Je vous présente ici ma nouvelle Fanfic "Pandora". Cette histoire raconte la résistance du peuple de Pandora contre les Goa'uld. Je vous mets ici un petit prologue. Bonne lecture
Sanctus, Sanctus, Sanctus
Dominus Deus Sabaoth
Pleni sunt coeli et terra
Une explosion se fit entendre.
Gloria tua
Hosanna in excelsis
Encore une.
Benedictus qui venit in nomine Domini
Hosanna in excelsis
Les détonations se faisaient de plus en plus fréquentes. Dans l’église, le curé et les fidèles continuaient de prier. Leur visage trahissait un sentiment de détresse, un sentiment de peur. Peur de voir la fin approcher. Une fin imminente…
-Continuons à prier, mes frères, déclara le curé.
Mais les ennemis approchaient de leur direction. La porte de l’église avait été barricadée par précaution. Alors quand ils voudront pénétrer dans cet endroit, les ennemis seraient au pire ralentit, au mieux ils ne pourraient pas entrer. Mais les voilà déjà derrière la porte, qui tangua. On la poussait. On voulait qu’elle cède. Les fidèles détournèrent leur tête du prêtre vers cette porte.
-Mes frères, nous sommes dans la maison de Dieu ici. Nous sommes en sécurité…
A peine le curé a-t-il fini de prononcer cette phrase que la porte céda et les ennemis entrèrent dans l’église. Les jaffas, car il s’agissait de cet ennemi là, avaient fait exploser la porte à l’aide de leur lance jaffa. Arme efficace. Ils tenaient en joug les fidèles.
-Rendez vous, et votre vie sera épargnée.
Tel était le compromis. Il suffisait de se rendre. Mais le curé reprit.
-Dieu est vecteur de paix…
Mais un jaffa lui coupa la parole.
-Il n’existe qu’un seul Dieu. Ba’al. Rendez vous et vénérez-le. Sinon…
Le jaffa ne termina pas sa phrase. Mais le « Sinon » ne resta pas en suspend très longtemps. Il tira, avec sa lance jaffa, sur le curé. Celui-ci se trouva éjecté trois mètres plus loin et fut tué sur le coup.
-Gloire à Ba’al !
Le regard du Goa’uld avait un goût de victoire. On pouvait voire un large sourire de satisfaction. Plus qu’une porte à passer. Une porte, mais celle la plus protégée, la plus blindée. Derrière cette porte, le trône. Dans ce palais présidentiel, une porte séparait Ba’al du Président de Pandora.
-Jaffa, détruisez cette porte !
L’ordre était simple et limpide. Et fut accomplie rapidement. La lourde porte du palais tomba après qu’une sorte de bombe ait été disposé. Quelques secondes plus tard, Ba’al entra en premier dans cette dernière pièce. Seul un homme se trouvait là. Un vieil homme avec une longue barbe blanche. Il se présenta comme étant le Président de Pandora.
-Rendez vous et votre peuple sera épargné. Battez vous et vous serez exterminés.
-Le peuple de Pandora est un peuple fier et droit. Jamais il ne tolérera votre présence ici. Nous nous battrons jusqu’au bout.
-Et vous mourrez tous…
Ba’al s’approcha du Président et lui montra sa main droite. Il possédait un gant Goa’uld. Le Président ne savait pas encore cette technologie, mais il n’allait pas tarder à la connaitre. Le Goa’uld força le Président à se mettre à genoux puis il approcha sa main droite vers le haut de sa tête. Un flux d’énergie sortit du gant. Au bout de quelques secondes seulement, le Président s’effondra. Il était mort. Ba’al pensa alors que l’homme n’était pas très résistant et que si son peuple était comme lui, l’invasion serait simple.
-Malk’Ah !
Un jeune homme d’une vingtaine d’année fit son apparition dans la salle. Il se prosterna devant Ba’al. Ce dernier reprit.
-Durant ces dernières années, tu m’as servi comme aucun autre ne l’a fait. Je te récompense aujourd’hui en te nommant Seigneur de Pandora. Tu apporteras mon autorité sur cette planète.
texte intéressant, bien qu'un peu court, mais la fin est plutôt bien posée, j'attends la suite. Quelques fautes, mais qui ne gênent pas la lecture.
