[FanFic] Le Feu des Furlings

[massalia]

Dernier message de la page précédente :

Bah... De toute façon Sholva nous a dit qu'il décrirait les furling plus tard.

Quand sera prochain chapitre à peu près? Car tu semble avoir une cadense d'écriture rapide!

[Papy AUNIL]

C'est bien écrit, très agréable à lire. L'alternance Furlings/humains est super bien pensée, l'intrigue est parfaite... A quand la version cinoche... Lorsque ce sera fini, il faut absolument l'envoyer à Spielberg ou à Cameron
Personnellement, je ne m'attache pas aux détails ou aux éventuelles incohérences... Et puis de toute façon je ne me pose pas de questions, je me contente d'en prendre plein la tête, dans le bon sens du terme, et d'y prendre du plaisir.
Continue, j'ai hâte de lire la suite.

[Sholvah]

Vraient, je suis très heureux que ça vous plaise autant. (Merci Papy ^^)

@ massalia : Le prochain chapitre ? Sans doute ce week end. Je continuerai de poster une ou deux fois par semaine tant que ce que je ferai vous plaira (ça me motive pour écrire).

[Sholvah]

On frappa à la porte. Samantha Carter s'était assoupie sur son bureau, la tête logée au creux se ses bras. Le plan de travail qu'elle occupait était en désordre, jonché de feuilles couvertes d'équations. Lorsque le bruit extirpa son esprit aux brumes du sommeil, elle se reprocha aussitôt cette absence passagère, et vérifia rapidement que le plan sur lequel elle travaillait n'était pas abîmé avant de répondre :

- Entrez !

La porte de métal coulissa doucement sur ses gonds. Sam s'attendait à voir apparaître son collègue Frederich Etman, l'ingénieur qui la secondait au sein du projet. Ils devaient discuter ensemble d'un problème sur les relais magnétiques du électroaimant. Cependant, le visage qui se glissa par l'entrebâillement était très loin de ce à quoi elle s'attendait.

- MacKay ?!
- Bonjour Sam. Je ne vous dérange pas ?
- Non, bien sûr (elle se leva pour l'accueillir) Désolée, je ne suis pas très présentable, je m'étais endormie et... Mais qu'est-ce que vous faites ici ?
- En voilà un bonne question.

Elle ramena ses cheveux en arrière de sa main gauche et serra celle de MacKay avec la droite.

- Je suis de passage sur Drionys, alors j'ai décidé de passer vous voir, histoire de vous donner des nouvelles de ce qui se passe en bas.
- Nous recevons les informations, ici...
- Vous avez une chaîne qui vous informe de ce qui se passe au sein de l'E.S.P ?

Carter ne répondit pas immédiatement, le temps que son cerveau embrumé parvienne à saisir l'ironie de la réplique.

- Vous n'êtes pas bien réveillée, n'est-ce pas ?
- Euh... Non, excusez-moi. Je vais prendre un café pour me remettre les idées au clair. Vous en voulez ?
- Volontiers.

Carter tourna le dos à MacKay et se dirigea vers la machine à café dans le coin au fond à droite de la petite pièce. Tandis qu'elle mettait l'appareil en route, Rodney s'approcha du bureau et observa les plans à moitié achevés, les brouillons couverts de calculs et les notes griffonnées à la va-vite.

- Je peux jeter un coup d'œil ?
- Bien sûr.

Durant près d'une minute, on entendit plus que le ronronnement de la machine à café et le son diffus des ateliers de montage du bloc voisin.

- Tenez.
- Merci.

Sam proposa une chaise à son invité, qu'il accepta sans un mot.

- Alors, c'est juste ?
- De quoi ?
- Mes calculs.
- Ah ! Il eut un petit rire. Je n'ai pas eu le temps de regarder en détail, mais d'un point de vue purement mathématique, ce que j'en vu m'a l'air tout à fait correct.

Elle l'observa encore un instant, avant de conclure :

- Vous vous moquez encore de moi, c'est ça ? Il sourit.
- Non, rassurez vous. C'est simplement que je trouve ça amusant de vous voir dans cet état. Vous devriez vous ménager un peu plus.
- Je tiens énormément à ce projet.
- Toute la communauté scientifique, aussi bien sur Drionys que sur Terre sait très bien que vous vous investissez énormément dans ces recherches, même si personne ne comprend exactement pourquoi...
- Malheureusement, les bureaucrates de l'E.S.P sont aussi sceptiques que vous tous sur la question.
- On vous a refusé les fonds que vous aviez demandés pour poursuivre les travaux ?
- Oui. Je suis rentré des Eastyards il y a deux jours, sans succès. Les seules choses que j'y ai gagné sont un bon coup de soleil et 9 heures de décalage horaire.

Elle s'arrêta quelques secondes pour siroter son café. MacKay ne l'interrompit pas, attendant patiemment qu'elle poursuivre ses explications.

