Opération Serval

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Approuvez vous l'intervention militaire française au Mali dans le but de stopper l'expansionnisme terroriste ? Pensez-vous, de facto, à une hausse de la menace terroriste sur le sol français ?

Oui (uniquement pour l'intervention)
6
17%
Oui (uniquement pour la hausse de la menace terroriste sur le sol français)
1
3%
Oui (pour les deux)
23
64%
Non (pour les deux)
3
8%
3
8%
0
0%
Nombre total de votes : 36
Everett
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CITATION (brian norris,Samedi 19 Janvier 2013 20h53)
Par contre ça seraient sympas que tout ce petit nombre nous passe un peu plus d'avions de transports. car on a beau avoir des capacités en France, notre projection aérienne atteint un point de rupture. Il suffit de voir les Transall et Hercules, les peintures ne sont mêmes plus à jour ...
La encore, ils ont tardé à nous aider.

On est gravement en retard en France dans les capacités de transport. Heureusement que nous avions des bases à proximité du Mali !

Les Transall (le meilleur avion cargo de tous les temps - sur le plan rapport qualité / prix), exemple fameux du savoir faire franco-allemand, sont à bout de souffle (55 ans de service) et pour le C130, nous n'en avons qu'une dizaine, au plus. On est obligé de louer à une entreprise russe. Il était temps que les A400M arrivent, mais hélas, va falloir attendre pour recevoir les 50 exemplaires.
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Rufus Shinra
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CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 19h58)
CITATION (brian norris,Samedi 19 Janvier 2013 20h53)
Par contre ça seraient sympas que tout ce petit nombre nous passe un peu plus d'avions de transports. car on a beau avoir des capacités en France, notre projection aérienne atteint un point de rupture. Il suffit de voir les Transall et Hercules, les peintures ne sont mêmes plus à jour ...
La encore, ils ont tardé à nous aider.

On est gravement en retard en France dans les capacités de transport. Heureusement que nous avions des bases à proximité du Mali !

Les Transall (le meilleur avion cargo de tous les temps - sur le plan rapport qualité / prix), exemple fameux du savoir faire franco-allemand, sont à bout de souffle (55 ans de service) et pour le C130, nous n'en avons qu'une dizaine, au plus. On est obligé de louer à une entreprise russe. Il était temps que les A400M arrivent, mais hélas, va falloir attendre pour recevoir les 50 exemplaires.
Pour le coup des avions de transport, je suis d'accord, on est en retard, mais l'aide qui nous est proposée est quand même vachement la bienvenue. Et il faut aussi se dire que moins d'une semaine pour nous fournir tout ça sans préavis, c'est quand même une bonne performance au vu des standards de la diplomatie internationale et de la gestion de crise multi-étatique.
Effet Papillon :
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
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CITATION (Rufus Shinra,Samedi 19 Janvier 2013 21h04)
CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 19h58)
CITATION (brian norris,Samedi 19 Janvier 2013 20h53)
Par contre ça seraient sympas que tout ce petit nombre nous passe un peu plus d'avions de transports. car on a beau avoir des capacités en France, notre projection aérienne atteint un point de rupture. Il suffit de voir les Transall et Hercules, les peintures ne sont mêmes plus à jour ...
La encore, ils ont tardé à nous aider.

On est gravement en retard en France dans les capacités de transport. Heureusement que nous avions des bases à proximité du Mali !

Les Transall (le meilleur avion cargo de tous les temps - sur le plan rapport qualité / prix), exemple fameux du savoir faire franco-allemand, sont à bout de souffle (55 ans de service) et pour le C130, nous n'en avons qu'une dizaine, au plus. On est obligé de louer à une entreprise russe. Il était temps que les A400M arrivent, mais hélas, va falloir attendre pour recevoir les 50 exemplaires.
Pour le coup des avions de transport, je suis d'accord, on est en retard, mais l'aide qui nous est proposée est quand même vachement la bienvenue. Et il faut aussi se dire que moins d'une semaine pour nous fournir tout ça sans préavis, c'est quand même une bonne performance au vu des standards de la diplomatie internationale et de la gestion de crise multi-étatique.
C'est si rare une aide ouverte et, surtout, collective qu'il serait assez con de refuser ^^
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CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 20h09)
CITATION (Rufus Shinra,Samedi 19 Janvier 2013 21h04)
CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 19h58)
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Par contre ça seraient sympas que tout ce petit nombre nous passe un peu plus d'avions de transports. car on a beau avoir des capacités en France, notre projection aérienne atteint un point de rupture. Il suffit de voir les Transall et Hercules, les peintures ne sont mêmes plus à jour ...
La encore, ils ont tardé à nous aider.

On est gravement en retard en France dans les capacités de transport. Heureusement que nous avions des bases à proximité du Mali !

Les Transall (le meilleur avion cargo de tous les temps - sur le plan rapport qualité / prix), exemple fameux du savoir faire franco-allemand, sont à bout de souffle (55 ans de service) et pour le C130, nous n'en avons qu'une dizaine, au plus. On est obligé de louer à une entreprise russe. Il était temps que les A400M arrivent, mais hélas, va falloir attendre pour recevoir les 50 exemplaires.
Pour le coup des avions de transport, je suis d'accord, on est en retard, mais l'aide qui nous est proposée est quand même vachement la bienvenue. Et il faut aussi se dire que moins d'une semaine pour nous fournir tout ça sans préavis, c'est quand même une bonne performance au vu des standards de la diplomatie internationale et de la gestion de crise multi-étatique.
C'est si rare une aide ouverte et, surtout, collective qu'il serait assez con de refuser ^^
Faut dire qu'on fait un job qui plait vraiment à tout le monde là : s'il y a bien une chose sur lesquelles les nations en général s'accordent, c'est de ne pas laisser des idiots rentrer dans leur club s'il n'y a pas de "grand frère" pour les tenir en laisse. La Corée du Nord fait déjà suffisamment chier tout le monde (Chine comprise, c'est juste qu'ils n'ont pas non plus de solution à ce foutoir autre que de maintenir le statu quo), pareil pour l'Afghanistan et la Somalie, alors on ne veut pas d'un autre empêcheur de commercer en rond.

La Somalie, d'ailleurs, est un bon exemple : à peu près tout le monde envoie des navires là-bas faire du tir au pigeon... euh, pirate, pour la simple et bonne raison qu'ils ne font rien de plus que coûter de l'argent à tout le monde de façon incontrôlable.
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CITATION (Rufus Shinra,Samedi 19 Janvier 2013 21h14)
CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 20h09)
CITATION (Rufus Shinra,Samedi 19 Janvier 2013 21h04)
CITATION (Everett,Samedi 19 Janvier 2013 19h58)
CITATION (brian norris,Samedi 19 Janvier 2013 20h53)
Par contre ça seraient sympas que tout ce petit nombre nous passe un peu plus d'avions de transports. car on a beau avoir des capacités en France, notre projection aérienne atteint un point de rupture. Il suffit de voir les Transall et Hercules, les peintures ne sont mêmes plus à jour ...
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On est gravement en retard en France dans les capacités de transport. Heureusement que nous avions des bases à proximité du Mali !

Les Transall (le meilleur avion cargo de tous les temps - sur le plan rapport qualité / prix), exemple fameux du savoir faire franco-allemand, sont à bout de souffle (55 ans de service) et pour le C130, nous n'en avons qu'une dizaine, au plus. On est obligé de louer à une entreprise russe. Il était temps que les A400M arrivent, mais hélas, va falloir attendre pour recevoir les 50 exemplaires.
Pour le coup des avions de transport, je suis d'accord, on est en retard, mais l'aide qui nous est proposée est quand même vachement la bienvenue. Et il faut aussi se dire que moins d'une semaine pour nous fournir tout ça sans préavis, c'est quand même une bonne performance au vu des standards de la diplomatie internationale et de la gestion de crise multi-étatique.
C'est si rare une aide ouverte et, surtout, collective qu'il serait assez con de refuser ^^
Faut dire qu'on fait un job qui plait vraiment à tout le monde là : s'il y a bien une chose sur lesquelles les nations en général s'accordent, c'est de ne pas laisser des idiots rentrer dans leur club s'il n'y a pas de "grand frère" pour les tenir en laisse. La Corée du Nord fait déjà suffisamment chier tout le monde (Chine comprise, c'est juste qu'ils n'ont pas non plus de solution à ce foutoir autre que de maintenir le statu quo), pareil pour l'Afghanistan et la Somalie, alors on ne veut pas d'un autre empêcheur de commercer en rond.

