[fanfic] Opération Marathon

brian norris
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OPERATION MARATHON
Fiction alternative



Chapitre 1: Colère divine


4 mai 1995


Hôtel Palácio- Lisbonne


L'atmosphère était lourde. Un temps d'orage méditerranéen se faisait sentir depuis le début de la soirée. Il était maintenant 22h et la petite cité ibérique était plongée dans le noir complet. La police avait établi selon les ordres du gouvernement un couvre feu très strict. Plus aucun éclairage public n'était en fonction. Il en était de même pour les enseignes commerciales. Dans la vielle ville, on espérait que ce stratagème permette d'épargner les habitants de cette colère divine. Depuis trois jours les églises avaient été prises d'assaut par les fidèles dans le besoin de se repentir. Alors que ceux qui voulaient vivre avaient tenté de s'emparer de vivres dans les magasins. Les heurts entre les pillards et les forces de sécurité avaient été violents. Mais au final et après un bain de sang, la situation était redevenu sous contrôle. Les esprits s'étaient même calmé. Voilà trois jours que les vaisseaux étaient apparus en orbite basse. Et pas un seul bombardement n'avait touché le Portugal. Le petit pays était loin de ressembler à un objectif prioritaire de la haut. Mais les dignitaires présent dans la salle de conférence ne se faisait pas d'histoire. Leur pays n'avaient pas eu la même chance. Les grandes nations que sont les État-unis, la Chine, l'Inde, le brésil, la Russie avaient été frappés en premier. Suivi des états d'Europe occidentale. D'autre pays avaient été touchés sans être d'une importance stratégique, l'Égypte, le Mexique. La plupart des humains ignoraient le fait que ces pays étaient d'anciens bastions Goa'uld sur Terre. Les bombardements avaient donc été assez parcimonieux. Certains pays n'ayant toujours pas été touchés, alors que d'autres étaient déjà au bord du gouffre comme l'Égypte qui était littéralement pilonné.

Mr Woolsey regardait sa montre. L'ambassadeur italien avait du retard. En cette période de crise, le retard signifiait bien souvent la mort. Il ne pouvait pas reporter la réunion indéfiniment. Si le temps était une ressource spéculative, la Bourse de Wall Street en aurait fait son gagne pain prioritaire depuis longtemps. Mais il savait bien que cette dernière tout comme la majorité de la ville de New-York n'existait plus que sur les cartes postales à présent. Il espérait de tous cœur que sa collection personnelle représente toujours une ville existante dans les années à venir. Comment imaginer une Terre sans Londres ou Paris. Impossible! Il lui fallait faire son travail. Sa tâche était primordiale. Enfin il l'espérait. Il n'avait pas pour ambition d'être auréolé de gloire pour son utilité. Juste que son utilité puisse servir à quelque chose était déjà une gloire à la base. Il devait faire fi de toutes ces conditions de travail, anormalement angoissante pour un diplomate habitué aux petits fours et aux luxueux palaces. Or les lumières vertes de la salle, servant à éclairer sans renseigner l'ennemi, était loin de donner un coté chic à cette endroit qui n'en manquait pas habituellement.

C'est alors qu'une grande lumière orangée emplie la salle. Suivi d'un grondement de tonnerre terrifiant. Tous les invités eurent le réflexe de s'abriter sous la table. Quatre décharges se firent entendre. Elles semblaient lointaines. Et pour cause, comme le capitaine Davis l'apprit au chef de la diplomatie américaine, le porte-aéronef espagnol Principe de Asturias était la cible d'un bombardement chirurgicale, ne donnant aucune chance de fuite à la flotte hispanique.

-Par l'amour du ciel, supplia Woolsey, ambassadeur Lopez faites passer le message à votre marine de s'éloigner des côtes ! Ils vont les attirer jusqu'ici.
-Je vais essayer de rentrer en contact avec l'armada répliqua le diplomate.
-Attendez les tirs ont cessé ajouta Davis. Je crois que la situation est sure pour le moment. Monsieur vous devriez commencer la réunion.
-Oui vous avez raison capitaine. Bien messieurs je me présente pour ceux qui ne me connaisse pas, je suis Mr Woolsey du département des affaires étrangères des États-unis. Je dirige cette réunion de crise qui à pour but de faire le point sur les premiers jours de ce conflit. Ainsi que d'assurer une coopération entre nos pays.
-Ce n'est pas le rôle de l'OTAN justement ?
-Monsieur l'ambassadeur de l'Irlande, Je dois vous annoncer que l'OTAN a vu ses centres de commandement touchés de plein fouets. Le QG de Bruxelles n'est plus en état d'assurer ses fonctions.
-Il n'y a pas que lui. Renchérit un homme au fond de la salle.
-Monsieur vous êtes ?
-Valentin Daccour. Ambassadeur de la France.
-Monsieur l'ambassadeur, nous manquons d'informations sur la situation des états d'Europe. Pouvez vous nous en dire plus?
-Et bien la situation en France est on ne peut plus catastrophique. L'élection présidentielle a été interrompue par l'attaque. Le pays est sans dirigeant. Quand aux députés et sénateurs, la plupart d'entre eux ont fui la capitale par leurs propres moyens, dérogeant à leurs obligations.
-Le président Miterrand peut-il rester au pouvoir encore quelque temps ?
-Non il est terriblement atteint par la maladie. Il s'est retiré dans le sud de la France. Les médecins pensent que c'est une question de jours avant qu'il décède.
-J'en suis désolé. Mais personne n'a pris le pouvoir ?
-Et bien si. La ville de Paris s'est soulevée. Les habitants ont élit une assemblée qui se revendique comme représentante du peuple français. Mais c'est un pouvoir très restreint qui s'impose surtout sur l'Ile de France. L'armée ,elle, agit seule. L'amiral Pierre Lacoste a pris le contrôle de l'armée. Son QG est basé en Polynésie avec les restes de la marine nationale. Je l'ai eu au téléphone tout à l'heure. Ses forces seraient intact, et il serait en mesure de commander l'armée toujours présente en France depuis le Pacifique. Il disposerait notamment d'un bâtiment spécial chargé du renseignement ainsi que du suivi des missiles balistiques ou des satellites.
-Très bien. Il paraît donc évident qu'a partir de maintenant, l'autorité militaire française prend le dessus sur une quelconque autorité civil. Monsieur l'ambassadeur du Royaume-Uni, votre situation s'il vous plait ?
-Et bien le pays a connu pire. Malheureusement il faut remonter à Guillaume le Conquérant pour connaitre une telle situation. Buckingham Palace et le 10 Downing Street ont subi un bombardement pire que lors du Blitz. Le premier ministre et quasiment toute la famille royale ont péri. Seul la duchesse de Cornouailles et les deux héritiers du trône ont été sauvés. Ils se trouvaient à la résidence royale de Balmoral en Écosse au moment du drame. Lady Diana devrait bientôt être couronnée Reine pour redonner le moral aux britanniques. En attendant, c'est le maréchal Peckerfield qui dirige l'armée et le pays. Mais les pertes sont lourdes. La Royal Navy a perdu 2/3 de ses forces. Et les bases sur l'ile ont été sévèrement touchées.
-Je vois. Et pour l'Allemagne ? Je vois que vous nous faites le plaisir d'être toujours là chancelier.
-En effet. Mais j'ai eu de la chance. Je n'étais pas à Berlin le premier jour. Le Bundesrat a été victime d'une attaque imparable. Tout comme notre armée et la votre d'ailleurs. De nombreuses de vos bases et d'anciennes bases soviétiques de l'Est ont été rasées. D'ailleurs les nôtres ont recueillis des soldats de votre nation qui attendaient toujours les ordres de votre président. Qu'en est-il ?
-Écoutez ce n'est pas le sujet. Nous sommes ici pour prendre des nouvelles de tous nos alliés européens pour apporter une réponse adéquate aux besoin de la situation.
-Monsieur Woolsey, l'ambassadeur français prenait la parole, Mr Helmut Kohl à raison. Vous devez nous tenir au courant de votre situation.
-Je comprends. Et bien je vous rassure tout de suite, le président des États-unis a été mis en sécurité dans un endroit tenu secret. Il s'apprête à diriger une contre-offensive sur le territoire nord-américain en coopération avec notre allié canadien. Mais il ne vous oublie pas et il tiendra les engagements qui sont ceux des États-Unis d'Amérique.

