Quatrième partie de ma Fic. Dans cette partie, je dévelloppe surtout les personnages, et un peu moins l'histoire. Enfin, vous verrez. L'histoire en parallèle se dévelloppe d'avantage, et je m'amuse vraiment a écrire certains passages.
________________________
POSEIDON – PLANETE INCONNUE
Coordonnées : Inconnues
Occupation : Humanoïde [Amicale]
Opération en cours : Aucune
Cela ne faisait que deux jours qu’Ax et Warck étaient à Poséidon. Ils n’avaient toujours pas compris comment ils s’étaient trouvé dans ces chambres à leur réveil, et le seul souvenir qui leur restait était la Stargate, puis le désert, et du sable a perte de vue, jusqu’au moment où ils perdirent connaissance.
Il habitaient dans deux chambres voisines, dans un building quelconque du centre ville. Ils commençaient doucement à s’habituer à Poséidon, aux coutumes de la cité, aux divers endroits populaires, où l’on pouvait rencontrer à peu près toute sorte de personnes. Alors qu’Ax s’émerveillait devant les technologies à leur disposition, et se voyait déjà vivre ici, Warck quand à lui ne penser qu’à trouver un moyen de rentrer chez eux. Il lui fallait comprendre où était la Stargate, comment avaient-ils été amenés ici, et, le point le plus important, il lui fallait trouver une source d’énergie équivalente à l’EZ.
« - Warck, regarde ! s’exclama Ax
- Vous me tutoyez maintenant ?
- Euh … on est dans la même galère ! Ca crée des liens non ?
- Comme vous … comme tu veux Ax, ajouta distraitement Warck.
- Regardes !
- Quoi encore ? »
Ax montrait une tablette en métal à Warck. Longue d’environ vingt centimètres et large de dix, elle était extrêmement fine, tellement qu’elle semblait être pliable. Aucune inscription ne venait troubler la surface de la plaque.
« - C’est quoi encore cette connerie ?
- Une carte ! Je l’ai acheté ce matin en allant en allant sur cet espèce de marché.
- C’est plus une immense zone commerciale qu’un marché … les bâtiments sont hauts de trois étages par endroits, et la plate-forme doit faire pas loin de sept cent mètre de diamètre …
- Oui … enfin bref … j’ai acheté ça car je pensais qu’on pourrais en avoir besoin pour ne pas se perde dans Poséidon.
- Pas faux ! Nous pourrions aussi … Hey ! Attend ! Avec quoi as-tu acheté cette carte ?
- Il y avait de l’argent dans ma chambre …
- Pas dans la mienne !
- Ils devaient alors plus confiance en moi, ajouta Ax d’un air amusé.
- Ils ! Ils ! J’aimerais bien savoir qui nous a sauvé quand même …
- En tout cas ils s’occupent plutôt bien de nous non ?
- On peut dire ça comme ça … mais ça cache peut être quelque chose ! Tu sauverais deux inconnus toi ? Leur fournirait un logement, des vêtements, et de quoi survivre dans cette ville ? Pas moi en tout cas …
- On peut voir la chose comme ça, mais si ce sont bien les Furlings qui habitent ici, ce ne serait pas si étrange. Ils sont connus pour être un peuple pacifiste qui fournit facilement de nombreuses technologies. J’ai lu des …
- J’ai envie de marcher un peu ! Donnes moi ta carte, je vais faire un tour. »
Ax s’exécuta, et regarda son compagnon s’éloigner. Le jeune homme resta alors assis sur le banc sur lequel ils se trouvaient, mais fut vite abordé par une jeune fille d’à peine dix-huit ans.
Pas très grande, elle était très mince, les cheveux plutôt courts, coiffés dans tous les sens. Ax se dit au premier coup d’œil qu’elle n’était pas très discrète avec une coiffure pareille, mais après s’être souvenu des gens qu’il avait croisé plus tôt, il ravisa son jugement. Elle était brune, aux yeux noirs, et abordait un sourire qui exprimait toute sa joie de vivre. Elle portait une courte robe noir et rouge, extrêmement moulante, mettant en valeur ses formes, sur lesquelles Ax ne pu s’empêcher de bloquer son regard quelques dizaines de secondes. Elle avait également divers bijoux au bras et aux mains, mais le plus étrange était une sorte de sphère rouge qui tournait autour de son poignet. Ax se dit que c’était sans doute un objet à la mode ici. La ville était très vivante, il n’était donc pas étrange que la population soit jeune et suis activement la mode.