- J'ai été reçue par le directeur des finances de la recherche militaire. un type du nom de Léandre Guérin. Un français. Je n'avais jamais entendu parler de lui, mais on m'a dit qu'il était en poste depuis plus de trois ans. (MacKay signifia brièvement qu'il connaissait l'individu en question). Donc on a discuté, et il s'est montré très courtois. J'ai expliqué en quoi consistait mon projet, il m'a écouté, il a posé des questions, et à la fin il m'a gentiment expliqué qu'il ne pouvait pas accéder à ma requête, du fait que mes travaux ne correspondaient pas à « l'orientation prioritaire de la recherche » définie par l'E.S.P. Donc, je suis partie.

Ses traits creusés par la fatigue exprimaient alors clairement sa profonde exaspération. Dans un soupir, elle ajouta :

- Plus ça va et plus je me dis que la seule raison pour laquelle j'ai réussi à obtenir quelques crédits au démarrage du projet c'est ma réputation liée au programme Stargate. Je vais être obligée de me tourner vers des investisseurs privés pour continuer les travaux, et mon projet perdra son autonomie.

MacKay resta un instant pensif, son regard scrutant le visage de Carter.

- Franchement, Sam, je ne comprends pas.
- Vous ne comprenez pas quoi ?
- Qu'est-ce qui vous a pris de vous lancer dans ce projet absurde ? Sincèrement, expliquez-moi ! Pendant les cinq ans où on travaillait ensemble, je vous ait regardé élaborer à vous toute seule la quasi intégralité de la défense spatiale Terrienne. Non, ne dites pas le contraire. Les seules choses que je faisais c'était vérifier vos calculs.
- Je n'allais pas vous contredire.
- Ah.
- Excusez-moi. Allez-y, finissez ce que vous alliez dire.
- Oui. Voilà, c'est vous qui avez eu l'idée de chercher des canons Tollans encore intacts dans les ruines de leur planète. Le seul qu'on a trouvé était complètement grillé. Sans aucun plan, vous l'avez réparé, puis vous l'avez amélioré pour qu'il puisse envoyer non plus des ions mais du plasma. Et maintenant grâce à vous on a pu en construire plus d'une trentaine tout autour de la Terre, de sorte qu'elle pourrait maintenant résister à une attaque cinq fois supérieure à celle de l'Alliance Luxienne en 2011. Après ça, vous avez soudainement quittée le centre pour faire cavalier seul. Nous nous sommes tous dits : « Ça y est, Carter a eu l'idée du siècle elle va nous inventer un truc du feu de Dieu ». On attendait comme des gamins de savoir sur quoi porterait le projet. Et puis la nouvelle est tombée : vous vous étiez lancée dans la conception d'un canon à accélération magnétique pour la défense orbitale. Au début, on a cru que c'était un blague. Même moi j'en étais convaincu. « C'est de l'intox, vous allez voir. Elle essaye de garder ses travaux secrets ».Mais en fait pas du tout. Vous étiez sérieuse, et vous aviez même recruté une équipe de spécialistes du magnétisme et de la balistique. Le professeur Etman est d'ailleurs le type qui conçu les premiers railguns du Prometheus si je me souviens bien.

Elle confirma d'un bref hochement de tête.

- Et donc, où est-ce que vous voulez en venir ?
- Où je veux en venir ? C'est pourtant clair ! Je ne sais pas ce qui vous est passé par la tête, mais vous gaspillez votre talent en vous entêtant à rendre viable cette technologie alors qu'elle est obsolète de plusieurs siècles maintenant que nous nous basons sur le savoir des asgards. Revenez sur Terre et travaillez dans mon laboratoire. Vous aurez tous le financement que vous voudrez, et l'opportunité de travailler sur des technologies qui feront vraiment avancer la science. Je vais vous avouer quelque chose Sam : moi et mon équipe sommes sur le point de reproduire la technologie des drones anciens. Je ne parle pas de prototypes de labo, mais bien d'une production industrielle, qui permettra bientôt de remplir à ras-bord les réserves de l'arme en Antarctique et d'équiper tous nos vaisseaux avec cette technologie. Allons Sam, revenez, la Terre a besoin de vous.
- Je vous ai toujours connu un peu arrogant, MacKay, et je me plaisais à dire que cela vous donnait un certain charme. Mais là vous êtes devenu complètement aveuglé par votre succès, à tel point que vous ne faites plus le moindre usage de votre libre arbitre. Vous êtes comme les autres, un technocrate condescendant qui croît comprendre le savoir d'une civilisation plusieurs centaines de fois plus âgée que la notre.
- Je ne comprends pas votre réaction, Sam. Je suis sincère quand je vous dit que la Terre a besoin de vous. L'époque où les technologies asgardes et anciennes n'étaient maniées que par un petit nombre de spécialistes et révolu. Il existe maintenant des écoles qui apprennent les principes de l'accélération du plasma et des champs de forces. Quoi que vous puissiez en dire, nous maîtrisons ce savoir. La preuve en est : tous nos vaisseaux sont équipés de ces technologies, et c'est aussi les cas des canons que vous avez vous-même conçus.
- Maîtriser ? Vous plaisantez. Nous maîtrisons l'électricité, oui. La fission nucléaire, le moteur chimique... Mais quand aux technologies asgardes et anciennes, nous sommes loin des les maîtriser. Nous savons à peine les reproduire. Nous comprenons à peu près comment ça fonctionne, nous pouvons les adapter si ça ne change pas trop, comme pour le canon tollan puisque cet exemple semble vous tenir à cœur. Mais pourriez-vous améliorer les faisceaux plasma ? Les boucliers ? Les drones ? Non. Car nous n'avons pas assez de connaissances en physique pour comprendre les tenants et les aboutissants de la masse gigantesque de savoir que les asgards nous ont légués. Et on ne maîtrise une chose - comme vous dites - que si l'on est capable de l'adapter et de l'améliorer. C'est cela l'essence de la recherche : développer de nouvelles technologies, pas reproduire celles qui existent déjà.
- Alors c'est tout ? Vous jouez sur les mots, Sam. D'accord, je ne maîtrise rien, et je ne fais pas de recherche. Je ne suis qu'un copieur. Mais en copiant, je ferai toujours beaucoup mieux que vous avec votre canon électromagnétique. C'est donc la seule perspective de développer de nouvelles technologies qui vous a poussé à mener ce projet ? Vous vous fichez que ces technologies puissent être complètement dépassées par ce que nous avons actuellement ?

