FanFic SGAlternatif

mewlantien
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Keller magicienne :clap:
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Re: FanFic SGAlternatif

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CITATION (mewlantien,Dimanche 10 Mai 2015 23h07) Keller magicienne :clap:
Keller bourrée dès le matin ouais ;)
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Un truc que j’ai toujours trouvé con dans Le Petit Chaperon Rouge, c’est le fait que la gamine arrive chez sa grand-mère, elle trouve un loup à sa place et ça l’étonne pas plus que ça. Elle lui demande bien pourquoi il a de grands yeux et de grandes dents mais c’est tout. A cela, il n’y a que trois explications possibles :
a) La grand-mère est elle-même déjà bien poilue.
B) Le loup a eu le temps de se raser.
c) Le petit chaperon rouge aurait vraiment besoin de lunettes.
Biffez les mentions inutiles.

2.10 PRINCESSE TEYLA (Très librement inspiré de The Kindred I&II 4x18/19)

Cité d’Atlantis, quartier de Teyla, 2h46 du mat’. Teyla dort dans son lit, des bougies allumées sur la table de nuit. Elle rêve :
Dans une grande plaine, un bûcher est dressé et Teyla se trouve debout juste à côté. Il y a un homme mort sur le bûcher et Teyla le regarde en pleurant, un flambeau éteint à la main. Derrière elle, Carter, Sheppard, McKay et Ronon attendent.
_McKay : Y’a pas de buffet ?
_Sheppard : Fermez là.
_Carter : C’est le moment Teyla.
_Teyla (inspirant profondément) : Oui. Quelqu’un a du feu ?
_Tous : Heu…
_Sheppard : Non.
_Ronon : Avec mon flingue, ça irait ?
_McKay : Attendez ! J’ai une loupe.
McKay s’approcha de Teyla en sortant une loupe et la tint entre le flambeau et le soleil.
_Sheppard : C’est malin.
Un quart d’heure plus tard.
_McKay : ça y est !
_Ronon : Ben y’a plus qu’à enflammer tout le reste maintenant.
Teyla s’avança tremblante vers le bûcher.
_Carter : La pauvre. Perdre le père de son enfant.
_McKay : Au contraire ! (Montrant le cadavre du doigt) On l’a retrouvé.
_Carter : Oui mais mort.
_Sheppard : Du coup, elle l’a reperdu.
_Ronon : C’est moche.
_Carter (à elle-même) : Ils sont cons ou quoi ?
Teyla mit le feu au bûcher et recula. Les flammes dévorèrent le tas de bois et entoura bientôt le corps du défunt Kanaan. Soudain, celui-ci s’anima, ouvrit les yeux et tourna la tête vers Teyla. Cette dernière se figea d’horreur devant ce phénomène que les autres ne semblaient pas avoir remarqué.
_Kanaan : Mmm ? Où suis-je ? Teyla ? C’est bien toi ?
_Teyla : Kanaan ! Tu es vivant !
_Sheppard : Qu’est ce qu’elle nous fait encore ?
_Kanaan : Teyla, il fait chaud.
_Teyla : Je vais te sortir de là !
Elle voulu s’avançait vers le brasier mais Sheppard l’en empêcha.
_Sheppard : Hé ! Vous allez où comme ça ?
_Teyla : Lâchez moi ! Il est vivant !
_Sheppard : Restez là !
_Teyla : Non !
_Kanaan : Teyla ! Aide moi.
Teyla se débattait comme une tigresse mais Sheppard ne lâchait pas prise.
_Teyla : Mais qu’est ce qui vous prend ?! C’est encore un cauchemar avec votre version sociopathe ou quoi ?!
_Kanaan : Teyla ! Tu dois venir nous chercher. Là où tout a commencé.
Teyla mit un coup de boule à Sheppard pour se dégager. Sheppard tomba par terre et elle put s’élancer vers son bien-aimé mais à ce moment là, elle se réveilla en sursaut.
_Teyla (se relevant d’un trait) : Aaaaah !
Autour d’elle, Sheppard avec un cocard et Ronon la regardaient.
_Ronon : ça va ? On vous a entendu crier.
_Teyla : Je… c’était un rêve.
_Sheppard : Sacré rêve. Vous m’avez boxé pendant votre sommeil.
Il montra son cocard.
_Teyla : Désolé.
_Ronon : C’est moi ou ça sent le cramé ?
_Teyla (repensant à son rêve) : Mon Dieu ! Kanaan !
_Sheppard : Non. C’est une bougie qui est tombée.
Teyla regarda au pied de son lit et vit une bougie, toujours allumée, enflammer ses draps.
_Teyla : MEEERDE !!
Elle sauta du lit pendant que Sheppard et Ronon éteignaient le début d’incendie.
_Sheppard : Je vous l’avez bien dit qu’un jour vous foutriez le feu avec vos bougies !
_Teyla : Bouh.
_Ronon : C’est bon, c’est pas trop grave.
_Teyla : Et d’abord, qu’est ce que vous faites chez moi ?
_Sheppard : On vous l’a dit : on vous a entendu crier.
_Teyla : A trois heure du matin ?
_Sheppard : Ben…
_Teyla : Mais vous ne dormez jamais.
_Ronon : Si. Quand McKay parle.
Plus tard, le soleil se leva sur la cité. Carter travaillait dans son bureau quand Teyla frappa à la porte.
_Carter : Qui est là ?
_Teyla (derrière la porte transparente) : …
_Carter : Oh, Teyla ! Entrez.
Teyla entra et referma la porte. Elle alla s’asseoir dans un fauteuil.
_Carter : Un problème ?
_Teyla : J’ai fait un rêve cette nuit.
_Carter : Ah nan ! Pas encore Sheppard !
_Teyla : Non non ! C’est à propos des Athosiens ! Je sais où ils sont !
_Carter : C’est vrai ? Et où sont ils ?
_Teyla : Sur New Athosia !
_Carter : …
_Teyla: Vous ne me croyez pas?
_Carter : Ben… vu que c’est là qu’ils ont disparu… et qu’on a quand même bien fouiller le coin…
_Teyla : Je sais mais ils sont revenus là bas. J’en suis sûr !
_Carter : Avec un rêve ?
_Teyla : En fait, ce n’était pas vraiment un rêve. Je crois plutôt que c’était une vision. Une vision que m’a envoyée Kanaan pour que j’aille les sauver.
_Carter : Moui. Ne nous emballons pas. Ce n’est pas la première fois que vous avez des visions en dormant ?
_Teyla : Heu… oui. C’est exact. Mais je suis sûr que s’en était une. C’était trop… vivant pour être un simple rêve.
_Carter : D’habitude, c’est des Wraiths que vous voyez.
_Teyla : Kanaan a le don, comme moi.
_Carter : Hum.
_Teyla : Je dois retourner sur New Athosia !
_Carter : Bon, bon. D’accord. Mais vous irez avec une escorte.
_Teyla : Très bien ! Je pars quand ?
_Carter : Ben… quand je vous aurais trouvé une escorte justement.
Quelques instants plus tard, Carter avait rejoint Sheppard et McKay dans les couloirs.
_Carter : Hé ! Les gonzes !
Sheppard et McKay se retournèrent en hallucinant un peu.
_Sheppard : Pardon ?
_McKay : ça vous prend souvent ?
_Carter : ça va plus vite à dire.
_Sheppard : Et vous voulez quoi ?
_Carter : Vous êtes au courant du rêve de Teyla ?
_Sheppard (qui a toujours son cocard) : Plutôt oui.
_McKay : Il m’a raconté.
_Carter : Elle dit qu’en fait, c’est une vision et elle veut se rendre sur New Athosia.
_McKay : N’importe quoi ! Vous avez refusé j’espère ?
_Carter : Ben… je voulais votre avis sur la question.
_McKay : C’est niet !
_Sheppard : Vous êtes dur là. Si Teyla dit que c’est une vision, y’a des chances que se soit vrai.
_Carter : Vous pensez donc qu’il faut aller vérifier ?
_Sheppard : J’ai pas dit ça. Elle a peut-être eu une vraie vision mais elle a aussi très bien pu l’interpréter n’importe comment.
_Carter : Pas bête. Mais vous savez aussi comment elle est en ce moment.
_McKay : Chiante ?
_Sheppard : On dit enceinte imbécile.
_McKay : Imbécile vous-même.
_Carter : C’est fini oui ?!!
_McKay : C’est lui qui a commencé !
_Sheppard : C’est pas vrai.
_Carter : Et dire que j’ai en face de moi le responsable militaire et le responsable scientifique de cette expédition. Quel sketch ! Enfin bon. Je vais laisser Teyla y aller.
_Sheppard : En fait, vous aviez déjà pris votre décision ! Ça sert à quoi de venir nous demander notre avis ?!
_Carter : C’est chiant hein ?
_Sheppard : D’accord. Vous vous vengez de moi, c’est ça ?
_Carter : Je venge Elizabeth aussi au passage. Mais je tiendrais quand même compte de vos doutes.
_Sheppard : Sans rire ?
_Carter : Oui. Comme vous devez déjà partir en mission, j’enverrais Lorne et ses hommes comme escorte. Tout ira bien, vous verrez.
_Sheppard et McKay : On part en mission ?
_Carter : Je ne vous l’ai pas dit ? Qu’est ce que je peux être tête en l’air parfois. Vous partez il y a une heure pour B2H-1. Michael a encore fait des siennes là bas.
_McKay : C’est nouveau cette numérotation des planètes ?
_Sheppard : Il y a une heure ?
_Carter : Vous êtes en retard. Dépêchez vous !
_Sheppard et McKay : …
Deux heures plus tard, Teyla, Lorne et trois autres marins exploraient à pieds ce qu’il restait du village des Athosiens.
_Lorne : Il n’y a personne ici.
_Teyla : Il faut chercher encore !
_Lorne : Mouais.
Un des marins appela Lorne par radio.
_Marin : Major ! J’ai aperçu un homme dans la forêt.
_Lorne : On vous rejoint.
Lorne et un autre marin partirent en courant dans la forêt pendant que le troisième soldat courait plus lentement en restant avec Teyla. Finalement, Teyla et le marin rejoignirent Lorne qui tenait en joue un homme agenouillé sur le sol.
_Teyla : Qui es tu ?!
_Homme : Et vous ?
_Teyla (lui collant une patate) : Répond !
_Lorne (la saisissant par le bras) : On va y aller cool hein ?
_Teyla : Il sait quelque chose !
Lorne jeta un coup d’œil à l’homme qui souriait en coin.
_Lorne : C’est sûr. On va l’emmener avec nous et on demandera à Ronon qu’il le fasse parler. Ou alors on l’enferme dans le labo avec McKay.
_Homme : Non ! Pitié ! Je dirais tout mais me laissez pas avec Ronon ! Et encore moins avec le docteur McKay !
_Lorne : C’est qu’ils commencent à être connus les loulous.
_Homme : J’ai trouvé des objets de valeurs dans une fosse commune sur une planète. Il y avait surtout des bijoux. La fosse était remplie de cadavres avec des bijoux. Je me suis servi et j’ai revendu les bijoux un bon prix.
_Teyla : Quelle fosse commune ?!
_Homme : Je sais plus. Sur une autre planète. Je vous montrerez les coordonnés si vous voulez.
_Teyla : Ensuite ?!
_Homme : Les cadavres, c’étaient des Athosiens. Je suis donc venu voir s’il ne restait pas des trucs intéressant ici.
_Teyla : Tu mens !
_Homme : Non. Je suis venu ici pour fouiller le village. D’ailleurs j’ai trouvé un petit plat en terre cuite décorée tout à fait ravissant.
_Teyla : La ferme !
_Homme : Par contre j’ai glissé dans une flaque de boue et je me suis rétamé le c…
_Teyla : Non mais c’est bon !
_Homme : … par terre. Vous vouliez tout savoir non ?
_Marin : Surtout que la question de départ était « qui es tu ? »
_Marin n°2 : Et que celle là, on a toujours pas la réponse.
_Lorne : Comment avez-vous su où se trouvait la nouvelle planète des Athosiens ? C’était censé être secret.
_Homme : Ben vous avez des fuites parce que tout le monde sait où se trouve New Athosia.
_Lorne : Quoi ?!
_Homme : Regardez dans ma poche.
Lorne fouilla dans la poche de la veste du prisonnier et en sortit une brochure touristique qu’il lut.
_Lorne : « New Athosia, c’est habitants si typiques, sa faune si particulière, son vin et surtout, son guacamol. Venez visiter New Athosia, une étape sympathique sur la route de vos vacances. Coordonnées gna gna gna gna etc… Editée par l’agence de tourisme Tour Pégase and Atlantis Inc.» C’est quoi ce bordel ?
_Homme : Je l’ai trouvée avec les cadavres.
_Teyla : C’est faux ! Retenez moi ! J’vais l’tuer !
Deux marins retinrent Teyla.
_Lorne : Montrez nous où vous avez trouvé cette fosse.
_Homme (montrant la direction de la porte des étoiles) : C’est par là.
_Lorne : ça mon coco, j’m’en s’rais douté.
L’homme marchait vers la porte, suivit de près par Teyla et entourait par les soldats quand soudain, la porte s’activa et un Dart surgit du vortex. Les soldats tirèrent mais le manquèrent. L’homme se retourna et profita de l’instant d’inattention de Teyla pour la choper et se faire téléporter par le Dart. Une fois Teyla à bord, le vaisseau repartit comme il était venu. Le silence retomba sur New Athosia tandis que les soldats regardaient la porte comme des cons.
_Lorne : Là, c’est sûr, chuis un homme mort.
_Marin : Sheppard et Ronon vont tous nous massacrer.
_Marin n°2 : C’est pas tout ça mais va falloir leur annoncer la bonne nouvelle.
_Tous : Bouh !
Sur Atlantis, L’équipe de Sheppard venait de rentrer de mission. Dans la salle de contrôle :
_Carter : Alors ? Et Michael ?
_Sheppard : Chais pas. Il fout le bordel.
_Carter : Je vous ai connu plus explicite dans vos rapports de mission.
_Sheppard : Il a enlevé des personnes, en a contaminé d’autre avec le truc là, l’enzyme qui tue les Wraiths et il s’est barré en courant dès qu’il nous a vu.
_Carter : Effectivement, c’est le bordel.
_Sheppard : N’est ce pas ?
_Portier (y paraît que son petit nom c’est Chuck) : Le major Lorne revient.
_Carter : Ah ! Allons voir ça.
Lorne et ses hommes passèrent la porte pendant que Sheppard, McKay, Ronon et Carter descendaient l’escalier pour le rejoindre.
_Carter : Major Lorne ? Qu’est ce qu’il s’est passé ?
_Sheppard (regardant partout) : Mais… ?! OÙ EST TEYLA ?!!!!
_Lorne : C’était un piège mon colonel. On a fait ce qu’on a pu mais…
_Sheppard : C’EST PAS VRAI ?!!
_Ronon (voulant étrangler Lorne) : BANDE DE C…
_Sheppard (le retenant) : Plus tard le châtiment.
_Carter : Aïe.
_Sheppard (à Carter) : Je vous l’avez dit !!
_Carter : On va la retrouver !
_Sheppard : Y’a intérêt !!
_McKay : OUIIIN !! TEYLAAAAAAA !!
_Sheppard : Là ! C’est malin !
Par souci d’information, transportons nous dans un croiseur Wraith où nous retrouvons Teyla prisonnière dans une cellule. Un homme apparaît devant la grille. C’est Kanaan.
_Teyla : Kanaan ! Tu es là ! J’ai réussi à te retrouver ! Tu vois ! J’ai suivi la piste que tu m’as donnée en rêve et…
_Michael (apparaissant à côté de Kanaan) : Vous voulez dire que JE vous ai donnée, ma chère.
_Teyla : Michael ?!
_Michael : Oui ! C’est moi, Michael ! Le Wraith que vous avez torturé avec vos expériences !
_Teyla : Mais… ?
_Michael : C’est moi qui vous ai envoyé ces images, pour vous attirez dans mon piège. J’ai même pris soin d’éloigner vos anges gardiens habituels.
_Teyla : Pourquoi ?
_Michael : Je tiens à prendre personnellement soin de votre progéniture. Par les temps qui court.
_Teyla : ça va pas la TÊTE ? Et pourquoi faites vous tout ça ?
_Michael : Mais par vengeance bien sûr. Je vais décimer les Wraiths en contaminant les humains. Dans le même temps je compte créer des tops hybrides qui remplaceront bientôt les humains et les Wraiths.
_Teyla : Des hybrides ? C’est pas des voitures ça ?
_Michael : Mais non ! C’est des hommes mi-humain, mi-Wraith, comme nous deux. C’est pour ça que le lien qui nous unit est si fort.
_Teyla : Me manquait plus que ça.
_Michael : Votre enfant est la clef de mes expériences. Il me le faut.
_Teyla : Pourquoi juste le mien ? Par vengeance aussi ?
_Michael : Ben non. Vu que vous avez ce que vous appelez « le don » et que le père l’a aussi (au fait, c’est un hybride maintenant), imaginez le résultat sur votre progéniture.
_Teyla : ARG !
_Michael : C’est bon ? Vous avez compris maintenant ?
_Teyla : Oui. Et vous êtes abjecte !
_Michael : Ah ben quand même ! Des millions de lecteurs avait compris le truc depuis le début.
_Teyla : Vous exagérez !
_Michael : Je crois pas non.
_Teyla : Y’a pas des millions de lecteurs.
_Michael : Bon d’accord. La dizaine de lecteurs qui doit y avoir.
_Teyla : C’est mieux.
_Michael : Je vous laisse à présent. Mais vous ne resterez pas seul. Votre ami va vous tenir compagnie.
Il partit en laissant Teyla dans sa cellule et Kanaan devant.
_Teyla : Kanaan ?
_Kanaan (à l’ouest) : …
_Teyla : C’est moi ! Kanaan! Nous devons nous enfuir d’ici!
_Kanaan : …
_Teyla : Ben c’est pas gagné.
Les jours passèrent inexorablement. Puis, un matin, sur Atlantis :
_Carter (déboulant dans le labo de physique) : ça y est !! J’ai une piste !!
Sheppard et McKay la regardèrent avec une expression mélangée de lassitude et de méchanceté.
_McKay (une tasse de café à la main) : Sans rire ? (Il but une gorgée de café) Pouah ! Il est dégueulasse votre café Sheppard !
_Sheppard : J’ai jamais dit que je vous ferez du café.
_McKay : …
_Carter : Hum. Voilà : On a entendu parler d’une femme qui saurait un paquet de truc et entre autre où se trouve Teyla.
_Sheppard : On y va !
_Carter : Elle habite sur W5R-76 et elle s’appelle Mèregrand.
_Sheppard : Grand-mère ?
_Carter : Non. Mèregrand. En un seul mot.
_Sheppard : Bon ben allons-y.
_McKay : Avec un peu de chance, elle au moins elle saura faire un bon café.
_Sheppard et Carter : …
PAF ! Sheppard lui mit un taquet.
_McKay : Aïe ! Pourquoi vous me frappez ?
_Sheppard : Comme ça.
Sur la planète W5R-76, Michael se hâtait vers la maison de Mèregrand.
_Michael : Vite ! Les autres seront là d’une minute à l’autre !
Il enfila un déguisement. C’était une peau de bête qui lui recouvrait le visage. On aurait dit un loup. Il arriva comme ça à la maison de Mèregrand et frappa à la porte.
_Mèregrand : Qui est là ?
_Michael : C’est le colonel Sheppard !
_Mèregrand : Vous avez une sale voix.
_Michael : C’est parce que j’ai la grippe. Puis je entrer ?
_Mèregrand : Tire la bobinette et la chevillette cherra ! Non attend ! C’est le contraire ! Ou alors… heu… Tire la chevillette et la chèvre bobinettera. Non plus non. Tire la clarinette et la trottinette chiera. Bordel ! Attend ! Je viens t’ouvrir !
Michael entendit des pas derrière la porte puis un son de cliquetis. La porte s’ouvrit et une femme d’âge mûr apparût.
_Mèregrand : La vache ! Vous êtes poilu vous alors !
_Michael : J’ai p’tête exagéré un peu (Non ! Sheppard n’est pas poilu ! Il est brun, c’est pas sa faute. Et y’a franchement pire. [NDA])
Michael sauta sur Mèregrand et la dévora. Un peu plus tard, Sheppard, McKay et Ronon arrivèrent en vue de la maison de Mèregrand.
_McKay : Vous y croyez vous ?
_Sheppard : On sait jamais. Elle a peut-être des infos intéressantes. Tâchez de vous montrer poli pour une fois !
_McKay : On y va en diplomate ?
_Sheppard : On lui amène même des cadeaux en signe de bonne volonté.
_Ronon (portant un panier en osier) : C’est des cadeaux ça, une galette et un petit pot de beurre ?
_Sheppard : C’est une idée de Carter.
Ils arrivèrent devant la porte où était accroché un panneau.
_Sheppard (lisant le panneau) : « Tire la chevillette, la bobinette cherra ».
Il fit ce qui était demandé et la porte s’ouvrit. Ils entrèrent dans la maison.
_Sheppard : Mèregrand ? C’est le colonel John Sheppard !
_Michael : Je suis ici ! Dans mon lit !
Nos trois héros approchèrent du lit et virent Michael toujours avec sa peau de bête, un chandail par dessus et un bonnet de nuit sur la tête. Son visage était un peu plus découvert que tout à l’heure.
_Michael : Soyez les bienvenus.
_Sheppard : Diable Mèregrand ! Que vous avez une grosse voix.
_Michael : C’est parce que je suis grippé mon enfant.
_McKay : Mèregrand, que vous avez de grand yeux effrayants.
_Michael : C’est pour mieux admirer ton travail mon enfant.
_McKay (tout fier) : Merci.
_Sheppard : Mèregrand, que vous avez le teint bleu.
_Michael : C’est pour mieux me déguiser en Schtroumpf pour mardi gras mon enfant.
_Ronon : Mèregrand ! Que vous êtes poilue.
_Michael : Heu… c’est pour mieux m’épiler mon enfant.
_Ronon : Vous aimez souffrir vous.
_Sheppard : Et que vous avez de grandes dents.
_Michael : C’est pour mieux heu… une autre question ?
_McKay : Que vous avez de grandes mains griffues.
_Michael (gueulant) : C’est pour mieux te dévorer mon enfant !!
_McKay (s’enfuyant) : Pour une fois que c’est moi qui trouve !
Michael bondit hors du lit à la poursuite de McKay mais Sheppard et Ronon lui tirèrent dessus. Ronon parvint à le toucher avec son rayon paralysant.
_Sheppard (vérifiant le flingue de Ronon) : Je m’étonne qu’il soit sur le mode paralysant (vrai dialogue de la série).
_Ronon (regardant aussi) : Ah merde ! J’ai dû me planter (là non).
_Sheppard : … j’me disais aussi.
Un peu plus tard, Michael se réveilla ficelé dans un Jumper, l’arme de Ronon pointée sur lui.
_Ronon : Et cette fois, il est réglé comme il faut.
_Sheppard (aux commandes) : Hey ! La belle au bois dormant ! Tu vas nous dire où tu as mis Teyla ?
_Michael : Jamais !
PAF ! Ronon lui colla une patate.
_Michael : Elle est dans un entrepôt abandonné sur la planète voisine.
_Sheppard : Tu vois quand tu veux. Et Mèregrand ?
_Michael : Question stupide. Je l’ai tué.
_McKay : Elle savait vraiment tout ?
_Michael : C’est ma voisine et elle m’espionnait sans arrêt !
_Tous : …
Sur la planète voisine se trouvaient les ruines d’une ancienne civilisation plutôt avancée. Au milieu de ce qui restait d’une ville, une immense usine désaffectée se dressait. Nos héros rejoignirent les renforts envoyés par Carter. A savoir Lorne, quatre marins et Keller. Ils entrèrent tous dans l’usine en poussant Michael devant eux.
_Sheppard : Allez ! C’est par où ?
_Michael : Par là.
Ils marchèrent le long de grands couloirs lugubres et traversèrent d’immenses ateliers en ruines. C’est au milieu d’un de ses ateliers que l’attaque des hybrides se déclencha. Les hommes de Michael canardèrent les Atlantes sans sommations. Ces derniers eurent juste le temps de se planquer. Michael, quant à lui, profita du désordre pour s’enfuir. Les tirs fusèrent dans tous les sens. En plus, les hommes de Michael avaient des P90 aussi plein que celui de Sheppard.
_Sheppard : Et en plus, c’est nos armes qu’ils ont ces sagouins !
_Ronon : Dites, j’ai l’impression qu’on ait tombé dans un piège, non ?
_Sheppard : Oh ! Vous croyez ?
Pendant ce temps là, Michael alla rejoindre Teyla qui était attachée sur une table. La pauvre criait de toutes ses forces.
_Michael : Inutile de crier, avec le bruit des armes, personne ne vous entendra.
_Teyla : Je perds les eaux !!
_Michael : Et merde !
Dans l’atelier, Sheppard et un autre marin réussirent à percer les défenses ennemies et à créer un passage. Ils s’y engouffrèrent et parvinrent jusqu’à la salle où allait accoucher Teyla.
_Michael : Poussez bon sang !
_Teyla : Beuh. Je sais pas là. J’me tâte.
Ils entrèrent dans la salle mais Michael fut plus rapide et descendit le marin. Sheppard battu en retraite sous le feu nourri de l’ennemi. Le pauvre ne savait plus quoi faire à part attendre que Michael le poursuive dans les couloirs, l’attaquer avec Teyla à côté de lui étant trop dangereux. Malheureusement pour lui, Michael ne sortit pas. Mais il appela des renforts qui surgirent devant Sheppard.
_Sheppard : Oups.
L’un des hommes avait une arme paralysante et tira sur Sheppard qui s’évanouit. Un peu plus tard, il se réveilla lui aussi attaché sur une table. Il tourna la tête sur le côté et vit McKay et Ronon dans la même posture que lui.
_Sheppard : Les gars ?
Ronon et McKay se réveillèrent à leur tour.
_Ronon (s’excitant sur ses lanières) : Bordel !
_McKay : Mmmm. Déjà l’heure ? Putain ! Qu’il est dur ce lit et… mais ! Où sommes nous ?
_Sheppard : Vous vous souvenez plus ?
_McKay : Si. Michael, l’usine désaffectée.
Il voulu se lever mais constata que ses mouvements étaient entravés.
_McKay : J’ai un mauvais pressentiment à propos de cette mission de sauvetage.
_Sheppard : Sans blague ?
_McKay : On serait pas prisonniers par hasard ?
_Sheppard : Cinq fois Bac+8 pour en arriver là.
Michael pénétra dans la salle avec un sous fifre.
_Michael : Ha ! Ha ! Ha ! Vous voilà en mon pouvoir bande de cloportes !
_Sheppard : Qu’as-tu fait de Teyla ?
_Michael : Rassurez vous. J’ai mis la main sur Keller et elle a tout de suite accepté de l’aider à accoucher. Tout c’est bien passé. Félicitation : C’est un hybride !
_Tous : …
_Sheppard : Au moins, ça pas été pour ma gueule.
_McKay : On a bien fait de se faire paralyser.
_Michael : Oui. Je vous ai laissé la vie sauve à tous les trois afin de pouvoir assouvir ma vengeance. Vous allez envier vos soldats qui sont tous déjà morts !
_Sheppard : Quoi ? Même le major Lorne ?
_Michael : Hé oui !
_Tous : Snif.
_McKay : Il me manquera.
_Sheppard : C’était un bon soldat et un brave homme.
_McKay : Le meilleur de nous tous.
_Sheppard : N’exagérez pas non plus.
_Ronon : Et que comptez vous faire de nous ?
_Michael : J’ai déjà fait.
_Tous : Quoi ?!
_Michael : Je ne vais pas vous changer en hybride, ce serait sado de ma part : je devrai vous garder avec moi après. Non, je vous ai inoculés un poison mortel qui vous tuera très lentement dans d’atroces souffrances.
_Tous : RÂÂÂÂH !!
Michael se dirigea vers une autre table sur laquelle étaient posées pleins de bouteilles et de fioles. Il en saisit une et leur montra.
_Michael : Je vous présente le poison le plus terrible de tous les t… oh merde !
Il scruta l’étiquette de la fiole.
_Michael : Merde ! Fait chier ! Je me suis planté de fiole ! Ça c’est la potion de rétrécissement.
_Tous : Guêh ?!
Soudain, Lorne et un marin (qui ne sont pas morts mais qui faisaient semblant !) déboulèrent dans la salle et dégommèrent Michael et son sous fifre au passage (ça devient lassant ces sauvetages in extremis).
_Lorne : Faites gaffe de pas descendre les nôtres !
_Marin : Y’a personne ici.
_Lorne : Comment ça personne ? Je les ai entendu y’a pas deux secondes.
_Marin : Colonel ? Docteur ?
_Sheppard (sous la table) : On est là.
Lorne et le marin se penchèrent pour voir d’un peu plus prêt.
_Les deux : WOUAH HA HA HA !!!!
_Sheppard : Fermez là !! On dégage !
Sur Atlantis, la porte s’activa.
_Portier : C’est le colonel Sheppard !
_Carter : Baissez le bouclier.
Elle descendit à toute allure l’escalier pendant qu’une équipe médicale arrivait par un autre côté et qu’une équipe de sécurité se mettait en place. Tout le monde passa la porte avec en tête, Keller, un enfant dans les bras. Elle était suivie de Teyla soutenu par Halling, eux même suivis par les Athosiens qui n’ont pas été transformé en hybrides (et par la suite en passoire), de Lorne etc…
_Carter : Vous avez réussi ! Bravo ! Votre bébé est magnifique Teyla.
_Teyla : Merci.
_Carter : Guili guili ! Je suis sûr que cet enfant égayera la vie de la cité (qui l’est déjà bien, cela dit en passant). Et où sont Sheppard, McKay et Ronon ?
_Teyla : Ben justement, à ce sujet…
Tout le monde s’écarta pour laisser voir trois gamins habillés de vestes militaires trop grandes.
_Carter : Que… ?
_Keller : Le petit brun nerveux c’est Sheppard, le gros c’est McKay et celui avec des dreads comme un hérisson, c’est Ronon.
_Carter : Y’aurait pas eu comme qui dirait un problème ?
_Lorne : Ils ont comme qui dirait étaient empoisonnés avec une potion de rétrécissement.
_Carter : …
_McKay (poussant Sheppard) : File moi ta barre chocolatée.
_Sheppard : Et pis quoi encore ?
_McKay : Donnes la moi !
_Sheppard : Viens la chercher !
Il sortit une barre de la poche de sa veste et la lança à Ronon. McKay courut derrière. Ronon la renvoya à Sheppard qui la renvoya etc… McKay courait de long en large jusqu’à se prendre les pieds dans sa veste. Il tomba.
_McKay : OUIIIN !!
_Sheppard et Ronon : Ha ha ha !!
McKay se releva et courut vers Carter. Il s’accrocha à ses jambes.
_McKay : Ils sont méchants !!
Carter les regardait en hallucinant.
_Carter : Enfin les enfants. Je veux dire, messieurs. Restez sages.
Elle décrocha McKay et lui caressa gentiment la tête pour qu’il se calme.
_Carter : Vous allez aller dans vos quartiers le temps qu’on trouve une solution. Et vous deux, arrêtez de malmener Rodney !
Elle partit avec Keller en les laissant avec Lorne. Pendant ce temps là, Teyla et son enfant étaient amenés à l’infirmerie.
_Carter : Faudra trouver un remède.
CRASH !! Sheppard venait de faire tomber un vase dans le bureau de Carter.
_Carter : Et vite.
_Keller : J’ai ramené les potions de Michael. Cela ne devrait pas être trop dur.
Carter alla dans son bureau.
_Sheppard : Désolé. Je l’ai pas fait exprès.
_Carter : Mais qu’est ce qu’il fout là ?
Elle le chopa et le ramena près des autres puis elle repartit. McKay tira la langue à ses deux petits camarades. Sheppard en fit de même mais Ronon n’apprécia vraiment pas et alla le taper.
_McKay : AÏE !!
_Lorne (saisissant Ronon) : Mais ça va pas non ? Sergent ! Aidez moi !
Un sergent arriva et aida Lorne à séparer Ronon et Rodney.
_Lorne : ça s’annonce difficile.
_Sergent : Où est Sheppard ?
_Lorne : Hein ?
Il regarda autour de lui mais ne le vit nulle part.
_Lorne : Et merde ! Attendez que je l’attrape celui là ! Il va voir la fessée qu’il va se prendre !

