Stargate Universe : The Other Side

[Spyce]

Dernier message de la page précédente :

Et bien, tu l'as fais... tu as mis l'Asgarde dans le Destiné... autant avoir une mascotte. ça me va ! Plus sérieusement, c'est une bonne idée, d'ailleurs, il pourrait à lui seul aider sur pas mal de problème.

L'histoire avance bien, et ça va dans le bon sens selon moi. Bon, dommage, tu nous explose une nouvelle fois une planète Icare, bon je sais jamais deux sans trois mais quand même, tu coûte cher.

[Thor94]

Une bonne dose d'action.
je me demande qui a implanté le virus.
Et notre asgard a finalement embarqué (sa va être interessant)
Aussi j'ai l'impression que Rachel a piqué le titre de prince des maths à Eli (en attendant tu la montre comme plus doué que notre geek)
bref j'attend la suite

[joonepiece]

Bonne dose d'action comme dit au dessus , mais aussi bon flashback !! J'en attend beaucoup sur ton histoire de pierre de communication volé par l'alliance !! Par contre va falloir que je relise un peu le tout , je me souviens plus de qui est le Dr Kenner x)

Enfin bref , merci encore pour ces 3 actes et bonnes chance pour la suite !!

[brian norris]

Salut, j'ai un truc qui me chiffonne. Je pense que tu peux améliorer deux choses à court terme.

D'abord la présentation. Tes paragraphes et dialogues sont collés, ce qui ne facilite pas vraiment leur lecture puisque le forum ne prends en compte zéro présentation de texte malheureusement. L'astuce serait peut-être de passer des lignes entres certains morceaux. Par exemple moi j'en passe toujours entre mes paragraphes de récit et mes passages de dialogues. Ça permet je trouve de vite repéré les deux et d'avoir plus de plaisir à la lecture. Bref à toi de voir ce que tu en penses.

Sinon, j'ai vu que tu utilises pas mal le présent dans ta narration. Je ne suis pas franchement fan. Je considère le passé plus intéressant à ce niveau là. Encore une fois, a toi de voir ce que tu en penses.

Bref bonne chance pour la suite.

[Everett]

Sinon, j'ai vu que tu utilises pas mal le présent dans ta narration. Je ne suis pas franchement fan. Je considère le passé plus intéressant à ce niveau là. Encore une fois, a toi de voir ce que tu en penses.

MDR. A ce que je vois, ta position n'a pas changé d'un iota, malgré le temps...

[brian norris]

Sinon, j'ai vu que tu utilises pas mal le présent dans ta narration. Je ne suis pas franchement fan. Je considère le passé plus intéressant à ce niveau là. Encore une fois, a toi de voir ce que tu en penses.

MDR. A ce que je vois, ta position n'a pas changé d'un iota, malgré le temps...

Ça me fait bizarre à la lecture, je dois l'avouer. Je ne crois pas l'avoir déjà dit ici. Donc j'en fais partager l'auteur pour qu'il ait ce point de vue et qu'il y réfléchisse voir me dise ce qui lui le fait écrire au présent. Ça peut être intéressant. Peut-être que j'y serais sensible et que ça me servira plus tard.

[Irajonas]

Concernant le fait d'aérer le texte, aucun problème, je vais m'y atteler. C'est vrai que ça facilite la lecture.

Ensuite, le temps que j'emploie dépend du point de vue narratif. Lorsque je prends une narration à la première personne, j'ai tendance à employer le passé... voir même le passé simple, ce qui n'est pas chose aisée mais que j'applique dans mon propre bouquin. Mais dans une narration à la troisième personne, j'ai pris le parti d'employer le présent. Ce n'est pas un discours rapporté dans ce cas là mais une action décrite, qui se passe dans l'instant de la lecture, et par conséquent, je fais le choix du présent. L'éloignement causé par la narration à la troisième personne se compense par la proximité "temporelle" d'action. C'est un choix avant tout, basé sur un ressenti après avoir tenté l'expérience de la troisième personne au passé, en ne l'ayant trouvé que peu fructueuse.