Samantha gratifia MacKay d'un sourire qui pour le coup n'avait rien de moqueur ou d'ironique. Cette simple expression amena comme une bouffée d'air frais dans la conversation où la courtoisie avait depuis un certain temps laissé place à l'agressivité.

- Non Rodney, la recherche pour la recherche ne m'intéresse pas. Je veux développer quelque chose qui puisse servir à l'humanité.
- Alors expliquez-moi à quoi votre canon gauss va servir sachant que nous avons des phraseurs à plasma ?
- Très simple : avez-vous lu les rapports de mission de SG – 1 ?
- Quelques-uns, mais pas de manière approfondie.
- Bon, vous savez pourquoi nous n'avons jamais équipé nos soldats d'armes à énergie ?
- Oui, ces armes font plus de dégâts mais sont plus lentes à recharger et beaucoup moins précises.
- Durant la guerre contre les réplicateurs dans la Voie Lactée, savez-vous pourquoi les asgards ont fait appel à la Terre pour les aider alors qu'ils étaient technologiquement plus avancés ?
- Oui, ils avaient soit disant besoin de « plus bêtes qu'eux ». Leur approche ne convenait pas car les réplicateurs étaient immunisés à leur technologie.
- Précisément. Pourtant ces mêmes réplicateurs étaient sensibles aux armes à feu.
- Pas les humanoïdes.
- Ceux-là ne craignaient pas plus les armes à énergie.
- Très juste.
- Alors voilà ce qui m'est passé par la tête : Après avoir équipé la Terre des défenses les plus avancées sur le plan technologique, je me suis rappelé ces anecdotes. Et j'en suis arrivé à la conclusion que pour être totalement en sécurité, nous ne devions négliger aucune voie. Il faut diversifier notre armement pour être paré à toutes les éventualités.
- Vous croyez que nous pourrions nous retrouver un jour dans une situation où nos armes à énergie ne seraient plus efficaces ?
- C'est possible. Aucun peuple connu dans la voie lactée n'est assez avancé pour contrer les armes que nous possédons. Mais c'était aussi le cas des tollans jusqu'à ce qu'Anubis ne crée un bouclier capable d'absorber les tirs de leurs canons à ions. Convaincus de leur invincibilité, les tollans ont commis l'erreur de se reposer sur leurs lauriers. Leur recherche a stagné et ils ont ainsi perdu toute capacité d'adaptation. Je me dis toujours que ce que nous avons vu et appris sur d'autres mondes contient aussi des leçons sur des erreurs à ne pas commettre dans l'avenir. Pour moi, se baser uniquement sur la technologie des asgards ou des anciens en est une belle. N'oublions pas que ces deux peuples sont aujourd'hui éteints.
- Et vous avez raconté tout ça au bureaucrate de l'E.S.P ?
- Oui. Il n'en avait absolument rien à cirer.
- Ah... Eh bien en tout cas je vous présente mes excuses pour avoir dénigré votre travail.
- Excuses acceptées.
- Je vais faire en sorte d'appuyer votre projet au sein de mon équipe de recherche et à l'E.S.P pour qu'ils recommencent à vous financer.
- C'est très gentil à vous MacKay. Mais ne vous faites pas trop d'illusions. Pour la plupart des gens, tout ce qui vient des aliens est forcément supérieur, et tout ce que nous avons pu inventer sur Terre avant la découverte de le Porte de Étoiles est forcément arriéré et obsolète.
- Ça ne m'empêchera pas d'essayer.
- Bien dit.
- Maintenant... Si vous voulez je pourrais vous aider un peu dans vos travaux...
- Ce sera avec plaisir. Justement, j'ai tout un tas de calculs à vérifier.
- Argh...