La plus grande qualité de Woolsey était son aptitude a mentir. Il savait très bien qu'Air Force One avait été pulvérisé sur le tarmac de la base d'Andrews. Le Pentagone ayant subi le même sort. Une fin identique s'était aussi abattue sur le vice président qui prêtait allégeance devant le congrès. En deux heures, l'état fédéral avait perdu tout son organigramme suprême. On avait juste eu le temps de décréter la loi martiale et d'avertir toute les forces militaires de l'entrée du pays en Defcon 1++. Permettant à ces dernières de sauver une bonne partie de leurs moyens selon un plan de repli stratégique pré-établi depuis plusieurs mois. Mais le fait est que le pays n'avait plus de chef pour se servir de ce reste d'armée. On ne pouvait pas se cacher éternellement. Les navires de la navy étaient traqués par les vaisseaux en orbite. Si ils étaient découvert, ils étaient des cibles faciles, sans défense.

Woolsey lui même était perplexe. Il avait des ordres, mais ne savait pas d'où ils étaient partis. Son seul intermédiaire toujours vivant était le Dr Weir. Elle chapeautait les relations russo-américaine. Mais pour le coup, elle s'adressait à Richard comme si elle dirigeait aussi les relations avec l'OTAN. Finalement, elle ne faisait que donner des consignes à Woolsey. Ce dernier n'ayant plus d'autres intermédiaires, il s'attachait à les suivre. Mais il était impossible que Weir soit à la base de ces ordres. Ils devaient venir d'une quelconque autorité, assez cohérente pour s'organiser de la sorte. Ce qu'il redoutait le plus, était que ce soit le Kremlin qui dans un acte digne de la guerre froide, prenne le contrôle des opérations tout en étant sous couvert. Il lui fallait plus d'informations, mais il n'en aurait pas, il le savait, il avait déjà essayé. Weir n'était pas loquace. Les communications étaient déjà suffisamment difficile, pour qu'elle s'attarde à bavarder ou à se légitimer. Elle avait demandé que Woolsey établisse de son côté un conseil de décision unique pour toute l'Europe, ayant pour rôle de diriger les opérations militaires sur le continent. Ces opérations étaient établies non pas par ce conseil, mais par une entité relayée par Weir. Elle affirmait que c'était des plans venant d'une autorité militaire américaine basée dans le Golfe. Ayant pris la conduite des opérations. Mais c'était difficilement possible selon Richard. D'où une certaine méfiance. Mais faute de mieux, il devait s'attacher a faire approuvé ces décision par le conseil.

La nuit portait conseil disait-on. C'était notamment le cas ce soir là. Les esprits étaient visiblement constructifs. Les membres ne s'attardaient pas sur des détails insignifiants et remettaient toute leur légitimité entre les mains du conseil dirigé par Woolsey, élu par ses pairs comme premier secrétaire. C'était déjà une grande victoire en soit. L'OTAN n'était désormais plus l'organe militaire suprême du continent. La chaleur du printemps portugais avait fait place à une température plus acceptable. Les sourires revenaient peu à peu sur les visages. Venait alors les questions pratiques.

-Donc que devons nous faire en premier ? Demanda l'ambassadeur anglais.
-Et bien les forces américaines sont débordées aux États-Unis. On m'a demandé de faire en sorte, de lancer des attaques de diversions pour soutenir l'effort de nos soldats dans le monde.
-En somme vous nous demandez de vous couvrir ?
-Non ce n'est pas ça, vous allez aussi devoir vous couvrir. Je dois recevoir demain les plans de trois opérations. Une seule m'a été révélée. Il s'agit d'une opération, visant a déployer des forces terrestres en Hollande pour libérer la vile d'Amsterdam. Cela devrait selon notre état-major, être une assez bonne couverture pour les deux autres opérations, qui ne m'ont malheureusement pas été révélé.
-C'est une farce ? Gronda l'ambassadeur français.
-Non pas du tout. Car si je ne connais pas les autres opérations en question, je sais tout de même qu'elles doivent faire intervenir les armées de vos différentes nations sur le continent européen. Et il semblerait, qu'elles soient en collaboration avec d'autres nations. Ajouta l'américain.
-Lesquelles ? Demandèrent les deux ambassadeurs.
-Probablement les forces US et visiblement les forces russes. Répondit Woolsey.
-C'est impossible! Nous n'avons pas renverser le mur, pour être au service des soviétiques.
-Monsieur Kohl, vous ne serez pas de vulgaires pions. Vous êtes des acteurs à part entière de la résistance qui se met en place. De même la Russie n'est plus l'ennemi d'autrefois, j'ai de bonnes raisons de penser que sans eux, nous sommes perdu.
-Il semblerait qu'avec ou sans eux, nous soyons de toute façon perdu. Répliqua l'ambassadeur français.

Woolsey ne trouva rien à redire. Il partageait le même avis. A quoi bon lancer des opérations terrestres pour attirer l'ennemi si on ne peut pas le détruire. Il espérait sincèrement que les deux autres opérations étaient utiles, elles au moins. Il le saurai bientôt. Ce qu'il ne savait pas, c'était que la chance se fichait éperdument de qui était le plus fort. Elle n'avait aucune obligation à desservir celui qui tient les cartes en mains. Mais la chance n'est pas un concept propre aux Goa'ulds. Leur pouvoir ils le prennent de leur conception divine. Du moins c'est ce qu'ils disent pour se légitimer. Leurs victoires lors des batailles sont dues a leur incroyable intelligence alors que leurs défaites sont toujours la faute de leurs troupes. Oui les seigneurs Goa'ulds sont des êtres égocentriques par nature. Or la cette fois ci, la chance est bien du côté du plus faible. Dans le but d'augmenter son pouvoir, le grand maître Ra, a proposé aux seigneurs Baal et Apophis de se joindre à lui. Cette proposition n'étant pas vraiment refusable. Elle aurait signifié un affront. Du coup les deux maîtres qui rivalisent de par leurs ambitions, doivent faire partie d'une petite coalition menée par Ra. Ce dernier prenant le soin de montrer sa force à ses deux partenaires. Sur les 30 vaisseaux Ha'tak présents en orbite, 17 font partie de la flotte de Ra, Apophis en contrôle 7 et Baal 6. Sans le savoir, Ra a exposé son empire dans ce qu'il croit être une vulgaire petite démonstration de force.



A suivre


PS: La suite va être marrante. Pour les incohérences, et bien tant pis. Cette fic me fait bien plaisir a écrire. Même plus que l'odyssée de la Terre, car elle est plus courte. Je suis donc plus motivé pour la finir rapidement. Et puis je compte m'amuser a laisser des clins d’œil ou des petits détails marrants à droite et à gauche. Comme Diana qui dans cet univers alternatif serait devenu reine ^^
Sinon les persos sont de 3 sortes:
-persos de stargate (ex: Woolsey)
-persos ayant réellement existés (ex: Lacoste)
-persos inventés (ex: Peckerfield)
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"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Chapitre 2: Mégalomane


4 mai 1995


Vaisseau mère de Ra

La victoire était maintenant certaine. Pas même un coup du sort ne semblait suffisant pour renverser la situation. La flotte avait pilonné tout ce qui paraissait dangereux. On avait commencé par raser une fortification visible depuis l'espace et s'étendant sur des centaines de kilomètres. Grâce à la capture des satellites d'informations, ont avait pu trouver les centres de pouvoir sur Terre. De nombreux chefs d'état avaient péri sans avoir le temps de se cacher. Il fallait tout de même avouer que la situation était plutôt inattendue. Les goa'ulds pensaient trouver la même planète qu'ils avaient laissé 10.000 ans plutôt. Mais force était de constater que la planète avait bien évoluée. Elle était capable d'envoyer des salves de missiles balistiques dans l'espace, modifiés pour l'occasion. Mais Ra était plus que confiant. Ces missiles avaient été anéantis avant même d'atteindre ses vaisseaux. Il lui fallait maintenant reprendre ce qui lui appartenait. Le seigneur extraterrestre se trouvait sur son fauteuil de commandement. Un garde vint le prévenir de l'arrivée de l'homme qu'il cherchait. Il fit un signe de tête et le garde pu faire entrer maître Bra'tac. Déjà 5 mois que l'ancien prima d'Apophis servait dans les rangs de Ra. Il avait de lui même proposé ses services. Ra avait accepté car la carrière du vieux jaffa était excellente. Apophis ne s'était jamais plaint de lui.

