[FanFic] Stargate SG-2

Répondre
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Dernier message de la page précédente :

**TEXTE INTEGRAL DE L'EPISODE 4**


STARGATE
SG-2

(Titre original : Trop-plein de mémoires)


Avec

John Hicks, major, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2)

Samuel Burk, capitaine, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2)

Peter Evans, docteur en archéologie, civil, Terre (SG-2)

Weir Elizabeth, Docteur, commandante du complexe militaire « SGC », Terre

Samantha Carter, major, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-1)

Teal’C, ancien Jaffa sous les ordres du seigneur Goa’uld Apophis, Terre (SG-1)

Pheris Tom, docteur en archéologie et consultant au SGC, civil, Terre



PS : et en tant qu’invité pour ce quatrième épisode, le docteur Tom Pheris de la future fan-série Stargate : SG-18 de Mat Vador !


SG-2
Trop-plein de mémoires – Première Partie



Au SGC


Cela faisait bientôt un mois que le complexe militaire de Cheyenne Mountain était dans un état quasi-gestatif. Le docteur Weir qui avait succédé au général Hammond selon les directives du président lui-même avait à sa charge toute la base militaire. Elle dût pendant plusieurs semaines répondre aux conséquences de l’assaut mené en Antarctique par le seigneur Goa’uld Anubis. Ce dernier même qui avait selon toute vraisemblance périt dans son vaisseau amiral et dont les équipes de nettoyage sillonnaient actuellement l’espace pour récupérer les débris du navire.

Dans le département des recherches du complexe, les assistants du docteur Jackson continuaient d’examiner des objets ramenés d’autres mondes. Étant bloqués pour un moment sur Terre ils en avaient profités pour continuer leurs analyses.

C’était dans ce même département éclairé d’une lumière douce que travaillait actuellement le docteur Evans. L’archéologue était penché sur un artefact ramené de P3X-439, la dernière mission qu’il avait effectué en compagnie de l’équipe depuis la mise en stand-by du programme « Porte des Étoiles ».

Le scientifique était installé sur un tabouret, affalé sur une table, et tournait le dos à une tablette Ancienne ramenée elle aussi de P3X-439, « la planète des arbres hurleurs » comme l’avait si bien dit le major Conan une fois de retour de mission. C’était également cette tablette qui avait conduit le colonel O’Neill sur la piste de la Cité Perdue des Anciens, l’ayant conduit jusqu’à une banque de données Ancienne et qui l’avait par la suite plongé dans un état de stase avant de décliner progressivement.
-Peut-être devriez-vous attendre le retour du docteur Jackson pour ça, dit Pheris.
Evans se tourna vers son confrère et lui adressa un immense sourire.
-Le docteur Jackson est en Antarctique.
Le docteur Tom Pheris était un homme de taille moyenne, assez maigre et qui d’habitude apportait une certaine importance à son apparence mais qui cette fois-ci avait décidé de laisser ses longs cheveux blonds en liberté.
-Et je suis certain qu’il serait de mon avis, répliqua Pheris d’une voix nerveuse.
Evans nota l’index de son collègue se tortiller rageusement dans son bouc.
-Il n’est pas utile qu’il soit mis au courant, finit par dire l’archéologue. Si l’on devait toujours attendre le docteur Jackson l’on n’aurait même pas encore commencé.
-Ne dîtes pas de mal du docteur Jackson, rétorqua d’un ton sec Pheris.
Evans fit signe à son confrère de se détendre un instant.
-Du calme. Je ne voulais pas vous froisser, et encore moins nuire au docteur Jackson. Mais noter tout de même qu’à l’heure actuelle il est bien loin, et que son retour ne se fera pas avant plusieurs semaines. Je dis juste qu’on ne perdrait pas notre temps en prenant un peu d’avance.

Le docteur Evans tendit alors la main vers l’artefact et avec stupéfaction vit un halo d’énergie violacé surgir de l’objet, galopant le long de son bras et lui provocant une douleur vive. L’archéologue poussa un cri de douleur et constata la marque sombre et sinistre de l’artefact s’inscrire sur son épiderme puis disparaître en quelques secondes. Le docteur Pheris s’était dressé d’un bond pour aider son collègue lorsque ce dernier même fut projeté contre le bureau voisin, faisant ainsi tomber la tablette aux inscriptions Anciennes qui se brisa en mille morceaux au sol…



SG-2
Trop-plein de mémoires – Deuxième Partie


Lorsque le docteur Evans reprit ses esprits il réalisa aussitôt qu’il n’était plus dans le laboratoire de recherches. Il se trouvait dans le bâtiment médical, installé sur l’un des lits de camps du centre. Un médecin s’occupait actuellement de lui, l’examinant avec détail.
-Vous nous avez fait une belle peur, souffla le major Hicks, dressé au pied du lit.
-C’était vraiment stupide, poursuivit le docteur Pheris d’un ton cassant, également présent.
Evans afficha une grimace grisonnante.
-Sa me fait plaisir de vous revoir, major.
-Et moi donc, répondit Hicks. Pheris me parlait justement de vos exploits…
L’archéologue se tortilla un peu plus sur le lit et par conséquent se fit réprimander par l’infirmier qui avait bien du mal à faire son travail.
-Vous voulez parler du reetou à qui j’ai désintégrer les…
-Non, non, l’interrompit brusquement Hicks. De votre manie de désobéir aux ordres.
Evans posa son regard sur le plafond, feignant de fixer dans les yeux son supérieur et se mit à siffloter un air enjoué.

Le médecin se redressa de toute sa hauteur et se tourna vers le major Hicks pour lui faire part de ses observations. Hicks ouvrit grand les oreilles.
-Le bilan médical du docteur Evans me semble correct, major. Mais peut-être que des examens plus poussés...
-Bonne nouvelle, s’exclama Evans en bondissant du lit. Je vais allez manger un morceau avant de me mettre à l’exercice.
L’archéologue chaussa ses bottes et se dirigea vers la porte de sortie mais le major Hicks le retint par l’épaule. Evans se tourna vers son collègue et le regarda, intrigué.
-Que me voulez-vous, Hicks ?
-Peut-être devriez-vous écouter le médecin et rester encore un peu.
Evans éclata de rire et enleva la main du major toujours posée sur son épaule.
-Vous avez déjà oublié ? clama Evans. Depuis quand j’obéis aux ordres ?

Hicks finit par céder et observa Evans quitter la pièce pour suivre un des longs couloirs labyrinthiques de la base, puis il se tourna vers Pheris qui semblait fort s’ennuyer. Ce dernier qui justement se mit à bailler ouvertement avant de passer la main sur la bouche.
-Peut-être que sa ne me regarde pas, souffla Pheris. Mais pourquoi est-il comme ça ?
-Il y a des gens qui préfèrent vivre dans l’illusion, commenta Hicks en se grattant le menton, faire comme si rien ne s’était passé… mais vous avez parfaitement raison, sa ne vous regarde absolument pas.

Le docteur Evans, après avoir prit son repas au réfectoire se dirigea vers la salle d’entraînement. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur et ne voyant personne passa le seuil de la porte. La pièce était spacieuse et modestement éclairée, plusieurs appareils de musculation étaient alignés le long du mur, il y a avait aussi un terrain de lutte au centre. Pour l’occasion, l’archéologue s’était vêtu d’un splendide survêtement gris à l’effigie de l’Air Force.

L’archéologue se saisit d’une paire de gants de boxe et s’en alla se défouler sur un sac suspendu à quelques centimètres du sol. Il frappait un peu plus fort à chaque fois que des moments peu agréables lui revenaient en tête. Il ne s’interrompit même pas lorsque la porte de la salle s’ouvrit et qu’un homme de grande taille, au corps massif, fit irruption.
-Docteur Evans, dit le nouvel arrivant en inclinant légèrement la tête en guise de salut.
-Ha, Teal’C… glissa Evans en se tourna vers l’individu. Je ne vous avais pas entendu entrer.

Teal’C, un homme dont la stature s’imposait comme une vérité, feignit un sourire relativement très discret. A son tour il enfila des gants et se dirigea à l’autre bout de la pièce où reposait timidement un sac, mais il fut interrompu par Evans qui l’appela à vive voix. Le Jaffa se retourna et croisa le regard du scientifique.
-Une petite séance de combat ?
-S’il s’agit d’une invitation, déclara Teal’C d’une voix grave, inclinant une nouvelle fois la tête, c’est avec grand plaisir que j’accepte.

Les deux hommes s’aventurèrent au centre de la pièce et entrèrent dans le terrain de lutte. Evans se mit en position défensive et tourna aussitôt autour de son adversaire. Le Jaffa resta parfaitement immobile mais dès qu’il eut constaté une faille dans la défense de l’archéologue son attaque fut foudroyante. Evans aterrit lourdement sur le tapis, la main plaquée contre sa mâchoire.
-Vous m’en voulez toujours de vous avoir plumé au poker ? grommela Evans en se remettant sur ses deux jambes.
-Pas du tout, dit Teal’C. Je testai vos capacités défensives.
-Et votre conclusion ?
-Il serait peut-être plus judicieux de rester en arrière lors de votre prochaine mission, Peter Evans, annonça Teal’C avec un petit rictus.

Après la séance d’entraînement l’archéologue se dirigea directement vers ses quartiers, ayant prit soin auparavant de faire peau neuve en s’éternisant un moment dans les douches. Il poussa la porte de sa chambre et pénétra dans un espace de dimension faiblement éclairé. Evans tendit sa main dans l’obscurité et lorsqu’il eut finalement trouvé l’interrupteur put y voir plus clair.

Les quartiers du docteur Evans étaient loin d’être commun aux autres pensionnaires du complexe militaire. Un immense bureau contenant des piles de papiers désordonnés et d’artefacts était aligné face au mur. L’archéologue se faufila entre les étagères débordant d’objets poussiéreux plus ou moins variés et disparates. Il gagna finalement sa couchette dont les couvertures étaient toutes retournées et s’y jeta de tout son poids. Evans sentit une latte se briser sous l’impact mais n’y porta aucune importance, il porta son oreiller sous sa tête et ferma les yeux. Peu à peu la nuit l’enveloppa et les rêves fusèrent…



SG-2
Trop-plein de mémoires – Troisième Partie



Le docteur Evans se réveilla sur un vaste champ de ruine. Il se redressa et remarqua pour la première fois la dépouille d’un soldat à ses pieds. Ce dernier avait été touché à l’abdomen et portait la marque de Heru’ur, ennemi suprême du Dieu Serpent.

Puis il y eu une lumière soudaine, vive et agressive, qui de son intensité aveugla Evans. L’éclat fut accompagné d’un bourdonnement assourdissant. L’archéologue qui en un premier temps avait plaqué ses mains devant ses yeux les posa par la suite sur ses oreilles.

Un Al'Kesh passa tout près, son long fuselage étincelant miroitant sur des ruisseaux de sang. Un Jaffa d’un âge avancé survint subitement dans l’amas de cadavres.
« Vas-t-en, Teal’C ! » s’écria le guerrier tandis que les batteries du vaisseau pivotaient sur l’archéologue.

Evans fit un bond de côté alors que les canons de l’Al'Kesh creusèrent un profond sillon où se tenait un peu plus tôt le scientifique, projetant dans les airs les morceaux éparses de malheureux Jaffas défunts. Evans retomba aux abords d’un petit étang dont l’eau avait tourné au pourpre. Il se pencha un peu plus pour voir, horrifié, le reflet d’un homme tout autre. Un Jaffa au teint noir reconnaissable par le sceau doré qu’il portait au sommet du front.

Evans se réveilla en sursaut, le visage couvert de sueur et tout tremblant. Il vérifia sa montre qu’il portait toujours au poignet et nota que le petit matin s’était dressé depuis peu…



En ce même temps, le major Hicks et le capitaine Burk venaient tout juste d’emprunter la coursive menant au réfectoire de la base. Ils traversèrent la salle en direction du buffet et remplirent leur plateau de nourritures. Finalement, Burk nota la présence d’une table encore libre et s’y installa en compagnie du major.
-Cette permission ? glissa Hicks entre deux bouchées.
-Oh, lâcha Burk avec une petite grimace, un vrai supplice. Elizabeth m’a laissé seul avec les enfants… enfin, je vous laisse imaginer.
Hicks s’enfonça un peu plus dans son siège, le regard embrumé.
-Hum, il serait difficile de ne pas comprendre étant donné que je suis moi-même marié. Vous en êtes à combien, déjà ?
-Bien plus du contenu des chargeurs de nos bons vieux P-90 !
Burk eut un léger gloussement et perçut l’appréhension sur le visage de son supérieur.
-Evans n’est pas encore levé, finit par dire Hicks en constatant les mots du capitaine. Lui qui d’habitude est toujours le premier au buffet et à flirter avec la serveuse…
-Justement, déclara Burk en redressant légèrement la tête, le voilà qui arrive.

