@ sheppard26 ; Pour la partie tous les 2 jours, c'est surtout parce que j'avais pas posté depuis presque un mois... Donc je suis bien obligé pour me faire pardonner (et rattraper les parties sorties sur le site ^^)
Et encore une fois, ta vision des choses est juste.
@ arim : Je compte faire une nouvelle archives justement après la diffusion de cet épisode. Donc on aura un pack avec les épisodes 7, 8 et 9.
Bref, voici la nouvelle partie !
Alex Raziel avait maintenant mauvaise mine. Cela faisait plusieurs heures qu’il était couché et qu’il n’avait pas bougé. Son corps était comme crispé et sa respiration saccadée était par moment très rapide. Malgré l’intraveineuse qui lui donnait de quoi tenir, son corps avait l’air de ne plus pouvoir suivre le rythme que lui imposait son cerveau.
Le général Hammond était présent à l’infirmerie avec les autres membres de SG-20 et de nombreux médecins. Tous cherchaient des réponses.
- Son cerveau est en suractivité et a besoin de beaucoup plus d’oxygène qu’à l’ordinaire ce qui fait que son cœur doit pomper plus vite. Malheureusement, son rythme cardiaque est irrégulier et nous ne savons pas pourquoi, expliqua l’un des médecins.
- Mais pourquoi cela touche le corps ? Il a l’air tout pâle, fit Loïc.
- C’est clair que je l’ai connu en meilleure forme, confirma Frédérick.
- Cela vient du fait que son rythme cardiaque n’est pas stable. Les organes ne sont pas irrigués de façon optimale.
- Et pourquoi son cerveau réagit comme ça ? demanda Vincent.
- Nous ne le savons pas, avoua l’un des médecins.
- Et depuis qu’on l’a retrouvé comme ça sur sa couchette après notre mission, son cerveau a toujours développé cette activité ? voulut savoir Romain.
- Oui. Mais il arrive que par moment l’activité grimpe de façon exponentielle, expliqua le docteur Fraiser.
Après un silence, une idée sembla illuminer le visage d’un jeune interne de la base.
- Oui ? fit Janet, l’ayant repéré.
- Heu… Non, rien. J’ai eu une idée comme ça. Je ne sais pas si c’est vraiment bon.
- Et bien, il sera temps de nous en assuré une fois que nous la connaitrons. Alors allez-y, faites nous savoir ce que vous avez en tête.
- Mais, heu…, hésita le jeune homme.
- Ne tergiversez pas ! Cette idée permettra peut-être de le sauver. Vous avez l’air doué et vous avez toujours bien travaillé, alors ne restez pas muet comme une carpe tout ça parce que vous avez un peu peur de parler en public, le réprimanda Fraiser.
- Bien, fit le jeune médecin, reprenant du poil de la bête. En fait, je pensais à une sorte de machine extraterrestre qui pourrait s’infiltrer dans le cerveau pour y extraire des informations. Cela expliquerait la forte activité du cerveau, comme lorsqu’un disque dur est mit à contribution pour dévoiler son contenu. Et lors des phases de fortes activités, il se pourrait que cette machine copie ce dont elle a besoin, et cela revient à mon parallèle avec l’informatique où le disque dur fait plus de bruit en travaillant plus lors de la copie de fichiers que lors de son exploration.
- Pas bête, approuva un des médecins.
- En effet, c’est une brillante idée, fit Loïc.
- Oui, mais nous avons déjà passé Alex Raziel à différents scanners et nous n’avons rien trouvé.
- L’avez-vous fait pendant une période de forte activité ? demanda Vincent.
- Non.
- Et bien, il faudrait tenter le coup lors de la prochaine phase de suractivité. C’est peut-être un objet qui a la faculté de rester occulté et indétectable lors d’une activité réduite mais qui pourrait se révéler lorsqu’il travaille intensivement, expliqua Loic, qui avait compris l’idée de Vincent.
- Très bien. Docteur Fraiser vous savez ce qu’il vous reste à faire. Dès qu’une phase d’activité intensive se présente, faites le nécessaire et appelez-moi, ordonna le général Hammond.
- Entendu, fit-elle alors que les militaires quittaient son infirmerie et que les médecins retournaient à leurs patients respectifs.
Et il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’une occasion se présente. Immédiatement, les docteurs emmenèrent Alex Raziel en salle de test et le passèrent à divers scanners. Et là, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils virent un microscopique corps étranger en plein centre du cerveau. Ils détectèrent une fréquence et une sorte de champ radio. L’engin communiquait.
Dès que le général arriva, il en fut informé.
- À quelle distance ces informations peuvent-elles voyager ? demanda alors le texan aux personnes qui l’entouraient.
Un des médecins entra en grande discussion avec un scientifique de la base avant de prendre la parole :
- D’après nous, ça ne pourrait aller qu’en orbite, pas plus loin, estima-t-il.
- Bien. Un vaisseau extraterrestre doit donc trainer autour de notre planète pour récupérer les informations que cet engin tente de soutirer. Si nos satellites ne l’ont pas repéré, je vais envoyer des F-302. Ils auront peut-être plus de chance.
- Et, heu… Général ? fit Janet Fraiser.
- Oui.
- Il faudrait qu’ils fassent vite. Si le cerveau du major Raziel est encore contraint de subir deux ou trois nouvelles suractivités comme la dernière, je crains que cela ne lui soit fatal.
***
Le major va-t-il s'en sortir ?
Pour le savoir, rdv vendredi prochain pour la prochaine partie, avant de reprendre le rythme d'une partie par dimanche.
Et vous en faites pas, les parties des épisodes suivants sont plus longues que celles de cet épisode, vraiment très courtes en fait.