-Mon seigneur, je suis là comme vous me l'avez demandé.
-Jaffa, tu as bien réussi ta mission. Apophis avait raison a ton sujet. Je pense te garder parmi mes rangs. Tu peux encore servir pendant de nombreuses années.
-J'en serais très honoré.
-Notre but est atteint. La Tau'ri s'effondre et ne réplique pas. Mon ancien berceau a été nettoyé, les infidèles ont osé lui donner un nom autre que le miens.
-Quel est-il ?
-L'Égypte ! Quel insolence. Ce peuple a été bien châtié et le sera encore dans les jours qui viendront. La région ne représentant pas une menace, je me prépare a atterrir comme prévu sur mon ancien palais. Je ne veux plus attendre plus longtemps.
-Bien mon seigneur. Que puis je faire pour vous ?
-Il me faut un homme de confiance qui s'occupe de la flotte durant mon séjour sur la Tau'ri. Ton ancien maître m'a déjà trahi par le passé, quand à Baal, il est pire que la peste. Je partirais sur Terre avec mon vaisseau mère et trois autres Ha'tac. Toi tu prends les reines de la flotte.
-Oui mon seigneur.
-Tu peux disposé.
-Bien. Mais je voulais m'entretenir d'un sujet auprès de votre excellence.
-Soit qu'en est-il ?
-Je pensais que vous pouviez m'accorder la garde des prisonniers. Je peux peut-être encore les faire parler.
-Ils ont déjà donné tout ce qui m'importait.
-Un prisonnier reste utile mon seigneur. Peut-être …
-Soit ! Tu as la garde de ces impies ! Mais je ne veux plus de leur présence sur ma prestigieuse flotte. Tue les selon les coutumes et jette leur corps dans le vide.
-Bien mon seigneur. J'en serai très honoré.
-Maintenant va ! Je dois me préparer et m'entretenir avec les autres dieux.

Bra'tac effectua une dernière révérence et se retira. Une fois qu'il fut sortit, Apophis se retourna et activa les commandes d'une console de son bracelet le long de son avant bras gauche. En face de lui sur une large sphère de communication s'afficha une vison scindée en deux. A gauche Baal, à droite Apophis. Les deux seigneurs contraint par la force saluèrent comme il se doit le seigneur goa'uld le plus puissant. Ce dernier pouvait alors commencé son discours mégalomane devant ses deux sous-fifres du jour.

-Seigneurs Baal et Apophis. Voyez que notre cause est acquise. Nous avons réduit comme il se doit la misérable force des ces sholva. Vous devrez toujours vous rappeler que c'est le grand dieu Ra qui est le vainqueur. Personne ne peut trahir Ra sans en payer les conséquences. Le temps n'a aucun effet sur la volonté et la force de ce dieu unique parmi les autres. Les tau'i ont cru pouvoir m'éliminer, se rebeller, m'offenser tout en restant impuni. Ils ont eu tort. Et en réponse, ils seront traités comme il se doit. Voyez la puissance du grand dieu Ra et prosternez vous !
-Mon seigneur. Déclarèrent les deux autres dieux avec réticence.
-Bien ! Maintenant je vous laisse. C'est le prima Bra'tac qui dirigera la flotte en mon absence. Moi je me rends sur la planète dans mon ancien palais. Bra'tac parle en mon nom. Vous devez lui obéir.
-Oui mon seigneur, prononcèrent les deux autres.

Ra ferma la liaison. Il devait maintenant se faire beau pour impressionner son nouveau peuple. Le vaisseau mère Ha'tak serait bientôt en route pour Gizeth. Mais à l'heure actuelle, c'est un cargo Teltak qui est en route. Il effectue le trajet qui le mène du vaisseau mère goa'uld à un autre Ha'tak de la flotte de Ra. Mais sans raison, le vaisseau s'immobilise au beau milieu de l'espace. A ses commandes, un homme est seul et ne semble pas du tout effrayé. Il actionne les commandes de communications et rentre en contact avec le vaisseau vers lequel il se dirige.

-Vaisseau Ha'tak, ici cargo Teltak.
-Maître Bratak, ici le vaisseau Ha'tak. Vous avez stoppé, que ce passe t-il ?
-Rien de grave, une panne du système de propulsion. Je vais le réparer moi même, pas besoin d'envoyer de secours. Terminé.
-Bien, terminé.

Le vieux guerrier ferma la liaison et se leva de son siège. Il marcha tranquillement jusqu'à la porte de la soute. Mais alors qu'il avait tout juste ouvert la porte, il fut plaqué au sol par un homme vêtu d'un habit de prisonnier blanc. Immédiatement suivi par un autre homme. Mais ce dernier ne semblait pas dangereux comme le premier. Bratak voulu se défendre, il maniait très bien les techniques de combat. Il dégaina son zat mais le captif n'était pas inactif. D'un mouvement violent du bras, il désarma le gardien, jetant au passage le zat par terre. Les deux hommes s'échangeaient maintenant des coups au visage. Le vieux sage semblait fatigué à l'inverse du prisonnier plein de rage. Pour se sortir du piège, le jaffa prit son couteau, mais le major Kawalsky était maître dans le maniement des armes à blanc. Il lui vola le poignard et projeta avec son pied Bratak contre le sol. Directement après, il s'abaissa à sa hauteur pour lui placer le couteau sous la gorge. L'américain l'aurait volontiers égorgé, mais il fut arrêté dans son élan par le troisième homme qui brandissait maintenant le zat dans sa direction.

-Ne faites pas ça !
-Du calme Jackson. Posez cette arme.
-Non d'abord relâchez le jaffa.
-Écoutez je comprends ce qui se passe. Vous éprouvez de la sympathie envers votre tortionnaire, c'est très connu c'est le syndrome de Stockholm. Mais laissez moi nous sortir de là.
-Major vous ne comprenez pas, il peut nous aider.
-Daniel Jackson dit vrai major Kawalsky., ajouta le jaffa
-Je ne vous crois pas, vous alliez nous exécuter.
-Non je n'en avais pas l'intention de vous tuer. Justement je comptais vous protéger des sbires de Ra.
-Comment vous croire ?
-Car j'ai prévenu les vôtres au sujet des intentions de Ra. Daniel Jackson, si vous dites vrai, si vous les vôtres peuvent aider les jaffa à s'affranchir, alors je vous aiderait à défendre votre monde.
-Bien Charles s'il vous plait laissez le se relever.
-Ok mais je reste vigilant répliqua le major.
-Bien, pourquoi Ra veut-il nous tuer ? Demanda l'égyptologue.
-Car il n'a plus besoin de vous tout simplement. Sa flotte à la maîtrise de la situation. Mais ce n'est pas ça le plus important. Je vous avais parlé de son souhait de se rendre sur Terre. Et bien il devrait s'y rendre dans les heures qui viennent. Pendant son trajet sur Terre, le vaisseau sera vulnérable.
-Mais c'est parfait c'est ce qu'il nous faut. Il faut prévenir la Terre !
-Je veux bien, mais je vous préviens, le vaisseau sera fortement défendu. Une attaque a peu de chance de réussir.
-Elle a toujours plus de chance de réussir sur Terre que dans l'espace. Et sinon au sujet de notre conversation de l'autre jour, avez vous réfléchi ?
-Oui et j'avoue que j'hésite encore.
-Maître ce dispositif peut nous permettre de renverse le cours des choses. J'ai pu regardé la base de donnée du vaisseau en cachette, cette race est alliée avec ceux qui ont construit la porte. Elle est craint pas les grands maîtres. Mais il nous faudra de la puissance pour joindre leur monde.
-Il ne vous manquera pas que ça. Sans les coordonnées, c'est peine perdue. De plus vous m'avez dit qu'il n'était possible que de composer une seule adresse avec votre porte du fait de son problème d'auto-localisation.
-Certes mais je connais quelqu'un sur Terre qui pourrait nous mettre sur la voie. Il faut que vous transmettiez ce message pour moi.

Bratak n'était pas vraiment capable de refuser, Kawalsky le tenait en joue avec le couteau. Les trois hommes enregistrèrent le message et s'apprêtèrent à l'envoyer quand Bratak remarqua que les sites d'écoutes terrestres avaient été détruit presque partout. Il du se résoudre à diffuser le message sur des ondes ultra courte en espérant que quelqu'un de la Terre puisse le capter.


