Stargate Community : Aboutissement[/font]
Chapitre 1 : Une bataille parmi d'autres, seconde partie[/font]
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Les Hostilites, car c'est ainsi maintenant qu'ils étaient désignés, par le nom de leur mouvement, avançaient de façon ordonné et calme vers le vaisseau. Leur sagesse rendait le transfert plutôt facile. L'équipage s'était éparpillé parmi la foule afin de les guider en cas de besoin ou de répondre à une question. Guillaume et Foknus n'avait qu'un rôle de superviseur général. Le vaisseau assez vétuste ne permettait pas d'utiliser la téléportation. Les logiciels corrompus par de nombreuses attaques informatiques avaient rendu le programme de réintégration instable rendant la rematérialisation dangereuse. Et le temps de restaurer ce système demandait bien trop de temps compte tenu des délais.
- Je pense que nous tiendrons les délais, dit Guillaume
- Je n'aime pas les suppositions, rétorqua Foknus.
- Le commandant Christophe dit souvent la même chose. Vous vous entendriez parfaitement, lança Guillaume.
- C'est propre à l'être humain de faire des affirmations relatives oubliant l'importance de l'exactitude. Je vous aurais cru au-dessus de ses suppositions compte tenu de votre avancé cérébral.
- Je garde en tête mon héritage et cela fait parti de mon éducation, répondit Guillaume.
L'Hostilite ne répondit pas, encaissant plutôt froidement ce que Guillaume venait de lui dire. Ce dernier se sentit d'ailleurs un peu gêné, un peu comme quand on racontait une blague et que personne ne rit. Foknus était un vieux général, il avait montré à plusieurs reprises son avis défavorable à l'action général des Hostiliens. Il justifiait que la lutte armée pour préserver la paix était une réalité mais qu'en aucun cas, il fallait faire campagne pour une domination et une uniformisation unilatérale. Ses discours lui avaient valu plusieurs blâmes que la justice militaire considéré comme parfaitement justifié alors que leur charte militaire leur offrait le libre arbitre de la parole. Plusieurs voix s'étaient élevées contre le général qui fut finalement accusé de traîtrise alors que ces actes ne dépassaient jamais celle des paroles. C'est finalement suite à la condamnation qu'il dut fuir et rejoindre le mouvement Hostilite à contre cœur. Mais finalement, dans ce nouveau mouvement, sa parole était écoutée et faisait office de guide.
Dans les airs, les Darts Wraiths survolaient très librement une autre ville constitué essentiellement de petits immeuble en forme de cristaux. La population se fit téléporter dans les chasseurs qui une fois chargés en signature énergétique regagnait la flotte en orbite. Le colonel Fox, pour le moment, profitait de l'accalmie pour mettre en revue les systèmes des chasseurs et rechargés un maximum les systèmes de défense. Ce dernier avait insisté pour faire cette campagne. Il considérait l'action de sauvetage comme plus valorisante que celle du combat. Combattre pour faire la guerre n'était pas très glorieux à ses yeux, ils préféraient défendre.
John était donc resté sur la planète avec son unité au sol. Des centaines d'Hostilites franchirent la porte des étoiles. Ils devaient rejoindre la flotte de l'amiral Caine qui était situé dans un autre secteur de la galaxie. La décision était de positionner la flotte dans une zone sécurisé, de mettre en place deux portes étoiles dans la galaxie pour procéder à l'évacuation des villes. Jusque là, 7 villes avait été évacuées de cette façon. Alors que John regardait sa tablette tactile souple, trois Darts les survolèrent. Un jet d'énergie quitta chacun des Darts pour s'abattre sur le sol. C'est alors qu'apparut trois unités Wraiths. L'un d'eux, dont l'un des yeux a été remplacé par une belle cicatrice et disposant d'une armure marron dont la composition simule celle du cuire s'avance et donne ses respects à John, le saluant en ce penchant en avant.
- Je vous ai dis ne pas vous prosterner devant moi.
- Vous êtes notre supérieur, répondit le Wraith. J'agis comme tel.
- Je sais et je ne remets pas en cause votre culture mais ça me gêne, répondit bien humblement John.
