Dernier chapitre qui clos ma fanfic. Beaucoup d'action, pas mal de révélations. J'espère que je ne vais pas décevoir mes lecteurs avec cette fin, quelque peu confuse, mais c'est le but. J'ai eu quelques problèmes au début poour réintroduire certains éléments, mais finalement je m'en suis plutôt bien sortit, et le côté mythologique ressort assez bien je trouve, grâce aux références notamment.
Je vous remercie d'avoir suivi ma fic jusque là si vous l'avez fait. Merci à tous !
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Rhéa ne pouvait pas rester ici. Le vortex les attendait, ils devaient partir sur le champ ! Warck attrapa la jeune femme par la taille, puis tous deux s’élancèrent dans le vortex. Contemplant un dernier moment la pluie de feu qui lui tombait dessus, Ax se laissa tomber distraitement à travers la porte …
Cette fois-ci, ils étaient complètement conscients de leur voyage à travers la porte. Instantanément après avoir passé le premier vortex, Ax pris conscience qu’il était arrivé a destination. Il n’avait pas pensé au fait qu’en entrant de cette façon dans la porte, l’arrivée n’en serait que plus douloureuse. Le jeune homme glissa du vortex pour s’étaler lamentablement devant, remarquant alors que Warck et Rhéa étaient dans la même posture.
Tout ce qu’il connaissait de la base Poséidon, où ils aurait du normalement arriver, avait disparu. Les structures métalliques laissaient place à une salle circulaire entièrement bétonnée. Se relevant rapidement, Ax se retournait dans tous les sens, quand le vortex recracha une gerbe de flammes, juste avant de se couper. L’énorme masse enflammée percuta le mur en face, détruisant près de la moitié de la pièce à cause de l’effondrement qui suivit.
Les trois voyageurs étaient à présent debout, contemplant cette salle plus qu’étrange dans laquelle ils venaient d’arriver. Où étaient-ils ? Pourquoi n’étaient-ils pas arrivés à Poséidon ?
Une porte blindée s’ouvrit à leur gauche. Instantanément, Warck et Rhéa sortirent leurs armes. L’ancien militaire attrapa les deux Thunder Guns attachés à sa ceinture. Ces deux armes, nommées ainsi par Warck car elles abordaient deux gros éclairs, tiraient une salve de six coups par seconde. Rhéa quand a elle, et au grand étonnement d’Ax, tenait en mains une arme bien plus colossale. Serrant fermement les deux poignées, la mécanicienne visait la porte avec son Red Star. Le nom de cette arme venait du fait que les balles tirées provoquaient des impacts en forme d’étoile. Rhéa avait montré une très grande facilité a utiliser cette arme lors de ses entraînement avec Warck.
La porte s’arrêta enfin de coulisser. S’apprêtant à démonter tout ce qui pourrait passer l’ouverture, Warck et Rhéa protégeaient Ax, observant la scène avec inquiétude. Portant son habituel uniforme, le Général Warck entra, un blaster à la main. Levant le bras d’un coup sec, le militaire visait directement la tête de la jeune femme.
« Baissez vos armes ! »
Les trois voyageurs ne bougeaient pas. Le général était différent du Warck qu’Ax connaissait. Son ami n’était plus un militaire depuis longtemps. Le général qui était autrefois en lui était mort sur son ancienne base, Poséidon.
« Baissez vos armes ou mourrez ! »
Le général, visiblement, s’impatientait. Il n’eut cependant pas l’occasion de le montrer une nouvelle fois : Warck, voyant devant lui … lui-même, ne pu s’empêcher de rester inflexible. Plusieurs salves sortirent de ses Thunder Guns, trouant son double de part en part. Emboîtant la cadence, Rhéa enclencha son Red Star, bien plus performant que les blasters de son ami. Le général se retrouva propulsé à travers la porte, et contre le mur du couloir, se faisait transpercer par des dizaines de tirs. Ax restait sous le choc de l’attaque, se demandant ce qu’il leur prenait tout à coup. L’homme tomba enfin au sol, les membres déchirés, baignant dans son sang.
Rhéa s’approcha du cadavre. En se penchant sur lui, elle remarqua un scintillement, puis un petit éclair bleuté. Une sorte de grésillement de l’image apparut à la surface du peu de peau restante sur le corps du général. A la place de Warck se tenait un jeune homme maigre.
« Apparemment, vous venez de me tuer ! »
Le général Warck se tenait au bout du couloir, pointant une arme sur la mécanicienne.
« Vous … vous êtes … »
Le militaire envoya une salve de trois tirs sur la jeune femme, littéralement transpercée de part en part. Son corps retomba dans la bouillie écarlate du Lt. Gower. Warck et Ax s’élancèrent alors dans le couloir, se précipitant sur Rhéa. Le général tira une nouvelle salve, transperçant l’épaule d’Ax, qui tomba sous l’encadrement de la porte, inconscient.
Pointant ses armes sur son double, Warck paniquait peu à peu. Pourquoi y avait-il un autre lui ? Comment cela était-il possible ? Et surtout, pourquoi lui ?