Petit bémol cependant sur le nom de la planète: un tel nom dans un univers SF, je m'attendait à lire un texte traitant, de près ou de loin, aux Na'avis, un cross Stargate/Avatar. Et là, je déboule sur une planète "moyen-age catholique"
Alors ton univers est intéressant.
Je ne vois pas encore où tu veux en venir mais ça sent le stargate donc ça me plait.
Mais :
(ce qui peut encore passer)
Comme dit on ne voit pas où tu veux en venir, à part montrer l'attaque de Pandora. Mais qu'est-ce qui motive cette attaque? La situation, le contexte?
On a pas assez d'éléments pour le scénario, certes si ce n'est qu'un prologue j'espère que la suite sera riche en explications. Mais il va falloir vraiment bosser la suite si ce prologue se voulait volontairement peu bavard.
Sinon :
(ce qui fait vraiment très défaut)
-C'est très court et très expéditif (je t'ai lu en dix minute environ)! J'en fait peu moi aussi de descriptions mais là il n'y en a presque pas et elles sont écrites vite faite.
On a donc du mal à s'imaginer la scène.
Il faut que tu règle ça et que dans les dialogues tu donne plus de charisme et de vie à tes personnages.
Bref fixe mieux ton histoire dans l'espace et le temps, donne un contexte.
Et surtout donne vie à ton univers. Tu peux utiliser la touche éditer pour améliorer ton poste (tu peux le faire en plusieurs jours, ce qui ont vu que ton texte était bon sauront attendre quelques jours voir un mois...pas un an non plus par contre, mais bon si ça doit prendre un an ne te presse pas)
--------------It's not a Stargate! It's a door to the heaven.---------------
Before the network it was the fleets ! Before diplomacy there were soldiers !
Our influence stopped the rachni, but before that we held the lines !
Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
In the battle today we will hold the lines.
Ce texte est un prologue que j'ai volontairement raccourci. Il s'agit ici de montrer la prise de contrôle de Pandora par Ba'al. La véritable histoire se situera deux ans après ce prologue. D'ailleurs, j'ai longtemps hésité à l'écrire, ou mettre simplement des flash back au sein des chapitres.
Pour le nom de la planète, Pandora, je n'ai pas vu Avatar, donc désolé. Je me suis inspiré de la boite de Pandore pour le nom.
moi j'aime bien l'idée du christianisme dans Stargate comme dans l'épisode 8 de la saison 3, c'est un aspect que les scenaristes de stargate ont peu dévellopé finalement. Bonne continuation ça s'annonce bien selon moi
Je compte sur toi alors car l'ambiance de ton histoire est intrigante et je veux connaitre le contexte de ton histoire
Je te lirai lorsque tu postera la suite.
--------------It's not a Stargate! It's a door to the heaven.---------------
Before the network it was the fleets ! Before diplomacy there were soldiers !
Our influence stopped the rachni, but before that we held the lines !
Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
In the battle today we will hold the lines.
C'est plutôt bien pour un début, maintenant c'est difficile de juger avec seulement le prologue et d'amorcer ne serait-ce qu'un début de critique...j'attends donc la suite.
Donc au moins, avantage, tu n'es pas à classer dans le style fic "kikoulol" bourrée de fautes, d'incohérences et de maladresses...ce qui est déjà en soi énorme (et c'est triste à dire mais c'est le constat face à la majorité des nouvelles fic ici)...pour le coup, à priori on aura pas le droit à des poneys ici !
Sinon, on aurait peu-être apprécié un peu plus long pour se faire une idée plus précise, mais c'est du détail, tu fais bien comme tu veux.
