CITATION
(Elf,Jeudi 21 Novembre 2013 13h08)
Rufus:
En fait si, cette station existe:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiangong_1
Ensuite, je te rassure tout de suite, j'avais compris que c'était impossible
C'est Tiangong 1, c'est pas vraiment une station habitable à proprement parler.
Dans le film celle qu'on voit c'est Tiangong 2 qui sera pas lancée avant 2020.
D'ailleurs c'était drôle de voir Gravity alors que je venais de finir de lire World War Z, où cette même station (appelée dans le bouquin
Yang Liwei ) est équipée d'explosifs au cas où les chinois, voulant se lancer dans une opération militaire à grande échelle, voudraient... disperser dans l'atmosphère une nuée de débris capable de parcourir les orbites terrestres pour détruire un grand nombre de satellites par effet domino et priver leurs ennemis de communications satellites, de GPS et d'images. Presque exactement ce qui se passe dans Gravity.

C'est drôle de voir différentes fictions se retrouver sur certains points.
Mmh, étrange qu'elle se trompe sur son point 6...
Il est possible d'ouvrir, vers l'extérieur, au moins un sas de l'ISS même sans l'avoir dépressurisé. Il n'est effectivement pas verrouillé (qui est-ce qu'on empêcherait d'entrer?).
Et là je parle pas juste en théorie. C'est vraiment en pratique vu qu'il y a un précédent. Avec un cosmonaute qui avait dû rentrer en urgence dans la station, qui a ouvert ledit sas alors qu'il était toujours pressurisé, et que quand il l'a ouvert la sortie brutale de l'air à l'intérieur du sas a repoussé violemment la trappe du sas en manquant de le désarçonner exactement comme on voit le personnage de Sandra Bullock le faire dans le film...
Pour son point 7, faut pas non plus oublier que dans le film la deuxième Soyuz a justement été abandonnée car son parachute s'était accidentellement ouvert.
Comme par hasard et
c'est bien pratique pour l'histoire, je sais, mais fondamentalement c'est pas incohérent que l'équipage de l'ISS l'ait laissée.
Niveau incohérence, y'avait d'autres articles faits par d'autres astronautes, globalement ça reprenait surtout l'écart entre les orbites de Hubble et de l'ISS (notez cependant que altitude non-comprise, les deux orbitales se croisent quand même ; trajet de minimum 200 km de descente à son point le plus proche quand même, j'veux bien que ce soit un jet-pack du futur mais tout de même...).
Pour le coup de la vague de débris, c'est aussi très fort contesté. Mais globalement le fait que la vague de débris frappe des points de plus en plus bas à mesure que le temps passe expliquerait l'atteinte progressive des différentes stations et satellites malgré la différence concernant leurs orbites. Et le fait que partout où Sandra Bullock aille, elle trouve un élément spatial qui n'ai pas encore été détruit par cette vague de débris (en gros elle ne fait que descendre).
Une incohérence pas citée ici, et qui n'a de justification qu'esthétique vu que c'est pour une des scènes avec le plus de symbolisme du film, mais que tous les autres astronautes jusque là ont relevé en premier, c'est la tenue étonnamment légère dans laquelle Sandra Bullock se retrouve quand elle retire son scaphandre.
Elle devrait être plus couverte (et notamment porter d'énormes chaussettes pas sexy pour un sou, mais qui évitent d'y laisser des orteils), disposer de quelques électrodes de monitoring (d'ailleurs Houston lui fait fréquemment des commentaires sur son état de santé au début du film) et... d'une poche urinaire, comme dans les hôpitaux.

Mais bon, je pense que tout le monde sera d'accord pour admettre que pour la scène en position fœtale avec contrejour en zero-G, avoir la petite poche jaune (probablement bien remplie vu le temps passé dehors et les émotions de début de film) qui flotte devant, ça l'aurait pas fait.
Autre anomalie remarquée : à un moment l'héroïne pleure et la goutte flotte au milieu de la station.
Y'a aucune des grandes forces qui est appliquée sur cette goutte, pas de gravité pour la faire couler le long de la joue. La seule force qui reste c'est la capillarité (cette force qui fait que quand on pleure, justement la goutte ne tombe pas tout de suite mais tient un peu au coin de notre mâchoire avant que la gravité ne finisse par l'en y arracher). Du coup le beau plan avec la goutte d'eau qui flotte en 3D devant n'a pas lieu d'être.
Globalement le film reste scientifiquement trèèèès cohérent.
Même les trucs les plus invraisemblables, les spécialistes et ceux qui ont vraiment vécu l'espace s'accordent à dire qu'il y aurait moyen mais que ça nécessiterait beaucoup de chance à chaque fois, et que vu que le film enchaîne des moments comme ça le résultat final représente une histoire que si t'y survis tu peux finir tranquillement ta vie après avoir ruiné tous les casinos de la planète.
