Bon ! Enfin !
Voilà la suite et FIN de l'épisode 2 (2nde partie de La Nouvelle Equipe)
C'est donc un peu plus long que le précédent passage.
Pour resituer, SG-20 voulant retourner sur Terre, vient de gêner une horrible bestiole en plein repas. Elle est pas contente.
Je vous souhaite une agréable lecture.
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Alors que le major et ses hommes mirent en joue la créature, celle-ci balaya le sol à plusieurs reprises à l’aide de sa patte avant-droite. La terre à ses pieds fut balayée alors que l’animal, de ses pattes antérieures, fut propulsé. Elle chargeait droit sur les hommes, surpris. Mais pas pour longtemps. En une fraction de seconde, ils avaient ouvert le feu. Les tirs des cinq P90 fusèrent vers la bête en pleine course. Si inconcevable que cela fut, les balles semblaient ricocher sur sa peau.
- Les balles rebondissent, cria Loïc Solaris, pour couvrir le bruit que faisaient les tirs de mitrailleuse.
Mais alors que les chargeurs se vidaient, à une vitesse stupéfiante, la terrible créature ralentit puis s’immobilisa. Après un temps, où elle se maintient debout, elle s’écroula. Les cinq soldats rechargèrent immédiatement, de peur de rencontrer ou d’avoir attirer d’autres monstres identiques.
- La vache… Je n’aurais jamais cru qu’un dinosaure pouvait être aussi résistant, s’exclama Yohann Tajiri.
- A mon avis ce n’est pas un dinosaure normal, expliqua Solaris.
- Ca il n’y a pas besoin d’avoir un doctorat en physique pour s’en rendre compte, fit Hisoka. Avec cinq chargeurs complets de P90, et surtout des balles améliorées, toute créature aurait trépassé depuis longtemps. Celle-là se tenait toujours debout, avant de s’effondrer. Elle m’a foutu une peur bleue, je l’avoue.
Un ange passa, avant de s’enfuir à tir d’aile, effrayé par une créature-dinosaure terrifiante.
- Nous allons contacter le SGC pour les prévenir de la situation et demander si nous pouvons rechercher le laboratoire dont le jaffa à parler, dit alors le major Raziel.
- Bien, je compose les coordonnés, se dévoua Nécrona.
Il se dirigea vers le DHD en remettant ses lunettes de vue bien en place. Une fois le vortex en place, le major Raziel, chef de mission, fit un rapport rapide au général Hammond.
- Pouvons-nous partir à la recherche du laboratoire ? demanda-t-il.
- Bien sur. Mais surtout, soyez prudent. Si des monstres préhistoriques se promènent en liberté dans la forêt je veux que vous soyez sur vos gardes. N’hésitez pas à rentrer si vous avez un problème, expliqua Hammond.
- Entendu, fit Raziel avant que le vortex bleuté ne disparaisse. Bien, quelqu’un a une idée pour trouver le labo ?
- Franchement, je ne voix pas comment on pourra le trouver sans matériel de détection énergétique, fit Solaris d’un ton défaitiste.
- Ecoutez, j’ai une idée, major.
- Oui ?
- Nous allons nous séparer. Chacun prend une direction, avance de cinq kilomètres et revient. Bien sur, on fait attention, on cherche tous ce qui sort de l’ordinaire etc… vous connaissez le topo, déclara Vincent Necrona, tacticien hors pair. Avec ça, on devrait multiplier les chances de trouver ce labo. On le fait en deux ou trois fois, pour étendre encore le champ de recherche et normalement on devrait trouver.
- Ca me va, fit Raziel. Mais combien de temps prévoyez-vous pour un aller-retour. 2 heures ?
- Ouais, à peu près.
- OK. On le fait vers l’est. Tout le monde prend une direction plus ou moins tournée à l’est. On fera les quatre points cardinaux, soit 8 heures. Si on ne trouve rien, on rentre. Il ne
faut pas non plus oublier que le jaffa nous a peut-être mentit.