***



Lya et Anteaus traversèrent le vortex. L'horizon des évènements ondula encore quelques secondes de plus avant de s'estomper dans un bruit de succion. Ils se trouvaient à présent dans une grande salle rectangulaire, d'environ cinquante mètres de profondeur, vingt de large et dix de haut. Les parois étaient faites de béton armé, à l'exception d'un socle de métal circulaire qui soutenait la porte. L'endroit paraissait complètement hermétique. Aucune ouverture, pas même un sas. Sur le mur d'en face, une caméra les fixait de son œil vide. Les seules autres irrégularités présentes dans la pièce étaient deux énormes tourelles de combat suspendues au plafond, elles aussi tournées vers eux. Soudain, le socle qui soutenait la porte s'ouvrit comme une trappe, entraînant l'anneau dans une cache souterraine, qui se verrouilla d'un bruit sec. Les deux nox se retrouvèrent alors seuls avec la caméra et les deux machines de guerre pointées sur eux.

Leur angoisse ne dura pas longtemps. Dans un halo de lumière blanche, un officier arborant l'insigne de l'E.S.P et deux marines en armes se matérialisèrent juste devant eux. L'officier leur sourit et se présenta :

- Lya, Anteaus, bonjour. Je suis le lieutenant Eliot Collins de l'E.S.P. Bienvenue sur Keltus.
- Nous ne sommes pas sur Terre ? Demanda Lya.
- Non. Vous avez sans doute composé l'adresse de la Terre depuis votre monde, mais la porte terrienne est programmée pour rediriger tous les vortex entrants vers Keltus, par mesure de sécurité. Quoi qu'il puisse arriver par la porte des étoiles, rien ne peut atteindre la Terre sans que nous l'ayons autorisé.
- Votre monde est bien protégé, constata Anteaus.
- C'est nécessaire. Malgré notre iris et toutes les mesures de protection que nous avions pu mettre en place à l'époque du SGC, il est arrivé à plusieurs reprises que des étrangers parviennent à franchir le vortex ou à mettre en danger la base. Cette salle est enfouie à plus d'un kilomètre de profondeur. On y accède uniquement par téléportation. Le système de recyclage de l'air est autonome, et la caméra située en face de vous nous transmet en permanence tout ce qui s'y passe.
- Pourrions-nous abréger, demanda Lya, irritée. Le temps presse.
- Oui, bien sûr. Nous allons vérifier que vous ne portez aucune arme ou aucune autre technologie sur vous, après quoi nous vous transfèrerons sur Drionys.

Les marines s'avancèrent pour la fouille corporelle. L'un d'entre eux portait un scanner qui ressemblait à un détecteur de signes de vie ancien.

- Drionys ? Encore une autre étape ?! S'exclama Lya.

La jeune femme, dont les traits restaient d'ordinaire d'une placidité totale, commençait visiblement à s'énerver. Son compagnon montrait lui aussi quelques signes d'impatience, malgré son mutisme.

- Non, rassurez-vous. Les négociations auront lieu sur Drionys. Aucune entité non-originaire de la Terre ou de ses colonies ne peut fouler le sol terrestre, ni même pénétrer dans le système solaire. C'est l'une des règles fondamentales imposées par l'E.S.P. Mais toutes les personnes habilitées à mener les négociations seront présentes. En réalité, c'est sur Drionys que se trouve le quartier général de l'E.S.P, pas sur Terre.

Un marine prit brièvement la parole pour indiquer au lieutenant que tout était en ordre. À ces mots, l'officier sortit un petit boitier muni d'un digicode. Il pianota brièvement dessus puis le rangea dans sa poche. Rien ne se produisit.

- Et maintenant ? S'impatienta Lya.
- J'ai prévenu la surface que tout était en ordre. Il faut attendre qu'ils donnent leur feu vert et qu'il activent la porte. Lya se mordit la lèvre et ne répondit pas. Anteaus se contenta de soupirer. Une minute plus tard, la trappe dans le sol s'ouvrit et l'anneau retrouva sa position initiale. Les sept symboles furent composés et le vortex s'activa. Les nox durent encore attendre quelques secondes pour être surs que les défenses supplémentaires en place de l'autre coté avaient été désactivées, puis traversèrent.



CITADEL est le quartier général de l'E.S.P. C'est une vaste forteresse bâtie dans le massif des Eastyards, à l'écart de toute zone habitée. Le complexe abrite à lui seul une petite ville comprenant des bureaux, des logements et tout un ensemble de bâtiments stratégiques cruciaux. L'enceinte principale est un mur d'une quarantaine de mètres de haut, épais de cinq et renforcé au trinium. Sur le plan aérien, l'installation est défendue par un puissant bouclier et tout une batterie de défenses anti-aériennes, allant du canon tollan modifié à la DCA traditionnelle. La ville elle-même est bâtie sur trois niveaux. Le cercle extérieur regroupe les logements du personnel non prioritaire, des civils en visite et toutes les installations utilitaires (cuisines, traitement des déchets, stations de retraitement de l'eau...). Le second niveau est réservé aux personnes très importantes et au reste du personnel prioritaire. Il comprend également quelques bureaux et salles de conférence. Le premier niveau, au centre, abrite les centres stratégiques majeurs ou plutôt leur partie émergée, car CITADEL est deux fois plus étendue en sous-sol qu'en surface. La construction du complexe a été décidée presque immédiatement après la fondation de l'E.S.P en 2013 et a duré en tout cinq ans, bien que le premier cercle ait été opérationnel dès 2015.

