Bon après avoir un peu glandouillé et fait patienter les gens, voici la scuite de ma fanfic. Désolé pour la coupure, mais j'avais eu pas mal de boulot ces derniers temps.
Euh, pour ceux qui cherchent l'action comme il y en avait au début, je suis déolé, mais il va falloir attendre la deuxième partie. Il n'y a plus vraiment d'action jusqu'à la fin de la partie 1. c'est surtout des dialogues et de la recherche.
la suite :
Coombs et Pickford mirent en place le laser, le relièrent au générateur à naquadah, et se préparèrent à couper.
-Messieurs, si vous pouviez vous dépêcher de craquer ces fichus codes, ce serait pas mal, on vous attend pour pouvoir utiliser le laser.
Lapaglia rétorqua :
-Vu la vitesse à laquelle ça va, j'en ai encore pour 18 mois à craquer ce code, vous ne voulez pas vous asseoir ?
-Vous voyez bien que l'idée d'utiliser le calculateur du bombardier n'était pas mauvaise !
-Oui, bon, on fait ce que vous avez dit, mais il vaudrait mieux que le BB-305 ne soit pas rappelé sur terre ou sur le site Delta, entre temps.
-Pas de danger, on va utiliser celui du Lieutenant-colonel Dominguez, qui est crashé. Je suis passé voir où est-ce qu'ils en étaient des réparations : ils ont quasiment fini de réparer les dégâts internes, et les systèmes électroniques marchent, mais il faut qu'ils remontent un propulseur auxiliaire arrière.
-Bon, alors il va falloir aller chercher pour 6 kilomètres de câble de fibre optique sur terre…
-Je vais demander à un des ingénieurs du vaisseau s'il peut s'occuper de ça.
-Non, c'est bon, étant donné que mon programme est prêt et que je ne peux rien faire avec ce fichu PC, je vais m'en occuper.
Franck Lapaglia quitta le souterrain et partit vers la porte des étoiles.
Pendant, ce temps, sur le site Bêta 3, le Major Hebblethwaite, commandant de la base, se reposait dans ses appartements, situés dans un des bâtiments en béton de la base.
Celle-ci était construite au milieu d'une forêt tropicale, au bord d'un fleuve. La végétation avait été rasée pour permettre l'installation des humains. Le complexe était composé de quatre longs bâtiments bétonnés, comportant des sous-sols protégés, et surmontés d'antennes radar, de paraboles, et de batteries de SAM chargées de missiles stinger. Une vingtaine de baraquements de tôle, plus ou moins grands, étaient disséminés un peu partout. La plupart d'entre eux étaient vides, réservés à des réfugiés en cas d'évacuation de la terre ou d'un autre site terrien. La porte des étoiles était située à l'air libre, en face de l'entrée du centre de commandement, le seul bâtiment comportant deux étages. Un peu à l'écart des constructions, deux profonds silos de deux mètres et demi de large abritaient deux missiles destinés à défendre la planète en cas d'attaque, pour éradiquer la menace ou pour laisser le temps au personnel d'évacuer le site.
Georges Hebblethwaite avait une trentaine d'années, des cheveux bruns coupés courts, un visage joufflu et un peu d'embonpoint. Ancien ingénieur aux transmissions du pentagone, il avait été choisi pour diriger le site grâce à son travail exemplaire, son intégrité, et sa connaissance du projet, de par son ancien poste.
Il était en train de lire un rapport de mission d'une des équipes d'exploration du site Alpha lorsque l'alarme retentit dans la base. Il se précipita dans la salle de contrôle, et entra au milieu de l'agitation.
-Major, nous repérons un vaisseau en orbite ! Il vient de sortir de l'hyperespace
-Qu'est-ce que c'est ?
-On ne sait pas. On est en train d'essayer d'avoir une image.
Sur le toit d'un des bâtiments, une coupole s'ouvrit, dévoilant un télescope.
Soudain, un Rayon Laser Turquoise venant de l'espace toucha la coupole, et le bâtiment entier explosa.
-Les laboratoires et le télescope viennent d'exploser ! Major, ça venait du vaisseau inconnu !
-Tirez nos missiles sur ce rascal !
Une autre violente explosion secoua la base.
-Trop tard, les silos viennent d'exploser !
-Alors, ouvrez la porte vers la terre et évacuez la base !
L'ordre d'évacuation retentit dans tous les haut-parleurs de la base pendant que le personnel se dirigeait vers la porte des étoiles. Un technicien composait l'adresse de la terre sur le DHD, alors que les officiers quittaient les bâtiments.
-L'adresse de la terre refuse de s'enclencher, c'est probablement occupé.
-Alors composez le site Alpha !
Un autre rayon Turquoise fit exploser le bâtiment du centre de commandement, projetant des débris et de la fumée, et envoyant à terre les militaires.
-Ca vient, oui ?
-C'est bon !