Les cinq hommes se séparèrent et commencèrent leur recherche. Il ne trouvèrent rien à l’est et firent une petite pause avant de repartir, vers le nord cette fois. Ce coup-ci, Yohann Tajiri découvrit quelque chose. Ce n’était pas très voyant mais il pensait bien tenir quelque chose. En effet, sur son chemin il se rendit compte que des arbres avaient une drôle de position. Ils étaient presque en formation. Ce n’était pas naturel. Ou alors pour atteindre cette forme, il aurait fallu une énorme coïncidence. Cela faisait plusieurs minutes qu’il étudiait la zone. C’était une zone boisée, identique aux autres. Il y avait toujours des arbres, des buissons, des fougères et toute sorte de plantes mais le positionnement des arbres était vraiment étrange.
Tajiri se positionna au centre de la formation des arbres. Il regarda une fois dans chaque direction, une fois à chaque point cardinal. Il y avait bien la même formation d’arbre. Il n’y avait plus aucun doute. Il contacta le major par radio, pour lui signaler qu’il pensait avoir trouver quelque chose. Le major lui ordonna de faire des recherches plus poussées et de le rappeler si il y avait vraiment un truc. SG-20 se réunirait alors pour explorer le laboratoire.
Le capitaine se mit alors au travail. Il contempla les arbres. Ceux-ci étaient par quatre à chaque fois. De là où il était, s’il regardait une formation, il pouvait voir trois arbres alignés, plus un au devant de l’arbre du milieu de ligne. Cela ressemblait à une flèche ou quelque chose de ce genre. Il jurerait que les arbres montraient l’endroit où il se trouvait. Mais qu’y avait-il au juste. Il ne le savait pas…
Il observa chaque arbre, puis sur celui avancé de la formation pointant au sud, il découvrit un panneau. Un bout d’écorce se retirait pour dévoiler un panneau de boutons aux symboles Goa’Ulds. Il empoigna sa radio :
- Major, j’ai trouvé. Revenez à la Porte, je viens vous chercher. J’ai trouvé un panneau de commande Goa’Uld sur un arbre. De plus certains arbres sont en formation pour montrer quelque chose, j’en suis sur. Enfin, vous le verrez vous-même.
- Bien joué, capitaine. J’appelle les autres et on se regroupe à la Porte.
Le capitaine Tajiri retourna à la Porte des Etoiles, heureux de sa trouvaille.
Lorsque le groupe fut au complet, Yohann leur montra la direction à prendre.
- Euh… major ? fit Hisoka.
- Oui, capitaine.
- Ca ne vous semble pas bizarre de ne plus entendre de hurlement ou de cri étrange. Il ne devait pas y avoir qu’une créature lorsque le village s’est fait attaquer.
- Je ne sais pas, capitaine. Il est vrai que le village était en mauvais état et que ça semble beaucoup pour être le résultat d’une seule de ces créatures. Mais vos avez vu comme moi de quoi elle était capable. Ce n’est pas une bête ordinaire, dit le major Raziel en marchant prudemment dans la forêt pour ne pas se tordre la cheville.
- Mouais… Je ne suis pas convaincu, major.
- Ah ?
- Vous oubliez que lors de notre premier passage, quand nous nous dirigions vers le village, nous avons vu quelques créatures sauvages. Maintenant que nous allons au cœur des bois, nous n’en apercevons plus une seule. C’est étrange avouez-le.
- C’est vrai, je n’y avais pas fait attention.
- C’est comme si ces créatures s’étaient réfugiées dans leur terrier, craignant une catastrophe. Tout cela ne me dit rien qui vaille, si vous voulez mon avis.
- Nous sommes arrivés, coupa Yohann Tajiri.
Les quatre soldats purent alors observer l’étrangeté des lieux. La place des arbres et surtout le panneau de contrôle en plein milieu d’un tronc d’arbre.
- Pour moi il s’agit d’un panneau contrôlant des anneaux de transport, fit Solaris.
- C’est ce à quoi je pensais, confirma Tajiri.
Solaris commença à entrer une séquence. Les membres de SG-20 se regroupèrent au milieu du cercle formé par les quatre arbres plus en avant.