C'est d'ailleurs assez répétitif. Les Wraiths, cette race guerrière, c'était beaucoup impliqué dans Pégase et pour les Races-Unies. Il s'agissait d'une race formidable qui avait su trouvé tout son potentiel dans l'art de guerre. Leurs actions n'étaient en aucune façon un moyen de racheter leur action passé qu'ils considéraient comme justifier et propre à la sélection naturelle et au besoin de vivre. Faisant abstraction du passé, ils avaient bien l'intention d'agir dans le respect de leur sermon d'allégeance envers l'alliance.
- Quels sont les ordres commandant ? Demanda le Wraith très froidement.
- Capitaine Joe, je veux que les vôtres se positionnent près des collines, vous serez en mesure de dominer l'ensemble du trajet effectués par les Hostilites.
- Je suis d'avis de laisser un contingent de soldats parmi vous, proposa alors le Wraith.
- Et pourquoi une telle proposition ?
- En cas d'attaque surprise, ils seraient judicieux que les miens se tiennent prêt de vos unités afin de palier leur déficience physique.
- Vous savez trouver les mots pour rabaisser un humain avec la manière vous, lança John.
- Mon but n'était pas de montrer un quelconque manque de respect, je n'ai que faire de votre amour propre. Je démontrais uniquement la réalité des faits.
- Je suis d'accord avec votre proposition.
- Je resterais parmi vous avec un contingent de six soldats.
- Comme vous voulez !
Le Wraith se retourna alors que John esquissa un petit sourire. La remarque du Wraith l'avait amusé. Il était vrai que les Wraiths n'avaient que faire, comme ils le disaient si bien, de l'impact de leur propos. Le but, pour eux, était d'arriver à un résultat performant en délaissant les futilités que représentaient les joutes verbales.
En orbite, le chasseur de Jordy était accompagné par deux Darts. Ce dernier avait été baptisé ainsi à cause de sa coiffure des plus atypiques. Beaucoup de Wraiths avaient changé de style depuis leur mutation leur permettant de se nourrir comme les humains. Une envie d'individualisation s'était donc établie, c'était sans compter avec le look. Jordy avait eu la mauvaise idée d'avoir la même coiffure que le petit Jordy, ce bébé devenu star à cause du show biz et surtout de l'inconscience de ses parents. D'ailleurs, le Wraith était devenu ainsi le plus sociable des aliens parmi la population humaine. Difficile d'imaginer, avec une tête pareil, que des années auparavant ils se nourrissaient avec sa main en puisant les forces vitales de ses victimes. Une alarme se mit à retentir à bord de son chasseur.
- Colonel Ronson, je détecte des objets en hyperespace, s'exclama Jordy via son interface neuronal.
- Comment pouvez-vous le savoir ? Demanda Ronson.
- L’ingénieur en chef Jean-Paul m'a procédé à une customisation de sur mon chasseur dont l’implantation de ses détecteurs.
- Customisé ? S'étonne Ronson, jamais aucun Wraith n'avait fait de tel demande. Il n'y a rien à craindre, ce sont les nôtres.
Les propos de Ronson fut suivis par l'ouverture de plusieurs fenêtres hyperspatiales matérialisé par un nuage bleuâtre très vaste. Il en sortit deux croiseurs de la flotte des Races-Unies suivi par trois destroyers et deux corvettes. Après la création des premiers vaisseaux, le commandant Pears avait émis la question de la diversification de la flotte. C'est ainsi que fut élaboré le Destroyers. Ce vaisseau avait un design bien différent des croiseurs et des vaisseaux-mères. D'ailleurs, Pears était celui qui en avait choisi la forme. Le vaisseau se présentait sous la forme d'un requin marteau, l'avant était plus large et de forme rectangulaire. Cette zone était particulièrement fortifiée au niveau de la coque, et disposait d'un armement assez lourd notamment en termes de canons électromagnétique et de drones. La base principale du vaisseau, qui était donc moins large que l'avant, constituait l'ossature du vaisseau, de nombreux batteries de défenses l'entouraient et de nombreux phaseurs latéraux venaient compléter l'armement. Cette base principale reliait donc l'avant via un conduit d'une centaine de mètres de long. Le propulseur représentait littéralement la nageoire caudale du vaisseau qui était relié par un conduit d'une centaine de mètres de long également. Les propulseurs se matérialisaient sous forme d'un cube éjectant de grande quantité de gaz ionisé, il s'agissait de son principal mode de propulsion en dehors du moteur à vortex et de l'hyperespace. Les corvettes, eux, ressemblaient plutôt à des espadons. Ils mesuraient près d'un kilomètres de long, et disposait d'un long nez fin qui n'était en réalité qu'un canon à énergie multidimensionnel. Contrairement à leur habitude et notamment à cause de la distance, la flotte n'avait pas emporté avec elle les bombardiers, cependant, elle pouvait compter sur son imposante flotte de chasseurs et de drones télécommandés par les pilotes.