Les sept chevrons de la porte s'activèrent, générant un kawoosh, comme à l'ordinaire. Tout le monde se précipita pour passer la porte alors que d'autres sections de la base explosaient sous les tirs de laser. Le Major passa en dernier, vérifiant que personne n'était resté derrière. Une fois celui-ci passé, le vortex se coupa. Et, dans la seconde qui suivit, la porte fut touchée par un rayon laser.
L'explosion fut dévastatrice : la végétation et les constructions furent instantanément vaporisées. Le premier souffle brûla et abattit les arbres à des milliers de kilomètres à la ronde, transforma le sable des déserts en fibres de verre, et propulsa au loin les gaz de l'atmosphère au niveau du point d'impact. L'eau des océans, des lacs et des rivières fut transformée en vapeur, éjectée de la planète par l'onde de choc. Les montagnes elles-mêmes furent renversées et fragmentées en morceaux.
Toutes les formes de vie présentes sur la planète furent tuées par le premier souffle et les radiations. L'onde de choc paracheva le travail et, mit le sol à nu sur toute la surface de l'astre.
Le sol fut rongé par le choc, qui détruisit toute la croûte terrestre sur une surface d'un million de kilomètres carrés. L'explosion vaporisa l'anneau de la planète et propulsa ses débris et le vaisseau en orbite et plusieurs millions de kilomètres. Les deux satellites naturels de la planète furent propulsés eux aussi à des millions de kilomètres de la planète. L'explosion illumina l'espace pendant plusieurs secondes autant qu'une supernovae. Les gaz en fusion se dispersèrent, et l'atmosphère toute entière fut propulsée dans l'espace.
Le Magma remonta par le trou béant dans la croûte et une partie du liquide fut propulsée dans l'espace suite à l'implosion inhérente à l'explosion. La planète entière arborait une teinte mi orangée, mi noirâtre. Toute forme de vie y avait été définitivement éradiquée.
Les ondes gravitationnelles générées par l'explosion furent même détectables depuis le Site delta, situé à seulement dix-sept parsecs du site Bêta 3.
Sur le site Alpha, le Colonel Pierce fut surpris de l'arrivée massive de tout le personnel du site Bêta 3.
-Major ? Que s'est-t-il passé ?
-Nous avons été attaqués, colonel.
-Comment ça attaqués ? Par des goa'ulds ou des Ori ? Et vos missiles ?
-On a été attaqué par un vaisseau inconnu qui a commencé par détruire nos silos de missiles depuis son orbite, ensuite, il a détruit le reste de la base.
-Nom de dieu ! Il y a des blessés ?
-Non, aucun, tout le monde n'est bien passé.
-On va vous faire de la place, en attendant que vous puissiez rentrer sur terre.
-On ne peut pas rentrer sur terre maintenant ?
-Non, ils sont en train de déployer une division entière sur une autre planète. Nous n'avons que deux fenêtres par journée terrestre pour les contacter : entre 2 heures du matin et trois heures, et entre 13H et 13H30, à l'heure du SGC. Nous pourrons les contacter à 13H, c'est à dire dans 8 heures.
-Vous n'auriez pas un vaisseau pour y aller ? C'est vraiment urgent.
-Non, mais vous pouvez toujours aller sur le site Delta, ils en auront peut-être un.
-Le site Delta ? Qu'est-ce que c'est ?
Le Colonel Pierce baissa la voix.
-Ecoutez, sur cette base, je suis le seul a être au courant. Le site Delta est la planète où nous concevons en partie, et où nous construisons nos vaisseaux. Ils auront peut-être un appareil pour vous, mais je ne suis pas sûr.
-Je peux toujours essayer.
-Dans ce cas, suivez moi dans mon bureau, je vais vous donner le code de leur Iris, et les coordonnées. Il n'est pas question que vous composiez d'ici. Utilisez la porte de P8X-341. C'est une planète complètement désertique que nous sommes tenus d'utiliser pour contacter le site Delta. Seul le SGC est autorisé à le contacter directement.
Sur P6X-465, La liaison entre le calculateur du Bombardier et les terminaux des ordinateurs de la salle souterraine était en place, et l'ordinateur du vaisseau était en train de craquer le code. Mais l'opération avançait tout de même lentement.
La porte des étoiles du site Delta s'activa inopinément en milieu de journée. Le technicien de garde ferma l'Iris et déclencha l'alerte.
-Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles !
Le Major Al'Naerim, responsable de la sécurité de la base accourut dans la salle de contrôle de la porte des étoiles.
-Que se passe-t-il ?
-Nous avons une activation extérieure, sans… attendez, je reçois le code d'identification du colonel Pierce.
-Ouvrez l'Iris.
Le technicien s'exécuta, et quelques secondes plus tard, l'ancien commandant du site Bêta 3, arriva par la porte.
Le chef de la sécurité ouvrit la porte vitrée et alla à la rencontre de l'arrivant.
-Major ? Qui êtes vous ? Pourquoi êtes vous venu ici ?
