J'ai été très surprise et particulièrement impressionnée par cet épisode. Un réel côté science fiction, une touche d'angoisse, beaucoup de suspens...
Tori Higginson est particulièrement formidable dans cet épisode. Son personnage est exploité à fond, montrant tellement de facettes différentes, le rendant encore plus passionnant.
Elizabeth Weir, se réveillant dans un hôpital, ayant perdu la mémoire suite à la mort de son fiancé Simon... tout cela paraissait si plausible, si réel... le fait qu'elle ait tout inventé, Atlantis et la porte des étoiles... parait fou... mais après un tel choc...
Les nanites ont réussi à rendre un monde totalement normal, tout à fait envisageable... C'est ce qui crée cette 'folie'... comment savoir lorsque l'on dort ou lorsqu'on est éveillé. Cette question que tout le monde se pose un moment, Elizabeth se la pose tout au long de l'épisode.
Quel stress lorsqu'elle commence à percevoir ces ombres derrière les rideaux, sous les draps, derrière la porte... Le moment où son visage disparait est particulièrement impressionnant
Elle est terrifiée et on le serait à moins...
Je trouve l'idée des nanites transmises par Niam lorsqu'il tente de l'étrangler dans l'épisode précédent, particulièrement passionnantes. On retrouve le thême des réplicateurs mais d'une façon nouvelle. Ils inventent un monde qui semble quasiment plus réel que l'original, rendant les choses encore plus déroutantes.
En effet, cet univers parallèle, inventé, nous permet de connaître des aspects de la vie d'Elizabeth qu'on ignorait, telle que ses relations avec sa mère, d'où vient sa montre... J'aime beaucoup tous ces passages intimistes mais si importants pour mieux la comprendre.
J'aime le moment aussi où Jack O'Neill vient lui rendre visite et prend soin d'elle. Certes, ce n'est pas un grand rôle pour lui, mais le revoir a été très agréable.
Je trouve très bien fait les passages entre le 'monde' d'Elizabeth et Atlantis. On retrouve l'harmonie de l'équipe qui se bat pour sauver l'un des sien. J'aime la façon dont
Beckett et
McKay font leur possible pour trouver la solution afin de se débarasser des nanites.
J'ai été très touchée par le fait que
John s'implique à ce point dans la guérison d'Elizabeth. Très intéressant la façon dont il lui parle et dont la jeune femme intègre ces interventions dans son 'délire'... il est celui à qui elle se raccroche pour avancer. Cette ombre que l'on croit malfaisante au début mais qui se révèle être son 'sauveur'.
Le moment le plus émouvant, à mon avis, est celui où John décide d'aller lui prendre la main lorsqu'elle est en zone d'isolement, quitte à être infecté par les nanites lui aussi. Il va l'aider, lui montre le chemin, la ramène à bon port et lui permet de se battre suffisamment pour qu'elle se débarasse de ce monde virtuel et reprenne sa place dans la vraie vie.
Mais est-ce seulement ça la vraie vie, comme le dit si bien Sheppard à la fin...
Non, vraiment un épisode très intéressant et particulièrement émouvant.
** - You see that one? That's that star right there... the bright one. That's my point of reference... my guide... and it always becomes the center of my chart. I always name it Aeryn
- You say it's your guide?
- It's my one constant. ** Farscape