Voici la suite ! J'ai profité de ce Jeudi Ferié pour me lancer à fond dedans. J'espère que vous aimerez, vraiment. L'inspiration m'est revenue, donc je tient a te rassurer Anubis., j'ai enfin trouvé comment faire avancer l'histoire. Je vous laisse donc découvrir la suite sans vous faire plus attendre.
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Le hasard n’appartient pas à ce monde, tout n’est que fatalité.
Notre rencontre était inéluctable, et votre avenir, dès à présent, n’est plus tracé.
POSEIDON – PLANETE INCONNUE
Occupation : Humanoïde [Amicale]
« * Les deux voyageurs s’intègrent bien.
* Je vois ça. Mais pourront-ils vivrent ici ? Je veux dire, pourront-ils rester ici ?
* Personne ne peut savoir. Tout le monde veut rentrer chez soi. Je pense qu’eux aussi.
* Non ! Je voulais dire, si ils restent ici, est-ce que cela sera bénéfique pour nous ?
* Nous ne pouvons savoir, l’avenir nous le dira.
* Oui, laissons faire la fatalité du temps … »
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Warck se réveilla en sursaut, il était transpirant, ses mains tremblaient. Il se redressa lentement et s’assit sur le lit.
« Un cauchemar ? »
Le militaire se retourna alors vers l’entrée, où un homme le regardait fixement. Celui-ci était plutôt grand, vêtu d’un grand manteau noir et portant des lunettes de même couleur sur le nez. Son visage était mince, ses yeux, invisibles derrière ces verres sombres, étaient surplombés de deux fins sourcils lui donnant un air plutôt agressif. Ces cheveux étaient courts, coiffés en bataille, et, bien que cela était très inhabituel pour Warck, de couleur orange. L’étranger avait une cigarette à la bouche, et, tout en fixant Warck, relâchait de longues bouffées de fumée dans les air, créant une ambiance des plus étrange autour de lui.
« - Que faites vous là ? Qui êtes vous ? questionna alors l’ancien général d’une voix forte.
- Peu importe qui je suis. Trouvez Poséidon et vous rentrerez chez vous.
- Que … Quoi ? Poséidon ? Mais nous sommes à Poséidon !!
- Trouvez Poséidon. Poséidon est la clé. »
Avant même que Warck ait pu ajouter quoi que ce soit, L’étranger aux cheveux orange sortit un blaster de son manteau et tira directement dans la tête du militaire.
Warck se réveilla en sursaut, il était transpirant, ses mains tremblaient. Il se redressa lentement et s’assit sur le lit. Il jeta alors un regard rapide sur la porte, mais il n’y avait plus personne. C’était un cauchemar, un simple cauchemar. Warck hésitait. Devait-il en parler à Ax ? Devait-il garde ça secret avant d’en découvrir plus ? Que devait-il faire ?
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Sans même passer voir Ax, Warck décida d’aller à son nouveau travail. Il avait eu l’adresse le soir même, dans une enveloppe arrivée à sa chambre. Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’avaient, tous les deux, pas été logés dans des appartements complets, mais dans deux chambres individuelles, où avait été installé tout ce dont ils avaient et allaient avoir besoin. Warck sur le moment était perplexe devant tout ça. Il se disait qu’un bienfaiteur avait sans doute prévu quelque chose pour eux, que quelqu’un faisait tout ça dans un but précis. Il voulait en savoir plus, et le cauchemar qui l’avait réveillé l’intriguait de plus en plus. Il repensait à cet homme étrange, à ses cheveux orange, à sa cigarette, et à son tir de blaster en pleine tête.
« Bienvenue à X-Tech, M. Warck », dit une voix digitale alors que le tout nouvel employé insérait son ID-Card (carte d’indentification) dans un appareil mural prévu à cet effet.
Warck observait les différents employés qui entraient et sortaient du bâtiment. Celui-ci était massif, plusieurs centaines de mètres de large, sur plusieurs autres de long. Une grande façade métallique, ne montrant rien de l’intérieur de l’usine, offrait une unique entrée, au dessus de laquelle, défilait sur un écran digital : X-Tech - Votre futur est notre présent. Changez votre avenir, et achetez des produits X-Tech !
Warck arrivait maintenant dans un grand hall. C’était complètement différent de ce qu’il avait imaginé. Haut d’une dizaine de mètres, un grand dôme vitré offrait une luminosité maximale. Tout autour de lui, des centaines de personnes marchaient, parlaient, et son regard se perdait dans cette marrée humaine étonnante. Il avançait lentement, pour arriver enfin à un comptoir, où un moustachu corpulent l’interpella.