Le docteur Evans apparut au pas de la porte du réfectoire. Il avait le teint blanchâtre et de profondes cernes sous les yeux. Evans s’approcha de la table où se tenaient Hicks et Burk et s’installa à son tour. Le major ne fit aucun commentaire sur la tenue débraillée de l’archéologue.
-Mal dormi ? dit Burk d’une voix douce.
-C’est ça, déclara le scientifique en portant la main sur son front moite, je n’ai pas eu le sommeil facile.
-Du café pour vous requinquer ? lança Hicks d’un air amusé.
Evans secoua la tête en guise de négation, puis il sortit un papier usé d’une des poches de sa veste toute sale.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda le major en s’approchant de son collègue et lui subtilisant le parchemin.



-C’est ma technique pour me refiler une pêche d’enfer, sourit timidement Evans. Sa signifie dans un langage correct : je suis un imbécile.
Le capitaine Burk éclata de rire, tandis que Hicks reposait le papier sur la table et buvait d’une traite son café brûlant.

La lumière du réfectoire s’assombrit brusquement, plongeant ses occupants dans le noir le plus total et un silence pesant s’installa. Les secondes défilèrent jusqu’au moment où des pleurs d’enfant gagnèrent les oreilles d’Evans. Ce dernier quitta son siège et commença à rechercher l’origine du bruit, c’est alors qu’il découvrit un jeune garçon recroquevillé dans un coin, la tête plongée dans les genoux…

Hicks se précipita sur Evans et le secoua autant qu’il le pouvait pour le ramener à la raison. L’archéologue poussa une série de cris à l’adresse du soldat et fut encore plus étonné de se retrouver allongé au sol du réfectoire, le regard de tout le personnel présent braqué sur lui. Hicks et Burk s’observaient avec la plus grande des perplexités.



SG-2
Trop-plein de mémoires – Quatrième Partie


Quand Evans reprit ses esprits il en fut d’autant plus offensé de se trouver de nouveau dans l’infirmerie de la base. L’infirmier était une fois de plus penché sur lui et concluait son diagnostique. Le major Hicks était également présent et parlait avec quelqu’un d’autre.

L’archéologue tendit un peu plus le cou et aperçut le docteur Weir qui était partiellement camouflée derrière le baldaquin de son lit, elle était en pleine discussion avec le major Hicks. Elle se tourna peu après vers lui, constatant son réveil.
-Comment vous sentez-vous ? demanda-t-elle, le regard soucieux.
Evans passa la main sur le front et réprima une grimace quand une migraine affreuse s’en fit ressentir, il prit une position plus confortable pour parler à Weir.
-Oh, et bien on dirait que j’ai la gueule de bois.
Le docteur Weir le fixa sévèrement et plongea l’archéologue dans un état peu commun. Lui qui d’habitude ne se souciait guère des autres se trouvait largement diminué dans ce lit d’hôpital, face à ce petit bout de femme à la chevelure brune.
-Evans ? dit Weir en claquant des doigts. Vous êtes toujours avec nous ?
-Hum ? continua l’archéologue en fixant Hicks prit de honte s’enfoncer la tête dans ses mains. Ah, oui… je disais que j’avais un mal de tête affreux.

L’infirmier haussa des épaules quand Weir se tourna vers lui, laissant sous-entendre que le Dr Evans devait très certainement délirer.
-Il serait bon de le laisser en observation pour la nuit, poursuivit Weir. Jusqu’à ce que nous sachions ce qui se passe. Et c’est un ordre.

Evans ne discuta pas les paroles de sa supérieure lorsqu’il croisa son regard de braise. Il se cala bien gentiment sous les draps du lit et enfonça sa tête au fond de l’oreiller.
-Très bien, poursuivit Weir, ravie que pour une fois Evans suive les indications à la lettre.
Le Dr Weir et le major Hicks quittèrent l’infirmerie quelques instants plus tard. Laissant Evans seul avec le toubib.

La seconde d’après il fut de nouveau prit de vertiges. Il se concentra sur une pensée bien particulière pour se ressaisir mais constata que l’infirmerie avait soudain disparu, ainsi que les éléments environnants qui étaient totalement étrangers. L’archéologue se tenait à présent dans une pièce lui rappelant vaguement une classe de cours. Il vit une table un peu plus bas et progressa en sa direction. Elle était couverte d’un drap blanc qu’il souleva. Evans bondit en arrière en découvrant la présence d’un cadavre humain.

L’instant d’après la salle de classe fut remplis d’étudiants rassemblés autour de la table, ils portaient tous une blouse blanche et suivaient minutieusement les instructions de l’enseignant. Evans regarda les jeunes gens se pencher sur la dépouille et reconnu l’infirmier de la base rajeunit de quelques années. L’archéologue baissa ensuite la tête pour découvrir le petit enfant larmoyant de sa vision précédente, il paraissait minuscule et sans défense. Puis vint le moment où des bruits de pas approchèrent, toujours plus forts, toujours plus insistants…

Evans se réveilla en sursaut. Il était dans le lit de l’infirmerie. Seul. Il faisait probablement nuit car le personnel n’était plus là et seul le bourdonnement de quelques appareils médicaux retentissaient sourdement. Evans se massa le front humide et respira un grand bol d’air…



SG-2
Trop-plein de mémoires – Cinquième Partie



Le réveil du major retentit fortement. Hicks le foudroya de son poing et le laissa tomber mollement de la table basse dans un bruit métallique. Le major bondit de son lit et s’habilla aussi vite qu’il le put. Il se dirigea peu à après vers la porte de sa chambre, tourna la poignée et tomba nez à nez avec le capitaine Burk. Ce dernier avait le bras levé, prêt à frapper à la porte.
-Burk, dit Hicks. Vous être plutôt matinal aujourd’hui.
-En effet…
Hicks réajusta le col de sa veste et coiffa du mieux qu’il put ses cheveux.
-Vous voulez bien m’accompagner jusqu’à l’infirmerie ? ou Evans va encore croire que je m’apitoie sur son sort.
Le capitaine haussa des épaules en guise d’affirmation et se joignit au major. Progressant dans les galeries labyrinthiques de la base. Ils croisèrent à mi-chemin l’infirmier de la veille. Quand le petit groupe arriva jusqu’à la section médicale Burk aperçut sous le bras de son supérieur une petite boite rectangulaire.
-Major…
-Oh, ce n’est rien, déclara brusquement Hicks. Un petit quelque chose pour Evans… pour qu’il se rétablisse au plus vite !

Hicks, Burk et l’infirmier entrèrent dans l’infirmerie, saluèrent le médecin de garde et s’approchèrent du lit de l’archéologue masqué par le baldaquin. L’infirmier tira le rideau.
-Allez Evans, s’exclama Hicks. Debout…
L’infirmier étouffa un cri de surprise tandis que le major grogna un flot de paroles inintelligibles. Le lit du docteur Evans était inoccupé, désespérément vide.
-On se calme, siffla Burk. Peut-être qu’il est tout simplement sortit faire un tour au mess.
L’infirmier questionna le médecin de garde puis revint quelques instants plus tard, le regard perdu.
-Le médecin chargé de la surveillance de l’infirmerie affirme que personne n’est sortit cette nuit.
-Oh, continua Hicks, sur un ton plus élevé. Bien entendu. Le docteur Evans s’est tout simplement volatilisé, sa lui arrive de temps en temps, quand l’envie lui démange.
-Reste à savoir qui annoncera la bonne nouvelle à Weir, fit Burk.


Le docteur Weir avait littéralement bondit de son bureau, les yeux étincelants. Quand au major Hicks il se tenait face à elle, debout, le dos bien droit. Le soldat avait terminé son rapport et attendait la réaction de sa supérieure.
-C’est une blague, major ?
-J’ai bien peur que non, déclara difficilement Hicks en fixant Weir.
Le docteur Weir s’éloigna de son bureau et se rapprocha du militaire. Elle semblait incertaine, ne sachant quoi dire.
-Etes-vous sûr qu’il ait quitté la base ?
-Totalement, madame. Nous avons fouillé tout le complexe, y compris la réserve, l’armurerie et la salle technique. Les équipes de recherche n’ont pas décelées sa présence.
-Mais pourquoi s’être enfui ?
Le major Hicks baissa les yeux et contempla le sol. Son esprit était actuellement sujet à de nombreuses interrogations.
-Je ne sais pas, dit-il. Mais vu l’état actuel du docteur Evans il vaudrait mieux le retrouver au plus vite. C’est un danger pour nous, pour son entourage, mais aussi pour lui-même.


Le soleil se dressait lentement au-dessus des sommets de la petite ville américaine de Larkspur encore endormie. Une camionnette rouge quitta la nationale bordant la ville et ralentit près d’un arrêt de bus délabré. La portière du véhicule s’ouvrit et Evans descendit en remerciant le chauffeur. La camionnette fit demi-tour et regagna la grande route. L’archéologue marcha progressivement en direction de Larkspur, le soleil levant dans son dos.



SG-2
Trop-plein de mémoires – Sixième Partie



La lumière avait fait place à la nuit, baignant Larkspur sous un soleil éblouissant. La ville était semblable à toutes les communautés du coin, petite, isolée et peu accueillante. L’archéologue dont l’ombre se baladait sur le bitume avait bien du mal à ignorer le regard intrigué des habitants. Il grimpa sur le trottoir et passa devant un mendiant qui ne manqua pas de le féliciter sur son accoutrement, mais il l’ignora et poursuivit son chemin.

Evans emprunta un passage clouté pour se rendre de l’autre côté de la route. Il progressa sous un immense panneau de signalisation puis termina sa traversée en longeant un pavillon de restauration. Il croisa le regard de deux agents municipaux qui se redressèrent à son passage. Evans accéléra le pas et faillit se faire renverser par un groupe de jeunes écoliers sortant du bus scolaire. Il se ressaisit de justesse et se plaqua contre un réverbère. Quand la masse fut enfin éloignée Evans entendit son ventre crier famine. Il n’avait rien avalé depuis longtemps. Il fouilla pour la première fois les poches de sa combinaison et découvrit la présence de quelques bon vieux dollars américains, mais aussi à sa grande surprise un Zat'n'ktel. L’archéologue ne se souvenait pas avoir emmené avec lui une arme. D’ailleurs, il ne se souvenait même pas d’avoir quitté la base. Tout était flou dans l’esprit de Evans.

L’archéologue progressa jusqu’à une petite épicerie et poussa la porte pour entrer dans le magasin. Une sonnette placée en hauteur clama la venue du nouveau client. Evans s’acclimata à la douce lumière de l’échoppe et progressa dans les rayons, dans la foulée il prit quelques paquets de nourriture puis se dirigea vers la caisse enregistreuse. C’est alors qu’il découvrit un homme armé tenant en joue le gérant. Ce dernier était terrorisé et avait déjà ouvert la caisse. Evans resta planté sur ses deux jambes, immobile, fixant le bandit. Une colère lointaine commença soudain à faire surface…

Evans était de nouveau sur le champ de bataille opposant les armées Serpent et les armées Horus. L’odeur de la chair brûlée et des souffrances étaient toujours présentes. Il était de nouveau dans la peau de Teal’C. Evans était Teal’C. Il se redressa et aperçu son mentor, maître Bra’tac, le guerrier Jaffa qui lui a tout appris.

Teal’C s’extirpa du trou dans lequel il était tombé et remonta la pente avec ce qui lui restait de force. Bra’tac l’aida sur la fin en tendant sa main et remonta son ancien élève tout près de lui. Le maître Jaffa quitta le bord de la fosse et s’enfonça dans les terres jonchés de soldats défunts, il guida Teal’C vers les hauteurs et lui fit alors découvrir un spectacle hors du commun.

Deux gigantesques armées comportant chacune plusieurs centaines d’individus s’opposaient plus en aval sur un vaste plateau rongé par les armes énergétiques des deux camps. Les guerriers Serpent et les guerrier Horus livraient une bataille sanglante. Les longs bâtons crachant leur salve mortelle et carbonisant les Jaffas, ou encore les canons des redoutables chasseurs biplace Goa’uld, les planeurs de la mort, mais aussi les chasseurs triplace, les Telk’esh, escortant le plus souvent les Al'Kesh qui alors lâchaient leurs bombes à énergie sur les troupes ennemies. Des vaisseaux se posaient au beau milieu du combat et déchargeaient leur contenu, parfois, suite à de graves avaries, ils s’écrasaient dans la mêlée et mettaient en bouilli les soldats.

Bra’tac poussa un cri à son ami. Teal’C se tourna et vit une poignée de gardes Horus se précipiter sur leur position. Le Jaffa venait tout juste de se précipiter sur une lance Goa’uld que déjà l’ennemi était à leur portée. Deux guerriers s’étaient jeté sur Teal’C mais ce dernier fut plus rapide et avait déjà décoché un tir sur le premier des agresseurs. Le deuxième attaquant plongea sur lui, l’enserra par la taille et le fit basculer en arrière. Le garde Horus s’était redressé, tenant un long poignard dans sa main droite, prêt à fondre sur Teal’C mais il n’en n’eut pas le temps. Teal’C après avoir accomplit une acrobatie terrassa le soldat qui s’écroula sur le sol boueux. Quant à maître Bra’tac, il s’était chargé sans trop de difficulté des autres assaillants.