- La flotte est au complet, dit Ronson.
- Pas si complet que ça, dit Noémie. L'ennemi ne va pas tarder à arriver et je ne sais pas trop comment on va faire sans vaisseau amiraux
- Il ne faut pas les attaquer de face, s'exclama Ronson. Ne t'en fait pas, sur ce coup, je sais quoi faire. J'ai de l'expérience en stratégie militaire et puis un Scienta est sensé nous aider. Ils connaissent mieux la technologie ennemi que nous, avec un peu de chance...
- … Il sera faire quelques choses que nous sommes incapable de faire, interrompit Noémie.
C'est alors qu'arriva une créature, c'était un Scienta. Il portait un uniforme militaire de la flotte des Races-Unies, c'est-à-dire un uniforme simulant un cuir noir et portant un grade sur les épaules. Ce dernier se nomma Rufus, c'est un ancien commandant devenu civil. Lors de leur rencontre avec l'alliance des races-Unies, il avait souhaité intégrer les effectifs militaires afin d'apporter son soutien et son expérience. Christophe lui avait donné à l'époque le grade de major colonel. Il s'agissait d'un grade intermédiaire entre celui de colonel et de général, ce grade supérieur avait été décidé par Christophe qui souhaitait donner un statut aux officiers de haut rang qui ne pouvait pas avoir de vaisseaux ou d'armés sous son commandement ;
- Rufus, je suis content de te voir, s'écria Noémie.
- Salutation Noémie. Alors tu as le commandement, s'exclama-t-il très chaleureusement avec sa voix synthétique.
En effet, contrairement aux Hostiliens, les Scientas ne disposent pas de corde vocale, du moins l'évolution de leur espèce les as rendu inutile, étant donné qu'ils communiquent par télépathie. Mais pour communiquer avec les autres espèces, ils n'ont eu d'autres choix que de créer des synthétiseurs vocaux connectés à leur cerveau via leur interface neuronale.
- Rufus, pensez-vous que l'on a une chance que l'on parvienne à repousser l'attaque ? Demanda Ronson.
- Il y a toujours une chance au niveau mathématique, répondit Rufus.
- C'est réconfortant, rétorqua Noémie.
- Même si dans le cas présent, les chances tendent très probablement au plus près de zéro, ajouta Rufus très sobrement et d'un air complètement naturel.
Le regard de Noémie se décomposa, elle avait oublié que les espèces évoluées ont général une manière assez froide de présenter les choses tout en manquant complètement de tact, il faut l’avouer. Il est vrai que c'est une notion bien humaine de caresser les choses dans le sens du poil. Le désir de contrer la vérité en embellissant une situation ou un événement était typique de l'histoire et des mœurs humains. Mais bien d'autres préféraient accepter l'inévitable et l'exprimer comme tel afin d'éviter des éventuels pertes de temps.
- Vous semblez démoraliser Noémie, s'exclama Rufus. Si mes propos en sont la cause, sachez que j'ai bien l'intention d'éviter un scénario funeste. Malgré notre puissance inférieure, nous avons un avantage non négligeable, la mobilité. Il est donc aussi important que logique de rester en perpétuelle mouvement tout en essayant de viser une zone prédéfinie.
- Donc vous nous demandez de viser un trou de sourit sur un bolide fonçant à la vitesse du son, lança Ronson cherchant à faire un parallèle simpliste.