« - J’n’homme ! Oui vous ! Approchez, cria l’homme alors que Warck avançait. V’z’êtes nouveau !
- Oui, comment le voyez vous ?
- Vos yeux, mon garçon, vos yeux.
- Mes yeux ?
- J’lis dans les yeux !
- Euh … d’accord … mais …
- Les nouveaux doivent aller s’présenter au chef d’section. Il vous donnera toutes les consignes à respecter dans c’t’entreprise.
- Où se trouve-t-il ?
- C’est le seul qu’a le droit d’fumer ici. Trouvez d’la fumée, et r’montez à la source !
- Euh … Très bien … Merci !
- D’rien, mon p’tit ! S’fut un plaisir de t’rencontrer ! «
Warck scrutait alors le haut des têtes. Aucune fumée ne dépassait. Le gros gardien ne lui avait rien dit d’autre. Même lorsqu’il retourna le voir, près d’une demi-heure après leur première rencontre. Le moustachu avait simplement répondu : « La fumée mon gars, la fumée ! », puis était partit sur le coup. Warck se sentait à présent comme un étranger. Alors qu’il cherchait toujours le chef de section à la cigarette, il ne pu s’empêcher de repenser à son cauchemar. Cet homme au manteau, qui avait lui aussi une cigarette. Et si le chef de section était cet homme là ? Et si l’homme qu’il cherchait depuis plus d’une heure était celui qui l’avait tué ce matin ? Comment allait-il réagir devant lui ? Est-ce qu’il connaissait Warck ? Etait-il leur bienfaiteur ? Ou tout au contraire, quelqu’un qui cherchait leur perte ?
Des questions plein la tête, Warck s’enfonçait au plus profond de l’usine.
A-01-S-99 [ETHERNA]
Coordonnées : Inconnues
Occupation : Multiple
« - Eriks, expliquez moi pourquoi vous avez voulu que je tue ce pauvre homme ? Vous lui avez demandé de m’espionner et maintenant je le tue, sous votre demande, car il m’espionne. Expliquez moi !
- Sénateur Brooks, heureux de vous voir autrement que par visiophone. Donc, apparemment, tout c’est très bien déroulé ?
- Parfaitement, il n’a opposé aucune résistance, c’était un homme faible, trop faible. Pourquoi lui ?
- Il a quelque chose, quelque chose que certains n’ont pas.
- C'est-à-dire ? Vous comptez l’utiliser ?
- En effet, les ordres de M. Warck sont clairs, et en ce moment même, il a déjà du transporter le corps à SLB-08.
- Votre laboratoire ?
- Oui. Plusieurs expériences sont en cours là bas. Nous avons déjà eu des résultats plus que satisfaisants.
- Vous voulez dire que …
- Le projet Stargate va recommencer dans peu de temps, c’est ce que je veux dire.
- Comment ?
- Warck s'active déjà, ce n'est qu'une question de temps.
- Et pour Harkilon, qu'elle utilité ?
- Vous comprendrez en temps utiles ...
USINE X-TECH – POSEIDON
Occupation : Industrielle
Opération en cours : Production robotique
Warck aperçut tout à coup un mince filet de fumée grise qui sortait d’une pièce, à quelques mètres de lui. Il se précipita alors, comme si elle allait disparaître tout à coup, et qu’il ne la reverrait jamais. Une femme était allongée sous un étrange appareil. On voyait ses longues jambes nues sortir de sous la machine. La fumée sortait de dessous, d’où devrait se trouvait sa tête.
La première pensée de Warck fut : « Jolies jambes », puis la seconde « Elle fume sous un appareil comme ça ? ». Il donna deux grands coups sur la porte, pour marquer ça présence, mais la jeune femme ne bougea pas. Il recommença, mais sans succès. Il entrepris alors de s’approcher, mais au moment où il allait se baisser pour lui toucher la jambe, elle ressortit de dessous, comme si elle glissait au sol. Sous le coup de la surprise, Warck tomba en arrière, pour s’allonger de tout son corps.
« - Qui êtes vous ? questionna la jeune femme déjà debout, tout en tendant le bars à cet invité surprise.