Evans se réveilla au beau milieu de l’épicerie. Il était de nouveau lui-même. Le gérant avait repris des couleurs et les autres clients regardaient l’archéologue avec des yeux ronds. Evans baissa la tête et nota la présence du bandit étalé à ses pieds, parfaitement inconscient et le bras formant un angle assez inquiétant. A cet instant précis, le monde semblait s’être arrêté. Du moins jusqu’à ce que les sirènes des voitures de police ne hurlent dans la rue…



SG-2
Trop-plein de mémoires – Septième Partie


Quand les agents de police entrèrent dans le magasin l’archéologue était toujours debout, immobile, les yeux dénués d’expression. Ils braquèrent leur arme sur Evans, ignorant l’individu à terre. Dans la seconde qui suivit les policiers se retrouvèrent à terre. De manière instinctive Evans s’était précipité sur l’agent le plus proche et avait l’avait mis au carreau. Le deuxième s’en était allé voler par-dessus le comptoir et quand au troisième, il avait préféré prendre la suite. Le scientifique se reprit, réalisant enfin ce qu’il venait de faire. Il prit ses jambes à son cou et quitta l’épicerie en trombe.



Pendant ce temps, au complexe militaire de Cheyenne Mountain, le personnel continuait de chercher le Dr Evans. Le capitaine Burk s’en était allé chercher le major Hicks qui en compagnie d’un technicien étudiait les bandes vidéos de la base.
-C’est dingue, souffla Hicks, il n’est nulle part sur les vidéos. Comment diable a-t-il pu quitter la base sans se faire repérer ?
-Major, dit Burk en entrant dans le petit local de surveillance. Le docteur Weir voudrait vous voir en salle de briefing.
Le major Hicks se leva de son siège et rejoignit Burk, ce dernier lui adressa un bref sourire apaisant. Les deux soldats s’aventurèrent dans le couloir et prirent la direction de la salle de briefing.

La réunion put enfin commencer quand le major Hicks et le capitaine Burk arrivèrent dans la salle de briefing. Le docteur Weir installée au bout de la table fit signe aux deux retardataires de s’installer. L’infirmier de la base était assis en face, tout près du major Carter. Hicks avait repérer le major dès son entrée, qui ne pouvait pas la remarquer avec ses cheveux d’or. Les deux traînards prirent place.
-Nous pouvons à présent commencer, fit Weir. Le major Carter me parlait justement d’une révélation troublante.
-Que voulez-vous dire ? répondit Hicks en se penchant vers la table pour mieux voir sa supérieure. Quelle révélation ?
Le major Carter tendit trois dossiers au major Hicks qui les étudia tous pendant un long moment.
-Qu’est-ce que sa signifie exactement ? continua Hicks en fixant les yeux bleus de sa collègue.
-Les données du premier dossier sont celles de Ayiana, la jeune femme qui a été découverte dans les glaces de l’Antarctique. Le deuxième est celui du colonel O’Neill et quand au troisième… c’est le docteur Evans.
Hicks posa les dossiers sur la table et se détendit du mieux qu’il pouvait avant de reprendre la parole.
-Vous voulez dire qu’il serait un de ses illuminés, major Carter ?
Carter fit un hochement de tête.
-Sa expliquerai pourquoi le site de P3X-439 s’est ouvert à nous, glissa Burk. Ainsi que la manière dont à opérer l’artefact sur Evans.
-Ce n’est pas tout, major Hicks, exposa Weir avec égarement. Nous avons retrouvé la trace du docteur Evans il y a quelques minutes plus tôt. Il aurait agressé plusieurs policiers dans une épicerie de Larkspur. J’avais envoyez le signalement du docteur Evans dans le périmètre de recherche et le bureau de police de Larkspur l’a formellement reconnu. Hélas, il a prit la fuite et à de nouveau disparut.
-Dans ce cas, clama Hicks en se redressant, nous devons tout de suite le chercher.
Le docteur Weir se leva à son tour. Les autres individus firent de même.
-J’allais vous le proposer, major.



SG-2
Trop-plein de mémoires – Huitième Partie



Au bout d’un certain temps la police avait cessé de courir après le fugitif. Evans s’en était allé se réfugier dans un vieux complexe industriel aux abords de la ville dans lequel il espérait être en sécurité. Il avait une migraine affreuse et tous les souvenirs qui occupaient son esprit lui faisaient perdre la tête. L’archéologue se frappa la tête à plusieurs reprises pour expulser la douleur mais rien n’y changeait, il n’avait de cesse de voir d’étranges visions qui ne lui étaient pas propre.

C’était l’un des rares moments où il était encore maître de lui-même, ou presque, cependant, les passages d’un souvenir à l’autre se faisaient de plus en plus fréquents, et il était de plus en plus difficile de faire la part des choses. Evans se détendit un peu et inspira lentement. À cet instant tout redevint noir, silencieux, angoissant. Le petit garçon était de nouveau là. Evans était ce petit garçon aux yeux larmoyants, il leva la tête et vit un adulte caché dans l’obscurité. Un flash aveuglant tira Evans de sa vision et le glissa dans la peau de Teal’C combattant plusieurs centaines de Jaffas aux côtés de son vieux maître, puis aux premiers émois de l’infirmier.

Evans fit un bond dans les airs, il était trempé et avait les yeux lourds de fatigue. Il avait eu l’impression de rêver mais son état allait bien au-delà de la rêverie. Le souvenir du malfrat dans la boutique était encore très présent dans sa tête et maintenant qu’il connaissait un peu plus son histoire il resentait presque de la pitié pour lui. Il s’appelait Tony Lansher, une fripouille de bas étage qui avait succombé aux vices du jeu, laissant derrière lui une série de dettes et aussi d’ennuis. Ce dernier devait une somme incroyable à un escroc d’un rang tout autre, un gros paquet d’argent.

La fierté du Jaffa ainsi que tous les souvenirs combinés conduisirent Evans à gagner de nouveau son honneur, ou plutôt celui de Lansher. De façon plus grossière il fallait abattre les mauvaises cartes pour qu’un ordre nouveau et prospère s’étende par-delà les horizons. Evans ne savait pas si c’était là ses pensées ou bien celles d’un autre mais il devait agir, il ne pouvait faire autrement face à tant de puissance l’assaillant. L’archéologue savait déjà par où commencer, il lui fallait abattre la mauvaise carte qui avait causé la perte de Lansher. Quand à savoir si cela le soulagerait, il n’avait pas de réponse.


Evans était actuellement au pied d’un établissement de jeux appartenant à un certain Thomas Ferguson, homme de pouvoir qui sous bien des aspects ne sentait pas la rose. Le casino était réparti sur une surface immense et brillait d’une décoration riche, et c’était encore mieux quand les projecteurs luminescents crevaient la nuit. L’archéologue escalada les premières marches pour atteindre le point d’entrée quand un garde tout vêtu de noir se figea devant lui. Evans fixa un moment l’individu au crâne chauve et façonné dans de l’acier trempé.
-Je voudrai voir Mr Ferguson, c’est pour un entretien d’affaires.
Ce qui était plus ou moins vrai, bien que l’entretien risquait fortement de s’envenimer. Mettre hors-jeu Ferguson n’aiderait en rien Evans mais il en tirerait une grande satisfaction, à moins que cela ne soit celle d’un autre.

Evans continua son ascension sans se soucier du garde, ce dernier tenta de le retenir en utilisant la force. Le scientifique se dégagea rapidement des bras de l’homme, puis il envoya ce dernier planer au-dessus des marches pour finalement s’écraser sur le trottoir. Il restait toujours deux autres hommes de main un peu plus en amont qui venaient tout juste d’assister à la démonstration de force du docteur Evans. Le premier se contenta d’un solide coup à la mâchoire et d’un balayement en bonne et due forme, tandis que le second posa le genou à terre, le nez chuintant de sang. D’un pas déterminé l’archéologue, ou quelqu’un d’autre, entra dans le casino.



SG-2
Trop-plein de mémoires – Neuvième Partie



Un convoi militaire progressait sur les plateaux du territoire. La sombre carrosserie des véhicules renvoyait les éclats du soleil, les engins fusant tels des étoiles filantes à travers le désert.

Dans la voiture de tête, le major Hicks tentait de garder l’équilibre, s’accrochant à tout ce qu’il trouvait sous la main. Depuis l’incident de Tallena, les courses motorisées n’avaient plus autant d’attrait qu’auparavant. Il jetait de temps en temps un coup d’œil à l’extérieur mais le convoi allait tellement vite qu’il ne voyait que des images floues.

Le major Carter et Teal’C étaient également du voyage, à bord de la voiture. Autant avoir toutes les chances de leur côté, s’était dit Hicks. Hicks s’était tourné vers Teal’C, qui comme à l’ordinaire restait impassible, tandis que Carter faisait l’inventaire de son matériel et étudiait une dernière fois le mémo pour la récupération du docteur Evans.

Hicks sortit son pistolet et le vérifia pour passer le temps, et aussi pour se changer les idées. Tant de choses se chevauchaient dans sa tête. Et c’était certainement le cas pour Evans en ce moment même. Au fond de lui, Hicks savait depuis un moment que tout autour de lui basculait, mais pas seulement lui, tout le monde. Les coups durs ayant été la perte de deux membres de l’équipe. Le docteur Evans avait été attristé par la disparition du lieutenant Wood, même si ce dernier n’en laissait rien voir. Cependant, Hicks n’était pas aveugle. Tout avait chaviré avec les pertes de Anderson et Wood. Bien entendu, Hicks était un militaire et était donc préparer à ce genre d’éventualité, mais c’était toujours difficile de perdre un ami. Quelque part, il se sentait responsable de ce qui était arrivé à Anderson. Tout comme le docteur Evans qui se sentait responsable de la perte de Wood. Hicks soupira. Il avait changé. Tous avaient changés. Sauf peut-être le capitaine Burk, à cette pensée, le major sourit.
-Comment est le docteur Evans ? dit Carter, en se penchant sur Hicks. Bien sûr, je l’avais déjà vu quelques fois en compagnie de Daniel. Plutôt excentrique, non ?
-C’est plus ou moins ça, rigola Hicks. Evans… disons qu’à sa manière il a du charme. Après plusieurs années, on a tendance à s’attacher, vous savez.
-Oh, je sais.

Le major Carter se tourna vers le hublot et observa le lointain, son visage avait perdu tout pétillant que Hicks lui affectionnait tant. Il continuait de la fixer. Il ne se faisait guère d’illusion sur l’état de du major, mais ce n’était pas à lui d’en débattre. Dans la seconde qui suivit, elle regagna le sourire.

Le véhicule ralentit son allure.
-Nous sommes arrivés, dit Teal’C.

Hicks glissa son pistolet sous sa veste, tandis que le reste de l’équipe se préparait. Le major Carter rangeait aussi son arme sous son blouson. Quand à Teal’C, il passait un bonnet sur sa tête pour masquer la marque qui ornait son front.

Le groupe quitta le véhicule et gagna le trottoir le plus proche. Le major Carter, le major Hicks et Teal’C se tenaient debout, face au poste de police de Larkspur.
-Burk, glissa Carter, en tenant son émetteur dans la main. Vous et votre équipe, délimitez un périmètre de sécurité. Le docteur Evans ne doit pas quitter la ville.
Elle remit l’objet dans la poche de son blouson et rattrapa les autres qui escaladaient déjà les marches du bâtiment.

Le policier qui était posté à l’accueil laissa passer les nouveaux arrivants après avoir présentés leurs papiers. L’inspecteur les invita à entrer dans son bureau, non sans réticence. Carter passa la première et montra à l’inspecteur la photo du docteur Evans.
-C’est bien lui ?
L’inspecteur hocha la tête et proposa à Carter de s’asseoir à un siège mais le major refusa.
-Ce type a battu plusieurs de mes hommes, dans une boutique tout près du centre-ville. Vous auriez vu sa façon de se battre, je n’avais jamais vu ça. Et il avait cet objet bizarre avec lui…
L’inspecteur ouvrit un tiroir du bureau et présenta un Zat'n'ktel.
-Avez-vous un enregistrement du magasin ?
-Bien sûr, déclara l’inspecteur, qui tenait à présent une télécommande à la main.
-Merci de votre collaboration, dit Carter. Mais à présent, on voudrait être seuls.

L’inspecteur, mécontent, haussa les épaules. Il tendit la télécommande au major Carter et quitta la pièce en ronchonnant. L’instant d’après, la vidéo de l’épicerie prenait forme sur l’écran du téléviseur au-dessus d’un petit buffet.
-Si je l’avais su aussi doué, commença Hicks, je l’aurai envoyé plus souvent en première ligne. On dirait une attaque Jaffa.
-C’est exact, dit Teal’C. Et je ne me souviens pas avoir appris les rudiments des combats Jaffas au docteur Evans.
-Tout devient plus clair à présent, poursuivit Carter.
-Pardon ? fit Hicks.
-Eh bien, l’artefact Ancien trouvé sur P3X-439 est sans doute identique aux appareils Goa’ulds employés pour consulter la mémoire d’un individu, et peut-être même qu’il en est à l’origine.
Hicks s’approcha de la porte et vérifia que personne n’écoutait derrière, puis il s’approcha du major Carter.
-Oui, comme avec le docteur Jackson, quand tous ces gens étaient…
-Pas exactement, l’interrompit-elle. Daniel était habité par des entités propres, qui luttaient pour le contrôle de son corps. Le cas du docteur Evans est différent, il m’a tout l’air d’être envahi de souvenirs, et au final pourrait certainement amener une fusion de ces souvenirs. Mais comment annuler le processus.
-Peut-être quand entrant de nouveau au contact avec l’artefact, déclara le major Hicks.
-Ce n’est pas impossible. Mais il faut avant tout mettre la main sur le docteur Evans.

