Conte médiéval

leprechaun
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4) histoire de Lazslo

Après deux semaines de voyage, ils entrèrent en Bretagne. Un jour, ils s’arrêtèrent pour passer la nuit dans une forêt non loin de Rennes. Ivan et le roi dressèrent la tente tandis que Genève ramassait du petit bois pour faire du feu. Ensuite, ils étudièrent tous les trois avec soin la carte. Ils ne tenaient pas à se perdre dans une des nombreuses forêts maléfiques du coin. Hélas pour eux, c’était bien ce qui était arrivé. Ils avaient pénétré par erreur dans une forêt que hantait la sorcière de l’étang. Celle-ci était bien connue des villageois des environs qui fuyaient ce lieu comme la peste. Malheur ! Ivan, Genève et Rature étaient entrés dans la forêt de Briocheland!

La sorcière avait un fils, qu’elle avait nommé Lazslo, en hommage à son père, un chevalier hongrois qui avait trouvé la mort au cours d’une chasse au dragon. Lazslo était jeune et beau.
Malheureusement, comme il avait été élevé à la campagne, il avait des manières guère civiles, et jurait à toutes heures du jour et de la nuit. C’est pourquoi, dans les environs, on le surnommait : Lazslo, le chevalier au langage de charretier!

Sa mère, lorsqu’il eut douze ans, décida de le confier à un maître d’armes qui devrait lui apprendre les rudiments du maniement de l’épée, de l’arc, de la hache, de la dague, de la lance, de l’arbalète, et, comme Lazslo se blessait souvent à table, du couteau, de la fourchette et de la cuillère. La sorcière couvait énormément son fils unique et tenait à lui faire apprendre tous les arts qui lui permettraient de survivre dans ces temps troublés. En effet, à cette époque, l’espérance de vie d’un être humain était très courte. L’homme est programmé pour vivre soixante dix ans environs. Mais de nombreux facteurs réduisaient cette espérance de vie à peau de chagrin. Les bêtes féroces pullulaient en ces temps là et réduisaient de dix ans l’espérance de vie d’un homme. La mauvaise qualité de leur cuisine leur en enlevait également dix. Les guéguerres que se livraient les petits seigneurs locaux dix. Pour finir, il convient de ne pas oublier l’influence des druides. Comme nous l’avons dit dans notre premier chapitre, les Bretons aimaient bien la filoche et ne refusaient que très rarement une petite bagarre. Généralement, les combats se finissaient par de petites blessures et nécessitaient que l’on aille chez ceux qui servaient de médecins, c'est-à-dire les druides. Pour leur malheur d’ailleurs ! Car, en Bretagne, lorsqu’un cancre ne parvenait pas à passer en classe supérieure, on lui donnait le choix entre la vie de clochard, ou l’apprentissage du métier de druide. Bien souvent, le cancre choisissait de devenir druide.
Le taux de mortalité chez les patients des druides était effroyablement élevé. L’espérance de vie des hommes en Bretagne ne dépassait donc pas, à l’époque, la trentaine d’année.

Lazslo avait passé une dizaine d’année chez son maître d’armes lorsqu’il décida de rentrer chez lui, dans la forêt de Briocheland. Il retrouva son cher lac, ou plutôt son étang boue. Celui ci faisait deux cent mètres de long sur cent de large. Mais il ne faisait que quarante centimètres de profondeur. La sorcière de l’étang habitait un petit palais situé au fond de cet étang trouble et insalubre. Elle avait déniché deux ou trois morceaux de ferraille qu’elle avait travaillés de sa baguette pour en faire un logis potable. Elle ne savait pas que le fer rouillait au contact de l’eau. La rouille donna à son logis une jolie couleur rouge brique.





Les retrouvailles de la mère et de son fils furent joyeuses. La sorcière fit préparer un festin. De son côté, Lazslo, pour faire plaisir à sa mère, qui habitait au fond de l’eau décida d’apprendre à nager. Cela lui permettrait de rendre visite à sa mère dans sa demeure.
A la fin d’un repas bien arrosé, Lazslo se mit en tête de plonger dans l’étang et d’apprendre à nager à la lueur des torches.


Un gigantesque PLOUF réveilla Ivan, Rature et Genève. Ils sortirent de la tente pour inspecter les environs, en proie à la terreur. Ils redoutaient de tomber sur des bêtes féroces et cruelles. Un second PLOUF les fit sursauter. Ivan et le roi ordonnèrent à la future reine de rester où elle était afin de tirer toute cette histoire au clair. Genève se laissa tomber au sol, et murmura, les yeux pleins de larmes : « j’ai peur de fermer les yeux ; mais j’ai trop peur pour les garder ouverts. Pardon, maman, pardon Papa. C’est ma faute si nous en sommes là ».