Warck se lança à travers la porte pour retourner dans la salle de la Stargate, esquivant par la même occasion les tirs de son ennemi. Son regard parcourant la pièce, Warck savait que le seul moyen de quitter la porte était le DHD, mais il n’y en avait aucun ici apparemment.
* Rhéa *
Warck courra derrière la Stargate, espérant se protéger de son adversaire, lui aussi arrivé dans celle salle. Les tires rebondissaient dans tous les coins, mais il parvenait à les éviter.
* Ax *
L’ancien militaire se faisait du souci pour ses amis. Il savait que Rhéa était morte, mais Ax était peut être encore en vie. Il devait a tout prix abattre ce double psychopathe pour ensuite sauver son ami. Se plaçant au milieu de la Stargate, Warck mit en avant ses deux Thunder Guns, puis tira tant qu’il le pouvait dur le général. Même en se prenant plusieurs coups dans la jambe, il résistait, et finit par mettre a terre son ennemi, une balle en plein cœur.
Il tomba a genoux. Lâcha ses armes encore fumantes. Il regardait ce double énigmatique. Warck constata qu’il lui était en tout point semblable à lui, même cette fine cicatrice en travers de l’œil. En lui remuait à la fois incompréhension et haine, et Dieu sait que ce n’est pas un bon mélange. Saisissant un de ses blasters, Warck explosa le visage du double.
Un tir brisa le silence de la scène en venant s’exploser contre le mur face à Warck. Derrière lui, un nouveau double le tenait en joue. Un second arriva. Puis un nouveau. Puis un autre. Et encore … La salle fut bientôt pleine de Warck en uniformes. Se retournant lentement, il constata l’ampleur de la chose. Puis tous les corps furent transpercés.
Ax se tenait sous l’encadrement de la porte, le Red Star aux bras. Après un bref sourire à son ami, il continua a exploser du général. Warck se releva, et rejoignant Ax, tirait a son tour. Comment allaient-ils sortir d’ici ? Comment pouvait-il y avoir tant de clones ? Et toujours, pourquoi Warck ? Pourquoi l’avoir cloné lui et pas quelqu’un d’autre ?
Un flash blanc répondit alors à leurs problèmes.
Tous deux se retrouvèrent devant une immense vitre, avec vue sur l’espace. Leurs armes fumant encore, ils se regardèrent avec incompréhension.
« Bonjour »
Tous deux se retournèrent vivement, pointant leurs armes sur l’inconnu qui leur faisait face. C’était une femme : brune, mince et élégante, assise dans un grand fauteuil blanc. Elle les regardait d’un air hautain, un sourire malsain aux lèvres.
« QUI ETES VOUS ? »
Warck hurlait dans ce qui semblait être un vaisseau spatial. Ax regardait fixement la vitre à présent.
« Vous êtes Cronos …
- Bonne déduction mon cher ami, complimenta la jeune femme.
- Que … quoi ? Bafouilla alors Warck
- C’est lui ! Nous sommes en orbite d’Etherna. Il va formater notre monde, se lamenta Ax
- Etherna ? Nous sommes sur Etherna ?
- En orbite ! Corrigea alors Cronos
- VOUS ! »
Warck pointa alors ses armes sur Cronos. Le visage ravagé par sa rage. Sa rage d’avoir perdu Rhéa, sa rage de savoir l’équipage du Pegasus détruit, sa rage de l’incompréhension. Cette incompréhension par rapport à ces clones. Warck tira une salve, mais avant même de pouvoir constater de son efficacité, un nouveau flash blanc les happa en dehors du vaisseau.
Ax et Warck se trouvaient de nouveau sur la passerelle d’un vaisseau. Ils ne comprenaient plus rien. Qui jouait comme ça avec eux ? Pourquoi se faisaient ils téléporter aussi facilement ?
« QUI ETES VOUS !?!? »
Les hurlements de Warck raisonnaient de nouveau. Ses armes pointées sur leur nouvel hôte, il attendait une réponse directe, mais fut alors pétrifié lorsqu’il s’aperçut qui il était réellement.
* Trouvez Poséidon. Poséidon est la clé. *
Cette phrase résonnait dans sa tête. Il se souvenait. Il savait qui cet homme était. Négligemment assis sur le sol de la passerelle, un homme vêtu d’un grand manteau noir les fixait, une cigarette à la bouche. Cet homme, cet homme aux cheveux oranges, Warck l’avait vu dans un de ses rêves il y a très longtemps. Il avait ignoré ce rêve pendant tout ce temps, pensant que ce n’était qu’un cauchemar du a leur arrivée sur Poséidon.
« Vous … Qui êtes vous ? »
Warck avait regagné son calme, mais ne baissait pas pour autant ses armes. Ax quand a lui fixait de nouveau la vitre qui montrait l’espace. On y voyait de nouveau Etherna, mais d’un autre endroit : visiblement l’autre côté de la planète.