- Non, on visera une zone plus grosse qu'un trou de souris et nous seront en vaisseau dépassant de 40 fois la vitesse du son au minimum, répondit Rufus ne comprenant la référence humaine.
- C'est bien ce que je disais, dit Ronson. Bon, Noémie je te propose d'éparpillé les croiseurs sur la zone orbitale situé au-dessus des points d'évacuations.
- D'accord, répondit Noémie faisant confiance au professionnalisme de Ronson. Les Corvettes descendront dans l'atmosphère et feront barrages alors.
- Le mieux est de positionner les Destroyers en avant de notre position, ajouta le Scienta expérimenté, et qu'ils attaquent dès la sortie de l'hyperespace des vaisseaux Hostiliens. Je vais calculer leur sortie d'hyperespace.
Sur la planète, l'évacuation avança à grand pas. Des milliers d'Hostilites se tenaient devant la porte des étoiles qui venaient juste de se désactiver, les 38 minutes d'ouvertures maximales étant écoulé. Ce délai n'avait rien d'étrange ou de farfelue, la porte des étoile génère un champ d'antiparticule permettant ainsi de créer un passage artificiel qui est ici grossièrement appelé vortex, les notions de la physique humaine parle plutôt de trou de ver. Ainsi, pour maintenir ce champ d'antiparticule, il faut insuffler une puissance précise et d'une façon précise. L'apport maximal d'énergie que la porte des étoiles est capable de projeter ne permet pas d'alimenter un trou de ver pendant plus de 38 minutes. L'exception se tient dans l'application d'une source d'énergie plus importante comme l'E2PZ, ou l'envoi de particule comme le graviton par exemple. Ici, le commandant John avait estimé ne pas avoir besoin d'une source d'énergie supplémentaire. Ouvrir la porte et la réactiver après le délai écoulé était suffisant, mais il n'avait pas prévu que les Hostiliens étaient mesure de créer leur propre porte des étoiles, se connecter à leur réseau et arrivé sur le lieu d'évacuation par surprise. C'est une chose que John n'avait pas anticipé pourtant de nombreux scénarios avaient été envisagés et pas des moindres. L'un des officiers réactiva la porte des étoiles, et l'évacuation put reprendre.
A des kilomètres de là, Guillaume supervisa avec son ami Hostilite l'évacuation de toute une ville. Des milliers d'Hostilites marchaient, plutôt rapidement, vers l'extérieur de la ville afin de pénétrer dans une structure ressemblant à un rocher géant poser sur le sol. Ils passaient par le hangar afin de pénétrer dans les zones prévus à leur accueil. Parallèlement, d'autres étaient téléportés dans le vaisseau. Des voix s'étaient élevées, la téléportation était la solution la plus rapide mais seulement deux des émetteurs, sur les centaines que comptent le vaisseau, étaient opérationnels. Il aurait été si simple de les réparer mais le gouvernement a décidé d'engager leurs ressources dans la sauvegarde d'un trésor de guerre. Guillaume, qui n'était pas stupide, n'arrêta pas de questionner Foknus. La planète n'est qu'un monde de civil ayant fuis la fédération Hostilienne après avoir fais sécession. D'ailleurs, ils s'étaient éloignés de près de 103 millions d'années lumières pour garantir la paix. Ce monde ne comportait qu'une armée réduite au minimum et ne disposant que de croiseurs.
- Que voulez-vous que je vous dise commandant, tenta de se défendre Foknus. Les nôtres ne tolèrent pas qu'il est plusieurs courants idéologiques. Ils veulent nous exterminer pour ne pas inciter les autres à faire de même.
- Les vôtres respectent plus que jamais les leurs, attaqua Guillaume. Il aurait tout au plus détruit votre armé, envoyez un champ incapacitant sur toute la planète, et emprisonnez la population avant de la reconditionner. Là, c'est une armée et pas des moindres. Deux vaisseaux-mères de nôtre côté et deux autres du côté de notre flotte. Autant dire qu'ils ont mobilisé d'incroyable ressource pour seulement quelques millions d'Hostilites. Et faut-il vous rappeler que Loknar conduit personnellement la campagne. Quand on connait sa réputation, on connaît l’importance de l’action.