Pendant ce temps, nos deux jeunes héros se rapprochaient de la source des bruits. Sauf qu’il n’entendaient plus seulement des « plouf », ils entendaient aussi des « blub blub » et des « au secours ». Ils parvinrent jusqu’à l’étang et virent que le jeune Lazslo était en train de se noyer. Sa mère, qui ne marchait plus très droit, le tira de ce mauvais pas. Elle lui dit :

- « Vous avez beau dire, mon fils ! Ce serait plus pratique si vous consentiez à enlever votre cuirasse pour apprendre à nager !
- Hic! Un chevalier n’enlève jamais sa cuirasse, pas même, hic, pour dormir.
- Vraiment ? Cela vous causera des problèmes quand vous aurez une femme dans votre lit !
- Peut être, hic ! Mais, pour l’instant, ne suis-je point le chaste Lazslo ?
- Si fait, mon fils ! Et, m’est avis que, doué comme vous l’êtes, vous le resterez longtemps encore ! ».

Rature et Ivan décidèrent d’avancer à découvert et de se présenter au chevalier et à sa mère.
Lazslo, dont le caractère fougueux et bouillonnant allait servir au roi plus tard, défia Rature et lui promis de se mettre à son service dans le cas où il serait défait. Ce qui arriva. Rature n’était pas une lumière, mais il maniait parfaitement l’épée. Au bout de deux passes, il parvint à se mettre dans le dos de son adversaire et coupa avec Esqualibure les bretelles qui retenaient le pantalon en cottes de maille du jeune Lazslo. Le froc du jeune chevalier tomba d’un coup, laissant à l’air libre un superbe caleçon à fleurs et à petits cœurs roses.

-« Sire, vous m’avez vaincu ! Et ce sera pour moi un grand honneur que de vous suivre dans vos quêtes !
- Très bien, Lazslo ! Tu es désormais un chevalier de la table immonde ! »

Le lendemain, après avoir pris congé de sa mère, qui était heureuse de se débarrasser d’un tel boulet, Lazslo se mit en route pour le château de Camelot, accompagné du roi, d’Ivan et de la future reine, Genève.






edit: laissez des commentaires, s'il vous plait!
Dernière modification par leprechaun le 10 juil. 2005, 16:56, modifié 1 fois.
La Sorcière
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Arf, un boulet tu m'étonnes ! :lol:

Excellent le dialogue mère/fils...
maiky
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Ah ben ça en fait du gratin pour la table immonde ! :P

Bon complexe oedipien aussi entre Lazslo et sa mère !!! :lol:
leprechaun
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5) Les compagnons de la Table Immonde


Rature, Genève, Ivan et Lazslo parvinrent à Camelot en quelques jours à peine.

Le château était caché par une montagne verdoyante, dont on raconte qu’elle est percée de centaines de milliers de galeries creusées par des nains. Ceux ci avaient en effet creusé la colline et aménagé une grande salle dans laquelle ils entassaient leurs richesses, que ce soit de l’or, des diamants, de l’ivoire ou tout simplement les fruits de leurs rapines. Les nains avaient été chassés de là par un dragon nommé Smaug, qui avait vu en cette caverne la tanière idéale.
Smaug passait ses journées à dormir, à garder jalousement son trésor et à chasser. Des centaines d’années s’écoulèrent avant que l’on décide de faire de cette montagne le lieu de résidence du roi de Bretagne. Trois ans furent nécessaires aux architectes pour construire le château. Malheureusement pour le dragon, les galeries, fatiguées par les ans et le poids du château s’effondrèrent sur lui. Un bloc du donjon lui étant tombé dans la gueule et lui ayant obstrué les voies respiratoires, il mourut étouffé.
Une partie de la montagne s’étant effondrée, le château s’enfonça en partie. Il épousa ainsi la forme de la colline. Il prit une forme ondulée, à la manière des montagnes russes. Le chemin de ronde des gardes du château serpentait quelque peu, ce qui provoquait un mal de mer voire des nausées chez certains…
Bref, le château fut à la mesure du monarque qui l’habitait, c'est-à-dire raté !

A la vue du château, la reine changea de couleur et chancela. Lazslo la soutint. Le roi s’aperçut que la reine n’avait pas l’air bien et, se méprenant complètement, s’écria :

- « Elle respire mal à cause de l’altitude. C’est l’air de la montagne. Elle s’y fera. Lazslo ?
- Oui, sire ?
- Faites du bouche à bouche à la reine, voulez vous ? »

Le jeune chevalier s’exécuta d’autant plus volontiers qu’il avait succombé aux charmes de l’épouse du roi.

-« Pfffffffffffff ! Pffffffffff !
- Lazslo ?
- Oui, sire ?
- Commencez par enlever votre haubert. Cela devrait vous faciliter la tâche.
- De quelle intelligence êtes vous doté, sire ! Il est bien normal que vous soyez roi, et moi pas ! »

Rature acquiesça dans sa tête, mais, voyant quelle tournure prenaient les évènements, se dit que ce n’était pas encore gagné. En effet, Lazslo s’était coincé la barbe dans les mailles de son casque. On dut lui raser le coté gauche du visage afin de l’en libérer.