La Monge – Océan pacifique

La mer était d'un bleu parfait. Tellement bleu, que les bateaux avait été peint selon des thèmes cubistes de cette couleur. Ils devenaient très difficile à réparer depuis l'espace, pour peu qu'ils n'émettent pas trop de signaux radios. L'amiral était tendu, la situation en France ne s'améliorait pas, et le nouveau conseil de résistance européen ne lui annonçait rien de bon. Maintenant il se retrouvait avec un chef officiel, ce « conseil » et un chef officieux dont il savait peu de choses. Il avait tout juste réussi à trouver comment son interlocuteur s'adressait à lui. La frégate George Leygues avait filé le poisson comme on dit. Un sous-marin était utilisé pour faire passer les messages. Il y avait probablement une série de sous-marin qui émettait sur de courtes distance. Un peu comme le téléphone arabe. Mais ou remontait cette chaine sous-marine ? Chine, Russie, Japon ? C'était un défi pour l'amiral. Ce n'était pas des méthodes de l'OTAN. Et la présence américaine dans la pacifique s'était faite très discrète depuis la destruction de la flotte la 3ème flotte à Hawaï. Mais il n'avait plus le temps de penser à ça. Un quartier maître l'avait appelé en urgence.

-Amiral, on vient de capter un message sur une très basse fréquence. On a failli le manquer.
-Il est codé ?
-Oui et c'est du morse.
-Du morse ? C'est une blague ?
-Non et ce n'est pas tout, il vient d'un vaisseau en orbite.
-Déchiffrez le vite !

Alors que l'amiral attendait de pouvoir lire le message, son second vint lui parler dans la salle de renseignement plongée dans le noir. Le contre-amiral Turgot avait de sérieux doute. Certes on leur avait demandé de rester attentif aux messages venant du ciel. Mais et si c'était un piège. Une tentative de l'ennemi pour démasquer la flotte française. Jean-Marc Turgot avait de l'expérience, il avait été sous-marinier avant de rentrer dans le service de renseignement de la marine. La guerre froide avait été un grand jeu de dupe. Il ne pouvait donc pas ignorer ce genre de menace. Mais son ami de longtemps, l'amiral Pierre Lacoste n'avait guère d'autre choix. Certes il disposait de 4 fusées Ariane IV modifiés sur le pas de tir de l'atoll de Moruroa. Ces 4 fusés transportaient chacune 1 missile nucléaire M45, lui aussi modifié. Ce missile contenant 6 ogives avait reçu une nouvelle avionique lui permettant d'être autonome dans l'espace. Entre un filet de pêche et un harpon pensait l'amiral. Il avait hésité à les employer, mais il devait avoir les codes nucléaires. Codes qu'il ne reçu jamais. Le temps que ses informaticiens contournent le système d'armement, deux jours s'étaient écoulés. Or on avait remarqué que tous les missiles lancés dans le monde avaient échoués à détruire ne serait ce qu'un seul vaisseau. La plupart d'entre eux avaient été détruit avant de s'approcher de la flotte. Les autres avaient été simplement évité. Un seul avait atteint sa cible. Mais l'ogive n'avait pas été assez puissante pour violer l'intégrité du bouclier. Du coup les missiles français restaient cachés sur une atoll déserte du pacifique en attendant une éventuelle fenêtre stratégique.

-Ça alors lança l'amiral. Si ce message dit vrai, nous avons une grande carte à jouer. Transmettez le immédiatement.
-Oui mon amiral répliqua un officier.
-Pierre il nous faut authentifier ce message avant de …
-Ce n'est pas à nous de le faire. Le maître s'en chargera.
-Le maître ?
-C'est comme ça qu'il se nomme. Ne t'inquiète pas Jean-Marc, je sens qu'il faut lui faire confiance.
-J'espère que tu as raison Pierre.
-Moi aussi !


A suivre
Dernière modification par brian norris le 30 mai 2011, 20:38, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par scott »

J'ai trouvé se second chapitre mieux que le premier
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Why ?
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par scott »

dans le second chapitre on retrouve jackson et Kawalsky , bra tac et on retrouve les sales méchant goa ulds ^^
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Ouais, le chap 1 est plus là pour raconter le déroulement de l'attaque initiale.

Le deuxième apporte plus de stargate. Le prochain sera l'un de mes préférés. Enfin ça dépend surtout des gouts. En tout cas sur ces deux là, je ne pense pas avoir fait trop d'incohérences.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par scott »

Le chapitre 3 et toujours le meilleur dans les fanfic tu pourrais mettre un extrait ou pas ?
Dernière modification par scott le 30 mai 2011, 21:02, modifié 1 fois.
brian norris
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Pas encore écrit, je peux juste donner le nom.
Spoiler
Tsahal
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par sheppard26 »

Excellent chapitre.
Tu as fait quelques fautes mais c'est surtout de l'inattention.
Une Ariane 5 surmontée d'un M45? Je suis curieux de voir ce que ça pourrait donner.
Le 3ème chapitre aura un rapport avec Israël?
Poste vite la suite.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

En fait ce sont des Ariane IV, l'Ariane V je la réserve pour autre chose ^^
Et oui quand j'aurai le courage de commencer ce p***** de chapitre, il sera notamment question d’Israël.
Pour les fautes, milles excuses, je vais les corriger cette semaine.
Dernière modification par brian norris le 13 juin 2011, 23:35, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par sheppard26 »

Ooops!! Désolé pour les Ariane IV!
J'avais mal lu. :p90:
Tant que tu n'abandonnes pas, ça me va.

EDIT: Désolé pour les caractères spéciaux. :cry:
Dernière modification par sheppard26 le 14 juin 2011, 15:38, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

J'ai l'impression que c'est avec les accents que tu as un problème. Peut-être as tu un problème avec ton clavier qui serait mal verrouiller ?
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Voilà, j'ai enfin repris l'écriture (et au passage gout pour l’écriture). J'aime tout particulièrement ce chapitre. j'ai pris un malin plaisir à l'écrire. j'espère qu'il vous plaira. J'ai tenter (et je trouve réussi) a faire cohabiter des références aux séries stargate avec mon imagination. Le chapitre n'est pas trop long, ce qui pour moi est exceptionnel vu tout ce que j’avais à dire. De même je suis une nouvelle fois content de mon utilisation de la chronologie et du suspens. Pareil pour les dialogues, je l'ai trouve adéquat. Et puis quel plaisir d'écrire sur des thèmes qu'on adore.

Bref j'arrête de me lancer des lauriers, même si je pense que c'est l'un des meilleurs écrits que j'ai pondu sur ce forum.


OPERATION MARATHON
Fiction alternative



Chapitre 3: Tsahal


5 mai 1995


Tel Aviv

Les sirènes gueulaient leur mélodie macabre alors qu’il était encore très tôt ce matin du 5 mai. Tous les habitants du Proche Orient avaient déjà entendu au moins une fois dans leur vie cette diabolique sirène. A force de voir leur nation menacée de disparaitre les israéliens étaient devenu très discipliné devant l’intolérable, l’impensable. La religion restait le premier motif d’espoir dans cette région. Plutôt ironique on fond vu son implication dans les conflits qui ravageaient cette partie du monde. Shabtai Shavit le savait très bien. Avant de devenir le directeur général du Mossad, il avait dû faire face aux différentes affaires menées par les services secrets israéliens. Et dieu sait qu’elles furent nombreuses. Mais il n’était pas préparé à ça. Un dieu extraterrestre venant chercher son bien. Il ne trouvait pas d’explications. Il avait beau avoir étudié la Torah, rien ne parlait de ce dieu Ra. Si ce n’est une divinité païenne égyptienne. Shabtai n’avait jamais aimé les égyptiens. Les pharaons avaient persécuté le prophète Moise et avait eu le culot de poser le pied sur le sol de la Terre Promise plusieurs milliers d’années plus tard. Tsahal avait repoussé ces tentatives d’invasion. Mais serait-elle capable de le faire contre ce Ra ?

Bien sûr semblait lui dire des yeux le commandant Otsara Horowitz. La femme officier attendait son chef au centre de contrôle des opérations du METSADA, la division des opérations spéciales du service secret. Une fois Shavit à l’intérieur de la salle, un agent civil demanda qu’on ferme la porte, les bruits de la ville étaient assourdissants. Shavit n’avait pas encore été mis au courant. Mais il savait déjà pourtant de quoi il s’agissait. Il avait établi la procédure à suivre en cas d’arrivée des extraterrestres. C’était le jour J, pas de doute, Ostara transpirait littéralement de colère.