Teal’C retira l’enregistrement du magnétoscope et subtilisa également le Zat'n'ktel posé sur le bureau.
-Partons, glissa Carter en franchissant la porte du bureau de l’inspecteur.

Le major Carter, le major Hicks et Teal’C allaient regagner la voiture lorsqu’un agent de police les rattrapa.
-On a signalé l’individu aux abords de la ville. On dit qu’il a prit d’assaut le casino de Thomas Ferguson… !



SG-2
Trop-plein de mémoires – Dixième Partie


Après le passage du docteur Evans la maison de jeux était sans dessus dessous. Plusieurs meubles avaient été retournés, ainsi que des machines cassées qui retentissaient dans tout l’établissement. Quelques gardes gisaient inertes sur le sol. Par endroit des lampes fléchissaient de manière irrégulière. La salle était plongée dans le noir. Il y régnait un silence qui ne garantissait rien de bon.

Soudain, un cri provenant dans le fond de la salle brisa le silence. Un garde avait été plaqué à terre et tout de suite mit hors d’état de nuire. Le pistolet que portait l’individu lui échappa des mains et un tir zébra l’obscurité.
-Kurtis, s’écria une voix masculine.

Dans la minute qui suivit un deuxième garde arriva tout près de l’endroit où avait disparu le dénommé « Kurtis ». Evans était caché sous une table et observa l’homme progresser vers lui, sans se doute de la présence de l’archéologue. Quand le garde fut assez proche Evans bondit sur lui. Le garde voulut faire face à son agresseur mais Evans avait déjà enfoncé sa tête dans une machine à sous, cette dernière retentit et une montagne d’argents se répandit aux pieds de l’homme.

Evans ramassa le pistolet qui gisait toujours à terre et se dirigea vers le comptoir où se cachait Ferguson. Il esquiva l’attaque d’un autre garde en lui broyant le genou puis en assénant un coup violent derrière la tête. Evans accéléra la cadence et bondit par-dessus le comptoir. L’archéologue jura intérieurement quand il s’aperçut que Ferguson n’était plus là. Les foudres de Lansher, ainsi que des autres souvenirs le rattrapèrent. Evans lutta vainement. Il remarqua qu’un pan de la moquette tapissant le sol avait été retournée, dévoilant une trappe qui donnait accès à un autre niveau. Il se redressa, chassant d’une main invisible ses propres pensées, puis il se précipita à son tour à travers le passage.

Le scientifique descendit dans ce qui semblait être une excavation servant probablement à une cache de contrebande. La galerie était assez étendue, très mal éclairée et truffée de caissons empilés les uns sur les autres, parfaitement fermés. Evans ne se soucia pas du contenu des boîtes, il avait plus important à faire. Ferguson ne devait pas être loin. Il continua d’avancer dans l’obscurité quand soudain une frêle colonne de boîtes frémit. Evans brandit le pistolet qu’il tenait toujours dans sa main et s’approcha lentement. Soudain, le pilier tangua et se renversa sur l’archéologue. Evans s’écarta de justesse mais voilà que Ferguson, un petit homme au corps mince et à la moustache l’avoisinant à un morse, dressa aussi son arme et tira sur son poursuivant.

Evans engagea une roulade avant et se précipita sous Ferguson, tandis que ce dernier tirait désespérément dans le vide. L’individu poussa un cri rauque quand il sentit ses entrailles écrasé par le pied du docteur Evans, il heurta violemment une pile de caissons et perdit connaissance. L’archéologue s’approcha de Ferguson et dressa son pistolet sur lui, étirant les lèvres de satisfaction, ses yeux brillant d’un éclat démentiel.
-Evans.
Le docteur Evans ouvrit très grand les yeux, retenant son souffle. Il se retourna et aperçut dans la pénombre la silhouette du major Hicks.
-Vous me décevez beaucoup, Evans.
-Hicks, dit Evans en inclinant légèrement la tête. Salut à vous.
-Vous allez me suivre. On trouvera un remède.
Evans haussa les épaules et éclata de rire.
-Pas de problème, Hicks. Dès que j’en aurai terminé avec cette crapule je serais tout à vous.
Le major Hicks s’approcha d’un pas déterminé, il tenait dans sa main un Zat'n'ktel.
-Je ne peux pas vous laisser faire ça. Vous n’êtes plus vous-même.
Evans en avait plus qu’assez du major et revint rapidement à Ferguson, il tendit son pistolet sur l’homme quand un faisceau d’énergie l’entoura dans un nuage voilée.



SG-2
Trop-plein de mémoires – Onzième Partie


Le docteur revint lentement à lui. Il ouvrit les yeux et reconnut le décor familier de l’infirmerie du complexe militaire de Cheyenne Mountain. Evans était étendu dans un lit, les draps remontés jusqu’au cou. Il tenta de se défaire de ses liens mais sans succès. Un infirmier était venu l’examiner à plusieurs reprises. Le docteur Evans n’avait plus eu de visions depuis un moment déjà mais le personnel médical n’avait pas l’air pressé de le sortir de son lit.

Cependant, il reprit le sourire lorsque le major Hicks vint lui rendre une visite. Le baldaquin avait finalement été levé et Evans fut grandement satisfait de ce changement. Le major Hicks s’installa auprès de son ami et étira une grimace qui ne lui ressemblait aucunement.
-Comment allez-vous, Evans ?
-A votre avis, répondit ce dernier en fronçant les sourcils. Je suis cloué dans un lit d’hôpital. Ligoté.
-Et vous vous en sortez plutôt bien, dit Hicks, qui déposa une lettre sur la table toute proche du lit. Un petit mot de toute l’équipe.
-Sa fait combien de jours ? et comment avez-vous fait pour me soigner ?
Hicks se balança sur son siège, il tenta de sourire mais il lui était difficile de compatir si ouvertement.
-Vous êtes dans ce lit depuis quatre jours. Et finalement, mon idée selon quoi toucher de nouveau la babiole semble avoir fonctionné. Mais le plus important, c’est que vous soyez hors de danger. Le docteur Evans formula une série de paroles incompréhensibles. Et la police de Larkspur vous remercie de leur avoir livré Ferguson…
-Major, glissa Evans d’un ton plus grave. J’ai eu de nombreux souvenirs dans ma tête. Certains sont partis, d’autres pas. C’était vous l’enfant, pas vrai ?
Le major Hicks ne répondit pas. Après un temps de silence il se leva et marcha vers la sortie quand le docteur Evans lui adressa de nouveau la parole.
-Dîtes-moi qu’on les retrouvera.
-J’en fais la promesse, poursuivit Hicks avant de franchir la porte. Bon rétablissement.


Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis la visite du major Hicks. Le docteur Evans avait enfin été autorisé à quitter l’infirmerie. Il avait été retenu un moment dans le bureau du Dr Weir au sujet de ses facultés insoupçonnées, puis avait rencontré Teal’C dans un couloir de la base.
-Ravi de vous revoir en pleine forme, avait dit Teal’C, inclinant la tête.
-Et moi donc.

L’archéologue se dirigeait à présent en direction du département des recherches. Les différents chercheurs saluèrent chaleureusement leur confrère et s’en retournèrent rapidement à leurs analyses. Evans zigzagua entre les tables de travail et s’approcha du docteur Pheris, pleinement concentré sur son travail.
-Pour une surprise ! sursauta Pheris en reconnaissant Evans par-dessus son épaule. En pleine forme ?
-Merveilleusement bien, déclara Evans. Sur quoi travaillez-vous ?
-Ho, il s’agit d’outils primitifs trouvés sur P3X-455. Certainement d’origine Unas.
Evans se pencha sur une tablette voisine qui regroupait plusieurs artefacts quand une lumière vive lui chatouilla le visage. Le docteur Pheris contempla son collègue avec appréhension.
-Heu…



FIN
Dernière modification par Chewie le 13 févr. 2006, 20:50, modifié 1 fois.
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

:angry:
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

J'en profite pour remettre les résumés des anciens et prochains épisodes, mais aussi pour signaler que le titre de l'épisode 5 (qui ne tardera pas) initialement intitulé "La chasse est ouverte" est maintenant devenu "Traque". Un épisode qui sera plein de rebondissements et de personnages intimidants, je vous invite donc à suivre ce nouvel épisode dans les jours à venir !

Spoiler
Saison 1

-1 Arès (saison 7, pendant -Heroes- #717) --- >FAIT

Au cours d’une mission d’exploration, SG-2 se fait capturer par un seigneur de guerre Goa’uld, il se nomme Arès et est à la solde d’Anubis…

-2 Manipulés (saison 7, dans les environs de -Inauguration- #720) --- >FAIT

Sur Tallena, le major Hicks et ses compagnons représentent la Terre lors de négociations, seulement quelque chose cloche, il semblerait bien qu’ils se soient glissés dans une situation des plus délicates…

-3 La tablette des Anciens (saison 7, quelques jours avant -The Lost City- #721) --- >FAIT

Sur P3X-439, l’équipe SG-2 fait la découverte d’un artefact Ancien, mais le seigneur Goa’uld Anubis semble également s’intéresser à la fameuse tablette. En effet, avec cette tablette, il lui serait alors permit de situer la cité perdue des Anciens…

-4 Trop-plein de mémoires (intersaison, plusieurs semaines écoulées, Weir aux commandes !) --- > FAIT

Au sein du SGC, le Dr Evans est victime d’un accident étrange, il a par mégarde été frappé par un artefact Ancien ramené lors de la précédente mission sur P3X-439. Il est alors sujet à d’étranges visions…

-5 Traque (saison 8, après l'épisode -Lockdown- #803) --- > EN COURS D'ECRITURE

C’est pourchassée par une bande habile et rusée de chasseurs de primes que l’équipe de SG-2 doit fuir…

6- Le Défiant (saison 8, après l'épisode -Prometheus Unbound- #812)

Bâtit sur le modèle du Prométhée, le Défiant s’envole vers l’infini, à son bord, l’équipe de SG-2. Le voyage se déroule bien jusqu’au moment où les alarmes se mettent à retentir…

7- Le survivant (suite de l'épisode précédent)

Le Défiant se pose sur une planète jusque-là encore inexplorée. SG-2 quitte le navire et explore la planète pour découvrir de qui provenait le message de détresse intercepté. Il provient d’un vaisseau échoué depuis déjà plusieurs siècles. Le Dr Evans reconnaît sur l’épave des inscriptions très anciennes, mais pas inconnues…

8- L’escadre fantôme (saison 8, avant l'épisode -Full Alert- #814)

Arès aux rennes d’une flotte flamboyante s’apprête à attaquer la Terre. La flotte Terrienne est dispersée dans la galaxie. Rien ne semble pouvoir stopper le Goa’uld…
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

oilà, je suis heureux de mettre en ligne l'épisode 5 nouvellement intitulé "Traque" ! celui-ci sera davantage "boom" que le précédent. Il ne pourrait en être autrement avec les plus grands chasseurs de primes que compte la galaxie ! ^_^


STARGATE
SG-2

(Titre original : Traque)


Avec


John Hicks, major, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2)

Samuel Burk, capitaine, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2)

Peter Evans, docteur en archéologie, civil, Terre (SG-2)

Roby Anderson, lieutenant, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre

Aris Boch, chasseur de primes

Guth Jester, chasseur de primes

Isard Kate, Chasseur de primes

Hobber Bly, Ashrac/Tok’ra






SG-2
Traque – Première Partie



Quelque part, sur une lointaine planète


Au plus profond de la galaxie, dans un système solaire isolé, sur un monde tropical où règne une humidité et une chaleur étouffante, le Tok’ra courait aussi vite qu’il pouvait. Ses jambes étaient lourdes, affreusement douloureuses. Mais il n’abandonnait pas. Tant qu’il resterait un semblant d’énergie dans son être il continuerait. Au fil de sa progression il chassait du revers de la main la végétation luxuriante de la planète tropicale.

Le Tok’ra s’élança au-dessus d’un tronc d’arbre et se rattrapa maladroitement en se faisant mal à la cheville. Un bourdonnement d’insecte sillonna les hauts arbres environnants. Cependant, le Tok’ra ne savait que trop bien que ce bourdonnement parmi tant d’autres n’était qu’un leurre pour tromper les faibles d’esprits. Il ignora la douleur fusant dans tout son corps, qui de toute manière s’estomperait tôt ou tard, et continua sa course folle dans la jungle.

