CITATION
(Fry35,Dimanche 19 Août 2012 19h44)
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(CCA)
S'il n'y a pas d'explosion possible, alors effectivement c'est un bel avantage, si tant est que cela soit possible de finaliser et industrialiser une centrale de ce type.
C'est le but du projet ITER, qui englouti des milliards et des milliards d'euros-dollards-yen et autres : connaitre la possibilité et la viabilité ou non d'une centrale à fusion pour la production d'électricité ainsi que sont exploitation commerciale.
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(CCA)
Quand je parlais de production décentralisée, c'est pour servir des besoins locaux uniquement. Et donc ne transporter que les surplus éventuels, mais ne pas chercher spécifiquement à faire des surplus. On multiplie les petites sources locales de production énergétique. Les fluctuations de production, sont un souci pour réaliser les prévisions d'appoint avec queqlues centralisés que l'on sera obligé de garder pour les industries trop gourmande en énergie, et palier quelques carences locales.
On a toujours réfléchi notre production énergétique, de maniére centralisée, et hyper industrialisé.
Y'a ça, et puis aussi le fait que notre société est beaucoup trop gourmande en électricité. On a eu de l'énergie à gogo alors on mis des gadgets électroniques partout où on pouvait : mon ancienne machine à café avait une horloge électronique, bien l'utilité? Idem sur le micro onde et le four,tout comme la petite rouge de la télé, et des différents décodeurs, enfin tout un tas de petites choses qui ne sont presque rien, mais accumulés, accumulés, dans tous les foyers, ça fait beaucoup. Ce que je veux dire en gros, c'est qu'on consomme trop d'électricité pour des trucs inutiles.
Cela dit je suis d'accord pour la production locale, mais encore faudrait il que le particulier veuille bien faire des efforts, d'autant plus que de grosses centrales, ça coute moins cher que d'essayer de créer des millions de petites unités de production, non? Sans parler du fait qu'avoir tous un panneau solaire chez soi ou une éolienne, c'est bien, mais dans notre société énergivore, ça ne suffit pas.
Alors en fait, si cela n'a pas changé, une machine à café c'est une consommation bréve, mais de 800W minimum ce qui n'est pas rien. La consommation du bidule électronique, pas très utile, c'est quelques watt par jour (un programateur ménager est suffisant, il peut en plus être simplement mécanique, et lui est réutilisable pour d'autres usages )
Les veilles de nos appareils electroniques, ne sont pas aussi inutiles qu'on pourrait le penser. Je ne sais pas si cela est encore vrai pour les écrans plats, mais le mode veille (quand il ne consomme pas gloutonnement) est plutot une bonne chose, cela permet de maintenir en vie plus longtemps les appareils éléctroniques en question. Ainsi les anciennes TV, on allumait pour la premiére fois de la journée, et on ne l'éteignait au bouton marche/arret, qu'en fin de journée, avant de se coucher.
Les anciennes TV pouvaient durer plus de 10 ans sans souci, pour les écrans plats, pas aussi sur, que leur durée de vie soit aussi longue. (les premiers écrans plats, ont laché vers 4 à 6 ans, et y en a qui sont mortes au bout d'à peine 2 ans). Je ne parlerais même pas des lecteurs DVD, qui ont une durée de vie très courte si fortement utilisé. De 1 à 4 ans. On a pu le constater sur les lecteurs CD ou DVD maintenant de nos équipements informatiques.
Non en fait, une des raisons, c'est le chauffage éléctrique. A l'époque c'était un non sens total, vu les isolations précaires que l'on avait. Maintenant avec des maisons en BBC, ca va.
Et en plus les chauffages electriques façon grille pain, c'est une honte, on ne devrait même plus avoir le droit de vendre cela. Bilan énergétique désastreux.
Si on ne parle pas du chauffage éléctrique (ou de climatisation éléctrique), je crois qu'on peut dire, que cela s'est stabilisé nos consommations.
Alors panneaux photovoltaiques, le bilan total ne semble pas bon, surtout si on est pas dans des conditions favorables localement, mais l'eau chaude sanitaire en solaire marche très bien, et en plus c'est assez simple et pas vraiment polluant en plus, à la fabrication.
Les éoliennes, même si cela ne plait pas à certains, ce n'est que le retour du moulin, y en avait pratiquement partout, pour produire du courant. (semi-centralisé) L'éolienne individuelle pour tous non bien sur, mais quand y a un cours d'eau avec débit suffisant, (sans barrage), comme dans le temps le moulin à eau, cela fait un petit appoint, sans capter d'eau (enlever de l'eau) au cours d'eau. On ne fait qu'utiliser la force du courant existant. Mais aussi géothermie dans les endroits où l'on a des sources d'eau chaude.
Biogaz, c'est à dire fermentation avec des déchets verts ou des excréments. C'est pas ragoutant, mais cela fait une source de gaz à usage locale. Plutot sous la forme de bouteilles de gaz, ou de mini-centrale electrique.
Bien sur, on n'arrive pas à l'autonomie totale, mais déjà, l'obligation de construction neuve BBC (quitte à mettre des aides pour ceux qui sont un peu juste coté finances), pour qu'on est plus du trop froid, trop chaud selon la période. Bref qu'on reconstruise enfin de maniére intelligente, et non plus empiriquement. Le tout béton/parpaing, a été une catastrophe énergétique. On a redécouvert la brique isolante (grosse brique à alvéoles, que l'on monte comme des parpaings, sauf qu'on est pas obligé ensuite d'ajouter des grosses couches d'isolation des murs ensuite à l'intérieur). Donc plus cher, mais gain énergétique. Et probablement aussi gain de temps. (pas besoin d'isoler par l'intérieur qui mange de la surface et du volume)
Comme je le disais, l'avantage d'une production plus locale, moins de perte pendant le transport. Une responsabilisation locale également. Si tu trouves que tu n'as pas localement assez d'énergie, c'est surement aussi parce que tu n'as pas voulu qu'on investisse dans une unité de production locale de plus. Le cout total, d'investissement est surement plus élevé à la mise en place du systéme, mais ensuite les régions locales étant globalement autonome en énergie pour les besoins domestiques/bureaux, chaque région décide s'il faut investir de nouveau pour augmenter ses capacités locales de production, pour sa localité. Le reseau national et la production centralisé nationale, ne restant actif, que pour palier des catastrophes locales, et pour alimenter les gros consommateurs industriels. Autrement dit le reseau national n'alimente plus automatiquement tout le monde, seulement des clients industriels (qui ne peuvent pas être autonomes, les industriels étant encouragés eux aussi à avoir autant que possible des petites unités de productions) et ponctuellement des régions locales sinistrées par une catastrophe (une sorte de minimum de survie énergétique), en attendant la remise en route des unités locales de production.
En plus, cela fait une source d'emploi, non négligeable, avec la création/fabrication de ses unités de productions locales. Mais aussi plus localement, du personnel de maintenance des installations. On se refuse à alimenter les pays voisins (hors catastrophe chez les voisins) ou uniquement si on a des surplus non consommé avec nos unités de productions centralisés. Dans l'hypothése où comme actuellement, ces unités centralisées demandent un temps de mise en marche ou de mise en arret ou de baisse de production importante, comme l'est actuellement l'inertie d'une centrale nucléaire.
Si on s'arrange pour responsabiliser à sa source, c'est à dire chaque consommateur, ou groupe de consommateur (niveau local), cela marche nettement mieux, que de vouloir responsabiliser de maniére nationale et globale.
En plus, comme le reseau national reste en place, si cela merdouille de trop, on peut toujours changer d'avis dans 10 ou 20 ans. Globalement ce qui va changer, c'est qu'il y aura plus de producteurs qu'avant. La transition peut se faire doucement et graduellement, on peut même faire des régions pilotes pour tester en grandeur nature.
Mais il faut qu'il y ait des unités locales à production réguliére et prévisible. (Donc qui ne soit pas éolien ou solaire), comme de la géothermie ou du Biogaz par fermentation ou de l'hydraulique sans barrage. Bien sur, cela ne doit pas utiliser des plantes que l'on cultiverait dans le but d'en faire du gaz de fermentation.
Je sais vous allez me dire le CO2 du biogaz ?? Mais le CO2 émis par le Biogaz, est équivalent ou moindre que le CO2 consommé par la végétation sauvage ou friche utilisée.
Par contre, je vous accorde, qu'il faut se pencher, sur la quantité nécessaire de déchets verts nécessaire pour produire la quantité de Biogaz que l'on désire obtenir.
et cela passera aussi par une réforme sociétale (organisation de nos villes/bureaux/lieux de consommation) afin de réduire nos déplacements volontairement.
Si je suis facteur, ou dépanneur à domicile, alors je suis dans l'obligation de faire une tournée et des déplacements. Si je ne fais que traiter des dossiers dans un bureau, alors il est peut-être bien possible que notre bureau devienne notre domicile.
c'est quand même béta, alors que les ordinateurs sont généralisés, et que globalement beaucoup de monde, sait plus ou moins s'en servir pour des choses élémentaires, comme écrire une lettre sur un ordi, ou lire du courrier, qu'on en soit encore à devoir se déplacer physiquement jusqu'à un bureau.
Surtout que les teleconférences, d'ordi à ordi, via Webcam, ce n'est plus du tout de la SF.
Bien sur, cela est moins vrai pour les régions à habitat plus dispersé. A cause du reseau telecom qui n'est pas encore performant partout sur le territoire. Mais ca pourrait faire un objectif national, un investissement national, d'avoir une meilleurte desserte des endroits un peu plus isolé telephoniquement parlant, et reseaux.
Et pour les endroits trop isolés des reseaux, on peut imaginer, des regroupements de teletravailleurs dans des centres, composé de mini-bureaux. Dans le même centre, on pourrait avoir des personnes qui travaillent pour des compagnies différentes. Et bien sur, une desserte spéciale rapide telephonique/informatique/reseau pour ces centres de regroupements. Chaque travailleur vient avec son PC-portable à webcam incorporée, pour se brancher sur un web rapide, pour remplir sa journée de travail.
Moins de déplacement, gain d'énergie, gain pour tout le monde.
Gain pour les sociétés de ses travailleurs, moins d'espace de bureau à gérer, gain pour le salarié, moins de temps de trajet. En dehors des "heures de bureau", week end, jour fériés, soirée, cela peut aussi servir pour des usages particuliers, avec "location" des bureaux du centre éventuellement.
Un peu sur le concept du multi-bureau que l'on voit en ville, et des bureaux anonymes que l'on peut louer à la demi-journée, voir à l'heure si on le souhaite. Le centre vous fourni, un local avec à l'intérieur une prise reseau internet, une prise telephone, un bureau, 2 chaises, éventuellement un telephone, et vous pouvez recevoir des clients ou y travailler.
Quitte à ce que la construction de ces centres soient dans un premier temps réalisé sous investissement public, pour les régions trop mal desservis par les reseaux et qui sont considérés comme trop onéreux à mieux desservir en reseau pour toutes les communes locales.
J'ai bien conscience que tous les métiers ne sont pas exercables à distance en télétravail. Mais qui pensait que la vente directe par internet, ou les drive pour les courses du supermarché, se feraient ?? Et pourtant, beaucoup le font de maniére courante.
[edit] Ce n'est pas produire le combustible de base qui me semble un souci.
J'ai plutot l'impression que le confinement magnétique, de la matiére en fusion, est un gros consommateur d'énergie qui plombe sérieusement le bilan énergétique d'une centrale à fusion non ?? Ca pourrait bien être la plus grosse chimére scientifique de tous les temps.
Même si je comprend, que c'est un graal pour tous les politiques et pour beaucoup d'industriels aussi. Qui préféreraient, qu'on y engloutisse tous les fonds de recherche imaginable. Parce que produire l'énergie, c'est la faire payer (bénéfices attendus, qui les font saliver), mais aussi c'est détenir une forme de pouvoir, sans énergie, on ne peut rien faire. Que cette énergie soit humaine, électrique, hydraulique, solaire...
Comme toujours, détenir les clefs de production d'énergie, c'est detenir du pouvoir, et entre autre, le pouvoir d'en fixer le prix.
Y a quand même de la marge, entre les unités hyper centralisés d'aujourd'hui et des unités moins centralisés. D'autant que plus le trajet est long entre production et lieux de consommations, plus y a de pertes. Ce sera pas non plus des unités individuelles de production. Il faut pas non plus exagérer dans la décentralisation des productions.
Clairement les producteurs éléctriques, préférent qu'on leur verse à eux des subventions, et des aides à investissement, plutot que les consommateurs réduisent leur consommation, ou qu'on les oblige à fabriquer des appareils éléctriques à plus faible consommation.
Eux, ils veulent faire payer les consommateurs 2 fois. 1 premiére fois, par les investissements d'état qu'ils veulent recevoir, et une 2eme fois sur la consommation individuelle de chacun.