-Monsieur, nous avons reçu une transmission du maître. C’est un message qui vous ait destiné, voilà ce qu’il dit : « Pharaon arrive, Moise doit refermer la mer Rouge. ». Vous comprenez de quoi il s’agit ?
-Parfaitement, il est temps de lancer l’opération Venin Divin.
-Monsieur vous êtes sur ? Nous n’avons pas encore fini de vérifier ce message et les informations qu’il délivre.
-Horowitz, il est temps. J’ai totalement confiance. Il n’y a pas une minute à perdre. Général Puder, ou en sommes-nous ?
-Monsieur nos forces pré positionnées dans le désert du Sinaï sont intactes. Nous disposons d’une escadrille de F-4 Kurnass, de deux escadrilles de F-16C Barak et de F-15C Baz. A cela s’ajoute nos forces terrestres. Nous avons déployé une force blindée comprenant notamment 65 Merkava III et quelques dizaines de chars centurion. En tout, 4600 hommes sont prêts à intervenir. Ils ont été mis à notre disposition.
-Très bien général. Et nos hommes à Gizeh ?
-Euh commandant Horowitz ? Soupira le général pris au dépourvu.
-Général Puder, monsieur Shavit, Le colonel Guil Cohen et ses hommes sont en attente près de la pyramide. Ils n’attendent que votre ordre Monsieur.
-Bien alors transmettez l’ordre d’opération. Une fois que le vaisseau mère aura touché la Terre, les forces du Sinaï se lanceront à l’attaque. Et Cohen pourra finir le travail. Des questions ?
-Oui monsieur.
-Horowitz ?
-Etes-vous sur monsieur que cette n’opération ne risque pas d’aggraver la situation ?
-Bien sûr que non commandant !
-Mais le pays a été très peu touché par les bombardements, peut-être que nous pourrions passer inaperçu encore un peu …
-Non. Car voyez-vous, dès que ce Ra sera de l’autre côté de la mer Rouge, nous serons directement menacé. Il est l’ancêtre du pharaon qui a chassé Moise vers la Terre Promise. Nous ne pouvons pas reculer. Bien fin de la réunion, je vais avertir le premier ministre.



Cheyenne Mountain Complex – Norad

-J’ai des échos, cap 230, altitude 47000 mètres. Ce sont des ennemis mon général.
-Mince alors, capitaine des nouvelles du chef d’Etat-major de l’air force ?
-Non mon général. Mais nous avons des forces dans les parages. Dois-je demander une interception ?
-Non évitons les pertes inutiles, ces chasseurs ennemis ne peuvent nous atteindre.
-Bien mon général, je préviens nos chasseurs … attendez je reçois une transmission … Elle est très faible. Rahh c’est pas vrai, impossible de se caler dessus, nos systèmes ont été endommagés lors du dernier bombardement.
-Encore une injonction de Ra ?
-Non pas cette fois, j’aurai juré avoir vu un IFF amical. Mais j’ai perdu le contact, il doit voler à très basse altitude.
-Encore un pilote perdu, pourtant on a bien précisé sur toutes les ondes que le secteur était non sécurisé.
-Qu’est-ce que je fais mon général, je le laisse se démerder ?
-Non ça serait injuste, vous pouvez le contacter ?
-Pour ça il faudrait le trouver. Mais je sais qui peut le faire. Il y a un AWACS qui croise dans le sud du Wyoming.
-Bien passez en relais.


Le capitaine Bruce Layton était chargé de diriger l’équipe de contrôleurs aérien du NORAD. Lui-même issu de ce drôle de corps de métier savait très bien gérer la pression. En 2 minutes, lui et ses hommes avaient réussi à joindre l’avion de contrôle aérien par une liaison de données tactiques. Bruce conversait maintenant avec son homologue dans le Boeing à plus de 480 kilomètres de là, le Colonel Caldwell.

-Très bien NORAD, on va voir ce qu’on peut faire, mais on ne pourra pas rester longtemps sur zone, il a des chasseurs ennemis qui font route vers le Nébraska, on doit aller porter notre soutien aux forces de défenses.
-Compris AWACS Long View, on attend de vos nouvelles. Terminé. Répliqua Layton.
-OK, on a un ami probable dans la zone 7A-C, altitude très basse, IFF activé. Allez on se remue. Jim passe le radar sur mode PDNES.

L’officier s’acquitta de sa tâche et tous les autres contrôleurs de l’E3 Sentry posèrent leurs pairs d’yeux sur leurs écrans de contrôles. Au bout de 27 minutes, il n’y avait toujours rien. Steven s’impatientait. Il ne voulait pas garder son avion ici trop longtemps pour ce genre d’affaire. D’abord parce qu’il était très vulnérable, mais aussi parce qu’il savait qu’il serait plus utile ailleurs. Mais il n’avait pas pour habitude de contourner les ordres. Et pour une fois, ses ordres allaient lui rendre raison.

-Colonel j’ai un écho. Vitesse et altitude très faible, je dirais un hélico. Identification ami-ennemi en cours. Ok c’est bien celui qu’on cherche, c’est un copain.
-Ok on le note, indicatif Charlie 3B, émettez sur fréquence ultra courte, vaut mieux pas se faire repérer.
-Voilà c’est fait mon colonel
-Jim il nous entend ?
-On va bien voir. Charlier 3B, ici AWACS Long View, vous volez en zone hostile, veuillez quitter le secteur, présence de multiple bandits. Charlie 3B vous m’entendez ? Ici AWACS LONG …
-C’est bon pas la peine de répéter. Sympa l’indicatif que vous m’avez donné mais je préfère l’original, indicatif Allstar. Répondit une voix à la radio.
-Il manque pas de toupet celui-là mon colonel !
-C’est bon Jim, je m’en occupe. Allstar ici Long View, quelle est votre destination ?
-Cheyenne !
-Impossible, je compte 7 échos entre vous et Cheyenne Mountain, au moins 4 bombardiers et 3 chasseurs.
-Ecoutez, j’ai une mission prioritaire. Je dois rejoindre le NORAD.
-Et pourquoi ça ?
-Car je suis son nouveau commandant.
-Pardon ?
-Général Carter, US air force, j’ai été nommé chef d’état-major. Je prends mes quartiers au NORAD.
-Et c’est vous qui pilotez ?
-On fait ce qu’on peut mon ami.
-Bien mais comment je vous crois ? Rien ne me prouve que vous dites vrai.
-Demandez l’autorisation au chef de la base de Cheyenne. Le général Hammond.
-D’accord je vous prends au mot. Jim passe-moi le NORAD.
-Voilà c’est bon colonel.

-NORAD ici Long View. J’ai votre écho. Mais ce n’est pas tout, il dit que c’est le nouveau chef d’état-major de l’air force, le général Carter. Il dit aussi qu’il connait un certain général Hammond. Vous le connaissez ?
-Oui c’est moi. Et je connais Carter. Mais je ne savais pas qu’il était à ce poste.
-Si vous voulez mon avis général, peu de monde le savent. En tout cas il se dirige vers vous, mais je compte au moins 7 hostiles sur son chemin, 4 bombardiers et 3 chasseurs.
-Il faut l’aider. On a des forces dans le coin ?
-Oui j’ai 6 F-15 en transit au nord-ouest de l’Oklahoma. Je les appelle. Jim ?

-Oui c’est bon c’est déjà fait. Voilà vous êtes en lien avec le leader, indicatif Redbull.
-Ok. Redbull, ici AWACS Long View, répondez !
-Long View, ici Redbull.
-Mission prioritaire, mettez le cap sur zone 7A-C, Cap 123. Bandits au nombre de 7. On a un ami sur zone, un hélicoptère transportant une huile. Vous devez imposer votre supériorité aérienne sur le champ de bataille et couvrir notre appareil, indicatif Allstar.
-Reçu 5/5, on se rend sur zone, arrivée estimée dans 12 minutes.
-Bien terminé.

Personne ne mesurait encore la gravité de la situation, il commençait à y avoir de la lassitude et de la colère parmi les soldats américains. Le pays subissait sans pouvoir rendre les coups. Si bien que dès qu’un pilote de chasse ou un marines avait la possibilité de se battre, il se jetait sur l’occasion. Hammond se demandait bien comment son vieil ami Jacob Carter avait pu obtenir une telle promotion. Dans le même temps, Caldwell ordonna à son équipage d’éteindre tous les systèmes pouvant faire repérer l’avion. Ce dernier mettait le cap sur le Nebraska. Laissant Cameron Mitchell et ses F-15 comme seuls remparts entre le Huey de Carter et les planeurs de la mort.