La salle de la porte est la partie la plus profonde de l'installation. À 200 mètres en dessous du premier cercle, c'est un lieu immense, bâti comme un dôme circulaire de cinquante mètres de rayon. Malgré la sécurité relative induite par l'existence du complexe de Keltus, l'endroit a été conçu pour être la plus sûr possible : Les parois peuvent résister à l'explosion d'une bombe nucléaire enrichie au Naquadriah jusqu'à 700 Mégatonnes, grâce à la présence d'un bouclier asgard épousant la forme du lieu (d'où la configuration en hémisphère). Du reste, l'ensemble de la pièce est quadrillée par neuf railguns de taille réduite et un réseau de téléporteurs pouvant matérialiser des explosifs de faible puissance autour de la porte.

Lya et Anteaus furent de nouveau contrôlés à leur arrivée, puis conduits à travers les couloirs souterrains jusqu'à un ascenseur qui les mena directement à la surface. De là on les amena jusqu'au lieu de négociation, une salle spéciale aménagée dans un bâtiment du premier cercle. L'endroit était décoré avec goût, richement mais sans tomber dans l'excès. Un mur entier était en fait une baie vitrée qui donnait sur les sommet enneigés des Eastyards, éclairés par les reflets oranges du crépuscule. L'horologe, réglée à l'heure locale, indiquant pratiquement 27 heures.

Il y avait là, en plus des deux Nox, cinq personnes. Le général Akifusa Ikeda, second dans la hiérarchie de l'E.S.P, le colonel Jared Adams, expert tactique de l'E.S.P, Heinz Käsner, un ingénieur militaire et enfin les deux diplomates des Nations Unies : Alberto Matilla et le docteur Daniel Jackson. Tout le monde se leva pour accueillir les ambassadeurs nox, et Lya sourit en apercevant Daniel, malgré la gravité de la situation. Une fois les présentations expédiées, les général Ikeda (qui présidait la réunion) prit la parole :

- Je vous en prie, prenez place. C'est un honneur pour nous tous de vous recevoir ici. Depuis la réception de votre message avant-hier soir, nous avons fait tout notre possible pour organiser cette réunion le plus vite possible. Le docteur Daniel Jackson qui trouvait sur une autre planète a bien voulu faire le voyage retour en hâte pour être présent. Maintenant, j'aimerais que vous nous expliquiez plus en détail la situation, ce que vous attendez de nous, et ce que vous nous proposez en échange de notre intervention.

C'est Lya qui prit la parole pour répondre à la question du général.

- Comme nous vous l'avons indiqué dans notre message, notre planète-mère est en ce moment même prise d'assaut par une force étrangère. Nos défenses empêchent pour l'instant leurs vaisseaux de débarquer des troupes, mais un certain nombre de leurs guerriers sont déjà passés par la porte des étoiles, et celle-ci est inaccessible. Si vous parvenez à repousser ces envahisseurs nous sommes prêts à partager avec vous l'ensemble de nos technologies concernant le camouflage et l'illusion.

Daniel nota que Lya avait bel et bien employé le terme de « technologie », alors qu'il savait que les Nox évitaient toujours d'évoquer directement les artifices responsables de leurs étranges « pouvoirs ». Sans doute l'heure n'était-elle plus à la mascarade et aux faux-semblants. Ce fut le colonel Adams qui posa la première question à Lya :

- Si votre Porte des Étoiles est inaccessible, comment l'avez-vous l'utilisée pour arriver jusqu'ici ?

Lya regarda Anteaus d'un air gêné, et ce fut lui qui répondit au colonel :

- La planète qu'une équipe de votre monde a visité il y a une vingtaine de vos années et celle d'où nous venons tous les deux n'est pas notre monde natal. C'est... Une colonie de notre peuple.
- Intéressant... Donc P3X-774 n'est qu'une colonie. Dans ce cas, où se trouve votre planète mère ?
- Nous vous le dirons si vous acceptez de nous aider.

Le docteur Jackson demanda la parole au général qui la lui accorda d'un hochement de tête.

- Lya, j'ai une question qui me préoccupe et je trouve étonnant que vous ne l'ayez pas déjà évoqué : qui sont ces ennemis qui envahissent votre monde, et comment ont-ils pu passer-outre votre art de l'illusion ?

La jeune Nox (ou du moins paraissait-elle aussi jeune que lors de leur première rencontre) hésita avant de répondre. Visiblement, la question la mettait mal à l'aise.

- Nous les appelons les Exilés. C'est un peuple ancien, dont le savoir est assez grand pour voir au delà des apparences. Le colonel Adams l'interrompit :
- Si je comprends bien, ils sont plus avancés que vous et disposent d'une technologie qui peut annuler la votre.

Daniel le fusilla du regard, et pria Lya de poursuivre sans tenir compte de l'interruption.

- Ils sont originaires de cette galaxie, mais en ont été chassés il y a bien longtemps. Nous ne pensions pas qu'ils y reviendraient un jour. En fait, nous croyions qu'ils avaient disparu.