La jeune fille s’assit à côté d’Ax, lui jetant des regards furtifs. Le jeune scientifique décida d’entreprendre la conversation.
« - Salut !
- Euh … bonjour … répondit-elle timidement.
- Comment t’appelles tu ?
- Je … je … Cat … Cattleya …
- Moi c’est Ax Mackenzie mais appelles moi Ax ! Enchanté de te rencontrer Cattleya. »
Ax et Cattleya discutèrent ensembles pendant des heures. Au début timide, Ax découvrit rapidement une jeune fille plutôt bavarde et joueuse. Ils se trouvèrent beaucoup d’affinités, venant pourtant de deux mondes totalement différents. Elle lui parla beaucoup de la ville et de son fonctionnement. Le soleil se couchait à présent sur Poséidon. Tous les bâtiments s’allumaient un par un. Un arc-en-ciel de lumières traversait la ville pendant toute la nuit. Cattleya donna rapidement un bout de papier à Ax, avant de lui déposer un baiser sur la joue et de s’enfuir à travers la foule qui devenait beaucoup plus importante dès la nuit tombée. Ax resta assit plusieurs minutes, pensant à la jeune fille.
« - J’ai besoin d’argent ! s’écria Warck.
- Tout le monde a besoin d’argent, Warck …
- On ne pourra rien faire si on n’a pas d’argent … On va trouver un job, tant pis si il faut rester à Poséidon un peu plus longtemps, mais c’est le seul moyen de se procurer la source d’énergie !
- Oui … ajouta Ax, plongé dans ses pensées, restons ici un peu plus longtemps …
- Qu’y a-t-il ? Tu as changé depuis ce matin !
- Pas du tout, déclara Ax en se relevant du lit de Warck où il s’était allongé.
- Bon ! Demain on cherche un boulot qui paye bien, ça ne devrait pas être difficile dans une grande ville comme ça. Et puis on aura bientôt plus d’argent pour se nourrir de toute façon.
- Bon, je vais dormir, je suis crevé ! Journée épuisante ! »
Sur cette phrase, Ax sortit lentement de la chambre de Warck. Celui-ci verrouilla la porte juste après, puis s’allongea à son tour. Demain il devrait trouver de quoi gagner beaucoup d’argent en peu de temps. Où devait-il chercher ? Dans le militaire, le seul domaine qu’il connaissait ? Ou ailleurs ? La tête pleine de questions, l’ancien général s’endormit.
--- --- --- --- ---
HALL GALACTIQUE - A-01-S-99 [ETHERNA]
Coordonnées : 38°53’51.56°N – 77°02’11.84°W
Occupation : Politique
Opération en cours : aucune
Harkilon marchait le plus vite possible dans les couloirs du Hall Galactique, les mains pleines de dossiers, débordants de feuilles. Un groupe d’homme politique lui faisait face. Il essaya de se glisser à travers eux, voulant aller de l’autre côté, mais se faisait bousculer de tous les côtés. A peine arrivé à l’autre extrémité du rassemblement, un gros moustachu le bouscula, le faisant s’étaler au sol, les dossiers s’ouvrant et libérant des centaines de feuilles dans tout le couloir.
Le jeune secrétaire Franck Harkilon était un homme discret, maladroit, peu sûr de lui, mais le Sénateur Eriks lui vouait une confiance presque aveugle. Franck était assez petit, tellement mince qu’on avait peur de lui briser un os dès qu’on le touchait, et d’une blancheur extrême. Son uniforme noir faisait contraste sur sa peau que certains qualifiaient de fantomatique !
Harkilon ramassa en toute hâte ses feuilles, déplorant le fait qu’il allait devoir toutes les ranger en moins d’une minute et demi, avant la réunion du Sénateur. Il reprit alors sa course à travers les couloirs glissa le long de plusieurs virages, pour enfin arriver devant la porte d’Eriks. Il tapa en toute hâte, puis entra sans attendre de réponse. Le Sénateur était avec un homme plutôt corpulent, et Franck ne pu s’empêcher de se demander comment ferait-il pour passer la porte pour ressortir.