Dans sa course, le Tok’ra écarta vivement une cascade verdoyante et tomba avec effroi sur l’un des nombreux prédateurs que la jungle abritait. L’animal au pelage terne, qui ressemblait vaguement à une panthère bien qu’il était pourvu de deux paires d’yeux, sortit ses longues griffes acérées. L’homme effectua un bond en arrière en retenant un cri lorsque les griffes lui lacérèrent le flanc. Il posa les yeux sur la blessure et remarqua le tissu de son vêtement s’imbiber rapidement de sang.

Le prédateur s’appuya sur ses pattes arrières, et pressant son élan, se jeta sur sa proie. Le Tok’ra eut le souffle coupé quand la créature s’écrasa sur sa poitrine, les griffes labourant sa chaire. Il poussa un hurlement et tenta de retirer l’animal assoiffé de sang. Le prédateur fixa de ses yeux meurtriers le Tok’ra, écumant abondement sur l’individu. L’homme repoussa de toutes ses forces la bête qui fut catapulté contre un arbre. L’instant d’après, le prédateur fut la malheureuse victime de la chaîne alimentaire de ce monde tropical. Une plante au bourgeon inhabituellement développé attrapa la créature d’aspect féline à demi assommée. Le bourgeon s’ouvrit, dévoilant une longue série de dents aiguisées. Le prédateur se débattit mollement mais n’échappa pas à son funeste sort.

Le Tok’ra se redressa non sans mal et poursuivit son chemin dans la jungle luxuriante. Quelques instants plus tard il fut tout excité de trouver la Porte des Étoiles. Cette dernière était dressée parmi la végétation envahissante de ce monde, des frondaisons enserraient l’anneau de métal. L’homme se dirigea vers le terminal de contrôle recouvert d’une mousse verdâtre et visqueuse et commença à saisir une adresse.

La Porte des Étoiles entamait sa rotation tandis que les chevrons s’enclenchaient après leur mise en entrée. Le socle de pierres sur lequel reposait l’anneau tremblait progressivement. Dans les alentours, le chant des oiseaux s’estompa, mais le bourdonnement suspect s’intensifia de nouveau.

Le Tok’ra posa sa main sur le panneau central et le vortex, tel une déferlante, rugit hors de l’anneau, sectionnant au passage une partie de la végétation environnante. L’homme tira de sa poche un transmetteur légèrement cabossé et s’approcha de la Porte des Étoiles quand il crut percevoir une présence dans son dos. Jester. Cette seule pensée fit frémir le Tok’ra.
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

A l'occasion, vu que tu ne t'arrête jamais, il y a des gens comme moi qui ont louper pas mal d'épisode depuis la dernière fois, donc je te demande si c'est possible d'avoir le tout dans un fichier .rar ?
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Hum, ben disons que de ce procédé, j'en connais rien... ;)

Donc, pour pas prendre de risque je vais vous donner les liens des pages où figurent les récits intégrals des épisodes. Pac compliqué à dénicher, sa occupe la moitié d'une page ! :P

Episode 1 : http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/index....opic=3343&st=60

Episode 2 : http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/index....ic=3343&st=120#

Episode 3 : http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/index....ic=3343&st=160#

Episode 4 : http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/index....ic=3343&st=180#

Mine de rien, sa avance, plus que quatre épisodes avant la fin de la première saison ! ^_^
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Je mets en ligne le deuxième chapitre de l'épisode 4, bonne lecture ! ^_^


SG-2
Traque – Deuxième Partie


Au SGC


Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis les mésaventures du docteur Evans. Le complexe militaire de Cheyenne Mountain avait été sujet à de nombreux changements, tout d’abord marqués par le retour de la menace des Réplicateurs et du réveil du colonel O’Neill, puis du départ du docteur Weir du commandement de la base. La plus grande surprise ayant été la promotion du colonel O’Neill – présentement général – et de son affectation à la direction de la base. Une atmosphère de bonne humeur courait dans les murs du complexe.

Le docteur Evans était actuellement dans ses quartiers, travaillant sur des manuscrits Anciens. L’archéologue prônait l’activité « sans effort » comme il aimait tant bien le répéter à toute personne qu’il croisait dans les corridors.

Le capitaine Burk était installé dans le réfectoire et prenait son déjeuner, terminant parallèlement sa grille de mots croisés.

Quand au major Hicks, il revenait tout juste d’une permission. Il emprunta l’ascenseur et descendait à présent les étages. Enfin les portes de la cabine s’écartèrent et le major gagna le couloir. Au passage, il rencontra le major Conan qu’il salua et se dirigea en premier lieu vers ses quartiers où il pourrait changer ses vêtements.

Après avoir enfilé une combinaison il pensait aller voir Burk qui avait prit l’habitude d’occuper la cantine de la base. Il passa devant la salle d’entraînement et sourit intérieurement en voyant Teal’C enseigner à quelques jeunes recrues l’art de la méditation. Après tout, si cela permettait de constituer une arme quelconque face à un ennemi, pensait Hicks.

Il arriva finalement au réfectoire et poussa les portes pour entrer. Hicks vit son vieux compagnon d’arme assit à une table plus isolée que les autres. Le capitaine Burk qui complétait sa grille de mots croisés aperçut aussi le major et lui fit signe de venir prendre un siège.

Hicks s’installa auprès de Burk et regarda la couverture de la revue que tenait son collègue.
-Dévoilez-Votre-Part-De-Féminité.
-Ne vous faites pas de formalité, dit Burk. C’est pour les mots croisés.
-Bien sûr, glissa Hicks en feignant un sourire. Vous ne me demandez pas comment c’est passé ma permission ?
-Pour que vous ne répondiez rien comme d’habitude ? non merci, major.
Hicks gloussa puis commanda un café.
-Comment va ce bon vieux Evans ?
-Oh, dit Burk. Il s’est mit à la méditation mais apparemment sa ne lui réussit pas. Carrières dans la traduction en quinze lettres.
-Interprétariats. Je viens justement d’assister à un cours. Plutôt étrange, lâcha Hicks en prenant la tasse de café qu’on lui tendait.
Le capitaine Burk haussa les épaules et noircit une colonne de sa grille.
-Et vous ?
-Je fais des mots croisés, major.
-Oui. Toute la journée, dit Hicks en buvant d’une traite son café. Vous savez ce qu’il vous faudrait, Burk ?
-Non.
-Un peu d’action, lança Hicks en se redressant. Allez. Suivez-moi.
Le major Hicks se glissa entre les tables et le personnel et sortit de la cantine. Le capitaine Burk le rejoignit peu de temps après.
-Allez-vous me dire ce que vous avez en tête, major ?
-Non, fit Hicks en empruntant une galerie. Mais vous le serez très vite…

La voix du major fut soudain noyée sous le retentissement de la sirène d’alarme de la base. Hicks redressa la tête et contempla le feu rotatif placé au plafond s’embraser. Il s’agissait certainement d’une ouverture non autorisée de la Porte des Étoiles, pensait-il. Et comme pour confirmer ses doutes une voix s’éleva des haut-parleurs :
« Activation non autorisée de la Porte des Étoiles »
-Suivez-moi, lança Hicks à son compagnon. Nous sommes juste à côté de la salle de contrôle. On pourra en savoir un peu plus.
-Attendez-moi, major, cria Burk en suivant son supérieur.

Hicks se faufila à toute vitesse dans un autre corridor et grimpa les marches conduisant à la salle de contrôle. Le capitaine Burk escalada l'escalier quatre à quatre.
-Que se passe-t-il ? demanda Hicks, qui avait du mal à tenir en place.
Les techniciens affairés aux terminaux haussèrent les sourcils devant l’attitude du major.
-Ne faites pas attention, leur fit Burk en franchissant la dernière marche, à bout de souffle. Le manque d’activité.
-La Porte des Étoiles vient tout juste d’être activée par une liaison extérieure, major. Nous accusons un signal de transmission mais le signal est très faible. Je vais essayer de l’amplifier.
-Certainement pas une de nos équipes, murmura Burk. Les ordres de missions n’ont pas encore été relancés.
-Et voilà, glissa le technicien en accroissant le signal.

« …en difficulté… situation… désespérée… demande soutien… la proie de chasseurs… Jester… à mes trousses…suis perdu… aide…»

-Impossible de communiquer avec cette personne, fit le technicien. Son transmetteur doit être endommagé.
Le major s’était redressé. Son visage était inhabituellement blême. Il ouvrit la bouche plusieurs fois sans émettre le moindre son.
-Major, dit Burk. Était-ce bien lui ? Je veux dire, était-ce bien la voix du lieutenant Anderson ?
Hicks regarda par-delà le hublot le vortex disparaitre.
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Hum, j'en profite aussi pour vous fournir quelques personnages du cinquième épisode ! ^_^

Tout d'abord le chasseur de primes, Guth Jester

Image

Et puis le chasseur de primes, Kate Isard (attention, beauté empoisonnée !)

Image
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

Evans va encore tomber dans le panneau de la jeune et jolie mercenaire :lol:

On ouvre les paris ? :lol:
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

SG-2
Traque – Troisième Partie



Dans l’armurerie le major Hicks terminait de fermer son gilet tactique. Puis il sangla le ceinturon et glissa un pistolet dans le holster posé contre sa hanche. A quelques mètres de distance le restant de l’équipe d’exploration faisait de même, en vue du sauvetage du lieutenant Anderson. Le docteur Evans poussa un grognement quand il fit tomber sur sa botte un Zat'n'ktel.
-Comme ça le général O’Neill vous a autorisé à sortir ? dit l’archéologue, qui ramassait l’arme extraterrestre.
-Oui. Il m’a demandé de surveiller nos fesses et de ramener Anderson en bonne santé à la base.
-Quelle bienveillance, continua Evans en terminant d’enfiler son attirail. Enfin, je suis heureux qu’il ait accepté.

Au même instant un jeune soldat passa la porte de l’armurerie et rejoignit le docteur Evans. Le major Hicks étudia rapidement la jeune recrue. Un grand blondinet de race caucasien qui n’avait pas encore de poils au menton et qui semblait nager dans sa combinaison. La recrue posa un objet dans la main de l’archéologue et quitta la pièce.
-De quoi s’agit-il ? demanda Hicks. Encore une de vos combines douteuses ?
-Pas du tout, répondit Evans sur la défensive. Il n’y a pas plus honnête que moi dans cette base. Vous devriez le savoir.
-Voyons, doc, glissa Burk qui venait d’endosser tout son matériel. Vous n’avez pas honte de plumer tous ces jeunes aux cartes ?
-Ah, pas vraiment. Mais étant un virtuose des cartes il m’arrive parfois de ressentir de la culpabilité face à ces gagnes-petits.
-Ce n’est pas tout, lâcha Hicks en interrompant la discussion, mais je crois qu’on nous attend à la salle d’embarcation. Et puis nous avons un ami à sauver.

Le major Hicks emprunta à son tour la porte de sortie, talonné par le capitaine Burk. Evans, qui était resté immobile un moment réalisa soudainement que le major ne lui avait pas tout dit. Il se précipita vers ce dernier au grand galop et se figea face à lui.
-J’ai l’horrible sentiment que vous m’avez dissimulé plusieurs détails sur notre mission. Un ami à sauver ?
-Etrange que je vous en ai pas informé plus tôt, Evans, déclara Hicks. Je suis vraiment désolé de vous prendre au dépourvu… Il semblerait que le lieutenant Anderson ait quelques soucis de l’autre côté de la Porte des Étoiles.
-Et j’imagine que vous m’auriez mis au courant une fois le vortex franchi, pas vrai ? siffla Evans en enfonçant son index dans la poitrine du major.
Le capitaine Burk, qui était resté en retrait s’aplatit sur le mur et gloussa.
-Votre désir de retrouver Anderson aurait-il filé, Evans ?
-Pas du tout. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Cependant, vous pourriez éviter ce genre de cachoteries à l’avenir.
-Hum, hum, lâcha Burk en se redressant. On pourrait peut-être y aller à présent ? Le général doit se demander pourquoi nous ne sommes pas en salle d’embarcation.