En ce qui concerne la suite, ça avance. J'ai peu de temps en semaine en ce moment, entre job, préparatif de déménagement et tentative de conserver au milieu une vie sociale, mais je pense pouvoir mettre en place un rythme de post tous les jeudi ou vendredi. Ce qui sera donc fait pour les actes 4-5-6.

Merci de vos points de vue critiques, encore une fois !

I'J'

[Irajonas]

Acte 4
21 novembre 2013
Voir la Base Tertia est une chose. Voir cette planète-là, en est encore une autre.

- C’est un caillou, affirme Nathan.
- Un caillou bien poreux, ajoute le Dr Kenner.

Durant l’année précédent son arrivée sur le Destinée, Nathan a eu l’occasion – et le déplaisir – de côtoyer le Dr Kenner, un spécialiste en exogéologie exécrable. Son statut fait sa fierté, et par corollaire, celui qui n’a pas de statut n’a pas de valeur.
Le titre. Les études, ce qu’on apprend, la façon dont les gens nous parlent, définissent qui on est, selon le Dr Randall Kenner. Le fait d’être un homme d’une cinquantaine d’années avec le charme de la maturité ne diminuait en rien son ego.

- C’est poreux, hein ? répète Nathan.
- Oui, je viens de le dire, répond un Kenner irrité. Vous comptez me répéter tout ce que je dis ?
- Si ça peut vous mettre en rogne, je suis même prêt à le dire avant vous : si le sol est poreux, de l’eau a coulé. Donc il y a une caverne sous nos pieds, avec de l’eau, je mettrais mes couilles à frire qu’on y trouvera des stalactites.
- Et donc ? demande le Lieutenant Porter.
- Ce n’est peut-être pas la meilleure des formations calcaires qu’on pourrait trouver, mais ça reste un compromis convenable, grommelle Kenner. Sans compter qu’on est suffisamment proches de la Porte des Etoiles pour ne pas avoir à les transporter. Le problème, c’est que je ne vois pas d’entrée pour cette caverne.
- Y a qu’à en faire une.

Les deux militaires et le Dr Kenner se retournent vers le jeune français comme s’il venait de dire une aberration.

- Sans déconner, c’est poreux, et même en entendant votre insupportable voix de monsieur Je-Sais-Tout, j’entends l’écoulement de l’eau. Donc, elle n’est pas très profond votre caverne, non ? Et la paroi fragile, vu qu’elle est putain de poreuse.
- Et vous avez un marteau-piqueur ? rétorque Kenner.
- Non, mais j’ai du C4, affirme le Sergent Dunham.

Nathan regarde Kenner. Il imite une explosion avec ses mains, et faisant un « pfouuuh ! » silencieux.
Quelques instants après, une explosion retentit sur la roche poreuse. Et une ouverture apparaît alors à l’équipe des quatre hommes de l’Expédition Tertia.

- Ca, c’était simple, maintenant, on va devoir découper les stalactites là-dessous, et ça, c’est pas simple, affirme Dr Kenner.
- Si il y en a, rappelle Dunham.
- Il y en aura, affirme Nathan.

Mais c’est plus un espoir qu’une certitude. Il ne reste à Nathan que deux satisfactions : celle d’avoir gonflé Kenner, et de ne pas être au milieu des tirs, et des Vetri, et des problèmes d’oxygène.
Mais Rachel est sur place. Et il lui a fait une promesse.