-Je suis le Major Georges Hebblethwaite, Je commandais jusqu'à il y a peu un des sites Bêta.
Je suis venu ici car j'ai besoin d'un vaisseau pour contacter la terre de toute urgence.
-Le Major Pierce vous a donné son code ?
-Oui, c'est lui qui m'a conseillé de venir ici. Alors, avez-vous un vaisseau pour moi ?
-Je ne sais pas, suivez moi, je vous emmène au bureau de la responsable de la construction.
-D'accord, merci.
Les deux hommes se pressèrent dans les couloirs et rallièrent un des bâtiments en surface par un ascenseur à grande vitesse doté d'absorbeurs inertiels. Ils finirent par trouver le bureau, après de multiples détours. Le Major Al'Naerim frappa à la porte.
-Entrez.
Les deux officiers entrèrent dans le bureau de Katie Owens. Celle-ci fut surprise de les voir.
-Messieurs ? Que me vaut cette visite ?
Le Major Hebblethwaite prit la parole :
-Je viens du site Bêta 3, nous avons été attaqués et j'ai rallié le site Alpha. Mon problème est le suivant : je dois rallier la terre de toute urgence, et j'aurais besoin d'un vaisseau.
Owens fut encore plus surprise.
-Vous nous demandez de vous donner un vaisseau ?
-Oui, mais, ne vous inquiétez pas, je vous le ramènerai moi-même : je ne pourrai pas repartir de la terre par la porte.
-Ecoutez, je suis bien embêtée, nous avions un BC-303, mais il est parti pour la terre il y a quelques jours, nous avons aussi, en temps normal, deux BB-305, mais ils sont actuellement en mission. Il y a bien le…
-Le quoi ?
-Nous avons ici un prototype de vaisseau de reconnaissance. Il dispose de moteurs ioniques hebridans, d'une hyperpropulsion, du même modèle que celle qui équipait le Prométhée, mais il n'a pas encore d'armement… et on ne l'a pas encore fait voler.
-Tiens, comment avez-vous eu cette hyperpropulsion ?
-Avant que les asgards nous donnent une hyperpropulsion intergalactique pour le Prométhée, on reconstruisait un modèle pour l'équiper. Lorsque notre installation ici a été terminée, nous l'avons récupéré. Etant donné qu'il était presque terminé, et ne pouvait pas servir pour un autre vaisseau, à cause des contraintes que ça imposait, nous l'avons monté sur un petit modèle de vaisseau destiné à tester les technologies pour les autres vaisseaux, à petite échelle. D'ailleurs, l'hyperpropulsion prend quasiment tout l'espace disponible, sur ce modèle.
-Je comprends, et, ce vaisseau marche ?
-En théorie, oui, mais nous n'avons pas encore fait de vol d'essai, seuls les essais au sol, à l'arrêt, ont été réalisés, et cette hyperpropulsion pourrait sauter.
-Je suis prêt à prendre ce risque.
-Vous êtes sur ? Il vous faudrait aussi un pilote, et, de toute façon, je devrais demander l'autorisation de vous laisser partir au Général Perkins.
-Faites-le, mais, pour l'amour du ciel, pressez-vous, s'il vous plait.
-Allons-y.
Katie Owens enfila son manteau et se précipita dans le couloir, ouvrant la marche vers les ascenseurs menant vers les sous-sols.
Dans le BB-305, sur P6X-465, les scientifiques émirent des cris de joie, l'ordinateur venait d'ouvrir l'accès aux ordinateurs de la base souterraine.
-Gardez la liaison en place, au cas où nous aurions besoin de réutiliser les ordinateurs. On y va.
Lapaglia et Pickford se précipitèrent hors du vaisseau et partirent retrouver les Docteurs Down et Coombs près du souterrain.
Ceux-ci étaient déjà redescendus sous terre et examinaient les écrans des terminaux.
-Vous croyez qu'on peut toucher ? demanda Coombs.
-A votre place, je n'en ferrais rien, Lapaglia serait capable de vous passer un savon si vous dérégliez quelque chose.
-Je ne suis plus un enfant, je sais ce que je fais.
-Ouais, et bien, à votre place, je ferrais attention à ne pas appuyer sur "autodestruction".
-Très Malin… je ne vais pas toucher à ces terminaux...
En effet, le docteur Coombs brancha son ordinateur sur la liaison bricolée par Down et entreprit de passer le langage des ordinateurs dans un logiciel d'analyse linguistique, et d'aide à la traduction.
Quelques minutes plus tard, Pickford et Lapaglia descendirent dans le souterrain.
Ils observèrent le travail de Coombs et entreprirent d'utiliser manuellement, un peu à l'aveuglette, les ordinateurs aliens. Ils pressèrent quelques touches et observèrent les réponses des terminaux sur les écrans. Ceux-ci affichèrent des caractères, et d'autres diagrammes verts. Les scientifiques continuèrent de manipuler les pupitres.