Par contre, deux choses à faire attention :
- ça a déjà était dit, mais Pandora, c'est difficile d'utiliser le nom tel quel sans le passif "Avatar" derrière (c'est un peu comme si tu appelais ta planète Dune ou Tatooine). Alors je ne sais pas trop...soit tu tiens absolument à le garder, mais tu auras forcement des lecteurs qui penserons automatique à Avatar avant de lire ta fic (avec bien sûr, aves tous les aprioris que cela peut apporter). Soit si tu veux apparemment mettre en relation avec la boite de Pandore, changer légèrement le nom, du genre "Pandoran", "Pandorum", "Pandor" (comme ça tu garde le lien avec la boite sans forcement te prendre l'effet Avatar)
- je t'attends bien entendu au tournant concernant l'explication de cette religion dans l'univers Stargate, visiblement assez proche du christianisme. Des épisodes comme le 3x08, sont presque à placer dans la limite des épisodes incohérent dans la franchise. Mais tu peux parfaitement t'en servir pour expliquer cet état de fait, et la présence de religion de type christianisme dans l'univers Stargate de manière très cohérente...par contre c'est pas forcement facile aux premiers abords, d'où mon attente sur ce point.
Membre fondateur des "Anti-7-cités d'Atlantis"
L'A7CA est universelle. Elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre, ou lorsque tu allumes ton ordinateur pour aller sur internet. Tu ressens sa présence, quand tu pars au travail ou quand tu vas sur le Chat de SGF. Elle est le monde, qu’on superpose à ton regard pour te forcer à voir sa vérité.
Bonjour,
Voici enfin le premier chapitre. J'ai procédé à quelques changements. Le nom de la planète n'est plus Pandora mais Pandorian. De plus, le titre de la fanfic est désormais : "Résistance sur Pandorian".
Bonne lecture.
Chapitre I - Une Nouvelle Recrue
Les premiers rayons de soleil traversaient la pièce. Comme chaque matin, ils pénétraient par la fenêtre et se dirigeaient vers le visage d’Isabella. Comme d’habitude, elle se retournait et allongeait son bras dans le but de se serrer contre son mari. Mais ce matin là, il n’était pas là. Elle regarda la partie vide de son lit. Un lit, deux oreillers, mais une seule personne. Avant de se lever, elle soupira :
-Deux mois déjà.
En effet, voilà deux mois qu’elle n’avait plus aucune nouvelles de son mari. Deux mois durant lesquels elle se trouvait seul chez elle avec ses deux filles. Elle alla justement les voir en cette matinée. Les deux sœurs, de 15 et 17 ans, dormaient dans la même chambre. Lila était la plus âgée. La plus jeune s’appelait Violette. Il était de bonne heure ce matin là, et les deux filles dormaient encore. La fenêtre de cette chambre ne donnait pas sur le lever du soleil. Ce qui avait comme conséquence qu’il faisait relativement encore sombre dans cette pièce. Isabella referma la porte.
Elle sorti en toute hâte de la petite maison dans laquelle elle vivait. Elle était en retard pour son travail. Comme pratiquement toutes les femmes sur Pandorian, elle ne travaillait pas avant. Mais depuis que son époux avait disparu, il avait bien fallu trouver un travail afin de pouvoir vivre correctement. Avant de partir, elle regarda dans le miroir situé tout près de la porte d’entrée de la maison. Elle y voyait son reflet : une femme d’une quarantaine d’années. Son visage ne comportait que très peu de rides encore, mais elles étaient toutes localisées autour des yeux, signe d’une grande fatigue et d’un manque de sommeil ces temps ci. Elle recoiffa ses cheveux bruns qui descendaient jusqu’à ses épaules. Elle remit en place sa queue de cheval, qu’elle portait quand elle travaillait.
Au bout de deux minutes de marche assez rapide, elle se trouva aux côtés d’une église en ruine. Elle n’y prêta pas trop d’attention, cela faisait maintenant deux ans que la paroisse avait été détruite par une patrouille jaffa. Et donc deux ans qu’elle vivait près de ces ruines. Elle préférait détourner son regard pour ne pas se remémorer les horreurs de la guerre. Elle continua son chemin d’un pas rapide à travers Pandorian.