Foknus ne pouvait pas contrer de tels arguments, surtout quand on sait que les Hostiliens préparaient une très lourde attaque dans l'amas des cinq piliers. L'Hostilite regarda Guillaume attentivement et lui expliqua très brièvement qu'il n'y avait pas lieu de continuer cette interrogatoire, car il était tenu au secret, chose que selon lui, Guillaume pouvait parfaitement comprendre.
Alors que le transport des civils s’effectuait comme cela était prévu, un écho apparut sur les détecteurs du croiseur commandé par Noémie. L’ordinateur du vaisseau informa immédiatement de l’arrivé imminente de la flotte ennemie. Rufus, que rien ne perturbait, avança vers une lumière au sol et tendit ses mains en avant. Une interface holographique semblait comme sortir du sol à une allure fulgurante simulant une console et un écran. Rufus s’empressa de poser ses longs doigts sur la console immatérielle, et à l’aide des vibrations dégagées par l’image, se guidait à travers les programmes qui devaient lui permettre d’en savoir plus.
- L'ennemi dispose de deux vaisseaux-mères, quatre croiseurs une vingtaine de bombardier, détailla Rufus. Nous ne sommes clairement pas de tailles. J'estime à moins de 15 minutes notre duré de survie.
- Vous n’étiez pas sensé nous conseiller pour nous opposer à eux, s'énerva Ronson.
- Ils envoient des escadrilles de chasseurs, ajouta Rufus. Ils vont concentrer ces forces supplémentaires ainsi que les bombardiers sur la présence terrestre.
- John, s'empressa de dire Noémie avec son communicateur neuronale. On a une arrivé, des chasseurs et des bombardiers se dirigent vers.
- Combien ? Demanda John à Noémie.
Noémie se tourna vers Rufus afin qu'ils répondent à la question. Ce dernier mit un certain temps avant de donner le chiffre. Et le nombre horrifia les personnes qui étaient présentes sur la passerelle. Il y avait donc une vingtaine de bombardier et près de 450 chasseurs. Noémie n'eut pas la force de répondre à John, leur force était bien moindre et ne comptait qu'une centaine d'appareil tout au plus. A l'origine, il s'agissait d'une mission d'évacuation et non d'une bataille. Ils n’étaient clairement pas assez préparer et pas assez nombreux pour combattre. L'essentielle des forces étaient restés avec la flotte commandé par l'amiral Caine.
- Beaucoup trop, répondit Ronson à John. Vous allez être submergé.
A la surface, on pouvait déjà voir les premiers chasseurs apparaître et les premiers tirs percuter le sol non loin de la porte des étoiles toujours actif. Les hommes, présents sur le terrain, s'empressèrent de tirer avec leur canon portable en mode arme ionique. Cette arme portable multifonction avait la capacité de charger une dizaine de salves ioniques avant de se recharger. Cela permettait de disposer d'une arme aussi efficace qu'un lance roquette terrien mais plus facile à transporter.
Fox, commandant de l'escadrille ne pouvait pas les aider. L'essentiel de ses forces se mobilisaient sur l'une des zones d'évacuations. Ils devaient couvrir les Darts qui téléportaient les Hostilites aux sol. De plus, quitter leur position, c'était mettre en danger les personnes à évacuer.
- Mon colonel, dit un lieutenant. Escadrille ennemis à 8 heures. Je détecte 6 échos en approche ainsi que 8 bombardiers.
- Je les vois aussi, répondit Fox. Dispersion, on nettoie la zone en parcellisation. Chacun est responsable d'une parcelle, dès qu'un ennemi entre dans sa parcelle, vous le détruisez, s'il en sort, ne le poursuivez pas.
L'escadrille approuva le plan du colonel. L'ennemi vint à leur rencontrer faisant déferler des vagues de décharges à plasma. Les tirs manqués touchaient déjà le sol, alors que les Races-Unies tentèrent des manœuvres d'évitement tout en couvrant les Darts qui faisaient les aller/retour.