Mais, lorsque Lapaglia pressa un bouton un peu à l'écart sur le pupitre devant lui, toute salle s'illumina soudain un bref instant et un hologramme apparut au milieu de la salle.
Celui-ci représentait les galaxies de notre groupe Local, y compris la Voie Lactée, Andromède, Pégase, et d'autres petites galaxies.
Surpris par cette apparition, le docteur Down s'appuya par inadvertance sur un des boutons du pupitre derrière lui.
L'hologramme zooma alors sur une petite galaxie, située à l'opposée d'Andromède, par rapport à la Voie Lactée.
-C'est NGC 6822.
La galaxie fut entourée d'une sphère verte, et des liaisons de la même couleur entres différentes étoiles apparurent.
Certains de ces points étaient accolés à un petit texte.
L'hologramme disparut alors comme il avait apparu.
Le docteur Down était abasourdi.
-Cette civilisation viendrait alors de…
-NGC 6822.
Sur une des pites de décollage horizontal du site Delta, Le vaisseau de reconnaissance SR-307 était en place, prêt au décollage. L'appareil avait une forme d'avion assez classique, mais son fuselage formait une pyramide renversée, sur laquelle étaient fixées les ailes et les dérives.
Celles-ci, au nombre de deux étaient parfaitement verticales et assez hautes, formant comme des ailes verticales. Les ailes, en forme de triangles rognés étaient très fines, mais assez solides pour résister à une rentrée dans l'atmosphère sans bouclier. Devant le cockpit, à l'avant du vaisseau, étaient fixés deux canons électromagnétiques légers; de même, on devinait les panneaux d'une soute à missiles sous le fuselage. A l'arrière, c'est-à-dire à la base de la pyramide, des propulseurs ioniques de plusieurs mètres de large, protégés par de massives tuyères en trinium, luisaient d'une lumière bleutée. Les moteurs de l'hyperespace, inactifs pour le moment, se remarquaient par leurs tuyères rectangulaires. Enfin, l'ensemble du vaisseau était peint d'une couleur grise métallisée, reflétant le paysage et la base aux alentours.
Le Lieutenant Jason Dundee, accompagné du Major Hebblethwaite, mettait en marche les systèmes du vaisseau
-Activation de systèmes de survie, activation des systèmes informatiques, activation des propulseurs conventionnels, activation du système antigravité extérieur; activation de la gravité artificielle interne, activation des absorbeurs inertiels, activation du générateur principal…
-SR-307, ici contrôle : autorisé à activer les propulseurs à la puissance minimum.
-Bien, contrôle.
Dundee poussa alors à peine la manette des gaz.
Le poste de pilotage du vaisseau comportait deux places assises, chacune d'elles équipées de commandes de vol. Le tableau de bord comportant diverses commandes et interrupteurs affichait toutes les informations nécessaires au pilotage sur divers écrans plats.
-Major, ici contrôle, rappelez vous : identifiez vous par votre code d'autorisation d'atterrissage auprès du contrôle de la défense terrestre, ils risqueraient de vous envoyer un missile dans le cas contraire. Et enfin, n'entrez dans l'atmosphère qu'après avoir reçu vos coordonnées d'atterrissage.
-Compris, on ferra attention.
-Bien, attention au signal…
Les deux occupants du vaisseau bouclèrent leurs sangles de sécurité et se préparèrent au décollage. Le lieutenant était assez excité, ses cheveux châtains étaient trempés de sueur.
-On va voir ce que ce sabot a dans le ventre !
-Ca, un sabot ?
-On verra bien, en tout cas, c'est beaucoup moins léger que les F-302 que j'ai l'habitude de piloter.
-Autorisé au Décollage… Lancement dans 5… 4… 3… 2… 1… Go !
Le lieutenant dundee poussa à fond la manette des gaz, jusqu'à la post combustion.
Le Vaisseau partit alors comme une flèche et s'éleva au bout de la piste.
Il partit alors en chandelle, totalement à la verticale, à une vitesse extrême.
-Vous êtes sur que c'est une bonne idée de partir comme ça ?
-Mais oui, ça ira.
Le vaisseau partait de plus en plus vite vers l'espace.
Hebblethwaite se leva et alla chercher de l'eau à l'arrière de l'appareil.
-C'est étonnant comme la gravité artificielle est efficace ! Je suis debout à l'horizontale par rapport au sol !
-C'est bien joli, tout ça, mais revenez. On est dans l'espace et je vais passer en hyperespace.
Le major retourna s'attacher et se prépara à l'accélération.
-Attention !
Le lieutenant poussa la manette des gaz complètement à fond, et déclencha l'ouverture de la fenêtre d'hyperespace.
Mais le générateur s'arrêta en cours de démarrage en émettant un long bruit grave.
-Ho, merde… tu vas démarrer, saleté ? Non ! Non !
-Qu'est-ce qui se passe ?
