[FanFic] Homeworld Command

Eaglestorm78
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Re: [FanFic] Homeworld Command

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Dernier message de la page précédente :

Euh ...........Comment dire euh !! C'est moi ou tu as présenté d'autres nouveautés dans ta fic sans avoir créer une histoire pour présenter ces choses parce que je trouve que mettre les varkals alors que tes lecteurs n'ont aucune idée . Refais ta fic avec tous les chapitres présents parce que là c'est infaisable de comprendre ton histoire . Il faut que tu prends ton temps de mettre ton histoire . Mettre comme ça des lantiens vivants ou un nouveau peuple comme ça sans même avoir plusieurs histoire qui la précédent est un peu inutile . Niveau de description c'est vraiment d'un bas niveau . On ne sait pas comment ressemble ta station spatiale ni les vaisseaux varkals ou encore l'histoire de la fondation de l'UES

Je te le dis clairement c'est pas la peine de continuer car on ne sait strictement rien . Prends toi comme exemple le mode d'écriture et présentation les autres fics des autres auteurs . Ne présente plus un épisode pour chaque topic . Un topic est suffisamment pour ton premier tome et un autre pour un deuxième . Après si tu veux pas nous écouter alors ne vient pas en rogne que personne lis ta fic et présente un bon commentaire .
arim
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Re: [FanFic] Homeworld Command

Message non lu par arim »

Toujours trop rapide :(


Tu "introduis" un ennemi sans plus de détail (si tu ne veux pas t'embarrasser d'une présentation, il suffit de dire "des vaisseaux inconnus" au lieu de donner un nom) ce qui créé de la frustration chez le lecteur.
Et puis des incohérences majeures (Sheppard est tantôt colonel tantôt général, on dirait qu'il n'y a aucun passif entre lui et Teyla/Ronon, l'alliance des bouseux de Pégase qui apprend l'existance de cette station ...).

Contrairement à Eaglestorm, la description des vaisseaux ne me manque pas trop (ça nous laisse imaginer, sauf que la bataille est tellement rapide que finalement on imagine rien du tout !), mais ralentit la narration ! Tu aurais pu (du ?) nous faire une grosse bataille spatiale, et finalement on a quoi ? "une salve de drones et c'est finit"
Homeworld Command
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Re: [FanFic] Homeworld Command

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1. 14 - Prise de Pouvoir
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Précédemment, il avait été révélé que Odai Ventrell, le chef de l’Alliance Lucian entretenait des liens étroits avec le Homeworld Intelligence et lui communiquait fréquemment des informations de la plus haute importance. Depuis quelques années, un rapport de forces marqué entre la faction la plus forte, celle du père de Kiva, et le reste de l’Alliance, s’était peu à peu installé. On était donc particulièrement vigilent face aux menaces permanentes de cette faction et on redoutait par-dessus tout une prise de pouvoir qui toucherait toute l’Alliance.

Au Homeworld Command, les employés vaquaient à leurs occupations quotidiennes et la journée s’annonçait des plus paisibles.
Mais comme bien souvent, les apparences étaient trompeuses. Bientôt, ils virent surgir Clayton Webb en trombe, s’agitant dans tous les sens et qui exigea, sur un ton qui n’admettait aucune réponse, une réunion immédiate des membres de l’Etat Major. En quelques minutes, ils se retrouvèrent en salle de réunion, incrédules et impatients de connaître le motif d’une effervescence aussi soudaine. La gravité de la situation ne laissait cependant aucun doute. Clayton Webb ne prit pas le temps du moindre cérémonial et d’une traite annonça l’assassinat d’Odai Ventrell par un des membres de la faction du père de Kiva.

- Pouvez-vous être plus précis sur la situation, Monsieur Webb ? demanda O’Neill.

- D’après les informations que nous avons recueillies, des chefs de faction ont déjà péri ou ont été les victimes de tentatives d’assassinat lors des deux derniers jours, répondit Webb. A ce rythme, tous les chefs des petites factions auront été éliminés, les populations seront immédiatement soumises …

- Tel est donc l’objectif du père de Kiva ? hasarda un des chefs d’État-major.

- Certes, et nous le redoutons fortement, dit Webb dans un profond soupir. Sans intervention de notre part, cela sera chose faite dans le délai maximum d’une semaine…

- Mais pour l’heure, s’exclama le Général Landry, nous n’avons pas assez de vaisseaux pour attaquer ! Nous ne devons pas et ne pouvons pas nous précipiter … Une intervention immédiate serait pure folie !

- C’est pourquoi, poursuivit le Général O’Neill, nous devons prévenir de toute urgence le nouveau gouvernement de l’United Milky-Way, ainsi que celui de la Nation Libre Jaffa. Nous devons élaborer au plus vite une stratégie commune.

Un jour plus tard, une nouvelle réunion se déroula.

- Grâce à notre réseau d’espions, j’ai aujourd’hui la satisfaction de vous informer que nous avons réussi à repérer les coordonnées exactes de huit des neuf derniers sites de construction de vaisseaux Lucian, déclara Webb.

- Ne trouvez-vous pas que cela a été un peu trop facile ? interrogea Richard Woolsey visiblement inquiet. Peut-on être tout à fait sûr de ces informations ?

- Totalement, rétorqua Webb. La faction Lucian se montre beaucoup moins prudente ces derniers temps. Son combat est à l’intérieur de l’Alliance et elle néglige quelque peu ses arrières.

- Qu’allons-nous faire de ces informations ? interrogea un autre membre peu convaincu par les explications de Webb.

- Suite à de longues réunions avec nos alliés, nous avons donc abouti à un accord. Les autorités et forces armées Jaffa se chargeront de cinq des huit sites de construction. Nos interventions porteront sur les trois autres.

- Pourquoi n’intervenons-nous que sur trois des sites ? s’étonna-un Général.

Cette dernière remarque agaça quelque peu Clayton Webb. Ces interventions multiples n’étaient en aucun cas une compétition militaire. L’un des trois sites qui leur avait été affecté était en effet le site principal et le niveau de sécurité y était tout particulièrement élevé. L’intervention y serait d’autant plus délicate et problématique.
Par chance ou par hasard, les autorités Terriennes avaient déjà une certaine connaissance du terrain, puisqu’il était localisé sur la planète P6G-452 sur laquelle, huit ans auparavant, l’unité SG-1 avait été faite prisonnière quelque temps.

- A-t-il déjà été décidé de la forme que prendra notre intervention ? Devons nous nous emparer du site ou le détruire ?
Les questions fusaient de toute part. Avec calme, le Général O’Neill communiqua donc l’information essentielle du jour : l’IOA avait autorisé l’utilisation de missiles au Naquadriah, malgré les risques pour la population civile. Les pertes seraient inévitables et nombreuses. Woolsey demanda des précisions à ce sujet et le nombre de plusieurs dizaines de milliers de victimes, soit un pour cent de la population tomba.
Cette annonce jeta un froid glacial dans l’assemblée, mais aucun des membres ne pouvait ignorer le fait que si ces vaisseaux devenaient opérationnels, des centaines de millions de Terriens mourraient alors sous le feu de leurs attaques. Ils n’avaient pas vraiment le choix : la question primordiale était avant tout de minimiser les pertes à défaut de les éviter totalement.

L’ambassadeur Rak'nor de la Nation Libre Jaffa sollicita un entretien urgent avec le Général O’Neill. Il l’informa que le compte à rebours était lancé et que l’attaque des cibles se déroulerait dans précisément dix heures. Mais le but de sa visite était également de régler un problème de juridiction : Il évoqua la situation de la fameuse planète riche en Naquadah qui avait été conquise en 2005 par l’armée de la Nation Libre Jaffa. En effet, bien qu’évoluant dans un système majoritairement Jaffa, elle abritait une population essentiellement humaine. Il avança que les autorités Jaffa ne pouvaient accéder à la demande de l’United Milky-Way, qui revendiquait ce territoire. O’Neill usa de toute sa diplomatie pour rappeler à l’ambassadeur que l’urgence du moment était la lutte contre la faction Lucian. Il suggéra le report de la discussion concernant cette planète, même s’il reconnaissait l’importance de traiter les tensions qui demeuraient entre l’United Milky-Way et les Jaffa.

Les autorités terriennes et Jaffa avaient accepté de synchroniser leurs interventions. Elles pensaient en effet que des attaques simultanées et importantes auraient un impact d’autant plus grand sur les Lucian d’un point de vue psychologique.
L’effervescence était donc à son comble sur l’UES Churchill, à bord duquel l’Unité Spéciale avait pris place pour rejoindre la planète et le site qui leur avaient été affectés. Andy Bowen fit la connaissance du commandant de bord, le Capitaine Baker, dont les compétences n’étaient plus à démontrer. Tous les hommes à bord étaient totalement concentrés sur la mission qu’ils avaient à accomplir et dont l’avenir de la Galaxie dépendait.
Dès que le Churchill sortit de l’hyper-espace, les hommes lancèrent, la plate-forme Horizon, soit une vingtaine de missiles nucléaires enrichis au Naquadriah. Le site de construction de vaisseaux se transforma en une gigantesque et lumineuse explosion pendant plusieurs minutes, puis en un champ de flammes, et enfin de ruines. Tout fut anéanti dans un rayon de milles kilomètres carrés. Tel fut le spectacle de désolation que purent constater les hommes de l’Unité Spéciale. Le colonel Bowen sembla tout particulièrement touché et demeura silencieux jusqu’au retour au Homeworld Command.

Sur tous les autres sites, avec ponctualité et précision, les opérations se déroulèrent sans rencontrer de résistance, avec une facilité presque déconcertante. Mais partout, elles furent destructrices et meurtrières pour les populations civiles. Mais il était indéniable qu’elles étaient le fruit d’une étroite coopération entre Terriens et Jaffa, et chacun ne pouvait que s’en féliciter. Par ailleurs, il ne faisait aucun doute que ces attaques massives avaient porté un coup fatal à la flotte et occasionnerait des difficultés pour les autorités Lucian.

Comme il était d’usage après chaque mission importante et réussie, le Colonel Davis organisa au Homeworld Command une petite fête à laquelle furent conviés quelques représentants Jaffa. Mais l’entretien de leur ambassadeur avec le Général O’Neill n’ayant pas pleinement abouti, ils reçurent l’ordre de ne pas y participer. En effet, l’entretien entre les deux hommes s’était à vrai dire soldé par un petit incident diplomatique, puisque, face à l’insistance de l’ambassadeur, le Général O’Neill avait été contraint de rappeler à Rak’nor l’importance du montant des prêts accordés à la Nation Libre Jaffa. Le Général O’Neill pensait que cette pression était tout simplement stratégique, c’est-à-dire un moyen d’obtenir au plus vite les trois cents milliards supplémentaires qui devaient être alloués par l’United Earth. O’Neill était convaincu que la situation financière des Jaffa était telle, qu’ils n’auraient en fait pas vraiment le choix. Depuis la refonte de la Nation Jaffa en 2008, et à la suite des attaques Oris et à plusieurs tentatives de sécession, leur situation économique et financière n’était pas prospère, bien au contraire ! Ils avaient assisté sans enthousiasme à la création de l’United Milky-Way, puisqu’ils avaient alors été contraints de renoncer de manière définitive à certaines planètes riches en Naquadah. Fédérées, elles avaient préférées rejoindre l’United Milky-Way plutôt que d’être soumise à l’autorité de la Nation Libre Jaffa. Les Jaffa ne voulaient pas renoncer à cette fameuse planète, objet de longues négociations, car elle constituerait pour leur économie une véritable bouffée d’oxygène…O’Neill savait que l’avenir sur ce point ne serait pas simple !
Il rejoignit le Colonel Bowen qui s’était réfugié dans un coin de la salle de réception et qui, un verre à la main, semblait perdu dans ses pensées. Bowen n’arrivait pas à oublier les pertes humaines civiles de ces missions. Parmi ces trente milles victimes, il imaginait ces femmes, ces enfants, ces innocents qui avaient brutalement perdu la vie. Malgré les propos du Général O’Neill qui se voulait réconfortant, rappelant qu’il y aura pu avoir des millions de victimes terriennes toutes aussi innocentes, le Colonel Bowen ne parvint pas à se libérer de ce sentiment de culpabilité qui l’envahissait et ne le quittait plus, toujours davantage, après chaque nouvelle mission …
Par ailleurs, il savait bien que la destruction de quelques cent soixante vaisseaux Ha'tak en construction ne supprimait pas, mais repoussait simplement la menace Lucian … Il gardait aussi à l’esprit, qu’à cet instant, un site de construction de vaisseaux était toujours en activité… quelque part
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Re: [FanFic] Homeworld Command

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1. 15 - 2034
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Précédemment, la faction du père de Kiva avait pris le pouvoir, évinçant les autres.

De nos jours, alors que l'unité spéciale était chargée de surveiller une planète Lucian, elle fut soudain repérer et l’on décida aussitôt de passer en hyper-espace à bord de son Jumper. Malgré la détection d’une anomalie, elle parvint cependant à en sortir sans problème.

- Monsieur, lança soudain le Lieutenant Durand, je viens de repérer quelque chose d’anomal, voire d’assez bizarre ! Je détecte une dizaine de petites stations en orbite et une dizaine de DSC-304 autour de la planète.

- Monsieur, s’écria le chargé des communications, nous venons de capter un message … de mise en garde. Un certain amiral nous somme de décliner notre identité sur le champ et nous menace, si nous n’obtempérons pas immédiatement d’ouvrir le feu.

Le colonel Andy Bowen, ne voulant prendre aucun risque, puisqu’ils ignoraient à qui ils avaient à faire, s’exécuta donc. Le jumper fut rapidement pris en chasse et escorté jusqu’à son atterrissage. A leur descente de l’appareil, une dizaine d’hommes lourdement armés les prirent en charge. Leur responsable leur notifia leur mise en état d’arrestation, sans pour autant les informer du motif. Ils furent alors conduits dans une sorte de vaste laboratoire, dans lequel s’agitaient de nombreux individus en blouses blanches. Les membres de l’Unité Spéciale subirent alors toute une série de tests physiques et psychologiques. Malgré leur insistance et les nombreuses questions qu’ils ne cessèrent de poser, ils ne parvinrent à obtenir aucune explication, ni aucune information sur l’identité de leurs geôliers.

Soudain un voix retentit et annonça :

- Ce ne sont pas des Creams, Amiral.

- Je vous remercie Lieutenant O’Neill, répondit aussitôt l’Amiral.

Le Colonel Bowen n’en croyait pas ses oreilles. Etait-ce une simple coïncidence ou y avait-il un lien quelconque entre ce jeune et mystérieux Lieutenant et leur célèbre général? L’étonnement passé, Bowen ne put réprimer sa curiosité :

- O'Neill? interrogea Bowen avec précaution. Connaissez-vous un certain Jack ?

Le visage du jeune homme s’éclaira et dans un large sourire, il répondit avec simplicité :

- Oui, bien sûr, je le connais on ne peut mieux, puisqu’il s’agit de mon père !

Bowen eut un instant le sentiment d’avoir reçu un coup sur la tête. Il était impossible qu’O’Neill ait dissimulé l’existence d’un fils ! ailleurs, Tout se bousculait dans sa tête, et il devait y remettre de l’ordre et retrouver son sang froid. Soudain un doute, une idée folle l’envahit, ainsi qu’une certaine angoisse.

- Pouvez-vous m’indiquer en quelle année nous sommes ? demanda –t-il avec un calme feint.

- Avez-vous heurté quelque chose lors de l’atterrissage ? Avez-vous perdu la mémoire ? , demanda le jeune Lieutenant amusé. Eh bien comme il y a une heure, nous sommes maintenant en 2034 …

Le Colonel comprit en un éclair qu’ils venaient avec ses équipiers de faire un bond de vingt années dans le futur. Il demanda des informations supplémentaires sur la situation géopolitique de la Galaxie. Le jeune Lieutenant O’Neill était quelque peu surpris et plus les minutes passaient, plus ce Colonel qui connaissait son père lui semblait bien étrange. Il posait des questions dont les réponses étaient d’une rare simplicité, au point qu’un enfant de six ans aurait pu y répondre. Cependant, ne voulant pas paraitre impoli ou méprisant envers ce visiteur, il lui rappela donc que la Terre possédait une centaine de colonies abritant chacune une dizaine de millions d’habitants. Le colonel Bowen comprit que le jeune Lieutenant n’avait pas encore compris qu’il n’appartenait pas à la même dimension temporelle. Bowen prit donc de plus amples nouvelles du Général O’Neill : Il se portait à merveille et avait pris sa retraite sur Argos. Bowen lui exposa donc sa délicate situation. Il évoqua l’anomalie qui s’était produite lors de leur retour dans l’hyper-espace, anomalie qui les avait conduits en 2034. Bowen annonça au Lieutenant qu’il était autrefois sous les ordres de son père, et comme il pouvait le constater, il n’était pas encore en retraite. Les scientifiques informés relevèrent effectivement des traces d’une brève anomalie, mais ils n’y avaient pas spécialement prêté attention. Un grand désarroi régnait face à la situation. Ces hommes étaient en 2014 porté disparus et ils n’avaient pas leur place dans cet espace temps puisqu’ils risquaient de rencontrer ceux qu’ils étaient devenus. Par ailleurs, leur retour était impératif : s’ils ne pouvaient vivre leur présent, ils ne pourraient jamais vieillir dans le futur… Mais techniquement, les scientifiques et militaires présents étaient totalement désemparés, ils ne pouvaient rien pour eux : une directive intergalactique interdisait depuis plusieurs années tout voyage dans le temps, hormis ceux qui concernaient des programmes scientifiques.

- Je suis heureux de vous revoir Colonel Bowen ! s’exclama le président de l’United Earth. L’homme était maintenant un vieil homme, mais il avait conservé tout son dynamisme et sa cordialité.

- Bonjour Monsieur, répondit Bowen. Je pense que vous avez toutes les informations concernant notre situation. Nous ignorons comment un tel évènement a pu se produire, mais nous devons au plus vite retourner dans notre présent, et ce afin de garantir l’avenir de tous. Pouvez-vous nous ramener ?

- Je crains que cela soit totalement impossible pour le moment. Nous ne le pouvons pas, car nous n’en avons pas le droit…

- Le droit ! s’écria Bowen exaspéré. Mais vous êtes tout de même un homme de pouvoir et vous avez l’expérience nécessaire pour convaincre les autres. Aussi, ajouta Bowen rouge de colère, je me demande vraiment s’il est question de droit ou plutôt simplement d’envie !

- Cessez de vous énerver ainsi, Colonel, conseilla le président. Cela ne sert à rien. Je suis de nouveau à ce poste depuis trois ans et d’ici un mois je dois être confirmé à ce poste pour un nouveau mandat annuel. Si je passe outre les décisions qui ont été prises et vous aide à retourner dans votre présent, je me place et place l’United Earth dans une situation extrêmement délicate. Les autres membres de L’Intergalactique Alliance décideront de représailles, tout au moins de sanctions contre nous. De ce fait, le parlement de l’United Earth sera dans l’obligation de s’opposer à elles. Le fragile équilibre que nous avons mis tant d’années à fonder serait rompu en un claquement de doigts.

- Mais qu’allons-nous devenir ? lui demanda Bowen. Avez-vous conscience des conséquences pour notre avenir et votre présent.

- Nous verrons bien, rétorqua le président. Vous n’êtes qu’une poignée d’hommes et nous sommes des millions… le choix est donc facile ! Quant à l’avenir, nous verrons bien, car après tout personne ne connait vraiment le sien …

Le Colonel Bowen sollicita auprès de son interlocuteur l’autorisation de se retirer, afin, selon ses propres mots, de pouvoir réfléchir en toute sérénité à la complexité de leur situation. Le président, convaincu que Bowen avait compris et s’était résigné, se retira. Mais il va sans dire que la situation était tout autre.
Au détour d’un couloir, Bowen et ses hommes se retrouvèrent nez à nez avec le Lieutenant O’Neill qui parcourait toute la base à leur recherche. Le jeune homme déterminé était un obstacle à leur plan, et se fut avec une certaine émotion et à regret, que Bowen fut contraint de l’assommer et de le ligoter. Bowen avait cependant réussi à obtenir de lui une précieuse information : on évoquait une soudaine irruption dans le système solaire d’Argos. Il n’y avait donc qu’une solution : Bowen savait qu’il devait absolument quitter les lieux avec ses hommes et tenter de rejoindre leur époque… Ils parvinrent enfin et, à vrai dire, sans rencontrer une réelle opposition, à rejoindre le hangar à Jumper. Ils prirent place à bord de l’un d’entre eux et tentèrent leur chance.
Après un long et difficile voyage de neuf jours, l’Unité Spéciale atteignit le système solaire d’Argos et fut prise sous le feu d’une dizaine de 304 de l’Unité Milky-Way. Le Jumper fut touché et s’écrasa sur Argos sans qu’aucun des membres de l’Unité ne soit grièvement blessé.

Quelle ne fut pas la surprise du Colonel Bowen, lorsqu’en reprenant connaissance, il reconnut une voix qui lui était étrangement familière.

- Colonel Bowen, c’est un véritable plaisir de vous revoir !

- Général O’Neill ! murmura Bowen le souffle coupé.

- En personne, en retraite … et avec de nombreuses rides de plus qu’à notre dernière rencontre ! plaisanta O’Neill.

Ses retrouvailles inattendues furent soudain interrompues par l’arrivée d’un 304 de l’United Earth en orbite et la téléportation immédiate d’une dizaine d’hommes armés sur le lieu du crash. Contrairement à ce qu’ils avaient pu croire, les fugitifs n’avaient pas réussi à échapper à leurs poursuivants.

- Bonjour Général O’Neill, je suis content de vous revoir, dit l’Amiral sincère.

- Il en va de même pour moi, répondit O’Neill. Je suis juste surpris par votre arrivée toute militaire ….

- Nous sommes à la poursuite de ces individus qui, depuis leur arrestation, nous racontent des histoires extravagantes ! Ils ont trouvé ce moyen afin de dissimuler le véritable but de leur intrusion, c’est une certitude ! s’exclama l’Amiral.

- Et que prétendent donc ces mystérieux criminels ? interrogea O’Neill sur un ton amusé.

- Celui-ci, répondit l’Amiral en désignant Bowen, prétend être Colonel, qu’il vient d’une autre époque et affirme avec aplomb qu’il est de vos connaissances !

- Je crains, dit O’Neill que ces affirmations, malgré des apparences trompeuses, soient des plus exactes ! Eh oui, ce jeune Colonel sans ride et rhumatismes était dans notre passé un de mes hommes les plus proches !

- Avec tout mon respect, Général O’Neill, vous délirez ! s’écria l’Amiral. Êtes- vous l’objet de menaces de la part de ces individus ?

- En aucun cas, rassurez-vous ! poursuivit O’Neill dans un grand éclat de rire.

Puis reprenant son sérieux, il poursuivit :

- Je crains que l’inconcevable se soit malgré tout produit. J’ai face à moi des équipiers de mon passé et ils ont face à eux un retraité de leur futur…

- Ils exigent que nous les aidions à repartir dans leur époque ! expliqua l’Amiral à demi convaincu. Mais vous n’ignorez pas que cela est impossible : la directive ne nous le permet pas !