Ce fut au tour du collègue de Daniel de prendre la parole. Il posa sa question dans un anglais parfait bien qu'emprunt d'un fort accent espagnol :

- Et que vous veulent-ils ? Pourquoi s'en prennent-ils à vous ? Avez-vous essayé de négocier avec eux ?
- D'une certaine manière, nos ancêtres sont en partie responsables de leur bannissement, avoua Anteaus. Quand à la négociation, elle est clairement impossible. Ils veulent tous nous exterminer.

Encore une fois, Admas interrompit l'échange sans y avoir été invité :

- Je crois qu'on en a assez entendu sur le pourquoi et le comment. Si vous permettez mon général, j'aimerais qu'on passe dès maintenant à la description des forces en présence. Combien sont-ils ? Combien ont-ils d'appareils ? Quel est leur équipement et leur niveau technologique ?
- Pour l'instant, les Exilés ne sont qu'une poignée à avoir franchi la porte des étoiles. Ils attendent que notre défense cède pour pouvoir expédier leurs troupes depuis l'espace. À ce moment là, leur nombre devrait avoisiner les quelques milliers.
- Des milliers, d'accord... Et pourquoi n'envoient-ils pas directement tout le monde par la porte ?
- Notre monde est vaste, il sera toujours plus rapide pour eux d'être directement largués dans les régions ciblées. De plus... Ils répugnent à utiliser l'anneau des anciens.
- Étrange... Bon, et qu'en est-il de leur équipement ? De leurs vaisseaux ?
- Les Exilés sont tous revêtus d'armures de combat protégées par un bouclier. Ils ne peuvent pas survivre sans. Leur équipement comprend très peu d'armes à projectiles, surtout des armes de corps à corps.
- De corps à corps ?! Pas d'armes à distance ? Bon... Et vous dites qu'ils ne peuvent pas survivre sans leurs armures ?
- Oui. Ils sont très différents de nous, et leur corps ne sont pas adaptés aux mêmes conditions de vie que les nôtres.
- Très intéressant... Il suffirait donc de les priver de leurs armures pour les tuer.

Cette fois, ce fut au tour de Daniel d'intervenir :

- Colonel, nous n'avons pas encore accepté. Peut être devrions-nous en apprendre un peu plus avant de nous engager dans un conflit.

L'autre ignora complètement la remarque :

- Bon, et pour leurs vaisseaux ?
- Nous en avons un en orbite. Pour l'instant il ne s'est pas servi de son armement, donc nous ne pouvons pas vous en dire plus.

Pour la première fois depuis le début de la réunion, le scientifique (qui jusque-là n'avait fait que prendre des notes sur son calepin), demanda la parole.

- Il faudrait que vous commenciez par nous montrer un échantillon de notre technologie. Pour voir si le jeu en vaut la chandelle, vous comprenez.

Lya se tourna une nouvelle fois ver Anteaus. Cette fois, ils s'échangèrent des mots dans leur langue durant plus d'une minute avant de se décider. Certains de n'être compris par aucun des humains présents dans la salle, ils ne prirent pas la peine de baisser le ton. Grâce aux données recueillies sur la planète d'Ernest, Daniel pouvait les comprendre, bien qu'il n'en laissa rien paraître. Finalement, Lya s'adressa au scientifique :

- Nous acceptons. Et sur ces mots, elle disparut, provoquant la stupéfaction dans l'assemblée. Elle redevint visible à peine cinq secondes plus tard, tenant dans sa main un petit objet métallique en forme de goutte d'eau.
- Je peux voir …? Demanda Käsner.

Lya lui tendit, et il examina avidement l'objet pendant plus d'une minute sous le regard interrogateur des autres. Puis il rendit l'appareil à la jeune femme et se tourna vers le Général.

- Ce n'est que mon humble avis général, mais pour moi ça vaut le coup.
- Bien. Colonel Admas ?
- Je pense que l'opération ne devrait pas poser trop de problèmes. N'oublions pas que les Nox ne disposent d'aucun moyen militaire. Quelques milliers d'aliens... Et encore, seulement si nous arrivons avant que leurs défenses ne les lâchent. D'ailleurs, est-ce que vous savez dans combien de temps cela risque de se produire ?
- Au train où vont les choses, dans moins d'une journée, répondit Lya.
- Parfait. Je peux vous présenter un plan de bataille d'ici deux heures mon général. Si vous et le général en chef êtes d'accord, il ne faudra pas une dizaine d'heures pour mettre sur pied l'opération. Donc pour répondre à votre question, je suis bien sûr pour intervenir.
- Qu'en pensez-vous señor Matilla ?
- Pour ma part, je pense que les ambassadeurs Nox ici présents n'ont pas été assez clairs sur les raisons du conflit. Mais si c'est une faute commise par leurs ancêtres qui est la cause de tout ça, ce n'est pas à eux d'en souffrir. Pour autant, je ne suis pas pour que nous déclarions la guerre à des aliens dont nous ne savons rien. Je vote donc blanc.
- Et vous Docteur Jackson ?
- Je vote contre. Pardonnez-moi, mais il est clair que vous nous cachez volontairement un certain nombre de choses. Je ne peux pas consentir à une intervention armée sans aucune information sur ces Exilés.
- Cela nous fait donc deux pour, un non exprimé et un contre. Navré docteur, mais c'est la majorité qui l'emporte. Pour ma part j'ai été convaincu par les arguments du colonel Admans et du professeur Käsner. Je vous donne le feu vert Adams, et je veux le plan de bataille que vous m'avez promis dans deux heures sur mon bureau. La réunion est terminée.