La reine reprit ses esprits dans la chambre royale qui lui avait été réservée. On lui dit qu’elle pouvait faire sa toilette dans la salle de bain, qui était contiguë de sa chambre. On lui dit également qu’on l’attendrait à dix neuf heures dans la salle des fêtes pour un repas lors duquel tous les chevaliers de la table immonde lui seraient présentés. Genève se déshabilla et se dirigea vers la salle de bain. Au moment où elle ouvrit la porte, elle entendit un gigantesque « ouille ». En effet, le jeune Lazslo n’avait pas pu s’empêcher de vérifier les rondeurs de celle dont il était amoureux par le trou de la serrure. Il s’était pris la poignée dans l’œil, ce qui lui valut par la suite un beau cocard. Le temps que la reine appelle les gardes, le chevalier s’était enfui par une porte dérobée.

A dix neuf heures pile, Genève se présenta à la salle des fêtes, vêtue de sa plus belle robe, et parée de ses plus beaux bijoux. Elle enchanta tout le monde, rois et chevaliers, servants et servantes. Le chien de compagnie d’Arthur la trouva fort appétissante, et se jeta sur elle. Il fallut toute la force de son maître pour lui faire lâcher la fesse gauche de sa nouvelle maîtresse. La reine se releva, toute tremblante, et vint s’asseoir auprès de son mari.
Rature prit la parole :

« Mesdames, messieurs, maintenant que nous sommes tous là, nous pouvons commencer les présentations. Mesdames, chevaliers, voici Genève, mon épouse. Mon amie, vous connaissez déjà Lazslo et Ivan. Permettez moi de vous présenter le seigneur Queue, les chevaliers Pioncemal le grivois*, Cornedebouc, Regalad, Fesmol, Cervovid, et leurs femmes, et notre mage, Malin. Ensemble, nous pourrons gouverner la Bretagne avec équité. Ensemble, nous pourrons faire la guerre au paganisme, remporter des victoires sur les barbares, et combattre pour la gloire de Dieu !
Ensemble, nous sommes et ensemble nous allons festoyer. Jésus, dans la Bible, dit à ses disciples que son sang est du vin. Hé bien ! Ce soir, faisons nous vampires, buvons jusqu’à plus soif, mangeons jusqu’à ce que notre panse éclate ! Et, pour ceux qui rentrent chez eux en carriole ce soir, n’oubliez pas le divin ordre du seigneur Dieu : celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! »

Ainsi parla Rature ! Tous les convives levèrent leurs verres, et portèrent un toast aux succès futurs que rencontreraient les chevaliers de la table immonde dans leurs quêtes. Après deux heures de festin, Genève, en proie à la fatigue, émit le souhait de quitter le banquet et d’aller se coucher. Mais Rature, en bon hôte, ne pouvait pas quitter ses convives. Il chargea donc Lazslo de conduire la conduire chambre. Le chevalier et la reine devisèrent tout en se dirigeant vers la chambre.

- « On vous surnomme Lazslo le chaste. Est il vrai, Chevalier, que vous l’êtes toujours ?
- Certes, ma reine ! Mais il ne tient qu’à vous que cela change ! »
Lazslo se rendit compte de sa bêtise, mais trop tard !
- « Comment cela, chevalier ? »

La reine était … comment dire… naïve et sa naïveté confinait à la stupidité. Elle ne comprit donc pas ce que dit Lazslo. Le jeune chevalier préféra ne rien répondre afin de ne pas s’enfoncer.
-« D’où vous vient cette blessure à l’œil, jeune chevalier ? »
Lazslo réfléchit un long moment, s’éclaircit la voix et dit :
-« J’ai surpris un laquais entrain de dire du mal de vous, Madame, et je lui ai donné une correction pour lui apprendre à ne point se moquer de sa reine !
- Vraiment ? Comme c’est galant ! Peut être pourrions nous voir de temps en temps en secret, afin de discuter ?
- Ce sera avec plaisir, votre majesté ! »


Ils parvinrent à la chambre de la reine. Ayant fait un baisemain à Genève, et après avoir vérifié que la reine était bien entrée dans sa chambre, Lazslo s’éloigna en dansant. Aveuglé par sa joie, il rentra dans un garde de la salle des fêtes. Ce qui lui valut un second cocard, qui établit une jolie symétrie entre l’œil droit et l’œil gauche.

Il entra pour continuer à faire la rumba.