« - Entrez Harkilon, entrez ! Monsieur Dezalov était sur le point de partir, commença le Sénateur.
- Oui, je partais ! répliqua Dezalov d’un ton sec. »
Il se leva et sortit en claquant la porte. Finalement, se dit Franck, il passait la porte sans problème. Il se força à réprimer un rire qui convenait mal à l’endroit.
« - Asseyez vous Franck, vous avez l’air épuisé.
- J’ai couru monsieur, répondit-il d’une voix essoufflée.
- Pourquoi donc ? demanda le Sénateur avec amusement.
- Votre réunion est …
- Annulée !
- Que … comment ?
- Le Président Wesleyen est décédé ce matin à dix heures quarante trois.
- Que … Que s’est-il passé ?
- Crise cardiaque d’après la FG. Mais certains parlent déjà d’un assassinat !
- Un … Un …
- Comme la loi le dit, un successeur doit arriver au plus tôt. Le président avait établi une liste. Sur celle-ci, les noms de ses successeurs par ordre. Comme l’indique la liste, maintenant que le Wesleyen est mort, c’est le Sénateur Brooks qui prend sa place.
- Pourquoi pas le vice-président ?
- Je n’en sais rien, demandez au Président Franck, ajouta Eriks avec amusement.
- Mais …
- J’ai choisi de mener une enquête de mon côté, et je vous ai choisi Franck.
- Mm … Mm … Moi ?
- Vous passerez inaperçu ! Je veux le maximum d’informations au plus vite.
- Oui … oui Monsieur ! Je ne vous décevrai pas, dit rapidement Harkilon tout en s’inclinant.
- Je le sais mon ami, je le sais, termina Eriks en croisant les doigts avec un air machiavélique sur le visage. »
--- --- --- --- ---
POSEIDON – PLANETE INCONNUE
Coordonnées : Inconnues
Occupation : Humanoïde [Amicale]
Opération en cours : Aucune
Warck exécuta un grand bâillement, puis ouvrit les yeux.
« - AAAAAH ! QU’ES-TU-FOU-ICI ? s’écria le militaire.
- Bonjouuuur ! répondit Ax avec bonne humeur.
- Comment t’es rentré ?
- Par la porte, pourquoi ?
- Je l’avais verrouillé …
- Apparemment non !
- Je sais ce que j’ai fait …
- Peu importe ! Alors, on va se le chercher ce job ? »
Warck n’avait pas compris comment Ax était rentré, mais il se promis de faire plus attention lorsqu’il fermerait sa chambre. Les deux voyageurs avaient gardé le véhicule qu’ils avaient emprunté le premier jour de leur réveil à Poséidon. Ils pouvaient maintenant l’utiliser pour se déplacer dans toute la cité. Warck conduisait, tandis qu’Ax sortit sa carte. Il passa la main sur la tablette pour voir s’afficher un hologramme parallèle à la plaque, représentant la ville dans toute son immensité. Ax la parcourait du regard, ne savant pas vraiment quoi chercher.
Les deux voyageurs attendaient leur tour dans une sorte d’agence pour l’emploi. C’était bientôt leur tour.
« - Je me demande ce qu’il vont nous proposer, dit Ax d’un air distrait.
- On verra bien …
- Pas un truc où il faut être trop balèze j’espère, ajouta Ax en avançant d’un pas.
- On verra bien …
- Pas un truc trop dangereux j’espère, continuait Ax, avançant de nouveau.
- On verra bien …
- Pas un …
- Ta gueule ! répliqua sèchement Warck.
- Bon d’accord …
- Bonjour ! Vous venez chercher un emploi ? dit la jolie jeune femme derrière la vitre.
- Oui, s’il vous plait, pourriez vous nous proposer quelque chose.
- Avez-vous votre carte d’indentification ?
- Notre … carte … d’indentification … ? questionna Warck.
- Nom, prénom et age s’il vous plait, coupa l’employé.
- Ax Mackenzie, vingt deux ans.
- Warck Zack, trente cinq ans.
- Merci, veuillez patienter.
- On croirait parler à un ordinateur, murmura Ax à son ami.
- Voici vos cartes d’indentifications messieurs. Passons maintenant à votre recherche d’emploi.