Des anneaux sortirent du sol rapidement, soulevant herbes et feuilles au passage. Dans un halo lumineux les hommes de SG-20 disparurent alors que les anneaux retrouvèrent leur position originale.
Les cinq Français se tenaient un genou au sol, pointant leurs armes chacun dans une direction différente pour couvrir la pièce dans laquelle ils étaient arrivés. C’était une vaste pièce, vide de toute présence Goa’Uld. Les soldats se relevèrent et l’examinèrent. Il n’y avait pas grand chose d’intéressant si ce n’est quelques caisses contenant dieu sait quoi. Les murs étaient couverts ça et là de symboles Goa’Uld. Il y avait deux issues possibles, aussi le groupe se sépara sous l’ordre du major. Par geste, il indiqua à son équipe la répartition des membres et qui prendrait quelle porte.
Le major se positionna d’un coté de la porte que son petit groupe allait prendre. Il jeta un coup d’œil rapide pour s’assurer que personne n’était dans la pièce d’à côté puis il y entra, suivi de Damien Hisoka et de Vincent Necrona. La pièce dans laquelle ils venaient d’arriver ressemblait bien plus à un laboratoire d’une espèce avancée. Les murs étaient gris et laiteux à la fois. Il y avait quelques tables vides mais aussi des sortes de microscopes géants et inquiétants. La pièce ne comportait rien de plus, aussi les membres de SG-20 présents pensèrent que le labo devait être plus grand et qu’il n’en avait vu qu’une infime partie.
Ils se dirigèrent vers la seule sortie et longèrent un couloir lorsqu’ils entendirent un vague murmure. Tous trois se mirent en position de combat, prêt à faire feu. Mais la voix devait provenir d’une salle et la personne qui marmonnait ne devait pas vouloir sortir. Les trois membres de SG-20 avancèrent donc prudemment vers l’origine du bruit.
Les deux autres soldats français, le capitaine Yohann Tajiri et le lieutenant Loïc Solaris, s’occupèrent de l’autre sortie. Ils avaient quitté la pièce des Anneaux sans problème et avaient longé un important couloir. Puis ils étaient arrivés dans des salles de contrôle, des dortoirs etc… Le complexe avait l’air vide, abandonné. Il avait dû se passer quelque chose d’imprévu.
Alors qu’ils continuaient leur exploration, les deux hommes entendirent des grognements. Ils rentrèrent dans une pièce, remplis de cages énormes dont certaines étaient vide mais dont d’autres abritaient des créatures monstrueuses. Ils se rendirent compte qu’il y avait deux monstres semblables aux tricératops qu’ils avaient abattu mais aussi d’autre qui semblaient avoir la capacité de voler.
Le major Raziel et Necrona jetèrent un regard dans la pièce d’où était venu le murmure. C’était un grand laboratoire, bien trop grand pour une personne mais où une seule personne était présente. C’était un homme qui semblait très occupé par ses recherches. Il ne semblait pas dangereux, aussi SG-20 entra dans la pièce.
- Salut, fit le major, on dérange.
- Que ! Quoi, fit le scientifique d’une voix rauque en se retournant instantanément et tellement surpris qu’il laissa tomber un échantillon de liquide étrange.
- Nous sommes de passage.
- Mais que faîtes vous là ? Et puis d’abord qui êtes-vous ? demanda en se reprenant. Vous êtes dans un domaine contrôlé par le Dieu Apis. Vous n’avez pas le droit d’être là, veuillez partir ou sinon…
- Ou sinon… ?
- Sinon… Je vais appeler la sécurité, fit-il en espérant se faire menaçant. Mais même sa voix de Goa’Uld ne l’aidait pas.
- Quelle sécurité ? Vous semblez seul ici, s’exclama Raziel en faisant un mouvement avec son arme qu’il pointait sur le scientifique.
- Mais je ne le suis pas, déclara alors le scientifique d’une voix devenue bien plus sur.
Le scientifique Goa’Uld dont l’hôte n’était plus tout jeune parvint à sauter entre deux tables d’opération en prenant une sorte de mini télécommande au passage. Alors deux portes s’entrouvrirent sur la gauche des trois terriens. Ils se tournèrent pour voir deux créatures sortir de leurs cages. Ils étaient plus petits que le tricératops mais au moins aussi en colère.