-On est en train de perdre le moteur hyperspacial… il a surchauffé, et il est en train de se bloquer.
-Relancez le, alors, vite !
-J'essaye, mais il refuse de s'enclencher. On perd du naquadriah pour rien dans le générateur.
Celui-ci émit un bruit sourd à travers les parois du vaisseau.
-Nom de nom, on est en surproduction d'énergie ! Le générateur va aussi se surcharger si on ne passe pas en hyperespace maintenant.
-Alors passez-y !
-C'est bien ce que j'essaie de faire !
Jason Dundee pressa à nouveau le bouton de commande du moteur de hyperspacial et enfonça à fond la manette des gaz.
Le moteur hyperspacial redémarra, faisant luire la sortie de tuyère d'une lumière turquoise, créa une fenêtre d'hyperespace et libéra ainsi le générateur de la surcharge. Alors, le SR-307 se précipita dans la faille subspaciale violette et disparut.
-Ca y est, on est en hyperespace.
-On ne va pas y rester longtemps.
En effet, le tunnel disparut soudainement, laissant la place au ciel étoilé. La terre, quand à elle, était droite devant le vaisseau, à environ trois millions de kilomètres.
-Accélération des moteurs conventionnels, paré.
L'appareil accéléra subitement, partant vers la terre à quatre-vingt pour cent de la vitesse de la lumière. Mais les deux pilotes eurent le temps de se voir se rapprocher dangereusement d'un objet céleste juste devant eux : La Lune, passant justement à ce moment là entre la terre et le vaisseau.
-Nom de dieux ! Freinez !
Le lieutenant Dundee coupa la propulsion et utilisa les rétropropulseurs pour freiner.
Le vaisseau passa ainsi brusquement d'une vitesse de deux cent quarante mille kilomètres par seconde à zéro mètre par seconde. Sans les incroyables absorbeurs inertiels, l'appareil et ses occupants auraient été désintégrés.
-Pffoui… vous auriez pu faire attention. On a failli heurter la Lune !
-Les boucliers auraient encaissé le choc, non ?
-Vous rigolez, j'espère ? On aurait fait le plus gros cratère que compte notre satellite, et l'explosion aurait été visible depuis la terre. Ca aurait fait un sacré bazar pour la confidentialité du programme !
Le lieutenant émit un drôle de son, reflétant à la fois sa peur passée et son soulagement.
Le Major Hebblethwaite, quand à lui, se maudissait intérieurement d'avoir été aussi pressé de rentrer sur terre.
-Mettez-vous en orbite, mais plus calmement, cette fois.
Sur P6X-465, les scientifiques travaillant sur la base souterraine se dirigeaient vers la porte des étoiles, à la rencontre du Colonel McLane, sensé rentrer du site Gamma avec le Docteur Warrington. Ils aperçurent celui-ci, dans la tente abritant le DHD, en train de réprimander des techniciens… sa voix grave s'entendait de loin, et l'équipe de docteur Lapaglia ne perdit rien de sa conversation.
-Qu'est-ce que c'est que ce travail de sagouin ? On n'a pas idée d'interfacer un DHD et une porte des étoiles en utilisant du câble téléphonique ! La fibre optique, vous connaissez ? Avec ça, les vortex sortants devaient être très stables, c'est bien connu… J'espère pour vous que les personnes que vous avez envoyées sur d'autres planètes n'ont pas envie d'avoir d'autres enfants. Sinon, vous risquez de vous faire engueuler, et pas qu'un petit peu ! Vous avez vu un peu les taux de radiations ? Je parie que l'instabilité générait même des rayons gammas… s'il y a des cancers, on saura d'où ça vient !
-Nous…
-Eh, attendez ! Vous avez répandu du café sur le DHD ? C'est vraiment n'importe quoi ! On construit un DHD parfaitement fonctionnel pour deux millions de dollars, et vous vous l'interfacez avec des fils de cuivre, et vous mettez du café dessus ? Sachez que les plus hautes autorités apprendront ces négligences et qu'elles statueront sur votre cas !
-Mais…
-Il n'y a pas de mais qui tienne, il y avait pour 50 mètres de câbles de fibre optique dans chacun des BB-305, c'est votre fainéantise qui est responsable de ça !
Le docteur Warrington se retourna vers le Colonel McLane.
-Excusez-moi, Colonel, mais je ne supporte pas que par des négligences, certaines personnes en viennent à mettre en danger la vie des autres… heureusement que seuls les vortex sortants étaient instables…
Le colonel McLane indiqua le chemin vers le souterrain sans un mot.
Philip Warrington était un grand homme, d'une quarantaine d'années, à moitié chauve, et victime d'un sévère embonpoint. Son cigare souvent à la bouche, mais prenant garde à ne pas fumer en compagnie d'autres personnes, il était plutôt solitaire. Son large nez surmontait une bouche non moins large et un menton arrondi. Il avait un regard vif reflétant une grande intelligence, mais que de loin, rien ne laissait paraître.