Pandorian était le nom de la planète. Mais la capitale s’appelait de la même façon. Il s’agissait de la plus grande ville de la planète, une grande majorité des pandorians y vivaient. La population dans la ville était de plus de 70 000 avant la guerre. Depuis, le nombre d’habitant avait baissé et nul ne savait le nombre exact de pandorians. Mais certaines rumeurs faisaient état qu’il ne restait plus que 45 000 personnes en ville. Quant aux villages entourant Pandorian, ils ont été, pour la grande majorité, détruits par les jaffas, et les survivants ont trouvé asile dans la capitale. La plupart ont trouvé un emploi en cultivant les champs près de la grande ville. C’était également le travail que faisait Isabella, bien qu’étant originaire de la capitale. Pour cela, il fallait prendre une sorte de navette, qui était située sur l’ancienne grande place, renommée par Baal en place du Chappa’ai, en l’honneur du grand cercle se trouvant au milieu de cette place.
Isabella monta à bord de la navette, qui était en fait une charrette tirée par deux chevaux. Au moment où elle s’installa sur un des bancs, elle vit le l’anneau bougé. La Porte des Etoiles s’ouvrait. Les gardes jaffas qui surveillaient le Chappa’ai, comme ils disent, continuellement nuit et jour se mirent en position de défense. Les chevrons s’enclenchaient un à un jusqu’à arriver au septième et dernier. Puis, toujours sous les yeux d’Isabella, le kawoosh fit son apparition pendant quelques instants seulement avant de stabiliser l’horizon des évènements. La Porte des Etoiles était déjà présente sur Pandorian, et à ce même emplacement, avant l’invasion par Baal. Mais les habitants ne connaissaient pas sa fonction. Il s’agissait pour eux seulement d’un élément décoratif dans la ville. Ce ne fut que lorsque Baal brancha à l’anneau un DHD que la Porte pouvait fonctionner. Ce n’est que depuis deux ans qu’Isabella connaissait l’existence de ce moyen de voyager. Justement, un voyageur venait de faire son apparition en sortant du vortex.
- Kree Jaffa ! J’ai un message du Grand Maitre Baal pour le Seigneur Malk’Ah. Où est-il ? demanda le nouvel arrivant.
- Il est au palais présidentiel. Dit un jaffa en désignant une grande bâtisse, la seule construite sur l’unique colline de la capitale pandoriane. Deux jaffas vont vous accompagner.
- Non, inutile. Je trouverais le chemin tout seul.
L’inconnu passa devant les jaffas, puis devant la navette dans laquelle se trouvait Isabella. Elle n’avait raté aucun moment de cette scène. L’arrivée de personnes sur Pandorian était toujours un évènement. La charrette parti enfin et envoya Isabella, ainsi que ses compagnons d’infortunes, vers une dure journée de labeur.
*******
Malk’Ah fut averti par un jaffa de l’arrivée d’un visiteur. Il prit place sur son trône, situé en plein milieu de cette grande salle. Elle servait autrefois aux réunions du Président avec ses ministres. Mais c’était un autre temps. Un temps où Pandorian était en paix. Désormais, c’était Malk’Ah qui dirigeait la planète. Il la gouvernait au nom de Baal, du Grand Maitre Baal. Les deux portes s’ouvrirent enfin, poussées par deux jaffas. L’inconnu qui venait de franchir le Chappa’ai venait de faire son appariation en entrant par les portes qui venaient de s’ouvrir. Il était habillé avec une toge jaffa et avait dans sa main gauche une lance jaffa. Il portait, sur son côté droit, un sac en bandoulière. Le jaffa, nul doute qu’il en était un, s’approcha de Malk’Ah et s’arreta à trois mètres du trône environ. Il s’agennouilla et prit la parole.
- Seigneur Malk’Ah, c’est un honneur de vous voir enfin.
- Qui es-tu et que viens-tu dans mon palais ? demanda le Goa’uld, qui faisait briller ses yeux.
-Je me nomme Annonis, Seigneur. Je suis envoyé par le Grand Maitre Baal afin de vous donner ceci.
Il sorti de son sac une sorte de parchemin qu’il donna à Malk’Ah. Le Seigneur le déplia et commença à lire son contenu, écrit en langage Goa’uld. La fin du texte portait le sceau de Baal, preuve de son expéditeur. A la fin de sa lecture, le Goa’uld regarda de nouveau le jaffa qui se tenait devant lui.