- Je suis un nouvel employé ! répondit Warck en s’aidant d’elle pour se relever. »
Warck pouvait maintenant voir a quoi elle ressemblait. Pas si grande finalement, elle devait a peine arriver au niveau du menton du militaire. Elle avait de grands yeux bleus, encadrés par deux mèches sombres. Ses cheveux étaient plutôt courts, lui arrivant à peine au dessous des épaules. Autour de son cou était posé un casque qui diffusait une musique plus qu’étrange pour Warck. Il avait maintenant la réponse au fait qu’elle ne l’entendait pas défoncer la porte. Un débardeur noir plutôt usé retenait une assez conséquente poitrine que le militaire n’avait pas manqué de remarquer. Pour finir, elle portait un short en jean, lui aussi plutôt abîmé, et qui mettait en valeur ses autres formes.
« - Je … Je cherche le chef de section, commença alors Warck.
- C’est moi-même ! dit alors la jeune femme après avoir enlevé sa cigarette de la bouche et la faisant tourner entre ses doigts.
- Vous ?
- Moi ! répondit-elle en rigolant.
- Excusez moi, c’est … un peu surprenant !
- Je fait toujours cet effet la aux hommes. Surtout aux nouveaux employés ! Je m’appelle Rhéa.
- Moi c’est Warck, Zack Warck.
- Très bien Zack, où est votre ID-Card ?
- Que vais-je faire comme travail ici ? demanda alors Warck tout en donnant sa carte a Rhéa.
- Que savez vous faire plutôt ?
- Dans la robotique ? Rien du tout ! On m’a donné ce travail, c’est tout …
- Et bien … Je vais vous montrer tout ce qu’il y a à montrer dans cette usine. Puis vous verrez, la robotique, ça vient tout seul, déclara Rhéa tout en lui rendant sa carte. Très bien Zack, suivez moi. »
La jeune femme écrasa sa cigarette avant d’en prendre une nouvelle. Warck suivait Rhéa de près, ne voulant surtout pas la perdre, après avoir eu tant de mal à la trouver. Ils visitèrent la totalité de l’usine dans la journée. A chaque nouvelle salle où ils entraient, Warck découvrait quelque chose d’assez fabuleux. Il n’avait jamais visité une usine de cette sorte, même dans sa galaxie. Des centaines d’employés travaillent sur des dizaines de machines, toutes aussi étranges les unes que les autres. Des robots autonomes, des véhicules spatiaux, des lecteurs de musique, des passerelles rétractables … on y trouvait de tout, et surtout n’importe quoi. Mais Warck compris rapidement que ce serait ici, qu’il trouverait de quoi faire fonctionner la Stargate de ce monde.
Le soleil de ce monde inconnu se couchait déjà. Warck quitta Rhéa, qui, pour lui dire au revoir, effectua un salut militaire décontracté. Il resta troublé. Pourquoi avait-elle fait ça ? Avait-elle vu son côté militaire ? Faisait-elle ça uniquement pour être sympathique ? Encore des questions.
POSEIDON – PLANETE INCONNUE
Occupation : Humanoïde [Amicale ?!?]
24 heures plus tard
Dans un entrepôt abandonné, deux corps d’hommes immobiles étaient allongés au sol. Warck s’étira bruyamment, bousculant Ax qui s’était éveillé quelques secondes plutôt.
« Où sommes nous ? interrogea Warck
- Aucune idée … c’est étrange … comment sommes nous venus ici … murmura Ax
- Trouvons une sortie … »
Un grand flash lumineux éblouit les deux compagnons, puis un homme apparut face à eux. Il était grand et chauve, à l’allure massive, la peau extrêmement blanche, un visage dur et ne montrant aucune émotion. Il portait un simple costume blanc. Ax comprit immédiatement que cet homme avait une quelconque responsabilité sur ce qui leur arrivait depuis quelques jours.
« Levez vous, je vous en prie »
Sa voix grave fit croître une certaine inquiétude dans l’esprit d’Ax. Les deux hommes s’exécutèrent. Warck commença une question, mais fut rapidement interrompu lorsque l’homme leva la main d’un geste vif.
« Qui êtes vous ? demanda calmement l’étranger.
- Co … comment ? Qui sommes nous ? C’est plutôt à nous de poser cette question non ? C’est vous qui venez de nous capturer ! Vous avez …
- Silence ! cria-t-il, interrompant alors Ax, Répondez clairement ! Qui êtes vous ?
- Je suis le Général Warck, et mon compagnon se prénomme Ax.