Acte 5
21 novembre 2013
Eli frappe un grand coup sur l’interrupteur, et les portes du Pont Principal s’ouvrent devant lui. Il pousse une Rachel épuisée qui porte Vali à bout de bras. Eli referme la porte derrière eux, et s’assure que la commande ne s’active plus que de l’intérieur.
Rachel est ébahie devant les teintes cuivrées parsemées de lumières et d’écrans bleus. Un siège trône au milieu de la salle, siège du capitaine du vaisseau, à même de communiquer les ordres au reste de l’équipage.
Des volets ont l’air de s’abaisser devant les baies vitrées du Pont, avant que Rachel ne se rende compte que c’est le Pont lui-même qui s’élève pour observer l’espace environnant. Elle s’avance vers les baies vitrées, et voit tout. Elle voit le Destinée se prolongeant jusqu’à son nez, dans sa forme effilée, parsemée de tourelles et de protubérances métalliques dont elle ne comprend pas l’utilité. Elle voit même, en contrebas, la navette dont les rapports ont tant parlé, comme étant le « jouet » de prédilection du Lieutenant Scott.
Tout autour du Destinée, le vide s’étend. Les étoiles sont visibles, lointaines, tout en ayant l’air si près…

- Vous pouvez voir ce qu’il se passe dans la Salle de la Porte ? demande Rachel.
- Moi, non. Mais le Dr Jackson a apparemment envoyé plusieurs kinos dans le Destinée, je peux les faire naviguer vers la Porte, mais j’ai peur qu’ils détournent l’attention des militaires.
- Ou qu’ils attirent l’attention des Vetri.

Eli regarde Rachel fixement. Elle ne baisse plus la tête, elle regarde plutôt Eli avec défi. A vrai dire… elle se met elle-même en compétition avec cet homme, maintenant qu’elle l’a « vraiment » en face de lui. Il se dit lui-même être un génie. Rush a dit qu’il était un génie. Le SGC et le Dr Midas ont prétendu qu’elle aussi, en était un. La question qui reste à se poser, c’est : qu’est-elle, par rapport à lui ?

- Bon, ok, on envoie les kinos. On a une chance sur deux d’attirer l’attention des bonnes personnes, affirme Eli.
- Cool. Et maintenant, on fait quoi, pour l’oxygène ? Il est où, le problème avec le composite Novusien ?
Eli fait face à Rachel, les mains écartés, les yeux tournés vers le sol. Il a l’air de réfléchir.
- Le problème, c’est les filtres. Ils sont conçus pour filtrer le CO2, jusque là, tout va bien. Sauf que les Vetri ont une consistance un peu… bizarre. Ils tolèrent l’oxygène – peut-être même qu’ils le respirent, comme nous, ce que je trouverais étonnant – mais contrairement à nous, lorsqu’ils expirent, ils ne semblent pas dégager une majorité de CO2. Je ne sais pas encore quoi, mais la composition de l’air qu’ils expirent a… « Attaqué » le composite.
- Attaqué le composite ? répète Rachel.
- Je n’ai jamais pris le temps d’étudier sa composition, c’est Rush qui s’en est chargé !

Rachel secoue la tête. Elle prend alors Eli par les épaules.

- Monsieur Wallace, est-ce qu’il y a un moyen de modifier la composition de l’air filtré par le composite ?
- Je ne sais pas. Je n’ai jamais essayé. En principe parce que je n’ai pas envie de mourir.

Eli regarde dans le vide.

- Supposons qu’on connaisse leur seuil de tolérance à l’oxygène…
- Nous, on tolère l’azote, à basse concentration, ajoute Rachel.
- Un trop plein d’oxygène pourrait les empoisonner, ajoute Eli.

Il secoue la tête. Puis il claque des doigts, et frappe dans ses mains. Son visage s’illumine d’une idée.

- Non, ce n’est pas ça qu’on doit faire, se contredit-il lui-même. On prendrait le risque consommer trop d'oxygène, et de s'asphyxier à terme. Ce qu’il nous faut, c’est savoir de quoi est fait le composite, pour savoir ce qu'il y a dans l’air qu’ils expirent, et qui attaque le composite.
- Pour deviner la composition de l’air qu’ils ont besoin de respirer, comprend Rachel. Mais vous aviez dit qu’il n’y avait que Rush qui connaissait…
- Alors on va le réveiller, coupe Eli.

