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HUNGER GAMES 2 (et y en a 4 de prévu pour le moment)Après le premier film, comme le succés commercial était au rendez-vous, un 2eme film, et un 3eme est prévu, le 2eme ayant été assez bien accueilli par le public ados et ados attardés parmi les 20-28 ans, grands amateurs de ce genre de films, dans la même veine que les films Twilight pour le même public d'ailleurs. (Non je ne dis pas que tous les jeunes de 20 à 28 ans sont des ados attardés. Le terme attardé n'est nullement péjoratif ou insultant - rien à voir avec "attardé mental", cela qualifie des jeunes de 20 à 28 ans se comportant comme des ados)
Le premier était long, le 2eme est encore plus long 2H40... (heureusement que les exploitants de salle exigent d'avoir des durées limitées, sinon on nous en collerait pour 3H de soupe )
Un choix de critiques de cinema:
Des critiques cinema de professionel sur l'opus 2 :
Autrement dit c'est long et on s'ennuie pendant 1H, comme une rediffusion...CITATION << Elle Par Elodie Petit
L’action arrive péniblement, et ce n’est qu’au bout d’une heure que les tributs pénètrent dans l’arène et que le souffle commence à manquer au téléspectateur. (...) Le film ne fait que survoler les différents épisodes de la vie de Katniss. Pourtant, l’émotion est présente. >>
Là c'est pas moi qui le dit, sur le 1er opus, mais un pro du cinema et de la critique...CITATION << Mad Movies Par Cédric Delelée
Oubliés la mise en scène épileptique, les dialogues indigents, l'émotion factice et la violence hors champ : on pénètre ici sur un terrain miné délimité par une réalisation académique mais robuste, l'argument survival se doublant d'une étonnante réflexion sur le sacrifice et la manipulation. >>
Fin sur une action en suspend... ca ressemble bien à une fin de saison d'une série américaine.CITATION << L'Express Par Christophe Carrière
On prend les mêmes et on continue le massacre, à savoir un jeu imaginé par la romancière Suzanne Collins et inspiré, peu ou prou, de Battle Royale, film culte japonais où des adolescents s'entre-tuent.
les héros censés être l'opium du peuple vont-ils se révolter? Vous le saurez en regardant ce film qui, pour le coup, ne révolutionne rien mais demeure bien ficelé.
bémol : les suites, car il y en a deux, sont prévues le 26 novembre 2014 et le 25 novembre 2015. Si la fin de chaque épisode n'était pas si abrupte, on patienterait sans mal. Ce n'est pas le cas, et c'est agaçant . >>
CITATION << Paris Match Par Alain Spira
Mieux filmé, mieux scénarisé, plus complexe, cet "Embrasement" dépasse les limites du survival spectaculaire. >>
Autrement dit, le premier opus était faible sur ces 2 points là, ce que je disais déjà...
Le critique fait bien la part des choses entre le travail du réalisateur, et le réalisateur lui même. NB: Mme Collins auteur des livres, a collaboré encore plus étroitement au scénario de l'opus 2CITATION << TéléCinéObs Par Guillaume Loison
Ce "Twilight" mâtiné de Koh Lanta, visuellement très pauvre, emporte le morceau grâce à son récit foisonnant.
Après "Twilight", "La stratégie Ender" ou dans une moindre mesure "Percy Jackson", il est assez aisé de voir dans quelle voie s'inscrit "Hunger Games – l’embrasement"
D’abord c’est l’aspect cheap de la forme qui frappe ici : il ne s’agit pas pour Katniss, Peeta et consorts de concurrencer "Harry Potter" sur le terrain du grand spectacle dispendieux pour ados, mais d’obéir, pour le meilleur et pour le pire, à une contrainte de rigueur économique ou de rentabilité maximale – séduire les fans au maximum avec un minimum de sous. Devant ces décors numériques de quatrième zone, cette brochette de seconds couteaux cachetonnant en toute impunité (Harrelson, Seymour Hoffman, et l'inénarrable Donald Sutherland dont on pourrait presque deviner le bout de son chèque dépasser de son costume de dictateur), on ne peut s’empêcher d’envisager ce type de sagas comme une alternative à la prédiction catastrophiste de Spielberg cet été, à propos des blockbusters hollywoodiens traditionnels dont la rutilance et les budgets maousses menaceraient de faire imploser le système. Il suffit de comparer le score vertigineux du premier épisode (du même tonneau) avec celui de l’hyper onéreux "Pacific Rim" pour s’en convaincre : les "Hunger Games" s’affirment comme un modèle solide de divertissement de masse dont les contraintes et le dispositif lorgnent davantage du côté de la série télé que du son et lumière XXL.