- Tu peux te lever désormais, Annonis, déclara enfin Malk’Ah. Cette lettre te concerne également.
- Je le sais déjà, Seigneur.
- Baal veut que tu sois mon Prima. Sais-tu pourquoi ? demanda le Seigneur.
- Le Grand Maitre Baal donne des ordres et je les respecte, répondit le nouveau Prima. Je ne cherche pas à comprendre ses décisions. Il m’a mis sous vos ordres pour que je puisse vous seconder efficacement, Seigneur. Voulez vous que j’aille annoncer à votre ancien Prima qu’il est relevé de ses fonctions ?
- C’est inutile, je n’en avais pas avant ton arrivée. Je ne pensais pas en avoir besoin, mais on dirait que Baal n’est pas de mon avis. Je respecte sa décision. Bienvenu sur Pandorian. Je vais te montrer ton nouveau lieu de vie, tu logeras dans ce palais.
*******
La navette faisait son retour avec ses travailleurs. Isabella était bien sure parmi eux. Elle regardait ses mains, ils étaient salis par la culture du bersa, une sorte de blé noir, dont c’était actuellement la saison. Au moment où elle releva sa tête, elle s’aperçu qu’elle venait d’arriver sur la Place du Chappa’ai. Lorsqu’elle descendit de la charrette, elle aperçut deux personnes qu’elle connaissait. Natacha et sa mère. Natacha était la meilleure amie de sa fille Lila, elles avaient le même âge et avaient été ensemble à l’école. Les deux, mère et fille, portaient quelque chose dans leurs mains. Isabella décida d’aller les voir.
- Bonjour Natacha.
- Ah bonjour madame. Je ne vous avais pas vu, dit la jeune femme en se retournant vers Isabella.
- Excusez-nous, déclara ensuite la mère de Natacha, mais nous sommes pressées. Nous devons nous rendre au palais.
- Au palais présidentiel ? Là où il y a Malk’Ah ? Questionna Isabella.
- Le Seigneur Malk’Ah, oui. Nous lui donnerons ces offrandes pour qu’il bénisse notre famille, dit la mère en désignant les paniers qu’elles portaient. Au revoir.
Isabella n’eut pas le temps de répondre que les deux femmes étaient déjà parties. Elle prit donc la direction de sa maison, avant que la nuit ne tombe entièrement. Mais déjà il faisait sombre dans les rues, et plus encore dans les ruelles de Pandorian. Mais quelque chose la troublait, en plus de l’obscurité. Elle avait l’impression qu’on la suivait. A plusieurs reprises, elle se retournait, mais ne voyait rien. Elle commença à paniquer quand soudain elle tomba sur une patrouille jaffa. Elle s’inclina devant eux comme il était coutume de le faire depuis deux ans désormais. Une fois la patrouille partie, Isabella reprit son chemin. Elle entendit un bruit derrière elle. Quelqu’un venait de faire tomber quelque chose, elle en était sure, mais elle ne voyait rien. Juste après ce bruit, elle tourna sa tête mais continuait à avancer, d’un pas plus rapide. Et lorsque son regard se dirigea vers sa destination, elle ne vit que le noir. Elle sentit quelqu’un la tenir et elle venait de se faire piquer dans le bras gauche. Quelques secondes après, elle tomba dans un sommeil.
******
Isabella se réveilla petit à petit. D’abord un œil, le droit, s’ouvrit. Puis le second. Malgré ses deux yeux ouverts, elle ne vit pas grand chose. Surement à cause de l’obscurité qui régnait dans la pièce. Elle était assisse sur une chaise, attachée par une corde au dossier. Ses poignets étaient également liés entre eux derrière son dos et ses chevilles ne pouvaient bouger à cause de la corde nouée entre eux et les pieds de la chaise. Enfin, elle ne pouvait pas parler. Le foulard qu’elle avait dans sa bouche l’en empêchait. Elle vit enfin trois personnes s’approchées. Ces trois personnes portaient un masque et elle ne pouvait les reconnaitre. Celui du milieu prit la parole, il avait une voix d’homme.
- Désolé de vous avoir enlevé. J’enlève le foulard de votre bouche si vous me promettez que vous ne crierez pas.
Isabella fit un signe de tête de haut en bas plusieurs fois et énergiquement en signe d’accord. Une larme coulait le long de sa joue gauche. Un des hommes enleva le foulard et dis.
- Inutile de pleurer, Isabella. Nous ne vous ferons aucun mal.
- Pourquoi m’avez-vous enlevée ? Et puis, comment vous connaissez mon nom ?
- Il est vrai que nous vous devons quelques explications. Nous sommes de la résistance. Nous résistons face à l’invasion jaffa et complotons pour le départ de Malk’Ah. Nous savons tous de vous Isabella. Par exemple, nous savons que votre mari à disparu il y a deux mois. Nous pensons que Malk’Ah en est le responsable. D’autre part, depuis que les jaffas sont ici, nous avons recensé 324 disparitions. Il n’y a pas que votre mari qui a disparu, Isabella.
- Et en quoi ça me concerne ?
- Nous vous proposons de nous rejoindre dans la lutte.
- Mais pourquoi moi ?
- Nous vous avons bien observé pendant les deux derniers mois. Nous pensons que vous avez votre place parmi nous. 324 personnes ont disparu Isabella. 324. Imaginez que demain une de vos filles disparaisse également. Nous avons besoin de membre dans la résistance, nous avons besoin de vous.
Il prit une feuille qu’il mit dans une des poches de la robe d’Isabella.
- Sur ce papier est marqué le lieu et l’heure auxquels vous devrez venir si vous acceptez de nous rejoindre. Quoi qu’il en soit, Isabella, je vous en conjure, ne parlez à personne de ce que nous vous avons dit. L’avenir de Pandorian en dépend.
*******
Malk’Ah était attablé. Seul comme d’habitude. Une grande table pour lui tout seul. Mais il avait la compagnie, si on peut le dire, des jaffas qui le servaient et qui restaient au fond de la salle. Sur la table, une quantité importante de nourriture et de boisson. Il faisait venir un vin de la planète Bachu. Le meilleur selon lui. Un festin pour lui tout seul, jusqu’à ce que son nouveau prima entra.
- Désolé de vous déranger, Seigneur. Deux humaines vous demande audience. Elles ont des offrandes pour vous.
- Des offrandes, dis-tu ? Vois-tu, euh… Euh… C’est comment ton nom déjà ?
- Annonis, Seigneur. Mon nom est Annonis.
- Ah oui, c’est vrai. Vois-tu Annonis, la plus grande chose qui me déplait, c’est de me déranger pendant MON REPAS.
Malk’Ah avait dit ces derniers en criant, pendant qu’il se levait de sa chaise. Avec son bras droit, il débarrassa la partie de table qui se trouvait juste devant lui. Une coupe de vin, entre autre, tomba au sol sous un bruit de verre.
- Je suis désolé Seigneur. Veuillez me pardonner, demanda Annonis en s’agenouillant.
- Amenez-moi ces deux femmes. J’espère que leur offrande sera à la hauteur de la déception que j’ai de ne pas finir mon repas tranquillement.
Quelques minutes plus tard, deux femmes entrèrent dans la grande salle. Elles avaient les bras chargées d’offrandes pour le Seigneur Malk’Ah. Natacha et sa mère, car il s’agissait d’elles, s’agenouillèrent devant lui. La mère prit la parole.
- Mon Seigneur, nous vous offrons ces quelques offrandes afin que vous protégé notre famille. Nous voulons vivre dans la paix.
- Qu’y-a-t-il dans ces paniers ? demanda Malk’Ah en faisant illuminer ses yeux.
- Dans celui-ci se trouve des graines de bersa, Seigneur. Sur notre monde, il est très bien vu d’en offrir. Dans celui que ma fille porte, se trouve quelques pièces d’or. Toutes celles que nous possédons.
- Et c’est pour cela que vous m’avez dérangé ? Déclara le Seigneur alors qu’il tourna le dos aux deux femmes afin de regagner son trône. Jaffa, jetez les en prison.