THE END
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Un truc qui manque dans Atlantis, c’est les quêtes archéologiques genre Saint Graal et compagnie. Je vais donc essayer de rétablir un peu l’équilibre avec une fantastique aventure indianajonesque (en trois parties. Je sais, c’est long) :

2.11 LA FONTAINE DE CHOUCHEN 1/3 (et à ne pas rater : la suite des aventures du lecteur MP3 de Teyla ! (The Kindred Part I. 4x18).

Planète XY456G-99064 Cedex 01 (mais où s’arrêteront ils ?), Voie Lactée, 9h35 a.m. Une équipe SG de la Terre est en exploration dans un village médiévale. Les quatre militaires avancent sur la place du marché.
_Soldat : Mon colonel, vous êtes sûr qu’on ne s’est pas trompé d’adresse ?
_Colonel Major (c’est son nom) : Aucune erreur possible O’Crap. Le docteur Jackson a vérifié lui-même deux fois. Il y a un avant-poste Ancien sur cette planète.
_O’Crap : En tous cas, personne ne sait où il est.
_Major : Cherchons encore un peu.
Ils se dirigèrent vers la salle des archives du village. Ils pénétrèrent dans cette bibliothèque où le gardien des archives les accueillit.
_Gardien : Toujours rien ?
_Major : Toujours rien dehors. Et vous ?
_Gardien : Comme vous me l’avait demandé, j’ai effectué des recherches. Mais je n’ai rien trouvé concernant un avant-poste.
_Major : Je vais finir par croire qu’il n’existe pas.
_Gardien : Par contre, j’ai trouvé un parchemin qui parle d’une arme si j’ai bien compris.
_Major : Faites voir.
Le vieil homme alla chercher un parchemin qu’il tendit au colonel. Celui-ci s’en saisit, le déroula et commença à le parcourir.
_Soldat n°2 : Alors ? Ça parle de quoi major ?
_Major : Je suis colonel ducon et la moitié est en Ancien.
_ducon (c’est pas son nom) : Ah ?
_Major : Puis ce que c’est tout ce qu’on a, on rentre. J’emmène le parchemin pour le docteur Jackson.
Deux jours plus tard, sur la cité d’Atlantis, Carter courait dans le couloir vers le labo de physique.
_Carter : McKay ! Sheppard ! Grande nouvelle !!
Elle entra dans le labo où Sheppard venait juste de jeter une bâche sur une étrange machine et où McKay refermait un placard assez violement.
_Carter : McKay ! Shep… Ben ? Qu’est ce que vous faites ?
_Sheppard et McKay : Rien ! Rien du tout !
_Sheppard : On travaillait.
_McKay : Oui.
_Carter : Moui. Heu… je voulais vous voir parce que j’ai une grande nouvelle à vous annoncer.
_Sheppard : On vous écoute.
_Carter : Daniel vient de me contacter. Je vous ai dit qu’il était à la recherche d’un avant-poste Ancien dans la Voie Lactée ?
_McKay : Au moins cinquante fois.
_Carter : Donc il me contacte pour me dire qu’en fait, il n’y a pas d’avant-poste.
_Sheppard : Y’a pas d’avant-poste ?
_Carter : Non. Y’a pas d’avant-poste.
_McKay : ça c’est ballot si y’a pas d’avant-poste.
_Sheppard : Et elle est où la grande nouvelle, si y’a pas d’avant-poste ?
_Carter : Y’a pas d’avant-poste parce qu’il s’est planté dans la traduction.
_Sheppard : Okaay. Et il cherche quoi maintenant ?
_Carter : D’après un autre indice trouvé sur XY456G-99064 Cedex 01, il s’agirait d’une arme.
_McKay : Il est pas sûr ?
_Carter : C’est difficile d’être sûr à 100%. Mais il y a autre chose. Il a une nouvelle piste qui se situe devinez où ?
_Sheppard : En Egypte ?
_McKay : Sur la planète machin là : Braque la ruche des Ounas.
_Carter : Praclarush Taonas, et c’est pas ça.
_Sheppard : Il va pas nous refaire le coup de la base de données d’Atlantis quand même ?
_Carter : Pas loin. Il s’agit de M3G-714, située, comme vous le savez sûrement, dans notre galaxie.
_Sheppard : Oui bien sûr.
_Carter : C’est donc à nous que le SGC refile l’affaire. Messieurs, désormais, vous avez pour mission de retrouver la Fontaine de Chouchen !
_Sheppard : La quoi ?!
_Carter : La Fontaine de Chouchen. C’est comme ça que ce truc s’appelle.
_Sheppard et McKay : …
_McKay : Et c’est censé être une arme ?
_Carter : Ben… allez savoir.
_Sheppard : Il est où le truc mythologique là dedans ?
_Carter : C’est une vieille légende Celte je crois. Ça parle d’une source d’énergie qui apporte vigueur et réconfort à quiconque la possède.
_Sheppard : Ouais.
_Carter : Départ dans une heure.
Elle ressortit du labo.
_McKay : Ouf ! Elle n’a rien vu.
_Sheppard : Si elle apprend ce qu’on fait, elle nous tue, c’est sûr.
_McKay : Je continue à dire que créer et tester cet appareil de production en série de Réplicateurs sans sa permission n’est pas une bonne idée.
_Sheppard : Je croyais que vous aimiez bien mon idée.
_McKay : Ben…
Un Réplicateur de Carter sortit du placard en se tenant le nez.
_Carter : McKay ? Vous m’avez fait mal.
Un autre Réplicateur, mais cette fois ci du docteur Esposito sortit.
_Esposito : Qu’est ce qu’il se passe chéris ?
Sheppard et McKay se regardèrent.
_Sheppard : Ou alors, on arrête.
_McKay : Mouais.
Plus tard, Sheppard, McKay et Ronon était sur M3G-714. Le Jumper était posé en dehors du village. Ronon et McKay fouillaient les environs quand Sheppard les rejoignit.
_Sheppard : Vous avez quelque chose McKay ?
_McKay : Je n’ai rien détecté. Et vous ?
_Sheppard : Personne n’a jamais entendu parler de la Fontaine de Chouchen. Aucune trace écrite ou orale, rien.
_McKay : Génial ! Et maintenant ?
BZZZZZ !! (Bruit des Darts Wraiths).
_McKay : Satanée mouche !
_Ronon : C’est des Darts ! Une sélection !
_Sheppard : Aux abris !
Un Dart s’attaqua à eux en tirant, les coupant ainsi du Jumper. Ils repartirent en arrière, vers le village où les gens affluaient en masse, complètement paniqués. Les trois compères se retrouvèrent piégés par la foule. McKay tomba par terre et se prit des coups de pieds, Sheppard essayait tant bien que mal de rester debout et Ronon grimpa sur un chariot. Les Darts faisaient leur sélection en téléportant des groupes d’humains par ci par là. Au bout d’une demi-heure, ils repartirent dans l’espace et rejoignirent un croiseur Wraith en orbite autour de la planète. Dans une des cellules du croiseur :
_Sheppard : Me v’là bien tiens !
_McKay (arrivant derrière lui) : Sheppard ? Vous vous êtes fait avoir aussi ?
_Sheppard : McKay ! Il ne manquerait plus que Ronon se soit fait capturé aussi et là on s’ra pas dans la…
_Ronon : Je suis là !
_Sheppard : … merde.
Un Wraith s’approcha :
_Wraith : Mais qui voilà ! Ce serait pas ces chieurs d’Atlantes par hasard ?
_Sheppard : On se connaît ?
_Wraith : J’étais déjà figurant dans la fic Point Faible.
_Tous : …
_McKay : Vous avez dû faire une bonne impression.
_Wraith : L’auteur en était très content. Bref ! Vous allez me dire où vous avez encore planqué votre cité.
_Sheppard : Ouais, ouais. Mais, et vous, qu’est ce que vous faites là ?
_Wraith : Je fais des recherches sur les Anciens. Où est Atl…
_Ronon : Et la sélection ?
_Wraith : J’avais un petit creux. Parlons plutôt d’Atl…
_Sheppard : Vous avez trouvé des trucs intéressants ?
_Wraith : Vous voulez parler de la Fontaine de Chouchen ? Peut-être bien.
_Sheppard : Intéressant. Racontez moi.
_Wraith : Là je travaille sur un cristal de mémoire. Ça sert à stocker des données. J’ai réussi à mettre la main dessus avant vous et il ne me reste plus qu’à traduire les données. Concernant Atl…
_McKay : La Fontaine de Chouchen est un cristal ?
_Wraith : Non. Elle n’est pas ici mais le cristal contient les coordonnées de l’endroit où elle est cachée.
_Sheppard : J’imagine que vous avez bien planqué ce cristal.
_Wraith : Il est dans mon labo, bien à l’abri.
_McKay : Vous avez un labo ?
_Wraith : Un super labo tout beau, trois niveaux en dessous.
_Sheppard (écrivant sur un petit carnet) : « Trois niveaux en dessous ». Vous êtes bien équipé.
_Wraith : Côté matériel, ça va, mais j’aurais tendance à manquer d’effectif.
_Sheppard : C’est difficile de trouver des gens compétents.
_Wraith : Hé oui. Enfin bon, de toute façon, vous allez mourir. Bon, moi je vous laisse, j’ai du travail.
Il partit. Silence.
_Ronon : Qu’est ce qu’il est con celui là.
_McKay : Mon avis qu’il ne sera plus repris maintenant.
_Homme : Au secours !
_Sheppard : Du calme ! On va vous sortir de là. Enfin on va essayer.
_Homme : Comment ?
_Sheppard : On va refaire le coup des couteaux.
_McKay : C’est du réchauffé ça.
_Sheppard : C’est tout ce que j’ai en stock. Ronon ?
_Ronon (sortant un couteau de sous les trucs qu’il a sur les bras) : Y’a qu’à demander.
Il visa le panneau de commande de l’ouverture de la cellule et lança son couteau. Il ne se passa rien.
_Ronon : Raté.
_McKay : Un peu plus à gauche.
Ronon sortit un autre couteau et le lança.
_McKay : Un peu plus bas.
Une demi-heure plus tard, la vingtaine de couteaux de secours était épuisée.
_Sheppard : Vous auriez pu faire un effort quoi !!
_Ronon : Je l’aurais eu si y’avait pas eu ce con de Wraith devant !
Dans le panneau, 19 couteaux plantés un peu partout et en dessous, un Wraith mort, le vingtième couteau dans le cœur.
_McKay : Quelle idée de passer devant à ce moment là aussi.
_Homme : Et maintenant ?
_Sheppard : Il faut qu’on fasse une diversion. Il vous reste quoi Ronon ?
_Ronon : Voyons ça. (Il fouille dans ses dreadlocks) Un flingue, un réchaud à gaz, des allumettes, une corde, des bandages, une boîte de cassoulet…
_Sheppard : Quoi ?! Qu’est ce que vous foutez avec une boîte de cassoulet ?
_McKay : C’est à moi. Vu qu’il a un réchaud.
_Sheppard : … quand je pense que le pire, c’est que ça me donne une idée.
Cinq minutes plus tard, le cassoulet mijotait dans une casserole.
_McKay : C’est le genre d’idée comme je les aime.
_Sheppard : Mouais.
Un garde Wraith se pointa.
_Garde : C’est quoi cette odeur ?
Il vit la casserole.
_Garde : Qu’est ce que vous faites ?!
Il ouvrit la grille de la cellule et pénétra à l’intérieur dans l’intention évidente de mettre un coup de pieds dans le réchaud. Mais à peine avait il pu faire quelque pas que Ronon se mit derrière lui et l’étrangla avec sa corde. Sheppard, lui, tira sur le garde avec l’arme. Il finit par mourir. Ronon le laissa tomber par terre et les prisonniers sortirent de la cellule.
_Ronon : Vous avez de ces diversions vous.
_Sheppard : Et qu’est ce que vous vouliez que je fasse avec un réchaud et une boîte de cassoulet ?! McKay ! On y va !
Dans la cellule, McKay goûtait le cassoulet.
_McKay : Encore une minute et il est à point.
_Sheppard : On est pas là pour bouffer !! Il faut récupérer le cristal avant que les Wraiths ne le traduisent et qu’on se tire !
McKay regarda tour à tour Sheppard et la casserole. Puis, il prit la décision qui s’imposait. Il saisit la casserole, sa cuillère et se leva.
_McKay : Je suis prêt ! Allons y !
_Sheppard et Ronon : …
Ils coururent jusqu’au labo avec McKay qui mangeait son cassoulet en même temps. Quand ils arrivèrent, Sheppard et Ronon s’arrêtèrent devant la porte ouverte et se planquèrent pour ne pas se faire voir du Wraith.
_Sheppard : McKay ! Planquez vous.
McKay arriva en courant et balança sa casserole dans la tronche du Wraith. Ce dernier s’écroula inconscient.
_McKay : Burp !
_Ronon : Joli tir.
Sheppard s’avança vers les consoles, trouva le cristal (une sorte de galet Asgard) et s’en saisit. Puis, il jeta un coup d’œil sur les travaux du Wraith.
_Sheppard : Je crois qu’on arrive à temps.
McKay s’approcha aussi.
_McKay : Il n’a traduit que deux lignes ?
_Sheppard : Autant dire qu’il ne sait rien. Tant mieux ! Maintenant, il faut qu’on se tire.
Ils ressortirent du labo.
_Ronon : C’est par où ?
_Sheppard : McKay ?
_McKay : Deux secondes.
Il retourna vers le Wraith, le chopa par le col et le secoua.
_McKay : Debout ! Allez ! Réveille toi !
_Wraith (revenant à lui) : Hein ? Quoi ?
_McKay : C’est par où la sortie ?!
_Wraith : Hein ?
_McKay (lui mettant une patate) : Comment sort-on d’ici ?!
_Wraith : Heu… y’a votre Jumper dans le hangar, à gauche en sortant d’ici, tout droit, vous prenez l’ascenseur et vous descendez au niveau 4.
_McKay : Merci.
Il saisit à nouveau sa casserole et la défonça sur le crâne du Wraith.
_McKay (se relevant) : On y va ?
Sheppard et Ronon le regardaient en hallucinant.
_Sheppard : Ben ça.
_Ronon : On a une mauvaise influence sur lui je trouve.
_McKay : Ben quoi ? J’ai plus de détecteur de chemin-à-suivre-pour-sortir-d’ici.
Ils réussirent à s’enfuir du croiseur sans trop de difficultés. De retour sur Atlantis, McKay se mit à la traduction des données. Dans le bureau de Carter :
_Carter : ça n’a pas été trop dur de sortir de ce croiseur ?
_Sheppard : McKay était en forme.
_Carter : McKay ?
_Ronon : Je crois qu’il commence à en avoir mare des Wraiths.
_Carter : Hin hin. Si vous le dites.
_Sheppard : Combien de temps prendra la traduction ?
_Carter : Au moins le reste de la journée. Vous pouvez disposer.
Un peu plus tard, Ronon croisa Teyla dans les couloirs. Cette dernière tenait un top lecteur MP3 dans ses mains.
_Ronon : Hé ! Comment ça va ?
_Teyla : Bien, merci.
_Ronon : C’est quoi ce truc ?
_Teyla : Un lecteur aimepétrôa. A la base, ça sert à écouter de la musique.
_Ronon : A la base ?
_Teyla : En fait, celui là, c’est McKay qui me l’avait offert en guise de « cadeau de grossesse ».
_Ronon : C’est gentil de sa part.
_Teyla : Il s’est enregistré en train de parler de ses expériences pendant deux heures.
_Ronon (se marrant) : Okaay. Et vous allez en faire quoi ?
_Teyla : Trouver la fonction « effacer » par accident.
_Ronon : Pas mal. (Réfléchissant) Ou alors…
_Teyla : Hum ?
_Ronon : Je crois que je viens d’avoir une super idée. Passez moi votre lecteur.
_Teyla : D’accord mais pourquoi faire ?
_Ronon : Vous verrez bien.
_Teyla (lui passant le lecteur) : J’ai un doute quand même.
Ronon prit le lecteur et partit en laissant Teyla dubitative. Il alla rejoindre Sheppard dans ses quartiers. Ce dernier était assis à son bureau.
_Ronon : Hé ! Je peux entrer ?
_Sheppard : Bien sûr.
_Ronon : Vous faites quoi ?
_Sheppard : Je finis mon rapport.
_Ronon : Pas trop dur ?
_Sheppard (regardant son ordinateur) : Je bloque sur le passage du cassoulet.
_Ronon : Pas étonnent.
Pendant ce temps là, il fouillait discrètement dans la veste de Sheppard posée sur le lit, trouva son lecteur MP3 et le remplaça par celui de Teyla (les deux se ressemblant beaucoup).
_Ronon : Vous devriez faire une pause.
_Sheppard : Ouais. Allons au mess.
Sheppard se leva et prit sa veste.
Toujours un peu plus tard, les deux amis étaient au mess à prendre un café. Teyla les rejoignit suivie peu après par McKay.
_McKay : Tiens ! Vous êtes là ?
_Sheppard : Je sais pas. Ronon, Teyla ? On est là ?
_McKay : Très drôle !
_Sheppard : Et vous ?
_McKay : Je passais juste prendre un casse croûte.
_Sheppard : Où en ait la traduction ?
_McKay : ça avance, doucement mais sûrement. Il y a énormément de données dans ce cristal. La plus part étant des recherches que les Anciens ont menées sur bla bla bla…
Sheppard, n’ayant pas trop envie d’écouter les explications barbantes, sortit discrètement son lecteur. Il mit les écouteurs et envoya la sauce.
_MP3 (voix de McKay) : Et comme je le disais à l’instant, les Anciens ont mené des recherches très poussées sur bla bla bla…
Sheppard se décomposa instantanément. Ronon, lui, explosa de rire en voyant sa tête. Il était plié en deux sur la table, la frappant avec son poing.
_Ronon : WOUAH HA HA !! HI HI HOU HOU !! HA HA HA HA !!!
Même Teyla rigolait.
_Teyla (essayant de se retenir) : Mpprrfft !!!
_Ronon : Hou hou ! V’là la gueule !
_Sheppard (vexé le pauvre) : …
_McKay : Mais ! C’est le lecteur que je vous ai offert Teyla !
_Sheppard : C’était donc ça ?
_Teyla : Humour Satedan, faites pas attention.
_McKay : Ronon ! Qu’est ce que vous pouvez être gamin vous aussi !!
_Sheppard : Comment ça, « vous aussi » ?!
Le soir tomba sur la cité qui commençait à se parer de son plus bel habit de lumière. Au loin, on pouvait encore entendre le rire de Ronon qui s’estompait sur l’horizon (mais que c’est beau). Sheppard et Carter se rendirent au labo où McKay dormait assis à son bureau, à côté de son ordinateur.
_Carter : Le pauvre, il a travaillé toute la journée.
_Sheppard : Il a appuyé sur Entrée pour lancer le logiciel de traduction.
_Carter : Oui mais le connaissant, il a dû tout lire.
_Sheppard : Au moins, il va pouvoir nous faire un résumé.
_Carter : Devons nous le réveiller ? Regardez le, il est si mimi quand il dort.
_Sheppard : Il bave.
_Carter : C’est marrant.
_Sheppard : J’me disais aussi : vous commenciez à me faire peur.
_Carter : Bon. Allez y en douceur.
_Sheppard : C’est ma spécialité.
Il passa son doigt sous le nez de McKay et lui titilla le pif. McKay grogna en chassant le doigt. Sheppard lui souffla dans l’oreille mais sans plus de succès. Alors il lui hurla dans les oreilles :
_Sheppard : DEBOUT LA D’DANS !!!!
_McKay (sursautant et se vautrant de sa chaise) : AAAAAH !!
_Carter : ça c’est du spécialiste.
_McKay (se relevant) : Nan mais ça va pas la tête ?!
_Sheppard (méchamment) : Traduction ?
_McKay : Je vous demande si vous êtes givré.
_Sheppard (faisant une de ses têtes si particulières) : …
_Carter : Je crois que ce que Sheppard vous demande, c’est si vous avez fini la traduction.
_Sheppard : Ah non.
_Carter : Hein ?
_Sheppard : Laissez tomber.
_McKay : Sinon, en ce qui concerne nos moutons, la Fontaine truc est sur Terre.
_Carter : Sur Terre ?!
_Sheppard : On re-refile la mission ?
_Carter : Non. Vous irez sur Terre cherchez cette Fontaine.
_McKay : D’après le docteur Lee, la dernière fois qu’on a cherché une fontaine sur Terre, ça s’est pas très bien passé. J’ai pas envie d’avoir des zombies sur le dos moi.
_Carter : C’était la fontaine de Jouvence ça.
_Sheppard : C’est quoi le rapport entre la fontaine de jouvence et les zombies ?
_Carter : C’était un appareil Ancien qui ressuscitait les morts mais c’était pas au point.
_Sheppard : Je vous l’accorde. Et la notre de fontaine, elle ressuscite les morts aussi ?
_McKay : Non. Il s’agit d’une… arme pourrait-on dire.
_Sheppard : Comment ça « pourrait » ?
_McKay : Et bien en fait, c’est un engin qui agit sur les vaisseaux Wraiths. Je m’explique : la technologie des Wraiths est organique à la base, ce qui veut dire que l’énergie circule dans ces espèces de membranes ou tissus organiques, appelez ça comme vous voulez. La fontaine perturbe la circulation du flux d’énergie à travers les vaisseaux. Ça fiche un sacré bazar !
_Carter : Intéressant mais comment cela perturbe t’il le flux exactement ?
_McKay : Là c’est comme si on envoyait un flot de paramètres erronées à un logiciel. La fontaine va envoyer des faux débits d’énergie.
_Carter : Wow ! Et comment elle transmet les infos ?
_McKay : Par Wifi.
_Carter : Hein ?
_McKay : Ben ouais.
_Carter : Pas même une fibre optique ou un signal énergétique, chaleur ou autre ?
_McKay : Ben non.
_Carter : Okay, c’est pas grave. Qu’en pensez vous Sheppard ?
_Sheppard (dormant debout) : Rooon.
_Carter : SHEPPARD !!
_Sheppard (se réveillant en sursaut et se mettant au garde à vous) : A vos ordres !
_Carter : Vous partirez demain matin.
Le lendemain, dans la base de Cheyenne Mountain, la porte s’activa et Sheppard, McKay et Ronon apparurent. Le général Landry s’approcha d’eux.
_Landry : Bienvenue sur Terre.
_Sheppard : Merci mon général. L’Odyssée est-il prêt ?
_Landry (mettant un bras autour des épaules de Sheppard) : A ce sujet là, nous avons un petit problème. Vous voyez mon petit, les temps sont durs. Notre président a encore dû changer le ministre du budget, le dernier étant mort d’un arrêt cardiaque en voyant la facture des provisions que nous vous envoyons.
_Sheppard : Ah quand même.
_Landry : Et oui. Quant à l’Odyssée, le nouveau ministre a été très clair : aucun mouvement sauf en cas d’extrême urgence. Vous saviez qu’une manœuvre coûtait 1000 dollars ?
_Sheppard : Non. Mais comment on fait nous ?
_Landry : Où devez vous aller déjà ?
_Sheppard : A Sidi Brahim en Algérie.
_Landry : Ah oui ! Nous vous avons réservé trois places sur le prochain vol pour Alger.
_Sheppard : Quoi ?! On va prendre l’avion ? Comme des civils ?!
_Landry : Je sais, c’est dur. Soyez fort. Vous prendrez un premier avion pour New-York. Là, vous changerez à l’aéroport Kennedy, direction Alger avec escale à Paris et à Marseille. Ensuite, vous irez en car jusqu’à Sidi Brahim.
_Sheppard : Putain !
_Landry : Bon courage messieurs.
_Sheppard : On va en avoir besoin.
Après un premier vol sans encombre, ils arrivèrent habillés en civils à l’aéroport Kennedy où ils durent passer la douane.
_Sheppard : Avant toute chose, videz vos poches, vos diverses planques et vos dreadlocks Ronon.
Il s’exécuta. Sheppard rangea toutes les armes dans une consigne.
_McKay : On part sans arme ?
_Sheppard : Notre contact nous en fournira sur place. Pour l’instant, on voyage incognito.
_Ronon : Pourquoi ?
_Sheppard : En ce moment, c’est plus prudent.
_Ronon : Plus prudent ?
_McKay : Il veut dire qu’il n’a pas envie qu’on sache qu’un militaire Américain se rend dans un pays repère d’Al-Qaïda.
_Ronon : Al quoi ?
_McKay : C’est une longue histoire.
_Sheppard : O.K. Allons y un part un et surtout Ronon, faites bien tout ce qu’on vous demande et restez cool.
_Ronon : Pourquoi il me dit ça ?
McKay passa un portique et suivit un agent de la douane. Ronon fit de même ainsi que Sheppard. Plus tard, dans le couloir d’embarquement, les trois amis se retrouvèrent.
_Ronon : C’était quoi ce délire ?!
_Sheppard : Contrôle d’usage.
_Ronon : Vous êtes dingue ou quoi dans ce pays ?
_McKay : C’est sûr. Au moins, maintenant je sais que je suis en bonne santé.
_Sheppard : On a eu le droit à tout : fouille corporelle, scanner, IRM, radio des poumons et même touché rectale.
_Ronon (qui lui n’a pas dû en avoir) : Quoi ?!
_Sheppard : J’ai rien dit.
_McKay (à Sheppard et se tenant les fesses) : Vous aussi ?
_Sheppard : Hé. Et encore, là c’était que l’allé. Vous verrez au retour.
_McKay : Ils comptent nous autopsier ?
VOL 666 A DESTINATION D’ALGER, EMBARQUEMENT IMMÉDIAT PORTE 13 !
_Sheppard : C’est notre avion.
_McKay : J’ai un mauvais pressentiment.

To be continued…
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

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Je suis toujours aussi fan !

Le cassoulet, une arme redoutable...
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2.12 LA FONTAINE DE CHOUCHEN 2/3

Précédemment, dans SG Alternatif : Le docteur Daniel Jackson lance l’équipe d’Atlantis sur la trace de la Fontaine de Chouchen. Sheppard, McKay et Ronon se rendent à Sidi Brahim, en Algérie (Spoil : attention au coup de gueule, ça risque de vous faire bizarre).

Aéroport d’Alger, 13h00 p.m. Notre trio sort dans le hall après avoir récupéré leurs bagages.
_Sheppard : McKay, arrêtez.
_McKay (se passant de la crème solaire sur la figure) : Vous savez où nous sommes ? Il doit bien faire 50° à l’ombre ici ! Heureusement que j’ai pensé à prendre ma crème. Vous savez, c’est celle que j’ai fabriquée moi-même.
_Sheppard : Celle avec un indice dément et que vous utilisez habituellement quand on ait à moins de cinq cent mètres d’un soleil ?
_McKay : Celle là même. Mais je l’utilise tout le temps en fait.
_Sheppard : …
_Ronon : Regardez là bas.
Il montra un homme qui brandissait un panneau sur lequel était écrit « Sheppard ».
_Ronon : Ce serait pas lui notre contact ?
_Sheppard : P’tête bien.
Il s’approcha de l’homme.
_Sheppard : Bonjour. John Sheppard.
_Homme (lui serrant la main) : Aah ! Salam Aleikoum mon ami ! As-tu fait un bon voyage ?
_Sheppard : Heu… oui. Merci.
_McKay : Mis à part le fait que vous n’avez pas arrêté de faire chier le pilote de New-York à Paris.
_Sheppard : J’voulais juste lui donner quelques conseils.
L’homme se tourna vers McKay et Ronon.
_Homme : Bien, bien ! Salam Aleikoum ! Je me présente : Raïd Boulaouane.
_Ronon (lui serrant la main) : Salut. Ronon Dex.
_McKay (idem) : Docteur Rodney McKay. Vous avez parlez de salade et de loukoums ?
_Raïd : Soyez les bienvenus dans mon beau pays. Venez ! Venez ! J’ai loué une voiture. Elle nous attend dehors.
Il prit les sacs de McKay et de Sheppard et sortit de l’aéroport. Il se dirigea vers une petite voiture à moitié délabrée où il fourra les sacs dans le coffre. Ronon lui donna son propre sac et ils se tassèrent comme ils purent dans la voiture.
_Raïd : Désolé les gars, c’est tout ce que je peux me payer avec ce que me donne votre gouvernement.
_Sheppard : Je leur en toucherais deux mots.
_McKay : Ronon ! Votre bras !
_Ronon : Rentrez votre ventre.
Ils traversèrent la ville d’Alger, roulant parmi les immeubles et le long de la mer.
_Sheppard : Où allons nous ?
_Raïd : A la station de bus. Nous avons encore plusieurs heures de route devant nous.
_Sheppard : L’équipement est sur place ?
_Raïd : Tout est prêt.
_McKay : Dites, c’est plutôt joli comme ville.
_Raïd : C’est une ville agréable. Tenez, à gauche, vous avez le marché hebdomadaire.
Sur une place, les étalages des marchands resplendissaient de couleurs vives au soleil. Rouge, jaune, brun, les épices et autres denrées si typiques attiraient l’œil et leurs odeurs enivraient l’odorat du premier gourmet venu.
_McKay : Hum ! Ça donne faim !
_Ronon : Vous venez de manger dans l’avion.
_McKay : Parce que vous appelez ça manger vous ?
_Sheppard : Il y a de l’animation aujourd’hui. C’est jour de fête ?
_Raïd : C’est toujours comme ça.
_Sheppard : Ah ?
_Raïd : On aura peut-être le temps de faire un petit tour au retour. Il y a le souk juste derrière.
Ils continuèrent leur route le long des petites rues et des grands boulevards. Sheppard, McKay et Ronon observaient le paysage, les gens qui s’arrêtaient quand ils croisaient des amis et qui allaient s’asseoir avec eux aux terrasses des cafés pour fumer le narguilé et prendre un thé à la menthe, les enfants qui jouaient au foot entre les voitures et les mobylettes et les marchands ambulants au bord de l’extinction de voix.
_Ronon : ça change vachement des Etats-Unis.
_McKay : ça change d’un paquet de pays dit « civilisés »
_Sheppard : Dont le Canada.
Soudain, une explosion retentit. Les occupants de la voiture virent au loin une colonne de fumée s’élever dans les airs et entendirent les sirènes des pompiers et de la police rugirent.
_Ronon : Qu’est ce qui se passe ?!
_McKay : Oh mon Dieu.
_Ronon : Mais quoi ?!
_Raïd : C’était un attentat à la voiture piégée.
Silence.
_Ronon : Quoi ? Je ne comprends pas. Et pourquoi on reste là à rien faire ?
_Sheppard : Et que voulez vous qu’on fasse ?!
_Ronon : Heu…
_Raïd : Il n’y a plus rien à faire pour eux. Ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.
_Ronon : Hein ?
Plus personne ne voulu parler. La voiture continua à avancer, passant près de la catastrophe. Sheppard détourna son regard et McKay ferma les yeux. Ronon, lui, regarda ce qui restait de la voiture ainsi que les victimes évacuées sur des civières.
_Ronon : C’est quoi ce monde où on se permet de faire exploser des gens innocents ? Et de son propre peuple en plus.
_Sheppard : C’est pas un monde parfait, je vous l’accorde.
_Raïd : Je sais pas d’où vous sortez vous, mais ça à l’air plus sympa qu’ici.
_Ronon (réfléchissant) : Ben heu…
_McKay : C’est moins aberrant à la limite.
_Sheppard : Mouais, bof.
La voiture continua sa route jusqu’à la station de bus. Les passagers descendirent et suivirent Raïd qui les guidait vers un des cars. Ils grimpèrent dedans et s’installèrent pour le voyage.
_Ronon (à côté de Sheppard) : Vous avez de ces moyens de transport ici.
_Sheppard : Hé ! Au moins on a le temps d’admirer le paysage.
_McKay (à côté de Raïd) : On arrivera dans combien de temps ?
_Raïd : D’ici trois, quatre heures.
_McKay : Génial.
Il regardait autour de lui les gens qui montaient avec eux. Il y avait deux jeunes gens de la ville se rendant chez leurs grands-parents, un paysan avec des cages contenant des poulets, des femmes voilés et d’autres qui ne l’étaient pas etc… Le car partit.
_McKay : ça va être gai avec les poulets.
_Ronon (se penchant en avant) : Tâchez de vous retenir McKay.
_McKay : Me retenir de quoi ?
_Ronon : De les manger.
_McKay : Ha, ha. Je suis mort de rire.
Ronon se cala à nouveau dans son siège, le sourire aux lèvres, et jeta un coup d’œil à Sheppard qui lisait une brochure touristique.
_Ronon : C’est intéressant votre truc ?
_Sheppard : Je regardais juste où on allait.
_Ronon : Là dedans ?
_Sheppard : Oui. C’est une brochure sur… enfin bref, ça parle de la ville où on va.
_Ronon : Et ça raconte quoi ?
_Sheppard : Pas grand-chose en fait. Sidi Brahim est une petite ville perdue au pied de l’Atlas Saharien. On y trouve surtout des vignobles. D’ailleurs, le vin qu’ils fabriquent, le Sidi Brahim, est vachement connu.
_Ronon : Ben au moins, si on ne trouve pas la fontaine, on ne repartira pas les mains vides.
_Sheppard : Oh ben même si on la trouve hein.
_Ronon : Vous changerez jamais.
_Sheppard : Pourquoi tout le monde me dit ça ?
_Poulets : Cot cot cot !!
_Sheppard : Ah c’est sûr que c’est typique comme pays.
_Ronon : Vous connaissez ce genre de pays ? De culture ?
_Sheppard : Ben… un peu.
_Ronon : Racontez.
_Sheppard : Vous verrez sur place.
_Raïd : Nous en avons pour un bon moment sur la nationale avant de bifurquer vers la montagne.
Le temps passa quand soudain :
_Ronon (regardant autour de lui) : Y’a un truc bizarre.
_Sheppard : Quoi ?
_Ronon : Je sais pas. C’est comme si un truc clochait.
_Sheppard : Je ne vous suis pas là.
_Ronon : Il manque quelque chose !
_Sheppard : La radio ! Je vais demander au chauffeur qu’il…
_Ronon : Non ! C’est pas ça.
_Sheppard : Heu… et c’est quoi alors ?
Rooon Pshiiii ! Rooooon Pshiiiiiii !
_Sheppard : Là, c’est un truc en plus.
_Ronon (se relevant pour regarder à côté de Raïd) : J’ai trouvé ce qui n’allait pas. C’est McKay.
_Sheppard (regardant lui aussi) : Quoi McKay ?
_Ronon : Il dort.
_Sheppard : Et mais ouais ! C’était ça qui manquait ! Ses jérémiades.
_Ronon : Mais on a ses ronflements à la place.
_Sheppard : C’est pas mieux.
_Ronon : J’ai envie de le faire chier.
_Sheppard : Moi aussi. Oh ! Attendez, j’ai une idée.
Une minute plus tard, McKay avait un poulet dans ses bras. Il se mit à le caresser tout en rêvant.
_McKay (qui parle en dormant) : Oh, Sam ! Oh ! Oui. Moi aussi, j’ai toujours eu envi de vous.
_Sheppard : Une p’tite photo souvenir.
Il le prit en photo en train d’essayer de rouler une pelle au poulet. Ce dernier n’appréciait visiblement pas le fait de se faire embrasser par un inconnu et bécota au sens propre du terme le visage de McKay (avec son bec quoi).
_McKay (se réveillant) : Rââââââh !!
Le poulet s’envola dans le car. Le paysan le saisit au vol et le remit dans sa cage. Sheppard et Ronon étaient morts de rire ces cons.
_McKay : Aïe ! Putain ! Ça fait mal ! Vous êtes malades !
_Ronon (lui faisant peur) : Pardon ?
_McKay : Bouh !
_Raïd : Heureusement, on arrive bientôt.
Le car venait de quitter la nationale et s’engageait maintenant sur une petite route sinueuse qui commençait déjà à bien grimper dans l’Atlas. Le temps que Raïd finisse de soigner McKay, ils arrivèrent à destination. Les passagers descendirent du car et récupérèrent leurs effets dans les soutes. Raïd et Ronon sortirent les sacs pendant que Sheppard regardait une carte. McKay était derrière lui avec des pansements partout sur la figure. Le paysan passa avec ses cages à côté d’eux. Quand ils se croisèrent, un des poulets passa la tête à travers les barreaux de sa cage et regarda McKay avec des yeux de tueur.
_Poulet (passant le bout de son aille le long de son cou) : Cot ! Cot cot ! (Traduction : T’es un homme mort).
_McKay : Maman !
_Sheppard : Je crois que vous vous êtes fait un ennemi.
_McKay : Et la faute à qui ?!
_Sheppard : Vous m’accusez ?
_McKay : C’est soit vous, soit Ronon.
_Sheppard : Je vous l’ai dit. Le poulet s’est échappé de sa cage et il est venu tout seul dans vos bras.
_McKay : Ben tiens !
_Raïd (les rejoignant) : Yallah mes amis ! Venez !
Il leur fit signe de les suivre et toute la bande se mit en route. Ils traversèrent la petite ville rapidement à pied et se rendirent dans une vieille maison située un peu à l’écart de la ville. Ils pénétrèrent à l’intérieur et Raïd se dirigea immédiatement vers le milieu de la pièce. Il roula le tapis, découvrant une trappe, et l’ouvrit. C’était une planque d’armes. Déjà, Sheppard saisit un gilet pare balle et tout l’équipement qui va avec. Quand ils se furent entièrement équipés, ils ressortirent par la porte de derrière. La nuit commençait à tomber et la fraîcheur du soir les enveloppa.
_McKay : Fichu désert !
_Sheppard : Vous n’avez qu’à mettre une de ces robes de bédouin.
_McKay : Bonne idée.
_Raïd : Pour le soleil, vous avez des keffiehs aussi.
_Ronon : Des quoi ?
_Sheppard : C’est des coiffes arabes.
Pendant que McKay enfilait sa robe, imité par Sheppard, Raïd alla chercher trois chevaux et un chameau.
_McKay : On va voyager sur des chevaux ?!
_Raïd : Vous préférez le chameau ?
_McKay : Vous n’avez pas une jeep ?
_Raïd : Non.
_McKay : C’est pas vrai ! Je sais pas monter à cheval moi !
_Sheppard : C’est bon, je vais vous montrer.
Au prix de quelques efforts, Sheppard réussit à faire tenir McKay sur la selle. Ronon, lui, sut instinctivement comment faire. La troupe profita de l’obscurité pour partir mais pas trop vite non plus, faudrait pas que McKay se gaufre. De nombreuses heures plus tard, l’aube se leva sur l’équipe qui continuait à grimpahuter dans les montagnes.
_McKay (baillant) : Wouaah ! C’est des bouquetins qu’on aurait dû prendre.
_Sheppard : C’est vrai que si ça continu à monter…
_Raïd : Pas d’inquiétude ! On arrive bientôt. Dans trois heures.
_Sheppard : … c’est un pays où on aime prendre son temps.
Le soleil s’éleva rapidement dans le ciel et la chaleur augmenta proportionnellement. McKay, Sheppard et Raïd ressemblaient maintenant aux Touaregs avec les robes et les keffiehs. Sheppard avait même enlevé une couche en dessous de sa robe. Il avait ôté sa veste qu’il avait posée sur la tête de son cheval.
_Sheppard : Comme ça, t’auras pas trop chaud non plus.
_Cheval (content de l’attention) : Hiiiii !
_McKay : Vous parlez souvent à votre cheval ?
_Sheppard (le regardant droit dans les yeux) : Tous les jours pourquoi ?
_McKay : C’est moi le cheval ?
_Sheppard : A votre avis ?
_Raïd : Là bas ! Il y a une vieille grotte que personne n’a jamais explorée. D’après vos coordonnées, c’est là.
_Ronon : Pourquoi personne ne l’a jamais explorée ?
_Raïd : Trop dangereux effendi ! Elle est très profonde et on raconte qu’il y aurait un monstre qui y vivrait.
_McKay : Glip !
_Sheppard : Et ben McKay ? Ça n’existe pas les monstres.
_McKay (le regardant droit dans les yeux) : Ah non ?
_Sheppard : …
Les quatre hommes mirent pied à terre (sauf McKay qui y mit la figure). Sheppard sortit une mitraillette et McKay un détecteur et ils avancèrent tous les quatre dans la caverne. L’intérieur était sombre mais McKay, Raïd et Ronon tenaient des lampes torches.
_McKay : C’est bien la première fois que vous ne nous faites pas toute la lumière Sheppard.
_Sheppard : Amusant. Ce n’est pas un P90 et il n’y a pas de lampe incorporée.
_McKay : C’est quoi comme modèle celui là ?
_Sheppard (regardant le pauvre fusil mitrailleur dans ses mains) : Heu ben…
_McKay : Ce serait pas un truc Russe ?
_Raïd : Non. Nos armes viennent de chez Manu France.
_Sheppard : …
_McKay : J’comprend mieux pourquoi elles ont une sale gueule.
_Sheppard : ça aurait pu être pire.
_McKay : Oui. On aurait pu venir à bord du Charles de Gaulle.
_Ronon : Ils m’ont l’air d’avoir le sens de l’humour ces Français.
_Sheppard : De vrais joyeux drilles.
Ils descendaient toujours et les couloirs se subdivisaient sans cesse. Mais McKay semblait avoir une piste.
_McKay (regardant son détecteur) : Intéressant. Il y a des pics d’énergie dans cette direction.
McKay marchait en tête suivit par Ronon, Raïd et enfin Sheppard qui fermait la marche.
_Raïd : Ben heureusement que vous savez où vous allez ! C’est un vrai labyrinthe ici ! N’est ce pas colonel ?
Silence.
_Raïd (se retournant) : Colonel ?
Sheppard avait disparu.
_Ronon : ça le reprend.
_McKay : Y’a un danger !
_Raïd : Ben où qu’il est le colon ?
_McKay : Sûrement en planque quelque part. Il pourrait nous prévenir quand même !
Ils entendirent comme un gémissement très faible. Ronon et Raïd se mirent en position de tir.
_McKay : C’est quoi ça ?
_Ronon : Chut !
_Voix (très bas) : Heeeeelp !
_Ronon : Là ! Ça vient de ce trou !
Il couru jusqu’au bord du trou et l’éclaira. Il vit Sheppard s’accrochant le long d’une paroi de la crevasse.
_Ronon : Merde ! Sheppard ?
_Sheppard : J’ai pas vu le trou !
_Ronon : Okaaay. Raïd, amène la corde.
Raïd fit descendre une corde dans le trou et il remonta Sheppard avec l’aide de Ronon.
_Raïd : ça ira mon colonel ?
_Sheppard : On va dire.
_McKay : Et c’est moi le boulet ?
Ils reprirent leur marche quand McKay s’arrêta net. Ronon, ne voyant pas la manœuvre, le percuta et le fit vaciller en avant.
_McKay : Aaaah !!
_Ronon (le rattrapant) : Oups ! Désolé !
_McKay (tremblant et s’accrochant à Ronon) : C’est malin !
_Ronon : Quoi ?
_McKay : Regardez.
Il saisit un caillou et le lança devant lui. Il vola sur quelques centimètres et explosa en touchant une barrière invisible.
_Tous : Ggh !
_Raïd : C’est quoi ce truc ?!
_McKay : Une barrière qui ne m’arrêtera pas !
Et il se mit au travail. Il s’approcha des parois du couloir et passa son détecteur sur la surface de la roche. Son appareil bipa de plus en plus rapidement puis, McKay s’arrêta sur un endroit précis. Il tâta la paroi et trouva un mécanisme qui fit pivoter une petite partie de la roche, découvrant des circuits. Le scientifique brancha son détecteur sur les câbles et réussit à baisser la barrière. Nos héros et leur guide passèrent de l’autre côté.
_McKay : Pfff ! Trop facile !
WOUAAAAAAAH !!!! Un terrible rugissement les fit stopper net.
_McKay : J’ai encore une fois parlé trop vite.
_Raïd : La bête !
Sheppard et Ronon brandirent leurs armes.
_Ronon : Je croyais que ça n’existait pas les monstres ?
_Sheppard : Et moi je ne croyais pas aux extra terrestres. Comme quoi, vous voyez comme on peut se tromper parfois.
_McKay : Sans vouloir vous déranger.
_Sheppard : On l’attend.
Le poulet du car apparu devant eux.
_Tous : Guêh ?
Le poulet s’envola à la vitesse grand V sur ses victimes, les picorant au passage. Ses attaques étaient foudroyantes et d’une rare violence (sans doute un cousin du lapin de « Sacré Graal »).
_Sheppard (tirant un peu partout) : Putain !
_McKay : AAAAAH !! A moi !!
_Ronon : C’est à vous qu’il en veut !!
_Sheppard : Vous allez pas vous laisser faire par un poulet quand même ?!!
_McKay : Vous avez Aïe ! raison.
McKay se fit picorer les fesses.
_McKay : Rââââh !! Putain d’volaille ! Tu vas voir !
McKay sauta sur le poulet, lui mettant une patate mais ce dernier contre attaqua à coup de pattes arrières.
_Sheppard : 50$ sur le poulet.
_Raïd : Tenu.
_Ronon : 60 sur McKay.
_Sheppard : Vous aimez le risque vous.
_Ronon : C’est vous qui prenez des risques là.
_Sheppard (réfléchissant) : Heu…
_Ronon : Regardez.
Sheppard regarda vers McKay et vit ce dernier tourner une broche sur laquelle était empalé le poulet au dessus d’un feu.
_McKay : Nan mais !
_Sheppard : Et merde.
_Ronon : Sans rire, c’était ça la bête ?
_Raïd : Ben heu… P’tête ben qu’oui, p’tête ben qu’non.
WOUAAAAAAAH !!!! (Le même rugissement que tout à l’heure).
_Ronon : Ha ouais. J’me disais aussi.
_Sheppard : Le poulet avait dû s’échapper de sa cage et il serait venu se venger.
Et c’était reparti pour un tour. Ils se remirent tous en position, McKay planquait derrière Ronon, protégeant son poulet des dents de cette bestiole.
_Sheppard : Et ça va être quoi maintenant ?
Une sorte de créature humanoïde de presque deux mètres de haut apparu. Sa chair était de la même couleur que la boue et la terre sur le sol. Ses bras et ses jambes étaient extrêmement maigres par rapport au reste de son corps et ils se terminaient par d’immenses griffes. Quant à sa tête, elle était grosse, difforme et chauve. La créature avait ses oreilles taillées en pointe, des yeux injectaient de sang et sa mâchoire ressemblait un peu à celle d’un Wraith. Pour couronner le tout, elle puait le cadavre en décomposition. McKay en laissa tomber son poulet par terre.
_McKay : J’vais vomir.
_Raïd : Une goule !!
_Ronon : Une quoi ?
_Raïd : Une goule ! Un djinn !! Il va nous dévorer !!
_Goule (s’approchant d’eux) : WOUAAAH !!
Sheppard lui tira dessus mais cela ne lui fit aucun effet.
_Sheppard : Merde, elle se régénère.
_Raïd : C’est une goule ! Vous ne pouvez pas la tuer comme ça ! C’est un mauvais esprit !
_Sheppard : Et je fais comment alors ?
Ronon jeta son arme par terre et s’avança lui aussi.
_Sheppard : Ronon !
Ronon se mit à se bastonner avec la goule.
_Raïd : Par Allah ! Il va se faire tuer ! Il s’agit d’un démon de l’enfer qui se nourrit de nos peurs et de nos souffrances. Et occasionnellement de nos corps. Il va mourir !
_Sheppard : Vous pariez combien ?
_Raïd : Hein ? Mais ?! Ce n’est pas le moment de parier ! Autant tout à l’heure avec le poulet, d’accord, mais là, c’est sérieux !
_McKay : Ben merci.
Sheppard lui montra Ronon qui venait de finir de découper la goule en morceaux avec son couteau.
_Sheppard : Et ça ? C’est quoi ? Un singe qui joue du trombone à coulisse peut-être ?
_Raïd : Ben ça.
_McKay : Même Lovecraft n’aurait jamais pu imaginer une fin si horrible.
Raïd regardait tour à tour Ronon, McKay et Sheppard.
_Raïd : C’est quoi ces mecs ?
_Sheppard : On y va ?
Ils reprirent leur route en faisant bien attention de ne pas marcher sur les morceaux de la goule. Ils avancèrent encore et encore pendant de longues heures de marche d’accord, d’accord. Finalement, ils arrivèrent dans un cul de sac.
_Sheppard : Ben bravo McKay !
_McKay : Ah pardon mais la fontaine est derrière cette paroi.
_Sheppard : Il y a une ouverture ?
_McKay : Heu…
Il chercha de la même façon que tout à l’heure un mécanisme d’ouverture mais ne trouva rien.
_McKay : C’est rageant.
_Sheppard : A votre avis, qu’elle est l’épaisseur de cette paroi ?
_McKay : Vu la force des signaux, je dirais deux bon mètres.
_Sheppard : Au boulot alors.
_McKay : Hein ?
Raïd sortit des pioches et des pelles de son sac et les tendit à nos héros.
Ronon et Sheppard défoncèrent le mur à coup de pioche pendant que McKay et Raïd déblayaient avec leurs pelles.
_Ronon : Pourquoi on utilise pas du C4 ?
_McKay : Parce qu’on ferait s’écrouler toute la montagne.
Très vite, un passage se créa entre le couloir où ils se trouvaient et une salle secrète. Quand le passage fût assez grand, ils passèrent tous les quatre.
Ils se retrouvèrent dans un labo Ancien où se trouvait encore une console et un gros coffre en métal blanc de forme trapézoïdale. McKay alla à la console et l’alluma afin de consulter les données enregistrées. Sheppard et Ronon se dirigèrent vers le coffre mais ne purent l’ouvrir.
_Sheppard : McKay ? On n’arrive pas à l’ouvrir.
_McKay : Vous devriez avoir un clavier numérique en Ancien dessus.
_Sheppard : Je le vois.
_McKay : Composez le 5 deux fois, le 7, le 4, le 6 et le 9.
_Sheppard : Voilà.
_Coffre : Allô ? Ici la boucherie hallale Ben Sanzot, j’écoute.
_Sheppard : Guêh ?
_McKay : Non attendez ! Je me suis trompé ! C’est le 543, 22, 0956.
_Sheppard : C’est bon ? Vous êtes sûr ? C’est pas votre numéro d’assurance cette fois ?
_McKay : J’en suis sûr.
_Sheppard : Bon. Alors : 543, 22, 0957.
_McKay : 56 !
_Sheppard : Merde ! 6. Voilà.
_McKay : Mais non ! Vous avez entré 576 ! Il faut recommencer !
_Sheppard : Commence à me faire chier ce truc.
_Coffre : Autodestruction activée ! H moins trente secondes !
_McKay : C’est malin tiens !!
_Sheppard (stressant) : La ferme ! Heu… nous disions donc, 543, 22 et 0, 9, 5, sep…
_McKay : 6 !!
_Sheppard (tapant juste à côté au dernier moment) : 6.
_Coffre : Autodestruction annulée. Ouverture du coffre.
_Raïd : Hé ben.
_Sheppard : On a eu chaud.
_McKay : Si un jour j’y reste par votre faute, je vous le ferais payer.
_Sheppard : Et comment ? Vous serez mort.
_McKay : Je trouverais bien.
_Ronon (gueulant l’air de rien) : Hey les mecs ! Vous avez vu cette machine ?!
_Sheppard et McKay : Hein ? Ah oui.
A l’intérieur du coffre, il y avait un appareil ovale, blanc et bleu surmonté de lames de métal (un peu comme le graal).
_Sheppard : Elle est maousse la fontaine. On la portera dans son coffre avec Ronon. McKay, copiez tout ce que vous pouvez.
_McKay : ça me prendra une heure environ.
_Sheppard : On en profitera pour déjeuner.
Ils s’installèrent pour déjeuner, McKay travaillant toujours sur la console, une assiette de sandwichs posée près de lui. Raïd semblait nerveux.
_Sheppard : Un problème ?
_Raïd : Je pensais à la goule.
_Ronon : Elle est morte votre goule.
_Raïd : ça me parait trop facile.
_Sheppard : Je ne crois pas que se soit un esprit démoniaque. C’est probablement une créature que les Anciens ont créée et laissée là.
_Ronon : Elle aurait dix mille ans ?
_Sheppard : Qui sait ? Mais c’est de là que viendraient les légendes sur les goules.
_Raïd : Et d’après ces légendes, on ne tue pas une goule aussi facilement.
_Ronon : Vous croyez que c’était facile ?
_Sheppard : Vous avez peur qu’un de ces muscles vous assaille ?
WOUAAAAAAH !!!!
_Raïd : Et ça ? C’est un rossignol qui chante la Cucaracha peut-être ?
_Sheppard : Pas cool.
Il se leva et se retourna. Là, il vit la goule debout, les morceaux recollaient les uns aux autres.
_Sheppard : Mais ?! Comment… ?
Il scruta la créature, son regard glissant sur toutes les marques de liaisons et finit par remarquer quelque chose d’insolite. En effet, le puzzle avait été mal reconstitué et on pouvait voir une oreille au milieu du crâne, une main à six doigts et l’autre à quatre et les deux mollets inversés.
_Tous : WOUAH HA HA HA !!!!
_Sheppard : Trop fort !
_McKay : Snok, snok ! Ha, ha !!
_Sheppard : Profitons en !
McKay ramassa rapidement ses affaires pendant que Ronon s’avançait vers la créature qui regardait ses pieds asymétriques. Ronon lui chopa la tête. Le corps de la goule paniqua et tâta partout à la recherche de sa tête. Les trois autres en profitèrent pour s’enfuir avec le coffre. Ronon balança la tête dans le fond du labo et se barra. Ils coururent sur deux cent mètres et s’arrêtèrent.
_Sheppard : Vous avez le code du coffre ?
_McKay : Oui.
_Sheppard : Bon. Partons d’ici.
Ronon vint remplacer Raïd et McKay. Ils se remirent en route mais au bout de dix minutes, la goule retrouva sa tête et se mit à leur poursuite.
_Sheppard : Courez !
Toute la bande piqua un sprint et ils ressortirent de la caverne en un temps record. Malheureusement, ils durent s’arrêter net devant la bande de terroriste qui les attendait, armes au poing, à la sortie.
_Sheppard : Trop de chance.
_McKay : Mais c’est pas vrai ! Quand c’est pas des guérilléros ou les kilomètres de glace de l’Antarctique, c’est des terroristes ! Ils font chier ces cons d’Anciens ! Ils peuvent pas mettre leurs fontaines au coin de la rue non ?! Comme tout le monde ?!
_Terroristes : Guêh ?
_Sheppard (aux terroristes) : Faites pas attention, il a prit un coup sur la tête.

To be continued…
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par Dr. Rodnay McKay »

Me suis vraiment bien marré.
Je lis rarement des fics, là c'était un peu par hasard, mais j'ai a-do-ré l'humour.

La référence à la boucherie Sanzot est géniale, de même que la vanne sur les Français et leurs armes merdiques, vraiment joli.

Bon, quelques petites fautes de conjugaison par ci par là, mais ça n'enlève rien aux dialogues !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Argh !!! Des fôtes :p90: ?! Pourtant j'essaye de faire gaffe mais bon... je suis pas une littéraire :rolleyes: !

Sinon merci pour le message :D . J'espère pouvoir continuer à faire rire avec la suite !

A bientôt pour de nouvelles aventures loufoques :clap: !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

LA FONTAINE DE CHOUCHEN 3/3

Précédemment, dans SG Alternatif : Sheppard, McKay et Ronon arrivent en Algérie pour retrouver la Fontaine de Chouchen. Ils rencontrent leur guide, Raïd Boulaouane qui les conduit dans une grotte située dans l’Atlas Saharien, près de Sidi Brahim. Après bien des difficultés, l’équipe s’empare de la Fontaine de Chouchen mais se fait capturer par des terroristes (âmes sensibles, s'abstenir).

Dans une autre grotte, nos amis étaient prisonniers, attachés à des chaises et se faisant torturer.
_Terroriste (mettant une claque à Sheppard) : Tu vas répondre, chien d’Américain ?!
_Ronon : V’là la torture encore.
_Sheppard : ça fait mal ! En plus je crois bien que…
Il se mit à faire bouger ses mâchoires dans tous les sens et finit par cracher une dent.
_Sheppard : Il m’a pété une molaire ce con.
_Ronon : …
_Terroriste : Que faites vous ici ?
_Ronon : On est en vacances. C’est interdit ?
_Terroriste : Me prend pas pour un con. C’est quoi ce coffre ?
_Ronon : Nos bagages.
_Terroriste : Ce sont des armes nucléaires !
_McKay : Ben rien qu’ça !
Le terroriste s’approcha de lui.
_McKay : J’ai rien dit ! Au fait, je vous ai dit que j’étais Canadien perso ?
_Terroriste : La ferme ! Vos gouvernements vont devoir payer cher votre liberté.
_Sheppard : On est mort.
_Terroriste : Maquilleuse ! Nous allons tourner !
Une femme voilée de la tête aux pieds arriva avec une trousse de maquillage et arrangea les prisonniers. Deux hommes s’occupèrent des lumières, un autre de la caméra et un dernier tendait sa perche de son. Le terroriste tortionnaire saisit un micro et se planta à côté des prisonniers. Enfin, un des deux éclairagistes se posa devant la caméra avec un clap.
_Homme : Prise d’otage, demande de rançon, première eeeeet ACTION !
CLAP !
_Terroriste : Chiennes et chiens d’infidèles, bonsoir. Ici la branche Algérienne d’Al-Qaïda qui vous parle. Nous retenons quatre otages ! Il y a un militaire Américain, un scientifique Canadien, un guide Algérien et heu… (S’adressant à Ronon). Vous êtes d’où vous ?
Il lui tendit son micro.
_Ronon (s’approchant du micro) : De la Jamaïque ?
_Terroriste : C’est bien ce qu’il me semblait. Voici nos exigences : Nous voulons que vous libériez nos frères de Guantanamo. Nous voulons que les troupes Américaines se retirent d’Irak, d’Afghanistan, du Japon etc… Nous voulons 10 millions de dollars en coupure de 50 cents et nous voulons également des réductions pour Disneyland en Floride. Nous voulons que Sarkozy démissionne et pour finir, Lulu si tu pouvais me ramener les clefs du Vespa, ça m’arrangerait (fic écrite avant 2012, je rappelle. Vous pouvez changer le nom du président si vous voulez NDA).
_Tous : …
_Homme au clap : Eeeet coupez c’est dans la boîte !
_Terroriste : Cette vidéo serra diffusée aux Etats-Unis demain.
_Sheppard : Une journée à rester ici. Dur.
Le lendemain midi, le général Landry et le général O’Neill entrèrent dans le bureau du président des Etats-Unis.
_Landry et O’Neill : A vos ordre monsieur le président.
_Président : Ah ! Messieurs ! Nous avons un problème.
_Landry : Que se passe t’il ?
Le président se leva et alla vers une télé. Il montra une vidéo.
_Président : Nous avons enregistré ça ce matin. Ça vient d’Algérie. Al-Qaïda.
_O’Neill : Heu… sauf votre respect, c’est quoi le rapport avec nous ?
_Président : Vous ne voyez vraiment pas ?
_Landry : Oh non.
_O’Neill : Quoi ?
Le président mit la cassette dans un magnétoscope et appuya sur play. Ils regardèrent tous les trois la vidéo et virent l’équipe prisonnière.
_O’Neill : Mais qu’est ce qu’il sont encore allé foutre dans cette galère ?!
_Landry : Je les ai envoyé en Algérie récupérer un appareil Ancien.
_Président : Ben on est pas dans la merde !
_Landry : Monsieur le président !
_O’Neill : Et ils nous demandent combien pour les garder ?
_Président : Vous voulez dire : pour nous les rendre ?
_O’Neill : ça va pas la tête ?! Payer pour les récupérer ? Et pis quoi encore ?!
_Président : Vous avez raison ! Nous ne céderons pas devant eux !
_O’Neill : J’leur donne ce qu’ils veulent, même le Texas si ils y tiennent, mais qu’ils les gardent !
_Président : Moui. Seulement…
La porte s’ouvrit à la volée et un homme entra.
_Homme : Je suis le premier ministre Canadien tabernacle ! Un de nos concitoyens est prisonnier de terroristes tabernacle ! Ça ne se passera pas comme ça tabernacle !
_Président : … voilà.
_O’Neill : C’est McKay votre concitoyen.
_Président : Ils demandent dix millions de dollars.
_Ministre : Ah ? Qu’ils aillent se faire foutre alors.
Et il repartit.
_Landry : Je me demande ce qui l’a convaincu.
En Algérie, l’humeur n’était pas au beau fixe. Les prisonniers étaient dans une cellule.
_Raïd : ça fait plus de vingt-quatre heures qu’ils s’excitent sur ce coffre.
_McKay : Drôlement résistants les matériaux des Anciens.
_Sheppard : J’ai faim. Ça fait aussi vingt-quatre heures qu’on a pas mangé.
_McKay (la larme à l’œil) : Vous êtes obligé de retourner le couteau dans la plaie ?
_Terroriste : Vous mangerez quand vous aurez ouvert ce coffre !
_McKay : Faites ce que vous voulez colonel, mais moi, je vais craquer.
_Sheppard : Petite nature va. De toute façon, on a pas le code.
_Terroriste : Je suis sûr que vous trouverez un moyen.
_McKay : Un poulet.
_Terroriste : Quoi ?
_McKay : Je mangerais bien un poulet encore.
_Terroriste : Tu te fous de ma gueule ?!
_Ronon : Il délire toujours quand il a faim.
_Terroriste : Qu’il arrête de se plaindre où ce sera la douleur que je lui infligerais qui le rendra dingue !
_McKay : ça va mieux !
Il s’éloigna de la cellule.
_Sheppard : Faut qu’on trouve un moyen de sortir d’ici.
_McKay : Les barreaux sont trop solides. On va mourir !
_Sheppard : Mais non !
_McKay : Mais si !
_Ronon : Ils sont bien organisés. Ça ne va pas nous faciliter la tâche.
_McKay : Survivre aux Wraiths pour mourir torturé et décapité par des terroristes bien de chez nous. Quelle blague.
_Ronon : A propos de Wraiths, on a perdu notre goule de vue.
_Sheppard : C’est vrai qu’elle ne nous a pas suivis à l’extérieur de la grotte.
_Raïd : Je sais pas vous mais j’ai cru l’entendre cette nuit.
_McKay : C’était mon ventre qui criait famine.
_Raïd : Ah ? ça aurait pas été du luxe pourtant.
_Sheppard : C’est bizarre. Pourquoi a-t-elle abandonné ?
_McKay : On a d’autres problèmes là !
_Sheppard (réfléchissant) : Ouais. Faut sortir de là.
Dans une autre salle de la grotte, une cassette vidéo se matérialisa sur une table, téléportée par l’Odyssée. Personne ne remarqua le phénomène mais au bout de quelques minutes, un homme vit la cassette. Il appela toute la bande qui se regroupa autour de lui.
_Terroriste n°1 : C’est quoi ?
_Terroriste n°2 : La réponse sur vidéo du président des Ztat-Zunis.
_Terroriste n°1 : Déjà ?! Qui l’a ramenée ?
Silence.
_Terroriste n°1 : Personne ?
Silence.
_Terroriste n°1 : C’est quoi ce délire ?
Le terroriste amena une télé devant la cellule de nos amis.
_Sheppard : Chouette ! C’est l’heure du Super Bowl.
_Terroriste : Nous avons reçu la réponse de vos pays respectifs. Je voulais que vous en profitiez un peu.
_Sheppard : C’est gentil.
Le terroriste mit la cassette vidéo en place.
_Vidéo : Message du Canada : « Vous inquiétez pas ! Les Etats-Unis vont s’occuper de vous ». Fin du message du Canada. Message de l’Algérie : « Boulaouane, Boulaouane, vous êtes sûr que c’est pas un Marocain celui là ? ». Fin du message de l’Algérie. Message de la Jamaïque : « Ne connaissons pas de Ronon Dex, stop, arrêtez de fumer de la drogue ! Stop ». Fin du message de la Jamaïque. Message des Etats-Unis : « Sheppard ! Ici le général O’Neill ! Vous avez encore fait une connerie, une fois de plus ! Et ben démerdez vous ! Là ! Il est hors de question que l’honnête contribuable Américain débourse ne serait ce qu’un cent pour un guignol tel que vous ! Vous êtes la honte de toutes les armées réunies ! Quant à McKay et Ronon, on ne les regrettera pas non plus ! Bon débarras ! ». Fin du message des Etats-Unis.
_Tous : …
_Terroriste : Désolé les gars.
_Sheppard : Vous pouviez pas savoir.
Le terroriste partit.
_Sheppard : Parfait ! Tout va bien !
_McKay (qui pleurait) : Parce que vous trouvez que tout va bien vous ?! Nos pays nous ont abandonnés !
_Sheppard : Mais non ! O’Neill s’est adressé à nous en langage codé.
_McKay : Ah bon ?
_Sheppard : Oui. Il a dit qu’il tenterait une mission de sauvetage avec l’Odyssée cette nuit à 2h30 précise. Une dizaine de marins vont prendre la grotte d’assaut, faisant diversion pendant qu’O’Neill se téléportera ici pour récupérer la Fontaine.
_Tous : …
_McKay : Vous êtes sûr de vous ?
_Sheppard : Heu… ouais.
_Raïd : Et nous ?
_Sheppard : Nous serons téléportés à bord. S’ils ne nous ont pas tué avant.
_Ronon : Silence !
Le terroriste revint.
_Terroriste : Bon les gars, j’ai une mauvaise nouvelle. Après délibération, mes camarades et moi-même avons décidé la chose suivante : comme vous n’avez plus aucune valeur marchande, soit vous ouvrez le coffre et on vous colle une balle dans la tête, gentiment, ou bien vous refusez et nous vous torturons.
_Ronon : Encore des claques ?
_Terroriste : On a une gégène.
_Ronon : Une quoi ?
_Sheppard : C’est pas cool ça.
_Raïd (à Sheppard) : En admettant que votre chef vienne récupérer le coffre, je suis pas sûr qu’il ait pris en compte notre propre survie.
_Sheppard : Je commence à en douter moi-même.
_McKay : Il faut gagner du temps.
_Sheppard : Oui. Et vous allez m’y aider.
_McKay : Moi ?
_Terroriste : C’est quoi ces messes basses ?!
_Sheppard : Rien. On réfléchissait avec McKay sur comment ouvrir le coffre.
_Terroriste : Bien. Je vois que vous devenez raisonnable.
_Sheppard : Oui. Je ne supporte pas la gégène. Ça ne réussit pas à ma coiffure.
_Tous : …
_Sheppard : Quoi qu’il en soit, il faut le code pour ouvrir ce coffre.
_Terroriste : Oui.
_Sheppard : Or, le code, nous ne l’avons pas.
_Terroriste : Non.
_Sheppard : Il faut donc trouver une autre solution.
_Terroriste : Oui.
_Sheppard : Je vois que vous suivez. Si nous n’avons pas la bonne clef, il suffit de changer la serrure.
_Tous : Guêh ?
_McKay : Mais oui ! Il vous suffit de démonter le clavier et de programmer un nouveau code.
Le terroriste fit amener le coffre devant la cellule et un de ses hommes commença à dévisser la plaque qui était à la base du clavier.
_Ronon (à Sheppard et McKay) : Vous savez ce que vous faites au moins ?
_McKay : Vous nous prenez pour des cons ?
_Ronon : Non parce que votre truc là…
_McKay : Marchera jamais. Ce serait trop facile.
En effet, une trappe s’ouvrit à l’arrière du coffre de laquelle jaillit un bras mécanique terminé par un énorme marteau. Le marteau s’abattit sur le terroriste.
_McKay : Flûte ! Ils avaient prévu ça aussi.
_Sheppard : Peut-être qu’avec un cric et un pied de biche.
_Raïd : Je crois que nos hôtes n’ont ni cric, ni pied de biche.
_Ronon : Un pied de porc, ça irait ?
_McKay : Raïd, vous n’avez pas de cric vous ?
_Raïd : Où ça ? Sur mon chameau ?
_McKay : Je pensais plutôt à votre voiture.
_Raïd : Justement, le cric est dans la voiture, à Alger.
_Terroriste : LA FERME !! Vous avez jusqu’à demain matin pour trouver une solution ou sinon, croyez moi, vous allez souffrir !
_Sheppard (à ses amis) : On sera loin demain matin.
La nuit arriva et tout se passa comme Sheppard l’avait dit. Dans l’Odyssée :
_McKay : Vous êtes devin ou quoi ?
_Sheppard : Non pourquoi ?
O’Neill apparut à son tour avec le coffre.
_O’Neill : Putain ! Il est lourd le con !
_Sheppard : Mon général ! Merci d’êtres venu à notre heu…
Il s’arrêta net en voyant O’Neill le fusiller du regard.
_O’Neill : Vous avez encore survécu ?
_Sheppard : Heu… oui mon général.
_O’Neill : Les frais de déplacement de l’Odyssée seront retenus sur votre paye à vous et à McKay.
_McKay : Quoi ?!
_O’Neill : Un problème ?!!
_McKay : Non non.
_Sheppard : Et ça représente combien ?
_O’Neill : Environ cinquante millions.
_Sheppard et McKay : Arg !
_O’Neill : Vous ne toucherez plus votre solde jusqu’à la vingt-sixième génération.
_Sheppard : C’est un cauchemar ! Je vais me réveiller.
Un marin contacta O’Neill par radio :
_Marin : Mon général ! Une créature monstrueuse nous en veut !
_O’Neill : Et les terroristes ?
_Marin : On les a tous tués mais là, c’est elle qui va nous avoir ! Help mon général !
_O’Neill : On arrive ! (A Sheppard) C’est quoi encore que ce truc ?
_Sheppard : Une goule mon général. C’est un esprit démoniaque qui se nourrit de…
_O’Neill : On s’en fout ! Redescendez et descendez moi ce truc !
_Sheppard : A vos ordres mon général.
Sheppard, Ronon et même McKay furent téléportés en renforts.
_McKay : Qu’est ce que je fous là moi ? Mon général ? Vous pouvez me ramener s’il vous plaît ?
_O’Neill : Au boulot McKay !!
_McKay : Mais heu…
Devant lui, la goule s’en donnait à cœur joie. Deux marins étaient à terre et les autres tiraient en vain sur le monstre. Sheppard fit diversion pendant que Ronon lui collait un pain de C4 dans le dos. Sheppard déclencha la charge et l’explosion déchiqueta la goule. Les soldats s’approchèrent des morceaux de chairs parsemés ici et là. Les morceaux se mirent à frétiller et les soldats reculèrent, les armes au poing, un peu en panique.
_Marin : Mon colonel ! Vous croyez que… ?
_Sheppard : Elle s’est recollé les morceaux une fois mais là, quand même pas.
Les morceaux décollèrent et se rassemblèrent pour reformer la créature.
_McKay (s’enfuyant à toute jambe) : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!
_Sheppard : J’ai peut-être une idée. Voyons voir, quelle heure est il ?
_Marin : Il est quatre heure moins le quart mais qu’est ce que ça peut faire ?
_Sheppard : Il faut tenir jusqu’à l’aube !
_Marin : Hein ?
Le combat dura ainsi encore deux bonnes heures. Vers six heures du matin, les premiers rayons du soleil éclairèrent le plateau où le combat se poursuivait. La créature commença à montrer des signes de faiblesses et voulu s’enfuir.
_Sheppard : Ne la laissaient surtout pas s’enfuir ! Retenez là !
Les marins bloquèrent la route de la goule. Elle se retourna mais tomba sur Ronon qui lui colla une patate. Elle repartit en arrière et finit par réussir à culbuter un soldat. Elle couru sur un sentier afin de retourner dans sa grotte mais Sheppard grimpa sur un rocher au dessus du sentier et sauta sur elle. Elle le fit voler sans peine et il faillit tomber dans un précipice. Les marins et Ronon poursuivirent la goule en lui tirant dessus. Et plus les balles l’atteignaient, plus elle avait du mal à se régénérer. Elle vacilla et tomba un instant, puis elle se releva mais se prit à nouveau une rafale. Finalement, elle s’écroula juste devant l’entrée de sa grotte et tomba en poussière. Tout le monde s’avança.
_Sheppard : Il était moins une.
_McKay : Comment ça ?
_Sheppard : Ce truc ne supporte pas le soleil, comme les vampires. C’est pour ça qu’elle ne nous avait pas poursuivis dans la journée. Elle attendait la nuit pour nous chercher et nous retrouver.
_Ronon : Et si on l’avait laissé s’échapper aujourd’hui, elle aurait tout fait pour nous retrouver à nouveau.
_Sheppard : Valait mieux s’en débarrasser une bonne fois pour toute.
_McKay : Tu parles d’une galère ! Heureusement qu’il n’y a que des blessés.
_Sheppard : Faut avouer qu’elle était coriace.
_Ronon : Pire qu’un Wraith.
_Sheppard : Qu’est ce qu’ils nous ont encore pondu là ces chieurs d’Anciens ?
Le lendemain, Sheppard, McKay et Ronon était de retour sur Atlantis où Carter les accueillit.
_Carter : Alors ? Il parait que vous avez eu quelques ennuis ?
_Sheppard (en colère) : M’en parlez pas !
_McKay (en pleure) : Bouh ! Snif !
_Carter (à Ronon) : Un problème ?
_Ronon : Ils se sont fait sucrer leurs soldes par O’Neill.
_Carter : C’est pas très gentil ça. Mais vous avez ramené la Fontaine de Chouchen et ça, c’est le plus important !
_Sheppard : Elle m’aura coûté chère cette fontaine.
_Carter : Où est elle ?
_Sheppard : Ronon ?
_Ronon : Heu… McKay ?
_McKay : Laissez moi souffrir en paix !
_Carter : Où est la fontaine ?
_Sheppard : On a dû l’oublier sur Terre.
_Ronon : J’me disais aussi : je voyageais léger.
_Carter : Okay. Ben heureusement qu’on a un E2PZ plutôt plein.
Mais la porte s’activa.
_Portier : Madame ! La porte s’active !
_Carter : Noooon ? Pas possible ?
_Portier : C’est le général O’Neill !
_Carter : Baissez le bouclier !
Le bouclier disparu mais rien ne se produisit.
_Carter : Sheppard, allez voir d’un peu plus prêt.
_Sheppard : Si vous y tenez.
Il s’approcha de la porte activée quand le coffre contenant la fontaine jaillit du vortex. Il eut juste le temps de faire un pas en arrière, évitant ainsi de se prendre le coffre en pleine tête. Mais le coffre tomba lourdement sur l’autre pas qu’il n’avait pas encore eu le temps de faire.
_Sheppard : AH NAAAAN !!
La porte se désactiva.
_Carter : Sacré O’Neill.
Elle s’avança avec McKay vers le coffre pendant que Sheppard sautait à cloche pieds de long en large autour d’eux.
_Carter (à des soldats) : Emmenez la au labo de physique. McKay, vous vous y mettez immédiatement. Je veux que la fontaine soit opérationnelle le plus rapidement possible. Nous la monterons sur le Dédale.
_McKay : Cela ne devrait pas être trop long.
_Sheppard (sautillant toujours) : AÏE !! OULA !!
_Carter : Ronon, vous vous occuperez d’emmener Sheppard à l’infirmerie.
_Ronon : C’est comme si c’était fait.
Il chopa Sheppard sur son épaule et le transporta à l’infirmerie.
_Sheppard : Lâchez moi !! Je me tape la honte !!
Ils partirent ainsi que McKay.
Un peu plus tard, Teyla passa voir Sheppard à l’infirmerie.
_Teyla : Comment allez vous ?
_Sheppard (un gros bandage autour du pied) : J’ai le pied en charpie mais à part ça, ça va.
_Teyla : J’ai vu Keller. Elle a dit que vous pourrez remarcher dans deux semaines.
_Sheppard : Tant mieux ! Et vous ? Ça va ?
_Teyla : On fait aller. Il faut que je vous laisse. C’est l’heure du biberon. A plus tard.
_Sheppard : A plus tard.
Une fois seul, Sheppard saisit sa radio et la mit dans son oreille afin de contacter McKay.
_Sheppard : McKay ? Vous m’entendez ?
_McKay : Oui ?
_Sheppard : C’est Sheppard.
_McKay : Comment va votre pied ?
_Sheppard : Bof. J’en ai pour deux semaines.
_McKay : C’est ballot mais attendez deux secondes, je dois voir un truc avec Zelenka. Je vous reviens de suite !
Une musique succéda à McKay dans la radio.
_Radio : La la la ! « JE T’AIIIIIIIIIIIMEUH !!!! »
Sheppard arracha la radio.
_Sheppard : C’est quoi, ça encore ? De la musique d’attente ?
Il rapprocha la radio prudemment de son oreille.
_Radio : « Comme un mou, comme un plat, comme une ex star de cinéma ! » Veuillez patienter quelques instant, le docteur McKay va vous répondre. « JE T’AIIII… »
_Sheppard : …
Pendant ce temps là, dans le labo, McKay finissait de vérifier une équation avec Radek.
_McKay : C’est très bien, ça avance.
Il reprit le contact radio.
_McKay : Sheppard ?
_Radio : « JE T’AIIIIIIMEUH !!!! »
_McKay : Hein ? Je l’ai pas arrêtée ?
_Radio : Votre interlocuteur s’est endormi en vous attendant. Veuillez patienter jusqu’à ce qu’il se réveille. « JE T’AIIIIIIIMEUH !!!! ».
_McKay : …
Le lendemain matin, les équipes techniques montaient la Fontaine de Chouchen sur le Dédale. McKay supervisait les opérations et Carter le rejoignit.
_Carter : C’est bientôt fini ?
_McKay : Encore quelques ajustements à faire et c’est bon.
_Carter : Parfait ! Zelenka a déjà repéré une cible potentielle. Une ruche en orbite autour d’une planète. Nous irons tester la fontaine sur elle.
_McKay : Vous venez avec nous ?
_Carter : Je remplace Sheppard.
_McKay : C’est chouette ça !
_Carter : C’est le fait que je vienne avec vous qui vous enchante à ce point là, ou c’est le fait que Sheppard ne vienne pas, lui ?
_McKay : Les deux.
_Carter : Vous êtes sûr que ça va dans votre équipe ?
_McKay : Comme sur des roulettes !
_Carter : Des roulettes carrées alors.
Le montage se termina et l’équipage embarqua avec en plus, McKay, Ronon et Carter. Le Dédale décolla d’Atlantis.
_Caldwell : Colonel Carter, puis ce que j’ai l’immense honneur de vous avoir à bord à la place de l’autre là, puis je me permettre de vous poser une question ?
_McKay : Vous parlez fort bien aujourd’hui, colonel.
_Caldwell : C’est ce qu’on appelle de l’ironie docteur.
_McKay : Ah ?
_Carter : Allez y.
_Caldwell : Je peux savoir où on va ?
_Carter : Je ne vous l’ai pas dit ?
_Caldwell : Nooon.
_Carter : Mince ! La ruche est en orbite autour de M5G-837.
_Caldwell : Merci pour cet éclaircissement colonel. (A son lieutenant) Allez y lieutenant.
_Lieutenant : Bien monsieur.
Le vaisseau pu enfin passer en hyper espace.
_Carter (à McKay) : Ouh la la ! Il est toujours comme ça ?
_McKay : Il devient de plus en plus cynique je trouve.
_Carter : Il devrait prendre des vacances.
_McKay : Ouais. Ça nous ferait du bien. Au fait, c’est bien sur la planète M5G-837 que nous avons une station de recherche en géothermie ?
_Carter : Oui. Ce n’est pas ça qui va intéresser les Wraiths mais pour la Terre, ces recherches sauveront l’humanité du réchauffement climatique !
_McKay : C’est quand même formidable ce qu’on fait là.
Au bout de deux heures de vol, le Dédale sortit de l’hyper espace à une distance raisonnable de la ruche.
_Caldwell : Ils ne nous verrons pas ici. Sommes nous assez proche docteur McKay ?
_McKay (regardant une des tablettes qu’ils se trimbalent sans cesse dans cette série) : La portée devrait être suffisante. La fontaine est configurée, y’a plus qu’a envoyer.
Il lança son programme et la fontaine s’illumina en son centre. Dans la ruche, de nouvelles données vinrent remplacer une partie des anciennes sur les écrans de contrôles sans que les Wraiths ne puissent y apporter la moindre modification. Dans les couloirs, les membranes composant le système de distribution d’énergie s’illuminaient de nouvelles couleurs. Certaines se rompaient pendant que d’autres commençaient sérieusement à surchauffer. A bord du Dédale, tout le monde regardait dehors. La ruche semblait bouger. Elle avança puis, elle prit de la vitesse. Soudain, elle se mit à zigzaguer dans tous les sens.
_Caldwell : Qu’est ce qu’il se passe ?
_McKay : Leur ordinateur central reçoit un flux de données contradictoires, mettez vous à sa place. Il perd le contrôle.
_Caldwell : …
_McKay : Je vais bien finir par trouver une image que vous comprendrez.
_Caldwell : On y croit.
_McKay : Ah ! Je sais ! C’est comme si c’était un mec bourré qui pilotait la ruche.
_Caldwell : Ben voilà.
_Carter : Ils n’iront plus très loin maintenant ! Ha ! Ha ! Regardez les valser !
_Ronon : Elle marche bien cette fontaine de Chouchen.
_McKay : Ouais.
_Carter : Elle a une interaction avec la technologie Wraith assez… comment dire ?
_Ronon : Débile ?
_Carter : Ouais.
_Ronon : Au fait, ça veut dire quoi Chouchen ?
_McKay : Qu’est ce que j’en sais moi ? Je suis pas linguiste !
_Carter : Je ne sais pas non plus.
_Caldwell : C’est un vin breton.
_Tous : …
_McKay : Du moment qu’elle nous permet de nous débarrasser des Wraiths.
_Carter : Ouiii.
La ruche continuait sa course d’ivrogne puis décrocha et tomba vers la planète. Les moteurs repartirent avant que la ruche ne pénètre dans l’atmosphère. Elle fit encore un looping, deux zigzags et plongea en piqué sur le sol où elle s’écrasa.
_Caldwell : C’était pas notre station géothermique en dessous ?
Silence de mort.
_Carter : CENSURE !!
_McKay (regardant d’un air consterné la trace de l’impact) : J’crois qu’on entendra plus parler de la Fontaine de Chouchen.
_Ronon (une mains sur les yeux et opinant du chef) : Mm.
_Caldwell : Ben c’est pas encore aujourd’hui qu’on sauvera l’humanité du réchauffement climatique.

THE END

Petite annonce :
Recherche : Gros sponsors très riches pour location Odyssée et équipe SG en vue libération otages (au moins avec eux, c’est vite plié).
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Aaaaah ! Je réintègre le docteur Weir. Quel bonheur !

2.14 LE MONDE IRRÉEL (Contre pied de l'épisode 3x06)

Précédemment, dans SG Alternatif : A la suite du plus gros pêtage de câble du docteur Weir, cette dernière est envoyée sur Terre en maison de repos (cf. Weirorama).

Cité d’Atlantis, dans une chambre, 8h45 a.m. Le docteur Weir est en train de dormir paisiblement dans un lit. Elle se réveille et ouvre un œil, puis l’autre. Quand ses yeux se furent habitués à la lumière passant à travers les vitres, et quand son cerveau se mit enfin à fonctionner à plein régime, elle se releva d’un trait, l’air paniqué.
_Weir : Mais… ? Qu’est ce que… ?
Elle regarda autour d’elle puis elle se leva. Elle avança de quelques pas vers un miroir et se regarda. Elle portait une chemise de nuit de l’infirmerie. Weir décida d’explorer un peu plus sa chambre et finit par trouver un placard remplit de vêtements. Elle enfila rapidement un pantalon et un T-shirt et se dirigea vers la porte. Elle l’ouvrit mais un marin en faction de l’autre côté se retourna vers elle.
_Marin : Oh ! Bonjour madame ! Vous êtes enfin réveillée.
_Weir : Quoi ?
_Marin : Ne bougez pas, j’appelle le colonel Sheppard.
Le marin se mit en contact radio avec Sheppard. Pendant ce temps là, Weir retourna dans sa chambre et saisit un énorme vase qui était posé sur un meuble. Elle revint vers le marin qui était de nouveau tourné vers le couloir et lui fracassa le vase sur le crâne. Le soldat s’effondra et Weir passa par-dessus lui pour enfin s’enfuir dans les couloirs. Elle se mit à courir, courir, comme elle n’avait jamais eu besoin de courir avant. Ses pas résonnaient dans les immenses couloirs encore déserts. Les lueurs du soleil n’étaient pas assez hautes pour éclairer ces immenses espaces et le docteur Weir courait entre les bandes d’ombre et de lumière projetés par les piliers. Elle atteignit une cabine de téléportation mais alors qu’elle se tenait devant la porte, cette dernière s’ouvrit. McKay était dans la cabine, la regardant et ne sachant quoi dire.
_McKay : Docteur Weir. Elizabeth. C’est…
Le docteur Weir, en panique totale, ne trouva qu’une solution pour se sortir de cette situation. Comme elle n’avait pas d’arme ni de vase sous la main, elle décocha un formidable coup de pied dans les parties intimes du pauvre McKay.
_McKay : RÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂH !!!!
Il s’effondra. Weir le tira hors de la cabine, y pénétra elle-même et la porte se referma. A l’intérieur, elle appuya sur la zone la plus éloignée possible de la tour centrale et disparue.
Pendant ce temps là, devant la porte de la chambre de Weir, le marin revenait à lui. Sheppard et Ronon se trouvaient à côté de lui.
_Sheppard (accroupi) : ça va ?
_Marin : Ouch ! Elle m’a assommé et s’est enfuie.
_Ronon : Qu’est ce qui lui prend ?
_Sheppard : Hum. (Dans sa radio) Lorne ? Elizabeth s’est enfuie. Prenez quelques hommes et retrouvez la moi.
_Lorne : A vos ordres.
Sheppard se releva.
_Sheppard : Ronon, avec moi. On y va.
Ils partirent tous les deux en laissant le marin récupérer.
_Ronon : Vous avez une idée d’où on va ?
_Sheppard : Dur à dire.
A ce moment là, McKay contacta Sheppard par radio.
_McKay (voix cassée) : Sheppard ?
_Sheppard : McKay ? Qu’est ce qui vous arrive ?
_McKay : C’est Elizabeth.
_Sheppard : Vous l’avez vue ? Où ça ?
_McKay : La cabine de téléportation, niveau trois. Vite !
La liaison se coupa. Sheppard et Ronon se regardèrent un instant et se précipitèrent à l’endroit indiqué. Ils retrouvèrent McKay encore prostré par terre.
_Sheppard : McKay ?! Est-ce que ça va ?!
_McKay (relevant son visage plein de larme) : Aïe.
_Sheppard : Qu’est ce qu’elle vous a fait ?
_McKay (montrant ses… de son index) : Hiiiiii.
_Sheppard (comprenant) : Mon Dieu !
_Ronon : Hou !
_Sheppard (par radio) : Docteur Keller ? Il y a une urgence au niveau trois ! Amenez de la glace, et vite !
_Keller : Pardon ?
Dans un recoin perdu de la cité, Weir marchait le long des murs tout en jetant des regards furtifs partout autour d’elle. Soudain, elle entendit des bruits de pas. Elle tourna sa tête en direction des pas puis repartit droit devant en tâtant le mur. Elle finit par trouver le salut dans un angle formé par deux piliers et le mur. Elle s’enfonça dans cet abri, s’agenouilla et retint sa respiration. Lorne et deux marins passèrent juste devant elle mais ne la virent pas. Quand ils eurent disparu au bout du couloir, Weir s’assaillit par terre, contre le mur et remonta ses genoux sous son menton. Alphonse, le furet de Teyla (qui est en fait un poulpe et qui est passé au travers des mailles du filet de la terrible épuration animale que connu Atlantis, il n’y a pas si longtemps que ça, et qui fût commandée par l’infâme Woolsey qui, comme chacun le sait, n’aime pas les héros de Stargate. Et qui n’aime pas les héros de Stargate, n’aime pas les animaux, c’est bien connu et…
_Lecteur : TA GUEULE !!!!
Désolé. Alphonse, donc, le furet de Teyla, passa par là et vit le docteur Weir assise dans son coin. Il s’avança vers elle, s’arrêta devant ses pieds et ils se regardèrent tous les deux.
_Weir : Tiens, t’es qui toi ?
Le furet bien sûr ne lui répondit pas.
_Weir : Toi aussi tu sais pas ce que tu fais ici ? (Elle esquissa un sourire) Tss ! Tu sais quoi ? Comme t’as rien à faire, je vais te raconter une histoire. J’étais bien pénarde sur Terre quand ce matin, je me suis réveillée ici. Quelle histoire encore hein ? Je viens de la Terre où j’avais une petite vie tranquille et puis… je comprend pas : qu’est ce que je fais ici ?... C’est sûrement un rêve.
Elle regarda Alphonse.
_Weir : Oui ! C’est ça ! C’est un rêve ! Je vais me réveiller à la maison de repos et tout ira bien ! Peut-être qu’en me rendormant…
Elle s’installa un peu plus confortablement mais en faisant bien attention de ne pas déborder de sa cachette. Elle ferma les yeux pendant qu’Alphonse se couchait contre ses pieds. Elle finit par s’endormir. Quand elle se réveilla, elle était dans une chambre toute blanche, dans un lit tout blanc. Les rayons du soleil filtraient à travers les barreaux de la fenêtre et donnaient un aspect fantomatique aux deux visiteurs qui se tenaient prêt d’elle. Weir remonta d’un coup contre le mur derrière elle et put enfin distinguer les deux hommes. Il s’agissait du général O’Neill et du médecin qui s’occupait d’elle. Elle fut immédiatement rassurée et se rassit dans son lit en soufflant un peu.
_Médecin : Docteur Weir ? Vous allez bien ?
_Weir : Que m’est il arrivé ?
_Médecin : Vous vous êtes mise à crier pendant votre sommeil. J’ai essayé de vous réveiller mais vous sembliez comme… prisonnière d’un rêve.
_Weir : Prisonnière… ?
_O’Neill : Votre médecin m’a appelé en catastrophe et je suis venu aussitôt. Ça doit bien faire un quart d’heure que je suis là.
_Weir : Je… j’ai fait un rêve. J’étais sur… enfin, je veux dire, j’étais là bas.
Tout en disant ça, elle regarda O’Neill droit dans les yeux. Ce dernier comprit et acquiesça de la tête. Un peu plus tard, ils marchaient tous les deux dans le parc de la maison de repos.
_Weir : ça avait l’air si réel ! J’étais sur Atlantis et il y avait un poulpe.
_O’Neill : Un poulpe ?
_Weir : La preuve que c’était bien un rêve.
_O’Neill : En effet. Je suis d’accord avec votre médecin. Vous nous faites une petite rechute mais ce n’est pas si grave que ça.
_Weir : Le docteur a dit que c’est normal au stade où j’en suis.
_O’Neill : Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Mais vous allez devoir rester encore deux semaines de plus ici, pour être sûr.
_Weir : S’il le faut.
_O’Neill : Deux semaines, ça passent vite. Quand vous sortirez, vous pourrez enfin retrouver Simon et recommencer à vivre normalement.
_Weir : Simon ? Mais… ? Nous ne sommes plus ensemble depuis longtemps.
_O’Neill : Bien sûr que si. Il est encore venu vous voir hier.
_Weir : C’est impossible !
Elle eut l’impression que tout s’écroulé autour d’elle. Cela faisait bien plus de deux ans qu’elle n’avait pas eus de nouvelles de celui là. Tout devint sombre, flou, effrayant. O’Neill continuait bien de lui parler mais ses paroles n’était plus qu’un son difforme et saugrenu. Alors qu’elle ne parvenait presque plus à discerner le visage du général, une voix familière supplanta tout dans son esprit.
_Voix : Elizabeth ?! Vous m’entendez ?! Elizabeth ?!
Weir tombait dans ce qui lui semblait être un gouffre sans fond tel Alice à la poursuite du lapin blanc. Seul cette voix restait tangible, proche d’elle.
_Voix : Elizabeth ! Réveillez vous. Carter nous a laissé tomber et je sais plus quoi faire avec McKay !
A ces mots, Weir ouvrit les yeux et jaillit du lit où elle était allongée. Elle se trouvait à l’infirmerie d’Atlantis, entourée de Sheppard, Keller et McKay.
_Sheppard : Elizabeth !!
_McKay (à Sheppard) : Comment ça vous savez plus quoi faire avec moi ?
_Keller : Est-ce que ça va docteur Weir ? On vous a trouvée endormie dans un couloir.
_Weir : Que… ? Mais ! Qu’est ce que ça veut dire ?!
_Sheppard : Vous ne vous souvenez pas ?
_Weir : Me souvenir ?! Me souvenir de quoi ?! Je ne sais plus où j’en suis !!
_Sheppard : Je suis venu vous voir sur Terre hier pour vous demander si vous ne vouliez pas me filer un coup de main pour commander la cité vu que Carter s’est fait la malle et que je dois la remplacer.
_Weir : Hier…
_Sheppard : Oui. Vous êtes tombée dans les pommes sans me dire explicitement si vous étiez d’accord mais j’étais sûr que vous ne nous laisseriez pas tomber. Je vous ai donc ramenée sur Atlantis.
_Weir : Si je comprend bien, vous êtes venu me demander de revenir ici, je me suis évanouie et vous en avez profité pour me ramener à l’insu de mon plein gré ?!
_Sheppard (et fier de lui en plus) : C’est à peu près ça.
_Weir (lui sautant à la gorge) : J’vais l’tuer !!
_Sheppard : Aaaarg !!
Keller et McKay empoignèrent Weir et la força à se rallonger. Sheppard, libéré de l’étreinte mortelle, saisit à son tour une des épaules de Weir et la plaqua contre le lit. Keller en profita pour lui faire une injection qui la calma un peu. Sheppard et McKay la relâchèrent.
_Weir (dans le coltard) : C’est pas vrai. J’étais bien tranquille bordel. Jamais moyen d’avoir la paix avec vous.
_Keller : Nous devrions la laisser se remettre de ses émotions.
_McKay : Oui.
_Sheppard : J’ai fait doubler la garde, au cas où.
Ils se retirèrent sur la pointe des pieds.
_Weir : Mais qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ?
Un peu plus tard dans la journée, Keller et Weir entrèrent dans le bureau du chef. Le chef, c’est Sheppard et il est en pleine galère sous une pile de dossiers.
_Keller : Colonel ?
_Sheppard : Quoi ?
En bougeant, il fit tomber tous les dossiers par terre.
_Sheppard : Et merde !
_Keller : Hum ! Colonel ?
_Sheppard (se retournant vers Keller) : Oui ? Oh ! Elizabeth ! Ça va mieux ?
_Weir : Mouais.
_Keller : Je l’ai mise sous Lexomil.
_Sheppard : D’accord. Asseyez vous.
Il alla virer les flingues, les dossiers, et la game boy qui traînaient sur les fauteuils. Keller et Weir s’assaillirent.
_Weir : Qu’est ce qu’il s’est passé ici ?
_Sheppard : Heu ben… voilà. Il y a un mois, nous avons retrouvé et ramené un appareil Ancien qui agissait sur les vaisseaux Wraiths à distance (cf. La Fontaine de Chouchen).
_Weir : Et… ?
_Sheppard : Carter est partie l’essayer sur une ruche. Tout allait bien, la fontaine agissait comme prévu. Elle a rendu le vaisseau dingue et il est allé s’écraser sur une planète. Le hic, c’est qu’il s’est écrasé sur une de nos stations de recherche. C’était pas de chance mais Carter en fut dégoûtée. Dès qu’elle est revenue sur la cité, elle a fait ses bagages et elle est partie, comme ça. Depuis, c’est moi qui la remplace en attendant un remplaçant officiel mais là, je dois avouer que je commence à ne plus m’en sortir. Comment vous faisiez ?
_Weir : L’O.R.C.
_Sheppard : Hein ?
_Weir : Organisation, Rangement et Classement.
_Sheppard : Vous parlez quelle langue là ?
_Weir : Et une secrétaire, vous y avez pensé ?
_Sheppard : Teyla est occupée avec son bébé.
_Weir : …
_Sheppard : Vous voulez bien m’aider ?
_Weir (s’énervant) : Parce que j’ai le choix ?!!
Keller piqua Weir dans le bras avec une seringue remplit de tranquillisants pour éléphants. Le docteur Weir s’affaissa dans le fauteuil.
_Keller (à Sheppard) : Vous y êtes allé un peu fort quand même.
_Sheppard : Vous trouvez ? Pourtant, je ne lui ai pas encore parlé de la quarantaine de vaisseaux Wraiths qui se dirige vers nous.
_Weir (affalée dans le fauteuil) : Où ça, des Wraiths ?
_Keller (lui tapant sur l’épaule) : ça va aller.
Elle fusilla Sheppard du regard.
_Sheppard : Hum.
_Weir : Des Wraiths vont attaquer Atlantis, c’est ça ?
_Sheppard : Oui. On aurait besoin de vous sur ce coup là.
_Weir : Utilisez votre fontaine machin truc là.
_Sheppard : Déjà fait. J’ai envoyé une équipe avec la fontaine sur la trajectoire des vaisseaux Wraiths à un endroit où il n’y avait pas de planètes habitées. La mission a plus ou moins bien réussi.
_Weir : Plus ou moins ?
_Sheppard : Au début, il y avait quand même cent cinquante vaisseaux. Presque la totalité de l’armada Wraith. 57 ruches et 93 croiseurs. Grâce à la fontaine, on a dégommé 112 vaisseaux Wraiths et un vaisseau Terrien.
_Weir : Un vaisseau… Terrien ?
_Sheppard : Celui avec l’équipe et la fontaine. Je ne vous ai pas dit qu’il y a une semaine, nous avons reçu le renfort d’un nouveau vaisseau Terrien, le « Achille Talon ». Je voulais le tester en même temps. C’est une ruche qui l’a percuté.
Keller tendit une nouvelle seringue.
_Weir : ça ira. Continuez vous.
_Sheppard : Pour l’instant, c’est tout. Il reste 15 ruches et 23 croiseurs. Ils seront sur Atlantis dans deux jours et nous n’avons plus de fontaine.
_Weir : Ah ça m’avait pas manqué ces situations débiles ! Et en quoi puis je vous être utile ?
_Sheppard : Il nous faut une solution.
_Weir : D’habitude, c’est pas vous qui les trouvait ?
_Sheppard : Mais si il n’y a personne pour m’ordonner de trouver une solution, je suis perdu.
_Weir : …
Sur ce, le portier se présenta à la porte du bureau.
_Portier : Colonel ! Nous avons détecté un Dart nous survolant.
_Sheppard : J’arrive !
Il sortit en courant de son bureau suivit par Weir et Keller. Ils traversèrent la passerelle et arrivèrent dans la salle de contrôle où se trouvait McKay.
_McKay : C’est bien un Dart ! Il nous scanne !
_Sheppard : Vous avez dressé le bouclier ?
_McKay : Bien sûr… mais trop tard. Le Dart est sous le bouclier.
_Sheppard : Alors baissez le bouclier.
_McKay : Vous voulez pas le garder ? Il ne peut plus s’enfuir maintenant ni communiquer.
_Sheppard (activant sa radio) : Mouais. Lorne ? Allez me détruire ce Dart.
Un Jumper sortit de la cité et prit en chasse le Dart qui s’auto détruisit à l’approche du vaisseau Ancien. L’explosion aveugla Lorne qui alla percuter une des tours de la cité. Dans la salle de contrôle régnait un silence de mort.
_Sheppard : …
_McKay : Et ben.
_Weir (se pinçant le haut du nez) : Put...
Keller était déjà partie au secours des blessés.
_Weir : Ils nous font le coup classique : ils se téléportent dans la cité et détruisent leurs vaisseaux.
_Sheppard : ça fait plaisir de vous retrouver.
_Weir : ça dépend pour qui !
_Sheppard (faisant la moue) : Vraiment plaisir.
_Weir (leur aboyant dessus) : Il y a un Wraith dans la cité ! Secouez vous et retrouvez le !
Sheppard et McKay se mirent au garde à vous, la larme à l’œil.
_Sheppard et McKay : Sir, yes sir !
McKay partit, pas très loin, sur les consoles juste derrière en fait, afin d’activer les détecteurs de la cité. Sheppard voulu contacter Ronon par radio.
_Sheppard : Ronon ? Vous m’entendez ? Merde ! Il doit être en plein entraînement encore. (S’adressant à un soldat qui passait par là) Hep vous là !
_Soldat : Sergent Peppers a vos ordres.
_Sheppard : Tâchez de retrouver Ronon et dites lui qu’il y a un Wraith qui se balade dans la cité. Il saura quoi faire.
_McKay : Oh ! Vous croyez ?
_Sheppard (regardant McKay en biais) : Moi, je commence les fouilles. Qu’il me rejoigne.
_Peppers : J’y vais mon colonel.
Sheppard et Peppers partirent. Pendant que le sergent parcourait la cité dans un sens pour retrouver Ronon, Sheppard la parcourait dans l’autre pour retrouver le Wraith. Ils se croisèrent au bout d’une demi heure :
_Sheppard : Alors ?
_Peppers : Toujours rien. Et vous ?
_Sheppard : Pas mieux.
Sheppard s’éloigna et continua ses recherches. Keller le contacta par radio :
_Keller : Colonel ? Ici Keller.
_Sheppard : J’écoute.
_Keller : Lorne et son copilote vont bien. Par contre d’après Zelenka, il y en aura pour deux semaines de réparation sur la tour.
_Sheppard : Bien reçu. Sheppard terminé.
Puis, ce fut au tour de McKay de prendre contact.
_McKay : Sheppard ? Ici McKay. J’ai repéré le Wraith. Il est juste un niveau au dessus de vous.
_Sheppard : Pas trop tôt !
_McKay : C’était urgent ?
_Sheppard : …J’y vais.
Il alla vers des escaliers qu’il emprunta en quelques bonds. Quand il arriva sur les dernières marches, il se pencha en avant pour ne pas se faire repérer et passa la tête prudemment par-dessus le palier. La voie étant libre, il finit de grimper les marches et avança le long du couloir. Soudain, le Wraith apparut à un tournant et tira sur Sheppard. Ce dernier évita les tirs de rayon et parvint à trouver un abri. Il tira à son tour sur le Wraith mais celui-ci s’était abrité dans une salle. Sheppard tenta d’avancer. Il sortit de sa planque en tirant et réussit à aller jusqu’à la porte. Le Wraith lança alors une grenade dans le couloir. L’explosion fit reculer Sheppard de quelques mètres et fit également écrouler une partie d’un pilier. Sheppard alla se positionner derrière les ruines pendant que les tirs de rayons reprenaient.
Pendant ce temps là, le sergent Peppers tenait enfin une piste. En effet, d’après un marin qui le tenait d’un pilote qui le tenait de Caldwell qui le tenait de Zelenka, Ronon s’entraînait seul sur l’embarcadère sud. Il alla le rejoindre. Sur l’embarcadère, Ronon était bien là, s’entraînant au combat à l’épée, avec une vraie épée. Face à l’océan qui venait lécher les bords de la cité, le guerrier effectuait un enchaînement de mouvements précis et rapides. Coup droit, diagonale gauche, centre, feinte… Le sergent, admiratif devant tant de force, s’approcha en silence derrière lui. Quand il fut juste derrière, Ronon retourna son épée et porta un coup derrière lui à un ennemi invisible qui aurait voulu le prendre par derrière. L’épée se planta dans le ventre du sergent. Ronon se retourna.
_Ronon : Que… ? MERDE !
_Peppers (agonisant) : Le colonel Sheppard veut vous voir. Il y a un Wraith dans la cité.
_Ronon : Est-ce que ça va ?
_Peppers : C’est pas grave. De toute façon, j’en avais marre de cette vie de fou.
_Ronon : C’est pas vrai.
Il voulu enlever l’épée mais le corps du sergent s’affaissant, cela ne facilitait pas la manœuvre. Ronon posa son pied sur le ventre du sergent et tira un grand coup.
PLOUF !! Le corps tomba à l’eau. Ronon le regarda comme un con et partit vers la cité en armant son flingue.
De retour sur le combat Sheppard vs Wraith, nous constatons que les choses n’ont guère évoluées. Sheppard est toujours planqué derrière son pilier et le Wraith toujours coincé dans sa salle.
_Sheppard : Commence à me faire chier celui là. Oh mais j’y pense ! J’ai une grenade moi aussi. Ouais mais si je le fais exploser, on pourra pas l’interroger. Oh et puis merde !
Il dégoupilla sa grenade et la lança dans la salle. Sheppard s’accroupit à côté de la porte en se plaquant les mains sur les oreilles pendant que l’explosion s’engouffrait par la porte, passant à proximité de notre héros. Quand la fumée se dissipa, Sheppard se releva, jeta un œil dans la salle et constata qu’il ne restait plus grand-chose du Wraith.
_Sheppard : Et ben voilà ! Par contre, faudra que je pense à dire à la femme de ménage de venir passer un coup de serpillière ici.
Il se retourna et vit une drôle de tâche sombre sur le mur du couloir, en face de la porte. C’était un rond d’un diamètre de vingt centimètres environ d’où partaient huit traits en fleur.
_Sheppard : C’est quoi ce truc ?
Il scruta attentivement la tâche.
_Sheppard : Oh oh ! C’était donc ici qu’Alphonse se planquait ?
Il repartit vers la salle de contrôle où Weir l’attendait.
_Sheppard : Mission accomplie ! Il n’en reste plus rien.
_Weir : Comment ça plus rien ?
_Sheppard : Il était coriace. Je n’ai pas eu le choix.
_Weir : Vous n’avez JAMAIS le choix.
_Sheppard : Dites pas ça. J’ai dû sacrifier Alphonse pour l’avoir.
_Weir : Alphonse ?
_Sheppard : Un poulpe.
_Weir : J’avais donc bien vu un poulpe.
_Sheppard : C’est… enfin… c’était l’animal de compagnie de Teyla.
_Weir : … en salle de réunion.
_Sheppard : J’arrive.
Dans la salle de réunion, Weir avait réuni Sheppard, McKay, Zelenka et Teyla.
_Weir : Où est Ronon ?
Ronon arriva dans la salle.
_Ronon : Ah ! Vous étiez là.
_Sheppard : Ben quand même.
Ronon alla s’asseoir à côté de Sheppard.
_Sheppard : Vous avez vu le sergent Peppers ?
_Ronon (se planquant à moitié derrière sa main) : Heu… oui oui.
_Sheppard : Un problème ?
_Ronon : Non non.
_Weir : Bon. Les Wraiths seront là dans deux jours. J’attends vos propositions messieurs dames.
Gros silence.
_Weir : Personne ? Bon. Voyons voir. Comment nous ont-ils retrouvés ? Atlantis a changé d’adresse non ?
_Sheppard : On en sait rien.
_Weir : C’est la première fois qu’ils attaquent en si grand nombre, pourquoi ?
_McKay : Ils ont peut-être… peur de nous ?
_Weir : Je vous ai connu en meilleure forme !
_Sheppard : Nous n’y comprenons rien ! Cette attaque n’a pas lieu d’être !
_Weir : On pourrait peut-être… aller voir d’un peu plus prêt.
Elle regarda Teyla.
_Teyla : Vous voulez que je me connecte aux Wraiths ?
_Weir : Juste le temps de savoir quels sont leurs plans.
_Teyla : Pourquoi pas.
_Sheppard : ça ira ? Vous avez accouché il n’y a pas si longtemps que ça et vous venez de perdre votre furet.
_Teyla : Comment ça j’ai perdu mon furet ?!
_Sheppard : Je vous l’avez pas dit ?
_Weir : On verra ça plus tard ! Teyla, allez à l’infirmerie où Keller s’occupera de vous.
_Teyla : Heu… oui.
Elle partit à l’infirmerie suivit par Ronon et, un peu plus en arrière, Sheppard. McKay et Zelenka restèrent pour réfléchir sur diverses solutions. A l’infirmerie, Keller installa Teyla sur un lit et lui mit une perfusion de calmant. Weir les rejoignit et Teyla commença à se concentrer.
_Teyla : ça y est ! J’y suis. Je vois l’intérieur d’une ruche. Des gardes… j’avance… il y a un Wraith devant moi… il me parle… il… AH !
Teyla se releva l’air mauvais.
_Teyla : Font chier ces cons d’Atlantes ! Qu’est ce qu’on leur a fait encore ?! Ils ont détruit les trois quarts de la flotte qui se rendait en pèlerinage dans le dixième cadran ! Et on a aussi perdu le Dart de reconnaissance !
Sheppard, Weir, Ronon et Keller se regardèrent comme des cons.
_Keller : Ils… en pèlerinage ?
_Weir : Me dites pas…
_Sheppard (par radio) : McKay ! C’est où le dixième cadran ?
_McKay : Par rapport à quoi ?
_Sheppard : Aux vaisseaux Wraiths.
_McKay : C’est juste après nous.
_Tous : …
_Ronon : Ils ne venaient pas pour nous…
_Sheppard : … mais pour un pèlerinage à la con.
_Weir : Alors là, chapeau bas messieurs ! J’ai presque envie de plaindre les Wraiths !
_Ronon : Au moins, on leur a porté un sacré coup !
_Sheppard : Oui ! Et en plus, le Dart ne les a pas prévenu de notre présence. Il n’y aura qu’à basculer sur l’occulteur quand ils passeront à côté de la planète !
_Ronon : Tout est bien qui finit bien !
_Weir (tendant son bras) : Docteur Keller ?
_Keller (une seringue à la main) : J’arrive.
Nouvelle injection. Deux jours plus tard, les vaisseaux passèrent juste à côté de la cité sans la voir. Ils s’éloignèrent. Dans le bureau directorial, Weir tournait dans le fauteuil du chef. Sheppard et McKay étaient assis dans les fauteuils.
_Sheppard : Ils sont passés.
_Weir : On peut dire qu’on a eu de la chance.
_McKay : C’est quoi cette histoire de pèlerinage ?
_Weir : Aucune idée, Teyla a perdu le contact avant qu’on ai pu en savoir plus.
_Sheppard : Je les vois mal faire des pèlerinages.
_Weir : Il y a encore tellement de chose qu’on ignore sur eux.
_Sheppard : On croirait entendre Groumpf.
_Weir : Dites donc !
Le major Lorne entra dans le bureau.
_Sheppard : Ah ! Major. Tout va bien ?
_Lorne : Tout s’est bien passé. Les vaisseaux ne nous ont pas repérés. Par contre, j’ai perdu le sergent Peppers.
_Weir : Comment ça ?
_Lorne : Il a disparu.
_McKay : Ce ne sont pas les Wraiths hein ?
_Lorne : S’ils nous avez vu, ils ne se seraient sûrement pas contenté d’enlever un homme.
_Sheppard : Allons bon ! Encore un disparu.
Il se leva et alla vers un tableau accroché au mur, derrière le bureau. Il s’agissait d’un tableau d’ardoise séparé en deux par un trait et où, d’un côté, étaient comptabilisées les pertes Atlantes (une bonne vingtaine) et de l’autre, les pertes Wraiths (un bon millier). Sheppard ajouta un trait dans la partie des Atlantes.
_Sheppard : Fichu guerre !
_Weir : Ils disparaissent de façon de plus en plus bizarre vos marins.
_McKay : Au fait, c’est l’heure.
_Weir : L’heure de quoi encore ?
_McKay : De l’enterrement d’Alphonse.
_Weir : Bon d’accord, mais après je m’en vais.
_McKay : Pauvre Teyla quand même : devoir aller décoller son furet du mur avec une spatule.
_Sheppard : Beuh !
_Weir : J’vais vomir.
Un peu plus tard, sur le continent, ce qui restait d’Alphonse reposé sur un petit bûcher. Teyla avait disposé en forme de cercle des pierres autour du bûcher. Keller, Ronon, Weir, Sheppard, McKay, Zelenka et Lorne étaient à l’extérieur du cercle, l’un à côté de l’autre et Teyla s’avança vers le centre du cercle.
_Teyla (se mettant à chanter, comme c’est la coutume) : (Sur l’air des Pow Wow)
« Dans la jungle,
Terrible jungle
Mon furet est mort ce soir
Qui donc l’a tué ?
Un bel enfoiré
Mon furet est mort ce soir »
Tout le monde regardait Sheppard en biais, l’air mauvais.
_Sheppard : Hum.
_Teyla : « Tout est sage,
Après l’carnage
Mon furet est mort ce soir
Plus de rage
Encore plus de rage !
Mon furet est mort ce soir. »
Elle se mit à swinguer en claquant des doigts.
_Teyla : « Ohim owé ohim owé, ohim owé ohim owé ! »
_Tous : …

THE END
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Revenons en arrière, au début de la troisième saison. Et si McKay avait réussi à planquer un peu de l’herbe de Lucius ? Et si le nouveau chef d’Atlantis, c’était McKay ?

2.15 OPEN WAR (Atlantis paye sa tournée)

Précédemment, dans SG Alternatif : Suite à la défection du colonel Carter, Atlantis se retrouve provisoirement sans commandement. Mais l’expédition réussit quand même à porter un sale coup aux Wraiths qui passaient par là.

Cité d’Atlantis, salle de contrôle, 9h45 a.m. Sheppard converse avec Carter via la porte.
_Sheppard : C’est pas sympa de nous avoir laissés tomber !
_Carter : Ma grand-mère est morte.
_Sheppard : Elle est morte quand vous aviez quinze ans !
_Carter : O’Neill m’a proposé un poste plus intéressant.
_Sheppard : Je ne vous crois pas ! Un poste plus intéressant, ça n’existe pas !
_Carter : Vous avez qu’à le prendre alors !
_Sheppard : J’ai essayé mais ça a foiré.
_Carter : De toute façon, le comité international va désigner un nouveau chef.
_Sheppard : A votre avis, ce sera qui ?
_Carter : Difficile à dire. Les trois quarts des candidats potentiels se sont fait porter pâles.
_Sheppard : ...
_Carter : Et puis, j’ai entendu dire que vous vous en sortez plutôt bien.
_Sheppard : Ouais. On a juste failli dévoiler notre position à presque quarante vaisseaux ennemis. Vous voulez vraiment pas revenir ?
_Carter : Je dois vous laisser, j’ai un rôti dans le four. Bye !
_Sheppard : Vous êtes au SGC.
Carter coupa la transmission. McKay arriva à son tour et alla voir Sheppard.
_McKay : Alors ? Quoi de neuf ?
_Sheppard : Carter ne veut pas revenir.
_McKay : Et donc ?
_Sheppard : Le C.S.I va nous envoyer un nouveau chef mais c’est pas encore demain qu’il arrivera.
_McKay : Donc, on va rester sans chef pendant encore quelques temps.
_Sheppard : J’vais y arriver !
_McKay : Oui, bien sûr. On y croit ! Courage !
Il partit à reculons en faisant des gestes de victoire à Sheppard puis, il disparut dans les escaliers de la salle d’embarquement.
_McKay (se vautrant en arrière) : Aaaaaah !
_Sheppard : Mais qu’est ce qui m’fait ?
En bas des escaliers, McKay se releva tant bien que mal et partit. Il alla rejoindre son labo où il s’enferma à clef. Quand il eut fini de verrouiller la porte, il se retourna et alla dans un coin du labo en se frottant les mains.
_McKay : Hé hé ! L’heure de la vengeance a sonné. Je savais bien que tôt ou tard, je pourrais ressortir l’herbe de Lucius.
Il ouvrit une armoire remplie de ses conneries : des livres, des magazines suédois, un yo-yo, des paquets de gâteaux et une petite boîte en métal cadenassée que McKay extrayait de sous les jeux vidéos. Il porta la boîte sur son bureau et sortit une chaîne qu’il portait autour du cou. Il saisit la clef qui pendait au bout de la chaîne et ouvrit le cadenas avec. Il ouvrit précautionneusement la boîte et en sortit délicatement un sachet d’herbe.
_McKay : Plus qu’à préparer. Ils ne savent pas que j’ai réussi à sauvegarder un échantillon. On va rire !
Le lendemain, Sheppard rejoignait Ronon et Teyla au mess pour le déjeuner. Il posa son plateau repas en face de celui de Ronon. Dans le fond du réfectoire, à une autre table, McKay déjeunait en compagnie de Zelenka, Katie Brown et encore deux autres jolies techniciennes.
_Sheppard : Qu’est ce qui se passe ? McKay ne vient pas manger avec nous ?
_Ronon : Je sais pas, il a dit qu’il devait voir des trucs avec eux.
Sheppard observait McKay. Katie Brown était vautré sur lui, Zelenka semblait admirer chaque parole qu’il prononçait, une des deux filles gloussait et l’autre avait posé sa main sur la cuisse de Rodney.
_Sheppard : C’est moi ou il y a un truc qui cloche ?
_Teyla : Rodney semble avoir pas mal de succès aujourd’hui.
_Ronon : ça me rappelle quelque chose.
_Sheppard : La drogue qui rend dingue ? Je croyais que vous aviez fouillé tout le labo pour voir s’il n’en avait pas gardé ?
_Ronon : Ben oui. Et je n’avais rien trouvé.
_Teyla : Ne soyons pas trop dur avec lui.
_Sheppard : J’irais lui parler.
_Ronon : Faites gaffe quand même.
Dans l’après-midi, Sheppard passa voir McKay au labo.
_Sheppard : McKay ?
_McKay (voulant s’approcher de lui) : Oui ?
_Sheppard : Stop ! N’avancez plus !
_McKay : Pourquoi ?
_Sheppard : Vous avez utilisé l’herbe de Lucius pas vrai ?
_McKay : Pas du tout.
_Sheppard : Vous voulez me faire croire que vous branchez les filles maintenant ?
_McKay : Vous savez, tout n’est pas qu’une question de physique. Je vous ai observé pendant tout ce temps et à présent, je suis en mesure de séduire autant que vous.
_Sheppard : Vous voulez me faire gober ça ?
_McKay : Parfaitement.
_Sheppard : Hum. Admettons. Mais…
_McKay : Vous voyez ? Même vous, vous êtes convaincu !
_Sheppard : J’ai pas dit ça.
_McKay : Je vous remercie quand même de votre sollicitude à mon égard mais j’ai du travail.
Il fit signe à Sheppard de partir.
_McKay : Encore merci d’être passé nous voir.
_Sheppard : Heu… ouais.
Il partit un peu déboussolé. Ronon et Teyla le rejoignirent au passage.
_Ronon : Alors ?
_Sheppard : Il affirme que ce n’est pas dû à l’herbe.
_Ronon : Et vous le croyez ?!
_Sheppard : On a aucune preuve et…
_Teyla : Vous vous êtes approché trop près.
_Sheppard : Pas du tout ! J’ai bien respecté la distance de sécurité.
_Teyla : Ce ne serait pas l’herbe alors ?
_Sheppard : Je crois pas.
_Ronon : Et moi J’Y crois pas.
OUIIIIN !!
Teyla saisit un baby phone accroché à sa ceinture.
_Teyla : Faut que j’y aille.
Elle partit s’occuper du bébé. Sheppard et Ronon continuèrent leur promenade quand ils croisèrent Lorne avec un coussin.
_Sheppard : Major ? Vous allez où comme ça ?
_Lorne : J’ai pensé à un truc ce midi au mess. Vous n’avez jamais remarqué que les chaises d’Atlantis sont un peu dures ? En particulier dans les labos.
_Sheppard : C’est vrai qu’au bout de six heures de jeux vidéos, ça commence à se sentir.
_Lorne : Oui. C’est pour ça que j’amène un coussin pour McKay. Le pauvre, il passe des journées entières assis sur une chaise trop dure !
_Sheppard : Vu sous cet angle.
_Ronon : Et vous lui amenez un petit coussin pour ses petites fe-fesses ?
_Lorne (tout content) : Oui ! C’est ça !
_Ronon : Vous avez croisé McKay aujourd’hui ?
_Lorne : Pas encore pourquoi ?
_Ronon : Pour rien.
Lorne repartit avec son coussin.
_Ronon : C’est bizarre.
_Sheppard : Vous trouvez ? Lorne est toujours gentil, même avec McKay.
_Ronon : Mouais, c’est vrai. Mais quand même.
Un peu plus tard, McKay était entouré de plusieurs scientifiques et de Lorne dans son labo. Il leur racontait des histoires et tout le monde rigolait. Ronon passa par là comme de par hasard. Il se positionna en dehors du labo, à côté de la porte ouverte et écouta. Encore un peu plus tard, Teyla passa avec une assiette de sandwichs. Elle entra dans le labo et trouva Ronon assis entre Zelenka et Lorne, en train de rire avec les autres.
_Teyla : Il y a une bonne ambiance ici. C’est l’heure du quatre heure !
Elle tendit l’assiette à McKay en souriant.
_McKay (prenant l’assiette) : Merci Teyla. Je ne sais pas ce qu’on ferait sans vous !
_Teyla : Vous allez me faire rougir.
Et les jours passèrent, les membres de l’expédition tombant un à un sous l’emprise de McKay jusqu’à ce qu’un beau jour, dans le bureau directorial :
_McKay (assis dans le fauteuil du chef) : Alors Sheppard ? Votre rapport ?
_Sheppard (debout en face du nouveau chef) : Pour l’instant, rien à signaler. Tout est tranquille dans la galaxie.
_McKay : Parfait ! Servez donc moi à boire.
_Sheppard : A vos ordres.
Il alla près du tout nouveau bar (un cadeau de Keller) et servit un scotch qu’il amena à McKay. Il lui tendit le verre. McKay le prit mais au moment où Sheppard lâchait le verre, ce dernier fit une drôle de tête.
_Sheppard (à lui-même) : Qu’est ce que je suis en train de faire ?
_McKay : ça va ?
_Sheppard : Oui, oui.
_McKay : Vous pouvez y aller.
Sheppard partit en laissant McKay.
_McKay : Hé, hé ! Ça marche comme sur des roulettes ! Avec mon nouveau dosage, non seulement la drogue agit de plus loin, mais en plus, elle imprègne de nouveaux porteurs qui véhiculent ainsi ma bonne parole à ma place ! Ha, ha, ha !! Je suis génial !
Sheppard, quant à lui, croisa Ronon. Ce dernier portait un tablier et un foulard noué sur la tête à la Conchita (le noeud étant situé sur le devant du crâne). Il avait un balai dans une main et une petite pelle dans l’autre.
_Sheppard : Alors ? Ce ménage ?
_Ronon : J’ai fini de passer le balai dans la salle de contrôle.
_Sheppard : Très bien. McKay veut que tout soit nickel.
_Ronon (regardant Sheppard en fronçant les sourcils) : Qu’est ce qu’on raconte ?
_Sheppard : Heu… que vous passez le balai.
_Ronon : Ah oui ! C’est ça ! N’allez pas dans le gymnase, je viens juste de passer la serpillière.
_Sheppard : Ouais. Vous êtes étrange en ce moment.
_Ronon : Vous aussi.
_Sheppard : Ah ?
_Ronon : Bon faut que je vous laisse, j’ai encore la cuisine à faire pour ce soir.
_Sheppard : Bon courage. Moi, je dois aller faire la maintenance de tous les Jumpers. Niveau d’énergie, liquide de refroidissement, essuie-glace etc…
Ronon lui fit un signe de salut et ils se séparèrent. Sheppard partit vers les hangars à Jumpers quand il croisa Lorne et Cadman (ça faisait longtemps) en short, paréo et tongs dans les couloirs.
_Sheppard : Salut.
_Lorne : Yo !
_Cadman : Salut beau gosse !
_Sheppard (s’arrêtant) : Heu… dites donc, c’est moi ou vous vous prenez pour des civils ?
_Lorne : Vu qu’on fout plus rien en ce moment.
_Cadman : Y’a plus que vous comme militaire ici.
_Sheppard (semblant réfléchir) : Ouais. C’est peut-être pas une bonne idée.
_Cadman : C’est celle de McKay. Moi, je la trouve génial.
_Lorne : Moi aussi.
_Sheppard : Mais vous faites quoi alors ?
_Lorne : Aujourd’hui, on va se baigner.
_Sheppard : Ben… bonne trempette alors.
_Lorne et Cadman : Merci mon colon !
Ils s’éloignèrent. Un peu plus loin, Sheppard croisa une fort jolie demoiselle. Il lui fit un clin d’œil en la croisant mais cette dernière fit mine de l’ignorer.
_Fille : Pff !
_Sheppard : Merde ! C’est la quinzième qui me snob !
Finalement, il arriva dans les hangars sombres et s’attela à sa tâche. Et pendant que les scientifiques travaillaient d’arrache pieds, que Ronon faisait la popotte, que les militaires ne foutaient plus rien et que pour Teyla, rien n’avait changer, Sheppard travaillait tout seul au milieu des courants d’air. Il leva la tête et vit le sas du toit coincé sans être totalement refermé. Il contacta McKay par radio.
_Sheppard : McKay ? Ici Sheppard.
_McKay : Qu’est ce que vous voulez encore ? C’est l’heure de ma séance de massage.
_Sheppard : Je sais mais il y a un problème avec le sas du hangar. Il est bloqué.
_McKay : Je sais. J’enverrais Zelenka s’en occuper.
_Sheppard : Quand ?
_McKay : Quand il aura terminé le travail que je lui ai donné ! Vous me cassez les pieds maintenant ! Un peu plus bas Jennifer.
_Sheppard : Vous avez bientôt fini avec Keller ?
_McKay : ça vous intéresse ?
_Sheppard : C’est pour savoir quand je pourrais me blesser.
_McKay : Dans deux heures.
_Sheppard : Bon ben je ferais attention en attendant.
_McKay : Voilà.
_Sheppard : Je vais vous laisser.
_McKay : C’est ça. McKay, terminé.
Dans le hangar :
_Sheppard : Quand faut y aller. Brrr ! Fait pas chaud ici.
Il se remit au travail pour se réchauffer.
_Sheppard : J’vais choper la crève moi et A, A, AA, TCHAA !! Et voilà. Tout ça à cause de McKay. Il a beau être le plus intelligent d’entre nous il… qu’est ce que je raconte moi ? Et d’abord, qu’est ce que je fous là ? Ce n’est pas à moi de m’occuper de ce boulot !
Dans le bureau de McKay, ce dernier était allongé sur le bureau, torse nu et Keller lui massait le dos (beuh !).
_McKay : Non mais c’est vrai quoi ! Il m’emmerde lui ! Moi je ne devais rien dire quand il m’obligeait à bosser comme un dingue dans le froid, l’angoisse, la peur et la faim.
_Keller : Vous avez raison.
_McKay : N’est ce pas ? Il m’a exploité depuis le début et moi, bonne poire, je me laissais faire. Mais c’est fini maintenant ! Il va voir qui est le chef !
_Keller : Tout à fait d’accord !
_McKay : Après les Jumpers, je l’enverrais s’occuper du ravitaillement des stations de recherches et je lui demanderais d’aller réparer la station kéraunique la plus éloignée au beau milieu de la tempête qui s’annonce.
_Keller : Bonne idée.
Le lendemain, Sheppard revenait de son ravitaillement. Sur la cité, il faisait un temps dégueulasse. McKay alla rejoindre Sheppard dans le couloir menant aux hangars.
_McKay (suivit par Brown et deux autres filles) : Ah ! Sheppard ! On a un problème.
_Sheppard : Je vous écoute.
_McKay : Nous essuyons une sacrée tempête et une des stations kérauniques est tombée en panne. Il s’agit de celle qui se trouve à l’extrémité nord de la cité. Allez la réparer avant que des éclairs ne nous tombent dessus. Vous avez cinq minutes !
_Sheppard : A vos ordres.
Il partit rapidement. McKay retourna au chaud dans son bureau avec sa cour. Cinq minutes passèrent.
_McKay (par radio) : Où en êtes vous Sheppard ?
_Sheppard : J’ai du mal à vous entendre avec ce vent !
_McKay : Je vous demande si vous avez fini ? Allô ?
Dans le couloir qui mène à l’extérieur, là où se trouve la station, Sheppard était debout, adossé au mur bien à l’abris. Il se remit droit et passa la tête dehors.
_Sheppard : Major ! Vous avez bientôt fini ?
Sous la pluie et le vent, Lorne réparait le sabotage de McKay.
_Lorne : ça y est presque.
_Sheppard (par radio) : J’ai presque fini McKay !
_McKay : Dépêchez vous !
_Sheppard : Yes sir !
Il coupa sa radio. Encore cinq minutes passèrent et Lorne entra dans la cité.
_Lorne : ça y est.
_Sheppard : Merci infiniment major. Vous m’avez rendu un grand service.
_Lorne : Ben… je sais que vous êtes malade alors.
_Sheppard : Un vilain rhume.
_Lorne : Mais je crois bien que moi aussi j’ai attrapé ATCHAA ! Un rhume.
_Sheppard : Ben mince alors. Dites ! Vous me le dites si j’abuse, mais vous ne pourriez pas aller donner un coup de main à Ronon ?
_Lorne : Tant qu’on reste à l’intérieur ATCHII !
_Sheppard : Vous êtes un ange.
_Lorne : ATCHA mon colonel.
Et Lorne partit contaminer Ronon, suivant le plan de Sheppard. Au bout de deux jours, la moitié de l’expédition était malade et reprenait ses esprits (cherchez l’erreur). La plus part était des militaires. Sheppard tint un conseil de guerre.
_Sheppard : Nous devons nous débarrasser de ce despote !
_Tous : OUAIIIIIS !!
_Sheppard : McKay nous a drogués ! Il nous a manipulés !
_Tous : OUAIIIIIS !!
_Sheppard : Il va payer, croyez moi ! Mais avant, nous devons le faire tomber !
_Tous : OUAIIIIS !!
_Soldat : Aatcha !
_Sheppard : Prenons les armes et en avant ! Sus au tyran !!
_Tous (sur l’air de L’international) : C’EEST LA LUUUTE FINAAALE !!
Dans le bureau de McKay, ce dernier faisait les cents pas.
_McKay : Merde ! Tous les militaires sont tombés malades. Ça va plus !
_Keller : Un problème ?
_McKay : Oui ! Enfin, non. Je veux dire…
Un ordinateur fut balancé de la salle d’embarquement dans les vitres du bureau. McKay s’avança prudemment vers la vitre. Il vit les militaires rassemblés avec Sheppard à leur tête.
_Sheppard : Fini de jouer Meredith ! Tu vas arrêter la comédie !
_McKay : Jamais !
_Sheppard : Je vais me fâcher !
_McKay : Vous ne me faites pas peur !
_Sheppard : Okaaay. Tu veux la guerre ?! Ben tu l’auras ! Allez y les gars.
Un groupe de marins chargèrent sur la passerelle vers le bureau.
_Marins : YAAAAAAH !!
_Marin n°1 : ATCHA !
Malheureusement, ils marchèrent sur un filet géant qui se referma sur eux.
_McKay : Ha, ha ! T’as cru que ça irait tout seul ?! Mon bureau est devenu une véritable forteresse ! Bien malin qui viendra m’en déloger !
_Sheppard : Je tiens le pari !!
Les militaires se retirèrent provisoirement du champ de bataille.
C’est ainsi que débuta ce que nos descendants appellerons : « la guerre des deux jours et demi » ou encore : « la guerre la plus débile de tous les temps ». Sans relâche, les troupes de Sheppard assaillirent la forteresse de McKay mais les scientifiques développaient des trésors de ruses face aux fines stratégies de Sheppard. Citons cet exemple malheureux de ce marin qui voulu grimpait sur une échelle le long de la paroi, afin d’accéder au bureau. Zelenka fit couler une marmite pleine d’huile sur l’échelle. Heureusement qu’il avait oublié de la faire bouillir. Il a quand même fallu deux heures au marin pour se relever. Sheppard tenta toutes les stratégies qu’il connaissait mais McKay commençait à les connaître aussi. Il tenta alors le tout pour le tout :
_Sheppard : Lieutenant Cadman ! Je vais avoir besoin de vous.
_Ronon : Pourquoi faire encore ?
_Sheppard : Cadman est une experte en déminage et bombes en tout genre.
_Ronon (à Cadman) : C’est vrai ?
_Cadman : Quand je ne me fais pas exploser, oui.
_Lorne : Atchi !
_Sheppard : Nous allons le faire exploser !
_Ronon : Vous voulez faire exploser McKay ?
_Sheppard : Ouaip ! McKay, le bureau, tout. Ça vous pose un problème ?
_Ronon (haussant les épaules): ça m’va.
_Sheppard : A vous de jouer lieutenant.
_Cadman : C’est parti ! Vous voulez le classique ou le bouquet garni ?
_Sheppard : Le bouquet garni.
Les troupes de Sheppard montèrent à l’assaut de celle de McKay afin de faire diversion. Face aux armes dont les munitions commençaient à s’épuiser, les scientifiques opposaient les technologies des boucliers personnels, de nouveaux boucliers à inertie etc… La porte s’activa. Dans la salle de contrôle :
_Portier : Maître ? Nous recevons une transmission de Groumpf.
_McKay : Faites passer.
Le portier redirigea la connexion vers le portable de McKay et Groumpf apparut sur l’écran. Mais parmi les hommes de Sheppard, il y avait un informaticien qui pirata la connexion.
_McKay : Groumpf ! Tu tombes mal là !
_Groumpf : Je m’en fous ! C’est une honte ! Je veux porter plainte !
_McKay : Quoi ?
_Groumpf : Des Wraiths vont vous envahir. Ils savent où vous êtes et ils ont trouvé le moyen de pirater votre bouclier.
_McKay : Mais… ?! Comment ?!
_Groumpf : C’est pour ça que je veux déposer une plainte ! Ce moyen, ils me l’ont volé !
_McKay : A toi ? Mais… ? Comment tu l’as eu ?
_Groumpf : Question aussi sotte que saugrenue. Je vous l’ai volé.
_McKay : Et tu viens te plaindre qu’on te l’a volé ?
_Groumpf : Oui ! C’est honteux ! Vous gérez cette galaxie comme mes pieds ! On ne peut pas faire deux pas sans se faire dépouiller !
_McKay : …
_Sheppard (interférant dans la transmission) : Parce qu’en plus tu voudrais qu’on te plaigne ?! Et mon coup de pied au cul ?! Tu l’as pas volé aussi ?!
_McKay : Qu’est ce que vous foutez sur mon ordi vous ?
_Sheppard : Vous, fermez là ! Si vous l’aviez surveillé, on en serait pas là !
_McKay : Parce que non seulement, je dois sauver l’humanité mais en plus, il faut que je fasse votre boulot ?!
_Sheppard : Vous inversez les rôles là.
_McKay : Je crois pas non !
_Groumpf : Bon ben moi j’vais vous laisser.
_McKay : Obsédé !
_Sheppard : Mégalo !
_McKay : Sadique !
_Sheppard : Chieur !
_Portier : Messieurs ? La transmission est terminée.
_McKay : Militaire !
_Sheppard : Canadien !
_Portier : Messieurs ?
La bataille continuait à faire rage pendant que Cadman infiltrait les lignes ennemies. La porte se réactiva mais entre-temps, le portier était parti balancer divers projectiles sur les marins qui tentaient de prendre d’assaut la salle de contrôle à l’aide de grappins. Le bouclier de la porte se baissa tout seul et une cinquantaine de Wraiths envahirent Atlantis.
_Wraith n°1 : Je vous l’avez bien dit qu’ils n’avaient pas détruit nos vaisseaux pour rien !
_Wraith n°2 : C’était donc là qu’ils se planquaient !
_Wraith n°1 : Et en plus, ils n’ont même plus de chef en ce moment !
_Wraith n°3 : D’ailleurs, qu’est ce qu’ils foutent ?
La bataille continuait entre civils et militaires, les balles et les rayons fusant de partout à la fois. Personne ne remarqua la présence des intrus.
_Wraith n°1 : Hou hou ?
Un marin se retourna vers lui.
_Marin : Y’a des Wraiths !!!!
Tout le monde se retourna vers eux et ils leur tirèrent tous dessus.
_Wraith n°2 (réactivant la porte avec une espèce de DHD portable) : On se casse !
_Wraith n°3 : Ouais ! On reviendra plus tard ! Quand vous serez calmés !
La porte se réactiva et tous les Wraiths se débinèrent.
_Sheppard : Cadman ? Faites tout sauter !
_Cadman : Négatif mon colonel. Y’a un chercheur qui m’a piquée ma bombe.
_Sheppard : Quoi ?!
_Cadman : Je vous rassure, il l’a collé sur un des Wraiths (c’est pas gagné qu’ils reviennent ceux là [NDA]).
_Sheppard : Abandonnez la mission et revenez.
_Cadman : Là aussi, ça risque d’être dur. Le chercheur m’a aussi faite prisonnière.
_Sheppard : C’est malin.
_Cadman : Mais je lui ai refilé mon rhume.
_Sheppard : Bravo ! Votre sacrifice n’aura pas été vain !
_Cadman : ça me touche beaucoup mais si vous pouviez venir me délivrer.
Sheppard fit sonner la retraite.
_Sheppard : Lorne, sonnez la retraite !
_Lorne : Désolé mais les appareils de McKay ont fait fondre mon clairon.
_Sheppard : Débrouillez vous.
_Lorne : Bon. Hum ! Broum ! Laaaa ! (Gueulant) TA TA RIIII TA RI TA TAAA !!
Les soldats se retirèrent temporairement le temps de préparer le plan d’évasion de Cadman.
Peu après, Keller se dirigeait vers le mess pour le ravitaillement. L’informaticien de tout à l’heure, celui qui est à la solde de Sheppard l’accosta.
_Informaticien : Docteur Keller ! Où allez vous comme ça ? C’est dangereux de vous balader toute seule !
_Keller : J’ai un bouclier personnel et McKay est prêt à me téléporter à tout moment.
_Informaticien : C’est très sage de sa part.
_Keller : Oui. Il est tellement fort. Mais excusez moi, je dois aller lui chercher à manger.
Elle se remit en marche, tournant le dos à l’homme qui lui colla un mouchoir imbibé de chloroforme sur le nez. Keller s’endormit. Quelques instant après, elle se réveillait dans la salle d’embarquement, les mains ficelées. Sheppard était debout à côté d’elle ainsi que le major Lorne et Ronon.
_Sheppard : McKay ! Je détiens Keller prisonnière ! Faisons un échange !
_McKay : Enfoiré !
_Sheppard : Tu peux parler ! Cadman contre Keller ! C’est à prendre ou à laisser !
_McKay : Okay ! L’échange aura lieu dans l’escalier !
_Sheppard : On t’attend !
McKay sortit avec Zelenka et Cadman. Ils avancèrent vers l’escalier de la salle d’embarquement quand les marins embusqués attaquèrent. Ils sortirent de tous les recoins et entourèrent McKay et Zelenka.
_Sheppard : Game Over !
_McKay : Tu crois ça ?
Il tomba en poussière. C’était un Réplicateur !
_Zelenka : Hé les gars ! Cool ! Je suis pas un Réplicateur moi ! Rodney ?
_Sheppard : Bordel !
_Cadman : Mon colonel ! Un des scientifiques s’est rallié à notre cause et il n’attend qu’un signal pour nous ouvrir la porte du bureau.
_Sheppard : Allons y alors !
Les soldats chargèrent vers le bureau quand la porte s’activa pour la troisième fois. Cette fois ci, le portier était à son poste mais ne dit rien. Il se contenta de baisser le bouclier. Richard Woolsey passa le vortex avec ses bagages. Il fit quelques pas dans la salle d’embarquement maintenant déserte.
_Woolsey : Y’a quelqu’un ?
Les soldats venaient de pénétrer dans le bureau. Sheppard était en train d’étrangler McKay quand :
_Woolsey : C’EST PAS BIENTÔT FINI CE BORDEL ?!!!!
Tout le monde arrêta net de se taper dessus.
_Woolsey : Bon ! Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce qu’il se passe ici ?!
_Sheppard : Heu… ben…
_Ronon : J’crois qu’on a un peu déconné.
_McKay : On rigolait, c’est tout.
Quelques jours après la signature de l’armistice, Woolsey savourait sa victoire avec un bon café au mess. Teyla le rejoignit.
_Teyla : Bonjour monsieur Woolsey. Comment allez vous ?
_Woolsey : Oh ! Bonjour Teyla. Ça va, merci. Et vous et votre petit ? Avec tout ce chaos qui a régné ici dernièrement.
_Teyla : Je ne m’en suis pas rendu compte.
_Woolsey : Ah ?
_Teyla : J’ai l’habitude aussi. Et Sheppard et McKay ?
_Woolsey : L’effet de la drogue s’est enfin dissipé quant à ces deux idiots, je les ai collé au frais histoire de les calmer un peu.
Dans une cellule :
_Sheppard (debout contre un des coins) : Pffff ! Fallait qu’ils nous envoient Woolsey comme chef. D’habitude, on a une fille !
_McKay (allongé sur le banc) : C’est la vie.
_Sheppard : En tous cas, ça commence bien avec lui.
_McKay : Ouais.

AATCHA !!
Dernière modification par TheStrayCat le 04 sept. 2015, 21:41, modifié 1 fois.
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Après lecture des premiers spoilers de Stargate Atlantis saison 5 sur Internet (il y a longtemps maintenant :rolleyes: ), j’ai bien rigolé. Puis j’ai écrit cette fic reprenant des éléments (pas encore diffusés à la T.V) qui m’ont amusé et/ou qui m’ont fait poser certaines questions. J’ai mixé le tout et voilà :

2.16 DISPARITION (et dissolution) (j’avoue ne pas m’être foulé au niveau de l’histoire MEA CULPA)

Planète lambda, forêt d’eucalyptus, 9h56 a.m. L’équipe de Sheppard se fait courser par des Wraiths. Pendant que Sheppard et Ronon assurent les arrières, McKay court vers la porte des étoiles. Il arrive devant le DHD, compose l’adresse d’Atlantis et envoie son code d’identification. Voyant ses amis se rapprocher, il saute à travers le vortex. Sur Atlantis, l’équipe de sécurité s’écarte pour laisser place à la médicale (d’équipe). McKay se relève et surveille l’arrivée des deux autres. Au bout de cinq terribles minutes d’angoisse, Sheppard jaillit enfin du vortex. Il vola sur deux mètres avant de s’écraser par terre. McKay se précipita vers lui.
_McKay : Où est Ronon ?
_Sheppard : Il m’a jeté à travers la porte et…
Le vortex se désactiva.
_Sheppard : Non ! Réactivez la porte ! Vite !
Woolsey apparut dans la salle de contrôle et harangua Sheppard (en lui jetant un hareng à la tête donc).
_Sheppard (tenant le hareng du bout des doigts) : ça va pas non ?!
_Woolsey : Je vous harangue.
_Sheppard : Et c’est à quel sujet ?!
_Woolsey : Je voulais juste savoir : vous comptez allez où comme ça ?
_Sheppard (saisissant le hareng à pleine main) : Ronon est resté sur la planète alors qu’on était poursuivi par des dizaines de Wraiths !
_Woolsey : Et vous voulez aller le sauver tout seul et sans munition ?
_Sheppard : Vu comme ça.
_Woolsey : Laissez moi au moins le temps de mettre en place une équipe de secours et…
_Sheppard (serrant le poing qui tient toujours le hareng) : Ce sera trop tard !
_Woolsey : On fait quoi alors ?
_Sheppard : Grrr…
Il serra si fort le poing de colère et de frustration qu’il explosa le hareng (comme d’autre font péter des verres ou des canettes).
_Sheppard (regardant sa main d’un air de dégoût) : Et merde.
_McKay (à la rescousse) : On fait comme la dernière fois où on l’a perdu.
_Woolsey : A savoir ?
_McKay : En repérant le signal émit par son traceur.
_Woolsey : Vous lui avez mit un traceur ?!
_McKay : Pas nous, les Wraiths.
_Woolsey : Vous ne le lui aviez pas enlevé ?
_McKay : Bien sûr que si.
_Woolsey : Et donc… ?
_McKay : Ils vont lui en remettre un.
_Woolsey : Ah d’accord. Je comprends mieux maintenant.
_McKay : C’est une joie pour moi que d’éclairer votre lanterne.
_Woolsey : Heu… oui. Merci docteur McKay. A propos de lanterne qui s’allume, ce serait pas la porte des étoiles que je vois s’activer ?
_McKay : En effet.
_Woolsey : C’est pas vrai. Sheppard ! Revenez immédiatement !
Sheppard et une équipe passèrent la porte.
_Woolsey : Mais quel ch… !
_McKay : Monsieur Woolsey !
_Woolsey : C’est la dernière fois que je vous écoute vous !
_Portier : Ben bon courage.
_Woolsey : Vous disiez ?
_Portier : Non non ! Rien.
Sur la planète, il n’y avait plus personne à secourir. Les Wraiths avaient disparu avec Ronon.
_Sheppard : Et merde ! Major Lorne ! Combien de temps on a mis ?!
_Lorne : Dix minutes mon colonel.
_Sheppard : Ils sont vraiment rapides ces cons !
_Lorne : Ouais.
_Sheppard : On rentre.
Ils retournèrent sur Atlantis, la mort dans l’âme.
Le lendemain du drame, Sheppard alla voir McKay au labo.
_Sheppard : McKay ! Dites moi que vous l’avez repéré !
_McKay : Ben… c’est un peu plus compliqué que prévu en fait.
_Sheppard : Comment ça ?
_McKay : Les Wraiths ne sont pas aussi stupides que ça. Ils ont changé leur modèle de traceur.
_Sheppard : Vous ne pouvez pas détecter les nouveaux modèles, c’est ça ?
_McKay : Je ne peux pas calibrer les détecteurs de la cité sur un signal que je ne connais pas.
Sheppard baissa la tête en soupirant.
_McKay : Mais je continue à traquer l’ancien signal, au cas où.
_Sheppard : Ouais. Appelez moi si vous avez du nouveau.
_McKay : Oui.
Sheppard sortit du labo, l’air las. McKay aussi avait un air de chien battu en se remettant au travail. Les chances de retrouver Ronon diminuaient un peu plus chaque jour. Le temps leur était compté. A la fin de la première journée sans Ronon, McKay repéra enfin trois signaux émis par les traceurs anciens modèles. Il envoya les informations sur un écran en salle de contrôle où l’avaient rejoint Sheppard, Woolsey et Teyla.
_McKay : J’ai trois signaux.
_Sheppard : C’est moi où il n’y a plus beaucoup de coureurs ?
_McKay : C’est vous. Je vous l’ai dit, ils ont changé de modèle. C’est déjà une chance de tomber sur des Wraiths qui bossent avec du vieux matos.
_Sheppard : C’est bien ce qu’il me semblait. Et en admettant que l’un des trois soit Ronon ?
_McKay : Ben… faudra vérifier les trois.
_Woolsey : J’imagine que vous allez vous jeter dans la gueule du loup pour ça ?
_Sheppard : Vous imaginez bien.
_Woolsey : J’ai lu le rapport du colonel Caldwell. C’est pour ça (cf. « Face à Face » 3x04).
_Sheppard : Ah ben oui.
_Woolsey : C’est lui qui vous avez dit : NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ?!! C’EST HORS DE QUESTION !!
_Sheppard : ça me revient. Et moi j’avais répondu qu’il n’y aura aucun problème.
_Woolsey : Pfff ! Bon. Vous faites comme la dernière fois. Vous y allez avec le Dédale, il s’arrête le plus loin possible de la ruche, vous finissez le trajet en Jumper occulté et vous ramenez Ronon.
_Sheppard : C’est exactement ça.
_Woolsey : A la différence que là, si jamais vous restez ne serait ce qu’une seconde de trop, j’ordonne au Dédale de vous abandonner ! C’est clair ?! Je ne veux pas entendre parler d’histoire de vengeance personnelle !!
_Sheppard : Oui monsieur.
_Woolsey : Bon. Reste à convaincre le colonel Caldwell de vous emmener. (Par radio) Colonel Caldwell ?
_Caldwell : Oui ?
_Woolsey : Sheppard a besoin de vous pour aller chercher Ronon.
_Caldwell : D’accord. Je l’attends, on part quand il veut.
_Woolsey : Ah ? Bon. Bien. Je lui dis. (A Sheppard) Vous pouvez y aller.
_Sheppard : Il n’a rien dit ?
_Woolsey : Non.
_McKay : Bizarre.
_Teyla : Bon ! On y va ?
Sheppard la regarda.
_Sheppard : Pardon ?
_Teyla : Puis ce que tout est décidé, on va pouvoir y aller.
_Sheppard : Oui. On y va. Moi, McKay, Keller et Lorne.
_Teyla : Et moi.
_Sheppard : Non. Vous, vous restez ici.
_Teyla : Pardon ?
_Sheppard : Je ne vous ai pas remise en service actif il me semble ?
_Teyla : Moui, il fallait qu’on en arrive là. Je vous demande donc de me réintégrer à l’équipe.
_Sheppard : Mmmmmm, non.
_Teyla : FAÎTE PAS SEMBLANT DE RÉFLÉCHIR !!!!
_Sheppard : Et s’il vous arrivait quelque chose hein ?! Vous comptez sur moi pour remplacer la mère de votre enfant ?!
_Teyla : J’irais pas jusque là mais…
_Sheppard : Rien du tout !
_Teyla : Ronon est mon ami et je ne peux pas rester là à ne rien faire !
_Sheppard : Je sais bien mais je ne crois pas que Ronon voudrait vous voir risquer votre vie pour lui maintenant que vous êtes maman !
_Teyla : Et c’est qui, qui parle de l’égalité des sexes ?
_Sheppard : ça n’a rien à voir !
_Woolsey : Personnellement…
_Teyla : Faites des enfants tiens ! Si j’avais sût que ça foutrait un boxon pareil !
_Sheppard : Mais je ne vous reproche rien moi !
_Woolsey : Non parce que si la mission est vraiment sans risque…
_Teyla : Juste le fait d’être une femme avec un enfant !
_Sheppard : Mais non !
_Woolsey : Enfin c’est mon avis…
_McKay : Laissez tomber monsieur Woolsey.
_Woolsey : Non, d’accord, je m’attendais pas non plus… à être considéré comme un grand chef, mais… qu’on m’écoute un peu au moins.
_McKay : On en ait tous là.
_Woolsey : …
_Teyla : J’en ai vraiment marre de vous !
Elle se cassa en pétard.
_Sheppard : Bon… ceci étant réglé…
_McKay et Woolsey : Hum !
_Sheppard : On y va ?
_McKay : Vous y allez pas un peu fort quand même ?
_Sheppard : Je ne crois pas.
Un peu plus tard, l’équipe de secours était à bord du Dédale.
_Caldwell : Où allons nous ?
_McKay : Voici les coordonnées.
_Caldwell : Il y a trois planètes à visiter, c’est bien ça ?
_McKay : Oui.
_Caldwell : Très bien, allons y alors.
Sheppard, McKay et Lorne se regardèrent bizarrement.
_Sheppard : Qu’est ce qu’il nous fait ?
_McKay : Je ne l’ai jamais vu aussi cool.
_Lorne : Vous croyez qu’il nous cache quelque chose ?
_Sheppard : Peut-être.
Pendant ce temps, Keller remarqua un étrange boîtier juste à côté de Caldwell.
_Keller : Tiens ? C’est nouveau ce truc ?
_Caldwell : Oui. Je l’ai fait rajouté il y a quelques jours, en prévision.
Sheppard et les deux autres étaient intrigués par la conversation.
_Sheppard : En prévision ? Mais… qu’est ce que c’est ?
_Caldwell : Un compteur.
_McKay : Un quoi ?
_Caldwell : Un compteur. Ça sert à compter.
_McKay : Sans rire ! Et vous comptez quoi avec ?
_Caldwell : Le prix de la course.
_Tous : Hein ?
_Caldwell : Oui. Vu que ce vaisseau ne sert que de taxi dans cette histoire, j’ai fait installer un compteur. Le prix est de dix dollars l’année lumière.
_Sheppard : …
_McKay (comptant sur ses doigts) : A raison d’une moyenne de deux cents années lumières pour un trajet aller. Nous devrons au maximum en faire quatre pour visiter toutes les planètes, ce qui nous fait un total de… oula !
_Sheppard : 8 000 dollars ! Mais vous êtes pas bien !
_Caldwell : J’accepte les cartes de crédits.
_Lorne : C’est pour ça qu’il n’avait pas bronché.
_McKay : V’là l’arnaque !
_Sheppard : J’y crois pas ! Vous… vous n’êtes qu’un… Rââh ! Vous faites crédit ?
_Caldwell : Pour vous, non.
_Sheppard : …
_McKay (à genoux) : Pitié ! Nous ne sommes pas bien payé ! Nous n’avons rien sur nous !
_Caldwell : Mais quel cabot celui là.
_McKay : On ne pourra pas me reprocher de n’avoir rien tenté.
Finalement, après avoir obligé Sheppard à sortir l’oseille, Caldwell donna l’ordre de passer en hyper espace. L’espace s’ouvrit en une faille dans laquelle le Dédale s’engouffra sur l’air de « Pulp Fiction » (comme dans l’intro de « Taxi I »). A bord du vaisseau :
_Tous : …
_Caldwell : Quelqu’un pourrait éteindre la radio S.V.P ?
Pendant ce temps là, dans le bureau de Woolsey, ce dernier se remettait sérieusement en question.
_Woolsey : Si en plus ils se mettent à s’engueuler entre eux. Mais comment je vais gérer ce truc moi ?!
Soudain, un courant d’air se leva dans le bureau. Un sacré courant d’air même, puis ce qu’il fit s’envoler tous les papiers qui étaient posés sur le bureau dans la tronche de Woolsey, et même l’ordinateur. Une voix bien connue retentit dans les airs.
_Weir : Oh ! Pardon !
_Woolsey : Docteur Weir ?
_Weir : Je suis désolé mais je ne maîtrise pas encore l’apparition en mode « courant d’air ».
_Woolsey : … vous êtes…
_Weir : Weir n°3, la Réplicateur. J’ai fait mon ascension numérique !
_Woolsey : Vous m’en direz tant.
_Weir : Heu… bon bref. Je viens vous aider.
_Woolsey : C’est vrai ?
_Weir : Bien sûr. On dirait qu’il y a de l’eau dans le gaz en ce moment.
_Woolsey : Quelque chose me dit que cette équipe branlante ne résistera pas à cette histoire.
_Weir : En effet. C’est pourquoi je m’adresse à vous.
_Woolsey : Moi ? Ils ne m’écoutent même pas.
_Weir : Ne vous inquiétez pas et faites ce que je vous dit. Vous verrez, tout se passera bien.
Très loin, les recherches avançaient :
Sur la première planète, un homme de taille moyenne, à la carrure pas très épaisse mais à l’air roublard, courait pour échapper aux Wraiths. Sheppard et Lorne apparurent devant lui.
_Sheppard : C’est pas lui.
_Lorne : Non. On fait quoi maintenant ?
_Sheppard : On retourne au Jumper.
Ils se retournèrent pour partir.
_Homme : Excusez moi.
_Sheppard : Oui ?
_Homme : Vous êtes les gars d’Atlantis ?
_Sheppard : Mouais.
_Homme : Enchanté ! Je me présente : Babache, de la planète Turluron.
_Sheppard : Et c’est moi qui trouve des noms à la con ?
_Babache : Vous faites quoi de beau dans le coin ?
_Sheppard : On cherche Ronon.
_Babache : Ronon… ah ! Oui. Le Satedan.
_Sheppard : C’est ça.
_Babache : Bien.
_Sheppard : Voilà.
_Babache : Et heu… vous me le dites si j’abuse mais… heu… VOUS POURRIEZ PAS ME SORTIR DE LA NON ?!!!!
_Sheppard : Hein ? Oh ! Oui bien sûr. Venez avec nous.
Les trois hommes partirent se mettre à l’abri des tirs Wraiths dans le Jumper qui s’envola à la barbe de la ruche. Keller retira le traceur du dos de Babache et ils regagnèrent le Dédale.
_Caldwell : Alors ?
_Sheppard : C’était pas le bon.
_Caldwell : Tant pis. Allons sur la prochaine planète.
_Sheppard : Mouais.
_Caldwell : Vous n’avez pas l’air beaucoup motivé par l’envie de retrouver votre ami.
_Sheppard : En ce moment précis je suis motivé par une autre envie mais celle ci est punie par la loi.
_Caldwell : Tiens donc.
Sur la deuxième planète, Sheppard et Lorne trouvèrent et ramenèrent un deuxième coureur.
Sur la troisième planète, ils trouvèrent un furet en train de jouer avec un traceur.
La comptine s’arrête sur Atlantis où McKay s’est remit à la recherche de signaux et où Sheppard lança de nouvelles investigations.
_Woolsey : Vous comptez utiliser votre réseau d’informateurs ?
_Sheppard : Oui !
_Woolsey : Vous avez un réseau d’informateurs ?
_Sheppard (faisant la gueule) : Oui.
_Woolsey : Bon ben allez y alors.
Sheppard alla en salle de contrôle et lança ses appels tout azimut à travers la porte.
_Sheppard : Sheppard appelle Huggy. Sheppard appelle Huggy. Tu m’entends?
_Huggy : Cool mec ! Qu’est ce qui t’arrive encore ?
_Sheppard : J’ai perdu Ronon.
_Huggy : D’accord. Je vais me renseigner. A plus man.
_Sheppard : A plus. Voyons maintenant Natalia, puis Aurélie et aussi Saya.
_Woolsey : C’est qui toutes ces filles ?
_Sheppard : Différents contact que j’ai établie à droite et à gauche.
_Woolsey : … des… contacts hein ?
_Sheppard : Qu’allez vous imaginer ?
Plus tard, Teyla alla rejoindre Sheppard sur une terrasse.
_Teyla : John ?
_Sheppard : Je croyez avoir été clair non ?
_Teyla : Cette mission n’était pas tellement risqué. J’aurais très bien pu y aller.
_Sheppard : On ne sait jamais comment ça va se passer ! Vous le savez très bien !
_Teyla : Je sais me défendre quand même !
_Sheppard : Vous défendre n’est pas suffisant ! Si jamais vous étiez en réel danger, il faudrait qu’il y est quelqu’un avec vous pour s’occuper de vous et… heu…
_Teyla : C’est donc ça : je suis devenu un boulet.
_Sheppard : C’était pas ce que…
_Teyla : ça suffit !
Elle partit en courant. Sheppard hésita un peu et se décida à aller la rejoindre. Quand il arriva devant ses quartiers, il la vit faire ses bagages.
_Sheppard : Teyla, qu’est ce que vous faites ?
_Teyla : ça ne se voit pas ?!
Elle balança son sac sur son épaule et sortit de la pièce en poussant Sheppard. Elle récupéra son bébé, se dirigea vers la salle d’embarquement suivit par Sheppard et se planta devant la porte.
_Teyla : Portier ! Entrez les coordonnées de New New Athosia.
_Sheppard : New New… ?
_Teyla : Je retourne auprès des miens  que je n’aurais jamais dû abandonner ! Et n’essayez pas de me retenir !
_Sheppard : Mais… Teyla, vous ne pouvez pas partir comme ça.
_Teyla : SI !! Portier ! Activez cette porte !
_Sheppard : Non ! Portier ! Je vous ordonne de ne pas activer cette porte !
_Portier : Je fais quoi moi ?
Woolsey arriva.
_Woolsey : Et bien, et bien ! Que se passe t’il encore ?
_Teyla : Monsieur Woolsey ! Je suis désolé mais je ne peux pas rester une minute de plus ici !
_Woolsey : Je vois.
_Sheppard : Elle dit n’importe quoi. C’est la fatigue, c’est tout.
_Teyla : Quelle fatigue ?! Je fous plus rien !
_Sheppard : Monsieur Woolsey ! Ne serais ce qu’au nom de la sécurité de la cité…
_Woolsey : Vous pouvez partir Teyla.
_Sheppard et Teyla : Hein ?!
_Teyla : C’est vrai ?
_Woolsey : Oui.
_Sheppard : Mais non !
_Woolsey : Permettez moi de vous rappeler que c’est à moi de décider si oui ou non, Teyla à le droit de partir. Et j’ai décidé qu’elle l’avait. Quant à la sécurité, vous m’excuserez mais premièrement, tout le monde sait où nous nous cachons et deuxièmement, je ne pense pas que nos ennemis arriveront à faire parler Teyla facilement. C’est une coriace et l’endroit où sont les Athosiens est rigoureusement tenu secret.
_Teyla : Merci monsieur Woolsey.
_Sheppard : Heu… mais heu…
_Woolsey : Portier, composez l’adresse.
La porte s’activa et Teyla disparut.
_Sheppard : Vous venez de commettre une grave erreur.
_Woolsey : C’est ce que vous croyez.
_Sheppard : Si jamais il lui arrive quoi que ce soit, à elle ou au petit, je vous tue !
_Woolsey : Vous savez que je pourrez vous virer juste pour avoir dit ça ?
_Sheppard : Je m’en fous !
Il partit.
_Woolsey : Une vraie partie de plaisir !
_Weir : Tout se passe comme prévu.
_Woolsey (regardant à côté de lui où il n’y avait rien à voir) : Vous ne voulez vraiment pas apparaître sous forme humaine ?
_Weir : Non, pas encore.
Sheppard était, quant à lui, partit voir McKay qui travaillait avec Zelenka.
_Sheppard : McKay ! Teyla vient de partir !
_McKay : Quoi ? Où ça ?
_Sheppard : Elle est retournée près des Athosiens.
_McKay : C’est pas cool ça. C’est vous qui l’avez virée ?
_Sheppard : Mais non ! C’est elle qui est partie.
_McKay : Et vous ne l’avez pas empêchée ?
_Sheppard : Woolsey l’a laissée faire. Je ne pouvais rien dire.
_McKay : D’abord Ronon et maintenant Teyla. Snif !
_Sheppard : Bon ! Vous avez quelque chose ?
_McKay : Non. Pas la peine de vous montrer agressif non plus.
_Sheppard : Je suis un peu sur les nerfs en ce moment.
_McKay : Mouais. J’en étais où moi ? Ah oui ! Je vous disais, Radek, que dans ce cas, le logarithme népérien pourra tendre, mais uniquement dans ce cas hein ? Il pourra tendre vers…
_Sheppard : Wouah ha ha ha !!
McKay et Zelenka le regardèrent.
_McKay : Qu’est ce qui vous prend encore ?
_Sheppard : Non rien. C’est vous qui me faites rire. « Le logarithme ne paye rien pour attendre », c’est marrant.
_Zelenka : « Le logarithme ne paye… » Ah ouais ! Pas mal !
_McKay : Mais vous n’avez rien d’autre à foutre que de venir m’emmerder avec vos blagues pourries ?!
_Sheppard : C’était juste pour détendre l’atmosphère. Je vous l’accorde, elle est pourrie ma blague mais…
_McKay : Je vous signale que moi, je me démène pour retrouver Ronon !
_Sheppard : Parce que vous croyez que je ne fous rien peut-être ?!
_McKay : Je crois surtout que c’est à moi de tout faire parce que vous n’y connaissez rien !
_Sheppard : Vous insinuez quoi là ?
_McKay : Que quand on ne sait même pas ce que c’est qu’une limite de fonction, on ne vient pas sortir des blagues douteuses !
_Sheppard : Je sais ce que c’est qu’une limite de fonction.
_McKay : Bien sûr ! Et moi je suis David Beckam !
_Sheppard : Mais vous croyez quoi ?! Que je suis devenu pilote de chasse en étudiant la poésie ?!
_McKay : Dans votre cas, je n’irais pas jusque là !!
_Sheppard : Vous êtes vraiment con des fois !
Il se cassa par un côté du labo.
_McKay : Et vous, vous êtes vraiment… con aussi !
Et il partit par l’autre côté.
_Zelenka : Ben v’là qu’ils boudent maintenant.
Un signal apparut à ce moment là sur l’ordinateur de McKay.
_Zelenka : Un signal ! Là ! Un… heu…
Il regarda autour de lui mais ne vit personne. Il se leva et alla prévenir Sheppard.
_Zelenka : Colonel ! Un signal ! Nous venons de repérer un signal !
_Sheppard : Très bien. Envoyez les coordonnées à Caldwell.
_Zelenka : Bien.
Zelenka repartit dans son labo. Sheppard, se doutant bien que quoi qu’il puisse ordonner à Zelenka, McKay arriverait à lui tirer les vers du nez, se dépêcha de se préparer et partit aussi vite que possible en chopant Lorne au passage. McKay arriva sur l’air de décollage du Dédale et le vit partir dans l’espace. Il contacta Sheppard par radio.
_McKay : Vous jouez à quoi là ?!
_Sheppard : Désolé mais je me suis dit que ça devait sûrement vous emmerder de venir avec un con comme moi. Et je n’aimerais pas que Ronon décide de ne plus revenir en vous voyant. Bye !
_McKay : Sale enf…
Le Dédale passa en hyper espace et la communication se perdit. Woolsey apparût derrière McKay.
_Woolsey : Un problème docteur McKay ?
Sur cette énième planète, Sheppard, Lorne et Keller suivait un signal sur leur détecteur. Ils arrivèrent dans une grande usine désaffectée. Ils avançaient prudemment quand un homme de grande taille se dressa sur leur chemin, le visage encapuchonné.
_Homme : Un pas de plus et vous êtes mort.
_Sheppard : Que… on vient en amis ! Nous cherchons Ronon !
_Homme : Ha ha ! Vous êtes tombés dans le panneau.
_Sheppard : Hein ?
_Homme : Vous cherchez Ronon ? Vous l’avez trouvé !
L’homme se débarrassa magistralement de son manteau.
_Homme : Je suis Ronon !
_Tous : Guêh ?!
_Sheppard : Mais… vous n’êtes pas Ronon.
Les trois Atlantes se mirent à chercher partout autour d’eux.
_Sheppard : Ronon ?
_Lorne : Ronon ?
_Keller : Ronon ? Vous êtes là ?
_Ronon : Non mais je suis là ! Oh oh ! C’est bien moi !
_Sheppard : Menteur !
_Ronon : Vous ne me reconnaissez peut-être plus mais je suis bien celui qui vous bottait le cul aux entraînements.
_Sheppard : Mon Dieu !
_Lorne : Quelle horreur ! Que vous est il arrivé ?! Ils vous ont torturé ?!
_Keller : Mon pauvre Ronon ! Comme vous avez dû souffrir !
_Sheppard : Merde ! Même votre mère ne vous reconnaîtrait pas ! Quels salops ces Wraiths !
Devant eux, Ronon se dressait, la tête rasée.
_Sheppard : Vos dreads. Que dis je, votre identité !
_Ronon : …
_Sheppard : Enfin ! Maintenant qu’on vous a retrouvé, du moins en partie, on rentre.
_Ronon : Non.
_Sheppard : Ah non ! Pas cette fois ! Woolsey va encore gueuler.
Ronon esquissa un sourire et tendit son bras. Là, dans sa main ouverte, un traceur émettait le signal. Il referma sa main et écrasa le traceur.
_Ronon : Personne ne rentrera. Vous allez tous mourir.
_Sheppard : C’est pas drôle Ronon.
_Ronon (se mettant à leur tirer dessus) : Vous allez crever sales humains !
Sheppard essaya de détourner son attention avec quelques tirs bien placés pendant que Lorne mettait Keller à l’abri.
_Keller : Mais qu’est ce qu’il a ?!
_Lorne : J’ai bien peur que les Wraiths ne lui ait fait subir un lavage de cerveau.
_Sheppard : Un lavage de cerveau ? A Ronon ? Il ne nous manquait plus que ça !
_Lorne : Va falloir se battre contre lui ?
_Sheppard : J’en ai bien peur.
_Lorne : A vous l’honneur mon colonel. C’est votre ami après tout.
_Sheppard : Trop aimable.
_Keller : En tous cas, ils ont mis la main sur Ronon et ils nous ont tendu un piège par la même occasion avec leur traceur.
_Lorne : Oui. Vous apprenez vite vous, les stratégies militaires.
_Keller : Vous appelez ça de la stratégie vous ?
_Ronon : Les portes ont été scellées ! Vous ne sortirez jamais vivant d’ici ! Vous allez mourir pour la gloire des Wraiths !
_Sheppard : Dites donc ! C’est pas parce que vous me tirez dessus qu’il faut vous montrez grossier en plus !
_Ronon : Gloire aux Wraiths !
_Sheppard : Mais vous vous rendez compte de ce que vous débitez comme âneries ?!
_Ronon : Je suis prêt à tous les sacrifices pour mes maîtres ! Vous mourez tous les trois avec moi s’il le faut !
_Sheppard : Vous pouvez développer ?
_Ronon : Il y a une bombe cachée. Je suis le seul à en connaître le code ! Même si vous me tuez, vous ne pourrez pas vous en sortir !
_Sheppard : Dites donc, je ne vous ai jamais vu aussi déterminé.
_Ronon : Vous pourriez arrêter de gagner du temps ? Battez vous contre moi !
_Sheppard : ça va pas la tête non ? Je suis pas fou moi !
Un autre homme encapuchonné apparût derrière Ronon.
_Homme : J’ai bien peur que vous ne puissiez plus compter sur votre bombe.
_Ronon (se retournant) : Qui êtes vous ?!
L’homme voulu faire voler son manteau comme Ronon mais s’empêtra dedans.
_Tous : McKay !
_McKay (émergeant enfin) : Vous m’aviez reconnu ?
_Sheppard : Qu’est ce que vous foutez là vous ?
_McKay : C’est Woolsey. Il m’a donné l’autorisation de vous suivre. Je suis passé en Jumper par une porte située sur une planète voisine, puis je vous ai suivi discrètement jusqu’à l’intérieur de cette usine où j’ai détecté les traces énergétiques d’une bombe que je suis allé immédiatement désamorcer. Et me voilà !
_Lorne : Bravo McKay !
_McKay : Je sais. Alors Sheppard ? Qu’est ce qu’on dit ?
_Sheppard : Ben…
_Ronon (le coupant) : La ferme ! (Il braqua Rodney) Puis ce que vous nous faites le plaisir de nous rejoindre, je vais vous descendre en premier.
_McKay : Parce que vous croyez que je suis venu tout seul ?
Quatre marins arrivèrent sur les côtés de Ronon et le braquèrent à leur tour.
_Marin : Les mains en l’air Ronon.
_McKay : Hein ?! Parce que c’est Ronon ?!
_Sheppard : Vous ne l’aviez pas reconnu non plus ?
_McKay : Non ! Oh mon Dieu ! Je fais face à Ronon ! Je vais me sentir mal là. Je le sens.
_Ronon : Pff !
Il bondit en l’air et retomba vers sa droite où il assomma un des marins. Il se releva à une vitesse fulgurante, chopa l’arme de l’autre marin d’une main et frappa le soldat de son autre main. Tous les autres ne savait pas quoi faire, hésitant à lui tirer dessus. Ronon se retourna et tira sur les deux autres marins qui restaient. Les deux hommes évitèrent de justesse les tirs de rayon qui étaient sur position mortelle. Sheppard et Lorne, quant à eux, tentaient une approche par derrière mais Ronon s’en rendit compte et leur tira dessus. Sheppard sauta sur un côté pendant que Lorne sautait de l’autre et que les marins arrivaient par derrière. L’un deux réussit a mettre un coup sur la main de Ronon et lui fit lâcher son arme qui glissa sur le sol. Ronon voulu la récupérer mais les deux marins et Lorne lui tombèrent dessus comme un seul homme. Ronon se battit comme un fou, étala un marin à coup de boule, envoya voler le deuxième et mit une patate à Lorne. Mais dans ce court laps de temps, Sheppard pu ramasser le flingue de Ronon, changer le réglage et lui tirer dessus. Ronon s’effondra et Keller et McKay purent sortirent de leur planque.
_Sheppard : Et ben.
_Lorne : On peut dire qu’on s’en sort bien.
_Keller : Grâce à vous McKay. Merci.
_McKay : Et aussi un peu à Woolsey. Alors, Sheppard ?
_Sheppard : Je dois reconnaître que sans vous, on été mal.
_McKay : Et ?
_Sheppard : Et… je suis désolé de m’être comporté comme un con avec vous, je m’excuse et c’est la dernière fois que je vous laisse sur la touche.
_Lorne : ça vient de loin là.
_Keller : Il va faire une syncope s’il continu.
_McKay : Vous le pensez vraiment ?
_Sheppard : Putain McKay ! M’en demandez pas d’trop non plus !
_McKay : C’est tout ce que je voulais entendre. Mon ami !
Il prit Sheppard dans ses bras.
_Sheppard (hésitant trois quarts d’heure avant de lui taper amicalement dans le dos) : ça va aller là. Ha ha. (Il s’esquiva) Et vous, promettez moi de ne plus me prendre pour un idiot. Même si je n’ai pas votre niveau, je suis pas complètement inculte non plus.
_McKay : Je le sais bien.
_Keller : Qu’ils sont mignons.
_Lorne : McKay ? Il vous reste un peu de travail encore.
_Sheppard : C’est vrai que les portes sont scellées.
Mais Caldwell le contacta par radio pour assombrir l’ambiance.
_Caldwell : Je ne voudrais pas assombrir l’ambiance mais il y a une ruche qui s’est approchée de la planète et des Darts sont sortis. Apparemment, ils vous guettent. Sans oublier le compteur qui tourne.
_Sheppard : Hey ! Je croyez que vous comptiez les années lumières ! Pas le temps qu’on met.
_Caldwell : J’ai oublié de vous le dire ?
_Sheppard : …
_Lorne : Si il y a des Darts, je ne vois pas comment on pourra sortir d’ici.
Comme pour répondre à cette angoissante question, la porte d’entrée explosa. Teyla, suivit par des Athosiens et des marins, entrèrent dans l’usine, triomphant.
_Teyla : C’est nous !! Vous inquiétez pas, nous avons mis les Wraiths en fuite avec le Dédale.
_Sheppard : C’est pas vrai. Vous étiez pas censé être partie pour toujours vous ?
_Teyla : Dites, si ça vous emmerde tant que ça de me voir, je peux repartir.
_Sheppard : Hum. Je ne voulais pas dire ça. Bien sûr que je suis heureux de vous voir. Mais j’aimerais quand même savoir comment vous-même avez su ce qu’il se passait ?
_Teyla : C’est Woolsey qui m’a contacté.
_Sheppard : Tiens.
_Teyla : Il est venu me voir en personne et m’a proposée un marché.
_Sheppard : Un marché ?
_Teyla : Oui. Il a trouvé quelqu’un pour garder mon enfant pendant que je reprendrais ma place dans l’équipe à condition que je n’en face pas de trop non plus.
_Sheppard : Quelqu’un ? Qui ?
_Teyla : Une certaine Oma Dessala. Une amie du docteur Jackson qui fait dans le baby sitting.
_Tous : …
_McKay : C’est une Ancienne, on peut lui faire confiance.
_Lorne : Et puis elle est spécialisée dans la garde à temps complet d’enfants hors norme.
_Sheppard : Il était obligé de vous laisser partir ?
_Teyla : Ce cour éloignement m’a fait du bien. J’ai pu réfléchir à un tas de choses, me retrouver moi-même et me recentrer. J’ai compris que ma place était près de vous, même si vous ne vous en rendez pas compte. Je sais que maintenant je dois faire attention à moi pour mon enfant mais je veux aussi lui construire un monde meilleur.
_Sheppard : Ben… vous avez raison. Si je vous ai demandé de rejoindre mon équipe, ça n’était pas pour rien. Vous avez votre place et sans vous, ce n’est plus pareil.
_Teyla : Heureuse de vous l’entendre dire.
_Sheppard : Bon ben… il ne reste plus qu’à récupérer Ronon !
Il l’embarqua sur son épaule et toute la troupe retourna sur Atlantis.
Le lendemain, Woolsey rejoignit Sheppard à l’infirmerie où il se tenait près de Ronon.
_Woolsey : Alors ?
_Sheppard : Keller l’a mis sous sédatif et McKay prépare une machine qui sera capable de lui rendre sa personnalité.
_Woolsey : Tout est bien qui fini bien !
_Sheppard : Comment vous avez fait ?
_Woolsey : Je dois vous avouer que j’ai eu de l’aide sur ce coup.
_Sheppard : De l’aide ?
_Woolsey : Voyez vous-même.
En face de Sheppard, de l’autre côté du lit de Ronon, une grande tâche lumineuse et blanche se matérialisa en être humain.
_Sheppard : Elizabeth ! Je me disais bien que je connaissais ce style.
_Weir : Et oui ! Heureusement que je suis là pour vous empêcher de faire des conneries ! Sans moi, vous auriez pu dire adieu à votre équipe SG !
_Sheppard : Je reconnais que là, j’ai pas été très fin.
_Weir : Je ne vous le fais pas dire ! Je vous l’avez bien dit qu’il y avait un problème et que vous deviez faire quelque chose ! Mais non ! Monsieur Sheppard n’en fait qu’à sa tête, une fois de plus !
_Sheppard : D’accord, j’ai bien retenu la leçon et…
_Weir : Mais vous n’écoutez jamais rien ! Vous êtes tous les quatre aussi têtus les uns que les autres ! Voyez où ça vous mène ! Provoquer des guerres ne vous suffit plus !
_Sheppard : Vous êtes venu pour m’aider ou pour me descendre ?
_Weir : Je vous aide là !! Venez pas vous plaindre en plus ! Bon. Puis ce que maintenant, ça va mieux, je vais vous laisser. A plus !
Et elle disparut dans une grande lueur aveuglante.
_Sheppard : Aaargh ! Mes yeux !
_Woolsey (enlevant ses lunettes de soleil) : Nous allons pouvoir enfin reprendre le cours normal des événements.
_Sheppard : Je vois plus rien !
_Woolsey : Ou presque.

THE END

(C’est quand même bien pratique l’ascension quand on a plus d’acteur sous la main !)

NB : Aucun hareng (vivant) n’a été maltraité durant cette fic.
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

ça f'sait longtime ! Plus que 4 "épisodes" et on arrive à la fin. Profitez bien !

ERRATUM : La fic précédente contient des erreurs (normal, vu que j’ai imaginé ce qui n’avait pas encore était diffusé). Mais je tiens à signaler que certaines erreurs viennent directement de ce que j’ai lu sur internet. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à ce qu’on y lit, même si c’est marrant (Dommage, j’aurais bien vu le comité de fans « Sauvons les dreads de Ronon »).
ERRATUM N°2 : D’après ce que j’ai vu sur la route, les Jumpers sont de Citroën et non de Renault comme je l’annonçais dans « L’Exacerbateur ». Autant pour moi ! (Surtout que moi, je roule en Peugeot, alors).

2.17 J’AIME LES FILLES (Jacques Dutronc)

Précédemment, dans SG Alternatif : Richard Woolsey prend la tête d’Atlantis, Ronon se fait enlever par des Wraiths qui lui font un lavage de cerveau et du coup, il se coupe les cheveux. Que d’aventures !

Cité d’Atlantis, Salle de contrôle, 9h00 a.m. Sheppard et Woolsey sont planqués derrière une console, seuls. Soudain, des tirs de rayons se mirent à jaillir.
_Woolsey (se planquant bien) : Rââh ! Sheppard ! Faites quelque chose bon sang !!
_Sheppard : Ben… je réfléchis monsieur Woolsey.
_Woolsey : Arrêtez le !
Sheppard se releva légèrement et tenta de passer la tête par-dessus la console.
_Sheppard : Ronon ?
Ronon leur lança une grenade. Woolsey et Sheppard dégagèrent rapidement derrière une autre console.
_Ronon : ROUAAAAH !!
_Sheppard : Ronon, je sais ce que vous ressentez mais… c’est pas notre faute si vous vous êtes coupé vos dreads sous l’influence des Wraiths !
_Ronon (pleurant) : Mes dreads !!
_Woolsey : Il est toujours comme ça quand il est contrarié ?
_Sheppard : Non. D’habitude, il lance l’auto destruction de la cité.
_Woolsey (ironique) : Vous me rassurez là.
Sur ce, Lorne arriva en rampant par terre.
_Sheppard : Major ?
_Lorne : Je vous amène mon rapport sur la mission d’hier.
_Sheppard : Ha ! Oui. Donnez. Je regarderais ça un peu plus tard.
_Lorne : ça ira avec Ronon ?
_Sheppard : Ouaiiis ! Je lui ai tendu un piège. McKay le neutralise, une bonne douche et au dodo.
_Lorne : Vous êtes sûr qu’il est redevenu lui-même ?
_Ronon : Pourquoi je me suis réveillé sans mes dreads ?!! Sheppard ! Réponds ou je te coupe les c…
_Sheppard : Oui.
Lorne acquiesça et repartit comme il était venu. Il sortit de la salle et vit McKay en planque derrière un pilier. Pendant ce temps, dans la salle, Ronon sortit un gigot d’un sac et le balança vers la sortie. Ni une ni deux, McKay se jeta dessus et se mit à le dévorer.
_Sheppard : Mais quel… goinfre !
_Woolsey : Vous avez un plan… on en est où au fait ? Ah ! Oui ! K !
_Sheppard : Déjà ?
_Woolsey : Hé oui. Le plan A c’était vous et un rayon incapacitant. Le B c’était Teyla qui devait l’amadouer avec son petit. Le C consistait à l’enfermer dans une salle et à lui envoyer du gaz soporifique.
_Sheppard : Vous avez une bonne mémoire.
_Woolsey : Et je ne parle pas du plan où on le téléporte dans l’océan avec le dédale ni de celui où vous vouliez remplacer toute l’eau de la cité par du Whisky afin de le soûler.
_Sheppard : Il est vraiment étonnant non ? Résister à tout ça.
_Woolsey : Je ne suis pas sûr d’être fait pour ce job.
_Sheppard : Vous vous habituerez, vous verrez. Ou alors vous deviendrez complètement dingue, au choix.
_Woolsey : Puis ce que c’est comme ça.
Il se releva d’un bond.
_Woolsey : Maintenant, ça suffit Ronon !
_Ronon : Hors de question ! J’ai la haine !
_Woolsey : Je comprend parfaitement ! Que croyez vous que j’ai pu ressentir quand j’ai commencé à devenir chauve ?!
_Ronon : ça n’a rien à voir !
_Woolsey : C’est vrai ! En fait, c’est même encore pire ! Moi, mes cheveux ne repousseront plus jamais ! Mais vous si ! Alors je ne vois vraiment pas pourquoi vous nous en faites tout un pataquès !!
Ronon, ne savant quoi répondre, se mit à marteler une console de ses poings.
_Ronon : ROUAAAH !!!!
Sheppard, qui s’était rapproché, essaya de le calmer.
_Sheppard : Du calme Chewie. Laaaa. Pour moi, vous serez toujours mon Chewbacca.
Finalement, Ronon enfouit son visage dans ses bras appuyés sur la console.
_Sheppard : C’est bon.
_Woolsey : Parfait. Nous allons pouvoir reprendre le cours normal des choses.
_Sheppard : Ah oui c’est vrai, qu’est ce que vous vouliez me dire avant que Ronon n’arrive avec des pains de C4 sur tout le corps ?
_Woolsey : Devinez qui est revenu nous voir ?
_Sheppard : Heu… Carter ?
_Woolsey : Non.
_Sheppard : Groumpf ?
_Woolsey : Non plus non.
_Sheppard : Ne me dites pas…
_Woolsey : Et si ! Elizabeth Weir !
_Sheppard : Ah ? Je pensais plutôt au lieutenant Ford.
_Woolsey : Qui ça ?
_Sheppard : Laissez tomber.
_Woolsey : Le docteur Weir est revenue pour quelques jours. C’est pas génial ?
_Sheppard : Pourquoi faire ?
_Weir (apparaissant d’on ne sait où) : L’auteur a décidé que je serais là pour au moins une dernière fic.
_Sheppard : C’est vrai que c’est bientôt la fin de ces fics. Pas trop tôt !
_Weir : En plus, cette fic sera en partie une comédie musicale dédiée à Noir Désir (et à une chanson en particulier. N.D.A) !
_Sheppard : Râââââh ! Nooooon !
_Weir : Vous allez vous en prendre plein la tête.
_Teyla : Chouette ! J’adore chanter !
_Woolsey : Vous étiez là vous ?
_Teyla : Contrairement à ce que certaines mauvaises langues prétendent, je suis toujours là !
Le portier arriva à son tour :
_Portier : Monsieur Woolsey ?
_Woolsey : Oui ?
_Portier (en chantant): Nous avons détecté un vaisseau Traveller dans l’espaaaaceuh ! Il ne répond pas à notre appeeeeeleuh !
_Tous : …
_Portier : Ben quoi ?
_Woolsey : Sheppard, allez voir.
_Sheppard : C’est une blague ? Pourquoi toujours moi ?
_Woolsey (chantant) : “ This is not a bad joke
This message's done for you
You've got to work hard more
And more
For the holy economic war ” (“The Holy Economic War”)
_Sheppard : Ben ça commence bien tiens.
Un peu plus tard, Sheppard et McKay se dirigeaient vers le hangar à Jumper pour rejoindre Teyla, Ronon et Weir.
_McKay : Elizabeth va venir avec nous ?
_Sheppard : Oui.
_McKay : Qu’est ce qui vous arrive ? Je vous sens nerveux.
_Sheppard : C’est parce que je le suis. C’est ma dernière chance avec elle et j’ai pas intérêt à la laisser passer.
_McKay : Vu comme ça.
_Sheppard : On ne peut pas dire que ça ait très bien commencé nous deux.
_McKay : Vous avez un plan ?
_Sheppard : Non. “ There's nothing I can do
A part trainer sur les g'noux
Please don't carry on
I'm a frail boy
Do you want to shoot me down ?” (“No No No”)
_McKay : Si vous y t’nez.
Et il tira sur lui avec son beretta. Sheppard évita les balles de justesse.
_Sheppard : Mais ça va pas non ?!
_McKay : Faudrait savoir.
Bref, de l’autre côté de la porte, à bord du Jumper :
_Ronon : C’est encore loin ?
_McKay : Oui monsieur j’arrête pas de me plaindre.
_Teyla : Allons.
_Ronon : McKay, cochon de lait.
_McKay : Quoi ?!
_Teyla : Arrêtez un peu.
_McKay : Comment y m’cause Chewbacca !
_Ronon : Tu sais c’qui t’dit Chewbacca ?!
_Teyla : VOS GUEULES !!
_Sheppard : Bon ! C’est pas bientôt fini les enfants ? Faites gaffe ou j’ouvre le sas !
_Weir : C’est toujours comme ça vos missions ?
_Sheppard : Naaan ! Là encore, c’est soft.
_Weir : Je veux retourner sur Terre.
_McKay : Là ! Le vaisseau !
Le Jumper arriva près du vaisseau Traveller et y accosta. L’équipe descendit et commença son exploration.
_Sheppard : Faites attention Elizabeth. Restez bien derrière moi.
_Weir : Y’a personne ici.
_Sheppard : On sait jamais.
_McKay : Je confirme ! Il n’y a personne !
Sheppard le regarda l’air mauvais.
_McKay (flippant): Mais vous avez raison, on ne sait jamais.
_Teyla : Comment savoir alors ?
_Ronon : Avec un test tout simple. Y’a quelqu’un ?!
_Tous : …
_Wraith : Oui ?
_Sheppard : Putain !
Sheppard et Ronon dégommèrent le Wraith qui venait d’apparaître.
_Ronon : Vous voyez que ça marche.
_Teyla : C’est surprenant.
_Ronon : Et à votre avis, j’ai fait comment pour survivre aux Wraiths pendant sept ans ?
_Sheppard : Ils sont vraiment pas futés les pauvres.
Ils continuèrent à marcher quand ils arrivèrent sur la passerelle de pilotage.
_Teyla : Je vais voir le journal de bord.
Elle alluma une console et accéda à un fichier.
_Sheppard : McKay, prenez Elizabeth et Ronon avec vous et allez voir au niveau en dessous.
_Weir : J’ai cru qu’on m’avait oubliée.
Ils partirent.
_Sheppard : Teyla, vous trouvez quelque chose ?
_Teyla : Alors. Mardi 32 Septembre 1896. « L’heure est à la ripaille et… » Non, trop vieux. 22 mai 1968 non plus. 1976, 1982, 1995.
_Sheppard : C’est quand vous voulez.
_Teyla : Oui bon, voilà ! Ah ! 2008, hier ! « Avons été attaqué par les Wraiths stop. Avons par conséquent subit avaries stop. Abandonnons le vaisseau pour planète proche, trois millions de kilomètres carrés, plein pied, loyer à débattre stop. PS : Il reste peut-être un Wraith à bord. »
_Sheppard : Sans blague ?
_Teyla : Les Travellers sont donc sur la planète qu’on voit là bas. Ils doivent avoir besoin d’aide.
_Sheppard : Oui. Allons…
_Radio : Sheppard ! Ici McKay ! Venez voir ! Vite !
_Sheppard : Qu’y a-t-il ?
_McKay : Venez !
Sheppard et Teyla coururent rejoindre leurs amis.
_Sheppard : Quoi ?! Qu’avez-vous trouvé ? Nos doubles morts ? D’autres Wraiths ?
_Teyla : Un moteur déréglé ? Le docteur Beckett ?
_McKay : Un sombrero tout neuf !
PAF !
_McKay : Aïeuh ! Ça va pas la tête ?
_Sheppard : Et vous ?!
_Teyla : Où sont Elizabeth et Ronon ? Ils devaient vous surveiller.
_Weir : On est là !
_Ronon : On visitait un peu.
_Weir : J’ai trouvé des bigoudènes (coiffe bretonne). Ça me va bien non ?
_Sheppard (les yeux exorbités) : Kreuh !
_Ronon : Et moi une perruque.
_McKay : On dirait pas une serpillière ?
REPAF !
_McKay : Je dis plus rien !
_Weir : Quelle est la suite du programme maintenant ?
_Sheppard : Les Travellers se sont réfugiés sur la planète. Nous allons aller les aider.
_Weir : Ils ont demandé de l’aide ?
_Sheppard : Heu… non.
_Weir : Dans ce cas, pourquoi y aller ?
_Sheppard : Ben heu… parce que.
_Weir : Parce que quoi ?
_Sheppard : Parce que je suis un héros.
_Weir : Et ça implique d’aller faire chier des gens qui n’ont rien demandé à personne ?
_Sheppard : Exactement.
_Weir : Comment peut-on arrêter une série avec un héros pareil ?
_Ronon : Oh ben c’est pas par manque de scénarios vous savez.
_Sheppard : Comment dois je le prendre ?
Un poil de cul plus tard, le Jumper de Sheppard survolait la planète où les Travellers avaient élu domicile.
_Sheppard : Jolie planète.
_McKay : Comme toutes les autres.
_Sheppard : Tiens, là, une… MERDE !
_Weir : Dites donc ! Restez poli !
_Sheppard : Non, ce n’est pas ce que je voulais dire.
_Teyla : Et que vouliez vous dire alors ?
_Sheppard : Que les commandes ne répondent plus et qu’on va s’écraser.
Silence.
_Tous : RÂÂÂÂH !!!!
_Sheppard : Accrochez vous à quelque chose de solide ! Je vais tenter l’atterrissage !
Teyla se mit à paniquer et McKay s’accrocha comme il pu à Ronon.
_Ronon : Dites donc vous.
_Teyla : A 6 ans j’ai mangé tous les pots de guacamol qu’avait fait ma mère et j’ai dit que c’était un furet qui l’avait fait. A dix ans je…
_Sheppard : Vous faites quoi Teyla ?
_Teyla : Je ne peux pas m’empêcher de voir défiler ma vie quand j’entend un pilote dire « je vais TENTER l’atterrissage ».
_Sheppard : … Merci.
Finalement, Sheppard réussit à rétablir un semblant d’horizontalité avant l’impact. Le Jumper ripa sur le sol sur plusieurs mètres. A l’intérieur, Teyla se retenait contre le fauteuil de Sheppard, Ronon faisait pareil d’une main et relevait son autre bras autour duquel s’accrochait McKay, et Weir s’agrippa comme elle pu aux banquettes arrières. Sheppard lui, se retint contre le pare brise… Heu, bref. Le Jumper s’immobilisa et Sheppard retomba sur la console de pilotage puis roula par terre.
_Sheppard : Aïeuh.
_Teyla : Tout le monde va bien ?
_Weir : ça va.
_Sheppard : Aïe, j’ai un peu mal à ma protubérance dorsale.
_Teyla : Tout le monde va bien donc. Attendez ! Protubérance dorsale ?
Sheppard se retourna.
_Sheppard : Là, vous voyez ?
_McKay : Rââââh !! C’est une vertèbre qui a tournée à 90° !
_Sheppard : Ah ouais, vous avez raison. J’ai aussi une protubérance ventrale.
BOUM ! (Bruit de McKay tombant dans les pommes.)
_Teyla : Je dois avouer que moi-même, je me sens mal là.
_Sheppard : Ronon ?
Ronon s’approcha et lui remis le bazar en place (et me demandez pas comment).
_Sheppard : ça tire un peu.
_McKay (qui émerge) : C’est vraiment Mr Fantastique !
_Weir : Beuh !
_Ronon : Y m’épate !
La petite troupe sortit du vaisseau et commença à marcher.
_Teyla : Quelqu’un sait ce qu’il s’est passé en fait ?
_McKay : Je détecte des pics d’énergie par là. C’est peut être ce qui a provoqué notre accident.
_Weir : Pour des sauveteurs, on a l’air fin.
Sheppard marchait à côté de Weir pendant que Teyla et Ronon (traînant McKay) les distançaient.
_Weir : Ils nous distancent.
_Sheppard : Nous sommes juste derrière. Ne vous inquiétez pas.
_Ronon : Plus vite McKay !
_McKay : Mes jambes !
_Teyla : C’est l’occasion de les laisser seuls tout les deux alors ne faites pas tout rater !
Et ils disparurent.
_Weir : Sheppard ! On les a perdu !
_Sheppard : Tout va bien !
_Weir : Allez les chercher !
_Sheppard : Elizabeth, je voudrais profiter de ce moment inopportun de solitude pour vous dire quelque chose qui me tient à cœur depuis longtemps déjà et…
_Weir : Je vous ai demandé quelque chose non ?
_Sheppard : Yes “but you know sweety girl
I'd like to talk with you again
I'm like a dog give me some bone
She said…”
_Weir (le coupant) : “Hey you're not gone ?!” (“No No No”)
_Sheppard : C’est la dernière fois que je drague en chantant du Noir Désir.
_Weir : Au boulot !
_Sheppard (par radio) : McKay ?
_McKay : Ah ! Sheppard. Nous suivons la piste.
_Sheppard : Et il s’agit de quoi cette fois ?
_McKay : Si je le savais, on serait pas en train de la suivre dans ce putain de biip de bourbier !!
_Teyla : Du calme Rodney, on va s’en sortir.
_Sheppard : Vous sortir de quoi ?!
_Ronon : C’est rien, il y a des marécages plus à l’ouest et on s’est embourbé dedans.
_Sheppard : Vous voulez un coup de main ?
_Ronon : Blub blub.
_Sheppard (à Weir) : On y va !
_Weir : Ah ben quand même !
_McKay : C’est bon Sheppard ! Ronon nous a soulevez Teyla et moi pour nous jeter sur la terre ferme. Du coup, il s’est un peu enfoncé. Teyla est en train de le sortir de là.
_Teyla : Donne la pa-patte Ronon ! Allez !
_Sheppard : Combien de fois je vous ais dit de ne jamais partir trop loin sans moi ?!
_McKay : Ben vous savez, vu que chacun fait ce qu’il veut…
_Sheppard : Il serait temps que je montre un peu plus d’autorité moi.
_Ronon : Beuark ! Bon, on s’y remet ?
_Sheppard (hurlant tellement fort que la radio devint inutile) : Vous allez rester où vous êtes sans bouger jusqu’à ce que j’arrive ou je vous refroidie !!!!
_Ronon : C’est ça ouais.
Sheppard sorti un frigo de son paquetage et le lança (on est plus à ça prêt). Ce dernier atterri juste à côté de Ronon.
_Sheppard : Vous disiez ?!!
_Ronon : Non non, rien.
_McKay : ça, pour nous refroidir, il nous refroidit là. Tiens ? Il reste de la blanquette.
Un peu plus tard, Sheppard et Weir arrivaient dans les marécages. Soudain, ils tombèrent sur une créature très grande et couverte de boue et de brindilles.
_Sheppard : Le monstre du marais !! Au secours !!
Teyla sortit de derrière un buisson et s’arrêta à côté de la créature.
_Teyla : Nous sommes là.
_Sheppard : Teyla !! Ne vous approchez pas de ce monstre !
_Teyla : Mais… c’est Ronon !
_Sheppard : Ah ?
_Ronon : Il n’y a que de la boue ici. Je peux pas me laver.
_Sheppard : Beuh !
_Ronon : Faites attention où vous mettez les pieds.
_Sheppard : Vous me prenez pour qui ?
Finalement, après quelques glissades, ils sortirent des marécages.
_Sheppard (couvert de boue) : Pas trop tôt.
_Weir (immaculée) : Vous êtes vraiment pas doué vous.
Soudain, des buissons bougèrent et Sheppard fit signe aux autres de s’arrêter.
_Sheppard (brandissant son P90 et murmurant) : Chut.
_McKay (en murmurant pas): Qu’est ce qui ce passe ?
_Teyla : Je sais pas.
_Ronon : Un buisson qui bouge.
_McKay : Comment ça ?
_Weir : C’est peut être le vent.
_Teyla : Y’a pas de vent.
_Weir : Ah ouais.
_Traveller qui passait dans le coin : Quelqu’un aurait du PQ ?!
_Sheppard : PUTAIN MAIS FERMEZ LA !!!!
_Tous : …
_Weir : ça vous prend souvent de hurler dans les oreilles des honnêtes gens ?
_Ronon : Bien joué la discrétion.
Pendant ce temps là, Larrin sortait de derrière les buissons.
_Larrin : Ah ! C’est vous. Vous n’êtes vraiment pas discret mon pauvre Sheppard.
_Sheppard : Vivement la quille tiens !
_Larrin : Qu’est ce que vous fichez ici ?
_Sheppard : Nous avons trouvé votre vaisseau en orbite et on était venu voir si vous n’aviez pas besoin d’aide.
_Larrin : Et vous vous êtes écrasé.
_Sheppard : Comment vous savez ça vous ?
_Larrin : Nous aussi on s’est écrasé.
_Sheppard (à Weir) : Je vous l’avez bien dit qu’ils auraient besoin de nous !
_Weir : Ouais. Et nous ? Qui va nous sauver ?
_Sheppard : Ben heu…
_Larrin : Il y a un générateur de champ électromagnétique. C’est ce qui provoque les pannes.
_McKay : C’était donc ça qu’on cherchait ?
_Larrin : Oui. D’ailleurs à ce sujet, vous pouviez prendre le sentier de la forêt pour y arriver. C’est un petit détour mais c’est plus propre.
_Sheppard : MCKAY !!
_McKay : Je savais pas moi ! J’ai suivi le signal en ligne droite !
_Larrin : Mais maintenant que votre copain est là, il va pouvoir désactiver le champ et réparer les vaisseaux !
_Sheppard (regardant McKay l’air mauvais): Mais pas de problème !
_McKay : Bouh !
Ils se mirent en route en suivant Larrin.
_Larrin : Faites gaffe ! Il y a des furets sauvages !
_Tous : …
_Teyla : C’est dangereux un furet sauvage.
Au bout de quelques mètres, ils virent une galerie se creuser en arrivant sur eux.
_Teyla : Furet !
La galerie arriva à toute vitesse puis, une forme grise et visqueuse en jaillie à hauteur d’yeux juste devant Sheppard. Ce dernier réagit instantanément en l’arrosant d’une bonne rafale. Le furet, deux pies, un banc de canard et un satellite Ancien tombèrent sur le sol.
_McKay : Ben rien qu’ça !!
_Larrin : Joli coup Sheppard.
_Sheppard : Venant de vous, je prend ça pour un délicieux compliment.
_Ronon : Et c’est repartit.
_McKay : Capitaine Kirk, le retour.
_Larrin : Vous êtes vraiment l’homme de la situation vous.
_Sheppard : Je sais, je suis l’homme qui tire plus vite que son ombre !
Silence.
_Larrin : Vous me décevez là.
_McKay : Pffffrt !
_Ronon : Wouah ah ah !!
_Weir : Mais quel c…
_Sheppard : Et merde !
_Teyla : On vous sent pas en forme mon colonel.
_Larrin : Bon ! On continu ?
Ils se remirent en route. Au bout de plusieurs et pénibles minutes de marche, ils arrivèrent dans une plaine où se trouvait le générateur. McKay s’en approcha.
_McKay : Effectivement, c’est bien un générateur de champ électromagnétique. Si j’arrive à créer une dérivation, je pourrais contourner les protocoles de sécurité et bla bla bla…
_Sheppard (à Larrin): A part ça, vous devenez quoi ?
_Larrin : J’ai ouvert une agence de voyages qui propose des supers circuits aventure ! Ça vous tente ?
_Sheppard (pas trop apparemment): Et vous Elizabeth ?
_Weir : Je cherche toujours un moyen de vous tuer.
_Sheppard : …
_McKay : Bon hé ! Vous le dites si je vous dérange avec mes explications !
_Sheppard : On vous écoute.
_McKay : C’est pas vrai ! Vous ne m’écoutez jamais !
_Sheppard : C’est faux !
FLASH BACK :
Sheppard et McKay marchaient dans un des couloirs de la cité.
_McKay : Il fait drôlement beau aujourd’hui.
_Sheppard : J’ai bien envi d’aller faire un tour sur le continent. Ça vous tente ?
_McKay : Pourquoi pas ! Cela me permettra d’effectuer une dernière vérification sur les Jumpers.
_Sheppard : De quoi vous parlez encore ?
_McKay : Trois fois rien. Un dernier test heu… vous allez où ?
_Sheppard : Continuez, je vous écoute. Je dois juste faire un arrêt aux toilettes.
Il s’engouffra à travers une porte qu’il referma. McKay s’appuya contre cette dernière.
_McKay : Je disais donc que je voulais vérifier la configuration du mode b…
_Sheppard : La vache !
_McKay : Hé oui ! Bref… le bou…
_Sheppard : Nom de D…
_McKay : Heu… ça ira ?
_Sheppard : J’aurais pas dû reprendre du chili à midi.
_McKay : …
_Sheppard : Vous disiez ?
_McKay : Qu’est ce que je disais moi ? Ah oui ! Le test du boucli…
Le bruit de la chasse d’eau couvrit le reste de la phrase.
_McKay : … changera la donne.
Sheppard sortit des toilettes.
_McKay : Dites ? Vous écoutez ce que je dis ?
_Sheppard : Bien sûr !
FIN DU FLASH BACK.
Sheppard avait l’air pensif.
_Sheppard : Non attendez. C’est pas ça.
_McKay : Bouh ouh ouh !
_Weir : McKay ! Vous le débrancher ou vous attendez le déluge ?
_McKay : Ah non, pas le déluge ! Je vais attraper un rhume !
Il se remit au travail pendant que Sheppard continuait à draguer tout ce qui bougeait.
_Sheppard (s’éloignant) : “Hey come on little sister
Let's go up to the moon” (“No No No”).
_Voix : D’accord !
Sheppard se retourna, le sourire au lèvre et le coeur bondissant.
_Sheppard : C’est vr… ?!
Devant lui, une fillette Traveller de dix ans.
_Fillette : Tu me laisseras piloter dit ?
_Sheppard (faisant la gueule): …
_Weir : C’est vraiment pas son jour.

THE END (À croire que cette chanson a été écrite pour Sheppard)
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !
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