- Merci beaucoup, dit Ax en prenant deux petite cartes métalliques où étaient inscrits leurs seuls noms et prénoms.
- Veuillez patienter … continua la jeune femme.
- T’as pas tord ! Tu penses que ça marche à piles ? murmura à son tour Warck à Ax. »
Les deux compagnons ressortirent alors du bâtiment, avec un emploi chacun. Warck avait été employé dans une fabrique robotique tandis qu’Ax devait tenir un magasin dont il ignorait complètement les ventes. Ils commenceraient le travail le lendemain, ils décidèrent alors de profiter de leur dernière journée de totale liberté. Ils se séparèrent en plein centre ville, allant chacun de leur côté.
---
Warck avait repris la navette et se rendit dans la zone commerçante. Il n’avait pas encore pris le temps de voir comment marcher le commerce ici, et, si il voulait trouver une source d’énergie d’une grande puissance à acheter, il devrait apprendre à marchander. Il observait les vendeurs, leurs techniques, ce qu’ils proposaient a la vente. Warck entra dans de nombreux endroits mais aucun n’abritait une quelconque source d’énergie. Il se rendit vite compte que ce serait plus dur qu’il ne le pensait, et qu’il allait devoir traiter avec des marchands moins … officiels !
---
Ax, quand à lui, voulait revoir Cattleya. Il sortit le papier qu’elle lui avait donné, et dessus, griffonnés à la hâte, une série de numéros. Il compris que c’était sans doute une sorte de numéro de téléphone, bien qu’il ne savais pas si ça marchait pareil dans ce monde. Il chercha pendant plusieurs minutes une cabine ou quelque chose qui y ressemblait, mais du finalement se faire aider par un passant. Ax s’avouait un peu perdu dans cette immense cité. Ax composa lentement le numéro. Ca sonnait …
« - Oui ?
- Cattleya ?
- Ax ! Comment tu vas ? J’étais persuadé que tu ne m’appellerais jamais.
- T’es libre aujourd’hui ? J’ai quelque chose à te raconter !
- Oui ! On se donne rendez-vous où ? Le Parc Mendoz à trois heures ça te va ?
- Euh … oui … je me débrouillerais pour trouver ! A tout à l’heure alors. »
Commença alors une vraie course contre le temps. Ax ne savait pas du tout où était ce parc, et il ne lui restait qu’une demi-heure pour y aller. Le jeune homme parcourait de nombreuses rues, puis tomba devant une espèce de « moto spatiale ». Regardant autour de lui qu’il n’y avait personne, il monta dessus et démarra. Il se retrouva immédiatement dans les air, et une étrange sensation de liberté s’empara de lui. Il monta haut le long des grattes ciels et aperçut une grande plate-forme recouverte d’arbres. Il n’avait plus rien à perdre, c’était ça ou rien.
---
Warck rentra alors dans un magasin de vêtements. Il regarda vaguement plusieurs affaires, et c’est alors qu’un vendeur s’approcha de lui.
« - Bonjour !
- Salut, répliqua Warck d’un air distrait.
- Je peux vous aider ?
- Non, je n’ai pas d’argent, répondit-il, se disant que la formule « je peux vous aider ? » était apparemment intergalactique …
- Vous n’avez pas votre carte d’indentification ?
- Euh … si !
- Donc vous avez de l’argent, dit le vendeur un grand sourire au visage »
Warck ressortit du magasin quelque peux changé. Il venait d’acheter des vêtements dans lesquels il se sentait vraiment bien. Et ça le changeait un peu de cet horrible uniforme noir et gris qu’ « ils » lui avaient donné à son réveil. Warck savait maintenant qu’il avait de l’argent, et même si il en ignorait la provenance, il compris qu’ils avaient, avec Ax, un bienfaiteur quelques part dans cette ville.
---
Cattleya attendait Ax allongée contre un arbre, lorsque celui-ci arriva, avec sa toute nouvelle moto spatiale. A la vue des arbres, Ax eut un instant de frayeur, se rappelant de la tragédie du Poséidon, le Poséidon de Warck. Les deux jeunes entamèrent la conversation.
« - Au fait, tu avais quelques chose à me dire …
- Oui, c’est vrai, dit alors Ax comme s’il venait de se réveiller. J’avais envie de te raconter mon passé.
- Ton passé … ?