- Je pense au contraire que ce retour serait un bon exemple de recherche scientifique ! rétorqua O’Neill. De plus nous n’avons pas le choix : ces hommes doivent accomplir un certain nombre de missions, sans lesquelles notre monde, tel qu’il existe aujourd’hui, ne serait pas. L’United Earth n’a pas le temps de réunir tous les représentants de l’Intergalactique pour exposer la situation…

Le Général O’Neill, bien que retraité, était encore fréquemment sollicité en cas de situations critiques. Il contacta donc aussitôt le président dd la Commission de l’United Earth, exposa sans détour et de manière concise la situation. Il usa ainsi de toute son influence et de sa renommée. Pour lui, la situation était simple : l’United Earth autorisait seule ce voyage temporel et O’Neill assumait la responsabilité de cette décision aux yeux des autres. Il saurait expliquer que ce coup de canif dans leurs accords était nécessaire et pour le bien de tous.
Le président finit après de longs pourparlers par accepter : l’Unité Spéciale aurait son voyage de retour, mais O’Neill endosserait donc la pleine responsabilité devant leurs alliés et le parlement.

Lorsque le Général O’Neill annonça cette décision finale, l’amiral s’affaira immédiatement à donner différents ordres pour préparer le départ. Quant au Général et au Colonel Bowen, ils demeurèrent silencieux face à face durant de longues minutes. Le temps semblait s’être arrêté… Mais dans la tête des deux hommes, les idées se bousculaient. O’Neill songea qu’il avait eu une chance unique de revoir ce si fidèle soldat et ami du passé. Dans son présent, il n’avait plus de nouvelles de lui… De son côté, Bowen se demandait s’il devait à son retour évoquer ces retrouvailles, ou s’il en garderait même le souvenir…C’est donc avec beaucoup d’émotion que les deux hommes se séparèrent.

Le voyage de retour débuta aussitôt. Le Jumper passa bientôt en hyper-espace et dans une gigantesque éruption solaire, l’Unité Spéciale fut de nouveau propulsée dans le temps…
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Re: [FanFic] Homeworld Command

Message non lu par Eaglestorm78 »

Je le redis haut et fort !Refais ta fic parce que là je suis complètement paumé . Il n'y a aucun lien entre le chapitre précédent et ce chapitre . C'est pas la peine de continuer dans cette fic . Une bonne fic est une fic où on veut voir une logique dans l'ordre et pas des ellipses temporelles qui nuisent complètement l'histoire .
spartan 1173
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Re: [FanFic] Homeworld Command

Message non lu par spartan 1173 »

On s'y perd un peux mais j'aime bien les histoires voyages dans le temps et j'aimerai avoir la suite :p90:
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Re: [FanFic] Homeworld Command

Message non lu par Homeworld Command »

1. 16 - Le Retour
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Précédemment, lorsque l'Unité Spéciale sortit enfin de l’hyper-espace et entra dans le système solaire elle se rendit rapidement compte qu'elle n'était pas de retour en 2014, mais en 1962. Impuissante, il lui était impossible de faire quoi que ce soit sur le cours des évènements : à peine en eut-elle connaissance que l’alerte sécurité fut déclenchée et en quelques secondes le Jumper s’écrasa quelque part en Amérique du Nord… .

Lorsque les membres de l’Unité reprirent leurs esprits, ils étaient entourés d’hommes en armes, à la fois déterminés et méfiants.

- Veuillez rester au sol et décliner votre identité ! ordonna un agent qui appartenait à la CIA.

- Capitaine Jean-Luc Picard ! déclara Bowen en réponse à son ordre.

L’agent fut stupéfait d’entendre ce nom, mais il garda le silence avec méfiance.

- Les papiers en votre possession indiquent que vous êtes le Colonel Andy Bowen, de nationalité américaine et chef du Homeworld Special Ops… Confirmez-vous cette identification ? poursuivit l’agent se voulant imperturbable.

- Si j’étais américain, dit Bowen en éclatant de rire, vous le sauriez déjà ! N’est-ce pas ?

Bowen n’ignorait pas qu’adopter une telle attitude était extrêmement périlleux pour son Unité et lui-même. Mais il ne pouvait se lancer dans des explications qui seraient considérées comme mensongères, parce qu’irréalistes, par ses interlocuteurs. Ils devaient également veiller à ne pas nommer les individus qu’ils reconnaitraient. Qui parmi eux pourraient croire à l’aventure temporelle qui était la leur, alors que la conquête spatiale connaissait seulement ses balbutiements et que sept longues années les séparaient des premiers pas de l’Homme sur la lune ?

- Eh bien, comme mes papiers sont faux, provoqua Bowen, il ne vous reste plus qu’à enquêter. Mais ne comptez pas sur moi, je resterai, comme le reste de mon équipe, totalement silencieux.

Par cette remarque, Bowen tenait par- dessus tout à imposer le silence à son Unité. Il sollicita aussitôt une intervention médicale, l’impact de leur Jumper avec le sol ayant été d’une rare violence. En sa qualité de supérieur, il s’assurait ainsi de l’état de santé de ses hommes, et en fin stratège, il avait avec cette demande une opportunité de gagner un peu de temps.

- Un de vos lieutenants, un nommé Durand, vient de nous informer que vous veniez de traverser l’Atlantique et la moitié de notre territoire, précisa l’agent de la CIA au Colonel Bowen. Pensez-vous vraiment que nous allons croire à ces allégations ? ajouta –t-il hors de lui. Nos radars perfectionnés vous auraient inévitablement repéré !

- Sauf si vos radars sont dépassés, murmura Bowen. Nous disposons d’un appareil particulier, ajouta Bowen à l’attention de son interlocuteur, mais je ne suis pas autorisé à en débattre avec vous. Il s’agit de haute sécurité.

- Nous allons sur le champ transmettre au Président Kennedy les modalités de votre arrestation, ainsi que vos déclarations. Nous avons la certitude que ce Lieutenant Durand est Français, le contact avec le Président français sera donc très rapide, puisque nos deux pays entretiennent des rapports réguliers. Le président n’aura donc aucune difficulté à avoir la confirmation ou non de l’existence d’un quelconque prototype aérien…En attendant, nous vous plaçons en état d’arrestation !

Bowen et ses hommes furent aussitôt conduits dans un lieu hautement sécurisé. Par chance, les hommes de l’Unité Spéciale ne furent pas séparés, mais regroupés dans une vaste salle sans confort. La tâche fut simplifiée pour le Colonel Bowen : ils purent ainsi se mettre d’accord sur une version commune de leur histoire, dont aucun ne devait s’écarter. Chacun accomplit cette mission avec succès, malgré les nombreux interrogatoires dont ils furent l’objet pendant plusieurs jours.
Un beau matin, l’agent de la CIA informa Bowen que le président Français contestait l’existence d’un prototype aérien qui serait en mesure de déjouer les radars américains. Bowen continua à se murer dans le silence, mais il exigea cependant de rencontrer un haut dignitaire, voire le président en personne. Il réaffirma qu’il lui ferait alors part d’informations, de révélations capitales pour l’avenir du pays et du monde dans son ensemble.
Le lendemain, Bowen fut extrait une nouvelle fois de son lieu de détention. Contre toute attente, il fut conduit dans une chambre luxueuse : on le convia à se changer, à revêtir une tenue propre et décente et on l’informa qu’un repas chaud allait lui être apporté. Surpris d’un tel changement d’attitude, Bowen exécuta cependant ces ordres sans dire un seul mot. Une demi-heure plus tard, la porte s’ouvrit : un homme en civil, entouré de gardes du corps, pénétra dans la pièce. Sans détour, il se présenta comme le porte-parole du président, et Bowen reconnut en cet individu, un de ses frères.

- Nos services ont effectué un grand nombre de recherches, et nous n’avons trouvé aucune trace de votre existence, Monsieur Bowen, lança Robert Kennedy.

- Colonel Bowen ! précisa son interlocuteur.

- Nous n’avons aucune preuve que vous le soyez effectivement, poursuivit Kennedy. Vous avez souhaité parler avec un haut responsable, je suis donc là … Et j’attends vos prétendues révélations avec impatience !

- Vos recherches vous ont sans doute conduit à un certain Richard Bowen, qui sert fidèlement votre pays à ce jour…

- Tout à fait, nous l’avons interrogé à votre sujet et ce Lieutenant, qui s’est illustré à la fin de la guerre et qui est tout juste marié, nous a certifié ne pas vous connaître et conteste tout lien de parenté avec vous ! rétorqua aussitôt Kennedy.

- Je n’en doute pas, s’exclama Bowen avec un large sourire. Mais je crains que nous soyons donc dans l’obligation d’attendre encore six longues années pour avoir la preuve de la véracité de tout ce que je m’apprête à vous raconter. Ce Richard Bowen est en effet mon père, et son fils, c’est-à-dire moi-même, ne viendra au monde que dans six ans…

- Cessez vos balivernes ! s’écria Kennedy. Je suis devant vous et vous ordonne de me dire enfin d’où vous venez et quelle est réellement votre identité…

- Je suis le Colonel Bowen, chef de l’Unité Spéciale et nous venons de votre futur. Je sais que vous pensez que je suis un fou ! avança Bowen. Je dois vous fournir des preuves pour vous convaincre : le grand-père du Major Lexington qui
m’accompagne, est mort sur les plages de Normandie lors du
Débarquement. Je pourrais vous donner d’autres informations, mais elles pourraient vous laisser croire qu’il existe des fuites au sein de vos services secrets… Si j’évoque des faits qui ne se sont pas encore produits, vous me traiterez d’illuminé ou vous y croirez, et dans ce cas, je mettrai en péril votre futur et le cours de l’histoire ! Je n’ai donc guère d’issue.

Kennedy observait cet individu qui lui semblait de bonne foi. Le doute l’envahissait peu à peu : après tout, ils venaient de lancer le premier vol habité dans l’espace ! Cette même affirmation aurait aussi été considérée comme une hérésie vingt ans auparavant… Kennedy ordonna aussitôt un examen minutieux des débris du Jumper à bord duquel ces hommes étaient arrivés. Les conclusions ne révélèrent rien d’extraordinaire : on ne parvint simplement pas à expliquer la présence et l’usage de certains instruments.
Perturbé Kennedy retourna auprès de Bowen. Il voulait savoir ce que lui et ses hommes attendaient réellement de lui.

- Nous n’aurions jamais du nous rencontré, annonça Bowen respectueusement et avec un petit espoir dans la voix. Nous sommes arrivés ici par accident, en raison d’une erreur de programmation ou d’une interférence lors du lancement des coordonnées spatio-temporelles. Nous voulions simplement retourner chez nous et à notre époque.

- Quels sont donc vos projets ? murmura Kennedy qui, un instant, eut du mal à croire ce qu’il venait de dire.

- Simplement retourner à notre époque, répondit Bowen. Comme vous avez pu le constater, notre vaisseau est hors service et sa remise en état impossible. Notre seule possibilité est donc la Porte, ajouta Bowen qui semblait parler pour lui-même.

- La Porte ? s’étonna Kennedy.

Bowen n’avait pas d’autre solution que de lui confier quelques éléments d’explications. Il fut contraint de lui révéler son existence.
Il insista sur le secret qui devait être gardé : en aucun cas, son existence et sa localisation ne devaient être dévoilées. Le futur et l’Histoire de l’Humanité toute entière dépendaient de ce silence absolu. Le Colonel Bowen de nouveau silencieux songea soudain à cette mission, au cours de laquelle SG-1 et O’Neill ferait un retour de trente ans dans le passé : suite à un accident, ils débarqueraient dans la base de Cheyenne Mountain… La moindre manipulation de la Porte modifierait ses coordonnées et changerait le cours des évènements…
Kennedy semblait accorder la plus grande importance aux explications du Colonel Bowen. L’ouverture d’esprit de cet homme fascina Bowen. Il lui assura que toutes les dispositions seraient prises afin de garantir le secret le plus total autour de sa présence et celles de ses hommes, ainsi que l’existence de cette énigmatique Porte. Il se porta garant de ce secret au nom de son frère, qui désirait par ailleurs s’entretenir immédiatement avec eux.
Bowen et ses hommes furent conduits par une escorte discrète à la Maison Blanche où le président JFK les attendait avec impatience.

- Entrez, Colonel Bowen, dit JFK. Mon frère m’a rapporté vos conversations et vos révélations. Même si tout cela peut sembler quelque peu irréaliste, il est évident que votre présence parmi nous n’est en aucun cas une menace.

- En aucun cas, Monsieur, certifia Bowen impressionné de se trouver face à cet homme. Un instant, sa gorge se serra lorsqu’il songea à la fin tragique qui l’attendait. Il se mordit les lèvres pour éviter de le mettre en garde et de lui révéler ce qu’il savait devoir taire.

- Nous vous donnerons donc les moyens de vous rendre là où vous devez aller pour rejoindre votre temps, déclara le président.

- Nous vous sommes extrêmement reconnaissants de la confiance que vous nous accordez, poursuivit Bowen. Mais je vous supplie de suivre mes recommandations, afin que la ligne temporelle reste inchangée !

- Ne vous inquiétez pas, je me suis déjà chargé de faire le nécessaire. Concernant votre accident et votre arrestation, nous avons déjà lancé de fausses informations : nous avons fait courir le bruit que vous étiez un groupe d’espions soviétiques ayant tenté de nous dérober un avion de chasse de la dernière génération. Même si cette nouvelle inquiètera certainement beaucoup nos concitoyens, parce qu’elle sous entend une faille dans notre sécurité, je sais qu’elle sera plus facile à concevoir que la vérité. Cette guerre froide qui nous oppose à l’URSS sème la peur…et plus rien ne surprend venant d’eux.

Le Colonel Bowen aurait tellement aimé pouvoir le rassurer ! Il aurait tant voulu dire à cet homme, pour lequel il avait une grande admiration, que ce monde coupé en deux, aux idéologies si différentes, ne serait plus un jour. Il jouerait aussi un grand rôle en redonnant espoir à un peuple, par sa présence et ses propos dans une ville partagée par un mur. Il était un homme de l’Histoire. Mais un fois encore, Bowen garda le silence. Il se devait de conserver la ligne temporelle…

Le Président tint toutes ses promesses : il leur laissa carte blanche et des moyens illimités. Par sécurité, ils furent accompagnés d’escortes, mais le Président lui-même préféra ignorer la localisation exacte de la Porte. Bowen et ses hommes n’eurent aucune difficulté à la localiser. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la salle où elle était abritée, ils lancèrent aussitôt la séquence d’ouverture de la Porte et ce, au moment précis où se produisait l’éruption solaire, garantie de leur retour.

En arrivant au Stargate Command, l’Unité fut accueillie par le Général Carter qui était visiblement très inquiète de cette disparition prolongée. Elle demandait des explications, des informations, mais le Colonel Bowen éprouva des difficultés à répondre sur le champ à ses nombreuses requêtes. Ce voyage accidentel dans le passé l’avait fortement touché, et plus particulièrement sa rencontre avec Le Président…
Face à l’épuisement de l’Unité, le Général Carter accepta de différer son entretien avec lui de quelques heures. Le Colonel Bowen ne tarda pas très longtemps à lui faire un rapport détaillé : suite à un accident temporel, ils s’étaient donc retrouvés en 2034. Ils étaient finalement parvenus à convaincre les autorités de leur apporter de l’aide, mais ils s’étaient alors retrouvés dans le passé, en 1962, et il ignorait si cette nouvelle erreur de coordonnées avait été intentionnelle ou non. Il évoqua longuement sa rencontre avec le président et sollicita du Général Carter l’autorisation de rencontrer sa fille. Face à son insistance, Carter accepta, bien qu’elle ne comprenne pas ce qu’une telle rencontre pourrait bien lui apporter.
Lorsqu’il se trouva face à elle, Bowen éprouva une émotion intense, et déjà ressentie. Il comprit seulement à cet instant, qu’il s’était placé lui-même dans une impasse. Il ne pouvait dévoiler à cette femme douce et élégante, même si elle était ambassadrice de leur pays, les différentes étapes de sa dernière mission. Comment lui dire qu’il revenait d’une époque à laquelle elle était une petite fille, qu’il s’était longuement et avec franchise entretenu avec un père qu’elle avait si peu connu ? Comment lui dire combien il se s’était coupable d’avoir caché à cet homme le destin tragique qui était le sien ? Comment dire à cette femme qu’il avait abandonné son père à son destin au nom de l’Histoire de la planète ? Qu’il avait accompli son devoir et préserver à tout prix la ligne temporelle ?

Aussi il préféra taire cette douloureuse, mais si précieuse expérience et lui fit part de l’admiration qu’il portait à son père. Touchée par l’émotion qui envahissait son interlocuteur, elle fut ravie de pouvoir partager avec lui ses souvenirs d’enfance. Cette rencontre dura de longues heures et lorsqu’ils se séparèrent, Bowen eut le sentiment que ce voyage dans le passé avait momentanément suspendu la ligne du temps…
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1. 17 - Code 9
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Précédemment. Depuis le début du programme Stargate des milliers objets ont été découverts et rapportés en zone 51.

De nos jours, la Zone 51 fut soudain placée en quarantaine suite à la découverte d’un agent pathogène inconnu et particulièrement virulent. L'unité spéciale, accompagnée d’un grand nombre de scientifiques y fut dépêchée, afin d’en déterminer l’origine. Elle avait surtout comme mission de leur permettre d’effectuer leurs recherches dans les meilleures conditions de sécurité et afin de trouver une solution et d’éliminer au plus vite la menace.
A leur arrivée sur les lieux, ils ne purent que constater qu’il régnait sur la Zone 51 une panique totale : plus de cinq milles hommes, scientifiques et ingénieurs notamment, vivaient dans cette zone et y travaillaient sans répit. Il convenait aussi de ne pas négliger les dizaines de milliers de civils qui participaient quotidiennement au fonctionnement de la Zone.
Le Colonel Bowen fut rejoint dès l’atterrissage par le Brigadier Général de la base et fut conduit dans un bureau du hangar le plus proche. L’absence de cérémonial laissait transparaitre la gravité de la situation sur le terrain.

- Nous avons des centaines de personnes prises au piège dans un certain nombre de bâtiments en raison du déclenchement du système de sécurité, annonça-t-il paniqué.

- Cela ne me semble pas le plus urgent, répondit Bowen qui avait connu des situations bien plus tragique que le fait d’être confiné dans un lieu restreint. Nous leur rendrons leur liberté lorsque nous aurons la certitude qu’ils ne courent pas de danger.

- Mais il y règne une grande panique, surtout de la part des civils, rétorqua le Br. Général maintenant agacé.

- Votre devoir est de les rassurer, de les informer que tout le nécessaire est fait afin qu’ils retrouvent au plus vite une vie normale. Nous devons avant tout nous concentrer sur ce qui est prioritaire ! rétorqua Bowen sèchement, lorsqu’il aperçut un représentant de l’IOA qui se dirigeait vers eux.

- J’ai en charge le commandement de cette mission, annonça ce dernier aussitôt, sans même prendre le temps de se présenter.

- Jusqu’à nouvel ordre, lui lança Bowen, j’ai en charge le déroulement de cette mission. Puisque nous ignorons votre identité, peut-être pourriez-vous au moins nous informer sur la position de l’IOA ?

- L’IOA pense qu’il est nécessaire d’envoyer au plus vite des équipes de décontamination et qu’il est hors de question d’évacuer de la Zone le moindre individu susceptible d’avoir été contaminé, répondit le représentant sur un ton naturel.

- Avez-vous conscience que cette solution implique le sacrifice de nombreux civils ainsi que des centaines de brillants scientifiques prisonniers des locaux? s’exclama le Br. Général.

- Je vous rappelle qu’à cette heure nous ignorons toujours la nature de l’agent pathogène, rappela Bowen.

Il apparaissait clairement que le détachement inter-service qui avait été créé à la hâte et envoyé afin de gérer cette crise majeure, n’était en rien d’accord sur les moyens pour y parvenir. Certains de ses membres voulaient avant tout éradiquer l’épidémie qui sévissait et rendre la Zone 51 de nouveau opérationnelle, alors les autres voulaient auparavant trouver un antidote qui permettrait de sauver des centaines de vies.
Au final et comme cela fut souvent le cas, les vies humaines furent de peu de poids dans la décision de l’IOA. Son insipide représentant déclara qu’elle avait autorisé l’utilisation d’une nouvelle et puissante arme de décontamination. L’ordre fut donc donné à l’ensemble du détachement de procéder à sa mise en place.
Ce fut alors que Bowen qui désapprouvait cette décision, constata la disparition de deux jeunes Lieutenants de l’Unité Spéciale. Conscients des risques qu’ils prenaient pour eux-mêmes, ils ne pouvaient cependant se résoudre à obéir à cet ordre sans avoir établi un bilan réel de la situation : ils voulaient constater l’avancement de l’épidémie et surtout connaitre l’opinion des scientifiques, qui malgré leur isolement poursuivaient des études acharnées. Les quelques contacts établis jusqu’alors avec eux avaient été confus et brefs.
Le Colonel Bowen et le Major Lexington s’efforcèrent de retarder au maximum l’exécution de l’ordre de l’IOA et ils ordonnèrent aux militaires de suspendre la mise en place. Ils contactèrent le Général O’Neill, lui exposèrent sans détour la situation, y compris la démarche des deux jeunes Lieutenants. Usant de toute son influence et grâce à l’intervention de Richard Woolsey qui était venu au Homeworld Command pour faire le point sur la tragique situation en Zone 51, le Général O’Neill obtint un report d’une dizaine d’heures…
Ainsi, en quelques heures, les jeunes Lieutenants en apprirent beaucoup sur la nature humaine. Ils eurent face à eux des individus désespérés er résignés sur leur sort qui attendaient passivement qu’un éventuel miracle se produise. Mais ils se trouvèrent aussi en présence d’individus déterminés à se battre pour vivre. Ce n’était pas une question d’études ou d’intelligence, simplement l’expression d’un profond instinct de survie. Ces derniers s’unirent, les civils épaulèrent les scientifiques dans leur tâche. Les individus les plus touchés par la maladie furent entourés jusqu’à leur dernier souffle d’espoir. Une vaste chaine de solidarité et d’humanité se forma qui souffla pour les condamnés à l’isolement de la Zone 51 un vent chaud d’espoir. Et ils eurent raison d’y croire et de lutter : après plusieurs heures et peu avant la fin du report, un groupe de scientifiques parvint à mettre au point un antidote. Pour un grand nombre, il arriva hélas bien trop tard…mais il permit de sauver des centaines de vies.
La procédure de décontamination massive fut suspendue et la Zone 51 mise en quarantaine. L’IOA restait dubitative et dénonça le comportement inconséquent des deux Lieutenants de l’Unité Spéciale qui, selon elle, avait mis en danger la vie de milliers d’individus pour en sauver quelques centaines. Elle exigeait qu’ils fussent traduits devant un tribunal militaire et répondent de leurs actes. Mais aux yeux du Général O’Neill la sanction était déjà tombée pour l’un d’entre eux : en venant en aide aux victimes de la maladie, en leur apportant un peu de réconfort, le Lieutenant Durand avait été contaminé à son tour.
Trois jours après la mise en quarantaine de la zone 51, au Homeworld Command, le Dr Carolyn Lam informa le Colonel Bowen qu’elle venait de s’entretenir avec le médecin de la Zone 51 sur l’état de santé du jeune Lieutenant. Les nouvelles étaient mauvaises, car malgré l’antidote, son organisme ne parvenait pas à lutter et il s’affaiblissait de jour en jour.
Cette nouvelle bouleversa le Colonel Bowen et il comprit qu’il s’était attaché à ce jeune Lieutenant intrépide et désobéissant. Il se devait à son tour de tenter quelque chose pour le sauver. Il était convaincu que malgré toutes les découvertes disponibles en Zone 51, les scientifiques, spécialisés en armement, n’avaient vraisemblablement pas su les exploiter pleinement. Il songea alors au peuple des Nox.
Il prit place avec Lexington à bord du Macarthur dont la construction venait juste d’être achevée. Il était opérationnel, bien qu’un certain nombre d’équipements fasse encore défaut. En effet, depuis que l’Alliance Lucian était totalement passée sous le contrôle du père de Kiva, les préoccupations de la flotte terrienne étaient tout autres.
Après quatre jours de voyage, le Colonel Bowen et Lexington arrivèrent sur la Planète-Mère des Nox. Seul le Général O’Neill avait véritablement connaissance de leur démarche, et les Nox eux-mêmes n’étaient pas au courant de leur arrivée. Mais Bowen était convaincu qu’ils ne laisseraient mourir personne. Le détachement terrien fut accueilli par Lya. Bowen exposa longuement la situation et sollicita leur intervention afin de sauver le Lieutenant Durand. Lya accompagnée de deux de son espèce franchirent la Porte des Etoiles et furent aussitôt téléportés en Zone 51 à son chevet. Ils se livrèrent à leur rituel de guérison et l’on informa bientôt le Colonel Bowen du complet rétablissement du Lieutenant Durand. Il se félicita alors d’avoir cru en les Nox et de les avoir contactés…

Sur le chemin de retour, le 304 Macarthur fut soudain l’objet d’une attaque de plusieurs vaisseaux Ha'tak Lucian.