Ils ressemblaient à des gros taureaux dont on aurait modifié l’apparence. Leur tête était dotée d’énormes défenses qui brillaient comme des dagues aiguisées et leurs gueules rappelaient plus celle d’un loup que d’un taureau, surtout au vu des dents. Leurs pattes ne se finissaient plus par de simples sabots mais des énormes pinces griffues. Les deux taureaux chargèrent alors que le scientifique cria :
- Voyez le châtiment divin d’Apis s’abattre sur vous, mortel !
Les trois hommes n’attendirent pas pour ouvrir le feu. Mais les taureaux étaient très proches et les balles ne leur faisaient pas grand mal. Alors que les deux taureaux, têtes baissées, fonçaient droit sur SG-20, les trois soldats esquivèrent en sautant sur le côté. D’un roulé boulé ils furent hors de porté des taureaux qui continuèrent leur course et foncèrent dans une table qui finit broyée. Cela les avait stoppés et ils purent se retourner. Mais avant qu’ils ne puissent reprendre leur course les trois membres de SG-20 finirent le travail. Après encore quelques tirs les deux taureaux, ensanglantés, s’effondrèrent.
Le scientifique sorti de sa cachette et lorsqu’il vit les deux bêtes mortes, s’écria :
- Mais qu’avez-vous fait !? Vous avez tué les animaux sacrés protecteurs de Apis. Il ne va pas être content ! Non mais vous auriez pu éviter de les tuer. Vous n’étiez pas obligés !
- Ecoutez, d’abord c’est vous qui les avez lâché sur nous, et puis nous ne faisions que nous défendre. En plus on se fout de se que va ressentir ce pauvre Apis.
- Mais… Comment osez-vous parler ainsi de votre Dieu.
- Nous n’avons pas de Dieu ou que celui que nous choisissons, l’éclaira Hisoka.
- Mais ce n’est pas possible ! s’écria le Goa’Uld, perdu. Puis la lumière lui revint. Mais d’abord qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas de cette planète.
- Heureux que vous vous en rendiez compte. Nous sommes de la Terre.
- La Tau’Ri. Oui, Apis m’a dit de me méfier de vous… Il a pu en apprendre énormément sur les quelques soldats qu’il a pris lors de la bataille contre Maât. Ahah ! Elle ne s’y attendait pas à cette offensive. Misérable Maât.
- Quoi ? Apis détient des terriens.
- Heu… Je n’ai pas à vous révéler cette information. Partez avant qu’Apis ne s’énerve. Son courroux sera terrible.
- Ecoutez, vous n’êtes pas en position de demander quoique ce soit, déclara le major qui commençait à s’énerver. Alors vous allez tout nous expliquer.
- Et pourquoi ferais-je cela ?
- Parce que si vous ne le faîtes pas, je vous tue, dit froidement Alex Raziel en se rapprochant du scientifique.
- Je… Je ne le peux. Apis m’en voudrait si je vous dévoilais ce que je sais.
- Vous m’en voyez navré.
- Major, je peux peut-être le torturer, proposa Vincent Nécrona, je m’y connais assez.
- Quoi… ? Mais vous n’avez pas le droit ! s’écria le Goa’Uld. Ecoutez, je suis sous la protection d’Apis. Vous ne pouvez me toucher.
Le major ainsi que ses deux hommes se demandaient si le scientifique Goa’Uld n’était pas fou.
- C’est ce que nous verrons, fit Raziel d’un ton ferme, espérant faire craquer le Goa’Uld. Necrona je vous laisse vous amuser.
- Non !!! s’écria le Goa’Uld en reculant devant la menace que représentait Necrona. Térrorisé le Goa’Uld commença à parler. Je vais vous dire ce que je sais, ne me tuez pas.
- Allez-y, je perds patience, fit Raziel
- D’accord. Alors, heu… par où commencer…
- Dépêchez-vous, fit Necrona qui perdait vraiment patience.