Pyramide de Khéops

Les murs tremblaient. Il faisait maintenant une nuit artificiel. Le lourd vaisseau mère de Ra s’approchait toujours plus de la pyramide. Les habitants de Gizeh n’en croyaient pas leurs yeux. Ils fuyaient tous devant l’énorme vaisseau pyramidal. Autour du vaisseau mère, 3 Hat’ak étaient positionnés en escorte tandis qu’un autre était en retrait du groupe. Rien ne semblait pouvoir terrasser cet ennemi redoutable. Plus à l’est, dans le désert du Sinaï, c’était le branlebas de combat. Une fois l’arrivée du vaisseau annoncée, les forces israéliennes se mirent en mouvement. Les 3 escadrilles de chasseurs camouflés sur des aérodromes de fortunes décolèrent en toute urgence. Pendant ce temps-là, les Merkava menaient l’assaut en direction du canal de Suez.

Dans le vaisseau mère, Ra ne fut pas surpris, il fut outré par ce courage humain. Il ordonna qu’on lance tous les chasseurs du groupe sur la zone. En l’espace de 5 minutes, près de 80 planeurs et 20 alkesh prirent la direction de l’est. Pendant ce temps-là, le vaisseau connu de grandes difficultés à s’arrimer à la pyramide. En effet l’érosion avait touché les parois de la pyramide sur laquelle était dimensionné le vaisseau. Finalement on arriva à stationner le vaisseau. Pendant que la force aérienne se rapprochait de l’armée israélite, Ra suivi d’une vingtaine de Jaffa se téléporta via les anneaux dans une grande salle au cœur de la pyramide. Il se trouvait qu’elle était vide. Le Goa’uld fut pris d’une colère monstrueuse. De toute évidence, le tombeau avait été fouillé. Rien ni personne n’avait le droit de se trouver ici. C’était un sacrilège. Il voulait se venger. Il ordonna à 5 jaffas de faire la garde dans la salle. Pendant ce temps les autres devaient se rendre dehors pour aller chercher des otages qui seraient torturés puis exécutés. Ra ne participerait pas à cette tâche indigne de son statut. Il Repartit aussitôt dans son vaisseau par les anneaux pour diriger la traque.


Alors que les planeurs étaient tout proche des premiers avions israéliens, les jaffas envoyés par Ra sortaient de la pyramide par un étroit conduit. Ils ne remarquèrent pas lors de leur sortie les quelques ombres dissimulées dans le fond d’un couloir sans issue. Guil pouvait maintenant rentrer en jeu.


Montagnes Cheyenne

- Fox 2 ! Fox 2 !
- L’ennemi riposte, break !
- J’en ai deux à 6 heures. Rouge 2 sortez les moi de là !


Le combat faisait rage depuis ¼ d’heures. Et son issue restait indécise. Les américains avaient abattus les alkesh sans difficulté, mais les planeurs leurs menaient la vie dure. Un seul avait été détruit contre deux F-15.

- Rouge 3, éjection! Ejection! cria Mitchell.
- Leader rouge, ici rouge 2, on a des renforts, deux F-16 de la garde nationale du Colorado en approche.
- Bien mais on se fait tailler en pièce. Et j’en ai toujours un au cul ! répliqua le commandant.

A trois contre deux, le combat était féroce. Mais avant même l’arrivée des renforts, les pilotes de l’air force allaient montrer leur valeur. Alors que Mitchell tentait de semer son adversaire, aidé de rouge 2, Rouge 6 pris le meilleur sur l’autre planeur.

- Kill confirmé. Cameron ici Stephen, j’en ai eu un, il ne reste que le tiens.

Le chef du groupe, toujours poursuivi, mis en œuvre toutes les tactiques de vol qu’il connaissait. Il multiplia les spleet S sans succès. Mais le goa’uld allait commettre une erreur qui lui serait fatal. Il suivait le F-15 sans se soucier des défenses au sol. Or sur une colline, dissimulée sous un camouflage, une batterie de missile patriot suivait les choses de près. Une alarme retentit dans le cockpit du commandant Mitchell. Il hésita à employer des leurres. Mais il pensa que ça risquait de détruire le sam. Or il savait que le planeur était visé. Il n’avait pas d’autres choix. Il serra les jambes et les dents tout en actionnant la commande d’éjection de son fauteuil. La verrière vola en éclat et le siège éjectable Martin-Baker se propulsa en dehors de l’avion par une très forte poussée. L’avion, lui, percuta une colline à deux kilomètres de là. Attaché à son parachute, le pilote pouvait apprécier la mise à mort du planeur par le sam. Un de moins ! Alors que le yankee toucha le sol, il aperçut un Humvee roulant à toute vitesse dans sa direction, il ne lui faudrait pas longtemps pour être secouru. Au-dessus de lui, les deux derniers avions de chasse de sa patrouille se rapprochaient du vieil hélicoptère américain. Il n’était qu’à trois kilomètres de l’entrée de la montagne Cheyenne. Mais les goa’uls avaient disposés des hommes sur le parking d’accès. Il y avait notamment deux tourelles lourdes à énergie posté devant l’ancien poste de garde. Elles faisaient partie d’un dispositif comprenant une centaine de Jaffa effectuant le siège de l’installation. Cette force était trop puissante pour le seul hélicoptère de Carter. Mais elle était tout à fait à la portée des F-16 de la garde nationale. Avec leurs missiles Maverick, ils pouvaient détruire leur cible à une bonne distance de sécurité. Consciencieusement, les Falcon larguèrent chacun deux missiles, lesquels réduisirent à néant les positions goa’ulds. Laissant le champ libre pour Carter …


Pyramide de Khéops

Les jaffa n’avaient rien vu venir. La détonation des grenades flash les avaient laissés de marbre. En faisant des cibles faciles pour le commando du MOSSAD. Le colonel Guil Cohen et son groupe était maintenant maître de la pièce central. Il se retourna vers son second, le lieutenant Niv Acker. Ce dernier était spécialiste dans les nouvelles technologies. Il avait préalablement dissimulé une caméra dans la pièce. Grâce à cet enregistrement vidéo, il était en mesure de trouver la manière d’utiliser les anneaux de transport.

-Prêt ?
-Oui mon colonel ! répondit l’homme qui avait pris le bracelet d’un garde mort.

Les commandos étaient au nombre de sept. Deux gardaient l’accès à la salle tandis que les cinq autres se regroupaient au milieu du cercle destiné aux anneaux. Acker actionna la commande qui téléporta les soldats à l’intérieur du vaisseau mère de Ra. Pris par surprise, les gardes des anneaux furent vite maîtrisés à leurs tours. Les commandos du MOSSAD avaient l’habitude de ce genre de missions. Ils avaient perpétués durant les années 70 de très nombreux attentats et assassinats. Cette mission était faite pour eux. A la différence qu’elle était suicide. Les hommes guidés par Cohen parcouraient prudemment les couloirs aux parois dorées. Ils marchaient doucement, le dos courbé, de manière à faire peu de bruit et à offrir une cible potentielle réduite.

Le groupe s’immobilisa dans un couloir donnant sur une large porte. Cohen avait pour ordre de faire sauter une ogive nucléaire à bord du vaisseau. Mais son expérience des services secrets le rendait de nature curieux. Le groupe se positionna en position de défense. Cohen fit signe au membre du commando nommé Dorâm de déployer sa caméra tactique à travers une grille d’aération afin de découvrir l’intérieur de la salle. Lentement mais surement, l’opérateur pu voir ce qui se passait à l’intérieur. Un homme, devant une rangée de gardes, habillé de dorure, était assis sur un trône tout en parlant à travers une grande sphère noire ou se reflétait un vieillard en uniforme métallique gris. Les deux étaient manifestement en réunion.