- Monsieur, informa un jeune lieutenant, nous avons perdu la propulsion d’Hyper-espace.

- Par ailleurs, avons-nous à déplorer des pertes parmi l’équipage ? demanda le Capitaine.

- Aux dernières nouvelles, nous déplorerions déjà une quinzaine de morts et plus de vingt-cinq blessés dont dix graves, répondit le Lieutenant.

Cette attaque inquiéta le Colonel Bowen : le manque de certains équipements fragilisait indéniablement les défenses du Macarthur et il n’ignorait pas qu’il se verrait reprocher un recours prématuré à ce vaisseau, si l’attaque tournait à la défaveur des Terriens. Le combats furent rudes et durèrent plusieurs heures : mais le Macarthur fut pris d’assaut par les Lucian et le Capitaine exécuta sur le champ d’une balle en pleine poitrine.
Ce fut Clayton Webb qui informa le Général O’Neill de la mise sous contrôle total du Macarthur par les Lucian. Il était bien évidemment hors de question de leur abandonner ce vaisseau flambant neuf. Les deux hommes se concertèrent :

- Nous devons absolument trouvé le moyen de reprendre immédiatement en main le Macarthur, il nous faut apporter une réponse immédiate et décisive, déclara le Général O’Neill.
Les circonstances dans lesquelles les Lucian ont pu s’emparer du vaisseau seront étudiées ultérieurement… ajouta-t-il dans un profond soupir

- Une réponse me vient à l’esprit, répondit Clayton Webb. Nos services étudient depuis plusieurs mois un plan d’attaque dont le nom de code est « Lawrence d’Arabie »… L’heure me semble venue de le mettre en application !

- Pensez-vous vraiment qu’il soit au point ? interrogea O’Neill.

- Avons-nous le choix ? rétorqua Webb. Si nous lançons ce plan, des armées de résistants prendront d’assaut différentes positions Lucian dans leur monde respectif. Les Lucian seront donc attaqués sur différents fronts et nous aurons ainsi un moyen de réduire leurs forces armées à bord et aux alentours de notre vaisseau. Ces effectifs réduits faciliteront donc la tâche des commandos que nous aurons envoyés en renfort.

L’ordre fut donc donné et l’opération lancée. Simultanément le Général O’Neill décréta la téléportation vers le Macarthur des commandos. A leur arrivée, une grande partie des troupes Lucian s’étaient déjà retirées et ils n’eurent aucunes difficultés à soumettre les hommes demeurés à bord. Quant au Major Lexington et au Lieutenant Pierson, ils ne purent que constater l’étendue des dégâts occasionnés au vaisseau et dénombrer les pertes humaines.
Quelques jours plus tard au Homeworld Command se déroula une cérémonie de remise de médailles, afin de décorer à titre posthume certains hommes du Macarthur et en récompenser quelques autres qui avaient combattu les Lucian avec bravoure.
Le nouveau Général en chef de la Zone 51 leva son verre au courage de ses hommes et annonça que la réorganisation de la base de données des Anciens, avait permis la découverte par les scientifiques de la présence de peuples humains dans les Galaxies d’Andromède et de Triangulem. On envisageait désormais le départ d’une expédition d’exploration dès l’été 2014.
O'Neill communiqua à l'ensemble de l'assemblée la nomination du Colonel Brian Pierson à la tête de l'expédition du Destiny : il était le frère du Lieutenant Kate Pierson.
De son côté, Clayton Webb glissa discrètement à l’oreille du Général O’Neill que sept des dix planètes en rébellion avaient décidé de rejoindre L’United Milky-Way et une autre la Nation Libre Jaffa.
Décidemment les évènements se succédaient à un rythme fou et par instant, O’Neill éprouvait le sentiment d’être au centre d’un gigantesque tourbillon !
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1. 18 - Axe du Mal
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Précédemment, la Confédération Aschen avait lancé une attaque sur le site Gamma qui avait conduit à recourir à la sagesse d’une mission diplomatique afin d’éviter à tout prix une guerre. Ce fut alors que la Faction du père de Kiva prit le contrôle total de la Lucian Alliance.

Dans la vaste salle de réunion du Homeworld Command, la vingtaine des ses plus hauts gradés et une dizaine de membres de l’IOA étaient réunis et débattaient autour de la dernière et inquiétante qui venait de leur parvenir.

- Comme aucun d’entre vous ne l’ignore maintenant, la faction du père de Kiva est parvenu il y a deux mois à s’emparer du pouvoir en l’espace de quelques jours… Hier nous avons appris qu’il doit rencontrer d’ici trois jours l’actuel chef du gouvernement de la confédération. La rumeur court qu’ils envisageraient de former une alliance contre nous et nos alliés, Clayton Webb.

- Que pouvons-nous faire ? demanda Woolsey. Devons- nous mettre en place une réponse immédiate afin de stopper cette association qui serait sans aucun doute funeste pour nous ?

- Depuis le retour des Aschen, nous avons mis en place un certain nombre de missions d’espionnage qui nous ont apportées beaucoup d’informations. Ainsi nous avons estimé leur flotte à près de deux cent cinquante croiseurs de combat, soit une flotte deux fois et demi plus importante que celle de l’armée Lucian.

Cette annonce stupéfia le président Woolsey qui, les yeux écarquillés, demeura sans voix.

- Jusqu’à présent, nous avons été en mesure de nous opposer militairement à l’Alliance Lucian. Mais si cette nouvelle alliance voit le jour, cela ne sera plus le cas, poursuivit Webb. Cent DSC-304 supplémentaires seraient nécessaires pour avoir une force de frappe comparable.

- D’après nos prévisions, nous n’atteindrons ce niveau qu’en 2016, en comptabilisant les effectifs qui sont hors de notre Galaxie et qui constituent la moitié de notre flotte.

- Ne pourrions-nous pas attendre 2019 pour éliminer définitivement cette menace Lucian ? interrogea avec une grande naïveté un membre de l’IOA. Cent DCS-304 seraient alors actifs dans notre Galaxie.

- Croyez-vous qu’ils vont gentiment attendre que notre flotte soit au complet ? rétorqua Woolsey courroucé.

- Le président a raison, répondit calmement Clayton Webb afin d’apaiser les tensions. Ils n’ignorent rien de notre situation militaire et savent que d’après nos projets, nous serons dans les dix ans la plus grande puissance spatiale de la Galaxie. Il est donc impératif pour eux d’attaquer au plus tôt et au plus tard dans les deux ans.

- Que suggérez-vous, Monsieur Webb ? demanda Woolsey.

- Nous pourrions peut-être former une alliance militaire avec la Nation Jaffa et l’United Milky-Way afin d’envahir au plus tard en 2015 la planète mère Aschen, déclara Webb.

- Cette proposition intéressante et des plus raisonnables : Contactez donc au plus vite les gouvernements de la Nation Jaffa et de l’United Milky-Way. Vous leur proposerez une conférence dont l’objectif sera de préparer une stratégie commune contre les Aschen, voire une éventuelle Alliance.

Aussitôt les contacts furent pris avec les différents gouvernements et les discussions diplomatiques débutèrent rapidement. Le Général O’Neill fut nommé à la présidence de la Conférence et l’Unité Spéciale fut bien évidemment chargée d’assurer sa protection.
Par ailleurs, le Lieutenant Durand était confronté à une difficulté qui risquait de mettre en péril le secret qui entourait le Programme Stargate. Il sollicita un entretien avec le Colonel Bowen, car il devait l’informer qu’une difficulté personnelle, apparemment sans danger sur le plan national, pourrait avoir de lourdes conséquences : il ne connaissait que trop bien la curiosité et l’obstination de son père.
Officiellement le jeune Lieutenant faisait partie d’une unité basée au Mali. Mais le hasard avait fait que le fils d’un proche ami de son père venait d’y être affecté à son tour. Inévitablement, son père Il ne s’était douter de ne tarderait pas à découvrir son affectation fantôme et il n’hésiterait pas alors à user de l’appui de ses amis hauts placés pour faire le jour sur la mystérieuse affaire qui concernait son fils.
Bowen décida donc d’accompagner Le Lieutenant Durand à Metz en France afin de s’entretenir avec son père et de régler ce qui n’était encore qu’un petit problème, mais qui pourrait avoir des conséquences sur la sécurité du Programme.

- Bonjour Monsieur Durand ! dit Bowen en abordant le père du jeune Lieutenant. Je me présente : Je suis le Colonel Andy Bowen, le supérieur direct de votre fils.

- Enchantez ! répondit-il aussitôt, mais le ton de sa voix laissait transparaitre son étonnement. Mais comment pouvez-vous être le supérieur de mon fils, alors que vous êtes américain et que mon fils travaille pour l’armée française ? ajouta-t-il après quelques instants.

- C’est pourtant le cas, répondit Bowen. Je dois vous faire une révélation qui est classée ultra secrète par plus de cent cinquante nations dans le monde …

- Vous me faites peur, Colonel Bowen, répondit le père du Lieutenant qui semblait soudain réellement paniqué.

- Auparavant, poursuivit Bowen, je suis dans l’obligation de vous faire signer ce document : c’est un engagement de confidentialité, votre accord à ne révéler en aucun cas le contenu de la discussion que nous allons avoir.

- Allez- vous enfin me dire de quoi il s’agit ! s’écria Monsieur Durand excédé en signant le document. En quoi mon fils est-il concerné par votre fameuse révélation ?

- Eh bien, votre fils n’est pas affecté, comme vous le croyez, dans une unité au Mali. Cela vous n’auriez pas tardé à le découvrir… Mais votre fils est convaincu que vous n’en seriez pas resté là et auriez entamé des investigations. Aussi nous jugeons préférable de vous informer de la situation : votre fils travaille depuis plusieurs mois maintenant pour le Homeworld Command, une organisation secrète de défense planétaire, dont la création date maintenant de près d’une dizaine d’années.

Le père du jeune Lieutenant était abasourdi et n’arrivait pas à croire à ce qu’il venait d’entendre. Il ne s’était douté de rien et était encore plus surpris que son fils ait ainsi réussi à lui dissimuler cette mystérieuse affectation. A aucun moment, il n’avait laissé filtrer le moindre indice, même involontairement.

- Aussi, poursuivit le Colonel Bowen sur un ton ferme et solennel, je vous demande de continuer à affirmer que votre fils fait bien partie des OPEX de la France, mais dans une autre unité que celle où le fils de votre ami a été muté. Vous ne devez parler de tout cela à quiconque : il en va de la garantie de sa couverture et donc de la sécurité de votre fils.

- Vous pouvez compter sur mon silence absolu, répondit le père du Lieutenant visiblement ému aux larmes. Mais je vous en conjure, Colonel Bowen, prenez soin de mon fils !

Le Colonel Bowen tenta de le rassurer en lui affirmant que ses hommes formaient une grande famille dans laquelle les uns veillaient avec la plus grande attention sur les autres.
Le Lieutenant Durand quitta un père rassuré et particulièrement fier et regagna avec le Colonel Bowen le Homeworld Command.
Les représentants de l’United Milky-Way et de la Nation Libre Jaffa y étaient attendus pour signer avec l’United Earth une alliance militaire en réponse à celle conclut entre les Aschen et les Lucian. Chaque délégation alliée était représentée par deux membres bien connus : du côté Jaffa le chef d’état Teal’c et le commissaire aux affaires étrangères Bra’tac, du côté de l’United Milky-Way, Jonas Quinn et Garwin. Les représentants pour l’United Earth étaient O’Neill, Woolsey et Jackson : ils avaient avant tout la lourde mission d’aider leurs nouveaux alliés à régler leurs désaccords concernant certains territoires. Il était nécessaire que la Nouvelle Alliance soit établie sur des bases solides, afin d’éviter des conflits entre alliés dans l’avenir et un éventuel retrait de l’un d’eux.

- Nous vous proposons de créer des Condominium sur toutes les planètes sur lesquelles vous avez chacun des revendications, proposa Jackson.

- En quoi consiste votre Condominium? demanda Brat'ac.

- Lorsque deux puissances revendiquent le même territoire, mais ne veulent s’opposer dans un long conflit destructeur pour les deux parties, la création d’un condominium leur permet alors d’exercer une souveraineté commune. Chacun conservera le territoire et ses avantages…

Face à la menace que représentait l’alliance des Aschen et des Lucian, les représentants présents tombèrent rapidement d’accord sur la nécessité de mettre en place des Condominium sur les planètes à la juridiction contestée.
Dans un premier temps, les trois grandes puissances alliées décrètent l’interdiction immédiate de tout commerce ou échange avec les Aschen et les planètes sous contrôle Lucian : il s’agissait d’un embargo commercial d’une ampleur jusqu’alors jamais égalée.
La seconde étape était la mise en place d’un vaste blocus spatial vers les principales planètes Lucian. Lorsqu’il serait opérationnel, les Lucian seraient alors bien occupés à régler leurs problèmes intérieurs et il serait alors temps d’apporter une aide matérielle significative aux résistants humains : ils parviendraient sûrement alors à reprendre le contrôle sur leur planète. Parallèlement les forces spatiales alliées constitueraient un soutien considérable, puisqu’elles protégeraient les planètes des attaques de la flotte Lucian.
Jusqu’à ce point, les propositions avaient été favorablement accueillies par les trois puissances alliées et sans difficulté. Mais il sembla cependant nécessaire au Général O’Neill d’aller plus loin d’établir dès à présent le devenir de ces planètes et ce, afin d’éviter tout conflit ultérieur.
Il proposa donc de placer dans un premier temps les planètes sous protectorat allié jusqu’à l’organisation d’un référendum. C’est ainsi que chaque population libérée pourrait pleinement faire le choix de son avenir : demeurer totalement souverain, ou rejoindre l’United Milky-Way pour les humains, la Nation Libre Jaffa pour les planètes Jaffa.

Les deux nouveaux alliés de la terre sont se montèrent très satisfaits de ce plan et signèrent tout à tour le protocole d’alliance. Quelques semaines étaient cependant encore nécessaires pour informer et préparer les forces armées à cette décision.

Bien que le Conférence ait aboutie à un accord entre les trois puissances, les discussions n’en avaient été moins longues et parfois difficiles. Dans son bureau, le Colonel Bowen s’étonna de ne pas lire sur le visage du Général O’Neill une grande satisfaction.

- N’êtes-vous pas satisfait, Général ?demanda Bowen.

- Bien sûr, répondit O’Neill, cette Alliance sera sans aucun doute une grande étape de notre histoire, mais elle n’est pour le moment qu’un tout petit pas sur un document !

Le Général O’Neill ne pouvait sortir de son esprit l’idée que des milliers d’hommes allaient encore périr. Sur le papier, tout semblait étrangement évident et simple, mais il songea que la détermination des Aschen n’y figurait pas. Or il savait combien elle était sans limite, et que les Aschen combattraient la jeune Alliance sans répit et jusqu’au dernier de ses hommes…
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1. 19 - Contact Destiny
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Précédemment, le Projet du neuvième Chevron avait débuté en 2008. Ce fut ainsi, qu’un an plus tard, on parvint à son activation dans lors de l’attaque des Lucian sur la base secrète d’Icarus. En 2011, tous les membres de l’équipage qui étaient encore en vie se placèrent en stase. En 2013, L’IOA annonça au Homeworld l’annulation complète du projet Icarus Two. Après quelques mois, en raison de la fuite de Sir Ferguson, le Projet Icarus Two refit surface. Les autorités terriennes furent alors dans l’obligation de requérir l’aide de celles de Langara, afin d’utiliser leur porte. Elle se trouvait la seule connue à l’heure actuelle qui permettrait d’établir un contact avec le Destiny. Rapidement les autorités de Langara acceptèrent, mais formulèrent un certain nombre de conditions.

De nos jours, Le Colonel Brian Pierson préparait avec calme et minutie la nouvelle mission, épaulé par ses deux seconds. Elle avait pour objectif principal la réorganisation et la remise dans son état initial du Destiny. Comme à son habitude, l’Unité Spéciale avait pour fonction d’escorter le Général O’Neill qui délivra des instructions très précises.

- Je vous rappelle, déclara le Général O’Neill à ses hommes avec fermeté, que si le Stargate Command Langara est sous le contrôle de l’Armée Langarienne, tout ce qui touche au Destiny reste sous le commandement de l’Amiral Boone et de ses unités.

Les hommes réunis acquiescèrent et le Général O’Neill poursuivit :

- Tous les cent jours, des hommes, du matériel et des vivres franchiront la Porte de Langara vers celle du Destiny. Il convient de ravitailler au mieux l’expédition et d’acheminer tout le nécessaire à la remise en état du vaisseau.

- A quelle fréquence serait-il nécessaire d’établir un rapport détaillé ? interrogea l’Amiral Boone.

- Chaque jour une communication entre Expédition Destiny et le Homeworld Command sera établie via les Pierres de Communication, rétorqua O’Neill, et elle sera ainsi l’occasion d’un rapport quotidien.

Alors que le SGC Langara composait l’adresse de la Porte du Destiny, l’Amiral Boone ajoutait quelques mots à ses troupes:

- Même si notre mission peut vous sembler, à cet instant, quelque peu irréaliste ou désespérée, déclara l’Amiral avec beaucoup de fierté, sachez tous que nous allons vivre la plus grande aventure de tous les temps !

Face à ses hommes qui demeuraient silencieux et un peu stupéfaits, il poursuivit :

- Lorsque les Anciens ont conçu et envoyé ce vaisseau à des milliards d’année lumière, ils avaient sans aucun doute un objectif bien précis. S’ils n’ont pu l’atteindre, nous nous devons de le faire : telle est notre mission !

Ce fut ainsi, et ce grâce à la collaboration des autorités de Langara, que l’on put établir avec succès le premier contact avec le Destiny par le biais d’une Porte de la Voie Lactée.
La première Unité du Major Homm accompagnée de scientifiques, fut envoyée vers la chambre de cryogénisation et la seconde vers la Salle de pilotage du Destiny. Deux autres unités avaient pour mission de sécuriser l’infirmerie et surtout la salle de la Porte des Etoiles.
Dès son arrivée, le Colonel Brian Pierson se dirigea vers la salle de cryogénisation : les scientifiques devaient au plus tôt procéder au réveil des membres de l’expédition Destiny. Il était nécessaire de recueillir le maximum d’informations. Par le biais des pierres de communication, le Colonel Bowen supervisa la procédure de réveil.
Le Colonel Young fut le premier à sortir de l’état imposé par la cryogénisation. Sa première demande au colonel Bowen fut de s’informer de la date et la réponse qu’il obtint le laissa quelques instants sans voix. Il lui apprit qu' Eli Wallace était finalement parvenu à réparer son caisson de stase. Il fut tout naturellement désigné comme chef scientifique de l’expédition, car il ne faisait aucun doute que ses connaissances et son expérience seraient d’une importance capitale.

Lorsque l’ensemble des membres de l’équipage furent sorti de l’état de cryogénisation, on dut procéder à une série d’arrestations pour insubordination ou mutinerie, et parmi eux le Docteur Rush.
En effet, le Colonel Brian Pierson les avaient informés que les unités présentes ne constituaient qu’un premier contingent : dans cinq cent jours se seraient près de cinq cents hommes, dont la moitié de civils, qui constitueraient la force d’intervention à bord du Destiny.
Mais il fut aussi dans l’obligation de prévenir les survivants de la base Icarus qu’il ne serait procédé dans l’immédiat à aucun rapatriement, contrairement à la rumeur qui circulait. Il leur rappela que la priorité du moment était tout autre. Cela déclencha aussitôt un mouvement de panique et de contestation parmi les civils, mais aussi parmi des militaires. Le chef de l’expédition Destiny se heurta à l’hostilité qu’une quarantaine d’hommes dont certains en armes et déterminés. Ils libérèrent le Colonel Young et le docteur Rush et se retranchèrent dans un bâtiment.
Le Colonel Pierson se rendit dans la salle des pierres, posa une quatrième pierre sur le socle. Il informa aussitôt le Général O’Neill de la mutinerie et réclama l’envoi d’une cinquantaine d’hommes, afin de reprendre le contrôle de la situation, de rétablir l’ordre et de poursuivre la mission. O’ Neill promit l’envoi de troupes supplémentaires dans un délai de vingt quatre heures.
Suite à son entretien avec le Colonel Pierson, le Général O’Neill ne tenta pas de dissimuler à son entourage l’inquiétude qui était la sienne. Il savait qu’il avait promis des renforts avec beaucoup trop de précipitation. Il n’avait pas toutes les cartes en main et il ne l’ignorait pas. Car il y avait un autre problème et il était de taille ! Lors de l’accord conclu avec les autorités de Langara, ils avaient posé comme condition, une limitation de la fréquence d’utilisation de la Porte des Etoiles de Langara. L’accord notifiait une ouverture tous les cents jours…
Or le Général O’Neill ne pouvait mettre de côté le fait que la dernière ouverture ne remontait qu’à trois jours seulement. Il était impératif d’envoyer une délégation afin de négocier au plus vite avec les autorités de Langara une ouverture supplémentaire et exceptionnelle, compte tenu des évènements qui se déroulaient à bord du Destiny. Mais le Général O’Neill savait qu’il aurait à faire face à une complication : même s’il serait présent et pourrait certainement lui apporter son appui, Jonas Quinn n’était plus le chancelier, mais était devenu le président de la Commission Fédéral de l’United Milky –Way. Le nouveau Chancelier Ovirda avait la réputation d’être un individu buté, avec lequel les discussions promettaient d’être difficiles.

Alors que la réunion diplomatique débutait, on informa le Général O’Neill d’une escalade de la situation : les mutins retranchés depuis plusieurs heures venaient de lancer une offensive, afin de se procurer les denrées et le matériel nécessaires à leur survie : ils étaient bien déterminés à mener leur combat jusqu’au bout. Cet assaut soudain et bien que désorganisé, causa la perte de sept hommes du côté des forces loyales et quatre du côté des mutins. Ils avaient réussi à s’emparer d’une bonne partie du Destiny en raison d’une parfaite connaissance des lieux, mais les forces loyales avaient fort heureusement réussi à garder le contrôle des deux points hautement stratégiques et essentiels, c’est-à-dire la salle de contrôle et celle de la Porte… Aussitôt O’Neill s’empressa d’informer l’assemblée de la tournure que prenaient les évènements. Mais la réaction du Chancelier Ovirda ne se fit pas attendre longtemps.

- Vous venez à peine de signer avec notre gouvernement un accord ! lança le chancelier Ovirda sans détour. Et trois jours plus tard, vous sollicitez avec insistance une nouvelle faveur !

- Comprenez-nous, rétorqua O’Neill en veillant au choix de ses termes pour ne pas offenser son interlocuteur, la situation est particulièrement tendue et critique à bord du Destiny.