Acte 6
21 novembre 2013
Les Vetri sont au nombre de quatre dans la Salle d’Embarquement. Les tirs ricochent sur leur étrange épiderme vitreux, qui ne se fissure qu’à peine sous le choc des balles mitraillées.
Ils prennent appui sur leur patte dorsale pour encaisser le recul des chocs. Ce qui ne les empêche pas de courir, de se séparer, pour éviter les tirs.
Les hommes d’Ockham se déploient, avancent et gagnent du terrain à bord. Mais, rapidement, les Vetri dévoilent un atout surprise. Brandissant leur patte dorsale sur le côté, ils mettent en évidence l’extrémité de l’appendice. Une extrémité creuse, comme l’intérieur d’un cône, dont surgit un nuage de petits éclats aussi vitreux que la consistance de leur peau.
Les éclats de verre lancés à toute vitesse viennent finir leur course effrénée contre les treillis des militaires, sans atteindre leur peau sous la protection des couches de tissus, des gilets pare-balles, et des casques.
En revanche, un des hommes reçoit trois éclats dans la gorge, dont un qui vient lui trancher la carotide. Il tombe presque instantanément, et le Colonel Ockham prend le temps de crier :

- Homme à terre !

Avant de continuer sa course face aux Vetri qui semblent battre en retraite. Mais, à la vraie guerre comme à la guerre. Toute apparence n’est pas le reflet de la vraisemblance. Ockham reste crispé à son arme. Il avance avec ses hommes.

Ces trucs ont forcément un point faible. Les tirs ont ricochés, ils n’ont peut-être que fissurer la surface du corps de ces choses, mais ça veut dire que leur peau vitreuse n’est pas indestructible. A force de tirs, ils peuvent venir à bout des Vetri.
Un nouveau nuage de verre est tiré par un des Vetri fuyant. Et un autre des hommes d’Ockham tombe lourdement dans un hurlement de douleur.
Ockham fait signe à ses hommes de ralentir la cadence. Il vient d’observer quelque chose : les éclats de verre perdent rapidement de la vitesse. Si Ockham veut avoir l’avantage, il doit rester à distance.
Il voit un Vetro tenter d’armer son membre dorsal sur le côté. Ockham tire sur la tête de l’alien, mais les balles ricochent comme sur le reste de leur corps. Cependant, la chose est désorientée. Il rabat son membre dorsal pour reprendre la fuite.
Peut-être bien que les Vetri sont coriaces. Mais Ockham est sûr qu’il peut avoir le dessus.
Leur « tête » est fragile. Même si leur peau vitreuse les protège, tout leur équilibre y est concentré.
Les Vetri battent toujours en retraite. Ockham retrousse les lèvres. Il se sent comme un animal en chasse. Un prédateur. Et cette sensation, l’excitation, telle que rien ne compte plus, plus forte que le plus fort des orgasmes. Ca stimule son intelligence. Ca bande ses muscles. Ca précise sa concentration.
Ca le rend vivant. Car le Colonel Ockham n’a jamais été une proie. Et ne veut jamais en être une.
****
I'J'

[joonepiece]

Tiens mais j'avais pas vu que tu en avais posté d'autres d'Actes ! Mince (un peu en retard d'un mois XD )

Bon encore de très bons actes pour moi , un peu d'action, un peu de réflexion , un peu d'humour (un acte pour chaque côté aussi , bien ça ^^ )
Bref j'espère que t'as pas quitté le forum et que t'es encore actif , moi je veux le reste !!

Hâte de voir Rush se réveiller et être confronté non pas à un génie mais à deux ^^

Bonne continuation ^^

[arim]

- Nous, on tolère l’azote, à basse concentration, ajoute Rachel.

si 80% est une concentration faible

Sinon, bons actes. On en apprend un peu plus sur les nouveaux personnages et les anciens vont réapparaitre. Ca annonce une suite intéressante, avec de nombreuses rivalités, ce qui nous rappellent la première saison de SGU