-Ces impies ont saccagé mon tombeau. J’ai exigé une expédition punitive pour sacrifier des otages en mon nom. Les troupes devraient bientôt revenir.
-Et l’attaque des Taur’i ? répliqua Bra’tac
-Aucune importance, leurs forces sont en train d’être écraser par mes chasseurs il n’en restera pas un seul.
-Bravo mon seigneur.
-Et toi, tu n’as rien à me dire ?
-Si mon seigneur, j’ai exécuté les prisonniers selon les coutumes et j’ai expulsé leurs corps dans le vide.
-Bien. Très bien. Il est temps que ce peuple me revienne. Des problèmes avec Baal et Apophis ?
-Pas le moins du monde.
-Parfait


Océan Atlantique – Large de la Floride

Le temps était rudement mauvais et on percevait à peine le lever du soleil. L’Atlantique subissait une tempête plus au sud, ce qui avait des répercussions jusqu’ici. N’importe quel néophyte aurait dit qu’elles étaient mauvaises, mais les hommes de l’USS Saipan s’en réjouissaient. Avec ce temps, il était plus difficile pour les vaisseaux en orbite de trouver le navire de débarquement. Et c’était crucial, car une fois trouvé, le navire était irrémédiablement perdu. Même les meilleurs croiseurs de classe Ticonderoga équipés des meilleurs systèmes AEGIS étaient impuissants face à la menace du ciel.

Mais les militaires avaient pu se préparer. Le congrès avait secrètement voté des crédits faramineux pour le département de la défense. L’armée avait créé tout un jeu de dupe. De faux dépôts d’armes avaient été créés un peu partout sur le territoire. Ils regroupaient des matériels périmés, vieux B52 ou F4, vieux Chars M60, anciens portes avions de classe Forrestal etc. De nombreux sites des États-Unis ressemblaient depuis l’espace à de véritables objectifs stratégiques. Comme le pensaient les têtes pensantes du Pentagone, ces sites avaient été la cible d’une partie des attaques des envahisseurs. L’autre partie s’abattant sur les grandes métropoles. A côté de ces faux sites, les bases réelles avaient été camouflées au mieux, des aérodromes et bases secondaires avaient été créés un peu partout sur le territoire. Et les bateaux de la navy s’étaient inspirés du travail des français pour peindre d’une certaine manière leurs bateaux. Au détail prêt qu’ils incorporaient, pour leurs plus gros bateaux, des peintures spéciales utilisés pour les avions furtifs. Elles ne rendaient pas complètement furtif les navires, mais plus discret. Ces dépenses étaient colossales, mais le pays s’attendait de par son leadership mondial, à être touché le premier. Cet artifice lui assurait quelques jours de survies en plus. Faute de mieux. Le plus surprenant pour les États-Unis, n’était pas le relatif succès de cette méthode, mais le fait que les russes l’aient copié avec beaucoup plus de succès, du fait de leur très impressionnant stock d’armes datant de la guerre froide.

Sur le pont du navire, deux hommes se tenaient debout adossés à un hélicoptère. L’un des deux mâchait bruyamment un chewim-gum, tandis que l’autre vomissait toutes ses tripes. Le premier, en sortant un flacon de sa tenue de combat, proposa une goutte de Whisky au second qui refusa l’offre. Un haut-parleur fixé à l’ilot du bâtiment appela tous les officiers supérieurs devant participé à l’opération Rising Apollo, à rejoindre le poste de commande pour un dernier briefing. Les deux hommes de par leur rang et leurs objectifs dans cette mission en faisaient partie. Ils se dirigèrent tranquillement vers l’ilot.

-Eh ben Dil’, 15 ans chez les marines et tu supportes toujours pas la haute mer ? Attention vieux, ils vont finir par te virer du corps.
-C’est bon Marsh’, fous moi la paix.
-Dis donc tu parles à un colonel espèce de petite raclure de commandant ! Dit Sumner en plaisantant.

Les deux marines entrèrent par le biais d’un dédale de couloirs, d’écoutilles et d’échelles dans la salle de commandement tactique du navire. Les deux hommes firent le salut militaire adéquat et se mirent au garde à voue. Ils avaient beau faire partie des officiers les plus important du contingent, ils ne dérogeaient pas à la règle. Et c’était compréhensible quand on se trouvait devant cette armoire à glace afro-américaine qu’était le capitaine Bobby Green, commandant le Saipan. Le navire avait des ordres pré établis depuis des longs mois. Ils faisaient tous parti de la Task Force 62K. Celle chargée de reprendre les installations spatiales de la Floride si elles devaient être capturées. L’opération Rising Apollo était composée de deux sous-opérations. La première était la sous-opération Neil Killer, objectif : déployer une force blindée A pour reprendre le pas de tir de cap Canaveral, et commandée par le commandant Dillon Everett. La deuxième était la sous-opération Buzz Killer, objectif : déployer une force héliportée B sur le centre spatial Kennedy, et commandée par le colonel Marshal Sumner. Le plan était risqué et les nouvelles étaient mauvaises.

-Messieurs j’ai une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise, j’ai le regret de vous annoncer que nous n’aurons pas le soutien des avions de l’USS America. Il vient d’être pulvérisé il y a moins d’une heure à 300 kilomètres à l’est de notre position. Ce qui m’oblige à vous annoncer la bonne nouvelle. C’est pour maintenant ! On ne peut pas se cacher plus longtemps, ou ça sera bientôt notre tour. Réglez vos montres, il est 5h37 dans 3, 2, 1 et Top. Début de l’Opération Rising Apollo. Bien avant de vous laisser partir, dernier récapitulatif. Finalement avec la perte de l’América, les gars de l’air force ont décidé d’arrêter de faire les radins. Mais ne vous emballez pas, pas de support aérien, juste une frappe tactique par des F-117 sur le vaisseau ennemi code Belzébuth. Dans le même espace de temps, les apaches du colonel Williams ouvriront le passage pour les forces A et B sur la zone de combat. Les Abrahams du commandant Everett effectueront un débarquement tactique avec le LCAC sur l’aire de lancement de la station cap Canaveral de l’air force. Pendant que plus à l’ouest, les Pave Low du colonel Sumner déposeront des troupes de choc pour reprendre le centre spatial Kennedy et capturer le vaisseau ennemi. Des questions ?
-Oui mon colonel, intervint Everett, sans appui aérien, ont fait comment contre ces types ?
-Vous improvisez ! On a l’habitude. Allez départ dans quarante-cinq minutes. Rompez !


Les hommes ressentaient un mélange d’excitation et de peur. Ils voulaient en découdre, mais comment ne pas être un tant soit peu effrayé à l’idée d’affronter de tels guerriers. Les officiers se dispersaient pour rejoindre leurs hommes afin de préparer le lancement des troupes. Sumner et Everett s’étaient déjà quitter, ils ne prenaient pas la même direction. Sumner se dirigeait sur le pont là ou l’autre marine prenait la direction du radier du bateau. Marshall senti quelqu’un lui taper dans le dos. C’était le colonel Williams, commandant le détachement des hélicoptères du bord.

-Marsh’ ! Attends je dois te dire quelque chose.
-Qu’est ce qu’il y a Ron ?
-C’est au sujet de ton pilote, Beck. Répondit Ronald Williams.
-Et bien quoi ?
-Ecoute tu dois le comprendre le pauvre mieux.
-Mais quoi ?
-Il a appris que sa femme et ses mômes avaient péri en Louisiane. C’était trop dur pour lui. On l’a retrouvé pendu dans sa chambre cette nuit.
-Le lâche !
-Arrête Marsh’, tu ne peux pas dire ça.
-Il nous abandonne !
-Mais à quoi bon vivre quand tout ce que tu défends à disparus ?
-Il reste d’autres femmes, d’autres gosses, c’est pour ça qu’on se bat. On est des marines, ce job on l’a accepté. Bref tant pis pour lui il ne sera pas de la fête. Qui est ce qui le remplace ? Mike ? Dan ?
-Tu vas m’en vouloir, mais comme je manque de pilotes expérimentés, je dois les prendre avec moi dans le groupe d’hélicoptères de combat.
-Alors j’aurai qui ?
-Une jeune recrue de l’air force qu’on a choppé sur les quais de Norfolk.
-Quoi ? Je refuse.
-Marsh’, c’est un bon pilote, jeune mais il a du talent.
-Jamais avec un pilote de l’air force. T’entends, jamais !
-Oh et puis merde, t’es jamais content. Tu veux être un marine ? Et bien tu prends ce qu’on te donne et tu fermes ta gueule !
-Ok ok je m’excuse. Je suis un peu à cran. Il s’appelle comment ton gars ?
-Capitaine John Sheppard.