* note de l’éditeur : Au cours d’une mission en Afrique, il avait été piqué par un moustique qui lui transmis une maladie qui le poussait à dormir sans cesse. Il se plaignait à longueur de temps de ne pas pouvoir pioncer assez. Lorsqu’on le réveillait, il poussait des bordées de gros mots, d’où son nom.
Dernière modification par leprechaun le 27 juil. 2005, 12:06, modifié 1 fois.
maiky
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Un mot : hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha !!!!! :lol: :lol: :lol:

Je viens de voir Le Roi Pêcheur de Terry Gilliam sur Arte donc ça ne pouvait pas mieux tomber... :wub:

La colline gruyère, arf... :P
Genève et Lazslo, tant de chemin à parcourir... jusqu'à la chambre !

J'ai hâte de voir les aventures de Pioncemal le Grivois, il promet celui là !

Ps: Y'aura un Saint Graal ? J'aime bien les Saint Graal... ;)
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Re: Conte médiéval

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CITATION (maiky,Dimanche 24 Juillet 2005 à 23:30) Un mot : hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha !!!!!  :lol:  :lol:  :lol:

Je viens de voir Le Roi Pêcheur de Terry Gilliam sur Arte donc ça ne pouvait pas mieux tomber... :wub:

La colline gruyère, arf...  :P
Genève et Lazslo, tant de chemin à parcourir... jusqu'à la chambre !

J'ai hâte de voir les aventures de Pioncemal le Grivois, il promet celui là !

Ps: Y'aura un Saint Graal ? J'aime bien les Saint Graal...  ;)
C'est vrai qu'il y avait le roi pecheur ce soir. Dire que je l'ai raté!

Sinon, j'ai voulu mettre plus d'allusions à Sacré Graal, mais cela serait parti dans tous les sens. On n'aurait plus su où donner de la tête.
Il y aura bien une quête, et je crois que l'objet de cette quête sera dévoilà dans le prochain zode. :D

En tout cas, je suis content d'avoir pu glisser une petite allusion à Bilbo le hobbit! C'était pas facile, mais je me suis servi de l'histoire d'Uther Pendragon pour l'incruster à mon histoire. :P

Edit: laissez un commentaire après avoir lu, meme si ce n'est pas positif. Cela me permet d'améliorer l'histoire. Merci! :)
Dernière modification par leprechaun le 25 juil. 2005, 00:02, modifié 1 fois.
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6) Une vie de château

Les festivités durèrent plusieurs jours. Le roi et ses chevaliers passaient leurs journées selon le schéma suivant :

1) 11 h du matin : petit déjeuner au lit
2) 12 h et demie : déjeuner
3) 15h-17h : sieste
4) 17h30 : goûter
5) 18h : entraînement aux armes
6) 20h : dîner
7) 21h : ils honoraient leurs femmes (sauf Lazslo qui, rappelons le, était célibataire)
8) 22h30 : coucher

Les femmes des chevaliers passaient le plus clair de leur temps au bain, ce qui était pour elles fort agréable, mais aussi une nécessité. En effet, leurs époux venaient faire leur devoir conjugal tous les soirs et ne se lavaient guère plus d’une fois par mois. Passant le plus clair de leur temps à manger, ils étaient imprégnés d’odeurs de gibier, de sauce, d’épices... A cela s’ajoutait la transpiration provoquée par l’entraînement au maniement de l’épée, de la hache (dont certaines pesaient dans les vingt kilos), au poignard, à l’arc, etc. Rajoutons que les chevaliers portaient la barbe dont les poils leur obstruaient souvent les narines, les empêchant de ce fait de sentir leur propre odeur. Les chevaliers avaient une technique imparable pour savoir quand ils devaient le laver. Un chevalier devait (c’était un devoir inscrit dans les lois du chevalier) dire à un de ses acolytes quand il puait trop*. Le second chevalier remerciait le premier et partait se nettoyer au karcher. Les femmes de chevaliers partaient au bain sitôt le devoir conjugal terminé et n’avaient pas trop de la nuit entière pour se débarrasser des odeurs dont elles avaient été imprégnées.

Le roi, la reine et la cour étaient ainsi en proie au désoeuvrement ne sachant que faire de leur temps. En effet, les quêtes se faisaient rares en ces temps de paix. C’était aux moines qu’incombait la tâche de trouver les quêtes dont les chevaliers et le roi devaient se charger. Lorsqu’une quête était décidée, le roi et les chevaliers se réunissaient autour de la table immonde pour mettre au point une stratégie qui leur permettrait d’accomplir cette mission le plus rapidement possible. Se constituaient généralement des binômes de chevaliers, qui se mettaient ensemble soit parce qu’ils se connaissaient bien et qu’ils étaient ensemble d’une efficacité redoutable, soit parce qu’ils avaient une spécialité commune (stratégie, maniement des armes, éclairage…), soit….parce qu’au bout de trois heures de discussion, le roi leur intimait l’ordre de se mettre ensemble s’ils ne désiraient pas se prendre son pied quelque part.
Le roi avait la charge de diriger ces tandems de bras cassés pendant les quêtes, ce qui lui valut de nombreuses crises de larmes. En ces temps reculés, la psychanalyse et la psychologie n’existaient pas. C’était à Malin qu’il appartenait de remonter le moral du roi. Malin n’était déjà pas très clé en druidisme, alors, en psycho, vous imaginez…. Le roi n’était pas près de guérir.