La Somalie, d'ailleurs, est un bon exemple : à peu près tout le monde envoie des navires là-bas faire du tir au pigeon... euh, pirate, pour la simple et bonne raison qu'ils ne font rien de plus que coûter de l'argent à tout le monde de façon incontrôlable.
Il faut que la Chine ait le courage d'imposer un blocus tout autour de la Corée du Nord accélérant sa chute.
Même si en pratique, Pékin ne voudra pas d'un nouveau voisin pro-américain à moins de 500 km de sa capitale.

Mais tôt ou tard, elle y aura droit...
Dernière modification par Everett le 19 janv. 2013, 20:08, modifié 1 fois.
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Oui, enfin, si la Corée du Nord s'effondre, il va y avoir un afflux de réfugiés monstrueux qui va pourrir leur économie. Et bloquer et/ou abattre les réfugiés à la frontière leur ferait vraiment une très mauvaise pub, surtout pour ce qui va être leur nouveau voisin. Alors on fait durer, en espérant qu'un Ha'Tak vienne s'écraser sur Pyongyang ou quelque chose du genre.
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Ca ne fait que confirmer mon opinion sur la position US.



Washington hésite à s'engager au Sahel


18/01/2013 à 18:44 (le Fg)

Image
Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, lors d'une visite, vendredi, au King's College à Londres.


Les Américains ont accepté de fournir des moyens logistiques. Mais, échaudés par leurs engagements en Irak et en Afghanistan, ils restent prudents.

Correspondante à Washington

C'est un électrochoc que l'Amérique vient de subir en Afrique du Nord, avec la prise d'otages menée par des terroristes islamistes en Algérie. Dans la foulée de l'assassinat de l'ambassadeur américain Chris Stevens en Libye en septembre, de la poussée vers le Sud malien d'une rébellion islamiste décidée à renverser le gouvernement de Bamako, puis de l'intervention surprise de la France, la prise d'otages d'Algérie, qui concernerait de 8 à 10 Américains, change de facto la perception jusqu'ici limitée que Washington avait de la menace représentée par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Plongés dans le brouillard, les États-Unis ont promis de réagir avec fermeté. «Il n'y aura pas de sanctuaire pour les terroristes, ceux qui attaquent notre pays n'auront aucun endroit où se cacher… ni en Algérie, ni en Afrique du Nord, nulle part», a déclaré le secré­taire à la Défense, Leon Panetta. Le fait que les ravisseurs aient proposé de relâcher des otages en échange de la libération de deux détenus aux États-Unis pourrait agir comme un chiffon rouge.

La question est de savoir jusqu'à quel point la prise de conscience d'un danger terroriste susceptible de transformer le Sahel en «nouvel Afghanistan» pourrait changer la nature de l'engagement américain. S'ils s'intéressent à la région depuis des années et ont beaucoup investi dans la coopération antiterroriste au Mali ou en Algérie (avec un succès mitigé), les Américains restent divisés sur la menace qu'Aqmi fait peser sur leur sécurité.

Pris de court

Le responsable des affaires africaines au département d'État, Johnny Carson, a longtemps relativisé la menace. Depuis l'attaque de Benghazi, certaines voix au Pentagone préconisaient cependant des frappes ciblées sur les bases arrière d'Aqmi. «Si des Américains sont tués en Algérie, cela pourrait être un tournant», explique au Figaro l'ancien sous-secrétaire adjoint aux affaires d'Afrique occidentale du département d'État, William Fitzgerald, qui a quitté son poste en juin. Au moins deux otages américains étaient toujours vendredi soir aux mains des islamistes, et la secrétaire d'État Hillary Clinton a exhorté Alger à faire preuve d'une «précaution extrême pour préserver la vie des innocents».

«Les Américains ont été pris de court par la poussée vers le sud des islamistes du nord au Mali autant que par l'intervention française», poursuitWilliam Fitzgerald, notant «le contexte peu favorable de l'approche de l'investiture» du président lundi et des remaniements en cours au département d'État et à la Défense. Mais «l'objectif à Washington est de rattraper le temps perdu», assure-t-il.

Leon Panetta a réfuté l'idée d'une «guerre française», exprimant son soutien à l'intervention et parlant de la nécessité d'un effort «international». Les Américains ont accepté de fournir des moyens aériens pour le transport de troupes, en sus de la coopération en matière de renseignement. Mais, échaudés par leurs engagements en Irak et en Afghanistan, ils restent prudents. «Il n'est pas sûr que les Américains soient mûrs pour une action directe», note Fitzgerald. Il souligne que «tout le monde à Washington soutient l'intervention française», mais dit craindre «qu'avec le temps, les accusations de néocolonialisme reviennent». Pour lui, la solution doit être afri­caine, mais «les forces de la Cédéao appelées à se déployer ne sont pas prêtes à relayer les Français».

CITATION Mali: l'armée accusée d'exactions


L'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a annoncé samedi être en possession d'informations crédibles sur de graves exactions, dont des meurtres, commises par les forces de sécurité maliennes à l'encontre de civils dans la localité de Niono, dans le centre du pays.

"Nous invitons instamment les autorités maliennes, tout comme les soldats et les autorités françaises et ouest-africaines, à faire le maximum pour garantir la protection de tous les civils", a fait savoir l'ONG, dont le siège est à New York, dans un communiqué.
D'après HRW, les Touareg et les Arabes, deux communautés assimilées aux insurgés qui contrôlent aujourd'hui les deux-tiers du Mali, sont tout particulièrement visés.

L'armée malienne, engagée avec son homologue française et des contingents ouest-africains dans la reconquête du pays face aux islamistes armés, n'a pas pu être contactée pour le moment pour obtenir une réaction.
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Re: Opération Serval

Message non lu par Rufus Shinra »

Et ça ne contredit absolument pas ce que j'ai annoncé, à savoir que depuis le début, il n'y allait pas avoir d'autres troupes occidentales que les Françaises.
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Re: Opération Serval

Message non lu par Blackeagle »

En même temps, les USA sont un peu charette en ce moment. Le RU et les allemands n'ont aucun intérêt stratégique au Mali, ils ne s'engageront pas directement. Le pays qui a le plus d'intérêt commun avec le Mali, c'est la France. Viennent ensuite les italiens et les espagnoles, mais les premiers entrent dans une phase électorale et ne vont déployer uniquement des moyens logistiques et les forces armées espagnoles subissent les revers de la crise (dommage, je les apprécie tout particulièrement, elles s'en remettront). Voilà pour le planning des autres puissances européennes.

Bref, la France est seule sur le coup mais elle peut gérer la situation.

On avait quand même la possibilité de déployer les battlegroups pendant que j'y pense. Cela aurait fait un peu d'exercice... Déjà que les NRF n'interviendront pas vu que l'OTAN ne veut pas se mêler de ce qui se passe.
http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defens...ttlegroups.html
Dernière modification par Blackeagle le 19 janv. 2013, 21:58, modifié 1 fois.
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Re: Opération Serval

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Même si je suis réticent à utiliser notre armée en dehors de notre pays, le Mali ayant demandé notre aide, il était légitime de les soutenir devant la menace bien réelle.


Bien qu'il y ait des espérances économiques sous-jacentes, ce ne sont qu'éventuellement dans le futur. Il s'agit de donner un coup d'arret à coup sur à des massacres, et à des groupes extérieurs visant à imposer par la force brutale, leurs idées à des populations qui ne partagent pas leur point de vue.

Bien sur, que cela fait peser des menaces d'attentats ou d'enlevenements, mais cela ne doit pas faire reculer pour autant, ce qui est malgré tout une assistance à un pays menacé par l'extérieur.

Sinon effectivement, même si ce n'est qu'une assistance logistique importante de nos partenaires européens, voir ensuite confier à ses partenaires européens et leur militaire, des missions de défense et de police des zones reprises aux terroristes ou des points clefs du territoire au Mali. Afin que les militaires français, qui connaissent plus ou moins le terrain et qui sont expérimentés, d'être en pointe si c'est nécessaire en attaque de ces terroristes.

Il serait bon effectivement que les pays africains partenaires du Mali, viennent les soutenir, et même relayer les militaire du Mali, dans la traque des terroristes pour éviter qu'ils ne s'inscrustent dans les populations civiles. Nettoyage du terrain, coopération, pour pas que les groupes passent simplement les frontiéres pour revenir plus tard. Bref qu'une grande partie de l'Afrique ne soit pas une terre d'asile à ses terroristes.


Par contre, il faut effectivement espérer qu'on ne soit pas obligé de rester longuement au Mali, et que ces indésirables soient traquées dans toute l'Afrique, pour les éradiquer de ce continent ou les repousser dans certains pays, que l'on mettra au ban des nations, pour accepter d'abriter ces indésirables.
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Re: Opération Serval

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Image J+9
CITATION 2000 soldats français engagés au Mali

Par LEXPRESS.fr, publié le 20/01/2013 à 11:09

Image
Où en est l'intervention française engagée depuis dix jours dans le Nord du Mali? Combien de militaires français sont présents sur place?