- Pourquoi êtes vous venus sur Poséidon ? »
Quelques jours auparavant, Ax avait compris en parlant à des passants qu’en fait, la cité portait le nom de sa planète, c'est-à-dire Poséidon. Il avait, de nombreuses fois, demandé le nom de la planète, mais tous répondaient qu’ils était à Poséidon. Ax avait également découvert que cette planète était en fait un immense désert où une seule et unique cité se dressait.
« - Nous sommes arrivés pas la Stargate. Il y a de ça plusieurs jours. Nous ignorons tout simplement qui nous a amené à Poséidon, mais nous lui sommes reconnaissant, car sans ce bienfaiteur, nous serions depuis longtemps morts dans le désert de cette planète.
- Nous sommes ces bienfaiteurs !
- Vous ? Qui sont les autres ?
- Nous sommes ! Il n’y a ni « moi », ni « il », il n’y a qu’un « nous » !
- Quel est votre nom ?
- Bien des centaines de noms nous ont été attribués, celui que nous avons choisi est Cronos. Nous sommes immortels, omniscients, et bienfaisants.
- Comment nous le prouver ? Qui ne nous dit pas que vous êtes …
- Silence ! Nous sommes ! Nous sommes ce que nous disons ! »
D’un geste en direction d’un des murs de l’entrepôt, l’étranger changea le bâtiment en magnifique palais. La seconde d’après, la salle devenait un champ coloré de fleurs, l’instant suivant, les trois hommes marchaient littéralement sur l’eau d’un océan infini. Tous trois finirent dans une salle circulaire aux murs blancs, bien trop lumineuse pour Warck et Ax.
« Dite nous maintenant tout ce qui concerne votre monde.
- Pourquoi ? s’exclama alors Ax, resté silencieux jusque là.
- Nous avons le pouvoir d’apaiser les maux. Après notre passage, votre monde pourra être recréé.
- Vous voulez … formater notre planète ?
- La vie créée sans notre aide n’est que confusion, conflit et haine. La destruction d’une telle civilisation sera un bienfait pour votre monde. La pureté de la vie doit être conservée.
- Vous ne pouvez pas … Comment pouvez vous tuer des milliards de personnes dans le seul but de créer les peuples que vous désirez ? C’est inadmissible … !
- Vous ne pouvez pas comprendre. Vous êtes une race tellement faible. Si vous ne collaborez pas, vos connaissances seront copiées par la force, puis vous serez éliminés, pour ne plus troubler l’harmonie de Poséidon.
- C’est hors de … »
Ax n’eut pas le temps de terminer sa phrase, qu’un éclair de lumière les aspira. Ils se retrouvèrent, Warck et lui-même, debout sur la passerelle d’un vaisseau spatial. Devant aux, Rhéa, abordant un sourire et, comme toujours, une cigarette à la bouche.
A-01-S-99 [ETHERNA]
Coordonnées : Inconnues
Occupation : Multiple
Zack Warck marchait dans les longs couloirs d’une base militaire. La rapport officiel certifiait que Warck avait réussit à s’échapper de la base d’opération Poséidon grâce à une navette de ravitaillement. Le professeur Mackenzie Ax était cependant déclaré mort, et le rapport annonçait clairement que le scientifique était responsable de la destruction de la base, ayant utilisé le programme Stargate sans aucune autorisation préalable d’un responsable militaire. H-02-K-53 était à présent abandonné, ainsi que le projet Stargate.
Le général arriva rapidement dans une salle de briefing où l’attendaient deux scientifiques en blouse blanche ainsi qu’un groupe de treize militaires haut gradés. Warck n’exprimait aucune émotion. Sans une parole, il s’assit silencieusement, suivit des autres personnes présentes.
« Bonjour à tous ! Nous sommes ici pour décider de la nouvelle affectation du Général Z. Warck. En effet, à la suite de l’incident sur H-02-K-53, nous avons conclut que la faute d’un tel désastre n’était pas celle du général, et une nouvelle affectation est donc envisagée. »
Tous fixaient le vieux général qui venait de commencer ce briefing. La salle était sombre, éclairée par quelques lampes discrètes posées sur la table qui s’étirait le long de cette pièce.
« Vous êtes donc tous au courant que le général Warck a pendant plusieurs années dirigé une base renfermant le programme Stargate. Nos préférences, pour cette nouvelle affectation, se porte bien entendu sur la mise en place d’un nouveau projet semblable, sur une autre planète. »
Le militaire s’interrompit alors, un scientifique se levant pour continuer les explications.