Une fois qu’on s’était mis d’accord sur le déroulement de la quête, on allait voir Malin, afin de voir quelles horreurs censées les aider dans leurs quêtes il leur avait concoté cette fois.
C’est toujours la gorge serrée que le roi et ses compagnons se dirigeaient vers le petit manoir du sorcier. Celui-ci inventait diverses potions, que l’on peut classer de la manière suivante :

1) potions d’invisibilité
2) potions de régénération (pour faire repousser les membres, les os, et redonner des forces)
3) potions de force
4) potions de rapidité
5) potion de continence : les quêtes des chevaliers se faisant souvent dans des souterrains ou des tunnels, le froid saisissait les chevaliers et leur donnait envie d’aller au petit coin. Pendant qu’ils se soulageaient, ils étaient moins prudents et n’avaient pas leurs armes en main. Du coup, ils étaient plus vulnérables. Les gobelins, les lépréchauns maléfiques, les lutins l’avaient compris et s’en servaient contre eux. De très nombreux glorieux chevaliers étaient morts au combat en raison de cet impérieux besoin. C’est pourquoi la potion de continence était si importante.

Le problème était que Malin ayant tendance à abuser du chouchen, il renversait souvent par accident des ingrédients qui n’auraient pas du se trouver dans la composition de la potion. Du coup, les potions avaient des effets secondaires inattendus. Une fois, Pioncemal, qui avait absorbé de la potion de discrétion, avait été pris d’une crise de flatulences qui avait gâché tout effet de surprise et avait failli le faire tuer par des gobelins.

Après avoir pris quelques potions chez Malin, le roi et sa clique repartaient vers le château…et essayaient les potions sur les chiens et chats du château en versant quelques gouttes dans leurs gamelles. Un chat avait une fois triplé de volume, un autre ne cessait de chanter « au clair de la lune », un chien était soudain devenu albinos, un autre s’était mis à se comporter comme un perroquet et criait « coco est content » en remuant la queue. Comme on peut le voir, la méfiance des chevaliers à l’égard des potions de Malin était justifiée.

Venait ensuite une période de prière de dix à quinze jours selon l’importance ou la dangerosité de la quête : plus l’aventure risquait d’être périlleuse, plus ils priaient, et plus ils buvaient (pour se donner du courage dans les épreuves, mais pas seulement). La prière que nous avons retranscrite ci-dessous se nomme « prière du chevalier qui va y rester » :

« Seigneur Dieu,
Donne moi du courage dans cette quête,
Fais que je ne perde pas mes jambes dans la bataille afin de pouvoir fuir,
Donne à mon épouse la pension des veuves de guerre,
Et aussi du courage à son futur époux car, pour être avec elle, il lui en faudra,
Coupe l’arrivée d’essence du dragon cracheur de flammes,
Fais tomber les dents des ogres mangeurs d’hommes,
Elargis les souterrains pour que je puisse passer sans me rentrer trop le ventre,
Assèche les couloirs, car l’humidité est mauvaise pour ma sinusite,
Donne moi toujours du bon vin pour étancher ma soif
Afin que je n’aie plus jamais à boire d’eau,
Et n’oublie pas que ce que nous faisons, nous le faisons pour ta gloire,
Alors épargne nous l’humiliation de nous prendre les pieds dans nos armures en fuyant,
De nous faire ligoter comme de vulgaires saucissons,
Et apporte nous soit une mort rapide soit la gloire,
Amen ! »
Telle était la prière des chevaliers, et du roi Rature.

Mais, la quête qui va être l’objet de notre histoire n’avait pas été, fait exceptionnel, suggérée par des moines. Elle avait été décidée par le roi lui-même. Au sortir d’une soirée bien arrosée qui permettait au roi de voir deux portes là où il n’y en avait qu’une, Dieu en personne était apparu à Rature. Il lui avait parlé en ces termes :

« Rature, roi des Bretons ! Tu m’as jusqu’ici bien servi. C’est pourquoi j’ai décidé de te confier une mission d’une extrême importance. Il faut que tu saches que la vie de mon fils Jésus telle qu’elle est racontée dans la Bible n’est qu’un tissu d’âneries. C’est moi qui ai ordonné aux rédacteurs d’écrire ces bêtises afin que des êtres indignes ne se lancent pas dans la quête que je vais te confier. Maintenant, avec toi, je sais que j’ai trouvé un être noble qui réussira cette mission.»


* C’est de cette pratique attestée historiquement qu’est née l’expression « ne pas pouvoir se sentir ».

ps: commentez svp! ;)
Dernière modification par leprechaun le 28 juil. 2005, 00:32, modifié 1 fois.
La Sorcière
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Message non lu par La Sorcière »

"Coco est content" !!! :lol:

J'adore !!!
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Rahhh ! Le suspens reste à son comble !