- La situation est bien claire dans nos esprit, répondit sèchement le chancelier. Mais nous avons signé un accord qui prévoyait une utilisation limitée et réglementée de la Porte…

- Certes, poursuivit O’Neill, mais la situation a évolué et nous ne vous demandons qu’un accès supplémentaire.

- Jusqu’à votre prochaine demande ! s’exclama le chancelier. Aussi je vais être tout à fait clair : notre réponse à votre requête est négative et nous n’ajouterons pas une ligne à notre accord.

A ces mots, O’Neill comprit qu’il serait inutile d’insister et que rien ne ferait fléchir le Chancelier. Ce dernier était en position de force et c’était avec une grande satisfaction qu’il l’affichait aux yeux de tous.
A ce moment le Lieutenant Kate Pierson prit la parole et supplia le Chancelier de faire un geste supplémentaire : elle exposa devant toute l’assemblée que son frère, un colonel de renom était à bord de Destiny. Elle voulait ainsi atteindre l’homme qui, elle l’espérait, se dissimulait derrière le chancelier. Elle tenta de convaincre ceux présents qu’il n’était pas seulement question de points d’un accord, mais de vies humaines, d’individus à bord, mais aussi de leurs familles. Mais rien n’y fit, Ovirda demeura inflexible et plus déterminé que jamais.
Cependant il poursuivit les discussions, brandissant alors la menace d’une loi que le Parlement voterait sur son ordre dans l’heure.
Les autorités de Langara pourraient alors en toute légalité procéder à l’expulsion des soldats terriens présents sur leur sol. Face à cette réaction inattendue du chancelier, et malgré tous ces efforts, Jonas Quinn demeura impuissant. L’United Milky-Way ne pouvait s’opposer avec trop de fermeté, puisque le risque d’une sécession planait aussi. Décidemment l’élection du nouveau chancelier ne s’annonçait simple pour aucun gouvernement. A ce stade des négociations véritablement critiques, la délégation terrienne jugea préférable de s’en tenir au précédent accord. Il valait mieux peu, plutôt que plus rien.

Par conséquent, O’Neill informa le Colonel Pierson qu’il n’était plus question d’espérer des renforts rapides. Il convenait de réfléchir à un plan qui permettrait de mettre un terme à cette confrontation insensée et ce, avec un minimum de pertes de part et d’autre.
Dans un premier temps, on veilla à mettre en place les mitrailleurs sans aucune discrétion, afin de bien faire comprendre aux mutins qu’ils ne progresseraient pas davantage. Ils furent également informés que les hautes autorités terriennes avaient décrété le non ravitaillement du vaisseau lors de la prochaine échéance. Tous les hommes présents à bord du Destiny seraient donc dans une situation similaire et sans issue. Si les mutins ne se rendaient pas, ils étaient donc tous condamnés à périr dans un isolement total. Mais le Général O’Neill était convaincu qu’un certain nombre de mutins seraient prêt à rendre les armes en échange d’une immunité et d’un retour dans leur famille. Ils avaient été entrainés malgré eux. Il s’agissait indiscutablement pour la majorité d’entre eux d’un simple moment de désespoir dont auraient abusé honteusement le Docteur Rush et le Colonel Young. Malgré cette tentative de conciliation, le Colonel Young, désireux de ne pas perdre la face, ordonna un nouvel assaut qui entraina la perte de seize mutins.
Le doute s’installa alors parmi eux, ils prièrent leur chef d’accepter une reddition, mais se heurtèrent à un refus catégorique. Désemparés, ils retournèrent les armes contre les deux meneurs et se rendirent. Le colonel Pierson désarma les mutins, les plaça sur surveillance, mais il tint la promesse faite par le Général O’Neill : seuls le Docteur Rush et le Colonel Young furent placés en état d’arrestation dans l’attente d’être transférés et de comparaitre devant les tribunaux.

O’Neill était soulagé, mais songeur. La situation s’était dénouée sans trop de pertes et ils allaient pouvoir pleinement se concentrer sur la mission Destiny. Cependant il gardait dans un petit coin de son esprit le fait les Terriens avaient donné une image bien négative d’eux mêmes. Il savait très bien que certains n’hésiteraient pas à dire qu’ils étaient des donneurs de leçons, des prétentieux désireux d’instaurer la paix dans nombre de galaxies…alors qu’ils se chamaillaient comme des enfants entre eux !
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1. 20 - Se préparer au pire
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Une alarme retentit au Homeworld Command, alors que le Général O'Neill était plongé depuis plusieurs heures dans les rapports de diverses missions. Totalement concentré, il lui fallut un court laps de temps pour revenir à l’instant présent et demanda aussitôt des informations sur les raisons du déclenchement de l’alarme.

- Une vingtaine de vaisseaux Ha'tak Lucian sont entrés dans notre système solaire, l’informa sur le champ l'adjudant Walter Harriman.

Cette information stupéfia le Général O’Neill qui se demanda quelle mouche avait encore piqué les Lucian ! Quel motif pouvait bien justifier cette incursion soudaine dans le système solaire de la Terre ? Mais il se ressaisit rapidement et le stratège refit surface :

- Amiral Flynn, veuillez me transmettre immédiatement un détail de la situation de nos forces, ordonna le Général O'Neill.

- Nous disposons de cinq DSC-304, de cinquante Jumper et de 200 F-302, répondit l'Amiral Flynn qui avait anticipé la demande de son supérieur.

- Pouvons- nous compter sur des renforts en faisant appel au reste de nos forces qui sont déployées dans notre galaxie ? interrogea le Général O'Neill.

- Bien sûr, Général, mais elles ne seront pas à proximité et donc opérationnelles avant un délai de trois heures ! rétorqua le Général Landry.

- Quels sont les effectifs des forces terrestres? poursuivit O'Neill.

- Nous disposons de trente cinq milles soldats de forces terrestres, mais nous pouvons augmenter cet effectif à près de quinze millions en faisant appel aux hommes des armées nationales, assura le Général Holden qui ne doutait pas un seul instant de son plan.

La situation était bien évidemment des plus critique, puisque pour l’heure, seuls cinq DSC-304 se trouvaient à combattre contre une vingtaine Ha'tak. Bientôt le Capitaine Becker informa le Homeworld Command que son appareil ne tiendrait pas très longtemps face à la force de frappe de l’ennemi. Les quatre autres capitaines se trouvaient dans une situation similaire.

Au Palais des Nations de Genève, Richard Woolsey communiqua la nouvelle de l’entrée de vaisseaux Lucian dans le système solaire et exposa aux membres réunis la gravité de la situation.
Alors un certain nombre de membres suggèrent, une fois encore, de révéler dans l’urgence le Programme Stargate à la population : il serait alors possible d’organiser une résistance massive au sein de la population civile. Mais d’autres membres redoutaient toujours qu’une telle révélation, et de plus faite dans l’urgence, n’ait comme seule conséquence de semer une panique démesurée. De plus, comme le traité constitutionnel de l’United Earth stipulait que cette décision devait être prise à l’unanimité, cette suggestion fut rapidement écartée.
Le Général O’Neill réclama par l’intermédiaire de Woolsey l’appui de la deuxième force aérienne de défense de chaque Etat membre. Les vaisseaux, peu nombreux, ne constituaient pas un rempart infranchissable et il craignait par-dessus tout des percées Lucian.
Le représentant Français annonça aussitôt qu’elle était opérationnelle, et il fut rapidement suivi par d’autres membres.

Depuis le Homeworld Command, Le Général O'Neill appela personnellement le président des États-Unis afin de définir une seconde ligne de défense grâce aux forces aérienne et aéronavales des USA.

- Ici le pilote de l'aéronavale américaine "Josh Pendry", j’ai en ligne de mire un appareil inconnu qui n’a répondu à aucune demande d’identification ? Avez-vous dans ma zone un appareil en difficulté de communication ? Dans le cas contraire, me donnez-vous l’ordre d’engager le combat ?

- Nous n’avons aucun appareil en difficulté, répondit l’Amiral Flynn, vous avez l’autorisation d’engager le combat.

Ce fut ainsi que les messages se succédèrent pendant près de deux heures et l’amiral Flynn fut contraint d’informer le Général O’Neill que le centre de commandement orbital avait à traiter dix fois plus de demandes qu’il ne pouvait le faire.
C’est ainsi que l’ailier du Lieutenant Pendry annonça qu’il était suivi par un appareil ennemi. Il parvint à se dégager in extremis. Mais à proximité du porte-avion américain Le Stennis, le lieutenant Pendry assista tout d’abord impuissant à une nouvelle attaque de l’appareil de son ailier, qui prit feu et disparu dans les eaux profondes. Furieux et déterminé, le Lieutenant Pendry prit à son tour en chasse l’appareil Lucian et l’abattit sans aucun état d’âme. Et cette scène ne fut pas unique…
La situation en orbite devenait délicate : la Terre déplorait déjà la perte de deux DSC-304, alors que l'ennemi comptabilisait dix Ha'tak de moins. Mais L’amiral Flynn voulait absolument demeurer positif et il était convaincu qu’ils pouvaient encore remporter cette bataille.
Ce fut ce qu’il affirma au Général O’Neill.
Lorsqu’un Al’Kesch Lucian prit la direction du Nord-Ouest de l'Australie, l'amiral s’empressa de mettre en alerte maximale l'amirauté australienne, mais elle disposait dans l’immédiat d'aucun porte-avion opérationnel et d’aucune couverture aérienne dans ce secteur. L’ensemble de la flotte aérienne australienne avait été déployée à la protection des principales agglomérations du pays comme Melbourne, Adélaïde et Sydney.
Le NavCom australien décida d'envoyer le célèbre patrouilleur Hammersley basé à Darwin sur la zone. Mais que pourrait bien faire un simple patrouilleur, même de dernière génération, contre des bombardiers interstellaires ?

Au Homeworld Command, l’équipe au complet était réunie pour établir un bilan provisoire de la situation :

- Monsieur, la Royale Air Force Britannique vient d'abattre un Al’Kesch qui tentait de survoler Londres, visiblement dans le but de la bombarder. Dévié de son objectif premier et abattu, il vient de s’écraser sur un village britannique d'une centaine d'habitant.

- Y-a-t-il des victimes à déplorer parmi les civils? Interrogea O’Neill soucieux.

- Pour le moment nous n’avons aucune certitude, puisque nous n’avons reçu aucune information précise des autorités britanniques sur ce point. Elles nous ont simplement annoncé l’envoi d’une centaine Royal Marines afin de sécuriser la zone et de retrouver d’éventuels survivants Lucian. La capture de l’un d’eux pourrait en effet nous éclairer sur le motif de leur attaque et nous permettre de mieux organiser notre défense et notre riposte.

- Général, nous avons un sérieux problème avec la Porte du SGC : pour cette raison, il nous est impossible de procéder au départ des chefs d’Etats. En effet, depuis le début des hostilités, nous sommes dans l’incapacité d’entrer en contact avec d’autres planètes à partir de la Terre. Il semblerait donc, d’après les indices recueillis, que les Lucian copieraient le même procédé que celui utilisé dans le passé par les Wraith. Leur objectif est de nous garder prisonnier de notre propre planète et d’empêcher tout contact avec l’extérieur.

- Vous faites très certainement allusion aux informations communiquées par le Colonel Telford ? demanda O’Neill.

Alors qu’il acquiesçait, le Général O’Neill poursuivit :

- Pour le moment, nous allons placer la Porte en sécurité maximale, et accorder à ces tentatives de contacts extérieurs la plus grande attention. Quant aux chefs d’Etats, ils sont ici en sécurité et ont tous les moyens de communiquer avec leur gouvernement respectifs. Par conséquent, un seul point est à retenir : la Porte reste désormais fermée, et ce dans un sens comme dans l’autre.

Soudain on apprit la sortie de l’Hyper-espace d’une dizaine de vaisseaux de l’United Milky-Way, des vaisseaux Jaffa et Terriens. En quelques dizaines de minutes dix autres vaisseaux Lucian furent abattus. Les derniers vaisseaux Lucian tentèrent de battre en retraite, mais seul l’un d’entre eux parvint à échapper à la flotte alliée et à fuir.

Il incomba au Colonel Bowen de communiquer au Général O’Neill le bilan de ces attaques et ces combats qui n’avaient duré que quelques heures. Pour le Homeworld Command, comme pour les forces des autres états, les pertes étaient lourdes. On déplorait du côté terrien plus de cinq cents militaires tués et la perte de trois DSC-304 abattus. L’United Milky-Way comptait une centaine de morts et la perte d’un vaisseaux. De leur côté, les Jaffa avaient subi les plus lourdes pertes en hommes, puisqu’elles s’élevaient à plus de mille. Cinq Ha’tak avaient également été abattus. Mais pour l’heure, le Colonel Bowen n’avait le nombre exact des pertes touchant les forces armées nationales, évaluées cependant à plusieurs centaines.

La menace avait été une nouvelle fois écartée, même si elle avait été plus sournoise et meurtrière. Comme d’autres, le Général O’Neill et le Colonel Bowen s’interrogeaient encore sur les raisons de cette incursion meurtrière. Les forces Lucian n’avaient pas été suffisamment nombreuses pour faire de cette attaque une opération capitale et décisive. Le Général O’Neill ne pouvait pas se défaire de la certitude qu’il s’agissait en réalité d’un entrainement, d’une sorte de répétition en conditions réelles pour les Lucian… Mais aussi d’une provocation, d’une mise en garde pour les Nations du système solaire ! Elles étaient maintenant averties : les Lucian, s’ils s’étaient montrés discrets quelques temps, n’avaient pas pour autant renoncé à leurs sombres intentions. Plus que jamais, les peuples de la Galaxie devaient être unis contre la menace Lucian qui planait au dessus de leurs têtes…

Il contacta sur le champ la base de Norfolk, exigeant de parler au capitaine Hawkes et au Lieutenant Pendry. Face à la menace permanente, il était impératif de procéder au remplacement immédiat des trois vaisseaux DSC-304 abattus et de procéder une affectation d’une grande partie des membres d’équipages. Même si cela apparaissait comme une évidence, le Général O’Neill ne pouvait y déroger.
Lorsque le Colonel Bowen quitta Le Général O’Neill, il était partagé dans ses sentiments : d’une part, il éprouvait un certain soulagement, puisque les forces alliées étaient parvenues à repousser cette fois encore une massive attaque Lucian. D’autre part, il sentait sur ses épaules le poids de la menace qui planait… et par instant, elle lui coupait le souffle !
Les journaux et les radios annoncèrent qu’une pluie de météorites s’était brutalement abattue sur un petit village britannique et au Nord- Ouest des côtes australiennes, à proximité du Timor… Un sourire apparu un bref instant sur les lèvres de Bowen, mais bientôt sa gorge se noua. Pour vivre sereinement, était-il préférable de savoir ? Maintenir dans le mensonge ou dire la vérité sur le Programme ? Cette fois encore, le Colonel Bowen ne trouva pas de réponse satisfaisante à ces questions… Et il quitta le Homeworld Command avec ses angoisses et ses doutes.
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2. 01 - Ennemi Intérieur
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Précédemment, l'unité spéciale et les forces du Homeworld Command sont parvenues à repousser une attaque de grande ampleur de l'alliance Lucian.

Au Homeworld Command, les hommes étaient réunis, gradés ou non, dans la salle de conférence autour du Général O’Neill.

- Bonjour à tous et merci d’être aussi nombreux présents. Comme vous le savez tous parfaitement, je déteste plus que tout les longs discours, même s’ils apportent un aspect cérémonial dans les circonstances présentes. Aussi je serai donc le plus bref possible : je vous annonce la promotion du Colonel Paul Davis au rang de Brigadier Général. Il sera nommé à la tête du HOPS récemment créé, lequel regroupe désormais l’Unité Spéciale et deux nouvelles unités. Le Major Brian Lexington quant à lui est promu Lieutenant Colonel et il dirigera une de ses unités.

Quelques temps plus tard, en salle de réunion du HOPS.

- La situation est particulièrement critique, déclara le Général Davis.

- Critique ? s’étonna Le Lieutenant Pierson.

- En effet, nous venons d’apprendre que plusieurs officiers supérieurs et un Général des Forces du Homeworld Command ont été sauvagement assassinés.

- Sommes-nous parvenus à interpeller les responsables ? demanda Pierson.

- Pas à ce jour, Lieutenant. Tout porte à croire qu’ils sont l’œuvre d’une seule et même personne : un tueur à gage particulièrement bien entraîné, efficace et qui connait assurément nos systèmes de protection, répondit Clayton Webb visiblement contrarié.

La conversation fut interrompue par l’arrivée du Major Braun, récemment affecté. Il fut chaleureusement accueilli par le Général O’Neill, lequel le présenta à ses nouveaux compagnons d’armes.
Alors que Le Général O’Neill parcourait les quelques kilomètres qui le séparaient de son bureau, il ne put s’empêcher de trouver étrange cette affectation soudaine. Il chargea donc aussitôt l’Unité Spéciale d’enquêter discrètement sur ce Major. Il voulait être sûr qu’il n’existait aucun lien entre ce Major et les assassinats récents. Il ignorait pourquoi une semblable idée avait pu lui venir à l’esprit…Il chargea l’unité Spéciale d’élargir ensuite ses vérifications à l’ensemble des soldats du Homeworld Command. Il avait besoin d’être sûr qu’ils étaient tous irréprochables. Les conclusions qui lui furent remises confirmèrent qu’aucun de ses hommes ne pouvait être mis en cause.
Même si les choses étaient loin d’être résolues, le Général O’Neill éprouva un sentiment de soulagement. Ce fut à cet instant précis que Clayton Webb fit une entrée fracassante dans son bureau.
- Je le reconnais, s’écria Clayton Webb agité et peu cohérent sur le moment. Enfin je sais qui il est, ajouta-t-il. Vous savez que nous prenons des renseignements très détaillés sur tout individu qui postule pour intégrer les Forces du Homeworld.
Nous tenons par-dessus tout à éviter les mauvaises surprises !

- Calmez-vous, Webb, dit O’Neill pour lui laisser le temps de reprendre son souffle.

- Il était Major dans l’Armée de Terre Française. Après avoir relu attentivement son dossier, j’ai découvert qu’il était membre dans le passé du parti de l’Union Nationaliste Française. Lors de ses dernières évaluations, il a affirmé qu’il s’agissait d’une erreur de jeunesse et qu’il n’adhérait plus à leur idéologie. Mais devons-nous croire ces déclarations ?

- Pourquoi ? Croyez-vous que ces assassinats soient liés à un complot d’extrême droite ? interrompit le Lieutenant Pierson.

Clayton Webb expliqua alors qu’il avait travaillé en France dans les années 2000, pour le compte de la CIA en collaboration avec les services secrets français. Leur mission était la surveillance des ultranationalistes sur le sol français.
Grâce aux nombreux contacts qu’il avait conservés dans les différentes agences internationales de renseignements, il avait ainsi appris que les représentants d’une dizaine de partis ultranationalistes européens s’étaient réunis avec des hommes d’affaire corrompus membres de la Confrérie.
Une semblable réunion entre ces individus aux idéologies politiques si différentes, voire opposées, lui paraissait des plus surprenantes et même suspecte. On pouvait même s’interroger sur quel point ils avaient pu tomber d’accord. Et après avoir longuement réfléchi Clayton Webb n’en voyait qu’un : « L’ennemi de mon ennemi est mon ami ».
Les dernières informations précises sur le lieu où se déroulerait une nouvelle réunion avaient été transmises par les renseignements russes. Elle devait avoir lieu sur le territoire britannique dans le sud-est. Le Général O’Neill ordonna d’y téléporter dans les plus brefs délais l’Unité Spéciale accompagnée d’un groupe d’intervention d’une vingtaine d’hommes : ils avaient pour mission de neutraliser sur le champ les participants et de découvrir leurs objectifs. O’Neill décida, compte tenu du caractère sensible de cette mission sur le plan diplomatique, de se joindre à eux.

- C’est un véritable plaisir de vous rencontrer Général O’Neill ! lança le chef du parti extrémiste britannique. Nous sommes flattés que vous vous soyez déplacé pour nous rencontrer ! ajouta-t-il ironique.

Le Général O’Neill n’eut pas le temps de répondre. Soudain le Major Anna Braun, nouvelle recrue de l’Unité Spéciale surgit et frappa violemment au visage son interlocuteur. Puis elle le menotta et lui hurla qu’il était placé en état d’arrestation pour avoir commanditer le meurtre de trois officiers du Homeworld. L’extrémiste se débattait, hurlant que cette arrestation était illégale, qu’il était un citoyen de la Couronne.
Le Général O’Neill et le Colonel Bowen demeurèrent impuissants face à cette intervention éclaire dont ils désapprouvaient la forme.
De retour au Homeworld Command, le Colonel Bowen convoqua aussitôt le Major Braun et exigea qu’elle justifie de manière très claire son comportement et ses agissements. Il lui rappela sur un ton qui n’admettait aucune réplique qu’une telle attitude ne répondait pas à l’éthique du Homeworld. La jeune femme très blanche et calme déclara sur un ton neutre qu’elle avait totalement perdu le contrôle d’elle-même lorsqu’elle s’était retrouvée face à cet individu. Face à son arrogance et son mépris envers le Général O’Neill, le souvenir de son arrière grand-mère juive déportée et morte à Auschwitz en 1942 avait envahi son esprit et elle avait ainsi laissé exploser sa colère et sa haine de tout extrême. Même si le Colonel Bowen pouvait humainement comprendre, il lui annonça qu’elle recevrait inévitablement un blâme et voire même, une nouvelle affectation.
Les interrogatoires qui eurent lieu durant plusieurs jours permirent facilement d’établir le but de ces réunions. En effet, les extrémistes étaient ravis de pourvoir narguer leurs interlocuteurs en leur dévoilant petit à petit des bribes de leur projet final. En recoupant les différents procès-verbaux, il fut possible de mettre à jour leurs intentions. En s’appuyant sur la New Confrérie, ces partis extrémistes voulaient prendre le pouvoir. Pour y parvenir aisément, ils promettaient, en échange de leur appui inconditionnel, de véritables fortunes aux milliardaires et millionnaires corrompus liés à la Confrérie. Avant de quitter le Homeworld, le Major Braun rappela qu’avant la Seconde Guerre Mondiale, les extrémistes avaient déjà procédé ainsi, se liant avec de riches hommes d’affaires. On préféra ignorer cette remarque, même si elle était des plus pertinentes. Mais cela personne n’avait pu l’oublier, ce fait appartenait à l’Histoire du Monde.
Le Général O’Neill réunit en urgence les membres de son équipe : il devait leur faire part d’une mauvaise nouvelle. Face à leurs regards interrogatifs, O’Neill déclara rapidement :

- Les chefs des partis extrémistes européens que vous avez arrêté sont désormais libres !

- Mais que nous racontez-vous ? s’indigna Bowen

- Nous avons en effet reçu l’ordre de leur rendre leur liberté sur le champ, Colonel Bowen, répondit O'Neill en essayant de dissimuler sa propre colère.

- Mais pour quelles raisons ? Ces ordres sont stupides !

- Stupides ou pas, rétorqua O’Neill, nous devons y obéir ! La raison politique a encore été la plus forte. Il convient parait-il de ménager les Européens. Que vont-ils penser si les membres les plus importants des grands partis extrémistes venaient à disparaitre de la scène politique ? En réalité les ordres stupides sont très clairs : il convient de ne pas faire trop de vagues avant le référendum, puis dans deux ans l’entrée en vigueur de la
Constitution Fédérale de L'United Earth.