Lapaglia s'avança vers les deux hommes.
-Mon colonel ?
-Docteur ?
-Nous avons plusieurs choses à vous dire…
-Messieurs, tout d'abord, je vous présente le Docteur Phillip Warrington, docteur en informatique, en électronique, et en physique. Il va nous aider dans les recherches sur ce souterrain, en tant que spécialiste en technologies aliens. Il a en effet travaillé pendant deux ans en Zone 51, puis pendant six ans et demi au SGC.
-Colonel, nous…nous avons fait fonctionner les ordinateurs du souterrain, et nous avons découvert que la civilisation qui l'avait construit venait de la galaxie NGC 6822.
C'est une galaxie moins éloignée que pégase, et un peu plus petite que la voie lactée.
Autre chose : nous allons avoir besoin de linguistes pour essayer de traduire cette langue : elle ne ressemble à rien de connu, et on n'arrive à rien nous-mêmes.
-Ah, vous avez quand même fait de sacrés progrès. Il va donc falloir que je repasse la porte pour aller chercher des linguistes sur terre.
-Oui, je pense que le docteur Daniel Jackson pourrait nous être d'une grande aide.
-Je ne suis pas sur qu'il soit disponible, mais je vais essayer. A part ça, vous avez besoin de quoi d'autre ?
Ce fut Warrington qui répondit :
-Un accélérateur de Particules.
Le colonel en resta bouche bée. De même que les autres scientifiques.
-Vous vous foutez de moi ?
-A quoi ça va nous servir ?
-A faire fonctionner un canon Laser à électrons libres. Lorsque Vous, McLane, avez activé cette installation et déclenché une IEM, vous avez probablement aussi lancé un appel longue distance, indiquant la remise en activité du complexe, ou son ouverture. Etant donné la résistance du vaisseau qui a attaqué le site bêta il y a quelques mois, je pense que c'est la meilleure solution pour nous débarrasser du vaisseau qui risque fort de nous attaquer.
-Mais pourquoi ça ? On pourra tout simplement évacuer la planète.
-Ne me faites pas rire. Vous comptez évacuer deux cent mille anciens prisonniers, pour la plupart infirmes et nécessitants des soins médicaux permanents, le tout en moins de deux minutes ? C'est le temps qu'il a fallu avant qu'un vaisseau ayant attaqué le site Bêta 3 ne tire dans la porte et déclenche une explosion de presque 100 Teratonnes. Le Site Alpha nous l'a rapporté, vingt minutes avant mon départ du site Gamma.
-Le site Bêta 3 a été détruit par le même type de vaisseau que celui qui a attaqué le Site Delta ?
-Oui, et il est probablement venu à cause du signal. Il n'y a pas eu de victimes, mais, nous avons détecté les ondes gravitationnelles générées par l'explosion de la porte des étoiles.
C'est pour ça que je pense que nous devons mettre en place au plus vite un dispositif de défense efficace.
-Mais la construction d'un accélérateur de particules n'est pas quelque chose qui se fait rapidement. Et, la porte des étoiles est empruntée en permanence par les secours arrivant ici.
-La Zone 51 dispose d'un accélérateur d'électrons de taille relativement petite. Je pense que nous pourrons le démonter, le transporter et le remonter en moins de deux semaines. Le Dédale, en repartant pour Pégase, pourra sûrement nous l'apporter démonté dans sa soute.
Ensuite, nous le mettrons en place dans la base goa'uld, il suffira d'abattre des murs.
-"Suffira d'abattre des murs"…On croit rêver…
-Attendez !
Phillip Warrington activa sa radio.
-Colonel Raynaud, ici un des scientifiques du site Gamma, pourriez-vous me téléporter dans la pyramide goa'uld ?
-Tout de Suite.
- Warrington, attendez ! Cria McLane
Le rayon de téléportation s'activa, enveloppa l'homme aux trois doctorats et disparut.
-Merde, il pourrait nous attendre !
-Raynaud, ici McLane, téléportez-nous près du Docteur Warrington dans la pyramide.
-Près de qui ?
-Près du scientifique que vous venez de téléporter ! Et magnez-vous le train !
-Ok, On s'en occupe, mais du calme, s'il vous plait !
McLane et les scientifiques furent téléportés dans la pyramide goa'uld. La salle dans laquelle ils arrivèrent était remplie d'ordinateurs goa'ulds aux cristaux apparents et de claviers aux formes ovales. Les murs étaient couverts d'écrans carrés et triangulaires.
Le Docteur Warrington était affairé devant une des interfaces, affichant des diagrammes et des séries de nombres abscons.
-Qu'est-ce que vous faites, docteur ?
-Je cherchais quelque chose, et j'ai trouvé ! Pas la peine de s'embêter à transporter un cyclotron depuis la terre : cette base goa'uld dispose elle-même d'un accélérateur de particules.
-Vous pourriez le faire fonctionner ?
