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(Blackeagle,Dimanche 09 Février 2014 01h36)
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Home Sapiens n'est en effet pas le début de l'Humain, car le début de l'Humain est Homo Habilis (le premier représentant de la lignée humaine étant l'australopithèque).
Cependant, là, je parle de l'espèce humaine. Et, désolé de te contredire, mais l'espèce humaine désigne clairement Homo Sapiens, apparu il y a environ 150 000 ans.
Tu oublies que Sapiens et Néandertal se sont croisés. On en vient de plus en plus à des preuves d'hybridation. Sapiens n'était pas "seule". Pour l'instant, ce n'est pas avéré mais
vraisemblable.
Lorsque l’Homme moderne s’est installé dans le sud de l’Italie, Néandertal y vivait déjà depuis au moins 200.000 ans...
Non, je n'oublie pas ce fait. Mais tu cherches par ce biais à orienter le débat vers un autre sujet... Pas très correct.
Néanmoins, pour te répondre, Néandertal et Sapiens sont bel et bien deux espèces distinctes.
Elles font toutes deux partie de la lignée humaine, du genre humain, mais sont deux espèces différentes.
Les cas d'hybridation sont limités, et il semble fort probable (en tout cas en l'état actuel des recherches sur le sujet) qu'ils n'aient été possibles que dans un seul sens (i.e. homme néandertal et femme sapiens). Dans le sens inverse, la fécondation semble avoir été impossible.
En outre, il faut savoir que l'hybridation entre notre espèce et une autre espèce du genre Homo ne s'est pas limitée à Neandertal ; il y a également eu hybridation avec l'Homme du Denisova.
Cependant, la quantité de patrimoine génétique que l'on peut qualifier d'archaïque au sein de nôtre génome est limitée: de 3% à 7% de gènes néandertaliens pour les Européens il me semble. Les individus ayant le plus haut pourcentage de gènes archaïques étant les Austronésiens avec environ 12% (principalement des gènes denisoviens et un peu de néandertaliens).
Mais, comme je tiens à le repréciser, les recherches sur le sujet n'en sont qu'à leurs débuts...
Tout ceci est donc à prendre avec des pincettes.
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Tu sais nos connaissances ont évolué depuis la théorie monogénique. Je dis ça, je dis rien... D'ailleurs, je t'invite à regarder ce que nous savons des migrations de Homo Sapiens.
Il n'en reste pas moins que l'Homo Sapiens est apparu en Afrique, et, qu'avant de sortir de ce continent, il n'était présent que là.
Ce n'est qu'après sa sortie du berceau africain qu'il a commencé à se répandre à travers le monde.
Les théories comme quoi les Homo Sapiens seraient apparu comme par magie et à peu près en même temps en Extrême-Orient, au Moyen-Orient et en Afrique sont farfelues jusqu'à preuve du contraire, et elles sont principalement soutenues par des anthropologues chinois (car cela sert à renforcer le caractère exceptionnel de ce pays, un nouveau berceau potentiel
Propagande quand tu nous tiens)...
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Au niveau génétique (c'est pourtant écrit textuellement dans mon post que je parle du sens strict), nous disposons de caractéristiques identiques, réécrites au fil de notre évolution mais elles sont présentes. Physiquement, physiologiquement nous sommes différents mais puisque j'abordais la question génétique avec massalia, nous ne sommes qu'une évolution.
Tu n'as rajouté le "au sens strict" qu'après, car tu t'es rendu compte que tu n'étais pas tout à fait dans le vrai.
Donc arrête la mauvaise foi, s'il te plaît...
Sur le fait que nous sommes une évolution, je suis entièrement d'accord. Je n'ai rien à redire là-dessus.
Cependant, nous sommes tout de même une espèce différente de celles qui nous ont précédé, bien que nous soyons issus de ces dernières.
Sur ce point, notre contradiction ne vient que du fait que tu as fait un mix entre genre et espèce.
Sinon, nous sommes d'accord.
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Nettement supérieur au point de changer la donne, la fin de la phrase est importante. Nous sommes sur la voie de nous arracher de la Terre. C'est pas pour tout de suite, ni pour demain mais on en est là : au fil du temps notre industrie spatiale (notamment commerciale) va s'etoffer. Et une fois installer sur d'autres mondes, le risque d'un anéantissement de l'humanité est virtuellement neutre. Déjà qu'il est peu élevé actuellement.
Virtuellement neutre non.
Il s'affaiblit certes, mais n'en devient pas pour autant neutre.
Il est vrai qu'à l'heure actuelle, l'espèce humaine cours un moins grand risque qu'à ses débuts, déjà de par sa démographie (7 milliards d'habitants sur Terre), et de par son implantation et sa dispersion à travers le globe, ce qui minimise les risque d'extinction par cataclysme.
Néanmoins, à partir du moment où une chose existe, sa probabilité de disparition ne peut par définition pas être nulle. Tout au plus peut-elle se rapprocher de 0, mais sans l'atteindre.
Ensuite, plus l'échelle de temps considérée est longue et plus l'accroissement d'un risque d'exposition à des facteurs pouvant causer une disparition est grand.