Le point sur les moyens militaires déployés par la France.


L'armée française poursuivait dimanche son offensive dans le Nord Mali.


L'opération militaire française en soutien de l'armée malienne mobilise désormais 2.000 soldats français au Mali, ainsi qu'une dizaine d'avions de chasse et autant d'hélicoptères de combat, selon le ministère de la Défense.

MOYENS TERRESTRES

- 2.000 militaires français sont à ce stade sur le sol malien pour l'opération Serval. L'objectif initialement annoncé par Paris est d'y déployer progressivement 2.500 soldats, mais "peut-être qu'on les dépassera", a dit samedi le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian.

Si l'on tient compte des éléments basés à Ouagadougou (Burkina Faso), Niamey (Tchad) et Dakar (Sénégal), l'opération regroupe environ 2.900 militaires français à ce stade, a-t-il dit. "Ca fera environ 4.000 militaires qui seront mobilisés pour cette opération, c'est une grosse opération".

Un détachement déployé à Markala, à 235 km au nord-est de Bamako, assure la couverture de la capitale malienne. Sa surveillance de part et d'autre du fleuve Niger "permet d'interdire toute infiltration des groupes terroristes dans la zone", selon le ministère.

En parallèle, la montée en puissance du dispositif et la mise sur pied de la force sur Bamako se poursuit, précise-t-il.

Dès le 10 janvier, la veille du début de l'intervention française, quelques dizaines de soldats français avaient été dépêchés pour sécuriser l'aéroport de Sévaré (centre).

Environ 500 militaires avaient été déployés simultanément à Bamako : des "marsouins" venus de Fréjus (21e RIMa) et des légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange (1er REC), basés habituellement à N'Djamena. Une compagnie (150 hommes) du 2e RIMa d'Auvours (Sarthe) est aussi mobilisée. Plus d'un millier de militaires ont depuis été acheminés de France.

- Une soixantaine de véhicules blindés français (chars Sagaie et véhicules de transport de troupes VAB et VBL) de la force Licorne basée à Abidjan est venue à Bamako avec environ 200 soldats. Une partie s'est déployée dans le centre du pays.

Les Forces spéciales sont également engagées, mais la Défense ne communique pas sur le nombre de ces unités d'élite, dont un détachement est prépositionné au Burkina Faso. Les FS ont eu "quelques contacts" avec les combattants islamistes depuis le début de l'opération, a précisé l'état-major.

DISPOSITIF AERIEN

- Samedi, les avions de l'opération Serval ont poursuivi leurs missions avec une dizaine de sorties, dont la moitié pour la chasse. "Ils continuent de surveiller les mouvements des groupes terroristes tout en maintenant leurs frappes sur des cibles identifiées au sol dans la région de Diabali", selon le ministère.

- Le dispositif est basé à N'Djamena (Tchad) et à Bamako : il s'agit de 4 Rafale, 6 Mirage 2000D, 5 avions ravitailleurs et 2 F1-CR de reconnaissance. Des Rafale mis en état d'alerte peuvent intervenir directement depuis la France, tout comme six Rafale stationnés à Abou Dhabi.

Le nombre d'hélicoptères de combat équipés de missiles Hot et de canon de 20 mm engagés dans la zone de conflit a été porté à une dizaine d'appareils. Premiers à intervenir le 10 janvier dans la région de Konna (centre du pays), les hommes du Commandement des opérations spéciales (COS) opèrent en particulier avec des hélicoptères de combat dont le nombre est tenu secret. Des appareils de manoeuvre, type Cougar ou Caracal, sont sur place.

En matière de renseignement, le système satellitaire européen d'observation de la Terre Pléiades 1B fournit notamment des informations. La présence sur le théâtre des deux drones Harfang de l'armée de l'Air n'est pas confirmé.

Avec AFP
CITATION Mali : les forces françaises progressent au Nord, les Maliens encerclent Diabali

Publié le 20.01.2013, 12h29 | Mise à jour : 13h40

Image

Les militaires français poursuivent leur intervention aux côtés de cette armée malienne sous-équipée, et progressent vers le nord. Elles ont atteint les villes de Niono et Sévaré. L'armée malienne patrouille toujours ce dimanche en périphérie de Diabali et devrait faire son entrée dans la journée dans la ville, qui a été soumise à d'intenses bombardements de l'aviation pour en faire fuir les jihadistes d'Aqmi. Ces derniers, qui s'étaient emparés par surprise de cette localité le 14 janvier, ont apparemment déserté la ville.

Cette mission d'observation et de dissuasion vise notamment à éviter toute infiltration vers le sud de militants qui se seraient dissimulés dans la brousse, a confié un responsable malien.

Les soldats Français ont rejoint la ville stratégique de Sévaré

«Le déploiement vers le Nord des forces de l'opération Serval, entamé il y a 24 heures, est en cours vers les villes de Niono et de Sévaré, où elles sont arrivées et sont en train de s'installer», a annoncé dimanche le lieutenant-colonel Emmanuel Dosseur. Niono est située à 350 km (bien 350) km au nord-est de Bamako, et Sévaré, à 630 km au nord-est de Bamako, dispose d'un aéroport. Sa situation stratégique va permettre de mener des opérations vers le grand Nord du Mali, devenu en 2012 un sanctuaire pour les groupes islamique liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Par ailleurs, le détachement d'hélicoptères de combat et d'évacuation français, qui comptera quand ils sera au complet une vingtaine d'appareils, a «continué sa montée en puissance», a-t-il ajouté. «D'ici à quelques jours, le contingent français aura atteint sa capacité aéronautique souhaitée». Sur l'aéroport de Bamako des appareils, notamment des hélicoptères légers Gazelle, continuent de sortir des soutes des avions de transport géants Antonov, loués pour l'occasion en Russie.

Les jihadistes semblent se replier sur Kidal

Plusieurs sources font état d'un repli des combattants islamistes du centre du pays vers Kidal, dans l'extrême nord-est (1.500 km de Bamako). Kidal avait été la première ville conquise, en mars 2012, par les rebelles touareg et les groupes islamistes, qui avaient ensuite évincés leurs anciens alliés. «Les jihadistes quittent de plus en plus les autres régions pour se rendre vers Kidal, qui est une zone montagneuse», a indiqué dimanche une source malienne de sécurité.

Une observation partagée par un élu de la ville de Douentza, à 800 km de la capitale: «Ils sont en train de fuir. Tout indique qu'ils vont trouver refuge dans la région de Kidal, difficile d'accès». Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a promis samedi de «gagner la guerre» contre «l'Internationale islamiste», en prononçant un discours martial à la veille de la fête de l'armée malienne.

L'Onu appelé à soutenir les efforts de la France

La France a assuré samedi que ses soldats resteraient au Mali «le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu», alors que Londres et Washington ont exclu d'envoyer des troupes dans la région tout en se disant déterminés à lutter contre les agissements d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Deux mille soldats français sont déjà déployés sur le terrain, un chiffre qui va atteindre et peut-être dépasser 2.500 hommes, selon Paris. «La France sera en première ligne jusqu'à l'intervention de la Misma, dans quelques semaines. Nous n'avons pas vocation à rester éternellement au Mali» a précisé Laurent Fabius ce dimanche sur Europe 1, ajoutant cet implicite appel à ses homologues européens : «On pourrait souhaiter que beaucoup d'autres fassent d'avantage».

Samedi, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a demandé à l'ONU «de fournir immédiatement l'appui logistique et financier pour le déploiement de la Misma» (Mission internationale de soutien au Mali), à l'issue d'un sommet extraordinaire à Abidjan. Berlin, qui a déjà annoncé l'envoi de deux avions de transports, a réagi dimanche en promettant une aide financière supplémentaire aux pays africains engagés dans l'opération militaire au Mali, lors de la réunion des donateurs prévue le 29 janvier à Addis Abeba. La Russie a proposé a de son côté proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français au Mali, a révélé dimanche le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en évoquant aussi une proposition du Canada de transporter des forces africaines.

Mali: Paris veut des soldats africains «vite»

(Libération, AFP) 20 janvier 2013 à 08:43


A Abidjan, les dirigeants ouest-africains demandent l'appui logistique et financier de l'ONU. Londres et Washington n'enverront pas de troupes.

Les dirigeants ouest-africains réunis samedi à Abidjan ont appelé l’ONU à fournir «immédiatement» son appui logistique et financier à l’envoi «sans plus tarder» de la force militaire régionale au Mali, la France leur demandant en même temps de se déployer «le plus vite possible». Dans le même temps, Londres et Washington se sont dit déterminés à lutter contre les agissements d’Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), mais ont exclu d’envoyer des troupes dans la région.