Ce fut le docteur Lapaglia qui répondit :
-Aucun problème. L'anneau en lui-même peut être probablement utilisé indépendamment des systèmes goa'ulds. Il suffit d'interfacer nos ordinateurs sur les systèmes primaires de l'anneau, et de monter le canon.
-Vous connaissiez l'existence de ce dispositif ?
-Non, mais je sais comment fonctionne un accélérateur de particules, et il peut être utilisé avec des ordinateurs d'une autre espèce, même s'il n'a pas été conçu pour ça. Mais, il est logique que cette machine se trouve ici : une bonne partie des bâtiments servait à des recherches scientifiques très avancées.
-Alors, il ne nous restera plus qu'à amener le canon en lui-même depuis la terre.
-Quand doit partir le Dédale ?
-Normalement, dans deux semaines, mais il était envisagé de l'avancer à dans deux jours. Si le Pentagone approuve l'opération, nous aurons notre canon après-demain.
-Alors il va falloir qu'on gaze pour préparer les systèmes d'interface et les ordinateurs. Ça va nous ralentir dans notre travail sur le souterrain. Pas grave… de toutes façon, je pense que les linguistes apprécieront d'avoir du calme pour travailler.
McLane s'avança vers une des interfaces.
-Vous avez regardé dans les bases de données goa'ulds s'ils faisaient mention de ce souterrain alien ?
-Non, pas encore, mais il n'y a probablement rien. Si une bombe n'avait pas créé ce cratère au dessus du souterrain, vous n'auriez jamais découvert ce complexe.
-Oui, mais peut-être existe-t-il un autre accès connu des goa'ulds, qui débouche autre part.
-On va regarder.
-Parfait, je vais retourner au SGC, et vous ramener une équipe de linguistes, ainsi que du matériel informatique pour contrôler votre accélérateur de particules. Vous avez besoin d'autre chose ?
-A part le canon, non, rien.
-Dans ce cas, j'y vais.
Le colonel sortit de la salle, et repartit hors de la pyramide, à pied, vers la porte des étoiles.
Warrington quitta aussi la salle, vite rattrapé par Lapaglia.
-Hé, où allez vous ?
-Je vais voir le responsable des opérations de secours et le Lieutenant-colonel Raynaud. Il faut que je les prévienne du danger qui nous menace.
-Ok, allez-y, mais revenez vite, on va avoir besoin de vous pour préparer l'accélérateur de particules.
Lapaglia sortit aussi de la salle et fit signe aux autres scientifiques de le suivre.
-Venez avec moi jusqu'aux sous-sols, sauf vous, Down.
-Pourquoi ?
-Il faut que quelqu'un vérifie la présence ou non d'informations concernant le souterrain alien, dans la base de données goa'ulds. Et, J'ai aussi besoin de quelqu'un ici, au cas où nous aurions un problème, en bas. Enfin, vous êtes le seul à comprendre le goa'uld.
Mark Down se retourna vers les ordinateurs en soupirant. Les autres scientifiques, menés par Franck Lapaglia Descendirent vers les sous-sols, tout d'abord en utilisant les anneaux de transport, puis ensuite en empruntant d'étroits escaliers dorés. Ceux-ci étaient éclairés par des lampes réparties dans des bandes blanches parcourant le plafond noir. Les paliers étaient quand à eux, éclairés par des braseros fixés aux murs.
Le petit groupe descendait lentement sous la terre.
-C'est encore Loin, Franck ? demanda Pickford.
-Je ne sais pas ! Sur le plan, il n'était pas indiqué à combien de niveaux sous la terre la machine était situé.
Le docteur Karodia ajouta aussitôt :
-Nous sommes maintenant à approximativement trente-cinq mètres au dessous de la plus basse plate-forme d'anneaux de transfert. Je pense que nous ne sommes plus très loin : Les goa'ulds n'ont pas dû non plus construire trop profond.
-A votre place, je ne m'avancerait pas : L'accélérateur de particules du CERN, en Europe, est situé à une centaine de mètres sous terre. Répliqua Lapaglia.
Ils continuèrent ainsi à descendre pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'ils débouchent dans un immense tunnel creusé dans la roche, aux parois tapissées de métal noir. La galerie s'étendait à perte de vue, éclairée par un plafond entièrement lumineux et contenait un gigantesque tube noirâtre de forme étrange. Celui-ci était parsemé de câbles, de systèmes de refroidissement, de pompes et de terminaux informatiques. Il était soutenu par de colossaux piliers de titane gris et émettait un bruit sourd continu.
Les scientifiques parcoururent le tunnel, à la recherche d'autres passages ou d'une salle de contrôle.
-On devrait continuer, et trouver la ligne droite, rattachée à la boucle, dans laquelle ont lieu les collisions de particules.
-Vous avez pensé à regarder quelle était la longueur de la boucle, sur l'ordinateur, là-haut ?