- Heu, oui, oui !
Mais à ce moment là des bruits se firent entendre depuis le couloir. Le Major et Hisoka pointèrent leurs armes en direction de la porte alors que Necrona continuait de tenir à l’œil le scientifique. Yohann Tajiri et Loïc Solaris franchirent la porte.
- Rien à signaler dans ce complexe, major, déclara le capitaine.
- Putain, vous nous avez foutut une peur bleue.
- Désolé.
- La prochaine fois, prévenez-nous par radio que vous arrivez.
- Ok, major, vraiment désolé.
- On s’attendait à voir débarquer des troupes jaffa.
- Qui c’est lui ? demanda le lieutenant Solaris pour changer de sujet.
- Un scientifique Goa’Uld.
- Et pourquoi est-il toujours là ? demanda Tajiri.
- Bah, ça on en sait rien. Il a voulut nous livrer à ces taureaux, expliqua Hisoka en montrant les carcasses des bêtes, puis là il allait nous raconter ça vie mais il hésitait sur le moment par où il allait commencer.
- Je vois. Major, à mon avis la planète a du être évacuée, dit Solaris.
- Ah oui ! Et comment arrivez-vous à ces conclusions, lieutenant ?
- D’abord, le village. Détruit mais aucun cadavre ou même trace de sang. Ensuite, ce complexe laissait à l’abandon.
- Hé, il n’est pas abandonné ce complexe. Je suis là moi. Mais c’est vrai que ces derniers temps l’assistance laissait à désirer… Même pour les repas… Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas fait à manger moi-même… Mais de là à dire qu’ils m’ont abandonné. Moi, leur meilleur scientifique. Apis ne m’aurait pas laissé en arrière… Non, c’est impossible.
Mais malgré le scientifique qui voulait se convaincre du contraire, la planète avait du être évacuée, et ce sans le pauvre scientifique. Le major éprouva une seconde de pitié puis lui demanda :
- Alors votre histoire ? Dites-nous ce qu’il s’est passé sur cette planète.
- Euh…, commença le scientifique avant de reprendre de sa voix grave mais teintée d’amertume. Voilà, je suis le chef du projet d’armée animale de Apis. Je m’appelle Krit’Bek, mais vous n’en avez que faire, n’est ce pas ? Enfin… Apis voulait une armée polyvalente mais animale dont il pourrait prendre le contrôle total. Il voulait les envoyer en premier par le Chaap’Aï pour anéantir toute résistance ennemie avant d’envoyer des hommes. C’était un bon projet… mais il y eut des problèmes. En fait, on devait pouvoir faire des animaux presque à l’infini grâce au clonage et à l’accélération du cycle de vie. Mais la fusion des patrimoines génétiques n’était pas aisée et l’accélération de vieillesse ne fonctionnait tout simplement pas. Ce projet est en cours depuis un certain temps. Enfin, il y a peu, nous avons perdu le contrôle. Les animaux se sont échappés et ont tué de nombreuses personnes. Les jaffas ont voulus les arrêter mais ne le pouvait. Ils n’étaient pas assez nombreux. Ils ont donc fuit, emmenant avec eux les populations locales qui ne pouvaient survivre face aux assauts de mes créatures. Les jaffas ont eu du mal à les détruire. Mes créations étaient à l’image des Dieux, invincible. Mais après quelques jours, les bêtes qui s’étaient enfuis sont mortes, toutes tuées par les jaffas envoyés en renforts. . Alors Apis a voulu qu’on arrête le projet, malgré mes protestations. Depuis je suis seul… Je crois, mais à vrai dire je ne m’en étais même pas rendu compte. Mes animaux me tenaient compagnie. Ils sont très gentils, vous savez.
- Oui, c’est ça. Dites-moi en plus sur ce que vous a dit Apis au sujet des terriens.
- Oh ! Pas grand chose. Il était assez vague. Mais la dernière fois que je l’ai vu, il venait de remporter une bataille importante et de capturer des ennemis que les Grands Maîtres redoutent de plus en plus, des Tau’Ris.