Vaisseau mère de Ra

Les hommes n’étaient plus que quatre. La relève de la garde des anneaux avait sonné l’alarme. Pris par surprise, le commando avait dû abandonner sa position pour trouver un endroit ou cacher la bombe. Dans leur fuite, Niv avait été foudroyé par trois tirs de lance jaffa dans le dos. Ses compagnons n’avaient eu d’autre choix que de l’abandonner. Ils se dirigeaient maintenant à l’aveugle et à toute vitesse, dans les longs couloirs de la super structure. Mais au détour d’un couloir, ils entrèrent dans une salle menant sur… une embuscade.

-Colonel attention ! cria un commando

Guil fut touché le premier. Un tir s’abattit sur son buste, le projetant en arrière. Voyant leur chef à terre, les commandos n‘avaient plus d’autres choix. Ils devaient terminer leur mission. Dorâm s’était mis à couvert derrière une large table pour actionner la mise à feu de l’engin. 30 secondes pas plus ! pendant ce temps le combat faisait rage. Les deux israéliens prenaient le dessus sur les jaffa. Mais ils ne pouvaient rien contre Ra et son bouclier.

-Dorâm, dépêche-toi !
-C’est bon l’arme est armée.

Son collègue n’eut pas le temps d’entendre la réponse, il fut abattu comme un chien par le dernier garde jaffa. Quant à l’autre soldat, il était déjà mort, endormi à jamais par deux tirs de zat. Il ne restait plus que Dorâm et Ra, alors que le compte à rebours avançait inexorablement.

17, 16, 15,

Ra s’approchait de sa proie comme un vautour des sables. Il se faisait une joie d’écraser son adversaire. Ce dernier voyait le temps s’écouler. Il lui fallait gagner du temps.

12, 11, 10,

Dorâm se leva et tira fiévreusement avec son pistole M9 sur le faux Dieu. Mais les projectiles ne transperçaient pas le bouclier personnel de la cible. Cette dernière leva sa main droite et avec son gant spécial, projeta une terrible onde de choc vers le soldat juif qui fut propulsé violement contre les parois de la salle, rompant au passage sa nuque.

8, 7, 6,

Ra n’avait plus d’adversaires. Il s’approchait de la tête nucléaire. Cette technologie était tout à fait à sa portée. Il savait très bien comment la désamorcer. Soudain il aperçut une ombre se relever. C’était Guil, qui dans un dernier souffle, allait terminer sa mission en beauté. Le soldat blessé effectua un rapide mouvement du poignet et du doigt, qui actionna le tir de son couteau balistique. Devant l’arrivé du projectile, Ra tenta de le stopper avec son bouclier. Mais l’envahisseur fut surpris par le projectile, qui grâce à sa faible force cinétique, transperça le bouclier pour venir se planter dans le larynx du goa’uld. Ce dernier tomba en arrière. Lui et Guil étaient à terre, avec au centre la bombe placée sur la table. Cohen avait accompli sa mission.

3, 2, 1

Un énorme flash lumineux se produisit. Il pulvérisa le vaisseau mère goa’uld. Ce dernier, comprenant des éléments radioactifs, ajouta à la réaction d’autres matières fissibles. La force de cette série d’explosions nucléaires fut suffisante pour crée une gigantesque onde de choc qui détruisit les trois autres Hat’ak restés en couverture.

Ra avait ignoré la chance, il la voyait maintenant revenir accompagné de la grande faucheuse. Pour le plus grand plaisir de l’humanité toute entière.


A suivre …
Dernière modification par brian norris le 22 juin 2011, 22:14, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par scott »

Quand je dit que le 3 ème chapitre est toujours le meilleurs bravo et excellent chapitre tu a réussi a intégrer mitchell , Summer et Young j'attends la suite ^_^
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Euh non pas Young ^^

C'est Dillon Everett de SGA, le mec qui vient à l rescousse avec des renforts dans sga. Dans SGA, il dit qu'il était ami avec Sumner ...
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par massalia »

Pas mal comme fic!
Tu nous met direct dans l'invasion.
Le déroulement est logique et d'ailleurs on va avoir un double arc? Politique goa et bataille avec la terre.
Et les persos sont bien intégrés, mais j'ai pas compris un truc :
l'europe est touchée ou pas? Ou juste ses installations militaires? Car tu dis que Paris et londres sont intactes alors que tu précise que l'europe en a dégusté (ex amsterdam envahie)

Mais n'oublie pas ton autre fic. D'ailleurs sholva aussi est absent de la zone.

Please, il y aura plus de détails dans les autres actions? Car la c'était bien mais pas encore assez détaillé
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par Mastalax »

Moi je dis :clap: je préfère cette fic à l'Odyssé de la Terre" et les persos de SG sont biens introduits. :clap: :)
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par Ananta »

Je viens de lire ta fic, et je la trouve très intéressante. Je ne m'attendais pas à ce que Jack se suicide.

Concernant la mort de Râ, tu reprends la même que celle du film en la modifiant légèrement: d'ailleurs, les trois Pyramides ont été détruites au final. Concerant Carter, je pensais que c'était Sam et non Jacob.

En tout cas continues comme ça, j'ai hâte de voir la suite.

(mentionnera tu l'existence de la Porte? Parce que vu l'invasion, il est clair que le programme ne peut plus être cachée aux yeux de la population).
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par brian norris »

Alors merci d'abord de vos coms, je vais tacher d'y répondre brièvement.

@ Massalia; oui il y aura plusieurs arc, pas seulement deux, il y en aura pour chaque groupe de personnages en fait. Mais oui on va voir un peu de politique entre Baal et Apophis.
L'europe est touchée, mais certaines villes ont été plus ou moins préserver. c'est le cas de Paris. J'y reviendrai plus tard, c'est un chois goa'uld qui aura son importance.
Pour l'autre fic, j'y pense mais elle est beaucoup plus compliquée. Celle ci me permet de tenter d'autres trucs. Des chapitres plus longs, un style différent, des thèmes différents (comme le suicide, la religion etc). Mais je ne détaille pas trop exprès. d'abord parce que j'ai un peu de mal il faut l'avouer. Ce n'est pas un exercice de style facile. Ça prend du temps. Et puis par moment je fais volontairement des ellipses, car je trouve que ça coupe la monotonie du lecteur, ça le garde éveillé tout au long du chapitre (enfin j'espère). D'ou le fait de changer de lieux souvent, et de reprendre les passages au milieu d'une action brute.


@Mastalax; Merci. A vrai dire, je ne sais pas laquelle je préfère. L'Odyssée est beaucoup plus personnelle, je suis astreint a beaucoup plus de rigueur. Donc au final, même si je préfères l'histoire de l'odyssée, je suis plus libéré quand j’écris Marathon.
Quant aux persos, il y en aura d'autres ^^ Ainsi que des persos ayant réellement existé et des persos inventés. Dans ce chapitre, par exemple, Shabtai Shavit à vraiment existé, pas Guil Cohen et les autres.


@Ptolémée; Et oui le fait marquant, c'est qu'est ce que serais devenu tout stargate, si Jack n'avait pas participé à la première mission sur Abydos, celle du film.
Du coup, je reprends aussi des trames de stargate, qui sont de véritables clin d’œils. D'abord vis-à-vis des actions, comme Ra qui meure avec un attentat nucléaire, ou encore le couteau qui passe le bouclier comme lors d'un ep de SG-1. Enfin il y a aussi pas mal de clins d'oeils avec les persos. Jacob Carter est passe de général à chef d'état major, Mitchell est un pilote de F-15, Caldwell est le chef d'un AWACS, Sumner et Everett sont des marines etc etc

Quant à la porte, elle est liée au nom de la fic. Réfléchissez au nom "Marathon" et vous comprendrez l'enjeu de l'opération. Mais faudra attendre un peu, c'est la dernière opération de la fic ^^
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par Mastalax »

CITATION (brian norris,Jeudi 23 Juin 2011 13h52)




Quant à la porte, elle est liée au nom de la fic. Réfléchissez au nom "Marathon" et vous comprendrez l'enjeu de l'opération. Mais faudra attendre un peu, c'est la dernière opération de la fic ^^
Alors là, je ne vois aucun rapport entre les deux.
Tu fais référence à la bataille ou à la course ? Ci il s'agit de cette dernière je suis vraiment paumé :help:
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Re: [fanfic] Opération Marathon

Message non lu par massalia »

hum marathon? Comme le lieu? Peut être...une technologie goa en grèce.
Ou alors un marathon, une course vers l'Antartique et sa porte.
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