Le groupe emprunta une nouvelle galerie et passa la porte anti-explosion de la salle d’embarcation. L’équipe technique s’affairait déjà sur la sonde M.A.L.P au pied de la rampe. La Porte des Étoiles avait commencée depuis un moment sa rotation.
« Chevron six enclenché ! »
Le major Hicks leva la tête et aperçu le général O’Neill et le sergent Harriman qui supervisaient l’opération. Puis il se tourna vers Evans qui enfilait une casquette.
-C’est pour me tenir chaud, se confia l’archéologue. Ayez pitié d’un pauvre homme qui a la boule à zéro.
« Chevron sept verrouillé ! »
-Après toutes ces années vous me ferez toujours autant rire, dit Hicks alors que le vortex se formait.
« Envoi de la sonde ! »
La sonde M.A.L.P roula doucement vers le vortex puis peu à peu le traversa. Elle disparut complètement. Il se passa un moment avant que le sergent Harriman ne parle à nouveau.
« Nous avons les images en visuel… il semblerait que les détecteurs soient brouillés par la végétation de la planète. Les images retransmises n’indiquent aucune menace aux alentours de la Porte des Étoiles. »
-Burk, glissa le major Hicks. Vous avez l’honneur d’ouvrir la marche. Soyez sur vos gardes.
« SG-2, tâchez d’assurer vos petites fesses roses. Bonne chance. » souligna le général O’Neill par le biais des enceintes.
Le major Hicks et le docteur Evans grimpèrent sur la passerelle et se dirigèrent vers la Porte des Étoiles. Le capitaine Burk était déjà passé de l’autre côté. Evans se figea à quelques centimètres du vortex.
-Zut, j’ai complètement oublié de préciser à Nyan…
Le major poussa Evans dans le vortex avant de le rejoindre de l’autre côté.
Dernière modification par Chewie le 11 mars 2006, 15:55, modifié 1 fois.
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

Tu te repete dans la dernière ligne ;)
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

SG-2
Traque – Quatrième Partie


Hicks termina son trajet sur un socle de pierres soutenant la Porte des Étoiles. Il examina rapidement les environs sans déceler la présence de dangers et se permit de souffler un instant. Le lien reliant le passage à la Terre se brisa et le vortex fondit de la même manière qu’il était apparu. Le capitaine Burk était déjà auprès de la sonde M.A.L.P. et scrutait l’enchevêtrement dense d'arbres, de bambous et de lianes les encerclant. Le major descendit du piédestal et rejoignit son compagnon, dépassant le docteur Evans qui luttait contre une redoutable armée d’insectes volants.
-Attention, Evans, ils mordent.
Le capitaine Burk se tourna vers Hicks.
-Rien à signaler, major. La végétation semble brouiller les transmissions.
-Je vois, dit Hicks. Sa veut dire qu’il va falloir retrouver Anderson selon la bonne vieille méthode.
-Quelle méthode ? fit Evans, qui s’approchait des deux hommes.
-Il nous faudra beaucoup de chance pour retrouver Anderson dans cette forêt.
-Oh, je vois, dit Evans en grinçant des dents. On va s’enfoncer dans la jungle, sans doute habitée par des animaux féroces et sans moyen de repérage. Autant trouver une aiguille dans une motte de foin, pas vrai ?
Le major Hicks s’approcha si près de l’archéologue que leur nez se touchait presque.
-Essayez de garder votre calme, Evans. Nous voilà à peine arrivés que vous pétez déjà une durite. Il faut vous relaxer mon vieux.
-J’étais déjà stressé avant de venir.
Hicks plongea son regard dans la jungle épaisse, songeant de quelle manière il parviendrait à retrouver Anderson dans ce labyrinthe.
-Mais bien entendu vous vous en fichez de ce que je pense, poursuivit Evans en agitant les mains dans tous les sens. C’est bien ma vaine de faire équipe avec des brutes sang…
-Silence, dit Hicks en posant l’index sur ses lèvres. Nous n’avons pas de temps à perdre. N’oubliez pas que nous ne sommes pas seuls sur cette planète.
-Ah, et aussi les menaces potentiels ! renchérit l’archéologue.
Le major fixa de nouveau le docteur Evans.
-Si je ne vous connaissais pas je dirai que vous avez la frousse, gloussa Hicks. Burk, vous ouvrez la marche. Evans, vous gardez le Nord.
Le capitaine Burk se fraya un chemin dans la végétation luxuriante à coups de machette et creusa un sentier pour le major Hicks et Evans.
-C’est un coin à se paumer, glissa Evans en évitant une branche.
-Et c’est bien pour ça que vous ne devez pas perdre le Nord, ironisa Hicks par-dessus son épaule.

Dans cette étendue verte la petite équipe d’exploration terrienne tentait de faire son chemin, le meneur de groupe chassait les quelques plantes rebelles tandis que le pauvre archéologue se faisait griffer le crâne par ses dernières. Sous un climat chaud et humide les hommes en apprirent un peu plus sur la faune et la flore de ce monde. Le docteur Evans avait très vite compris qu’il ne fallait pas s’approcher des végétaux aux gros bourgeons amateurs de chairs fraîches.
-Major, souffla le capitaine Burk, sa fait un moment déjà qu’on tourne en rond et je n’ai pas trouvé de traces du lieutenant Anderson, ou de quelqu’un d’autre.
-Vous êtes sûr ? peut-être faudrait-il élargir le périmètre de recherche.
Dans le lointain de la forêt tropicale un grognement lourd retentit.
- Je ne pense pas que se soit le lieutenant, glissa Evans en se rapprochant du major.
-Brillante déduction, doc, dit Burk en serrant plus fort sa machette.
Le major Hicks passa devant Burk et prit la tête du groupe. Après quelques minutes de marche ils arrivèrent finalement au niveau d’un petit cours d’eau sillonnant à travers la jungle. L’équipe traversa le ruisseau pour atteindre la rive opposée.
-Je me demande pourquoi Anderson s’est retrouvé sur cette planète ? glissa Evans. Et pourquoi on lui veut du mal ?
-On lui demandera, fit Hicks en faisant attention où il posait les pieds.
-A votre avis, il va bien ?
-Je ne sais pas, répondit le major. On le saura très bientôt. Maintenant taisez-vous et marchez.
-Oh, je vois. Je risque de nous faire repérer, claironna l’archéologue en grognant.
Le capitaine, qui pendant ce temps avait pris un peu d’avance à l’égard de ses compagnons revint sur ses traces. Il serra un peu plus la sangle de son fusil mitrailleur sur son épaule et s’approcha du major Hicks.
-J’ai trouvé des empreintes un peu plus haut, major.
-Evans, vous me suivez comme mon ombre et restez sur vos gardes. Allons-y, lâcha Hicks à l’adresse du capitaine Burk.
Le groupe, arme au poing, escalada une petite colline. Hicks et Evans ralentirent leur course tandis que Burk continua lentement sa progression et désigna du canon du fusil mitrailleur les plantes piétinées à plusieurs endroits et les branchages cassés.
-On dirait qu’il y a eu de l’animation dans les environs, en déduisit le major Hicks. On ferait mieux d’être prudent.
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

Je plussoie tes actions Chewie, mais je croit bien être le seul à poster et à supporter tes fic.

Je compte bien m'en inspirer pour mon prochain cours métrage ;)
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

SG-2
Traque – Cinquième Partie


L’équipe d’exploration continuait d’examiner le terrain lorsque le major Hicks trouva l’empreinte d’une main ensanglantée sur l’écorce d’un arbre. Le docteur Evans eut un haut-le-cœur et préféra se concentrer sur un autre point de la jungle.
-Je ne vous savais pas si délicat, plaisanta Burk.
-Pensez-vous, lâcha Evans. En fait, il s’agit-là d’un besoin de m’exprimer…enfin, c’est ce qu’affirme le docteur Traves ! Toutes les pitreries que je fais seraient en fait dissimulatrices de mon état mental désastreux. Voici un condensé de mon cas…
Le major Hicks s’éloigna de l’arbre et poursuivit son enquête, il ne tarda pas à découvrir d’autres traces dans le secteur, des impacts de tirs semblables aux lances des gardes Jaffas. Il examina le sol et aperçut les empreintes d’un individu, probablement humanoïde. En notant la distance entre chacun des pas le major en déduisit que l’individu devait courir à vive allure, fuyant probablement quelqu’un, ou quelque chose.

Le major fit signe à ses compagnons de descendre un peu plus bas, suivant toujours la piste. Ils dévalèrent tous les trois la pente et gagnèrent la rive d’un cours d’eau sillonnant la jungle. Hicks s’agenouilla et inspecta le sol.
-Il semblerait que le fugitif soit tombé ici lors de sa course, certainement touché par son poursuivant si l’on en croit les traces de sang.
Le major tourna la tête vers la berge.
-Ensuite, il s’est glissé jusqu’à la rivière. Et puis j’imagine qu’il s’est laissé emporter par le courant pour fuir…
-C’est peut-être Anderson, fit Evans, soudain inquiet.
-Ou bien un des types qui veulent sa peau.
Hicks se redressa sur ses deux jambes et fixa ses compagnons.
-On va suivre le courant de la rivière, il y a peu de chance qu’il l’ait remonté s’il est blessé.

L’équipe d’exploration longeait à présent la rivière dans le but de trouver le fuyard. Cela faisait bientôt une heure que les hommes ratissaient les bords de la rivière mais sans véritables débouchées.
-On va marcher encore longtemps? siffla nerveusement Evans. Sa fait une plombe qu’on cherche et toujours pas de résultat.
-Vous avez raison, lâcha Hicks en déposant son paquetage au sol. Nous allons nous reposer un moment.

Le docteur Evans exprima son soulagement et s’effondra de tout son poids sur un monceau de mousses jaunâtres, il ouvrit son sac et en sortit une gourde remplie d’eau.
-Je n’aime pas les forêts, confia le scientifique en s’abreuvant. J’ai toujours l’impression qu’on nous surveille.
-Si ce n’était qu’une impression, glissa le capitaine Burk serrant toujours dans ses mains le fusil mitrailleur.
Le major Hicks s’épongeait le front lorsqu’il crut discerner une forme appuyé contre un arbre au lointain.
-Suivez-moi.
Le capitaine Burk s’élança silencieusement derrière le major, tandis qu’Evans fermait la marche.

Hicks se trouvait à présent à quelques mètres de l’arbre, ses doutes se confirmèrent quand il vit la dépouille d’un homme. Il fit signe à ses troupes de rester immobile, puis il continua d’examiner la situation. Peut-être que l’équipe d’exploration n’était pas seule.
-Sa paraît tranquille, dit finalement Hicks après de longues minutes. Allons-y.
Ils s’approchèrent du corps et observèrent les dégâts avec une grimace teintée de dégoût.
-Oh, lâcha Evans, on l’a tué à la rocket ou quoi ?
-Je n’ai jamais vu de pareilles blessures, conclut Hicks en inspectant le cadavre. C’est étonnant qu’il ait pu se tirer jusque là. Je serais curieux de savoir qui c’était.

Une voix s’éleva soudain dans la forêt :
« Il s’agissait d’un Ashrac !... »
Dernière modification par Chewie le 19 avr. 2006, 13:02, modifié 1 fois.
Conan67
Avatar de l'utilisateur
Lieutenant Colonel
Lieutenant Colonel
Messages : 701
Inscrit : 01 juil. 2005, 17:50
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Conan67 »

Euh, va y molo, j'ai plus d'encre pour imprimer :lol:
Moi doux ?
Tu veux rire .... Fox 2 ! Fox 2 ! !
RyanBabel
Avatar de l’utilisateur
Sergent-chef
Sergent-chef
Messages : 164
Inscrit : 01 janv. 2006, 17:25
Pays : France
Lieu : Tremblay, 93

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par RyanBabel »

Je viens de finir de lire les 3 premiers épisodes, c'est vraiment bien je te félicite :) J'attends avec hâte la fin de saison :P
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Voici le nouveau chapitres des aventures de SG-2 ! Certes, il n'est pas bien long mais on en découvre pas mal ! ^_^

On apprendra à qui appartenait cette fameuse voix, et aussi dans quels ennuis s'est fourré le lieutenant Anderson !

Je vous souhaite à tous une agréable lecture ! :)


SG-2
Traque – Sixième Partie


Le major Hicks fit volte face et dirigea son fusil mitrailleur en direction du nouveau venu, il l’aperçut difficilement dans la végétation luxuriante de ce monde. L’étranger était pourvu d’une lourde combinaison sombre qui se moulait parfaitement à la flore de la planète tropicale, il détenait dans ses mains un long fusil et avait le visage dissimulé derrière la visière de son casque. L’individu s’approcha du groupe d’explorateurs sans montrer la moindre trace de peur.
-Qui êtes-vous ? demanda Hicks.
-Je me nomme Aris Boch, chasseur de primes, dit Boch en ôtant son casque.
-Votre nom ne m’est pas inconnu, souligna Evans, qui observait avec intérêt le chasseur de primes. Vous êtes le chasseur de primes qui a permit le sauvetage de SG-1, ainsi que d’un Tok’ra, n’est-ce pas ?

Aris Boch s’avança tout près du docteur Evans, il l’examina attentivement et finit par esquisser un petit sourire.
-Et vous devez être le docteur Evans, le terrien qui a si maladroitement tenu tête au Goa’uld Arès.
-Je ne sais pas si je dois le prendre pour un compliment, confia l’archéologue au major Hicks.
-Vous pouvez baisser vos armes, lança Boch. Je ne suis pas votre ennemi. En fait, je suis venu pour vous prêter assistance.
-Doucement, lâcha Hicks, qui tenait toujours en joue le chasseur de primes. Nous prêter assistance dans quel but ?
-Vous ne faites pas confiance aux gens si facilement, pas vrai ? glissa Boch à l’adresse du major. Vous avez un ami sur cette planète qui est en danger et je suis certainement le plus qualifié pour le retrouver. Si je vous aide c’est parce que vous avez aidé mon peuple contre la dépendance du Roshna.