Et plus l'exposition à des facteurs extinctifs (ça ne se dit probablement pas, mais tu saisis le sens je pense) est important, plus la probabilité de disparition s'élève pour une espèce donnée.
Donc, j'en reviens à ce que je disais,
sur une échelle de temps suffisamment longue, la probabilité atteindra 1 presque sûrement.
Partant du principe que, d'après toi, l'espèce humaine va coloniser d'autres mondes (pas sûr, mais bon, imaginons), alors il est possible que l'espèce puisse s'éteindre sur un ou plusieurs mondes donnés, mais pas nécessairement sur tous, la grande dispersion étant un facteur protectif (plus on est dispersé, moins on court le risque d'une disparition totale).
Cependant, l'implantation des hommes sur de nouveaux mondes ne risque-t-elle pas d'orienter l'évolution desdits hommes de manières radicalement différentes suivant les environnements de ces mondes vraisemblablement très divers ?
Il est probable que oui, et dans ce cas se pose la question: pourra-t-on encore considérer ces différents humains comme étant des Homo Sapiens, ou biens seront-ils suffisamment différents pour constituer des espèces distinctes, après un temps d'adaptation à leur nouveau milieu ?
S'ils se sont suffisamment différenciés, alors ils ne seront plus des Homo Sapiens, mais des Homo "planète A", "Homo planète B", ..., Homo "planète P", etc.
Ils feront donc toujours partie du genre humain, mais l'espèce Homo Sapiens n'existera plus en tant que telle.
Mais cela est plus de l'ordre de la métaphysique, et tout ce que l'on peut dire concernant ceci n'est que conjecture...
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Sauf que ces catastrophes sont suffisamment rares pour qu'on y soit préparer. S'il y'avait la possibilité qu'on soit confronté à 10, 15 ou 90 catastrophes, on ne serait probablement plus là à l'heure actuelle puisque ça pose le problème d'une adaptation rapide qu'on est pas certain d'avoir à un instant T.
Sauf que tu oublies l'échelle de temps.
Sur une échelle suffisamment longue, si l'espèce humaine n'a pas encore disparu, alors elle sera forcément confrontée à un nombre de catastrophes qui va augmenter, tant qu'elle existe...
Le seul moyen pour qu'elle ne soit plus confrontée à des cataclysmes, sur une grande échelle de temps, c'est qu'elle disparaisse.
Si l'espèce humaine réussit à survivre à 10 cataclysmes, si elle est confrontée à une catastrophe supplémentaire et y survit, alors elle en aura subi 11.
Mais si elle existe toujours lors de l'arrivée de la douzième, et qu'elle survit là encore, alors elle aura survécu à 12 cataclysmes.
Et ainsi de suite.
Donc, tant que l'espèce humaine survit, et à cette condition sine qua non, et sur une échelle de temps suffisamment longue, elle peut être confrontée à 15, 20, 30 ou pourquoi pas 90 catastrophes susceptibles de l'anéantir.
Partant du principe à mon sens stupide qu'elle survivrait indéfiniment, alors dans ce cas l'espèce humaine serait confrontée à un nombre infini de catastrophes pouvant causer son extinction.
Ce que je cherche à montrer par là, c'est que plus le nombre de cataclysmes s'accumule à travers le temps, plus la probabilité qu'il y en ait un qui parvienne à anéantir une espèce comme l'espèce humaine est importante, quand bien même cette espèce aurait survécu à un certain nombre de cataclysmes précédents.
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Mon Dieu, s'il ne faut que cela pour que tu te sentes méprisé, coupe donc ton abonnement Internet car certaines choses pourraient te rendre dépressif ou agressif. Je le dis dans mes posts, je critique ton argumentation (ou plutôt l'absence d'argumentation de ta première intervention, résumée par un simple syllogisme (et qui en l'absence d'arguments, est infondé)). Alors, oui venir ici poster ça alors que les précédentes pages ont donné lieu à un bon échange c'est comparable aux posts de ceux qui croient dur comme fer à la fin du monde de 2012. Constate par toi-même que d'un oeil extérieur ton premier post y ressemble en tout point. Je ne sais pas lire dans tes pensées, c'est pour ça que quand on donne une opinion, on argumente sinon ton post est soit ignoré, soit considéré comme un troll ou comme dénué d'intérêt.
Je ne me sens ni méprisé, ni agressé.
Simplement, dans un débat de bonne tenue, j'estime qu'il faut un respect mutuel entre les contradicteurs.
Utiliser un ton docte, voire quasi pédant via des propos du style:
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Je t'apprends peut-être une chose mais l'espèce humaine est consciente de sa propre existence et a développé des technologies, ce qui est une première
ou bien rabaisser son détracteur avec des formules comme:
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Je parie que tu es un fan de la fin du monde, etc... M'ouais, vous vous plantez tout le temps au cas où.
ce n'est à mon sens pas vraiment respecter l'autre.
Encore une fois, débattre avec toi ne me pose aucun problème, au contraire. Mais je préfère quand les débats restent corrects, c'est tout.
Tòcas i si gausas.
Biarnés cap e tot
- Hilhòtas de Gan, a quant l’agland ?
- Harri ! En davant !
- E voletz maridar ?
- Chò ! Là !