- D’accord. Merci, fit le major, bien que ce mot eut du mal à sortir de sa bouche. Nous partons, continua-t-il en faisant signe au reste de son équipe.
- Mais, vous n’allez pas le laisser là. Il peut nous être utile à la base, protesta Necrona.
- Ecoutez, lieutenant, fit Alex. Je me fous du gouvernement et de ses exigences. Je sais que l’on pourrait en faire un parfait spécimen à étudier, un prisonnier etc… Mais il m’a aidé. Je sais que mes amis sont certainement toujours en vie, et que c’est Apis qui les détient. Pour ça je lui laisse une chance de partir. Allez, on s’en va.
- Bien, fit les autres membres de SG-20. Je suppose qu’on devra modifier le rapport pour faire en sorte qu’il se soit enfuit dans les règles, exposa Hisoka.
- Merci, fit le Major Alex Raziel.
Alors que SG-20 commençait à partir, le Goa’Uld se précipita sur un panneau en hurlant :
- Pour Apis !
Yohann Tajiri se retourna le plus vite et appuya sur la détente. Une rafale de P-90 atteignit le Goa’Uld au flanc et en tombant, il put appuyer sur un bouton. Alors que ses yeux s’illuminèrent une dernière fois, un bruit énorme se produit. Bien qu’il semblait lointain, on pouvait distinguer que c’était le bruit de cages qui s’ouvraient.
- Si c’est le chenil qui s’ouvre, on est mal, s’écria Solaris.
- Ouais, confirma Tajiri. Il était plein de tricératops et autres joyeusetés.
- Tous aux Anneaux, fit le major en commençant à courir comme un dératé.
SG-20 entama alors une course éperdue pour atteindre la salle de téléportation avant les animaux.
SG-20 fut rassuré. La salle des Anneaux n’était pas encore envahie. Ils se mirent en place et quelques secondes plus tard, ils couraient dans la forêt pour atteindre la Porte des Etoiles.
- J’espère que les animaux sont restés enfermés dans le labo, sinon ça va être chaud, souffla Necrona tout en courant.
- Ouais ! confirma le reste de SG-20.
Les terriens avaient hâte de retourner sur leur chère planète. Alors qu’ils avaient fait un kilomètre, des cris et hurlement retentirent derrière eux. Les soldats accélérèrent l’allure, doigt sur la détente. Solaris se retourna et put voir la gueule d’un tricératops non loin derrière le groupe.
- Monstres derrière nous ! cria-t-il, pour prévenir ses camarades.
Puis un autre tricératops apparut, bientôt rejoint par quatre taureaux. SG-20 continuait à courir mais les animaux gagnaient du terrain, ces derniers étaient tout simplement plus rapides. De plus, les soldats furent arrêtés par deux créatures qui venaient d’atterrir. Ces nouveaux monstres ressemblaient à une fusion entre un ptéranodon et un aigle géant. Ils étaient à couper le souffle. Les membres de SG-20 ne se laissèrent pourtant pas surprendre et ouvrir le feu. Les balles pénétrèrent le corps fragile de ces animaux qui pépièrent de douleur. Alors les deux bêtes, qui se débattaient comme elles pouvaient, en donnant des coups de bec dans le vide, facilement esquivés par les humains, voulurent décoller. Les deux sortes d’oiseaux géants étendirent leurs ailes, trouées de balles et commencèrent à s’élever du sol. Mais elles ne purent le faire longtemps. Alors que le sang de ces animaux giclait des blessures béantes, les deux aiglonodon retombèrent, morts. Mais les quelques secondes qu’avait duré le combat avaient permis aux bêtes terrestres de revenir sur les cinq hommes. Deux taureaux fonçaient droit sur le major alors que chaque bête avait pris pour cible un membre de l’équipe d’exploration. Les hommes se séparèrent pour gagner du terrain et permettre une esquive plus aisée. Solaris réussit d’un roulé-boulé à se mettre hors de porté de l’horrible tricératops qui l’avait pris pour repas. Il profita du répit gagné par le fait que l’animal devait faire un demi-tour au large tout en continuant de courir, ne pouvant s’arrêter en pleine course, pour recharger. Les autres membres purent user de la même technique sans trop de mal. Seul Damien Hisoka et Vincent Nécrona furent touchés par les griffes d’une des pattes des taureaux qui les avaient attaqué.