Le major Hicks finit par baisser le canon de son fusil mitrailleur.
-Vous avez l’air d’en savoir plus que nous sur notre ami, Boch.
-Le Tok’ra Tek’esh est recherché par le Grand Conseil de la Tok’ra pour acte de terrorisme ayant entrainé la mort de plusieurs centaines d’innocents. L’Ashrac que vous avez découvert était chargé de sa capture. Cependant, il n’y a pas que la Tok’ra qui aimerait mettre la main sur Tek’esh.
-Les Goa’ulds, conclut le capitaine Burk. Mais je croyais que les Tok’ra usaient d’actions moins directs pour renverser le système Goa’uld ?
-C’est exact, mais il existe un groupe de Tok’ra qui entreprend des méthodes plus offensives. Bien entendu, la Résistance ne les approuve pas. On les surnomme « les Égarés ».
-Qu’a donc fait Anderson pour avoir un Ashrac sur le dos ? fit le docteur Evans.
Aris Boch s’installa sur le tronc d’un arbre et révisa son arme avec attention.
-Votre ami a détruit le palais royal du Goa’uld Bélus.
-Ce n’était donc pas un mal, remarqua Hicks.
-La charge au Naqquadah a réduit plus qu’en poussière le palais, c’est toute une ville et ses milliers d’habitants qui sont morts. Mais Bélus n’était pas là, il a soupçonné un attentat perpétré par le peuple et a donné l’ordre d’abattre les survivants. C’est toute une civilisation qui est morte.

Le chasseur de primes venaient de terminer l’inspection de son arme et se leva d’un bond, il observa un moment les membres de l’équipe d’exploration puis s’enfonça lentement dans la forêt.
-Attendez-nous, lança Hicks avant de rattraper Boch. Vous avez un plan, pas vrai ?
-Je suis chasseur de primes, c’est mon boulot de trouver mes proies.

Aris Boch fit franchir la rivière aux membres de SG-2, puis ils gravirent une petite colline. Le mercenaire observait tout autour de lui, restant vigilant à chaque bruit.
-Je peux retrouver votre ami, dit Boch. Mieux vaudrait rejoindre mon vaisseau, j’y ai un détecteur de Goa’uld qui nous serait certainement très utile. Mais il va falloir faire vite avant que les autres ne lui mettent la main dessus. Ne manger pas ses baies, docteur, elles sont toxiques.
-Quels autres ? souffla Evans en lâchant des fruits rouges.
-Les autres chasseurs de primes !...
Dernière modification par Chewie le 26 avr. 2006, 18:29, modifié 1 fois.
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Voilà, chez lecteurs de SG-Fusion, je suis heureux de vous mettre en ligne la sixième partie de l'épisode 5 de SG-2 ! Et pour bientôt, l'équipe en bavera avec les meilleurs chasseurs de primes de la galaxie (enfin, un en particulier ^^) ! :P



SG-2
Traque – Septième Partie


Le chasseur de primes Aris Boch menait l’équipe d’exploration terrienne jusqu’à son vaisseau personnel dans la forêt, il progressait d’un pas rapide tout en gardant un œil aux indications que lui transmettait son casque.
-Sommes-nous encore loin ? demanda Hicks en surveillant les coins sombres de la jungle.
-Bientôt, souffla Boch, qui maintenait toujours sa vitesse.
-Quelque « bientôt » que vous dites, intervint le docteur Evans. Quand ?

L’équipe SG-2 suivit le chasseur de primes qui les guidait dans une immense clairière. Le major Hicks remarqua que plusieurs arbres avaient été brûlés.

Aris Boch éleva brusquement la voix et le camouflage optique du vaisseau du mercenaire se leva quelques secondes plus tard.
-Effectivement, c’est beaucoup mieux, reprit Evans, contemplant le fuselage sombre d’un navire Hebridan. J’imagine qu’il a toutes les options.

Le major Hicks s’approcha du vaisseau et l’observa, il devait bien atteindre les vingt mètres de longueur aux premières estimations.

Aris Boch souleva la visière de son casque et contempla d’un œil indifférent le docteur Evans, puis il sortit un boîtier minuscule dans une poche de sa combinaison et une passerelle ventrale s’affaissa sur le sol. Le mercenaire passa le premier et monta dans le vaisseau. Le major fit signe à ses hommes de le suivre.

Le docteur Evans s’était alors approché d’un tableau de contrôle aux multiples boutons clignotants tout près de l’écoutille, mais il fut ramené en arrière par le major.
-Vous ne me croyez pas aussi bête pour bidouiller ce truc ?

L’intérieur du vaisseau était plus étroit que le pensait le major Hicks, l’espace dans lequel se trouvaient les membres de SG-2 rejoignait directement le poste de pilotage, il n’y avait aucune autre sections.

Le chasseur de primes se faufilait vers l’avant du vaisseau tandis que les lumières de bord s’allumaient doucement, il cherchait le localisateur de symbiote Goa’uld dans les compartiments isolés. Boch revint quelques instants plus tard avec l’appareil en mains.
-Comment cet appareil est-il censé déceler la présence d’un Goa’uld ? interrogea Hicks.
-Le localisateur peut détecter toute trace de Naqquadah, si infime soit la trace, hors les hôtes possèdent une petite quantité de Naqquadah dans leur sang, c’est comme ça que les Goa’ulds manipulent leur technologie. La portée est assez large.

Aris Boch verrouilla l’écoutille quand tout le monde fut redescendu du vaisseau spatial, le camouflage optique dissimula de nouveau l’appareil.

Le chasseur de primes activa le localisateur et le relia directement sur son casque, il émit un faible grognement de satisfaction et commença à gravir la petite colline que le groupe avait emprunté un peu plus tôt.
-Qui sont les autres ? lâcha Hicks en rattrapant Boch.
-Je ne suis pas certain mais je peux vous confirmer la présence de Isard Kate.
-Oh, et il est dangereux.
-Elle. En effet, dangereusement efficace. Une beauté empoisonnée. Les artifices qu’elle utilise sont des plus redoutables, ajouta Boch.
-Je vois, souligna Hicks. Une femme fatale.
-Le terme convient, reprit le mercenaire en escaladant la pente, feignant un sourire léger. Mais notre véritable problème se nomme “Jester“.
-Jester ?
-Un chasseur de primes des plus coriaces, il excelle dans son art.
-Je croyais que vous étiez le meilleur, glissa Evans en manquant de mettre le pied dans une racine.
-Je suis un “des“ meilleurs, pas forcément le meilleur. Guth Jester mériterait le Rosh’Ishtar, la première place. Il est habile, rusé et à la pointe de la technologie. Ce n’est pas un adversaire quelconque, même en liant nos forces le combattre serait difficile.

Le major Hicks serra un peu plus son fusil mitrailleur contre son ventre.
-Hum, je vois… Il nous faudra donc être meilleur que lui.
Dernière modification par Chewie le 09 mai 2006, 17:03, modifié 1 fois.
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

SG-2
Traque – Huitième Partie


Le major Hicks suivait des yeux Aris Boch qui s’éloignait en amont dans le but d’avoir un meilleur champ de vision. Le chasseur de primes revint quelques minutes plus tard, la partie visible de son visage était tiré sous l’effort, malgré cela il semblait satisfait.
-J’ai peut-être retrouvé votre ami, major. Cinq heures de marche en direction des sources d’eau chaude.
-Chouette, s’exclama Evans en se frottant les mains, on pourra même piquer une tête après avoir sauvé Anderson.
-Ne rêvez pas, grimaça Hicks.

Le groupe reprit sa progression dans la jungle étouffante. Le docteur Evans avait manqué s’écraser dans un précipice mais avait été soutenu à temps par le capitaine Burk. Boch leur avait rappelé la dangerosité de ce monde et avait poursuivit son chemin dans la végétation.
-Cette planète regorge de pièges, dit le mercenaire en gardant un œil sur l’écran tactique de son casque, et il y a mille et une façons d’y laisser la vie.

Le soleil était haut dans le ciel, partiellement masqué sous les arbres feuillus. Il y avait un peu plus de quatre heures que l’équipe s’était lancé sur les traces d’Anderson, respirant l’air lourd et humide de ce monde tropical.
-Nous ne sommes plus très loin du signal, un peu plus de quatre cents mètres devant nous.
-Génial, grogna Evans en évitant de justesse une branche qui fouetta l’air. Cette planète me tape sur les nerfs.
-Cependant, il y a une chose qui me préoccupe, dit le chasseur de primes. S’il s’agit bien de votre ami, pour quelle raison reste-il immobile depuis tout ce temps ? C’est très imprudent.
Le major Hicks escalada un petit rocher et reprit rapidement son souffle, puis il aida Evans à grimper.
-Peut-être s’est-il trouvé un abri sûr, ou alors…
-Les consignes étaient de le capturer vivant. Soyez sur vos gardes.

Aris Boch fit signe aux autres de s’arrêter, un simple clignement de l’œil et l’écran de son casque se modifia, il put alors dire avec précision la provenance du signal.
-En face, à une trentaine de pas.
-On ne distingue rien, souffla Hicks en tentant de voir dans une zone ombragée de la forêt.
-Je vois parfaitement, major. Mais je ne vois nulle part votre compagnon.
Le major Hicks sortit une torche de son paquetage, l’activa et la pointa dans la direction assaillit par l’obscurité.
-Peut-être devrions-nous nous approcher.

Hicks leva le pied et s’avança prudemment dans la pénombre, le rayon de la torche parcourait non sans mal la noirceur environnante, mais l’officier continua de balayer les lieux à la recherche d’un quelconque indice.

Pendant ce temps, les autres membres de l’expédition scrutaient l’horizon, seul Boch pouvait suivre les agissements du major.
-Evans, veuillez vous rapprocher, s’écria Hicks en surgissant des ténèbres. J’ai trouvé quelque chose.
Le docteur Evans haussa les épaules et s’approcha doucement du major Hicks. Aris Boch se décida à les suivre et tous les trois s’enfoncèrent dans la pénombre.

Le major Hicks fit quelques pas en avant puis il s’agenouilla en désignant un petit objet plat enfoui dans le sol humide.
-On dirait bien de la technologie Goa’uld, major, souffla Evans en inspectant l’artefact. Je ne suis pas sûr, peut-être un carnet. Anderson a dû le laisser tomber pendant sa fuite.
Evans s’apprêtait à ramasser l’objet lorsque Boch s’interposa brusquement.
-Attendez !...
L’archéologue avait à peine saisit l’artefact dans la paume de la main que l’obscurité se voilà soudainement, des tirs d’énergie bleus fusèrent dans les toutes les directions. Le major Hicks fit un bond en arrière tandis qu’une déflagration s’écrasa à l’endroit où il se trouvait plus tôt.

Evans eut le souffle coupé quand Aris Boch se jeta sur lui pour le mettre à l’abri des tirs multiples. Une fois le scientifique hors de danger le mercenaire se redressa et délogea son fusil du holster, il tira dans tous les sens et ne s’arrêta que lorsque les déflagrations eurent cessées.
-C’était quoi ce bordel ? cria Evans, mal remis de sa mésaventure.
-Un “Tac“, glissa Boch en dénichant l’une des armes sphériques dans les fougères, mais il s’agit d’une version trafiquée et réglée sur paralysie. Si nous n’étions pas encore repérés c’est à présent chose faite.
-Vous avez le chic pour monter le moral des autres, ajouta sombrement Evans, qui se massait la poitrine. C’était donc un piège.
Le chasseur de primes hocha la tête.

Le capitaine Burk fut soulagé de revoir le major Hicks et le docteur Evans en un seul morceau.
-Sa a dû drôlement chauffé de votre côté, major.
-C’étaint dans les normes, rigola Hicks. Et Evans m’a une fois de plus démontré ses dons de survie.
Aris Boch s’était approché du major et se figea devant lui.
-Je perçois un autre signal, mouvant cette fois-ci. Peut-être la bonne piste.
-On aurait l’air malin si jamais il s’agissait d’un animal qui aurait mangé une tablette ! siffla l’archéologue.
-Vous êtes d’un pessimisme, gronda Hicks.
Le mercenaire n’écouta pas la remarque du scientifique et indiqua une direction à suivre.

A peine avaient-ils effectué quelques mètres que le silence se montra pesant, le souffle léger du vent s’était tari, tout comme le chant des oiseaux qui s’envola aussi soudainement. L’air fut plus que jamais aussi lourd et humide que maintenant. Le major Hicks était anxieux, quand la forêt se taisait cela ne signifiait rien de bon. Aris Boch avait lui aussi perçu le danger, il s’immobilisa et scruta la mer verte défilant sur son écran tactique.
-Plus un seul mouvement.
Les buissons alentours commencèrent à onduler, Boch sortit de nouveau son arme et respira lentement.

Soudain, une créature d’aspect féline et au pelage sombre sauta hors des fougères. Aris Boch parvint à contrer l’animal, le félin poussa un cri strident lorsque le fusil cracha une salve mortelle dans le ventre. Dans ce tumulte, la dépouille fumante du prédateur s’écrasa sur Evans, qui déséquilibré tomba dans un précipice…
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

SG-2
Traque – Neuvième Partie


Tout s’était déroulé si rapidement, le capitaine Burk s’était jeté sur le côté alors qu’une bête immonde s’était précipité sur Boch, mettant en charpie sa combinaison. Le major Hicks avait braqué son fusil mitrailleur sur la créature mais il risquait de toucher le chasseur de primes. Finalement, Aris Boch se débarrassa de l’animal, mais ce qui arriva par la suite ne fut aucunement prévisible. La dernière image qu’eu Hicks en visuel fut le regard terrifié du docteur Evans, plongeant dans une crevasse dissimulée par la végétation luxuriante.

