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Suis bien d'accord là-dessus, ça éviterait toutes les dérives qu'on voit en France par exemple.Mais pour les USA, c'est plus compliqué de mettre ça en place, car, admettons que les partis contrôlent, il resterait la presse, qui est le "4ème pouvoir" aux USA, et il est impossible de contrôler ce qui serait dans les media. Du coup, c'est plus dur de pouvoir limiter tel ou tel dérapage là-bas.
Quand un parti politique, formé et engagé dans une élection prône la destruction du système dans lequel il évolue, oui, l'intégrité et la forme voudrait qu'il ne soit autorisé, mais la constitution le garantie, et c'est une règle de pluralité. Dans les faits, je pense pas qu'un parti ait été interdit en France depuis un certain temps, à part des indépendantistes dangereux, ou des mouvances ultra-extrémistes qui étaient du coup plus des groupuscules que de réelles formations politiques.CITATION C'est très démocratique d'interdire des partis politiques (non vraiment). Je suppose que cela signifie interdisons Mélenchon et Le Pen de pouvoir concourir en France? Et qu'est-ce que vous direz à leurs sympathisants? On vous interdit de voter car c'est pour notre bien, et un peu le votre aussi? Et eux crieront en coeur "Merci beaucoup de penser à notre bien, vive la démocratie!". Allons, un peu de sérieux!
De plus, quand un parti qui "joue le jeu" des élections, comme le FN ou le Front de Gauche pour citer les deux côtés de l'échiquier, prônent justement la destruction du système dans lequel ils évoluent, moi je trouve ça plutôt schizophrène de la part de ces partis ! Détruire ce qui permet d'exister ?
En philosophie, c'est une part de ce qu'on appelle "tuer le père", mais en politique, c'est un peu aberrant. Alors oui, il devrait y avoir des limites à ça (et ça a fait l'objet d'un très grand débat en 2010-2012 me semble, sur de l'interdiction ou pas des partis anti-systèmes et anti-démocratiques).
Mais là, la question est de savoir si on doit interdire telle ou telle personne de parler. Il faut pas se leurrer, quand on a des propos aussi dangereux pour lesquels des poursuites peuvent être envisagées, bah la réponse est oui, sans hésitation !
Proférer des menaces ou encourager des personnes à commettre ce genre de délits, c'est du pénal, et ça devrait être appliqué.
Là on parle d'un candidat qui appelle littéralement à l'assassinat d'un autre de façon à peine déguisé, et sur un motif fallacieux en plus ! Dans un pays qui comptent autant de givrés (ex. les rednecks), c'est débile, ni plus, ni moins.