Le colonel Admas quitta la salle en hâte, et le général Ikeda s'avança pour proposer aux nox de rentrer sur leur monde où de loger pour un temps sur Drionys. Pendant que Käsner et Matilla discutaient ensemble de l'issue des négociations, Daniel essaya de croiser le regard de Lya. Encore une fois, il avait l'impression qu'elle l'évitait. Il n'en était pas sur, car son Nox était très approximatif, mais lorsque les deux extraterrestres conversaient entre eux, avait il bien entendu... « Furling » ?

[Mastalax]

Le suspense commence a m'être insupportable . J'espère que la suite sera a la hauteur

[Sholvah]

T'inquiètes, la prochaine partie sera coté Furling, et ça va casser du Nox.

À propos de ce chapitre j'ai eu du mal à l'écrire, parcequ'il est long, parce que j'ai eu un week end très chargé et parceque je n'arrivais pas à trouver de titre et d'image qui allait avec.

La première partie est un peu décalée par rapport à l'intrigue, mais je tenais à l'écrire. La seconde fait directment le lien avec le chapitre d'après. Pour la première partie j'espère que personne ne m'accusera de faire du favoritisme de Carter par rapport à MacKay, car je préfère de loin MacKay à carter ^^ C'est juste que je le sentais mieux comme ça.

Pour la seconde partie, l'enjeu était surtout de réussir les descriptions sur le système de défense Terrien. J'espère que j'ai réussi mon coup de ce coté là.

[moy]

Toute ta fic est vraiment excellente!
J'aime beaucoup le fait que tu varies un peu les genres, parfois tu es presque dans l'extase poétique (la planète Furling, ah que c'est beau à lire, beau à rêver, beau à imaginer!), parfois c'est froid et factuel (chapeau pour wiki et l'article, excellents moyens de résumer de telles choses de manière aussi claire mais brève!), parfois c'est tout simplement comme un bon roman, avec des dialogues, de belles descriptions, et un enchaînement attrayant.

J'aime également que tu vois grand, immense même (l'E.S.P., quel rêve à l'état actuel, c'est à dire durant la "période SGU".

J'aime finalement ton art d'intégrer les personnages connus, Caldwell, Carter, MacKay, Daniel, etc... en leur donnant un rôle parfaitement fidèle à eux-mêmes! Le dialogue Carter-MacKay en est un exemple brillant, car l'on retrouve parfaitement la personnalité des caractères, mais l'on sent également les 12 ans de plus! Bravo!

Tout est très bien, et il y a certainement des incohérences à trouver, mais elles ne sont pas flagrantes, et surtout le jour où nous trouverons un film de sci-fi sans incohérences...

Bravo, bravo, bravo! Continue comme ça!

[massalia]

Franchement j'adore ce chapitre.
Mais, oui encore un.

Dis donc... les Nox ont été un peu cachotiers... et ils nous ont fait un sermon il y a 20 ans?

N'empêche, c'est dommage pour eux. Je les aime bien et aussi que je trouve les chefs d'états major (si je me souviens bien, j'ai lu ta fic a 12 H) sont un peu trop prompt à vouloir l'action.

[Sholvah]

Ta remarque, massalia, est tout à fait juste. Les chefs d'état major sont bien trop téméraires. Cet aspect de la hiérarchie (comme d'autres) sera vivement critiqué par Caldwell dans un prochain chapitre. Le fait est que sous couvert de leur suprématie militaire dans la voie lactée depuis une décennie, les Terriens se montrent souvent trop prompts à l'action, sans toujours prendre le temps de bien préparer le Terrain (Voir le chapitre deux : sans le génie stratégique de Caldwell, les Tau'ri auraient perdu à Ashir).

Les années 2010 ont débuté par une victoire éclatante de la nation Terrienne, et depuis ils ont enchaîné les victoires sous tous les fronts. Pas étonnant que les généraux aient gagné en témérité. Seuls quelques vétérans qui ont connu l'époque où la Terre était réellement menacée se montrent plus circonspects. C'est le cas de Caldwell, de Carter, mais malheuresement pas de MacKay.

Désolé massalia, parce que si tu aimes les nox tu vas bientôt pleurer

Quand à toi moy, merci pour tes encouragements. J'espère avoir fidélisé un nouveau lecteur ^^

[massalia]

Mais tu va rien faire à Lya hein? Et a Antaeus? et a Nefrayu?
J'aime les Noxs mais je suis quand même pressé de voir ça !

[moy]

Quand à toi moy, merci pour tes encouragements. J'espère avoir fidélisé un nouveau lecteur ^^

C'est fait! ^^

Je suis rarement pris par une fanfic, et pour être honnête ton chapître d'introduction m'avait plutôt repoussé, mais je suis revenu et la suite m'a bien enchanté.