Les membres de l’Unité Spéciale étaient tous à la fois atterrés et écœurés : ils étaient parvenus à déjouer des actes de coups d'Etat en Europe et les membres de L'IOA avaient de leur côté tout simplement ouvert la porte et en plus avec de plates excuses.
Mais le Colonel Bowen n’en avait pas encore fini avec les émotions…

Soudain un sergent fit irruption, se précipita vers le Colonel Bowen et l’informa qu'un tireur fou venait d’ouvrir le feu dans l'école de ses enfants. Son épouse, qui était présente, avait été touchée. Il s’empressa de rejoindre l’hôpital. A l’entrée, il fut abordé sans ménagement par un homme, qui tentait de dissimuler son visage sous une capuche. A la hâte, il lui glissa qu’il ne s’agissait que d’un simple avertissement et qu’il devait relayer ce message d’un des membres de l’Alliance Nationaliste Anti Constitution Fédérale. Stupéfait, Bowen se rendit quelques minutes au chevet de son épouse dont l’état était jugé critique, puis il regagna en urgence le Homeworld Command afin d’informer le Général O'Neill de ce dernier rebondissement tragique.

- Les services d’Interpol, de la Homeworld Intelligence et les Renseignement Nationaux ont déjà eu des indices sur l’existence de cette funeste Alliance. Ils m’en ont informé, répondit O’Neill. Je ne comprends donc pas ce besoin de commettre un acte ignoble pour nous mettre en garde !

- Il s’agit de l’acte d’un individu engagé par l’Alliance des Nations. Cet extrémisme a largement les moyens de payer certains individus peu scrupuleux pour commettre des actes insensés, et ce, afin de déstabiliser à tout prix la jeune United Earth, ajouta Bowen qui ne pouvait oublier que la cible était des enfants, des innocents.

Il resta silencieux quelques instants, puis ajouta :

- Il est fou que certains puissent croire qu’une Nation puisse à elle seule se défendre contre les nombreuses menaces extra-terrestres!

- Pourtant certains veulent absolument croire à cette utopie…Depuis environ trois ans et depuis la Création de l’United Earth qui est une organisation Supranationale sur le modèle de l’Union Européenne, les oppositions ont déjà été nombreuses. Il y a eu de nombreuses pressions afin que cette création ne voie jamais le jour. C’est une des raisons pour laquelle nous avons signé un accord international visant à soumettre à un référendum une Constitution Fédérale pour l’United Earth, une semaine après la révélation à la population du Programme Stargate. Et c’est précisément cette alliance des Nations que certains veulent empêcher à tout prix.

Le Colonel Bowen comprit un peu mieux la raison pour laquelle les autorités de L’ IOA avaient libéré les Nationalistes capturés lors la mission. En quittant la pièce, il était attendu par le Général Landry. L’expression de son visage était grave et attristé. Il se tordait avec beaucoup de nervosité les doigts. Lorsqu’il ouvrit la bouche, le Colonel Bowen le fit taire d’un geste rapide de la main. Landry n’avait pas besoin de lui dire, Bowen avait compris qu’il avait perdu pour toujours celle qu’il avait tant aimée malgré de trop nombreuses absences. Malgré sa douleur, il resta étrangement lucide, et ses pensées se tournèrent immédiatement vers ses enfants, dont il était désormais l’unique soutien …
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Comme toujours, l'histoire est intéressante, même si elle est développée un peu rapidement à mon gout. Mais c'est ton style, donc continue comme ça, je laisse donc de coté mes sempiternelles remarques sur les descriptions, ou le développement des personnages secondaires (quoiqu'on en apprenne un peu sur eux dans certains épisodes, ce qui est plutôt agréable).


J'apprécie les arcs que tu as mis en place : règlement des problématiques "Pégase" et "Destiny" pour se concentrer sur ce qui se passe dans la Voie Lactée ; poursuite de la rivalité avec les Lucians et problématiques terriennes (Confrérie, révélation du programme).

J'espère que tu réagiras aux réactions :rolleyes:
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Re: [FanFic] Homeworld Command

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2. 02 - Capitulation Wraith
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Précédemment, Todd et la faction qu’il dirige ont réussi à prendre le contrôle de toutes les autres factions Wraith. Il a décrété la création de la Fédération Wraith afin d’endiguer toutes les divergences entre les différentes factions.

De nos Jour, l'United Earth, l’United Pegasus et la Jeune Fédération Wraith étaient réuni sur la planète Fédérale de United Pegasus : l’objectif était, grâce à des discussions sérieuses, d’aboutir à un traité de paix entre la Terre, ses alliés et les Wraith. Comme il était de coutume, l’Unité Spéciale était chargée d’assurer la sécurité du Général O’Neill, qui présidait la grande délégation diplomatique terrienne aux côtés de Woolsey et du Général Sheppard. A son arrivée sur la planète Fédérale, l'Unité Spéciale fut particulièrement impressionnée par les dizaines de millions de personnes qui acclamaient le Général John Sheppard. Sa popularité était immense.

- C’est un grand plaisir de vous revoir John, dit Teyla en l’accueillant chaleureusement.

- Il en va de même pour moi, Teyla ! répondit Sheppard ravi. Et j’espère que vous m’apportez d’excellentes nouvelles de mon filleul…

- Eh bien, il se porte à merveille, et son jeu favori, en ce moment, est de me faire courir sans cesse partout : un vrai petit diable ! ajouta-t-elle avec un large sourire aux lèvres.

- Vous n’ignorez pas que notre délégation se doit d’apporter son soutien aux Wraith.

- Oui nous le savons, rétorqua Teyla, et ce point ne fait guère plaisir à certains de nos parlementaires.

- John, quelles sont les nouvelles, dit à son tour Ronon Dex qui venait d’arriver.

- Bien et toi ? répondit Sheppard.

Mais ces retrouvailles furent alors interrompues par un soldat qui leur annonça le début de la Conférence.
Ce fut le président Woolsey qui prit le premier la parole et qui exposa à l’ensemble de l’assemblée et plus particulièrement à Todd les différents points d’un traité initial de paix.

- Tout votre peuple devra être traiter au retro virus de dernière génération qui vous permettra ainsi de conserver vos caractéristiques Wraith sans porter atteinte aux êtres humains : il est nécessaire que vous parveniez à vivre sans la force vitale des humains. Ce point n’est absolument pas négociable, précisa-t-il avec fermeté. Tout Wraith qui s’y refuserait serait mis en état d’arrestation par les autorités d’occupation alliées.

- D'occupation ? s'étonna Todd.

- Oui, un observateur qui aura en quelque sorte la fonction de tuteur sera nommé par les alliés. Il veillera à la bonne application des différents points du Traité de paix, expliqua Woolsey.

Il était clair que Todd n’avait pas vraiment le choix. Il tenait par-dessus tout à aboutir à un Traité de paix pour reconstruire la civilisation Wraith. Il n’oubliait pas qu’ils auraient suffisamment à faire avec la menace permanente que constituaient les Vakal et ses alliés. Par ailleurs, il aboutirait à près des dizaines de milliers de contrats au sein du Gouvernement Fédéral Wraith et à la formation de cinq millions d’hommes pour faire respecter l’ordre et la loi. Outre ses Forces armées qui demeureraient sous tutelle alliée, la Fédération Wraith sera pleinement indépendante. Avant d’accepter toutes les requêtes liées au Traité, Todd sollicita de substantielles aides matérielles et financières afin de faciliter la reconstruction.
Mais cette dernière requête, ainsi que la perspective de se retrouver face à des Wraith puissants et déterminés suscita une vive opposition de l’United Pégasus. Il fallut de longs jours de négociations pour fléchir cette opposition et l’United Pegasus accepta finalement le versement d’une aide minimale.
Alors que tout semblait enfin régler et que le Traité était sur le point d’être signé, les délégations furent informées qu’un vaisseau Wraith et plusieurs vaisseaux Vakal venait d’attaquer la flotte alliée en orbite. On procéda immédiatement à l’évacuation de la délégation terrienne, laissant la signature du Traité en suspend.

Arrivé sur Atlantis, le Général O’Neill exigea un rapport immédiat sur la situation de la planète Fédérale de l’United Pégasus. Il ne faisait aucun doute que cette attaque n’avait pas d’autre but que d’empêcher la signature du Traité de paix. Et de fait, les opposants y étaient parvenus. Pour l’heure, les forces alliées repoussaient au mieux l’attaque ennemie. Et O’Neill espérait que les autres délégations étaient parvenues à quitter les lieux ou se trouvaient tout au moins à l’abri. La disparition d’un seul des membres pourrait faire basculer les négociations et réduire à néant le Traité. Il ne s’agissait donc pas d’une simple bataille, car le vainqueur déterminerait en quelque sorte l’avenir de la Galaxie toute entière.
Par ailleurs, le Général O’Neill était très inquiet, car l’équipe du Lieutenant Colonel Lexington chargée de la sécurité du Général Sheppard ne les avait pas rejoints au moment de l’évacuation. Ils étaient pour l’heure portés manquants. Il ignorait bien évidemment que dans la précipitation, ils étaient parvenus à s’enfuir et à atteindre la station spatiale découverte quelques mois plus tôt.

- Pouvons-nous faire un point sur la situation, Colonel Lorne,
demanda le Général Sheppard.

- Elle est plutôt délicate, répondit-il puisque nous avons perdu tout contact avec la base d’Atlantis et avec la planète Fédérale de l’United Pégasus. Quant au Lieutenant Colonel Lexington, il vient d’être conduit à l’infirmerie de la station spatiale. Ses blessures sont sérieuses, mais par hasard et par chance le Médecin chef d’Atlantis est présent et elle m’a assuré qu’il n’y avait aucun risque pour sa vie.

- Le docteur Jennifer Keller est présente sur la station spatiale, c’est en effet une véritable chance pour Lexington, murmura Sheppard.

- En effet, elle était venue pour présenter le nouveau médecin remplaçant de la station. Elle est donc catégorique, Lexington va se remettre rapidement de la balle qu’il a reçue dans l’épaule. En revanche, votre officier en second a reçu une balle qui a touché une artère et elle se trouve entre la vie et la mort.

Dans les heures qui suivirent, la station spatiale tenta à de multiples reprises d’établir une communication avec la base d’Atlantis. Mais ce fut peine perdue.

De retour sur Atlantis, Banks prévint rapidement la détection de plusieurs vaisseaux Wraith et d’une vingtaine de vaisseaux Vakal. La situation était relativement critique, puisque l’expédition ne disposait que de 3 DSC-304 et que les deux autres étaient avec la Force alliée autour de la Planète Fédérale.

- Monsieur, il est clairement établi que les vaisseaux ennemis sont entrés dans notre système.

- La situation est donc urgente. Procédez à la levée des boucliers, ordonna le Général O’Neill. Par ailleurs quel est le dernier bilan connu sur la situation, Colonel Bowen, ajouta-t-il.

- On vient de m’informer qu’un DSC-304 se place en position de repli sous notre bouclier, Général.

La situation n'était pas glorieuse, loin de là ! Un DSC-304 avait été obligé de se réfugier sous le bouclier d'Atlantis et les deux autres seraient vraisemblablement contraints de le faire dans un futur proche. L’Histoire semblait se répéter : alors que l’expédition d'Atlantis semblait devoir revivre ce que les Anciens avaient vécu dix milles ans auparavant, soudain des dizaines de vaisseaux apparurent.
Pendant quelques instants, la panique put se lire sur les visages, mais elle laissa bientôt place à un certain soulagement : il s’agissait de vaisseaux de la Force alliée. L’arrivée de ces renforts permit de renverser le rapport de forces. Mais ce fut surtout la présence de la Force armée de la nouvelle Fédération Wraith parmi eux qui fut déterminante et qui permit à l’expédition Atlantis de s’en sortir sans trop de dégâts.
Les pertes ennemies furent importantes, puisque la quasi -totalité des forces rebelles Wraith furent détruites, ainsi qu’un quart de la flotte Vakal. Du côté allié, la Terre déplorait la perte d’un DSC-304, l’United Pegasus de deux, et la jeune Fédération Wraith d’une dizaine de vaisseaux.
Face à l’héroïsme de la Force armée Wraith qui s’était spontanément lancée dans le bataille, prouvant ainsi sa détermination à se reconstruire dans la paix, les représentants des différentes Nations renoncèrent à l’unanimité à un article du Traité de paix qui prévoyait la réduction de ses effectifs. Le représentant de l’United Pégasus qui y tenait particulièrement jugea cependant que la jeune Fédération avait donné la preuve qu’elle était digne de confiance et que toutes les Forces étaient nécessaires tant que planerait la menace Vakal.
Les alliés décidèrent également d’augmenter de manière importante l’aide matérielle et financière destinée à la reconstruction de la civilisation Wraith. Ainsi grâce à la détermination et la clairvoyance de Todd, la civilisation Wraith pouvait renaître de ses cendres, et ce avec fierté.
Certes ce fut sur Atlantis que fut signée la capitulation Wraith, mais dans la dignité et l’estime. On évoqua à cette occasion l’ajout d’une clause au Traité de paix qui prévoyait la création, dans un délai maximum de deux ans, d’une ONU intergalactique afin de préserver de toute guerre les générations futures.
Ce fut également par l’intermédiaire d’un vaisseau que le Général O’Neill eut des nouvelles du Général Sheppard et des hommes qui l’accompagnaient. Il fut soulagé de les savoir tous sains et saufs. Ce fut Todd en personne qui s’entretint avec Sheppard, lui résuma les évènements passés et la situation actuelle : Ils pouvaient donc en toute tranquillité envisager un retour à leur convenance.

Comme à son habitude, le Colonel Bowen se rendit à l'infirmerie, d'Atlantis cette fois, afin prendre des nouvelles du Major Braun qui n’avait pas été évacuée lors de l’attaque. Elle avait donc connu les combats, avait subi l’attaque d’un Vakal. Le docteur Keller ne se montra pas inquiet quant aux blessures physiques qui, certes sérieuses, n’étaient cependant pas gravissimes. En revanche, il était plus réservé sur son état psychologique : il affirma au Colonel Bowen qu’il faudrait à la jeune femme sans aucun doute plusieurs mois de convalescence. Le Colonel Bowen décida de son transfert au Homeworld.
A son retour, le Colonel Bowen se rendit à son chevet souhaitant ainsi lui témoigné tout son soutien et lui apporter, si possible, un peu de réconfort. Mais il se heurta à une jeune femme niant l’état de ses blessures, surtout psychologiques et qui se refusa absolument à évoquer les évènements auxquels elle avait pris part. Le Colonel Bowen quitta donc rapidement sa chambre sans dire un mot de plus.

Au Homeworld Command, le cours normal des activités avait repris et une succession d’informations tombait avec une étonnante régularité.
La Homeworld Intelligence porta à la connaissance des Autorités que la Milice Ford travaillait maintenant depuis plusieurs années pour les services de renseignements Pégasus.
L’agent Malcom Barrette informa de la création d’une unité d’élite au sein d’Interpol en réponse à l’Alliance des Nations, mais aussi en raison des nouveaux rapports qu'elle entretient avec la nouvelle Confrérie.

Le Colonel Bowen pensa qu’il devait, tout au moins pour quelques temps, reprendre lui aussi le cours de sa vie. Il n’oubliait pas qu’il se devait d’être plus présent auprès de ses enfants : il se rendit donc à la sortie du collège et ne put que constater l’absence de son aîné ce jour-là. Depuis la disparition de son épouse, il n’arrivait plus à dialoguer avec lui et il avait pleinement conscience que cette nouvelle étape d’école buissonnière était le reflet d’un terrible mal-être. Désemparé, il regagna son domicile espérant l’y trouver.

Il informa donc aussitôt le Général O'Neill qu’il ne pourrait être présent à la petite soirée organisée en l’honneur de la naissance, quelques jours plus tôt, de sont fils et de celui du Général Carter...
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2. 03 - Cour Martiale
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Précédemment, Le SGC de Langara était parvenu à entrer en contact avec le Destiny, mais les survivants d'Icarus voulurent garder le contrôle, sans subir de dictat de la part de la Terre. Ils exigeaient également de retourner sur Terre, mais le Destiny ne disposait pas de suffisamment d’énergie pour entrer en contact avec la Terre ou toute autre planète aux environs de celle-ci. Cependant les Lieutenants Scott et Johannsen avaient relevé de ses fonctions le Colonel Young.

De nos jours sur le Destiny, le Lieutenant Scott, promu Capitaine suite à l’arrivée des hommes du Colonel Pierson, se présente au Colonel Young afin de le conduire devant la Cour martiale.

- Vous m'avez lâchement trahi, Capitaine Scott, lui lança sur le champ au visage le Colonel Young.

- Cessez de vouloir me culpabiliser, Colonel. Réfléchissez et soyez objectif : vous aviez perdu la tête et j’ai été contraint de vous arrêter. Face à vos ordres, nous étions tous en danger et sans mon intervention nous serions actuellement tous morts sur le Destiny.

- Vous n’ignorez pas, Capitaine, que lorsque les Lucian ont débarqué sur le Destiny, j’aurais du couper l’alimentation en oxygène de la salle de contrôle… Mais ne voulant porter atteinte à la vie de deux de mes hommes, j’ai préféré une autre option plus conventionnelle… Cette hésitation et ce choix ont finalement coûté la vie à de nombreux autres hommes.

Sur Terre, le Général Davis informa l'Unité Spéciale qu’elle avait à escorter, via les Pierres de Communication, le Général O'Neill et un Juge de la Cour martiale. Dés leur arrivée à bord du Destiny, le procès du Colonel Young débuta sans délai.
Après l’exposé des nombreux faits qui étaient reprochés au Colonel, son avocat prit immédiatement la parole.

- Je me permets de rappeler respectueusement à la Cour que le Code de justice militaire US ne peut et ne doit en aucun cas s’appliquer à des milliards d’année lumière de la Terre. Par conséquent cette comparution est totalement infondée.

- Je me permets à mon tour de vous rappeler que la rédaction de ce Code unifié militaire date d’une époque à laquelle il n’était pas encore concevable de voyager dans notre système stellaire.
De plus, ce qui nous importe aujourd’hui n’est pas le lieu où ce sont déroulés les faits, mais bien la gravité des faits eux-mêmes, rétorqua le Président quelque peu agacé.

L’avocat de la défense se tut, alors que le Président de séance ajoutait :

- C’est la raison pour laquelle, et afin de préserver l’intégrité des forces du Homeworld, je demande que l’accusé soit jugé coupable d’insubordination et de mutinerie.

L’exposé des faits furent longs et parfois complexes. Pour tenter d’éclairer la situation, la Cour fit appel à de nombreux témoins, des survivants d’Icare, mais aussi des hommes du Colonel Pierson.
Soudain les débats furent interrompus par une explosion assourdissante et la panique s’empara des personnes présentes. Le Destiny était l’objet d’une attaque soudaine et d’une extrême violence.
Depuis la salle de contrôle du Destiny, une nouvelle alerte fut déclenchée quelques minutes plus tard : un second vaisseau était sorti de l’Hyper-espace. A leur grande surprise, les hommes du Destiny constatèrent que ce vaisseau s’attaquait à celui contre lequel ils combattaient déjà.

- Pensez-vous que l’objectif de ce vaisseau est de nous venir en aide ? demanda Ellie Wallace incrédule.

- Pour l’heure, cela est difficile à affirmer, répondit le Colonel Pierson. C’est une hypothèse comme une autre. De même, on peut aussi supposer qu’il cherche à éliminer le premier vaisseau dans le but de s’emparer à son tour du Destiny, suggéra Pierson.

Bientôt Ellie Wallace poussa un cri de surprise. Sur sa console, un message étonnant venait de s’afficher : « Nous venons en paix ».
Le Colonel Pierson répondit favorablement à la requête des nouveaux venus. Il accepta en effet d’accueillir à bord un de leurs représentants.
Il raconta qu’il appartenait à un peuple dont l’Histoire remontait à plusieurs centaines de millions d’années. L’expédition du Destiny ne l’avait jusqu’alors jamais rencontré, mais elle avait pu contempler l’une de ses plus belles merveilles, la planète Eden dont ce peuple était le créateur. Il expliqua ainsi que cinq grands empires se partageaient cette Galaxie. La zone dans laquelle était située le Destiny était particulièrement dangereuse, puisqu’elle était à la frontière entre deux empires en guerre depuis des centaines d’années. Il recommanda donc au Colonel Pierson de la quitter au plus tôt.
Il avoua que son peuple avait déjà aidé quatre ans auparavant Caine et ses hommes à revenir à bord du Destiny. Mais après quelques heures, ils avaient cessé de vivre. L’une de leur loi était de ne pas interférer sur le cours d’une vie : cependant ceux de son espèce avaient appris que les humains avaient ce besoin de mourir auprès des leurs. Cependant, il insista avec force sur le fait que le Destiny devait au plus tôt quitter cette zone sensible.

Dans la salle où était réunie la Cour martiale, les débats étaient toujours houleux.

- Aucun d’entre nous ne doit ignorer que vous avez provoqué de manière consciente ou non la mort d’une vingtaine de personnes, Colonel, déclara le président de la Cour.

- Certes, répondit son avocat. Mais la Cour doit absolument tenir compte des circonstances difficiles dans lesquelles les faits se sont déroulés. Le vaisseau était à des milliards d’année lumière, privé de ravitaillement et dans l’impossibilité d’un retour sur Terre. Chacun d’entre nous peut s’imaginer facilement la pression qu’a subie le Colonel.

- Il n’est plus l’heure de poursuivre votre plaidoyer, Monsieur, l’interrompit sèchement le Président. Je vous rappelle que les délibérés ont déjà eu lieu. Je souhaite donc pouvoir poursuivre pour vous informer de la décision de la Cour.

Un grand silence régna sur la salle pendant une minute qui parut des heures. Chacun retenait son souffle dans l’attente du verdict. Le Colonel Young marqué par ce procès semblait absent, comme résigné face à la décision qui allait fixer son avenir. Son avocat en revanche semblait fébrile et impatient de connaître la décision : il s’était pleinement investi dans la défense du Colonel, et même si sa culpabilité ne pouvait être contestée, il espérait encore une certaine clémence de la Cour.

Enfin d’un ton solennel, le Président se décida à annoncer :

- La Cour vous a reconnu coupable des faits qui vous étaient reprochés. Cependant compte tenu des circonstances exceptionnelles, votre relax a été prononcé. En revanche, vous êtes placé immédiatement en retraite : vous percevrez votre pension, mais vous nous quitterez cependant avec les honneurs. Vous partirez du Destiny dès qu’un contact avec une Porte de la Voie Lactée sera possible.

Après l’audience, le Général O’Neill se rendit avec le Colonel Bowen et le Major Braun au mess du Destiny. Ils souhaitaient en effet se détendre un peu après tous ces évènements pénibles.

- C’est un grand plaisir pour moi de vous revoir Général O’Neill, dit le Capitaine Scott en le saluant.

- Je vous remercie pour votre chaleureux accueil, c’est aussi un plaisir pour moi, répondit O’Neill avec un large sourire. De plus, l’occasion m’est ainsi donné de vous féliciter de vive voix pour votre excellent travail au sein de cette expédition.

Le Capitaine Scott les quitta ravi et particulièrement fier. Puis le Général prit quelques nouvelles du Lieutenant Tamara Johannsen et de Chloé Armstrong. Mais cette petite pause fut bientôt interrompue, car la présence urgente du Général O’Neill était requise en salle des pierres de communication.
Le Lucian Varro informa le Général qu’il venait de recueillir des informations troublantes qui, si elles se révélaient exactes, pourraient mettre un terme à l’Alliance Lucian. En effet, il était très proche et même ami avec des seconds de l’Alliance Lucian : ils lui avaient confiés que la plupart d’entre eux avaient été contraints par la force de se ranger aux côtés du père de Kiva, quelques mois auparavant, lors de sa prise de pouvoir. Il préférait donc informer le Général O’Neill qu’une telle Alliance, fondée sur des bases plus que fragiles, courrait le risque d’imploser à tout moment.
Le Général O’Neill regagna donc le Homeworld Command avec une nouvelle préoccupation, mais aussi une certaine base de stratégie :

- Grâce aux informations que nous a communiquées Varro, nous pouvons donc raisonnablement envisager la création d’une force d’opposition au sein même de l’Alliance Lucian. Cependant, nous devons agir avec prudence et une certaine diplomatie : nous devons gagner la confiance des amis de Varro et rallier à notre cause au moins les trois quarts des seconds Lucian, exposa longuement le Général O’Neill.

- Pensez-vous réellement que nous ayons une petite chance de réussir, interrogea le président Woolsey.

- Pourquoi pas ? rétorqua O’Neill. Personne n’aime faire les choses par la force, et selon les informations de nombreux Lucian ont été contraints de se soumettre à la volonté du Père de Kiva.

- Que suggérez-vous donc ?

- Nous devons leur prouver que nous agissons différents, que nous respectons le libre-arbitre et le libre choix de chacun. Nous devons mettre en avant la discussion et la négociation et rejeter la contrainte et la force, ajouta O’Neill.

- Mais cela ne sera pas aussi simple à faire qu’à dire, lança le Président dubitatif.

- Je ne l’ignore pas. Cela nécessitera du temps et aussi l’appui du Lucian Varro. De plus cela devra se dérouler dans le plus grand secret afin de ne pas éveiller la méfiance et les représailles du père de Kiva. Et peut-être pourrons-nous, d’ici un an, écarter définitivement la menace Lucian …

Ce fut sur cette hypothèse des plus optimistes que les deux hommes se séparèrent. Chacun savait pertinemment que la tâche serait difficile, mais il était nécessaire au moins d’essayer afin de ne rien regretter.
Pour quelques heures, le Général O’Neill mit de côté ce projet : il était attendu et sa présence était impérative.

Une heure avant la cérémonie, les invités étaient déjà très nombreux. L’ambiance était des plus chaleureuses : tous étaient ravis de se retrouver afin de partager ce moment si heureux et espéré secrètement par tous depuis si longtemps. Il avait fallu du temps, trop de temps, mais l’évènement se produisait enfin !

L’heure était donc à la détente et à la franche plaisanterie :

- Colonel Bowen, c’est un plaisir de vous revoir, dit le Docteur McKay.

- De même, docteur, dit Bowen avec un large sourire en lui proposant un diminué.

- Ciel ! s’écria soudain McKay, vous m'avez piégé et fait manger un diminué au citron !

- Et oui, répondit Bowen dans un fou rire, je sais que vous aimez avoir les dents longues…

- Vous allez avoir de mes nouvelles, Bowen, dit McKay qui se précipita pour boire quelque chose. Décidemment, vos blagues sont toujours d’aussi mauvais goût et ne font rire que vous !

Comme Bowen semblait bien déterminé à ne pas abandonner aussi vite sa victime du jour, le Colonel Sheppard préféra intervenir : rien ni personne ne devait perturber le déroulement des festivités. Et Sheppard était bien décidé à y veiller…

De son côté, le Docteur Jackson s’entretenait avec diverses personnes : il ne se lassait pas de raconter, à qui voulait bien l’entendre, combien avait été exceptionnel cet instant du premier contact avec un des membres de la race fondatrice de la planète Eden. Il n’avait pas été aussi heureux depuis bien longtemps.

Pendant ce temps, le Docteur Cassandra Fraiser complimentait Samantha Carter sur sa tenue. Elle était si différente de celles que portait habituellement le Général Carter : de part ses fonctions et ses compétences, on oubliait parfois quelle était une femme séduisante. Aujourd’hui elle était tout simplement resplendissante. Cassandra était très heureuse d’être présente auprès d’elle pour vivre ce moment unique.

Le début de la cérémonie était imminent. Tous les invités s’avancèrent, le Général O’Neill se tenait au premier rang en tenue civile, particulièrement élégant. A ses côtés se tenait Teal’c, avec lequel ils avaient évoqué un grand nombre de souvenirs, bons et parfois moins bons. Mais il ne faisait aucun doute que le moment présent ferait à jamais partie des bons.
Soudain la musique retentit et tous les regards se tournèrent dans un même mouvement en direction de Samantha qui avançait lentement dans sa robe blanche. Jack la trouva divinement magnifique et radieuse. Plus elle approchait et plus il sentait son cœur battre fort. Ils s’étaient longtemps côtoyés, longtemps cherchés sans oser se le dire et ils s’étaient enfin trouvés, et ce pour toujours.
Au moment où ils échangèrent leurs promesses et les alliances, le cœur de Bowen se serra un bref instant. Puis il se ressaisit, son visage s’éclaira bientôt d’un large sourire et il contempla avec bonheur ses deux amis enfin unis…
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2. 04 - Les Pellor
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Précédemment, lors de sa première année d'exploration, l'Unité SG1 avait sauvé d'une mort certaine un groupe de Tollan, un peuple qui détenait à cette époque une technologie supérieure à celle de la Terre. Quelques années plus tard, le Goa'uld Anubis qui se trouve être mi-ascension, disposait de nombreuses connaissances supérieures à celles des autres Goa'uld et peuples de la Galaxie. Il contraignit le gouvernement Tollan à disperser, grâce à leur technologie moléculaire, des armes de destruction massive.

De nos jours au Stargate Command, le Général Carter s’entretenait maintenant depuis de longues minutes avec le chef de l’Unité SG-13. En conclusion, elle précisa :

- Donc, selon les informations dont nous disposons, cette planète serait habitée par un peuple humain technologiquement avancé. Votre mission est donc d’aller vous assurer de la véracité de ces informations et de faire tout votre possible pour établir un contact avec un dirigeant de ce peuple. N’oubliez pas d’user de diplomatie…

Les hommes de SG-13 se réunirent au plus vite afin d’exécuter les ordres du Général et d’accomplir au mieux la mission essentielle qu’elle venait de leur confier. Ils arrivèrent sans rencontrer de difficulté sur la planète Pelloria.
Rapidement ils parvinrent à recueillir un grand nombre d’informations. Ils apprirent notamment que ce peuple avait des liens étroits avec les Tollan. Dans les faits, Pellor était une ancienne colonie de peuplement des Tollan. Des décennies auparavant elle était devenue indépendante, mais des désaccords étaient intervenus entre le gouvernement et les Pellor. Suite à un incident sur Saritan, on décida de mettre à disposition des technologies pour améliorer leur défense et leur niveau vie. Mais en moins d'une rotation de leur planète, ils ne réussirent qu’à la réduire en cendres. Suite à cette monstrueuse catastrophe, le gouvernement de Tollan décréta que son peuple ne partagerait plus aucune technologie, et ce quelles que soient les circonstances, avec une race moins avancée. Les Pellor s’élevèrent contre cette décision qu’ils jugeaient injuste : ils désapprouvaient le fait de sanctionner des peuples, parce que l’un d’entre eux s’était mal comporté et avait fait un mauvais usage des biens précieux qui leur avaient été généreusement confiés.

Alors que l’Unité poursuivait son étude de la population et de son mode de vie en qualité de simples visiteurs, plusieurs gardes de sécurité surgirent soudain. Ils vérifièrent leur identité et ordonnèrent soudain aux deux lieutenants de les accompagner jusqu’au poste de commandement. Jusqu’alors tout s’était déroulé de manière calme et correcte, mais les choses changèrent rapidement : au poste, ils furent l’objet d’un véritable interrogatoire, et ils durent justifier de leur emploi du temps lors des cinq dernières heures.

Au Stargate Command, le Général Carter exposa d’urgence la situation à l’unité Spéciale. Elle avait pour mission de rejoindre SG-13 et de régler au plus vite cette situation particulièrement délicate qui donnait une image négative des forces du Homeworld.

En arrivant sur la planète, le Colonel Bowen exigea des explications. Quel ne fut pas son étonnement, lorsqu’on lui annonça que les deux lieutenants allaient être présentés en comparution immédiate pour le viol de deux jeunes femmes de Pelloria.
Le colonel Bowen était atterré : la mission de SG-13 qui s’était tout d’abord déroulée de manière parfaite, puisqu’elle avait permis de recueillir de précieuses informations, avait pris maintenant une tournure extrêmement délicate et malsaine. Il contacta donc le Homeworld pour informer le Général O’Neill et le Général Davis.

- Il y a une heure, expliqua le Colonel de SG-13, deux de nos jeunes lieutenants ont été placés en état d’arrestation et accusés de viol sur deux jeunes femmes de Pellor…

- Je ne vous cache pas que la situation est critique ! s’écria le Général Davis. Votre mission devait être la plus discrète possible, ajouta-t-il avec une pointe de reproches dans la voix. Et à peine arrivés, deux hommes de votre Unité sont sous les verrous ! C’est un véritable succès !

- Calmez-vous Davis ! ordonna le Général O’Neill. Le temps n’est pas aux reproches… D’autant que les accusations ne sont pas prouvées. Je vous le rappelle, si besoin, le bénéfice du doute doit profiter à l’accusé.

- Je ne l’ignore pas, murmura-t-il agacé.

- Par conséquent, Colonel Bowen, vous allez prendre officiellement le commandement du détachement terrien. Par ailleurs, nous envoyons immédiatement un membre de la Commission des Affaires étrangères et deux avocats.

- Bien sûr, bougonna le Général Davis… Nous voici dans une situation critique par la faute de deux avortons incapables de garder leur braguette fermée. Et nous sommes maintenant contraints d’envoyer la cavalerie pour sauver des relations avec un des peuples les plus avancés de la Galaxie !

Plutôt que de se heurter avec le Général Davis, O’Neill préféra rester sourds à ses remarques et quitta la pièce.

A leur arrivée sur Pellor, les avocats n’eurent que quelques minutes pour prendre connaissance du dossier d’accusation. Il n’apportait aucune preuve de la culpabilité des jeunes Lieutenants. Le représentant des Affaires étrangères sollicita l’autorisation de faire une courte déclaration lors de l’audience.

- Au nom de notre Gouvernement, je regrette notre présence devant votre Tribunat. Sachez que ma présence n’a pas pour but d’étouffer cette affaire. Tout comme vous, nous souhaitons que toute la lumière soit faite. Si leur culpabilité est établie, nous exigerons que leur peine soit exemplaire…

- Nous nous félicitons de votre présence, en qualité de représentant de votre gouvernement. Vous connaissez le fonctionnement de notre justice : nous veillons, quelle que soient les circonstances, à ce que la loi soit appliquée.

La présidente s’adressa ensuite à l’un des accusés :

- Lieutenant Casey, avez-vous quelque chose à dire ?

- Oui, Madame la Présidente, je reconnais avoir eu une brève relation avec cette demoiselle, mais elle était consentie. Pour l’heure, je ne comprends pas pourquoi je fais maintenant l’objet d’une accusation de viol ? Peut-être peux-tu l’expliquer ? ajouta-t-il en s’adressant à sa victime présumée.
- Madame la Présidente, s’insurgea l'Arkon de la partie civile. L'accusé na pas le droit de s’adresser à la victime ! Je demande que les Terriens suivent le règlement de ce Tribunat !

La Présidente rappela à l’ordre le jeune homme et donna la parole au second Lieutenant. Ces propos furent des plus stupéfiants :

- Nous avons combattu et battu les Goa'uld et les Oris. Puisqu’on m’accuse et bien je vous réponds que ces femmes sont donc à nous, répondit-il sur un ton méprisant. Accusation injustifiée, eh bien, réponse idiote !

- Veuillez ne pas tenir compte de ces propos déplacés, tenta d’intervenir l’avocat de l’accusé. Mon client a perdu son père
il y a dix-huit ans face au Goa'uld Râ. Cette accusation injustifiée a ravivé une douleur d’enfance. Je vous prie de bien vouloir oublier cette phrase.

- Il nous est impossible d’oublier les propos déplacés de votre Lieutenant qui peuvent être considérés comme des aveux. En revanche, nous lui accorderons des circonstances atténuantes… si besoin.

Alors que tout semblait particulièrement compromis, la jeune fille qui avait accusé le Lieutenant Casey se rétracta devant le Tribunat. Elle reconnut avoir menti à la demande de son amie qui, elle, avait réellement été victime de violences.
Ses aveux permirent de disculper totalement le Lieutenant Casey. Quant au Lieutenant Bowman, il fut reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés.
Afin de préserver la continuité de bonnes relations entre les deux mondes, et de prouver leur confiance en la justice terrienne, les Pellor décidèrent de lui laisser le soin de chiffrer la sanction et de la faire appliquer.
A l’annonce de cette décision du Tribunat de Pellor, le Général O’Neill ordonna la comparution du Lieutenant Bowman devant la Cour martiale dès son retour au Homeworld. Même s’il déplorait d’avoir à convoquer cette Cour une nouvelle fois, il ne pouvait en aucun cas laisser impunis les actes de ce Lieutenant. D’une part il se devait de donner une réponse à la Justice Pellor, et d’autre part et surtout, il ne pouvait tolérer un tel comportement de la part d’un officier du Homeworld Command. Justice devait être rendue à sa victime, et sa sanction devait être un exemple !
Il convoqua le Lieutenant Casey et lui rappela que les missions n’étaient pas des vacances pendant lesquelles il pouvait s’accorder le loisir de séduire. Il se devait d’adopter en toutes circonstances un comportement irréprochable, et d’autant plus lors des visites de planètes habitées, puisqu’il devenait de facto un ambassadeur du peuple terrien. Il évoqua également son père qu’O’Neill avait bien connu et qui était mort pour protéger la Terre au début du Programme Stargate. Il se devait d’honorer en toutes circonstances sa mémoire.
Contrarié et fatigué par les évènements récents, O’Neill éprouva le besoin de changer d’air et de se retirer deux jours, sauf imprévu, dans son chalet du Minnesota. Il proposa au Colonel Bowen de se joindre à lui.

Le Général O’Neill savait le Colonel Bowen moralement vulnérable depuis le décès brutal de son épouse. Il espérait que ces quelques heures pourraient lui remonter un peu le moral.

- Vous savez, Bowen, lorsque j'ai perdu mon fils y a dix-huit ans, j’ai pensé que ma vie s’écroulait et qu’elle était finie…Une force nous aide à tenir debout ! Et la vie nous réserve bien des surprises ! Regardez, aujourd'hui j'ai une nouvelle famille et je suis Général en chef des Forces du Homeworld…

- Je n’aurais jamais pu imaginer que mon épouse puisse être tuée par un Américain. J’aurais pu concevoir qu’elle me soit arrachée par une terrible maladie, même si cela privait des enfants de leur mère… A notre époque, elle aurait pu être une victime innocente lors d’un attentat ou d'une attaque extra-terrestre ! Mais je n’arrive pas à oublier qu’elle a été la victime de l'un de mes soi-disant compatriotes.

- Oui, je comprends. Mais on ne compte plus les fanatiques et les idiots sur notre Terre ! Et ce sont eux qui se plaignent le plus des autres, parce qu’ils se croient exceptionnels…

- Vous avez toujours de l’humour, Général, ajouta Bowen avec un léger sourire.

- Vous devriez prendre quelques jours de vacances, Colonel, conseilla O’Neill. Vous avez besoin de vous reposer.

- Peut-être, mais je dois m’occuper des enfants. Je dois rattraper toutes ces années où j’ai été un père fantôme ! Mon épouse était exemplaire, mais elle n’est plus là.

- Je suis sûr que vos parents seraient ravis de s’occuper d’eux quelques jours ? poursuivit O’Neill avec insistance. Ils se font beaucoup de soucis pour vous. Par ailleurs, vos enfants ont besoin d’un père en pleine forme et non pas d’un père qui ne soit que l’ombre de lui-même…

- Vous avez, comme d’habitude, sûrement raison ! Avez-vous un petit coin sympa à me conseiller ?

- Ce n’est pas le choix qui manque… Je vous conseille un petit séjour sur Langara ou Pangar. Vous verrez l’accueil y est fantastique ! Aussi, c’est décidé : je vous ordonne de partir une semaine !

- A vos ordres, mon Général, je passerai donc une semaine sur Pangar ! rétorqua le Colonel Bowen en riant aux éclats. Mais je dois avant tout m’assurer que mes parents peuvent garder mes enfants … ajouta Bowen de nouveau face à la réalité.

- Eh bien, cela attendra un peu. Pour l’heure, je vous rappelle que nous avons prévu une partie de pêche…

- Je n’oublie pas !

- Aussi nous allons la transformer en compétition, dit soudain O’Neill sur un ton amusé. Et nous allons même la rendre très passionnante…

Le Colonel Bowen dévisagea longuement le Général O’Neill, se demandant quelle idée saugrenue venait de traverser son esprit. D’après son visage réjoui, sa nouvelle invention devait être des plus farfelues. O’Neill de son côté veillait à bien prendre son temps, satisfait du regard surpris et interrogateur de Bowen. Par avance, il se régalait de sa réplique et de la réaction qu’elle susciterait chez son interlocuteur. Enfin, il se décida :

- C’est très simple, expliqua-t-il, notre compétition porte sur le poids de poissons que chacun pêchera. Ainsi si je perds, vous partez en vacances sur Pangar pendant une semaine… Si je gagne, vous partez en vacances une semaine sur Pangar …et une autre sur Langara !

- Mais… balbutia Bowen.

- Pas de discussion, c’est d’accord ! lança O’Neill. Et en plus, c’est un ordre ! ajouta-t-il sûr de lui et de sa victoire.
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2. 05 - L'Enlèvement
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Précédemment, on connaissait bien Sir Ferguson en qualité de représentant britannique à L'IOA, mais on découvrit brutalement qu’il se trouvait être aussi un membre de la New Confrérie. Plus tard, on apprit qu’il était, en personne, à l’origine de l’organisation de la réunion entre les pontes de la Confrérie et ceux des partis de l’extrême- droite européenne.

De nos jours, le colonel Bowen profitait de quelques jours de repos bien mérités, lorsque soudain à l’angle d’une rue, il fut assommé et téléporté, avant même que quiconque n’ait pu réagir.

Au Homeworld Command, le Général O’Neill convoqua une réunion d’urgence :

- Je viens de recevoir de mauvaises nouvelles, dit immédiatement O'Neill.

- Que se passe-t-il ? demanda le Major Braun inquiète face au visage bouleversé du Général.

- On vient de nous informer que le Colonel Bowen a de manière soudaine mystérieusement disparu sur Pangar. Les premières recherches ont été vaines. Il a été impossible de trouver la moindre trace de lui… Selon toute évidence, il ne reste plus que l’hypothèse du kidnapping !

- Êtes-vous sûr ? se hasarda le Major Braun. N’aurait-il pas tout simplement voulu être seul ?

- Impossible ! rétorqua O’Neill sur un ton sec. Cela n’est pas dans ses habitudes… Vous n’ignorez pas que Bowen ne prend du repos que s’il en a reçu l’ordre ! Il est donc impossible qu’il reste silencieux et introuvable, alors que nous le contactons…
Aussi, j’ordonne le départ immédiat vers la zone 51 de l’unité Spéciale pour rejoindre l’UES Achilles. L’unité a pour mission de retrouver et de ramener le Colonel Bowen à la maison.

Les membres de l’Unité se mirent en route sans délai et ils se dirigèrent vers Pangar, à bord de l’UES Achilles commandé par le Colonel Kat Young.

Après quelques heures de voyage, ils atteignirent leur objectif. Sur Pangar, les recherches n’avaient ni abouties ni avancées. Telles furent les nouvelles que leur communiquèrent immédiatement les autorités locales. Bien sûr, elles étaient disposées à travailler en étroite collaboration avec les membres de l’Unité : depuis plusieurs heures déjà, la moitié des forces de police de Pangar s’efforçait de trouver des indices. Mais pour l’heure, il fallait se rendre à l’évidence, l’enquête était un cuisant échec. On redoutait même fortement que les kidnappeurs et leur otage soient déjà bien loin.
Alors que la situation semblait donc des plus sombres, une petite lueur d’espoir apparut soudain à l’horizon. Le Colonel Kat Young informa les membres de l’Unité Spéciale qu’il venait de recevoir un message codé en provenance du Homeworld Command. Le colonel Bowen aurait effectivement été enlevé pour être conduit auprès du chef de l’Alliance Lucian, c'est-à-dire devant le père de Kiva en personne.

De tels agissements étaient bien évidemment considérés comme inacceptables par les autorités terriennes.

Dans la salle de réunion de l’UES Achille, l’effervescence était grande et les discussions allaient bon train. Les Lieutenants Durand et Pierson préconisaient avec insistance une intervention militaire afin de libérer le Colonel Bowen. Mais ils se heurtaient à la réticence du Colonel Kat Young, voire même à son refus. Il mettait en avant la faiblesse actuelle de leurs moyens face à la haute protection de la planète sur laquelle l’otage était retenu. Une attaque précipitée conduirait inévitablement à la perte de centaines de vies terriennes, sans pour autant garantir une libération dans de bonnes conditions du Colonel Bowen. Sa position était la suivante : Fallait-il prendre le risque de sacrifier des centaines de vies pour en sauver une seule ?

Le Major Braun, qui jusqu’alors était demeurée silencieuse, avait patiemment écouté la position des uns et des autres, sortit de sa réserve et exigea une ligne sécurisée avec le Homeworld Command. Elle s’entretint longuement avec le Général O’Neill ; elle reprit ensuite contact avec le Lieutenant Durand et l’informa alors de manière officieuse que le sauvetage du Colonel Bowen avait été confirmé par les hautes Autorités.

Au même moment, le Colonel Kat Young reçut sur sa tablette sécurisée l’ordre de conduire les membres de l’Unité accompagnés d’une escorte de huit Rangers sur la planète. Son vaisseau assurerait la couverture aérienne et l’extraction finale. Le Colonel Young comprit que sa prise de position avait fortement déplu, puisque le message ne contenait que des ordres précis et limités, mais aucune autre information sur le déroulement de l’opération sur la Planète.

A proximité de la planète-mère des Lucian, l’équipe de sauvetage fut téléportée à quelques centaines de mètres de l’entrée de la fortification dans laquelle, d’après les informations recueillies, le Colonel Bowen était détenu. En orbite, le Colonel Young s’assura que l’occultage était opérationnel. Ce point était essentiel, puisque l’Unité s’apprêtait à pénétrer dans la bâtisse, alors que les huit Rangers demeureraient en retrait, en couverture. Le Colonel Bowen libéré, ils assureraient une retraite en sécurité.

L’Unité ne rencontra bizarrement pas résistance et n’eut aucune difficulté à localiser la cellule dans laquelle Bowen était enfermé. Le Major Braun utilisa une petite charge d’explosif pour venir à bout de la serrure de la cellule et Bowen fut bientôt libre et reconnaissant. Mais un sentiment étrange envahi le Major Braun : la manière dont l’opération s’était déroulée lui semblait un peu trop facile. Ils n’avaient eu aucun mal à localiser le Colonel, n’avaient rencontré aucune opposition armée. Elle comprit rapidement pourquoi. Le Commandant des Rangers l’informa qu’ils subissaient une attaque massive de l’ennemi, qu’il leur était impossible de les repousser à eux seuls, compte tenu de leur faible effectif. Ils étaient donc contraints d’abandonner leur position à l’entrée de la bâtisse pour éviter d’être tous décimés. Il avait informé le Colonel Young de cette décision. Le Major Braun comprit alors la stratégie de l’ennemi : il n’avait plus un seul homme en otage, mais toute une Unité, prisonnière à l’intérieur d’une vieille bâtisse et, pour l’heure, privée d’assistance.

A bord de son DSC-304, le second du Colonel Kat Young annonça qu’il venait de perdre le contact avec le Commando. Sur le moment, le Colonel demeura perplexe. Elle avait été quelque peu tenue en retrait des détails de l’opération par ses supérieurs, mais elle devait mettre de côté son amertume. Il lui était impossible d’attendre des ordres alors que la situation au sol était critique. Aussi elle décida d’organiser un plan de sauvetage d’urgence afin d’extraire les hommes au sol. Mais les évènements se précipitèrent :

- Nos radars affichent l’arrivée de trois vaisseaux Ha’tak, informa le second. Ils semblent déterminer à nous intercepter !

- Bien, rétorqua le Colonel Young avec calme. Procédez à l’envoi immédiat d’une dizaine de drones et informez-moi de la situation en temps réel.

Après quelques minutes, le rapport du second tomba : un Ha’tak avait été détruit et les deux autres étaient si fortement endommagés qu’ils avaient battu en retrait. Profitant de cette brève accalmie et supériorité terrienne, le Colonel Young envoya des marines : ils devaient extraire l’équipe de secours de la vieille bâtisse encerclée par l’ennemi et la conduire jusqu’au point de téléportation. Ils devaient donc être efficaces et rapides. Ils se heurtèrent à une forte résistance de l’ennemi, mais parvinrent à mener à bien leur mission sans subir la moindre perte. Lorsque le Colonel Young donna son feu vert pour la téléportation, l’ennemi, qui n’avait pas renoncé, se trouvait seulement à quelques centaines de mètres…

De retour sur le DSC-304 Achille, le Colonel Bowen et les membres des équipes d’intervention ne cherchèrent pas à dissimuler leur satisfaction et leur profond soulagement.
Pour le moment, tous les évènements qui venaient de se dérouler demeuraient bien énigmatiques : Pourquoi avoir enlevé le Colonel Bowen ? Pourquoi cette rencontre avec le père de Kiva ? Pourquoi avoir piégé l’équipe de secours ? Les questions étaient très nombreuses et pour l’heure sans réponse. Seul le Colonel Bowen état en mesure d’apporter quelques éléments, mais il avait été conduit à l’infirmerie, afin de procéder à un premier bilan de santé. Les conclusions étaient rassurantes : il n’avait fait l’objet d’aucune maltraitance et en raison de la brièveté de sa détention, il n’avait aucune séquelle psychologique.

Rapidement, le Colonel fut donc en mesure d’établir un premier rapport. A bord du DSC-304 Achille et en vision conférence avec le Homeworld Command, on procéda donc à un débriefing d’urgence.

Le colonel Bowen raconta tout d’abord les circonstances saugrenues dans lesquelles il avait été enlevé. En effet, il avait été dans un premier temps l’otage de membres de la New Confrérie, puis aurait été remis aux forces Lucian. Mais le plus surprenant, selon lui, avait été sa présentation au père de Kiva : ce dernier s’était simplement contenté de l’observer longuement et ne lui avait pas posé la moindre question. Il avait ensuite été conduit jusqu’à la cellule où l’équipe de secours l’avait retrouvé. Bowen reconnu que cette absence de questionnement et le flou concernant le motif de son enlèvement avaient été particulièrement difficiles à vivre. Lors de sa captivité, il avait entendu ses gardiens parler d’une planète sur laquelle se trouvait une base de la plus haute importance pour l’ennemi. Leur manque de discrétion lui avait permis de la localiser par déduction et grâce à certains indices entendus. Il ne faisait aucun doute que le fait de s’emparer de cette base pourrait dans un délai court mettre un terme à la guerre avec les Lucian.
Mais un certain nombre d’interrogations demeuraient.
En effet, les membres du Homeworld ne parvenaient pas à comprendre pourquoi la New Confrérie, après s’être alliée aux Nationalistes Européens, aurait fait alliance avec les Lucian. En résumé, la situation devenait de plus en plus critique et tendue avec les Lucian et dans une moindre mesure avec les Aschen. Ils se devaient de ne pas négliger aussi cette guerre interne qui les opposait à la New Confrérie et l’Alliance des Etats Nations.
Et comment expliquer l’enlèvement du Colonel Bowen ? Pour Le Général O’Neill, il ne pouvait s’agir que d’un avertissement de la New Confrérie. Elle avait ainsi démontré qu’elle pouvait frapper quand bon lui semblait et qu’aucun Terrien, y compris un militaire haut gradé, n’était à l’abri. La remise de Bowen au père de Kiva constituait un gage de leur nouvelle alliance. Ce dernier n’avait nullement eu l’intention de nuire à Bowen : il avait agi avec lui comme un chat qui joue avec sa proie, et s’en détourne sûr de son pouvoir. Le seul enjeu était de prouver leur puissance…

De retour au Homeworld Command, le Colonel Bowen apprit que son fils ainé avait encore fait des siennes alors qu’il séjournait chez son grand-père. Mais ce point n’était pas prioritaire compte tenu de la situation précédente.

Bientôt un individu demanda à parler au Général O'Neill :

- Pourriez-vous enfin vous présenter et me donner le motif de cet entretien ? demanda O’Neill pressé sur un ton sec.

- Mon nom n’a aucune importance, répondit l’individu. Vous avez seulement besoin de savoir que j’ai été désigné par une alliance des partis démocrates et libéraux des Etats Nations de notre planète. Nous avons pour objectif d’arriver en tête des élections parlementaires de l’United Earth en 2016.

- Avant de d’envisager une victoire éventuelle aux élections, répondit le Général, je me permets de vous rappeler que la Constitution Fédérale pour l’United Earth doit encore être approuvée par le référendum international…

- Oui, vous avez tout à fait raison et nous le savons parfaitement, rétorqua le mystérieux individu. C’est pourquoi nous aimerions que vous soyez notre tête de liste, Général !

Le Général O’Neill fut stupéfait, puis amusé de ce qu’il venait d’entendre :

- Vous n’êtes pas sérieux ? interrogea le Général avec un large sourire.

- Bien sûr que nous sommes tout à fait sérieux, ajouta l’homme un peu vexé par cette remarque. N’êtes-vous pas le seul Terrien capable d’unifier tous les peuples de la Terre ?

- Justement, Monsieur, ajouta O’Neill. Sachez que je ne prends part à aucune élection. La politique ne m’intéresse pas, mes seules préoccupations sont mes hommes et préserver la paix.

- Réfléchissez, Général…Vous êtes un homme important et estimé de tous. Votre présence à nos côtés est donc essentielle. Dans un mois, nous aurons absolument besoin d’une réponse définitive de votre part, réponse que nous espérons bien sûr positive…

Sur ces propos déconcertants pour le Général, l’individu prit congé. O’Neill s’empressa de raconter cette étrange rencontre à Samantha : Il ignorait s’il devait tout simplement rejeter cette proposition ou y réfléchir. S’il l’acceptait, il devrait alors démissionner avant la fin 2015 et renoncer à tout ce qui avait sa vie jusqu’à présent …
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2. 06 - Point de Non Retour
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Précédemment, l’Alliance Lucian du père de Kiva et l’Aschen Confédération avaient créé une alliance militaire contre la Terre et ses alliés. Quelques temps plus tard, cette alliance lança une imposante attaque contre la Terre, mais les forces du Homeworld appuyées par les forces alliées, réussirent à la repousser.

De nos jours, dans les locaux du Fraiser Mémorial Medical Center, le docteur Lam était au chevet d’un de ses patients :

- Capitaine, je sais bien que vous êtes encore faible et sous le choc des évènements. Mais pouvez-vous me dire, brièvement pour le moment, ce qui s’est produit lors de la Mission Anaconda, demanda-t-elle d’une voix douce, mais ferme.

- Je commandais l'un des régiments de la brigade d’expédition, commença le Capitaine d’une voix fatiguée, et selon les informations initiales, l'ennemi devait compter entre mille et trois milles hommes au maximum. Mais... ajouta-t-il après avoir fait une courte pause, nous découvrîmes rapidement, avec effroi et à nos dépens, qu’ils étaient finalement près de dix milles, soit près cinq fois plus…

Le Capitaine se tut alors, visiblement épuisé, mais aussi et surtout bouleversé par le souvenir de ce qu’ils avaient vécu. Le Docteur Lam consciente des souffrances qu’elle infligeait à cet homme, et compte tenu de son état général satisfaisant, jugea qu’il était important qu’il puisse, en en parlant rapidement, évacuer au plus vite le poids des évènements qu’il venait de vivre.

- Allons, racontez- moi ce qui s’est passé, insista le Dr Lam. Cela ne pourra vous faire que le plus grand bien !

- Malgré, et à cause de la situation qui ne correspondait pas aux prévisions, le Major Leblanc m’a donné l’ordre de partir avec une vingtaine d’hommes en éclaireurs. Nous devions établir de manière précise quelle était la situation réelle et tenter de dénombrer au plus juste les effectifs de l’ennemi. Alors que nous avions à peine débuté notre progression depuis quelques minutes, les Lucian ouvrirent soudain un feu nourri dans notre direction. Nous avions été repérés par un agresseur qui était resté invisible pour nous. Le lieutenant Mackenzie a été atteint le premier par une balle en pleine tête… Puis un autre homme s’est effondré au sol ! murmura le Capitaine bouleversé.

- Prenez votre temps, dit le Docteur Lam, elle-même touchée par la détresse de cet homme habitué aux combats. Je me doute que vous avez vécu des moments terribles et que le fait de les évoquer est pour vous extrêmement douloureux !

- J’éprouve, en ce moment, certes une profonde douleur, reprit le Capitaine d’une voix tremblante, mais surtout une grande et terrible colère. Avez- vous la moindre idée de la manière dont les hommes ont surnommé cette bataille ? ‘’ Guadalcanal’’ ! Tout comme les Américains, nous nous sommes retrouvés en sous effectif face à des troupes ennemies lourdement armées et particulièrement déterminées… Et alors pour les combattants, les minutes se sont transformées en heures, car les renforts ont tardé à être envoyer…

- Mais vous avez cependant tenu bon ! s’exclama le Docteur Lam pour tenter d’apaiser la douleur de son patient. N’oubliez jamais que vous avez repoussé les assauts ennemis et finalement remporté la victoire ! ajouta le Docteur Lam se voulant être définitivement positive.

- Oui… vous avez sans doute raison… et c’est ce que les gens retiendront, répondit le Capitaine avant de se murer dans un profond silence, le regard fixe et totalement perdu dans des pensées les plus sombres.

Le Docteur préféra donc le laisser se reposer, sachant bien qu’elle n’obtiendrait plus rien de lui. Elle décida alors de rencontrer la totalité des éclaireurs survivants, afin d’évaluer de manière précise leur état psychologique. Ces entretiens durèrent plusieurs heures et furent pour elle une véritable épreuve. Lorsqu’elle remit ses conclusions au Général O’Neill, elles tenaient en quelques mots : ils souffraient tous d’un syndrome post-traumatique extrêmement sévère. Elle quitta rapidement le bureau du Général, épuisée. Le Général O’Neill fit aussitôt un point complet avec le Colonel Bowen qui avait également assisté à l’entretien. Les deux hommes étaient bien sûr également bouleversés par la détresse des combattants et veilleraient à ce que chacun reçoive le meilleur accompagnement psychologique possible. Ensuite, c’est avec regret qu’ils firent le constat que cette mission avait connu les plus lourdes pertes depuis le début du Programme Stargate : on déplorait près de quatre cent soixante tués et plus de mille blessés. Même si l’attaque avait été repoussée et la mission une réussite sur le plan militaire, elle n’en demeurait pas moins un véritable échec sur le plan humain.

Et les obligations du Général O’Neill n’en demeuraient pas moins quotidiennes : il était convié à Genève pour assister à une importante réunion. Il avait tenu à y être accompagné par Carter, Sheppard et Mitchell, et il avait également souhaité la présence de Bowen et de son Unité.

- Bonjour Général O’Neill, je suis ravi de votre présence parmi nous. Comme vous le savez, nous sommes ici pour discuter du Projet Colonial ‘’Terra Nova ‘’. La commission a pour objectif de rendre possible la création de la première Colonie Humaine sur une exo-planète… Son travail d’évaluation est maintenant terminé. Elle doit donc exposer à tous quels sont les besoins et de quels moyens nous disposons pour rendre possible et viable ce qui n’est encore qu’un projet, mais un magnifique espoir, dit avec enthousiasme le président de la commission coloniale.

- Votre présence à cette réunion, ainsi que celle de vos gradés, sont essentielles pour nous, poursuivit un membre de la commission. Votre avis concernant ce projet sera essentiel et déterminant.

- Bien évidemment, nous savons que vous avez déjà eu connaissance du coût prohibitif relatif à cette création, ajouta un autre. Il est donc clair que nous ne pouvons valider un tel projet, et prendre une telle décision à la légère !

- Bien sûr, confirma O’Neill sur un ton calme qui percevait une importante fébrilité chez ses interlocuteurs. J’ai étudié ce dossier avec minutie, en veillant à être totalement objectif et rationnel. Son coût est évalué à près de trois mille milliards € pour une population chiffrée à dix millions d’habitants. Cette colonie sera totalement connectée et écologique. Elle bénéficiera des dernières technologies ramenées par le Programme Stargate… C’est à mon avis un magnifique projet et un prodigieux espoir pour l’Humanité!

- Je constate avec joie votre parfaite connaissance du projet. Mais cela ne faisait aucun doute. Les diverses ressources commencent à manquer dans notre monde et des centaines de millions d’individus souffrent de malnutrition, expliqua le président. Nous devons absolument trouvé des solutions pour y remédier.

- Par ailleurs, ajouta un membre, notre planète est surpeuplée. Pour vivre tous dans de bonnes conditions, la création de cette colonie serait un merveilleux point de départ…

Le Général O’Neill ne pouvait qu’approuver ce projet. Il était vraiment nécessaire d’aller de l’avant. Si la situation actuelle empirait sur Terre, elle conduirait inévitablement à des conflits. Il donna donc un avis favorable, sous réserve que toutes les conditions de vie et de sécurité soient réunies pour les futurs colons.
Alors qu’il s’apprêtait à quitter Genève, le Colonel Bowen rencontra, comme par hasard, celui qu’il avait surnommé M. Démocrate. Et une fois encore, il demanda au Général O'Neill s’il avait déjà réfléchi et pris une décision. Etait-il enfin décidé à agir avec eux pour lutter contre la montée des extrémismes et contre l’incompétence des gouvernements ?
Agacé, mais aussi lassé par ces manières qui frôlaient le harcèlement, O’Neill lui garantit son soutien, tout en refusant d’être tête de liste. Il restait ainsi fidèle à ses idées tout en poursuivant ce qui lui tenait le plus à cœur. La nouvelle de ce soutien se répandit à la vitesse de l’éclair.

Pendant ce temps, resté au Homeworld Command, le Général Davis informait le Lieutenant Colonel Lexington et son unité que le FBI et la Police de Los Angeles venait de saisir une importante cargaison de drogue. Celle-ci était d’autant plus insolite, qu’il s’agissait de ‘’Kassa’’, une drogue d’origine Lucian. L’inquiétude était d’autant plus grande, que cette drogue arrivait en grande quantité sur les marchés terriens de contrebande. Grâce à de nombreuses arrestations et de longs interrogatoires, la nouvelle de stocks importants dissimulés à Paris et à Londres tomba.

Le Général Davis prit alors l’initiative d’envoyer dans ces deux villes une unité d’intervention nouvellement créée : il était impératif et urgent d’appuyer les missions des unités HOPS. Les unités d’intervention furent dirigées en toute discrétion, croyait-il, sur les lieux désignés avec précision par un des contrebandiers capturés. Bientôt le DSC-304 Kawalsky, tout juste entré en service et qui survolait la zone, informa Davis que des dizaines de véhicules de police convergeaient toutes sirènes hurlantes vers la position du contingent. Sur les ordres de Davis, le Kawalsky téléporta finalement les membres du détachement vers les services du HOPS.
Le Lieutenant Colonel Lexington exigea des explications immédiates : il était incompréhensible que les agents de police locaux aient pu avoir connaissance de cette opération. Et quant bien même, une telle arrivée était inacceptable et insupportable. Une enquête démontra par la suite qu’un policier LAPD avait eu accès aux informations et les avait transmises à la police Nationale Française.

- Cet agent est stupide ou alors il est complice ! s’insurgea Lexington toujours furieux.

- Je crois hélas que c’est en fait beaucoup plus simple. Cet agent n’a fait que ce que l’on lui demande habituellement de faire : On valorise et encourage sans cesse la coopération internationale entre les polices, ce qui implique le partage des informations… rétorqua Davis en tentant de calmer Lexington qui était hors de lui.

- Ont-ils au moins procédé à l’arrestation de contrebandiers ? questionna Lexington.

- Hélas non ! répondit Davis. A leur arrivée, les locaux étaient vides et les contrebandiers avaient vraisemblablement été téléportés sur un vaisseau Al’Kesch en orbite.

- On aura tout vu ! hurla Lexington. Les contrebandiers ont maintenant des Al’Kesch comme moyen de transport ! Nous devons absolument revoir notre protection aérienne !

Une nouvelle enfin positive parvint de Londres : La mission s’était parfaitement déroulée, un gigantesque stock de Kassa y avait été saisi, détruit et des dizaines de contrebandiers arrêtés étaient en cours d’interrogatoire. Cette nouvelle parvint à calmer un peu le Lieutenant Colonel Lexington.

Dès son retour au Homeworld Command, le Général O’Neill prit connaissance de ce nouveau dossier qui n’augurait rien de bon. Il considérait cette abondance de drogue Lucian comme une nouvelle attaque de leur part, déguisée et sournoise cette fois. Il était vraiment nécessaire de recueillir un maximum d’informations et pour se faire, il décida d’interroger lui-même un contrebandier. En stratège, il tenta tout d’abord de le mettre en confiance, cherchant à comprendre ce qui l’avait mené à pratiquer ce commerce sinistre et meurtrier. Sa réponse ne fut pas une révélation : il avait agi ainsi, parce qu’il gagnait de l’argent facilement et en grande quantité. Le choix de cette drogue était pour lui d’autant plus évident, qu’il l’achetait à un très faible prix à son fournisseur et la revendait à un prix très élevé à des consommateurs qui, devenant très rapidement dépendants, en achetaient toujours plus. Cet individu bien que sans scrupule n’était qu’un simple maillon d’une vaste entreprise meurtrière.

Le Général O’Neill n’avait plus aucun doute : une sournoise attaque Lucian était en cours visant à rendre dépendant le peuple Terrien et à le soumettre. Un plan de défense énergique était impératif !
Quelques heures plus tôt déjà, une autre information surprenante avait été portée à sa connaissance. O’Neill s’empressa de la transmettre à Bowen : un 304 avait fait l’objet d’une surprenante attaque Lucian inhabituelle. Il avait été abattu sans l’ombre du moindre combat. En effet, toute l’énergie du vaisseau avait été mystérieusement comme captée par une nouvelle arme ou technologie Lucian et le 304, alors dépourvu de son bouclier, avait été abattu d’un simple tir.

Après ce bilan des dernières nouvelles, le Général O’Neill et le Colonel Bowen demeurèrent silencieux de longues minutes. Il était évident que les attaques Lucian étaient de plus en plus nombreuses, même si elles étaient moins militaires et surtout moins franches. Ce qui n’aurait pu sembler être que de petits détails, de simples problèmes à résoudre, prenait une tout autre tournure, devenait maintenant de sérieux avertissements.
La menace Lucian était plus que jamais bien présente, mais devenait aussi bien plus complexe à déceler…
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2 .07 - Babylone
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Précédemment, le docteur Sydney Fox était une archéologue réputée depuis plus de deux décennies. Elle s’était toujours refusé à laisser entre les mains de particuliers ses merveilleuses découvertes.
Il était essentielle que chacune revienne ou reste dans son pays d’origine et soit abritée dans un musée, afin d’être protéger et contempler par le plus grand nombre.

De nos Jours au Homeworld Command, le Général Paul Davis informait les membres de l'Unité Spéciale qu’une toute nouvelle technologie venait d’être installée et était désormais opérationnelle à bord d’un vaisseau en orbite : elle permettait de détecter sur Terre tout objet étranger à notre niveau technologique.

- Mais nous savons qu’il y a sur Terre des dizaines d'objets qui ne correspondent pas à notre niveau technologique et qui, par conséquent, échappent partiellement, voire totalement à notre contrôle ! s’exclama le Général Paul Davis.

- Quelle est donc notre mission? interrogea Bowen. Il ne faisait aucun doute pour lui que cette communication déboucherait sur une mission bien précise. De l’intuition ? Non simplement l’expérience…

- Vous devez partir dans les plus brefs délais pour Babylone, répondit avec un petit sourire le Général Davis quelque peu amusé par l’empressement de Bowen. mais il se ressaisit aussitôt face à la gravité de la situation présente.

- Babylone ? s’étonna Bowen. Mais il y règne actuellement une terrible guerre civile ! De plus, le président avait clairement déclaré qu’il était hors de question d’engager des troupes au sol …

- Vous vous doutez bien que nous n’ignorons pas ce point, répondit Davis. Mais vous négligez le fait que nous y sommes contraints en cas de réel danger pour nous et le reste de la communauté internationale… Que se passera-t-il si l’Etat islamique prend soudain possession et donc le contrôle de technologies ultra avancées ?

- Oui, balbutia le colonel Bowen gêné d’avoir fait cette remarque. J’ai maintenant parfaitement compris notre démarche.

- Vous serez accompagnés par huit Marines et comme vous le savez, depuis la promotion du Dr Jacksons en qualité de commissaire des affaires étrangères, le Dr Sydney Fox, ici présente, sera le nouveau Commissaire des affaires archéologiques : elle viendra donc avec vous.

Le détachement au grand complet fut téléporté dans l’heure suivante au Koweït. Il était bien sûr essentiel de veiller à entrer le moins possible en contact avec les forces de l’Etat Islamique. L’idéal serait même d’être totalement invisible d’eux. La tâche ne serait donc pas simple, puisque des incursions soudaines dans ce territoire sous contrôle du gouvernement irakien se produisaient fréquemment.
De plus Babylone se trouvait actuellement précisément sur une ligne, une frontière où les forces islamiques et Irakiens Loyalistes se combattaient.

Le détachement parvint sans trop de difficultés à s’approcher de l’objectif qui lui avait été désigné. Il avait été repéré dans ce qui semblait être une grotte difficile d’accès, à plusieurs centaines de mètres sous une gigantesque épaisseur de roche. La localisation correspondait approximativement à l’emplacement de l’ancienne cité de Babylone.
Alors que le Dr Fox et quelques hommes s’apprêtaient à entrer dans un sillon tracé dans la roche, le détachement fut placé en alerte : les deux Marines qui montaient la garde aux environs furent l’objet d’une violente attaque par un homme apparemment isolé. Il fut abattu, mais parvint auparavant à toucher mortellement un des Marines. Il semblait d’autant plus urgent de mettre la précieuse technologie en lieu sûr : le Dr Fox et les hommes devaient au plus vite la placer dans une malle de transport et procéder dès que possible à sa téléportation.

Soudain un message leur parvint de l’extérieur : des forces combattantes, visiblement hostiles étaient en approche. Le Major des Marines informa aussitôt le Homeworld de la situation et demanda l’envoi de renforts importants et immédiats. Alors que la communication fut brutalement interrompue, le détachement se trouva face à une centaine d’hommes lourdement armés.

Au Homeworld Command, l’alerte fut déclenchée.

- Que se passe-t-il ? demanda O’Neill.

- Nous venons de perdre la communication avec le détachement de Babylone, répondit Walter Hariman. D’après les quelques informations qu’ils nous ont transmises, une centaine de soldats djadistes arrivaient sur leur position. Quelques minutes auparavant, deux marines de garde avaient fait l’objet d’une attaque mortelle. Ils réclament l’envoi immédiat de renforts.