Mais le major Raziel, lui, était en danger. Il avait pu esquiver le premier taureau mais le deuxième l’avait heurté de plein fouet le propulsant au sol. Sonné, il se releva tant bien que mal tout en rechargeant. Il se rendit compte que toute sa veste était déchirée. Son flanc droit était ouvert et l’on pouvait presque voir les côtes. Il fallait qu’il se soigne le plus vite possible. Mais avant il devait supprimer toute menace. Malgré la douleur, il se remit au travail, il fallait tout d’abord qu’il recharge son arme. Il ne le faisait pas assez vite à son goût et en eut la confirmation lorsqu’il entendit les bruits de tirs des P-90 des membres de son groupe. Les deux taureaux revenaient sur lui à pleine vitesse, leur demi-tour effectué. Il se concentra sur son arme pour y replacer le chargeur.
- Allez, fit-il après le chargeur qui n’arrivait pas à trouver sa place dans ce moment critique. Sa tête tournée tellement et sa vision n’était pas très nette.
Les deux créatures se rapprochaient terriblement vite et cette fois-ci il ne pouvait pas se permettre de reprendre un choc. Son chargeur était enfin en place, il enclencha l’arme puis fit feu. Mais les deux taureaux, symboles de la colère de Apis étaient bien trop proches. Raziel se prépara à l’impact… qui n’eut pas lieu. Une terrible déflagration se produit à quelques mètres de lui, en plein sur les taureaux. Les deux bêtes parcoururent encore quelques mètres, puis s’effondrèrent aux pieds du major, calcinées.
Le major tourna sa tête en direction de ses hommes. Ils l’avaient sauvé. Ils avaient pu vaincre les animaux qui leur faisaient face et un des hommes avait envoyé une grenade sur les deux taureaux le menaçant. Il était soulagé, et failli s’écrouler de joie et de fatigue. Sa blessure au flanc le faisait souffrir. Alors qu’il allait faire un pas pour féliciter son sauveur, il s’aperçut qu’il avait aussi une entorse à la cheville. Damien Hisoka se porta à son secours et vint le soutenir.
- Comme nous avions vidé nos chargeurs sur les bestiaux qui voulaient notre peau et que nous avions pas le temps de recharger, j’ai balancé une grenade, expliqua Yohann Tajiri alors que le groupe reprit sa marche.
Après un kilomètre de marche lente, en raison de l’état du major, et surtout effectuée sous la menace d’une réapparition de ces monstres, SG-20 fut content d’apercevoir la Porte des Etoiles, dans sa clairière vierge de menace. Seul le tricératops et son repas plein de mouches pouvaient gâcher ce moment.
Solaris alla composer les coordonnées. Le kawoosh se produisit et le vortex fut formé. Le lieutenant composa le code du GDO, pour ouvrir l’iris alors que Necrona déclara :
- Au moins, on n’aura pas à trafiquer notre rapport.
Le major sourit en repensant au scientifique fou qui lui avait néanmoins redonné l’espoir de revoir ses anciens camarades. Puis, SG-20 franchit la Porte pour un retour mérité, après une mission qui ne s’était pas tout à fait passé comme ils l’avaient espéré.
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Voilà. J'espère que ça vous a plu.
Il est clair que cet épisode n'est ptet pas au gout de tous. Néanmoins il apporte une information capitale(sisi, je vous assure) que je devais placé dans mon pilote.
Le prochain épisode s'intitulera donc "Vu, Bévue, et imprévu" et SG-20 fera la connaissance d'un Tok'Ra. N'oubliez pas que ma série, SG-20, se situe en parallèle avec la saison 7 de SG-1 à quelques jours près
Je glisserais certaines référence (plus ou moins importante) à notre série préférée dans certain de mes épisodes pour que vous sachiez où nous en sommes.
Voilà, à bientot pour de nouvelles aventures !