Hicks se précipita au bord du gouffre mais le docteur Evans avait déjà disparu dans le fond du ravin, il n’y avait plus aucun espoir.
-Navré pour votre ami, dit Boch sans être vraiment attristé par cette perte soudaine.
Le capitaine Burk revint auprès de Boch et l’aida à panser ses blessures dus à son combat contre le prédateur.
-Ce n’est pas trop grave, vous survivrez.
-J’ai vécu bien pire.
Le major Hicks rejoignit lentement ses compagnons.
-Nous devons nous assurer de la mort de…Evans.
-Personne ne peut survivre à une telle chute, répondit Boch. Si on s’attarde un instant de plus ici vous déplorez plus d’un ami, croyez-moi.
-Dans ce cas, partons.

Après un nouvel aperçu le chasseur de primes sut avec exactitude où se trouvait Anderson, enfin, s’il s’agissait bien de lui et non d’un piège.
-Peut-être une heure de marche, si nous progressons vite.

Si timide qu’elle soit, la brise reprenait peu à peu de sa vigueur, les oiseaux sifflotaient de nouveau, tout semblait calme, mais le major Hicks ne se leurrait pas, le danger était toujours présent sur ce monde sauvage.

L’origine du signal s’intensifiait au fil de leur approche, l’équipe mené par Aris Boch devait donc redoubler de vigilance. Le major Hicks passa le premier, le canon mitrailleur levé.

Un tir de Zat’n’ktel s’échappa d’un buisson et manqua de peu Hicks.
-Ne tirez pas, bon dieu.
-Major, c’est vous ? souffla une voix brisée.
Hicks s’approcha et écarta les fourrés, il vit alors Anderson pour la première fois depuis des mois, mais ce dernier était en piteux état, il était visiblement blessé car il avait perdu beaucoup de sang, des grandes poches ornaient ses yeux et il avait fortement maigri, ce n’était plus le jeune lieutenant d’antan.
-Aidez-moi, lança la voix agonisante de Tek’esh.



Evans ouvrit lentement les yeux, autour de lui tout paraissait flou. Etait-il mort ? Etait-il au paradis ? Il n’en savait rien, cependant les pincements de petits oiseaux le ramenèrent rapidement à la réalité. L’archéologue chassa d’un geste lâche les volatiles, puis il se contorsionna tant bien que mal pour découvrir qu’il était niché dans une corniche.

Le scientifique se redressa doucement, mis à part quelques ecchymoses il ne souffrait que de douleurs à la poitrine.
-Super, maintenant je vais pouvoir respirer et siffler à la fois.
Evans leva les yeux et essaya de voir d’où il était tombé mais il n’avait plus aucun repère depuis la chute, il aurait dû y laisser la vie, cependant, il était connu pour sa ténacité outrageante. Pas question de moisir dans cet endroit, Evans chercha une prise sûre et commença son ascension mais à bout de force il ne fit qu’aggraver sa situation, son pied glissa sur une roche et le scientifique dévala la pente raide. Il emporta sur son passage nombre de bosquets et autres végétaux, puis il termina sa course en croisant un arbre aux formes sauvages. Il cracha une gerbe de mousse et reprit son souffle.
-Je hais cette planète.
Evans se remit maladroitement sur ses deux jambes, il tenta vainement de se situer dans cette jungle étouffante mais c’était cause perdue, toutefois, il lui semblait entendre l’écoulement d’un cours d’eau tout proche.

Il progressa à petit pas à travers la forêt, puis il atteignit finalement les sources d’eau chaude qu’Aris Boch avait parlé il y a un moment. C’est alors que l’archéologue perçut des mouvements à proximité, il se dépêcha de sortir son arme mais exprima soudainement un hoquet de surprise. Au centre d’un petit bassin, une femme nageait lentement, nue, dans la lumière naturelle du monde tropical.

Sous cette vision idyllique, Evans ouvrit grandement la bouche et étala tout un flot de paroles inintelligibles. La jolie baigneuse remarqua la présence de l’homme et plongea ses yeux émeraudes dans les siens, elle lui sourit et commença à se diriger vers lui. Le scientifique redressa la tête et remercia le ciel alors que la jeune femme sortait de l’eau, dévoilant un corps à la sculpture attrayante.

L’archéologue sécha les quelques larmes qui avaient coulées sur ses joues et fixa de nouveau la magnifique créature s’approchant de lui, cette dernière passa les doigts dans ses longs cheveux rougeoyants et l’embrassa tendrement.
-Vous êtes un mirage, pas vrai ? souffla Evans en se retirant des lèvres de la jolie inconnue.
La jeune femme esquissa une grimace d’amusement et posa sa main sur le visage de l’homme, brusquement, elle le frappa à la tête et Evans sombra dans l’inconscience…
Chewie
Avatar de l’utilisateur
Capitaine
Capitaine
Messages : 433
Inscrit : 15 avr. 2005, 23:51
Pays : France

Re: [FanFic] Stargate SG-2

Message non lu par Chewie »

Voilà le dernier chapitre de cet épisode 5 de "Stargate : SG-2" ! Bonne lecture à tous !!! ^_^



Traque – Dixième Partie


Le major Hicks tentait avec l’aide du capitaine Burk de lever le Tok’ra, qui tout en grognant témoignait sa souffrance. Les deux soldats cessèrent un instant pour laisser Tek’esh se reposer, puis ils se remirent à l’exercice.

Aris Boch observait dans le coin de son casque les humains bouger leur ami, mais leur entreprise semblait difficile. Le chasseur de primes examina les lieux. Ils se trouvaient au centre d’une petite poche, surplombé par des buissons envahissants. L’endroit idéal pour se faire piéger, pensa le mercenaire. Il paraissait étonnant que le Tok’ra ait choisi cet abri pour échapper à ses poursuivants.
-Dépêchez-vous, major, lança Boch en mettant son arme à la puissance maximale.
-Je fais tout mon possible, lâcha Hicks en tirant le Tok’ra, mais il est plutôt récalcitrant.
-Laissez-moi faire.

Le chasseur de primes avait à peine fait un pas qu’il s’écroula à terre, un trou fumant se dégageant du dos. Hicks accouru auprès de Boch, le casque de ce dernier s’était brisé avec la chute et le major pouvait voir ses yeux absents.
-Guth Jester, souffla Boch avant de sombrer.

Le major Hicks leva rapidement la tête et découvrit le plus grand guerrier de toute la galaxie. Jester était affublé d’un ensemble sombre, une armure robuste couverte de marques et d’un casque aussi inexpressif que la mort. Pas étonnant qu’il soit si terrifiant, raisonna Hicks.
-Attention, cria Burk.
Hicks eu tout juste le temps de bondir sur le côté avant que les déflagrations creusent un trou plus profond dans la terre. Cependant, le capitaine qui avait déjà sorti son arme n’eu pas la même chance, le chasseur de primes libéra une salve qui le projeta en arrière. Fou de rage, le major Hicks escalada la pente à toute vitesse mais Jester le renvoya dans la fosse d’un simple revers du coude.

Guth Jester n’attendit pas que le major se relève et descendit rejoindre le Tok’ra pour achever sa mission, il déploya un inhibiteur qui avait pour utilité de rendre plus coopératif le symbiote et dirigea l’appareil sur Tek’esh. Cependant, le mercenaire devait correctement administrer la dose au risque de perdre le Tok’ra. Jester se positionna au-dessus de la cible et commença l’opération, un faisceau d’énergie frappa brutalement le front de Tek’esh.

Le major Hicks, qui avait repris ses esprits, interrompit brusquement le flux d’énergie en envoyant Jester au tapis. Voyant le chasseur de primes bondir sur lui il se saisit d’un fusil mitrailleur et fit feu. A sa grande surprise, le major constata que les balles n’avaient laissé que d’infimes rayures sur son adversaire.
-Il faudra me présenter votre tailleur, bredouilla Hicks avant de voler au-dessus de la fosse.

Hicks avait le souffle coupé mais il parvint malgré tout à se ressaisir, il évita une nouvelle attaque de Jester et envoya l’arme de ce dernier dans les airs. Le mercenaire fonça sur l’homme et lui prodigua un coup de pied magistral qui l’envoya s’écraser contre un arbre. Hicks, à moitié sonné sur le moment, réussit péniblement à se remettre sur ses deux jambes.
-Cette fois, tonna Jester, tu es à ma merci.
-Vous n’êtes jamais fatigué ?

Le chasseur de primes fondit de nouveau sur Hicks, braquant une lame aiguisée dans sa direction. Mais rien ne se passa comme prévu, le major Hicks plongea à terrer alors que Jester s’enfonça dans les buissons sauvages. Le mercenaire se redressa et ne prit conscience que trop tard de son erreur, en moins d’une seconde il fut engloutit par l’une des redoutables plantes carnivores de ce monde, il tenta de se défendre mais l’acide rongeait déjà son armure. Hicks s’en retourna auprès de ses compagnons, ignorant les derniers cris de qui fut la fin la plus courte dans l’album des meilleurs chasseurs de primes.

Le major se précipita vers le capitaine Burk, il fut soulagé quand il vit que ce dernier respirait toujours, il n’était que touché à l’épaule.
-Il survivra, souffla Aris Boch, que tout le monde croyait mort.
-Vous êtes vivant ? lança Hicks.
-La charge n’était pas mortelle, heureusement. Je m’en remettrais mais le Tok’ra m’a l’air plus mal en point que moi.

En effet, la brusque manipulation de Jester avait meurtri le symbiote, en conclusion, le Tok’ra était mourant. Hicks essayait de le garder en éveil lorsqu’un canon d’une arme creusa sa joue.
-Ne bougez pas, exprima une voix grave caractéristique des Tok’ra.
Le major observa le nouvel arrivant et à sa grande surprise il s’agissait d’une femme, et quelle femme ! Certainement la plus belle vision qu’il lui ait été donné de voir. Hicks remarqua aussi la présence d’un Evans sonné à quelques mètres derrière, il serait bien allé le serrer dans ses bras mais la présence de cette femme aux cheveux de feu l’en empêcha. Isard Kate frappa durement le major avec son pistolet et se pencha sur le Tok’ra agonisant.
-Que lui avez-vous fait ? demanda-t-elle furieusement.
-Rien, siffla Hicks en se massant la mâchoire. C’est Jester.
La Tok’ra récita une prière pour son compagnon. Tek’esh émit un long gémissement avant de s’éteindre définitivement. Isard Kate laissa échapper quelques larmes mais continua de garder en joue les humains.
- Kanan, gémit Tek’esh peu avant de mourir.
-Vous faites parti des Égarés, pas vrai ? glissa Hicks.
-Votre ami, Anderson, il survivra. Seul le Tok’ra qui était en lui est mort, le corps de l’humain l’absorbera, dit Isard Kate en remontant lentement la pente et disparaissant dans la forêt luxuriante.

Le major Hicks n’en revenait toujours pas, tout c’était passé si rapidement. Les retrouvailles de Anderson/ Tek’esh, l’attaque de Jester et l’intervention de Kate. Mais tout cela échappa au major quand Anderson émit un long gémissement, Hicks se pencha sur le lieutenant nouvellement libre et bien que sa ne soit pas très règlementaire le serra dans ses bras.
-Major, souffla difficilement Anderson, sa fait du bien d’être à nouveau soi-même.
-Je pense qu’il est temps de quitter cette maudite planète, qu’en pensez-vous ?


Le docteur Evans, qui s’était remis de sa mésaventure avec Isard Kate, composait l’adresse de la Terre. Tout près, le major Hicks riait en compagnie du lieutenant Anderson, le capitaine Burk et Aris Bock s’étaient installé sous le DHD et communiquaient leurs blessures de guerre.
-Major, lança Anderson, malgré tout je ressens de la tristesse pour Tek’esh. J’avais beau être en désaccord avec lui sur beaucoup de choses il faisait tout de même parti de moi. Je n’arrive pas à me l’expliquer.
-C’était un Égaré, murmura Hicks alors que le vortex recouvrait le son de sa voix. Même les meilleurs peuvent décliner, lieutenant.
Evans aida ses camarades blessés à se lever et se joignit aux autres pour franchir la Porte des Étoiles.
-Je vous l’avais bien dit que je ne la sentais pas cette mission !



Des hurlements de souffrance inouïe parcouraient la jungle profonde, aucun animal n’osait s’aventurer près de la fosse où la plante carnivore digérait son repas. Le végétal se tordait dans tous les sens, agonisant. Soudain, une lame corrodée transperça la poche ventrale de la plante, un liquide vaseux en découla, ainsi qu’une forme indistincte. Guth Jester, dont l’amure avait été rongée par les acides gastriques contempla ses membres brûlés à vif et couverts de sang. Il marcha maladroitement, laissant derrière lui des lambeaux de chair et des flots de sang. Le chasseur de prime leva alors les bras et poussa un cri perçant, un cri aussi glacial que la mort…




FIN
Répondre

Revenir à « Fan Fictions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit