5x04 Le cinquième homme
Ma note :
13/20
Ce quatrième épisode possède un mystère bien entretenu sur le personnage de Tyler, des effets spéciaux réussis, de l'action comme on aime, un éclairage nouveau sur Hammond, et une double intrigue avec Frank Simmons qui vient inscrire l'histoire dans un arc bien plus grand. Certains éléments de cet épisode seront repris par la suite, et la menace caustique et cuisante de Simmons à Hammond à la fin laisse présager une nouvelle confrontation. Les points positifs de cet épisode sont ses paysages hivernaux, l'interprétation maniérée de John De Lancie, et le fait que l'on a droit à une race alien non-humanoïde comme rarement dans la série. Jack O'Neill est ici digne de ses meilleures qualités, dans ses actions et ses réactions.
Hammond a toujours tenu bon face aux pressions qui pesaient sur lui, mais quand Simmons l'accuse de laisser son attachement pour SG-1 corrompre son jugement et sa position, on sent que notre cher Général devra avoir les reins solides pour se défendre. Ce qui rend cette attaque si dure, c'est qu'on sait qu'elle est véridique. Hammond est véritablement attaché à son équipe phare et à ce qu'il a entreprit avec elle. Il finit par croire Fraiser à la fin et autoriser une mission de sauvetage, faisant fi des avertissements de son opposant. Quelqu'un l'a dit plus haut : Simmons apporte une dimension politique à cet épisode, ce qui n'est pas pour me déplaire. En revanche, la façon dont Carter découvre qu'il épluche les dossiers du SGC sous le fameux numéro 4574 est assez mal amené.
D'un autre côté, les entretiens entre Simmons et les membres de SG-1, qui se terminent systématiquement en confrontation verbale, font parfois clichés. Les Jaffas dans cet épisode sont persévérants mais guère plus malins que les autres. Les Jaffas n'ont jamais appris à se mettre à l’abri quand ils sont pris pour cible ? Par ailleurs, j'aurais aimé savoir auprès de quel Grand Maître ces Jaffas ont fait allégeance, car aucun nom n'est cité et leur tatouage est inconnu. En dépit de cela
"Le cinquième homme" reste de bonne facture.