par le complot de l’amour. Dépassons cette peur de nous donner, même dans une amitié, sans pouvoir nous reprendre. Peur de participer à la création dont Dieu nous fait le cadeau.

Et ces enfants que nous acceptons d’accueillir, parfois dans la douleur et le doute, ce sont eux nos gardiens. Ils nous gardent contre nous-même, contre ce risque toujours présent de voir nos cœurs s’endurcir, de devenir notre seule fin et ne plus savoir aimer.

Notre créateur nous l’a prouvé en s’incarnant par une femme, Marie. A Bethléem il y a 2OOO ans, il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie pour cette mère et son enfant. Il se trouva une étable pour que Marie puisse nous faire don de son amour pour Dieu, de l’amour de son Dieu. Ce fut le plus beau des enfants des hommes, comme l’est pour ses parents, chaque enfant qui naît. Jésus enfant qui allait racheter l’homme dont le cœur s’était endurci et lui rappeler jusqu’a la Croix et la Résurrection, à quel point Dieu l’aime toujours.

Encourageons de toutes nos forces ceux qui rentrent dans la vie à oser s’engager et croire à la fécondité de ce mystère qui nous dépassera toujours. Un cœur éclairé par l’intelligence peut découvrir lui-même ce don d’amour. C’est la source des problèmes de la jeunesse d’aujourd’hui que de n’avoir plus personne à admirer, à estimer, à aimer et c’est par défaut qu’elle part vers les ersatz d’amour à consommer qu’on lui propose partout.

Seigneur, donnez la grâce à tous d’être ou de redevenir comme les enfants, toujours émerveillé devant l’enchantement de la vie. Donnez-nous à tout un cœur d’enfant simple, plein de foi et d’amour, ouvert à la grande aventure de la vie.

Je fais cette prière pour celles et ceux qui ne demandent qu’à aimer et être aimés.

Que notre seule maladie soit l’amour![/font]

[°TacKiOn-QuAnTiQuE°]

tres bon message de cet etre N etant pas plus croyant que toi, il faut reconnaitre que le message est accessible a chacun, croyant ou non.

[Daniel O'Carteal'c]

Sacré cours de morale sur les travers de l'époque que nous vivons, avide d'instantané et manquant de profondeur...
Ceci dit, pour ma part, je ne suis pas sur qu'il faille avoir rencontré la Religion pour s'en rendre compte, et ce poncif qui veut que le SIDA est en quelque sorte une punition céleste, me rappelle trop ces discours d'une Eglise parfois intégriste et presque criminelle, quand elle refuse d'envisager qu'on puisse se protéger...

[P3X 647]

Je pense que le monde part en vrille aujourd'hui ca devient vraiment n'importe quoi et personne n'a l'air de s'en rendre compte c'est tres grave
Je pense que le monde entier a besoin d'un bon coup pied au cul
Le jour ou chaque personne arretera de penser qu'a soit meme et a ses propres interets et que les hommes seront capable de s'entre aider pour avancer
alors le monde pourra avancer

sinceres salutations