En résulte un formatage visuel assez déprimant (alors qu’habituellement, Francis Lawrence n’est pas le plus mauvais styliste d’Hollywood) >>
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et quelques avis d'internautes:
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<<Alors que le premier opus était divertissant malgré pas mal de défauts et de niaiseries qui rendait incohérents l'univers "cruel" présenté, dans ce second opus Francis Lawrence "twilightise" le tout jusqu'à l'indigestion.
Tout est plus appuyé, plus pompeux avec un montage et une mise en scène tout ce qui a de plus lisse, sans innovation et, le pire, sans ton. Tout est mou, sans conviction on mange du sucre en longueur de temps et on passe a grande vitesse sur tous ce qui peut être intéressant. On suit platement avec ennui les sentiments et le déroulement des événements car le cinéaste ajoute multiplie la guimauve du premier opus et il y en avait pas besoin pour rendre le spectacle bien triste. A voir les coup de tambour pour présenter le méchant nouveau dirigeant du district, c'est nanardesque.
L'interprétation ne relèvera pas le niveau car même les deux grandes pointures que sont Sunderland et Harrelson ont des jeux étonnamment faiblards. Seymour Hoffman figure et les jeunes acteurs sont victimes de la mise en scène complètement aseptisée. Il y a un meilleur chef op
Le succès marchera pour l'histoire et l'adaptation de la saga à l'ecran, mais cinématographiquement ce second opus est le blockbuster tous ce qui a de plus banal, ennuyeux et surtout d'un barbant total.
Je ne suis pas d'accord avec Télérama, c'est tout ce qui a de plus lisse et aride comme film, le recette du blockbuster pour ados a reprit dessus sur tout. >>
<<Rien, nul, zéro ! Dans le premier volet on avait l'attrait de la nouveauté, la découverte mais alors là rien ne fonctionne. Je n'irai pas voir la suite. C'est certain. D'ailleurs il y en a marre qu'on prenne les spectateurs pour des vaches à lait avec toutes ces suites. Aller voir la suite au cinéma non merci. On a l'impression qu'il faut rentabiliser les investissements faits dans les effets spéciaux, les accoutrements, etc. D'ailleurs "ils" tournent les suites les unes après les autres puisqu'on voit bien que les acteurs ou actrices ne "vieillissent" pas. C'est navrant. >>
<< Le début faisait croire qu'on allait vivre autre chose que le 1er opus. C'est paradoxalement le retour dans l'arène, donc le copier-coller du 1er film qui redonne du peps à un ensemble assez fade dans l'ensemble. Ce n'est pas que le film soit mauvais. il manque juste d'imagination. >>
<< J-Law nous colle à l'écran, elle vampirise le film, l'héroïne typique d'un film pour ado!
Pas assez d'effets, trop de dialogues, aucun sens de l'image (à part pour faire avancer cette satanée intrigue qui manque terriblement de piquant) >>
<<Pour réaliser cette suite, les producteurs ont remercié Gary Ross pour engager Francis Lawrence. A l’écran, ce changement de réalisateur est aussi invisible que leur style respectif.
La mise en scène est parfois absurdement explicative, pédagogique (il ne faut pas perdre le spectateur). Elle n’arrête pas, par exemple, de souligner ce que le spectateur avait déjà compris. Elle doit s’appuyer sur la (bonne) musique de James Newton Howard pour susciter l’émotion.
Quant à la direction artistique, elle est toujours aussi laide.
Lors de l’entrée dans « l’arène », les enjeux se font plus simples – plus besoin de plaquer un contexte politique sur l’intrigue ni de développer un triangle amoureux risible >>
Les avis de particuliers anonymes, sont celles de personnes ayant visionné le film en salle.