Est-ce moi, par contre, ou bien tes Furlings sont réellement très "Fantasy", comme aliens? La scène de l'attaque du Coeur, et la découverte de leur retour sur leur planète mère, me donnent réellement une impression d'un Style à la limite entre le Fantasy et la science-fiction... Est-ce bien comme cela que tu le vois?
Et si je suis juste sur ce point, tu es en fait en train d'aller encore plus dans la direction qu'avait prise SG1 avec les anciens, et les Oris, c'est-à-dire la science-fiction fantastique.
ça me plait! ^^

[jujux]

et moi je continue de t'apporter mon soutien j'ai encore mieux aimé ce chapitre car on se serait vraiment cru dans un épisode de stargate. Le seul mini reproche que j'aurais pu faire avant est que tu ne faisais que raconter (de belle manière) des batailles mais la on sent un vrai scénario continue comme ça!

[Papy AUNIL]

Flûte, j'ai loupé la diffusion "en direct" de dimanche soir... allez, je me tape la rediff ce soir après diner et je donnerai mon avis ensuite...
... mais vu les premiers commentaires, ça doit être aussi bien que ce qui a précédé !

PS Personnellement, je préfère Carter... mais surtout pour son physique...

[Sholvah]

Mais tu va rien faire à Lya hein?  Et a Antaeus? et a Nefrayu?

Non, eux seront à l'abri. Enfin pour l'instant.

un Style à la limite entre le Fantasy et la science-fiction...

Oui, tu as remarqué . J'adore les deux, et le plus beau, c'est quand il y a les deux à la fois. Enfin là il y a le coté mystique, mais pas de magie ^^

Personnellement, je préfère Carter... mais surtout pour son physique... 

Oui AUNIL, on sait tous ce que tu penses de Carter

tu ne faisais que raconter des batailles

Mais mais mais, la bataille contre les Ashen est racontée en temps réel

[jujux]

tu ne faisais que raconter des batailles

Mais mais mais, la bataille contre les Ashen est racontée en temps réel

bataille racontée ou bataille en temps réel = bataille pour moi :-)

[Papy AUNIL]

Bon, diner avalé, je me suis mis à la lecture... ... J'aime bien... bonne histoire, bien racontée... Le suspense monte.

Je pense, cependant, qu'il serait temps de lâcher quelques infos sur la génèse du conflit.

Sinon rien à dire à part quelques (et vraiment quelques) maladresses dans la construction de certaines phrases, quelques virgules manquantes et quelques fautes (de frappe et d'orthographe). Mais, compte tenu de la longueur du texte ce n'est pas très grave.

Voilà c'est bien, continu comme ça !

[Sholvah]

Oui, je me suis relu en profondeur par la suite, j'ai fait beaucoup de fautes.

Pas taper !

Non, c'est mal, je me repents.

Les infos seront lâchées dans... Trois chapitres, pas avant ! Désolé, mais c'est prévu comme cela. Le dialogue qui révèlera ces informations a déjà sa place à un endroit précis de l'histoire.

Ah, Papy... Ne pouvant tenir la distance face au style puissament littéraire de la fic que tu sais j'essaye de me rattraper par un scénar irréprochable ^^

[Papy AUNIL]

Oui, je me suis relu en profondeur par la suite, j'ai fait beaucoup de fautes.

Pas taper  !

Non, c'est mal, je me repents.

Les infos seront lâchées dans... Trois chapitres, pas avant ! Désolé, mais c'est prévu comme cela. Le dialogue qui révèlera ces informations a déjà sa place à un endroit précis de l'histoire.

Ah, Papy... Ne pouvant tenir la distance face au style puissament littéraire de la fic que tu sais j'essaye de me rattraper par un scénar irréprochable ^^

Bon tu es pardonné... mon fils

Pour le deuxième point : Je patienterai donc encore 3 chapitres

Pour le troisième point : Là mon pauvre on ne peut pas lutter... J'ai lu des romans "d'écrivains", ou du moins reconnus comme tels, publiés, vendus en grand nombre et bien moins bons ... Pour moi la personne concernée a un talent indéniable.

Et puis, il ne faut pas comparer, ce n'est pas du tout le même genre d'histoire et donc pas le même style d'écriture.

Je n'ai pas la même expérience que John Shep. qui semble tout lire mais sur les fic. que j'ai lu, il y en a peu qui m'intéressent. La tienne fait partie de celle que j'ai décidé de suivre.

[Sholvah]

La puissance stylistique ne fait pas tout, il faut pouvoir captiver son lecteur ! (In God we trust).

La tienne fait partie de celle que j'ai décidé de suivre

La bannière flotte dans mon dos !

Spoiler

[Papy AUNIL]

Oui mais avoue que si l'histoire est aussi bonne que la tienne, vous tenez le haut du pavé les djeuns...

Il y en a une autre à laquelle je m'intéresse, mais pour des raisons très personnelles... c'est mon côté pédagogue qui reprend le dessus...

[Sholvah]

Celle de Brian ?