-Oh, pardon, je n'ai pas eu le temps d'apprendre le goa'uld ! Vous m'excuserez ?
-Vous auriez pu demander à Warrington, il le parle bien, lui.
-Il était assez pressé, je vous ferais remarquer.
Le Docteur Philip Warrington monta dans le BB-305 du Colonel Raynaud, en empruntant la rampe d'accès à la base du vaisseau. Il s'engagea dans les couloirs intérieurs en suivant les indications données par les chiffres inscrits sur les portes intérieures de l'engin. Après avoir marché sur quelques dizaines de mètres de couloirs, il monta dans un des nombreux ascenseurs de l'appareil. Celui-ci était éclairé par des lumières bleues sur les parois, filtrant à travers des verres quadrillés. L'élévateur entama son ascension, vers le haut du vaisseau, indiquant le numéro des ponts par lesquels il passait sur un petit écran OLED fixé près des boutons de commande bleutés.
Au niveau du pont le plus haut, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur les couloirs menant à la passerelle. Warrington se fraya un chemin jusqu'à celle-ci, au milieu des techniciens et des soldats de la sécurité en leur montrant son laisser passer.
Le Lieutenant-colonel Raynaud était assis dans son fauteuil de commandement, au milieu de la salle.
-Vous êtes le Docteur…
-Warrington, Monsieur, du site Gamma.
-Et vous vouliez me prévenir d'une menace, à quel sujet, précisément ?
-Nous risquons, sur cette planète, d'être agressés par le même type de vaisseau que celui qui vous avait attaqué il y a huit mois.
-D'où vient cette information ?
-De moi. Lorsque le Colonel McLane a découvert le souterrain, il a probablement lancé un signal spécifique indiquant la remise en activité du complexe, signal qui a sûrement rameuté des vaisseaux dans notre galaxie. La preuve en est l'attaque du site Bêta 3, il y a moins de deux heures.
-Mais alors, nous pourrions être attaqués à tout moment ?
-Je pense que non. Le vaisseau qui a attaqué le site d'évacuation était seul et a probablement été endommagé par l'explosion de la porte des étoiles. Ce ne sera pas celui-là qui nous attaquera. Nous risquons plus d'être attaqués par des vaisseaux venant de l'autre galaxie, car, s'il y en avait d'autres dans notre galaxie, ils seraient déjà venus. Cela nous laisse au moins plus de temps.
-L'autre Galaxie ? Quelle autre galaxie ?
-D'après l'enregistrement Holographique, ces Aliens viennent de la Galaxie NGC 6822.
-C'est quoi, cette galaxie…NGC, ça ne me dit rien. Quel est ce système de référencement ? C'est un nouveau du SGC ?
-Non, c'est une classification officielle, civile et publique. Les astres sont référencés dans des catalogues. Ces initiales Précisent leurs références : NGC 6822 est le six mille huit cent vingt-deuxième objet du New General Catalogue. De même M32 est le trente-deuxième objet du catalogue de Messier.
-Ah, et cette galaxie, elle est où ?
-C'est une galaxie proche de la notre. Relativement proche, eut égard aux distances moyennes entre galaxies. Elle est plus près que pégase, mais pas non plus à cinq minutes de vol.
-Ce n'est pas à vous que j'apprends que le temps de vol entre deux galaxies dépend surtout de votre hyperpropulsion et de votre générateur… ensuite, la distance ne change pas grand chose.
-C'est juste, mais nous avons pu remarquer, en détectant l'approche en hyperespace du vaisseau qui a attaqué le site Delta, que ces vaisseaux n'avaient pas une vitesse énorme en hyperespace. D'après mes calcules basiques, ils devraient mettre quelques jours pour arriver jusqu'à nous, ce qui nous laisse le temps d'organiser une défense efficace.
-Oui, je recommande de faire venir un croiseur de combat, Le Dédale ou l'Odyssey. Ensuite, mettre en place éventuellement une base de chasseurs sur la planète, monter des canons à longue portée, et attendre qu'ils arrivent.
-C'est pourquoi nous allons mettre en place un canon Laser à électrons libres : nous utiliserons l'accélérateur de particules goa'uld de la base pour le faire fonctionner, et le canon en lui-même sera amené depuis la terre.
-Excellent ! Je vais essayer d'obtenir de l'Etat-major le déploiement d'une escadrille de F-302, mais je crains que ça s'avère difficile, surtout avec le déploiement de troupes en cours.
-Justement, non, ils accepteront car ils ne vont pas laisser une division entière et des centaines de milliers d'hommes sans défense. Je propose d'armer les F-302 de nacelles roquettes, à la place de deux des missiles : ce sera plus efficace pour attaquer des croiseurs non escortés par des chasseurs… les missiles air-air seraient facilement déviés, contre un croiseur.
-Entendu. Espérons qu'on pourra avoir un croiseur de combat… dans le cas contraire, on risquerait vraiment de se faire botter le cul.
Voilà... qu'en pensez vous ?
