Bonjour à tous!!
Voilà la suite et fin du chapitre 1!
Pour des raisons personnelles, je ne pourrais pas avancer le chapitre 2 pendant une voire deux semaines, donc il y aura plus d'attente. Désolé d'avance
STARGATE : CRIMINAL GALAXY
Saison 1 Episode 1 : C'était sa vie ou la mienne
Chapitre1: Reprise des investigations ( suite et fin )
Une demi-heure plus tard, Angelle et l'agent Callen étaient tous deux sur le balcon principal de la cité, admirant le paysage devant eux.
- Je n'aurais jamais cru que tous cela existait. On m’aurait dis ça hier, j'aurais répondu que je ne croyais qu'aux choses concrètes. Je me serai planté royalement !dit Callen à Angelle.
- Moi aussi au début je n'y croyais pas. Et puis maintenant je travaille ici. Quelques fois, j'oublie même que je travaille sur une cité secrète qui pourrait être prise pour un studio de Science-Fiction ! Constata Angelle.
- Vous devez mener une vie compliquée. Dit Callen.
- Vous aussi vous menez une vie compliquée, n'est-ce pas ? Demanda Angelle, ne désirant pas s'étendre sur le sujet.
- Ok, changeons de sujet. Mariée ?
- Non. Et vous ?
- Non.
La conversation tourna autour de leurs goûts communs, puis ils furent appelés pour un topo complet sur l'enquête. Ils se dirigèrent vers la salle de briefing et s'arrêtèrent quelques minutes devant la porte des étoiles. Une équipe revenait d'une planète minière, et ramenait de quoi alimenter la cité en énergie pour un bon mois. Une fois tous prêts, la réunion commença. La connexion vidéo avec Los Angeles débuta et l'informaticien Eric Beale apparut sur l'écran. Le jeune homme, avec l'agent Lange à ses côtés, était intimidé.
- Qu'est-ce qu'on a Eric ? Demanda Callen.
- J'ai fouillé tout le passé de la victime, mais des passages de son dossier ont été censurés ; il y a des trous de six mois de façon régulière, tous les deux ans. Expliqua le Eric en question.
- On est arrivé à la même conclusion. Commenta Lucasz.
- On ne sait pas qui a censuré le dossier ? Questionna l'agent spécial Hannah.
- Non, il ou elle a très bien caché son jeu. Répondit Nell, la jeune femme qui travaille avec Eric.
- Quoi d'autre ? Demanda Zéliane.
- Pas grand chose. Il n'a pas de casier judicaire et à part cette histoire d'espionnage, il a l'air totalement normal. Répondit Eric.
- Histoire qui n'est pas des moindres. Constata Hetty Lange.
- Nous allons creuser cette piste. Informa Callen.
- Bien. Agent Callen, vous allez faire équipe avec l'agent Flanagan. Vous allez interroger la famille de la victime. Agent Hannah, avec l'agent Kenoli. Vous, vous irez au domicile de ce monsieur Alison. Agent Blye, avec l'agent Mastabi. Allez sur son lieu de travail et fouillez sa chambre dans le navire sur lequel il résidait depuis quelques mois. Enfin, Agent Deeks vous allez faire équipe avec l'agent Clonager. Vous interrogerez ses supérieurs. Ordonna Hetty.
- Bien ! Répondit tous le monde en cœur.
La communication coupa, et chacun alla vaquer à ses taches. L'affaire semblait plus difficile que prévue, et il leur faudrait chercher pour résoudre.
Une demi-heure plus tard, l'agent Callen et l'agent Flanagan frappaient à la porte du domicile de la mère du sergent. La porte s'ouvrit sur une vieille dame complètement effondrée, les yeux rougis et bouffis par les pleurs de chagrin. Les deux agents se présentèrent brièvement avant d'entrer. La maison avait un décor vieillot, des tapisseries usées par les années et les photos des cadres étaient jaunie à force d'avoir vu tant de bon et de mauvais moments se dérouler devant elles. La vieille dame les invita à s’asseoir et leur servit un café. C'est Angelle qui commença :
- On est vraiment désolé pour votre fils. On va faire tout ce qu'on peut pour retrouver celui qui lui a fait ça, je vous le promet.
- Vous pouvez nous parlez de lui, ce qu'il faisait, de ses amis ? Continua Callen.
Angelle reconnu la technique d'interrogatoire basique, douce mais efficace.
- Oh, il n'a jamais eu vraiment beaucoup d'amis, à part les autres marins qui vivaient avec lui et encore, il n'avait qu'une hâte, c’était de revenir ici. Commenta la mère de la victime, qui se prénommait Marie Alison.
- Il vous parlait de ses missions en mer ? Continua Angelle.
- Jamais. Il disait que cela lui était défendu. Répondit Marie, de nouveau au bord des larmes.
- Et il avait des petites amies ? La questionna Callen, arrivant à un moment capital de l’interrogatoire. Après cette question banale, il passerait à cette histoire d'espionnage.
- Très franchement je n'en sais rien. On ne communiquait pas beaucoup.
- Et pour cette histoire comme quoi ce serait un espion ? Dit Angelle, d'une voix douce pour ne pas brusquer la vieille dame déjà au bord de la crise de nerf.
- Quel histoire d'espionnage? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? S'interrogea Marie, visiblement sincère.
- Votre fils a été soupçonné d'espionnage. La Navy vous a contacté. Lui rappela Callen.
- Je n'ai jamais entendu parler de ça. Et Tommy ne m'a jamais rien dit sur cette histoire. Qu'est-ce que vous insinuez ? Que mon Tommy aurait été un espion ? Pour le compte de quelqu'un ? Non. C'est impossible. Il était bien trop fier ! Démentit la vieille femme.
- On n'a aucune preuve pour l'instant. Tenta de la rassurer Angelle.
La seule réponse qu'elle obtient fut un sec « partez d'ici, bande de sales flics !» et un claquement de porte brutal. Callen et Flanagan retournèrent à la voiture et firent une mise au point. La réaction de la Mme Alison était tout à fait normale, et elle avait l'air sincère quand elle disait qu'elle ne savait rien a propos de l'espionnage. Rien de nouveau de ce côté là.
De leur côté, Sam Hannah et Ruben Kenoli se trouvaient devant le petit studio que louait Tommy Alison le temps de ses permissions. Ils poussèrent la porte et entrèrent dans la pièce principal. Celle-ci était bien ordonné. Le ménage avait dû être fait récemment, car la couche de poussière était presque inexistante. Il y avait une grande armoire avec des livres, un canapé assez coûteux et, sur la petite table basse qui se trouvait devant l'écran plasma, l'ordinateur de la victime. Tandis que Sam allumait l'ordinateur, pour télécharger son contenu et l'envoyer à Eric, Ruben regardait les photos et les cadres accrochés au mur. On y retrouvait des portraits de Tommy, seul ou en compagnie de sa mère, mais aucune de ses camarades marins ou d'une quelconque fille qui puisse être sa fiancée. En scrutant la pièce du regard, il conclut que son propriétaire vivait seul. Il regarda par la fenêtre. La vue y était splendide. L'appartement se situait sur la côte de San Francisco, et la vue sur le port était tout simplement superbe. Ruben laissa son esprit s'éloigner de l 'instant présent. Le fil de ses pensées remonta six mois en arrière. Il y a six mois, tout était si différent. Ils formaient encore une équipe soudée, inébranlable. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient. En réalité, les événements s’étaient enchaînés trop rapidement, et la situation leur avait échappée. Elle les avait tout simplement détruits. Ruben était encore plongée dans ses souvenirs, quand la voix forte de Sam le fit remonter à la surface.
- Venez voir agent spécial Kenoli. Vous devez vous y connaître plus que moi dans ces trucs là ! Dit Sam.
En effet, Ruben était informaticien spécialiste des technologies extraterrestres, mais aussi bien évidemment humaines. Sur l'écran, une fenêtre s’était ouverte, demandant un mot de passe pour accéder au contenu de l'ordinateur.
- Je vais vous le craquer, ça ira vite. Assura Ruben, sûr de lui. Ah, et au fait, vous pouvez m'appeler Ruben.
- Si ça peut vous faire plaisir. Répondit Sam avec un sourire en coin.
Ruben ne tarda pas à craquer le code, mais une autre fenêtre, identique à la première, apparut.
- Et mince, là ça risque d'être plus compliqué. Où ce mec était un vrai génie de l'informatique ou alors quelqu'un lui a installé un super système de sécurité. A mon avis, il avait des choses à cacher. Conclut Ruben devant l'évidence qui s'imposait à lui.
- On fait quoi alors ? Demanda Sam.
- Votre ami Eric et moi on va contourner le système, mais ça va être très long. Il vaut mieux que lui aussi se déplace et vienne dans la cité. Répondit l'agent Kenoli.
- Je vais en parler à Hetty. En attendant, il faut embarquer ce petit bijoux. Ordonna Sam.
Aussitôt dit aussitôt fait. Ils finirent d'inspecter le reste de l'appartement, mais rien n'attira leur attention. Ils repartirent avec l’ordinateur, qui pourrait bien lever le mystère sur le passé douteux de Tommy Alison.
À bord du navire « Honor and Need » de la Navy, l'agent spéciale Kensi Blye, accompagnée de l'agent spéciale Zéliane Mastabi, fouillait la chambre de marin minuscule de Tommy Alison. L'espace était assez réduit, et vivre à trois dans une pièce aussi petite devait être vraiment difficile. Il n'y avait plus d'affaire appartenant à la victime dans la cabine, celles-ci ayant été remises à la mère de Tommy. À part quelques photos accrochées sur une sorte de tableau, les murs de la toute petite pièce étaient nus. Pendant que Kensi fouillait sous et sur le lit de la victime, Zéliane prit en photo le tableau et le regarda de plus près. Parmi la dizaine de photos punaisées, il y en avait une seule où Tommy figurait : une photo de groupe. La tête qu'il faisait dessus en disait long sur son humeur : mauvaise.
- Il n'y a rien d’autre que des photos et des vêtements sales ici, j'en ai peur. Dit Zéliane, en observant Kensi du regard.
Celle-ci allait arrêter les recherches quand soudain ses doigts touchèrent quelques chose de liquide. Elle retira sa main et, étonnée et un peu inquiète, vit que celle-ci était recouverte de sang. Elle souleva le matelas et les deux femmes découvrirent avec stupeur le cadavre encore chaud d'une énorme bestiole. Mais pas n'importe quelle bestiole.
Enfin, l'agent spécial Lucasz Clonager, qui s'entendait à merveille avec Deeks, interrogeait le supérieur du sergent Alison. Celui-ci se nommait Mac Hammerback, était lieutenant, et n’était pas vraiment de très bon poil.
- Vous connaissiez bien le sergent Alison ? Commença Lucasz, qui ne voulait pas se laisser impressionner par ce mec costaud d’un mètre quatre-vingt dix pour une centaine de kilos.
- C’était juste un de mes hommes. Sans plus. Répondit le Lieutenant, stoïque.
- Et que pensiez vous de cette histoire d’espionnage. Enchaîna Deeks.
- Rien du tout. Je ne pense pas sans preuves concrètes. Continua Hammerback, sur sa lancée.
- Oh, vous devez bien avoir une opinion quand même ! Continua Lucasz, que l’attitude de cet homme amusait.
- Non.
- Bon, d’accord, mais on reviendra interroger ses collègues. Conclut Deeks, qui voyait aussi bien que Lucasz qu'ils ne tireront rien de cet homme trop habitué à toute sorte d'interrogatoires.
Sur ce, le lieutenant les salua et retourna entraîner ses hommes au combat. Lucasz ne put s'empêcher de se demander « à quel sorte de combat ? ». Lui et Deeks remontèrent en voiture et, blaguant ça et là sur des sujets comme leurs coéquipiers respectifs, rentrèrent au bercail.
Voilà j'espère que ça va vous plaire! N'hésitez pas à donner votre opinion et à la prochaine!