- Oui ! En fait, je ne suis à Poséidon que depuis quelques jours. Je suis, en quelque sorte, en voyage. Avec un ami, Zack Warck, nous sommes arrivé par un appareil appelé la Porte des Etoiles, en plein désert. A cause de la chaleur nous avons perdu connaissance et, à notre réveil, nous étions à Poséidon.
- Je me doutais bien que tu étais un étranger …
- Notre arrivée ici était un accident !
- Qu’est ce que la Porte de Etoiles ?
- C’est un appareil qui permet de voyager entre différentes planètes, à condition que chacune d’entre elle possède une porte. Il faut composer des coordonnées sur un DHD, une sorte de clavier. Puis une liaison se crée entre les deux portes et on peut passer de l’une à l’autre sans problème.
- Pourquoi est es-ce un accident alors ?
- En fait, c’est ma faute. J’ignorais tout du fonctionnement de la porte, mais j’avais découvert les coordonnées de cette planète. Je te passe les détails, mais il est arrivé un moment où j’ai désobéi aux ordres, et j’ai composé les coordonnées. Le bâtiment où nous nous trouvions à été attaqué par une sorte de plante mutante, et Warck et moi avalons été projetés dans le vortex sans nous en rendre compte.
- Woua ! C’est génial comme histoire ! Enfin … vous êtes loin de chez vous, c’est quand même triste.
- Oui, mais mon rêve était de venir sur cette planète, alors tant que je serais là, je profiterais de chaque instant pour en apprendre un peu plus. »
Ax se pencha alors vers Cattleya et l’embrassa. Celle-ci resta sans voix, ne savant que dire, ou même que faire.
--- --- --- --- ---
A-01-S-99 [ETHERNA]
Coordonnées : Inconnues
Occupation : Multiple
Harkilon avait été confié d’une mission si importante, que ça le rendait malade. Et si il ne parvenait pas a aider le Sénateur Eriks ? Pourquoi lui ? Pourquoi pas quelqu’un de plus qualifié ? Harkilon ne savait cependant pas qu’Eriks lui faisait assez confiance, à lui et à ses capacités, pour mener a bien cette mission.
Dès le lendemain, Il se rendit au bureau du Sénateur Brooks, qui allait bientôt devenir Président. Il ne restait que trois jours avant l’annonce officielle, et Harkilon devait agir avant. Il arriva, se faisant passer pour un consultant politique, venant terminer un quelconque travail, dont personne ne ce souciait, tant le fait que Brooks allait devenir président envahissait les esprits. Chacun asseyait de s’attirer les bonnes grâces du Sénateur, mais en vain, car celui-ci n’était pas un homme commode.
Harkilon réussit à placer plusieurs systèmes d’écoutes alors qu’il parcourait le bâtiment où siégeait le bureau du Sénateur Brooks. La plus part des coventrisations étaient enregistrées, de nombreuses pièces étaient sous vidéo surveillance. Franck avait bien fait son travail jusqu’à présent.
A la fin de son deuxième jour de travail chez le futur président, Harkilon fut appelé dans le bureau de Brooks. Que lui voulait-il ? Il ne l’avait pas remarqué toutes les fois où il l’avait croisé, et maintenant, il le convoquait ? Franck ne comprenait pas.
« - Entrez ! s’exclama le sénateur alors que le jeune homme tapait à la porte du bureau.
- Bonsoir monsieur.
- M. Harkilon ! Vous travaillez ici depuis seulement deux jours, et j’ai déjà besoin de nous renvoyer.
- Pour … Pourquoi ?
- Vous avez été surpris en train de placer des systèmes d’espionnage dans mon bureau et d’autres sections de ce bâtiment. Vous êtes accusé de trahison !
- Mais … Monsieur … Je … Je ne … Ce … »
Un tir de blaster transperça la tête de Franck, qui s’écroula au sol sans un bruit. Derrière lui, Zack Warck tenait l’arme qui venait de le tuer. Il s’approcha du corps inerte du jeune secrétaire, le retourna avec le pied pour regarder le visage mutilé par le son tir.
« - Bon travail M. Warck !
- …
- Appelez le Sénateur Eriks, dites lui que tout se déroule comme prévu, dit alors Brooks tout en appuyant sur le bouton de l’intercom. Warck, débarrassez moi du corps.
- … »