Vraiment malin, ce Malin ! :lol:
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Re: Conte médiéval

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Le prochain chapitre:

Chapitre7: La vraie histoire de Jesus.


Je poste ça jeudi soir.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas. :D
Dernière modification par leprechaun le 28 juil. 2005, 19:18, modifié 1 fois.
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Re: Conte médiéval

Message non lu par leprechaun »

7) la vraie histoire du Christ

Le tout puissant interrogea Rature sur ses connaissances bibliques :

- « Dis moi ce que tu sais de la vie de mon fils, Jésus !
-Je ne sais, hélas, que peu de choses, dit le roi qui avait décidé de s’humilier devant son dieu.
- Je crains que ce que tu sais soit effectivement insuffisant. Où a-t-on capturé mon fils ? Tu l’ignores ? Hé bien, ouvre tes oreilles toutes grandes car voici le récit des derniers jours de Jésus. »

Dieu s’éclaircit la voix et prit un ton solennel :

« Mon fils et ses disciples étaient partis pique niquer sur le mont des pruniers. Ce lieu tirait son nom des nombreuses amendes données aux conducteurs de chars qui passaient trop rapidement sur les voies pavées environnantes, et mettaient en danger la vie des piétons. Les centurions romains chargés de donner les amendes étaient surnommés de ce fait les « pruniers ».
Les treize compères avaient emmené avec eux de quoi manger et avaient mis les merguez et les saucisses sur le grill lorsque les romains sont venus les chercher. Le centurion chef du détachement dit à Jésus et ses douze disciples qu’ils étaient tous accusés de blasphème et qu’ils devraient en répondre devant les peuples juifs et romains. Et les romains se mirent à leur lier les mains et les pieds. Mon fils décida de les amadouer et leur dit alors : « Hé là ! Calmos ! Z’avez pas une petite faim ? Après une marche comme celle qui vous a emmenés ici. Non ? Si ? Aaaaaaah ! Vous voyez bien que vous pouvez être sympas quand vous le voulez. Asseyez vous parmi nous. Nous aurons tout le temps de vous suivre une fois que nous aurons le ventre plein. »

Le plan de mon fils était diaboliquement simple. C’était un homme comme les autres, avec ses défauts et ses qualités. Il était extrêmement froussard et n’avait pas envie d’aller moisir dans les geôles romaines, lesquelles étaient remplies de prisonniers sodomites. Imagine mon pauvre fils, lui, si fragile, dans les bras de ces hommes velus et sales. Quelle infamie ce serait pour le fils de Dieu ! Il espérait fausser compagnie à ses ennemis une fois que ceux-ci seraient repus. Malheureusement pour lui, le centurion le surveillait de près. Il n’eut pas l’occasion de mettre son plan à exécution. Une fois le repas fini, le centurion, après avoir lâché un énorme rot, ce qui était un signe de politesse (n’oublions pas que la scène se déroule dans un pays dont la population était méditerranéenne), se mit sur ses deux pieds. Enfin, il essaya, parce qu’il avait sifflé une telle quantité de vin qu’il ne tenait plus bien en place. Il marchait en zigzag, butait sur un rocher, perdait l’équilibre, réussissait à tenir debout, puis recommençait.
A tel point que Jésus et ses disciples, à l’exception de Judas qui ne tenait pas l’alcool et s’était effondré après avoir bu un peu de vin noyé dans de l’eau, se demandaient si le centurion ne le faisait pas exprès pour faire marrer ses hommes.

Ce dernier fit lever ses hommes. Il lia les mains de mon fils d’une chaîne et ordonna à ses hommes de faire de même avec les onze disciples. Judas, quant à lui fut, placé sur une litière et porté à dos d’ânes. Penses tu que les stigmates sur les pieds de Jésus sont le fait de clous qui y auraient été plantés ? Oui ? Hé bien, tu ne le dois pas. Mon fils avait pendant le repas dissimulé ses sandales sous une pierre. Il savait qu’il marcherait bien moins vite sans, ce qui permettrait à son père, c'est-à-dire moi-même, de le sauver et d’accomplir un miracle.



Le problème, c’est qu’au moment où mon fils a été capturé, j’étais en train de digérer. J’avais fini de manger et je faisais ma sieste. Et si un séraphin me dérange en pleine digestion, moi, j’écoute pas, je cogne. Je n’ai appris le triste sort de mon fils qu’au sortir de ma sieste, c'est-à-dire quatre jours plus tard. On était déjà en train de le juger.

Punk Pilate finit son paquet de chicken wings, et s’essuya les doigts dans sa toge. Il bailla, se frotta les yeux. Et demanda à son assistant qui allait avoir l’auguste honneur d’être jugé par lui-même. Bigus Dickus lui dit que c’était au tour du juif Jésus. On fit paraître Jésus, et on lui demanda d’aller dans le box des accusés. Jésus avait la bouche complètement tuméfiée. Il faut dire que Jésus avait parcouru les vingt lieues qui séparaient le mont des pruniers de la ville de Jérusalem pieds nus, et la route était farcie de cailloux pointus. Pendant une heure il avait souffert en silence, mais il avait fini par craquer. Il se mit à exprimer sa souffrance. Les « ouille » et les « aille » se répétant, ils avaient fini par agacer le centurion romain qui ordonna à ses hommes de le bâillonner. Mais le décurion ayant serré le bâillon trop fort afin de ne plus l’entendre crier, Jésus n’arrivait plus à respirer correctement et avait viré subitement du blanc au rouge brique. Il passa cinq heures à essayer de manger le bout de tissu qui lui obstruait la bouche afin de pouvoir respirer.

Pilate prit la parole : «

- Jésus, tu comparais devant moi et devant le peuple juif pour blasphème, et rébellion contre l’autorité de ton divin empereur.
- Divin ? Il est d’une divine connerie en effet. »

La répartie de mon fils fut saluée des rires de l’assistance. Punk Pilate repris, troublé : «

- En refusant d’obéir à Tibère, tu commets un blasphème extrêmement grave. Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
- Rien si ce n’est que dans ton esprit, tu m’as déjà condamné. Pourquoi donc me défendre ?
- Défends toi !
- Ma foi, je n’ai jamais refusé d’obéir à ton empereur lorsque ses commandements n’allaient pas à l’encontre de mes convictions.
- As-tu bien payé tes impôts ?
- Oui.
- As-tu craché sur les soldats romains ?
- Pas plus que sur les autres soldats.
- Vraiment ? Je ne vois ce que tu as fait de mal. J’ai bien envie de te libérer.
- C’est vrai ? Sans déconner ? »

Et Jésus, tout ému, se jeta dans les bras musclés de Pilate. Des légionnaires romains vinrent l’en tirer, et le remettre dans le box. Le procureur romain n’avait pas été insensible à la reconnaissance de Jésus, et s’essuyait les yeux dans sa toge. Puis, reprenant sa voix solennelle, il dit : « Tu connais la loi. C’est au peuple qu’il appartient de décider qui de toi ou de l’autre accusé du jour doit être sauvé. Public, à vos boîtiers ! Pour sauver Jésus, tapez un, pour sauver Bananas, tapez deux ! ».

Malheureusement, le public décida de sauver l’autre accusé. Bananas en effet était le meilleur glacier de Jérusalem, et en cette période estivale, les habitants de Palestine tenaient à leur cornet quotidien.

Jésus fut donc chargé de sa croix et emmené sur le lieu de son supplice. On lui cloua les mains et les pieds. La chaleur le tua en moins de trois heures. Il décéda sous les yeux de ses disciples. Soudain, un javelot vint se ficher dans son flanc droit. Deux minutes plus tard, deux jeunes apprentis légionnaires firent leur apparition et se dirigèrent vers mon fils. Une école militaire était implantée à deux pâtés de maisons de là. Et en ce vendredi, les élèves apprenaient à lancer le javelot. Un élève complètement myope avait raté la cible et transpercé le flanc de ce pauvre enfant. Le premier dit au second : « t’as vu ? Encore heureux qu’il était déjà mort, parce que sinon, on se serait fait engueuler ». Ils récupérèrent le javelot et partirent en courant. Piètre, le disciple le plus proche de mon fils, se rapprocha du cadavre et récupéra le sang coulant de la blessure dans une coupe dorée. On garda cette coupe, que nous connaissons sous le nom de « graal », comme un trésor. Mais elle fut perdue.

Voilà la vraie histoire de Jésus. Maintenant, je vais te faire connaître le but de ta quête. »

Rature dit alors, émerveillé : «

- Je dois récupérer le saint graal alors ?
- Non. Vous, humains, ignorez ce qu’est devenu le graal, mais ce n’est pas mon cas. Le graal a été récupéré par les romains et a servi de coupe dans les pires bacchanales de l’empire. Il a été souillé et ne peut donc plus être considéré comme sacré.
- En effet, Seigneur ! Mais que dois je récupérer alors ?
- Tu dois retrouver le saint Grill, celui là même où Jésus a, avec ses disciples, fait son dernier chiche kebab, car lui n’a pas été profané par des mains impures!
- Pour vous, je retrouverai le saint Grill, ô mon dieu. »

Et le seigneur disparut, laissant Rature à ses pensées.









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Re: Conte médiéval

Message non lu par La Sorcière »

J'aime beaucoup les anachronismes !!! ^_^
Punk pilate, arf ! :lol:
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Re: Conte médiéval

Message non lu par leprechaun »

Les anachronismes vont continuer, je te prie de me croire. ^_^

Prochain chapitre: Une nouvelle ère! :lol: :lol:












ps: commentez! ;)
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Re: Conte médiéval

Message non lu par RaGeDaKiNg »

Leprechaun : je n'ai pas encore lu tous les chapitres après le 1 :wacko:, je vais donc rattraper mon retard, et je viendrais déposer mon commentaire plus tard :)

Merci de ta compréhension
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Re: Conte médiéval

Message non lu par maiky »

Punk Pilate Forever ! :P
Mais il est pas sensé se laver les mains quelque part ? Ca aurait pu faire un bon gag !

Trop mort de rire tout du long ! Continues, tu te bonifies avec le temps ! :D
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Re: Conte médiéval

Message non lu par MegaThor »

Bigus Dickus: j'adore ce nom
Dernière modification par MegaThor le 29 juil. 2005, 01:01, modifié 1 fois.
Sauve un arbre, mange un castor.
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Re: Conte médiéval

Message non lu par RaGeDaKiNg »

Excellent !!!!

Quelle bande de bras cassés, la dream team j'te jure :lol: :lol:

--Chapitre 1 : Le commencement
"Il avait unifié les peuples bretons dont les seules préoccupations consistaient à se foutre sur la gueule, boire, manger,
procréer"
Voila un royaume tout à fait utopique !! Et quel gaffeur ce Rature :lol:

-- Chapitre 2 : histoire d’Ivan
Quelques longueurs sur les paragraphes, mais qui n'enlèvent en rien la qualité du récit.. J'aime beaucoup le concept de "sédatifs" à cette époque...

-- Chapitre 3 : La mésaventure de Genève
Une anorexique sans défense ? :lol: Pas mal le clin d'oeil à nos ptits gaulois favoris.. Le marchant d'esclaves s'est bien fait avoir aussi..

-- Chapitre 4 : histoire de Lazslo
Mon préféré ! J'adore ce perso et j'attends avec impatience qu'il se jete sur Geniève ^_^ Lazlo le chaste mdr

-- Chapitre 5 : Les compagnons de la Table Immonde
C'est un vicelard en plus :lol:
CITATION Ensemble, nous sommes et ensemble nous allons festoyer. Jésus, dans la Bible, dit à ses disciples que son sang est du vin. Hé bien ! Ce soir, faisons nous vampires, buvons jusqu’à plus soif, mangeons jusqu’à ce que notre panse éclate ! Et, pour ceux qui rentrent chez eux en carriole ce soir, n’oubliez pas le divin ordre du seigneur Dieu : celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! »
:lol:

-- Chapire 6 : Une vie de château
Arf franchement, pauvres femmes :lol:
Les effets secondaires sont excellents ! (le coup des flatulences mdr, quelle imagination)

-- Chapitre 7 : la vraie histoire du Christ
Je me disais bien que ça sonnait faux dans la bible..

Franchement pas mal, je me suis bien attaché aux personnages, j'attends la suite ave impatience :)
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Re: Conte médiéval

Message non lu par leprechaun »

Merci à tous. Je vais essayer d'înventer encore plus de bétises pour les prochains chapitres. :D

Megathor: Bigus Dickus est le nom d'un personnage de La vie de Brian, des Monty Python. Je pense qu'on pourrait traduire le nom par " grossus bitus". Sorcière? Heeeeeeeeeeelp!

Maiky: Punk Pilate s'essuie les mains dans sa toge. C'est un petit clin d'oeil à l'anecdote biblique dans laquelle Pilate dit: "je m'en lave les mains". Mais je n'allais pas me contenter de lui faire se laver les mains dans une bassine. Le ressort comique principal de mon histoire est la dégradation de la légende et des personnages. J'ai trouvé qu'ils serait plus drole qu'il mange des Wings ( anachronisme) et qu'il s'essuie les mains dans sa toge. ;)

Rage: j'ai déjà inventé d'autres potions qui devarient causer à nos héros de nombreuses nuits blanches. :)
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Re: Conte médiéval

Message non lu par La Sorcière »

Oué grossus bitus... :D
Je donne mon aval à cette traduction !
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Re: Conte médiéval

Message non lu par leprechaun »

The queen of translation is back! Hurrah!

I'll keep on writing my story. :D
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Re: Conte médiéval

Message non lu par Ilu »

CITATION (La Sorcière,Vendredi 29 Juillet 2005 à 13:19) Oué grossus bitus... :D
Je donne mon aval à cette traduction !
Pourquoi est-ce que "bitus" et "aval" dans la même phrase ça me fait tiquer ? :P

Sinon je n'avais pas encore répondu par ici, mais je dois avouer que je me suis vraiment bien poilé. Les inombrables clins d'oeil à tout un tas de trucs sont tout simplement géniaux, et tu manies fort bien la langue français Lepru (si tant est qu'il fallait encore le démontrer ;))

Bref, vivement la suite :D
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