La France a elle déjà déployé 2.000 soldats au Mali, un chiffre qui va rapidement atteindre et peut-être même dépasser 2.500 hommes, et le président François Hollande a expliqué que la France resterait au Mali «le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu dans cette partie de l’Afrique».

A Abidjan, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a demandé à l’ONU «de fournir immédiatement l’appui logistique et financier pour le déploiement de la Misma» (Mission internationale de soutien au Mali), à l’issue d’un sommet extraordinaire consacré au Mali. Les Etats membres de la Cédéao ont été appelés à fournir «sans plus tarder» les troupes promises à cette force d’intervention. En ouvrant le sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara avait plaidé pour «un engagement plus large (...) autour de la France et de l’Afrique dans la guerre totale et multiforme contre le terrorisme au Mali».

Londres et Washington en retrait

La force régionale, baptisée Mission internationale de soutien au Mali (Misma), a reçu mandat de l’ONU pour aider le Mali à reprendre le contrôle du nord du pays, occupé depuis plus de neuf mois par des groupes armés islamistes qui y ont multiplié les exactions. L’opération française «n’a pas vocation à se substituer à l’action de la Misma» qui doit se déployer «le plus vite possible», a dit le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, présent au sommet.

Mais il a aussi insisté sur l’importance de la conférence des donateurs, prévue le 29 janvier à Addis Abeba, alors que l’incertitude règne sur la capacité des pays africains à financer leur déploiement militaire. «Il est essentiel que le maximum de pays dans le monde apportent leurs contributions» pour financer la Misma et l’armée malienne, a-t-il dit.

«Nous n’envisageons pas d’envoyer de soldats sur le terrain», a pour sa part déclaré à Londres le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta lors d’une conférence de presse avec son homologue britannique Philipp Hammond, qui a lui aussi dit que son gouvernement n’a «pas prévu d’envoyer des soldats britanniques au Mali».

«Guerre contre l’Internationale islamiste»

Quelque 2.000 membres de la Misma doivent être déployés d’ici au 26 janvier. Une centaine de soldats togolais et nigérians sont déjà arrivés à Bamako, et une trentaine de Béninois sont en route. Huit pays ouest-africains - Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso - ainsi que le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma qui comprendra quelque 5.800 soldats pour prendre le relais de la France.

Paris poursuit son intervention aux côtés d’une armée malienne sous-équipée. Les autorités maliennes ont annoncé avoir repris jeudi Konna (centre) tombée le 10 janvier aux mains des islamistes, précipitant l’intervention française. La chute de Konna lors de cette offensive surprise avait déclenché dès le 11 janvier l’intervention de la France qui redoutait une percée des jihadistes vers le sud et Bamako. Dans la région de Diabali (ouest), le colonel malien commandant ce secteur, a affirmé samedi à l’AFP que les islamistes avaient fui la ville qu’ils avaient prise lundi et que l’armée malienne s’apprêtait à y faire son entrée.

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a promis samedi de «gagner la guerre» contre «l’Internationale islamiste», au cours d’un discours martial prononcé à la veille de la fête de l’armée malienne. «Cette guerre, nous la gagnerons ensemble au nom de la civilisation et de la démocratie. Tous ensembles vers Gao, Tombouctou et Kidal!», les trois villes du nord du Mali qui ont été occupées pendant neuf mois par les groupes islamistes armés, a-t-il promis, saluant «les troupes françaises qui se battent à nos côtés dans les airs et sur terre».

(AFP)
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3 soldats français devant prendre part au conflit malien ont été tué, mais de façon inattendu.
Le coupable n'est d'autre que la neige, qui a eu raison de leur véhicule sur l'a75 alors qu'ils se rendaient a l'aeroport pour rejoindre le mali
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Re: Opération Serval

Message non lu par Rufus Shinra »

CITATION (Thor94,Dimanche 20 Janvier 2013 18h07) 3 soldats français devant prendre part au conflit malien ont été tué, mais de façon inattendu.
Le coupable n'est d'autre que la neige, qui a eu raison de leur véhicule sur l'a75 alors qu'ils se rendaient a l'aeroport pour rejoindre le mali
Que fait le gouvernement ?! Une telle situation est inacceptable, nos troupes prises dans un bourbier sans nom à cause des choix politiques d'une clique de ministres et de députés élus avec, techniquement, moins de la moitié des Français inscrits sur les listes électorales (si on prend en compte l'abstention).

C'est intolérable, criminel ! Allons-nous supporter cela plus longtemps ?




[/troll classique de Youtube qui va sans nul doute apparaitre dans les 24 heures et probablement être encore plus débile que ce qui est au-dessus]

Oui, oui, c'était bien le trailer en 3D Dolby Surround Avatar-pictures THX 133.7 de ce à quoi il va falloir s'attendre dans les semaines et mois à venir sur internet. Joyeux, hein ?
Dernière modification par Rufus Shinra le 20 janv. 2013, 18:55, modifié 1 fois.
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Re: Opération Serval

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Mali : la France met la pression sur les États-Unis


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Des avions de l'US Air Force ont commencé à transporter des troupes françaises et du matériel vers le Mali.

Le Fg - 23/01/2013 à 08:09


DÉCRYPTAGE - Dans le contexte du désengagement en cours de l'Amérique de ses longues guerres extérieures, la négociation du soutien logistique américain à l'opération française au Mali suscite des tiraillements.

Correspondante à Washington

Des avions américains ont commencé le transport de troupes et de matériel de France vers le Mali, en réponse aux demandes de soutien aérien émises par les Français depuis plusieurs jours. Les avions de ravitaillement en vol de l'Hexagone se comptant sur les doigts d'une main, la France va aussi disposer des avions ravitailleurs de l'US Air Force (l'Amérique dispose d'une flotte de quelque 350 avions ravitailleurs), dont elle a un cruel besoin vu le caractère éloigné du théâtre d'opération malien.

Mais derrière ces annonces, présentées à Paris et à Washington comme l'exemple de «l'excellente coopération» militaire et politique qui lie les deux pays, se joue une partie diplomatique un brin plus compliquée entre la France et son grand allié d'outre-atlantique. La réalité est que Paris bute sur la fatigue d'une Amérique qui, après dix ans d'engagement de ses boys dans des pays lointains pour des guerres «antiterroristes» coûteuses en hommes et en dollars, rêve de se replier un temps sur ses frontières, pour s'y consacrer à ses propres défis.

Cette hostilité à s'engager à nouveau sur un terrain aussi incertain que le Mali, où les Américains ont subi récemment de lourds déboires, après avoir formé et encadré une armée malienne dont une partie a finalement organisé un putsch tandis que l'autre ralliait la rébellion islamiste du nord, a été tangible ces derniers jours pendant la négociation qui s'est engagée sur les contours de l'aide que l'Amérique apporterait à l'intervention surprise décidée par la France au Mali. Si une consultation permanente prévaut à tous les niveaux - les présidents Obama et Hollande se sont parlé avant l'envoi des troupes françaises et plusieurs fois depuis - il reste difficile de démêler jusqu'à quel point les Américains vont s'engager et ce qu'ils ont en tête. Mais le savent-ils eux-mêmes?

Une contrepartie financière demandée (!)

Certes, au Pentagone, comme au Département d'État et à la Maison-Blanche, la satisfaction, voire le soulagement que les Français y soient allés et assument, s'exprime. Les Américains restent admiratifs des capacités de l'armée française et fascinés par la rapidité du processus de décision, sans débat public préalable, et concentré à la présidence, qui prévaut à Paris en matière d'intervention. Une situation impensable à Washington où l'exécutif doit passer sous les fourches caudines du Congrès pour décider d'entrer en guerre. «Dans le jeu de cartes de la puissance, notre capacité à intervenir en Afrique est une de nos cartes clé vis-à-vis des Américains», note d'ailleurs une source diplomatique française.

Mais cela n'empêche pas les Américains de traîner les pieds pour assumer leur rôle de soutien. Ainsi les Français ont-ils été très «surpris» selon une source indépendante qui s'est confiée au Figaro, de la manière dont Washington aurait traité leurs demandes de soutien aérien. S'ils ont donné un accord de principe, les États-Unis restent peu coulants sur les modalités exactes de cette aide. Washington a notamment demandé que la France paie pour les avions alloués par l'Amérique, une exigence qui en dit long sur les préoccupations budgétaires du moment. «Une demande sans précédent» en matière de coopération occidentale, nous confie la même source indépendante.

Paris conteste l'existence d'un blocage politique, parlant au contraire d'une négociation technique et d'un débat américano-américain bureaucratique. Outre la question des compensations financières, les Américains ont invoqué des arguments légaux pour expliquer leur réserve, se disant gênés par le fait d'avoir à ravitailler des avions qui seraient destinés à frapper des cibles, car cela les mettrait, expliquent-ils, en situation de «cobelligérance». La France cherche de son côté à s'assurer que le soutien aérien américain sera au rendez-vous si ses troupes se retrouvent en difficulté. Le débat est toujours en cours. Mais selon une source indépendante, l'ambassadeur de France a accentué la pression ce week-end, appelant plusieurs contacts à la Maison-Blanche, dont la conseillère du président Valerie Jarrett et le sénateur John Kerry, pour rappeler l'importance du soutien américain.

Un projet de résolution «de m…»

Dès le début de la crise, les Américains ont apporté une aide immédiate et totale en matière de renseignement à leurs alliés français, notamment grâce à leurs satellites. Mais les observateurs avertis soulignent qu'ils semblent en revanche peu pressés de s'engager plus directement dans un engrenage malien dont ils ne voient pas clairement l'issue. Il y a quelques mois, certains au Pentagone avaient préconisé des frappes de drones sur les intérêts d'al-Qaida au Maghreb islamique. La France, qui connaît bien le terrain et craignait que des frappes spectaculaires n'attirent en terre malienne des hordes de djihadistes (et ne mettent en péril les otages français détenus par Aqmi), les avaient alors freinés, préférant privilégier des missions de contre-terrorisme plus discrètes.

Quand la situation s'est gâtée à l'automne, le gouvernement de François Hollande a en revanche été en première ligne pour accélérer la mise en place d'un dispositif de forces africaines susceptibles de se déployer en tampon entre le nord et le sud, avec pour objectif ultime de rétablir l'intégrité territoriale du Mali. Mais les États-Unis ont alors ralenti le processus, traînant des pieds et jugeant que le projet était mal ficelé et trop précipité. Ils ont préconisé la tenue d'élections préalables à Bamako, aujourd'hui tenu par un gouvernement issu d'un putsch. Les désaccords ont été suffisamment forts pour que l'ambassadeur américain à l'ONU Susan Rice qualifie le projet de résolution française de projet de «m…», avant qu'un vote n'ait finalement lieu fin décembre pour confirmer le droit à l'utilisation de la force et le déploiement futur de troupes africaines.

Une prise de conscience progressive du danger

Aujourd'hui, après la surprise suscitée par la marche forcée des islamistes vers le sud et la décision d'intervention éclair de Paris, le credo actuel américain consiste à affirmer «son soutien» à la France et à encourager le déploiement des forces africaines aussitôt que possible. Les États-Unis promettent aussi d'être très actifs dans la phase 3 d'africanisation du conflit, notamment en matière d'aide financière et de formation. Mais certains observateurs, notamment américains, soulignent qu'en dehors des Tchadiens, rompus à la guerre dans le désert, les autres forces africaines impliquées ne sont pas vraiment préparées à se battre sur le terrain désertique du Nord Mali et auront du mal à prendre la relève des Français.

Une réalité qui pose avec d'autant plus d'acuité la question des forces occidentales susceptibles de venir en renfort, si la situation se gâte ou s'éternise. La spectaculaire prise d'otages en Algérie par les mêmes groupes terroristes islamistes qui agissent au Mali, semble avoir suscité une prise de conscience de certains pays, comme la Grande-Bretagne. La mort de 3 otages américains pourrait potentiellement changer les paramètres de l'équation d'engagement de Washington, supputent certains experts. Mais le sujet est resté pour l'instant relativement absent des télévisions américaines, sans doute en raison des festivités d'investiture.

L'idée que l'Amérique, sous l'effet de la mort de ses compatriotes et de la propagation de l'instabilité, finisse par s'engager dans des opérations secrètes pour frapper Aqmi et ses alliés est théoriquement envisageable. Mais pour l'instant, cela n'apparaît pas dans les cartes, assurent les experts. «Ils ne prennent que progressivement conscience du danger que représente Aqmi, dit une source diplomatique française. Pour eux, le terrorisme, c'est l'Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, la Somalie et un peu le Nigeria. Cela fait des années que nous nous efforçons de les sensibiliser à cette problématique sahélienne. Il faut du temps pour faire bouger le paquebot américain, mais cela progresse», ajoute-t-il, sûr que la présence de John Brennan à la tête de la CIA, aidera les intérêts français, car ce expert du contre-terrorisme «connaît très bien le sujet».
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Message non lu par Rufus Shinra »

Une illustration subtile et révélatrice de l'importance du soutien logistique U.S. dans notre opération au Mali. Admirez les prouesses de technologie au service de la paix !

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Et dans le même registre, une étude hautement sérieuse et révélatrice du profil des hauts dirigeants d'AQMI. Attention, révélations ! Pas autant que pour les pyramides, mais presque...

http://karlremarks.blogspot.co.uk/2013/01/...-eyed.html#more (en anglais)
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Re: Opération Serval

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Image J+16

Les forces françaises foncent vers Tombouctou

Le Fg - Mis à jour le 27/01/2013 à 20:41 | publié le 27/01/2013 à 20:06
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Convoi militaire français, vendredi, sur la route de Sévaré. Les militaires français et maliens ont repris Gao, samedi, avant d'avancer dimanche vers Tombouctou.


Après avoir pris Gao, les militaires de l'opération « Serval » se dirigent vers la ville historique du désert.

C'est un tournant dans la guerre au Mali. Deux semaines après le déclenchement de l'opération «Serval», les forces françaises étaient dimanche aux portes de Tombouctou, selon une source militaire malienne.


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Après avoir pris Gao, samedi, les militaires français et maliens ont foncé vers le nord-ouest et se sont arrêtés devant cette ville historique, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Le double mouvement militaire vers Gao et Tombouctou a été précédé d'une trentaine de sorties aériennes, selon le ministère français de la Défense

Les Français et les Maliens se seraient arrêtés aux abords de la ville, pour mettre au point leur stratégie. «Tombouctou, c'est délicat. On n'y entre pas comme ça», a souligné le même militaire malien.


Les soldats devront pénétrer dans un dédale de ruelles de pisé parsemées de mosquées et de monuments anciens. Toute la question est de savoir si les combattants islamistes ont l'intention de s'y retrancher afin d'y mener une guérilla urbaine, ou s'ils abandonneront la ville afin de se replier dans des lieux plus sûrs.

Gao, à 1200 km au nord-est de Bamako, était tombée samedi au cours d'une opération spectaculaire: des membres des forces spéciales françaises appuyés par l'aviation s'étaient d'abord emparés de l'aéroport et d'un pont stratégique.

Puis des soldats tchadiens et nigériens étaient venus par avion du Niger voisin, marquant ainsi l'entrée des troupes de la force africaine sur le théâtre des opérations malien.

La prise de Tombouctou risque de se révéler plus difficile. Gao était tenue par le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) qui semble avoir voulu au dernier moment parlementer avec la France. Un porte-parole avait affirmé samedi vouloir «négocier la libération» d'un otage français, Gilberto Rodriguez Leal, enlevé en novembre 2012 dans l'ouest du Mali. Le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a répondu en refusant «les logiques de chantage».

Un chef d'Aqmi réfugié à Kidal

Tombouctou, en revanche, est aux mains des combattants en majorité arabes d'Aqmi, (al-Qaida au Maghreb islamique) plus aguerris et déterminés.

Une troisième ville reste à prendre: Kidal, plus au nord-est. C'est là que se seraient retirés l'Algérien Abou Zeid, l'un des principaux émirs d'Aqmi, et Iyad ag Ghali, le chef d'Ansar Dine, le mouvement islamiste armé touareg. La maison que possède ce dernier à Kidal a d'ailleurs été bombardée par l'aviation française, ainsi qu'un camp militaire, selon une source de sécurité malienne citée par l'Agence France-presse.

Les islamistes se seraient abrités dans les montagnes de la région. Avec ce repli, pourrait commencer une nouvelle phase du conflit. Après les offensives éclair des blindés légers sur roues traçant dans les grands espaces, une guerre de guérilla et de coups de main pourrait commencer. Immergés dans la population, où ils ont noué de nombreuses alliances, les djihadistes pourraient décider de mener un combat de guérilla, voire d'attentats terroristes sur les arrières.

Ils devraient se retrouver progressivement face aux troupes africaines. Les chefs d'état-major de la région ont porté samedi à 7700 hommes les effectifs promis dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) soit 2000 de plus que prévu.

Le cavalier seul du Tchad

Liberia, Guinée-Bissau, Burundi, Guinée et Ouganda doivent y être associés, mais on ignore si les problèmes de financement, de transport et d'équipement ont été résolus. Pour l'heure, seuls 1900 soldats africains sont arrivés au Mali. Le chef de l'État béninois, Boni Yayi, président sortant de l'Union africaine (UA), a déploré dimanche la lenteur de la réaction du continent. «Comment se fait-il que, face à un danger qui menace ses propres fondations, l'Afrique, bien qu'elle ait les moyens de se défendre, continue à attendre?» a-t-il demandé lors d'un sommet de l'UA à Addis-Abeba, avant de remettre la présidence à l'Éthiopie.

Le Tchad, seul pays africain à être intervenu sans délai, ne fait pas partie de la Misma. Après les soldats envoyés par avions sécuriser Gao, une longue colonne de véhicules blindés et de plusieurs centaines de militaires tchadiens, bien équipés et rompus à la guerre du désert, a quitté Niamey samedi en direction du Mali. La montée en puissance sur le terrain de ce pays au régime controversé risque de poser à terme un problème politique à la France. Les islamistes ­touaregs, eux, retrouveront de vieilles connaissances. Des éléments de la garde présidentielle s'étaient retrouvés à leurs côtés pour défendre Kadhafi. Cette fois, ils seront ennemis.



* * *


L'aviation française a bombardé le bastion islamiste de Kidal

Publié le 27.01.2013, 07h02 | Mise à jour : 17h46 (le parisien)

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L'aviation française a bombardé des positions islamistes à Kidal et sa région, dans l'extrême nord-est du Mali, détruisant notamment la maison du chef du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), a-t-on appris dimanche de sources concordantes.


Au 17e jour de l'intervention au Mali contre les groupes islamistes armés, l'armée française poursuit ce dimanche la prise de contrôle de Gao, la plus importante ville du nord du Mali, reconquise samedi lors d'une offensive éclair. L'aviation a également bombardé des positions islamistes dans leur fief de Kidal, à 1 500 km au nord-est de Bamako, dans l'extrême nord-est du pays. Elle a notamment détruit la maison du chef du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam).

«Il y a eu des frappes aériennes dans la région de Kidal (1 500 km de Bamako). Ces frappes ont notamment touché la maison de Iyad Ag Ghaly à Kidal et un camp militaire dans la même ville», a déclaré une source malienne de sécurité, dont le témoignage a été confirmé par des habitants de la région. Les communications téléphoniques avec la localité de Kidal sont interrompues. Il s'agit de la première ville conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avaient ensuite été évincés de la région par leurs anciens alliés.

Anciennement liée au Mouvement national de libération de l’Azawad, Ansar Dine est un mouvement salafiste minoritaire qui milite pour l’instauration stricte de la charia. Apparu lors la prise du Nord-Mali en mars 2012, il rassemble avant tout des touareg islamisés ainsi que d’anciens membres d’Aqmi. Son dirigeant, Iyad Ag Ghaly, est une figure de la rébellion touareg des années 1990 au Mali et incarne l’aile la plus radicale du groupe.

Déploiement de troupes africaines dans Gao. Dans ce bastion islamique du nord du Mali situé à à 1 200 km de Bamako, des soldats maliens, tchadiens et nigériens sont en cours de déploiement, indique le porte-parole de l'état-major des armées françaises à Paris. Selon le colonel Thierry Burkhard, qui s'exprimait sur Europe 1, ces forces africaines ont été projetées par voie aérienne sur l'aéroport de Gao, pris la veille par les forces spéciales françaises. «Au cours d'une action combinée dans la nuit de vendredi à samedi de forces spéciales et de frappes aériennes», l'aéroport et un pont stratégique sur le Niger, à quelques km de Gao, ont été pris, a-t-il dit. «La prise de contrôle de Gao, qui compte 50 000 à 60 000 habitants, par les soldats maliens, tchadiens et nigériens est en cours», précise le porte-parole.

Les Etats-Unis acceptent de ravitailler les avions français au Mali. La nouvelle offensive à Kidal intervient alors que le président des Etats-Unis renforcent leur apppui à la France dans sa guerre au Mali. Paris avait demandé il y a plus de deux semaines à Washington de mettre des avions-ravitailleurs à la disposition des appareils français en mission au Mali. Le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta vient d'approuver cette requête, a indiqué le porte-parole du Pentagone George Little. Panetta a appelé samedi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian pour l'informer «que le commandement militaire américain pour l'Afrique soutiendra l'armée française en conduisant des missions de ravitaillement en vol pendant la poursuite des opérations au Mali». Les deux responsables ont également discuté des projets d'aide américaine au transport des troupes africaines, notamment tchadiennes et togolaises, appelées à prendre part à la force africaine au Mali, selon le porte-parole. Vendredi, le président américain Barack Obama avait exprimé son soutien à son homologue français. L'armée américaine dispose d'une flotte sans équivalent de plus de 400 avions-ravitailleurs KC-135. La France de son côté mobilise déjà une partie importante de ses 14 avions-ravitailleurs pour ses missions aériennes au Mali. En Libye en 2011, Washington avait assuré quelque 80% des opérations de ravitaillement en vol des appareils de la coalition.

Les islamistes fuient Tombouctou. A Mopti, la «Venise Malienne» dans le centre du Mali, un étudiant en provenance de Tombouctou, situé dans le nord à 900 km de Bamako, affirme que les islamistes ont commencé à fuir. Mais «Il en reste quand même», nuance un commerçant. Ils échangent les dernières nouvelles de «la guerre» : «J'habite à Tombouctou et nous sommes tous contents du président français. On a l'impression qu'on va être libérés très bientôt», dit Sidi Touré, commerçant de 67 ans coiffé d'un turban vert, parti jeudi à bord d'une grande pirogue de sa ville «coupée du monde», sans réseau téléphonique. A son côté, un chauffeur songhaï de 44 ans, Mohamed Touré, dit vivre «comme une fête» l'annonce de la reprise aux jihadistes de Gao, à 1200 km au nord-est de Bamako, par les militaires français et maliens. «Bien sûr, la guerre, ce n'est pas bon. Mais la libération du nord, est-ce vraiment la guerre? Ce sont les populations souffrant depuis neuf mois qui réclamaient d'être libérés», argumente-t-il. En neuf mois, les islamistes armés n'avaient «pas tué», disent-ils, mais «pris la population en otage».

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EN BREF


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Vue générale du Mali (carte administrative)
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Re: Opération Serval

Message non lu par CCA »

Pour le moment, tout se passe bien pour l'armée française.

Le tout étant que notre armée n'est pas besoin de rester présent sur place, et que les autres états africains amis, aident le Mali a garder le control de la situation si nécessaire.

Quitte à donner la chasse à ses "terrroristes" également dans les pays voisins, avec l'accord de ces pays voisins bien entendus.


NB: A Tombouctou, ces "terroristes" se sont permis de démolir avec acharnement des monuments anciens que les Maliens et les très anciens occuppants des lieux avaient érigés, non pas pour y construire autre chose, mais parce que l'existance même de ces monuments les insupportait, ces "terroristes" ont détruit pour détruire, ce qui du passé, n'était pas en accord avec leur conviction et leurs idées. Pour faire disparaitre ce passé, qu'ils veulent absolument nier.
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Re: Opération Serval

Message non lu par Mad-Marc »

Après les destructions qu'ils ont occasionnées à Tombouctou, on se rend bien compte qu'en fait ce ne sont que des personnes qui étaient tellement nulles à l'école, qu'ils n'ont trouvé que ce moyen pour se donner l'impression d'exister.

En combattant au nom d'une religion dont ils ne connaissent même pas les vraies fondements... :blink:

C'est pitoyable :angry:
Dernière modification par Mad-Marc le 30 janv. 2013, 00:07, modifié 1 fois.
Rufus Shinra
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Re: Opération Serval

Message non lu par Rufus Shinra »

C'est une impression ou nous faisons face à la nouvelle tradition frenchie, à savoir celle de la "guerre victorieuse et brève" ? On dira ce qu'on veut, mais l'opération Serval, au-delà de ses possibles conséquences politiques et militaires sur la région, s'avère être pour l'instant un superbe succès de communication de la part de Hollande, à s'inscrire dans la lignée de ce que Sarko avait réussi pour la Libye (à savoir intervenir en fanfare de façon efficace et surtout, savoir se retirer suffisamment vite pour éviter de se prendre la réalité dans la face quand l'après-guerre n'est pas aussi joli que dans les films). Certes, pas aussi spectaculaire que le coup du déploiement d'une bonne partie de la Flotte pour aider les insurgés, mais le manque d'effets spéciaux est compensé par la vitesse de tout ce foutoir, lui ayant permis de parader à Tombouctou au milieu d'une foule favorable.

Alors, certes, il est évident que les problèmes du Mali ne s'arrêteront pas là pour autant, que tout ne redeviendra pas rose et que les islamistes du coin reviendront tôt ou tard, mais là, je dois admettre, chapeau bas à tout ce beau monde, depuis le Quai d'Orsay jusqu'à nos forces armées, qui alignent les beaux coups, opérations militaires rapides avec soutien de la quasi-totalité de la planète et pour des coûts limités. Et en plus il est en train de faire passer le mariage homo en douce dans l'affaire, pendant que tout le monde a le regard fixé au Sud.

Oh, et en plus, la dernière rumeur en date indique que Hollande devrait faire une visite officielle en inde les 14 et 15 févriers, notamment pour... signer le contrat des Rafales. Ouaip, au-delà de toute considération politique ou partisane, je dis juste : chapeau.
Dernière modification par Rufus Shinra le 04 févr. 2013, 11:06, modifié 1 fois.
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Re: Opération Serval

Message non lu par Everett »

Image J+25


L'attaque éclair menée par la France en début d'année a porté ses fruits. On ne peut que saluer le travail quasi sans faute des personnes ayant participé, de près ou de loin, à l'opération, malgré les difficultés chroniques que connait l'armée de terre en matière de logistique, tout particulièrement, la flotte aérienne de transport.

Fort heureusement, il semble que Paris se soit remarquablement bien débrouillée depuis quelques années pour ne pas (trop) entacher ses OPEx. La location d'Antonov et les quelques Transall - encore debout - ont permis d'assurer le transport express de plus de... 3000 hommes et plusieurs centaines de véhicules, envoyés, soit depuis la métropole, soit depuis les différentes bases africaines, en moins de 48 heures !!! (ça mérite, en effet, une triple exclamation). Sans oublier, à côté, la mobilisation d'une dizaine d'avions de chasse et d'hélicoptères, ayant stoppé net l'avancée des différents groupes terroristes vers le sud du Mali.

Néanmoins, cette rapidité n'aurait pu se faire sans l'appui américaine, en matière de renseignement. La mobilisation de plusieurs drones montre, à quel point, la France est en retard dans ce domaine, et doit, par conséquent, disposer, le plus rapidement possible, d'une flotte personnelle, sans avoir besoin d'aller quémander chez ses alliés ; même si d'un point de vue moral, vous me direz, l'union (de l'Occident) fait la force ! Tel est le message envoyé à l'ennemi.


La France renforce sa présence militaire à Kidal


Le Fg- 05/02/2013 à 08:35

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Basés à Bamako, deux avions Mirage F1 français de l'opération «Serval» ont participé aux bombardements au nord de Kidal où se sont réfugiés les miliciens islamistes.


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Au Mali, la capitale des Touaregs sera la tête de pont du combat contre les djihadistes.

De notre envoyé spécial à Bamako

Tout au long de sa visite au Mali, samedi, François Hollande l'a répété. «Les opérations militaires ne sont pas terminées.» Ce n'était pas là qu'une simple formule. La guerre au Mali entre même dans sa phase la plus délicate. «Il faut être très prudent. Nous entrons dans une période où, tant d'un point de vue diplomatique que militaire, tout va se jouer», souligne l'entourage présidentiel.

L'arrivée des soldats français à Kidal a sonné le début de ce second temps. Comme Gao et Tombouctou, la ville, désertée par les djihadistes, a été prise par des troupes spéciales. En parallèle, une imposante colonne, composée d'un millier de fantassins tchadiens sous les ordres de Mahamat Déby, le fils du président, est venue appuyer les Français. Paris a décidé de renforcer son dispositif. Des militaires français sont déjà partis de Gao et un important convoi doit quitter Tombouctou pour se diriger vers la région. Des soldats ouest-africains et maliens devraient prendre seuls le contrôle de Tombouctou, où il ne restera plus, dans les jours prochains, qu'une poignée de troupes tricolores.



Ces renforts devront traquer les islamistes qui ont fui les villes pour se répartir dans le désert. «Ils sont en petits groupes, sans que l'on sache s'il s'agit d'une stratégie pour nous harceler ou le résultat de la panique», confie un officier français. Des concentrations composées de quelques pick-up ont été repérées au sud de Kidal, dans les monts Abourak.

Mais le gros des miliciens a trouvé refuge au nord de Kidal, dans l'immense massif montagneux des Iforas, qui a toujours formé le sanctuaire des rébellions touaregs et, plus récemment, d'Aqmi. Ces hauteurs et ces grottes offrent des protections que les djihadistes connaissent parfaitement. C'est là qu'Iyad Ag Ghaly, le chef d'Ansar Dine, et Abou Zeid se seraient repliés. «C'est difficile et cela peut être long. On opère à la fourchette à escargots», souligne un militaire français.

«Ne pas faire naître de ressentiment»

La nuit dernière, des avions français ont repris leurs bombardements dans la zone. Dimanche, les chasseurs avaient visé les alentours des villes d'Aguelhok et de Tessalit, près de la frontière algérienne. Ces cités restent à conquérir. Contrairement à Gao ou Tombouctou, la région est essentiellement peuplée de Touaregs sans doute plus favorables à l'insurrection. «Il faut prendre garde à ne pas faire naître de ressentiment qui nourrirait une future rébellion», souligne un diplomate.

Diplomatiquement, la situation n'est pas plus simple. En arrivant à Kidal, capitale des Touaregs, les soldats français ont trouvé les hommes de MNLA qui avaient réoccupé la ville. Ce mouvement touareg, laïc et indépendantiste, a lancé la rébellion en janvier 2012 avant d'être évincé par les islamistes. Profitant de la débâcle des barbus, le MNLA tente de revenir. «Nous sommes prêts à discuter avec les Français et à les aider à traquer les islamistes», a assuré Moussa Ag Acharatoumane, le bras droit du secrétaire général du MNLA, Bilal ag Achérif. L'idée pourrait séduire la France mais la chose n'est pas simple.

Bamako se montre peu enclin à négocier avec le MNLA

Paris reconnaît certes parler avec le mouvement. «Mais nous avons été clairs: nous ne tolérerons pas d'actions contre l'armée malienne», explique un proche du dossier. La France semble peiner à cerner les revendications du MNLA et à lui faire accepter la présence de l'armée malienne. «Nous ne trouvons pas d'interlocuteur et l'aide proposée pour chasser les djihadistes reste pour l'instant un vœu pieux», souligne la même source. Le MNLA apparaît de fait très divisé.

Les Français redoutent en outre que le MNLA abrite dans ses rangs nombre d'anciens combattants d'Ansar Dine. Si l'hostilité entre les chefs des deux groupes est très grande, la base des mouvements est très poreuse. «Les soldats passent de l'un à l'autre selon leur intérêt», assure un expert malien. Pour compliquer la donne, la France doit aussi faire face à un nouveau groupe, le Mouvement islamiste de l'Azawad (MIA), qui se dit prêt à combattre les djihadistes. Le MIA pourrait être ignoré s'il n'était dirigé par l'ancien numéro deux d'Ansar Dine, Alghabass Ag Intalla, fils du chef héréditaire de la plus puissante tribu de Kidal.

À ces difficultés s'ajoute un autre obstacle. Bamako se montre peu enclin à négocier. Aux yeux de nombreux Maliens, le MNLA passe pour le grand responsable du chaos dans lequel le pays a plongé. Le mouvement concentre le ressentiment, plus encore que les islamistes «C'est le MNLA qui a amené les armes de Libye. C'est le MNLA qui a commencé cette guerre. Sans lui, ni Ansar Dine ni le Mujao n'auraient existé», affirme ainsi Sadou Diallo, le maire de Gao. Cette hostilité ne sera pas facile à dépasser. Alors Paris entend faire simple. «L'urgence est de redéployer l'administration afin de montrer que nous ne sommes plus dans une sécession ni une rébellion», explique un diplomate.

La France et les États-Unis souhaitent une force de paix de l'ONU

Paris et Washington sont convenus lundi de la nécessité de mettre en place «aussi rapidement que possible» au Mali une force de maintien de la paix placée sous l'autorité de l'ONU, a déclaré le vice-président américain, Joe Biden, au côté du président François Hollande.

«Nous sommes tombés d'accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU», a déclaré lundi Joe Biden à Paris. C'est «une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix», venait de dire à ses côtés François Hollande. Le vice-président américain, reçu par le président français à l'Élysée, a rendu hommage aux soldats français et a félicité la France pour son action au Mali. «Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive, et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises (…) Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes», a dit M. Biden. (AFP)

CITATION Joe Biden : «Les États-Unis appuient la France au Mali»

Le Fg -  le 03/02/2013 à 19:49

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«Ni l'Europe ni les États-Unis ne peuvent affronter les défis de notre temps l'un sans l'autre», affirme Joe Biden.

 
INTERVIEW EXCLUSIVE - Le vice-président américain, qui est reçu ce lundi par François Hollande, détaille les priorités des réformes d'Obama pour son second mandat et met en garde l'Iran.

Joseph R. Biden, 70 ans, effectue une tournée en Europe qui l'a conduit ce week-end en Allemagne et qu'il achèvera au Royaume-Uni après une étape à Paris. Il a accordé une interview exclusive au Figaro.





LE FIGARO. - Quels sont les objectifs de votre tournée en Europe et de votre visite en France?

Joe BIDEN. - Les partenaires de l'Amérique de ce côté-ci de l'Atlantique restent nos plus vieux amis et nos plus proches alliés. En tant que vice-président, j'ai plus voyagé en Europe que dans aucune autre région du monde. Cela démontre la force du partenariat transatlantique et son importance pour les États-Unis. Ni l'Europe ni les États-Unis ne peuvent affronter les défis de notre temps l'un sans l'autre. Avec l'Europe, l'Amérique partage des valeurs communes, des intérêts, des capacités et des objectifs communs ; nous répondons plus efficacement aux mêmes défis globaux si nous agissons ensemble.

Il y a plus de deux siècles, les Français se sont tenus à nos côtés lorsque notre jeune nation aspirait à l'indépendance. L'histoire de nos deux Républiques est inextricablement liée. La France est notre plus vieil allié et je m'y rends aujourd'hui parce que nos destins et nos intérêts restent profondément entremêlés. De l'Afghanistan à la Libye, de l'Iran au Mali, de l'économie mondialisée au changement climatique, les États-Unis abordent les défis de notre époque ensemble avec la France.



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Joe Biden et son épouse, Jill, à leur arrivée à l'aéroport d'Orly, dimanche.




Alors que la France est en guerre au Mali, Washington a consenti son aide après quelque hésitation. Est-ce parce qu'au sortir d'une décennie de guerres, les États-Unis préfèrent «diriger de l'arrière» ou parce que vous ne voyez pas cette région du monde comme une priorité stratégique?

Il n'y a pas d'hésitation de notre part. Nous partageons les objectifs de la communauté internationale de priver les terroristes de tout sanctuaire et de restaurer une gouvernance démocratique au Mali. En ce qui concerne l'opération militaire menée par la France, les États-Unis ont fourni un appui significatif - incluant échanges de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol - que le président Hollande et d'autres ont chaleureusement accueilli. Il est également important que nous collaborions pour aider les pays participants à mettre sur pied rapidement la Mission de soutien africaine (Misma). Les États-Unis contribuent aussi à cet effort de manière importante, grâce au transport aérien et au soutien logistique apporté aux forces arrivant à Bamako.

Le volet politique n'est pas moins essentiel. Les États-Unis et la France ont appelé à la mise en œuvre rapide de la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU afin de restaurer la stabilité dans l'ensemble du Mali. Au côté de la communauté internationale, nos pays ont aussi encouragé le gouvernement intérimaire à établir une feuille de route en vue d'organiser des élections dès que ce sera techniquement faisable. Assurer la stabilité à long terme du Mali et la mise en place d'un gouvernement représentatif ne requerra pas seulement les efforts des États-Unis et de la France, mais l'implication des pays de la région et au-delà, ainsi que des institutions internationales. Nous continuerons à les assister dans ces efforts.



L'Administration Obama assure qu'elle fera «ce qu'il faut» pour empêcher l'Iran d'obtenir l'arme atomique. Qu'est-ce qui n'a pas déjà été tenté et pourrait permettre d'éviter une intervention armée contre l'Iran cette année ?


La balle est dans le camp des Iraniens. En ce qui nous concerne, nous avons fait et continuons à faire de réels efforts en vue d'atteindre une résolution diplomatique des préoccupations de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien. Mais la fenêtre diplomatique se referme.

Le gouvernement iranien doit aborder avec sérieux et bonne foi les négociations à 5 + 1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, plus l'Allemagne, NDLR). Les 5 + 1 ont proposé des dates et des lieux de rendez-vous concrets depuis décembre, mais l'Iran a continuellement posé de nouvelles conditions pour gagner du temps. À ce stade, il n'y a toujours pas d'accord sur le prochain round de discussions, et les contacts se poursuivent. L'Iran n'ayant pas accepté de se rendre à Istanbul les 28 et 29 janvier, le groupe des 5 + 1 a proposé de nouvelles dates en février. Le groupe reste solide et uni, et nous remercions la France de son leadership indispensable.

Nous allons continuer à travailler pour programmer sans tarder de nouvelles discussions afin de se focaliser sur la substance des inquiétudes de la communauté internationale à propos du programme nucléaire iranien. Mais c'est aux dirigeants iraniens que revient la responsabilité de respecter leurs obligations internationales. À défaut, ils continueront à subir des sanctions paralysantes et une pression croissante.

Le président Obama a été clair: il empêchera l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire. Et nous ferons ce qu'il faut pour s'assurer que cela n'arrive pas. Mais il reste encore du temps et de l'espace pour que la diplomatie, soutenue par les pressions, réussisse.


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«Nous allons pousser le Congrès à faire du trafic
d'armes un crime fédéral sévèrement sanctionné», déclare
le vice-président américain.


Du «précipice budgétaire» à la réforme de l'immigration, le second mandat de Barack Obama peut-il changer l'Amérique ? En quoi sera-t-il différent du premier ?


Nous allons continuer à nous concentrer sur les créations d'emplois et la croissance de notre économie, de sorte que la classe moyenne américaine ait à nouveau une chance de se battre à armes égales. Premièrement, dans le cadre de notre plan d'ensemble pour consolider notre économie, nous nous sommes engagés à réduire le déficit d'un total de 4000 milliards de dollars sur les dix prochaines années, en incluant la réduction déjà réalisée. Deuxièmement, nous sommes absolument décidés à réduire la violence par les armes à feu dans notre pays, à travers une politique globale de sûreté des armes. Troisièmement, nous allons protéger la Terre pour les générations futures. Cela signifie que nous allons continuer à soutenir les énergies propres et renouvelables. Et cela veut dire s'attaquer de front à la réalité du changement climatique. Enfin, nous devons redresser notre système d'immigration, qui ne fonctionne plus. Nous sommes impatients de travailler avec les élus des deux grands partis au Congrès pour consolider nos frontières, sanctionner les entreprises qui font appel à de la main-d'œuvre sans papier, demander des comptes aux immigrants clandestins afin qu'ils méritent leur naturalisation et actualiser notre système d'immigration légale pour les familles, les travailleurs et les employeurs.


Le président Obama vous a chargé de mener le combat pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis. Quelle sera la mesure de votre succès dans cette bataille ?



Ce qu'il s'est passé à l'école élémentaire de Sandy Hook dans le Connecticut fut tragique, et nous continuons à porter le deuil de ces enfants et enseignants que nous avons perdus ce jour-là. Nous savons aussi que le temps de l'action est venu. C'est pourquoi le président et moi-même avons proposé un plan spécifique et global pour réduire la violence par armes à feu aux États-Unis. C'est un plan qui tient compte du droit constitutionnel de tout citoyen américain qui respecte la loi de posséder des armes, tout en reconnaissant que nous avons une obligation d'empêcher celles-ci d'arriver dans de mauvaises mains.

Quelques éléments de notre plan ont pris effet immédiatement, d'autres demanderont du temps. Certains pourraient être mis en vigueur sur décision du président seul, d'autres exigeront l'action du Congrès. Nous allons pousser le Congrès à faire du trafic d'armes un crime fédéral sévèrement sanctionné. Nous allons aussi l'encourager à renforcer notre système de vérification de l'identité des acheteurs - afin de s'assurer que des individus dangereux n'acquièrent pas d'armes à feu -, à interdire la vente de fusils d'assaut et à limiter la capacité des chargeurs de munitions.

Mais, comme le président et moi l'avons déjà souligné, ce combat ne concernera pas que nous. Il faudra que le peuple américain se dresse et exige que ses élus agissent en son nom. Nous croyons que c'est maintenant le moment d'agir et les Américains le pensent aussi. C'est pourquoi j'ai grand espoir que nous parvenions à une réforme significative, qui sauvera de nombreuses vies. Comme le président l'a dit, si nous sauvons une vie, cela vaudra déjà la peine. Je crois que nous pouvons en sauver beaucoup plus et, au bout du compte, c'est à cette aune que nous mesurerons notre succès.

BONUS :

http://www.youtube.com/watch?v=iLkc71IaTcs

http://www.youtube.com/watch?v=9rfgWcye9ME

http://www.youtube.com/watch?v=2S8XpTEGSH0

http://www.youtube.com/watch?v=zGDIDGMcbaM

http://www.youtube.com/watch?v=8vFV_OeewSk
Dernière modification par Everett le 05 févr. 2013, 12:00, modifié 1 fois.
Everett
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Re: Opération Serval

Message non lu par Everett »

Mali : 28 janv. - 5 fév.
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