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@ZizZ : Je crois qu'il y a beaucoup plus de vote "à l'arrache" que d'abstentionniste...CITATION Je me demande si il y a plus d’abstentionniste je-m’en-foutistes que de gens qui votent "à l'arrache" (ne pas connaitre le programme, choisir celui qui présente bien, le vote familiale, etc...).
En effet, sans vouloir stigmatiser, mais tout parti politique instrumentalise et influence leur électorat (quelque soit leur niveau de convictions).
De même, les sympathisants soutiendront un vote traditionnel plutôt que d'essayer autre chose (peur que ça échoue, peur d'assumer de profonds désaccords, peur de voir échouer son parti "traditionnel", ...)
Par contre, je crois qu'une chose importante à mesurer (si c'est possible) c'est la différence entre un vote pour et un vote contre.
Je m'explique : au premier tour (français) de 2012, il y avait 10 candidats.
Soit je vote pour un des deux confirmés au second tour, il n'y a pas trop de raison de croire que mon second vote sera différent (c'est le vote d'adhésion).
Soit je vote pour un exclu du second tour, alors deux cas de figure existe.
Le premier est le vote blanc : chose inutile en France car non-reconnu et non chiffré puisque les pourcentages ne reflètes que les voix non nulles des votants.
Le second est un vote envers l'un ou l'autre des candidats. Dans ce cas, reste à savoir si je vote contre un candidat en votant pour l'autre, ou si je vote pour un candidat.
Un vote pour fera entre le votant dans les soutiens du candidat.
Un vote contre le fera entrer dans l'opposition.
Ainsi un candidat peut avoir 54% des suffrages au second tour mais une opposition de 72% pour seulement 28% de sympathisants.
Exemple : le vote de Bayrou est un vote contre Sarkozy et non un vote pour Hollande.
A savoir qu'un vote contestataire cache toujours un vote d'adhésion... Je vous laisse réfléchir là-dessus !