A bord des chasseurs, le commandant Wraith dirigeant l'escadrille utilisa ses dons psychiques pour communiquer avec ses autres pilotes. Il ordonna d'appliquer une formation organisée et structurée en forme d'alvéole. Le but était que chaque chasseur soit en mesure de couvrir un autre. Il fallait absolument tenter une manœuvre de défense, celle-ci était donc celle retenue par le chef d'escadrille Wraiths. Les assauts ennemis étaient intenses, le ciel s'illuminait de tirs et les Darts en étaient la cible. A plusieurs reprises, ces derniers disparaissent dans des explosions fulgurantes et malgré l'aide de la flotte des Races-Unies, les pertes étaient finalement inévitables. La dureté des choses montrait que quoi qu'ils arrivent, les équipes encadrant l'évacuation allait subir de lourde perte.
Du côté de Guillaume, le vaisseau de transport subissait les assauts des tirs ennemis. Ces derniers n'arrivaient pas à franchir l'épaisse coque du navire et le vaisseau ne disposait pas, non plus, de systèmes offensifs. Il était même impossible d'activer le bouclier de protection sans empêcher les Hostilites de débarquer à bord.
- Ici Fox, dit ce dernier à Noémie. On ne peut pas les contenir. Les Darts se font aligner, et les positions des commandants Guillaume et John sont également submergés. Attendons consigne.
Sur la passerelle se n'était pas évident, ils avaient déjà du mal à contenir les attaques répétés des vaisseaux-mères Hostiliens et des croiseurs. La flotte Orion composé de sept croiseurs ne pouvaient que répliquer sur des zones du vaisseaux ennemis qu’elle n’était pas en mesure de franchir. Les Destroyers étaient restés en orbite basse afin d'empêcher les croiseurs Hostiliens de bombarder depuis l'espace les zones d'extractions. Les corvettes qui étaient jusque là en orbite, pénétrèrent l'atmosphère afin d'apporter un soutien militaire aux chasseurs dépassés par la masse des attaques.
John dirigeait ses hommes, ces derniers étaient près de la porte des étoiles et poussaient les Hostilites à la franchir. Par chance, les quelques chasseurs alliés empêchaient les attaques de toucher la zone de la porte des étoiles.
- Commandant, hurla un soldat. On arrive difficilement à faire évacuer.
- A ce train-là, ils vont détruire la porte des étoiles et tout sera terminé, ajouta un capitaine avec un cigare à la bouche.
- Il faut trouver une autre solution d'évacuation, dénonça un Wraith envoyant plusieurs salves de tirs vers les chasseurs ennemis.
- Mimi, dit alors John. Je veux qu'une corvette couvre notre position et celle de la zone d'extraction par Darts. Que les deux autres rejoignent le vaisseau Hostilite. Il nous faut accélérer l'extraction.
Sur la passerelle, on pouvait voir les tirs, sur la baie d'observation, percuter le bouclier des croiseurs. Les manœuvres d'évitement n'étaient pas suffisantes.
- On devrait utiliser les téléporteurs pour en récupérer le maximum, dit Ronson. Il faut appliquer la même tactique qu'avec l'Atlas. Garder nos boucliers et libérer juste ce qu'il faut pour que les zones de téléportation fonctionnent.
- Je te rappelle que les Hostilites ne peuvent être téléporté qu'avec leur téléporteur, ils ont brouillé le signal et nous n'avons pas leur code, répondit Noémie. C'est pour ça que seul les Darts sont efficaces.
- Cette mesure a été mise en fonction car les Hostiliens prenaient l'habitude de téléporter tout signe de vie et de détruire la signature dans leur base de données, répondit Rufus.
- Oui, on sait. C'est pour ça que les nôtres appliquent le même protocole, rétorqua Ronson.
- Mais je peux mettre en place un programme pirate qui va contourner le protocole de protection, proposa Rufus.
- Combien de temps cela va prendre ? Demanda Ronson.
- C'est trop aléatoire pour fournir une mesure temporelle correcte, répondit Rufus. Une expression humaine parfaitement applicable dit cela : cela prendra le temps qu'il faudra.
Rufus se hâtait déjà à la tâche tandis que le bruit et l'odeur de la guerre submergeait ce monde qui était en paix quelques semaines auparavant. Pendant ce temps, l’une des corvettes se mit en position au-dessus de la porte des étoiles, propulsant de larges salves sur les chasseurs en approche. L’ombre du vaisseau s’abattit alors sur toute une zone autour de la porte offrant plus de sécurité aux réfugiés mais aussi nettement moins de lumières.