Aussitôt le Général O’Neill appela le président et demanda l’envoi en urgence de soldats américains pour appuyer ses hommes. Mais il refusa aussitôt, affirmant que cette option serait pure folie, un véritable suicide. Il demanda à O’Neill de lui accorder quelques minutes : il souhaitait contacter son homologue irakien, solliciter son assistance et trouver ainsi une issue honorable et surtout viable pour tous. Chaque seconde qui passait semblait interminable au Général O’Neill…

A Babylone, le Colonel Bowen explorait les alentours : ils devaient avant tout dissimuler son entrée, afin de préserver le secret de son existence. Et pour ce faire, ils devaient aussi trouver une autre issue à travers le large sillon rocheux. Si les renforts n’arrivaient pas très vite, ils seraient contraints de tenter une diversion : ils serviraient d’appât et même d’exutoire au désir de combattre de ces hommes fanatiques. Seule le Dr Fox resterait en retrait avec un homme pour tenter de mener à bien leur mission. Tel était leur plan, à défaut d’en avoir trouvé un autre…
Alors qu’il pensait se trouver dans une voie sans issue, il découvrit des centaines d’artéfacts de toutes les époques. Le Dr Fox qui l’avait rejoint confirma la richesse de cette découverte. Mais ils n’étaient pas au bout de leur surprise ! Soudain ils distinguèrent au loin les silhouettes de deux hommes qui avançaient paisiblement. Cette vision était en contraste total avec la violence et l’agitation qui régnaient au dehors. Cette apparition semblait totalement irréelle ! Il s’agissait de moines bouddhistes qui se présentèrent comme les gardiens de ces lieux et donc des trésors qu’ils abritaient.

- Mais vous devez cependant quitter de temps à autre ces galeries, ne serait-il que pour vous ravitailler, interrogea Bowen sans détour. Il songea aussitôt que l’arrivée de ces hommes sages était providentielle. Puisqu’ils étaient venus, il y avait donc une autre issue !

- C’est Bouddha qui décide de nous ramener à Katmandou, dit l’un d’entre eux avec calme.

- Bouddha ? répéta Pierson incrédule se demandant ce qu’il avait donc à faire dans l’histoire

- Jusqu’au Népal !!! s’étonna le Dr Fox. Et comment ?

Le petit homme sage n’eut pas le temps de répondre, car le Lieutenant Durand apparut très agité annonçant il venait de découvrir un objet, qui selon toutes apparences, était un anneau de transport.
Il n’y avait donc pas une minute à perdre ! Il devait mener à bien leur mission et s’échapper avec la technologie Ultra avancée. Mais le Dr Fox était déchirée de devoir laisser derrière eux toutes ces richesses qu’ils venaient de découvrir. Mais les renforts n’arrivant pas, elle devait faire face à la dure réalité : ils étaient contraints de les laisser. Elle demanda que l’on fasse exploser l’entrée de la grotte, espérant qu’ainsi les assaillants ne parviendraient pas jusqu’au lieu qui les abritait.
Aussitôt le Colonel Bowen accéda à sa demande, mais son objectif était tout autre : il espérait simplement que l’explosion ralentirait les fanatiques en armes suffisamment de temps pour permettre à l’ensemble du détachement d’échapper à la prison rocheuse dans laquelle ils étaient emmurés.
Ainsi le détachement atteignit Katmandou grâce aux anneaux de transport…

Au Homeworld Command, le Général O’Neill était dans une rage folle, car il attendait toujours des nouvelles du Président. Il était pourtant clair que le temps n’était plus à la discussion, mais à l’action !
Sa colère atteignit son paroxysme lorsqu’on l’informa que les troupes de l’Etat islamiste étaient en train de bombarder Babylone. Il pensa que la situation était maintenant désespérée pour ses hommes. Il s’effondra dans son fauteuil et pensa à son ami Bowen… et au Dr Fox qui accomplissait avec eux sa première mission en qualité de Commissaire aux Affaires Archéologique.
Soudain le responsable des communications surgit et l’informa que les balises de téléportation des membres de l’Unité étaient actives dans la ville de Katmandou au Népal !

Quelques heures plus tard, le Colonel Bowen était de retour au Homeworld Command. Il fit un rapport complet au Général O’Neill et fut extrêmement satisfait de lui annoncer que malgré les circonstances très particulières, son Unité avait accomplie, cette fois encore, la mission confiée. Le Dr Fox était également présente et elle ne dissimulait pas son émotion face à la merveilleuse découverte qu’ils avaient faite sans vraiment le vouloir. Elle évoqua longuement ces milliers d’artéfacts de toutes les époques.

- Réunir toutes ces pièces au sein d’un même musée serait une prodigieuse expérience ! déclara enthousiaste le Dr Fox. Il serait le plus grand musée du monde et le plus grand témoignage de la civilisation Humaine…

- Je crains que ce qui pourrait être un magnifique projet ne demeure un rêve encore pour longtemps ! répondit O’Neill avec regret. Compte tenu des évènements, beaucoup d’eau sera passée sous les ponts avant qu’un musée puisse voir le jour à Babylone...

La conversation fut interrompue lorsque Braun informa O’Neill qu’il devait absolument pendre connaissance d’un message qui était diffusé en boucle.

Un homme armé au visage dissimulé annonçait :

- Ce message est destiné aux infidèles qui, par l’envoi de troupes, ont souillés et profanés Babylone, lieu saint pour l’Etat islamiste…

Le Général O’Neill eut du mal à garder son calme et ne put s’empêcher de faire remarquer qu’ils avaient été les premiers à le bombarder ! Le message se poursuivait ainsi :

- Nous avons donc jugé les infidèles que nous avons capturé. Le verdict est tombé : ils vont être exécutés et cette décision est sans appel. Ce message est donc un avertissement : tel sera le sort de tout infidèle qui mettra un seul pied sur nos terres Saintes!

Le Lieutenant Pierson expliqua que la situation était particulièrement délicate pour le président. En effet, deux des quatre marines terriens qui avaient été capturés étaient américains. Or le président avait affirmé qu’aucune troupe américaine au sol ne serait envoyée au combat.
O’Neill se rendit donc à la Maison Blanche où sa présence avait été requise par le président. Il le rencontra alors qu’il venait de s’entretenir avec le Premier Ministre britannique et le Président français.

- Je vais être très direct avec vous, dit le Président, et par avance je vous demande de m’en excuser.

- Je comprends … Je comprends, murmura O’Neill qui avait déjà une petite idée de la tournure que prendrait la conversation.

- Ils exigent un responsable et considèrent que la mission que vous avez autorisée à Babylone a été un déclencheur. En résumé, ils exigent que je vous désavoue publiquement pour prouver que vous avez agi seul. Dans le cas contraire, ils menacent de se retirer de l’United Earth… poursuivit le Président.

- Je pense que vous n’avez donc guère le choix, répondit O’Neill avec calme.

- Très honnêtement, je ne pense pas qu’ils le feraient vraiment. Ces Etats connaissent déjà une situation politique difficile et l’isolement ne serait pas la meilleure solution. Il convient de ne pas oublier que nous sommes en pleine guerre contre le terrorisme : ce n’est qu’unis que nous pouvons espérer le vaincre. Par ailleurs, nous devons gérer une guerre froide avec les Aschen et l’éternelle menace Lucian. Il est inconcevable de se diviser maintenant, et ce, quelles que soient les divergences !

- Que comptez-vous donc faire ? interrogea O’Neill.

- Les ramener à la raison, répondit le Président. Par ailleurs, j’ai été informé que vous envisagiez de prendre votre retraite avant l’été 2015. Par conséquent, s’ils veulent votre départ, ils devront patienter jusqu’au moment où vous aurez décidé de nous quitter ! Il est totalement hors de question que vous quittiez votre poste par la petite porte… Nous vous devons tous beaucoup !

Le président américain, en évoquant la prochaine retraite d’ O’Neill, ne faisait que gagner un peu de temps. Personne n’ignorait la détermination de certains autres dirigeants à vouloir un départ immédiat. Le président se trouvait donc dans une impasse, d’autant qu’il admirait et était reconnaissant à O’Neill de tout ce qu’il avait entrepris depuis le début du Programme Stargate.

Lorsqu’ O’Neill fut de retour au Homeworld Command, tous étaient déjà au courant de la double situation. La plupart d’entre eux, y compris des généraux, étaient prêts à endosser la responsabilité et à démissionner. Le départ d’ O’Neill était inconcevable : il était l’âme du programme Stargate à lui seul ! O’Neill fut particulièrement touché, mais il assura que l’annonce de sa retraite militaire prochaine n’était pas contrainte, mais mûrement réfléchie depuis plusieurs mois… et sans aucun doute une retraite bien méritée !
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Re: [FanFic] Homeworld Command

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2. 08 - The End Lucian ?
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Précédemment, en 2007, l’Alliance Lucian fut victime d'un coup d'Etat dirigé par Odai Ventrell, qui en tuant Netan, se plaça la tête de l’Alliance. Il avait obtenu le soutien de la toute jeune Homeworld Intelligence : en contre partie, il s’était engagé à ne plus lancer d’attaque à l’encontre de la Terre. Cet accord permettait ainsi aux forces terriennes de concentrer toute leur attention sur la menace Oris. Mais deux ans plus tard, l'un de ses seconds, "le père de Kiva", qui, au fil du temps, avait pris de plus en plus de libertés vis-à-vis de décisions de l’Alliance et surtout de celles de Ventrell, voulut affirmer son opposition. Il décida de lancer une vague d’attaques, tout d’abord contre la base Icarus, puis contre le Destiny et enfin sur Terre. Ainsi en 2014, après l’assassinat d’Odai Ventrell par un membre de sa Faction, le père de Kiva prit définitivement le contrôle de l’Alliance.

De nos jours, au Homeworld Command, les membres de l'Unité Spéciale attendaient maintenant depuis plus d'une heure le Général Davis qui les avait convoqués de toute urgence. Son retard ne laissait rien présager de bon.

- Général O'Neill, que nous vaut l’honneur de votre présence parmi nous ? s’étonna Bowen cependant visiblement ravi.

- En raison d’un empêchement soudain du Général Davis, je suis donc chargé de vous briffer pour cette mission, Colonel ! répondit O’Neill

- Peut-on savoir si l’empêchement du Général Davis est lié à un motif grave ? interrogea Durand.
- Il est lié à l’attentat survenu à Paris la semaine passée. Il se trouve en France et prend part à une réunion extraordinaire avec Woolsey, et une dizaine de personnalités. Ils doivent débattre et convenir de la réponse internationale et appropriée à donner suite à cet ignoble attentat …

- Nous sommes tous encore terriblement bouleversés par ces évènements. Mais celui ne doit en aucun cas être un frein à la poursuite de nos missions. Pouvez- vous donc, Général O’Neill, nous informer sur celle qui justifie notre présence à tous aujourd’hui, ajouta Braun plus déterminé que jamais.

- Votre mission pourra à première vue vous paraitre plutôt surprenante, annonça le Général O’Neill. Il s’agit d’une mission de sauvetage ou d’extraction … En effet, vous devez faciliter la fuite du Lieutenant Kiro de l’Alliance Lucian et le ramener en vie. Il détient des informations essentielles qui pourraient nous permettre d’éliminer définitivement toute menace de l’Alliance Lucian.

A bord de l'UES Alsace, les membres de l'Unité se préparaient activement, mais avec le plus grand calme, à cette mission d’extraction, lorsque le Lieutenant Durand fit soudain irruption dans les quartiers du Colonel Bowen. Il annonça, à sa grande surprise, que suite aux attentats en France la semaine passée, il était contraint de lui remettre sa lettre de démission, effective dès la fin de la mission. Interloqué, le Colonel Bowen n’avait cependant pas le temps de lui demander davantage de précisions.

Les membres de L'Unité furent téléportés sur la planète de destination et le vaisseau resté en orbite fut placé en mode occultation. Toutes les précautions semblaient donc avoir été prises afin que la mission se déroule dans la plus grande discrétion et au mieux. Mais soudain, des dizaines de Lucian lancèrent un assaut sur les membres de l'équipe. En orbite, le commandant de bord ordonna un retour immédiat sur Terre.

Dans une prison Lucian, le Colonel Bowen faisait l’objet d’un interrogatoire et son geôlier tentait d’obtenir par tous les moyens des réponses à ses questions.

- Qu’êtes-vous venus faire ici, Tau 'ri ! aboyait le Lucian à ses oreilles.

- Haaaaaaaaa!!! hurlait Bowen tant la douleur était intense.

- Répond ou je continue ! Tu n’en as pas encore assez ? ajouta le Lucian poursuivant sa torture et qui fut soudain interrompu par l’arrivée d’un de ses subalternes.

- Le chef requiert votre venue immédiate !

Bowen poussa un profond soupir de soulagement. Il espérait que ce départ signifiait la fin de l’interrogatoire et de ses souffrances. Mais rien n’était moins sûr, il redoutait un simple répit.

Sur Terre, le retour de l'UES Alsace et la décision prise par son Commandant ne furent pas accueillis avec bienveillance, bien au contraire !
Le Commandant fut immédiatement convoqué et relevé de ses fonctions après avoir été brièvement entendu. Sa décision avait tout de la désertion, puisqu’il avait opté pour un départ, alors que L’UES Alsace ne courrait aucun danger réel. Il avait tout simplement renoncé à accomplir la mission confiée, n’hésitant pas un seul instant à abandonner à leur sort, c'est-à-dire aux mains de l’ennemi, les membres de l’Unité Spéciale.
Aussitôt le Général O'Neill ordonna qu'une équipe de Commando soit mise en alerte et il annonça qu’il en prendrait personnellement le commandement. A ce moment précis, le Président Woolsey fit son entrée et s’opposa avec fermeté au départ du Général O'Neill. Il n’ignorait rien de l’attachement que O’Neill portait à ses hommes, mais refusait que cet homme, si important aux yeux de tous et essentiel à la poursuite du Programme, courre le moindre risque. La situation présente était suffisamment critique. Le Général O’Neill était une cible inespérée pour l’ennemi et il refusait de lui offrir cet homme sur un plateau d’argent. En revanche, il approuva l’envoi immédiat de Commando pour mener à bien une mission de secours.

Dans la prison Lucian, les membres de l’Unité Spéciale avaient été placés en cellule, y compris le Colonel Bowen dont l’interrogatoire avait cessé de manière inexpliquée. Les geôliers n’avaient pas jugé bon de séparer les hommes pour les empêcher de communiquer. Le calme régnant autour d’eux, les membres de L'unité spéciale commencèrent à parler entre eux, chacun prenant des nouvelles des autres. Et bien vite, la même interrogation fit surface : Comment l’ennemi avait-il pu avoir connaissance du moment et du lieu précis où ils seraient téléportés ? Cette planète comptait plus de cent cinquante millions de kilomètres carrés de terres émergées… Cela était incompréhensible ! Le Colonel Bowen invita ses hommes à la plus grande prudence et par conséquent à se taire. Il ne pouvait s’empêcher de trouver curieux le fait qu’ils soient détenus si proches les uns des autres… Etait-ce un pur hasard ou un acte délibéré de leurs geôliers ? Escomptaient-ils recueillir ainsi quelques bribes d’informations ?

Soudain, au fond du couloir où étaient reparties les cellules de l’Unité Spéciale, le Colonel Bowen perçut le son faible d’une voix tremblante.

- Tenez bon ! lança Bowen à l’attention de ce prisonnier se voulant être réconfortant. Ne craquez surtout pas, les Lucian seraient bien trop satisfaits !

- Je regrette, vraiment je regrette, tout est de ma faute ! répétait inlassablement cet homme mystérieux et en pleurs.
- Mais qui êtes-vous donc ? interrogea soudain Bowen qui venait de prendre conscience qu’il tentait de réconforter un parfait inconnu.

- Ils m’ont capturé et cruellement torturé, sanglotait l’inconnu. Mon corps est en sang, mais ma plus grande douleur est morale ! J’ai honte !

- Mais qui êtes-vous donc ? répéta le Colonel Bowen soudain inquiet.

- J’ai craqué ! C’est moi qui leur aie tout dit ! poursuivit l’inconnu qui semblait ne pas entendre la question de Bowen. J’ai honte ! Tout est de ma faute !

Soudain, le Colonel Bowen comprit. L’inconnu n’en était en réalité pas un, mais l’objectif de cette mission …

Dans son bureau du Homeworld Command, le Général O’Neill bouillonnait intérieurement. Il détestait par-dessus tout se sentir impuissant et inutile. Cependant il comprenait la décision du Président. Déterminé à élaborer une stratégie de secours, il contacta un ami de longue date qui l’avait libéré des Irakiens vingt ans plus tôt

- Comment allez- vous Sergent ? demanda O'Neill à son interlocuteur.

- Je ne suis plus Sergent depuis longtemps et ne l'étais déjà plus quand je vous ais sauvé la vie Général O'Neill, lui répondit-il sur un ton moqueur.

- Vous ne changerez jamais, vous êtes toujours le même, Agent Gibbs ! rétorqua O'Neill. Il lui exposa en quelques mots la situation et les raisons pour lesquelles il sollicitait son aide de toute urgence. Puisque vous êtes d’accord sur le principe, je vous attends donc d’ici une heure dans mon bureau, Sergent ! ajouta O’Neill

Une heure plus tard, les retrouvailles entre les deux hommes furent extrêmement chaleureuses. Ils se dirigèrent après quelques minutes jusqu’à la salle de Commandement où les attendaient Clayton, Barrette, le Général Landry et le chef de la section des commando. Il convenait dès lors de mettre rapidement sur pied la mission de secours, et de fixer un déroulement le plus précis possible afin de parer à toute mauvaise surprise.
Trois heures s’avèrent cependant nécessaire afin de finaliser un plan qui donnait satisfaction à tous. Il fut décidé de l’envoi d’une flotte composée d’un Vaisseaux Cité de Type Atlantis terrien, de cinq DSC-304 et de cinq Condor pour assurer le transport de cinq mille Rangers et Marines, ainsi que le ravitaillement. Ce déploiement de forces n’était pas démesuré, puisqu’il s’agissait maintenant de mener à bien une double mission.

Il s’agissait bien évidemment de porter secours aux hommes de l’Unité Spéciale, de les soustraire aux griffes et à la violence de leurs geôliers. Tel était l’objectif et la priorité clairement affichés par le Général O’Neill. Mais le Président Woolsey tenait également à ce que la mission initiale soit menée à son terme. Ainsi il convenait donc aussi de procéder à l’extraction du Lieutenant Kiro. Les informations qu’il détenait, après avoir été correctement analysées par les personnes compétentes, pourraient donner des clefs essentielles et la possibilité de mettre définitivement un terme à l’Alliance.
Gibbs serait à la tête des meilleurs membres des Commandos et ils procéderaient à l’extraction des hommes et de Kiro de la prison. Le reste de l’organisation devait leur permettre de mener à bien cette mission sans se préoccuper d’une éventuelle agression Lucian.

A peine dix heures après la capture des membres de l’Unité Spéciale, une puissante force expéditionnaire terrienne arriva en orbite autour de la planète où était localisée la prison Lucian. Le condor fut escorté jusqu'au sol par des dizaines de Jumper et des centaines de F-302. La zone fut rapidement sous contrôle.

Aussitôt, les Forces Spéciales commandées par Gibbs prirent d’assaut la prison éliminant sans sommation les quelques Lucian qui se mettaient à travers leur chemin et tentaient de leur opposer une faible résistance.

- On va vous sortir de là, Bowen ! affirma Gibbs en arrivant devant la cellule du Colonel. Veillez à une sécurité maximale ! ordonna-t-il d’une voix ferme aux membres du Commando.

- Heureux de vous voir, Gibbs ! dit le Colonel Bowen soulagé.

- Savez-vous comment se portent les hommes de votre Unité ? demanda Gibbs.

- Je sais seulement qu’ils sont tous en vie, murmura Bowen affaibli par ses blessures.

- Les hommes de l’Unité Spéciale se portent plutôt bien, informa le major du Commando. Nous déplorons quelques blessures légères pour certains, mais rien susceptible de mettre en danger leur vie, poursuivit-il à l’attention de Gibbs et de Bowen.

- Et le prisonnier de la dernière cellule ? interrogea Bowen d’une voix faible mais inquiète.

- Je regrette d’avoir à vous l’annoncer, Colonel, dit le Major avec précaution, mais ses blessures sont graves. Je crains que ses heures ne soient comptées…

- Nous devons procéder d’urgence à son évacuation ! s’écria Bowen. Sauf erreur de ma part, il s’agit du Lieutenant Kiro. Il est impératif qu’il reste en vie !

A l’extérieur de la prison, la situation était des plus positives. A leur arrivée sur la planète, les Forces terrestres terriennes ne se heurtèrent à résistance Lucian modérée. Ils ne s’attendaient pas à une telle situation, mais encore moins à recevoir immédiatement l’appui précieux des populations civiles. Leurs connaissances du terrain et leur détermination permirent aux Forces terriennes de mettre hors de combat les dernières forces Lucian en moins de trois heures… Libérées du joug Lucian, les populations ovationnèrent les forces Terriennes.

De retour au Homeworld Command, on annonça au Général O'Neill la perte d’une centaine d’hommes toutes forces confondues. Cela n’était pas une bonne nouvelle, mais hélas inévitable. En revanche, les nouvelles furent rapidement rassurantes quant à l’état de santé du Lucian Kiro. Les membres de L'unité Spéciale pourraient être opérationnels dès la semaine suivante. Seul le lieutenant Durand serait absent durant trois mois, puisqu’il avait sollicité et obtenu un long congé, mais avait renoncé à démissionner des Forces du Homeworld pour la plus grande satisfaction du Colonel Bowen.

Alors que le Général O'Neill et Gibbs étaient partis pour quelques jours se ressourcer dans son chalet Minnesota et pêcher, une inquiétante nouvelle parvint au Homeworld.
Quelques temps plus tôt, O’ Neill avait ordonné, en qualité de chef allié, l’envoi de forces terriennes afin de prêter main forte aux Veritan. En effet, ces derniers avaient décidé de libérer les humains qui vivaient sous le contrôle de la Dictature Militaire Avarusienne. Après une semaine de combat, le premier bilan des pertes était arrivé : on dénombrait déjà plus de cinq cents tués, sans compter de trop nombreux blessés.

Face à ce bilan, le Colonel Bowen n’avait pas d’autre choix que d’informer au plus vite le Général O’Neill… et d’attendre son inévitable retour.
Blackeagle
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Re: [FanFic] Homeworld Command

Message non lu par Blackeagle »

WTF ? J'aurais juré avoir tout vu : des mélanges SG/Halo, SG/Star Wars, SG/MLP, etc. Mais mélanger SG avec notamment NCIS et The Unit alors là... Chapeau l'artiste. Nan, vraiment.

Sinon, par rapport au texte :

- Phrases lourdes et parfois illogiques (!!!)
- Quelques fautes (ortho, ponctuation, des majuscules là où il n'en faut pas, pas de points d'interrogation pour les questions, espacement etc.) suffisamment présente pour indiquer des problèmes de relecture.
- Des incohérences ici et là.


I'm getting used to...
Dernière modification par Blackeagle le 14 févr. 2015, 12:20, modifié 1 fois.
Il n'y a que deux erreurs que l'on puisse commettre sur le chemin de la Vérité : ne pas aller jusqu'au bout, et ne pas s'y engager.
-- Siddharta Gautama Shakyamuni

[Blackeagle]La CSB agit dans l'ombre pour éclairer le monde.
[Rufus Shinra]Elle agira dès qu'elle aura retrouvé sa lampe de poche, en fait.
[Blackeagle] Réplique collector :D
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