« Bien qu’ayant perdu la source d’énergie qui avait fait relancer ce programme, nous avons fait d’énormes progrès autour de la porte. Nous sommes maintenant en mesure de réinitialiser une porte, en lui attribuant ainsi des coordonnées qui ne sont pas celle de la planète. Après plusieurs tests, nous sommes parvenus à modifier les coordonnées d’une porte. Nous pouvons ainsi vous affirmer que si une porte active les coordonnées vers la porte de la base Poséidon, le voyageur arrivera directement sur Etherna. »
Parmi les militaires, une certaine confusion régnait. Tout d’abord, pourquoi placer une porte sur Etherna ? Cela n’était-il pas trop dangereux ? Et ensuite, pourquoi prendre les coordonnées de l’ancienne porte utilisée dans le programme ? Tout cela était incompréhensible pour la plupart d’entre eux, mais Warck restait de marbre. Il fixait tout simplement le scientifique, les yeux aussi noirs que sans expression.
SPACESHIP – PEGASUS X01
Occupation : Militaire
« Bienvenue à bord messieurs ! »
Ax tomba à genoux sur la passerelle. Il était troublé. Comment étaient-ils arrivés ici ? Où étaient-ils ?
« Rhéa … murmura Warck.
- Oui, c’est bien moi ! Alors Zack, besoin d’un peu d’aide ?
- Oui, plus qu’un peu même.
- Vous êtes sur le Pegasus X01, le vaisseau leader de notre flotte !
- Vous en avez plusieurs ?
- En fait … non … ce n’est qu’un prototype … déclara Rhéa, plutôt gênée.
- Vous nous avez sauvé, merci ! dit alors Ax tout en se relevant.
- Venez, j’ai à vous parler. »
Les deux hommes suivirent alors la jeune mécanicienne jusque dans une salle parallèle à la passerelle. Rhéa leur expliqua alors comment elle avait placé un émetteur sur Warck après avoir découvert qu’il était étranger à cette galaxie grâce à son ID-Card, qui dévoilait toute sortes d’informations très utiles. Rhéa l’avait alors suivit à la trace jusqu’à ce que Cronos le téléporte. Elle expliqua ensuite que tous les deux avaient été enfermés dans une salle souterraine dans laquelle vivait Cronos et régnait en secret sur Poséidon, qui à ce qu’avait compris Ax, était en quelque sorte l’enfant de Cronos. Warck et Ax expliquèrent ensuite à Rhéa qu’il avait comme projet de retrouver leur monde et de le formater entièrement, pour y réimplanter la vie par la suite, mais selon son idéal. Ils racontèrent également tout ce qui s’était passés, depuis que le programme Stargate sur la base de Warck avait été relancé.
« Très bien ! Nous allons vous aider à retourner dans votre galaxie. Il vous faut donc une grande source d’énergie, mais ce n’est pas un problème. Nous devons cependant partir de cette planète pour le moment, car si Cronos comprend ce qu’il c’est passé trop rapidement, il pourrait être capable de nous arrêter. »
Rhéa n’avait jamais entendu parler de Cronos a part de la bouche des deux voyageurs. N’ayant aucune preuve de la puissance de cet homme, ils préféraient se méfier de lui.
« Récupérons la Stargate, déclara Warck.
- Pourquoi faire ? répliqua Ax surpris.
- Pour que Cronos ne s’en empare pas avant nous, continua Rhéa qui avait compris le plan de Zack.
- Oui, ainsi, lorsque nous aurons les ressources pour établir un vortex, nous n’aurons plus qu’à nous poser sur la planète pour activer la porte. Mais entre temps, Cronos ne risque pas de l’utiliser pour aller vers notre galaxie.
- Je vais expliquer tout ça à l’Amiral Odama. Allez vous reposer en attendant. »
POSEIDON
Occupation : Hostile
« Pauvres fous ! Vous pensez nous échapper en partant ainsi à l’improviste, mais, même si notre omniscience n’est que façade, nos pouvoirs sont bien réels. Nous vous retrouverons, et vous en payerez le prix. Le hasard n’appartient pas à ce monde, tout n’est que fatalité. Notre rencontre était inéluctable, et votre avenir, dès à présent, n’est plus tracé. »
Cronos n’était plus le même. Habillé pourtant de la même façon, c’était un corps de femme qui parlait. Grande, mince et brune. Ses yeux brûlaient d’une flamme malsaine, et son visage était ravagé par une expression démente entre folie et euphorie. Elle regardait un écran. Un hologramme représentant une planète, une planète nommée Etherna.