- Non, non, s’il vous plait Seigneur, pitié. Demanda la mère. Nous venons vous acheter notre liberté… Prenez ma fille… Oui c’est cela, prenez ma fille et laissez ma famille en paix.
Un silence de quelques secondes s’installa dans la pièce. Quelques secondes qui furent une éternité. Malk’Ah s’arrêta et se retourna pour regarder les deux femmes. Natacha, elle, n’en revenait pas de ce que venait de proposer sa mère.
- Maman, non. Tu vas pas faire ça, dit-elle alors que des larmes commençaient à couler.
-Je suis désolé, ma fille. C’est le prix à payer pour être en paix. Puis elle déclara en direction de Malk’Ah. Prenez ma fille et laissez nous. J’ai trois autres enfants à élever.
- Jaffa, prenez la fille, ordonna le Goa’uld, un sourire aux lèvres.
Natacha ne l’entendit pas de la même manière. Elle s’enfuit vers la porte, mais deux jaffas lui barrèrent la route. Ils l’a prirent et la soulevèrent du sol, et l’emmenèrent vers les prisons.
- Madame, reprit Malk’Ah. Vos offrandes sont acceptées. Vous pouvez élever vos enfants dans la tranquillité.
- Merci Seigneur.
*******
La nuit était arrivée et Isabella était dans son lit. Elle n’arrivait pas à dormir, ne pensait à ce qu’elle devait faire après ce qu’on lui ait dit dans cette soirée. Si un jour elle se déciderait à écrire ses mémoires, nul doute qu’elle exprimerait cette nuit-là en ces termes :
« Ce fut l’une des plus horribles nuits qui m’ait été permise de vivre. Une longue nuit interminable, pleine de réflexions. Je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Sitôt je les fermais, je repensais immédiatement à ces trois hommes qui m’avaient demandée de les rejoindre dans la résistance. Mais que devais-je faire ? Je n’étais pas préparer à ça. Bien sur je pouvais accepter. Si j’accepte, je pourrais savoir ce qu’il est advenu de mon époux. Si je rentre dans la résistance, j’apporterai ma petite contribution pour faire partir Malk’Ah et les jaffas, choses que j’attends depuis deux ans. Mais voilà, il fallait également que je pense à mes deux filles. Si je rentre dans la résistance, cela pourrait être dangereux, et je n’ai pas envie de faire deux orphelines, déjà qu’elles ont perdu leur père seulement deux mois plus tôt. Bref, voilà dans quel état d’esprit je me trouvais lorsque les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans ma chambre. Je n’avais toujours pas pris de décision. »
Tout au long de la journée, Isabella a pensé à ce qu’elle devait faire. Ces pensées l’empêchaient de bien faire son travail et elle se coupa fréquemment ce jour là. Jusqu’à ce qu’elle prenne une décision. Elle n’irait pas au rendez vous. Telle était sa décision, et selon elle, rien ne pourrait la faire changer d’avis. Sauf peut être ce qu’elle apprendra ce soir là.
Elle arriva chez elle, après sa dure journée de labeur. La première chose qu’elle vit, c’est une de ses filles, Lila, accoudée sur la table de la salle à manger. Sa tête était posée dans le creux que formaient ses bras. Isabella la prit dans ses bras pour la réconforter.
- Qu’est ce qu’il se passe, chérie ? Demanda-t-elle.
- C’est Natacha, répondit Lila en s’essuyant quelques larmes. Cet après midi j’ai été chez elle. C’est sa mère qui m’a accueillie. Elle m’a dit que je ne reverrais plus Natacha, maman. Elle a dit qu’il fallait que je l’oublie. Elle a disparu.
Isabella ne répondit rien, perdu dans ses pensées. Elle se souvint de la dernière fois où elle avait vu la jeune femme. Il s’agissait de la veille, elle était sa mère, et elle allait rendre visite à… Malk’Ah. Elle mit sa main dans ses poches, puis s’assit sur une chaise.
- Lila, Violette, venez près de moi. Serrez-moi dans vos bras. Je vais faire quelque chose de pas très sympathique. Quelque chose de très dangereux. Mais c’est pour votre bien. Je vous aime, mes filles. Je vous aime beaucoup et je vais le faire pour vous.