« Je vous l’ai déjà dit : peu importe mon nom ! Avez-vous trouvé Poséidon comme je vous l’avais dit ?
- Poséidon ? Mais quel Poséidon à la fin !!
- Vous n’avez pas … Vous ne l’avez pas trouvé ?
- Vous parlez de la planète ? De la ville ? De ma base ? De quelqu’un ? De quoi parlez vous quand vous dites Poséidon ?!?
- Poséidon est une création de Cronos. Poséidon possède assez de pouvoir pour arrêter son créateur. Vous êtes inconscients …
- Pourquoi ? Que ce passe-t-il ?
- Vous l’avez conduit directement à votre planète ! Sans Poséidon vous ne pourrez pas empêcher Cronos de détruire votre monde.
- Qui êtes vous ? Pourquoi nous dire tout ça maintenant ?
- Très bien … On me nomme Hadès, je suis aussi une création de Cronos.
- Une création … ? Questionna alors Ax, prenant part à la conversation.
- Oui, Cronos m’a jadis crée, moi et mes frères pour l’aider dans sa tache. Mais il a compris trop tard que ses créations étaient devenues bien plus intelligentes que prévu. Il essaya pendant longtemps de nous détruire, mais en vain. Moi et mes frères, nous nous sommes séparés, souhaitant ainsi rendre la tâche encore plus difficile à Cronos …
- Pourquoi vous échappiez vous ?
- Ses plans … ses projets … nous avions compris qu’il ne souhaitait qu’une chose : construire son idéal. Et nous ne faisions plus partie de cet idéal apparemment … Après avoir crée Hestia, il pris conscience de notre pouvoir, et s’empressa de la détruire. Nous commencions alors une véritable guerre contre notre créateur. Ainsi, comme je vous l’ai dit, nous nous sommes séparés. Mais arriva le jour où l’un d’entre nous fut capturé. Ce fut Poséidon. Notre frère ne fut pas détruit, mais Cronos sépara ses pouvoirs de son corps, enfermant son âme. Mais un jour, Poséidon s’échappa. Nous ignorons tous comment il a fait, et depuis ce jour, il reste caché pour fuir Cronos.
- Et vous vouliez que l’on retrouve ce Poséidon ?
- Oui ! C’est indispensable. Poséidon a crée une arme : un Trident, capable d’entraver Cronos de ses pouvoirs. Mais seul Poséidon peut activer cette arme, c’est là notre seul problème. »
Hadès continua d’expliquer à Ax et Warck divers détails concernant leur origine, à lui et à ses frères. Il insista plus particulièrement sur l’histoire de Poséidon, et l’importance du Trident. Les deux voyageurs n’avaient cependant aucune idée d’où était retenu Poséidon.
Une lueur inonda alors la passerelle.
Warck, Ax et Hadès se tournèrent alors rapidement vers Etherna. Cronos avait commencé : la planète commençait a se recouvrir d’une couche sombre, aspirant tout ce qu’il y avait à la surface. En quelques secondes, la planète n’était visible que par la lueur du soleil reflétant sur la surface visqueuse qui l’enveloppait.
« C’est trop tard ! s’exclama alors Hadès.
- Comment ça ? Empêchez le de continuer, hurla Ax.
- Je ne peux rien faire … Il nous faut trouver Poséidon. C’est le seul moyen d’en finir avec Cronos. Votre planète est déjà perdue de toute façon. Dès que le programme est lancé, rien ne peut l’empêcher de se terminer, sans doute même pas Cronos lui-même.
- Alors on baisse les bras ? Souffla Warck avec douleur.
- Oui ! Je suis désolé pour votre planète.
- Non … J’avais tellement de choses à comprendre ! Pourquoi … »
Ax tomba a genoux devant la vitre, observant avec ce sentiment d’impuissance ce qui se passait sur la planète. Warck fixait Hadès avec gravité.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant alors ? Questionna l’ancien militaire.
- Nous devons partir ! Rester en orbite de la planète est trop dangereux, et Cronos pourrait nous repérer depuis son vaisseau.
- Où allons nous ?
- Nous allons chercher Poséidon, s’écria Ax. Nous allons trouver ce foutu Poséidon et nous combattrons Cronos. Nous l’empêcherons de faire aux autres ce qu’il nous a fait ! Nous le combattrons, Warck ! Pour tous ceux qui sont mort pour nous aider ! Pour Rhéa ! Pour le Pegasus ! Pour Etherna ! »
Le vaisseau d’Hadès s’éloigna lentement de la planète, puis disparu dans un éclair de lumière rouge. Peu de temps après, la planète s’effondrait sur elle-même. Mais le trou noir qui aurait du normalement se former laissa place a quelque chose d’autre, quelque chose d’improbable. Une minuscule sphère flottait dans le vide de l’espace. L’éclat bleuté de l’orbe scintillait dans l’obscurité envahissante de la galaxie.
« Je t’ai enfin retrouve ! Poséidon … »
Depuis son vaisseau, Cronos, les yeux fixés sur l’objet, abordait un sourire dément, montrant la folie qui l’emportait.