*******
Il faisait sombre dans la petite rue. La nuit était tombée depuis déjà plusieurs heures, et le couvre feu imposé par Malk’Ah était déjà dépassé. Le rendez vous avait été fixé dans cette ruelle. Mais Isabella ne voyait personne. Elle se méfiait surtout des patrouilles jaffas, puisqu’il était interdit d’être dans les rues à cette heure ci. Elle entendit des pas. Plusieurs pas. Un bruit d’armure également. Aucun doute possible, une patrouille jaffa venait dans sa direction. Il n’y avait aucune planque pour qu’Isabella puisse s’y cacher. Si ce n’est l’obscurité régnant dans la ruelle elle-même. C’est ce à quoi elle pensa, en espérant que les jaffas resteraient dans la rue et ne tourneraient pas dans la ruelle. Elle arrêta de respirer pour ne pas faire de bruit avec ses inspirations et expirations. La rue était illuminée, Isabella pouvait donc apercevoir la patrouille passer devant la ruelle dans laquelle elle était. Les jaffas passaient devant elle un à un. Aucun ne l’a vu. Sauf peut être le dernier qui tourna son regard vers elle. Il s’arrêta et scruta la ruelle. Au bout de quelques secondes, il parti. Isabella souffla de soulagement et épongea son front rempli de transpiration. Elle se retourna pour aller dans la direction opposée à la rue, mais elle sentit une résistance et quelqu’un l’assomma.
Elle se réveilla lentement et elle trouva devant elle trois personnes. Elle reconnu les corpulences des trois hommes qui l’avaient enlevée la veille.
- Si vous êtes venue, vous avez accepté notre proposition, n’est-ce pas ? Demanda l’un des hommes, toujours masqués.
- C’est exact. J’ai longuement réfléchi depuis hier soir. Mais un évènement de dernière minute m’a pleinement convaincue. Je crois que vous pouvez augmenter le nombre de disparus depuis hier. Je veux que les jaffas partent de Pandorian, et je veux participer à leur défaite.
- Oui, il y a déjà eu trop de disparus et trop de morts, dont notre président, le président Gruda, qui a été exécuté par Baal. Il est temps de s’en débarrassé.
Les trois hommes enlevèrent leur masque. L’un d’eux pris quatre verres et servi chacun des personnes présentes dans la pièce.
- Au fait, voilà Sebus, et là c’est Tomi. Quant à moi, c’est Victor. Bienvenue dans la résistance, Isabella. Trinquons à la libération de Pandorian.
- A la libération de Pandorian.
Un nouveau groupe de résistance venait de naitre sur Pandorian. Mais ils ne se doutaient pas que deux personnes, à travers un écran, les observaient.
Et bien en somme malgré quelques rares fautes et oublis de mots.
Ton texte est de bonne facture.
Pour l'histoire et bien je dois avouer que j'ai bien fait de t'attendre. Cela m'a plu.
Cette idée de résistance. C'est fort intéressant.
Cependant on a moins de descriptions sur les personnages et sur la société.
Par exemple j'ai du mal à savoir quel était leur niveau technologique avant la guerre.
Car tu parles d'une charrette. Cela peut amener a croire qu'ils possédaient ce genre de techno...mais dans le prologue tu dis que le président était dans un endroit avec une porte blindé c'est ça ?
Voilà pour te dire que c'est bien, on voit déjà mieux ton histoire et avons au moins un perso à s'attacher.
Mais il manque des petites infos.
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Our influence stopped the rachni, but before that we held the lines !
Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
In the battle today we will hold the lines.
Pour les personnages, je les décris en détail dans le chapitre II, qui est la suite direct du premier. Dans ce chapitre, je me suis surtout mis dans le point de vue d'Isabella, et à la fin du chapitre, elle ne connait pas encore ses compagnons. Mais ils seront exploités dans le prochain chapitre.
C'est vrai que je n'en ai pas dit beaucoup sur la société de Pandorian. C'est un défaut qu'il faudra que je corrige, soit en éditant ce chapitre, soit en l'intégrant dans le prochain. Mais le niveau technologique de la planète, c'est environs début XIXème siècle.