- Commandant, dit un soldat. A six heures, on a une arrivée.
- Bien reçu, dit John. On arrose la zone.
Les soldats modifièrent le programme de leur canons portable. En quelques clics à l’intérieur de la commande, et le mode tir de plasma fut remplacé par des décharges d’énergies en version mitraillette. Pas loin d’une trentaine de soldats humains et Wraiths pointèrent leurs armes faisant pleuvoir un torrent de feu. L’arrivé des soldats TX Hostilien fut stoppé, ils durent maintenir leur position tout en trouvant des zones sur le terrain pour se mettre à couvert. John demanda t’intensifier afin de permettre aux Hostilites de franchir la porte.
Non loin de là, la seconde corvette arriva sur la zone d’évacuation part Dart. Ses tirs ciblaient déjà les chasseurs et les quelques bombardiers laissant un peu de répit à l’escadrille allier. Une seconde corvette arriva sur la zone afin de seconder la première. Ronson avait demandé aux deux autres corvettes de changer de leur plan de vole afin de couvrir l’évacuation en attendant que Rufus détermine la fréquence des boucliers à pirater.
La dernière corvette prit position au niveau du vaisseau de transport Hostilite couvrant ainsi la fuite des réfugiés.
- Ah ça fait plaisir de vous voir, dit Guillaume au capitaine de la corvette. On n’était pas très efficace contre les chasseurs.
- C’est un plaisir, dit le capitaine. Mais cela aboutit à fragiliser nos positions sur l’orbite basse.
- Ne vous en faites pas, on a une flotte solide, répondit Guillaume continuant de viser les chasseurs ennemis situé au loin.
Près de la porte, les réfugiés courraient encore et encore, fuyant comme la peste cette terre qui les avait accueillis. Il n’y en avait plus énormément, une centaine tout au plus, mais la zone devait plus difficile à tenir, et cela serait de plus en plus vrai à chaque minute qui passait. Soudain, une voix se fit attendre :
- Qu’est-ce qu’il y a lieutenant? demanda John par interface neuronale recevant un message de l’autre côté de la porte.
- Nos positions sont submergées et nous venons de perdre un croiseur et un destroyer.
- Et vos boucliers ? dit John.
- Ils tiennent, répondit la voix du lieutenant. Ils bombardent la zone où est située la porte
Soudain, le vortex devenu instable. Pendant un court instant, il était translucide puis reprit sa forme stable. Le lieutenant expliqua que la salle de la porte était en surcharge et que l’amiral envisageait de faire quelques choses. Ce quelque chose, John ne sera pas ce qu’il en était. La porte des étoiles se déconnecta à ce moment là. L’un des soldats ré-encoda la connexion mais la porte ne s’activa pas.
- Que se passe-t-il ? demanda l’un des Hostilite près de John.
- La porte d’arriver est soit hors de porter, soit détruite, répondit John.
- On n’a plus d’autres choix que d’embarquer à bord de nos vaisseaux, constata le capitaine Turgan.
- Mais si ne désactive pas leur bouclier, on ne va pas pouvoir les aider, répliqua un soldat.
- Qu’on les désactive de force, menaça un Wraith. Je déteste cette mascarade.
John expliqua la situation à Noémie. Les communications passaient mal, les croiseurs et les quatre destroyers subissaient un feu nourrit. Les boucliers étaient pour la plus part à moins de 50% et les deux vaisseaux-mères avaient menacé à plusieurs reprises les croiseurs avec leurs armes principales. Alors que Noémie avertit John de la tentative de téléportation pirate, Rufus s’écria qu’il avait terminé et qu’il s’occupait d’enregistrer la fréquence dans les données.
- On s’apprête à tous vous téléporter mais il faut que l’on se rapproche de la planète, expliqua Noémie.
- Une téléportation automatique à cette distance est largement suffisante, interrompit Rufus. Il ne reste plus qu’à réduire les boucliers sur les zones de téléportation.
- Bon, l’avantage de nos vaisseaux c’est que l’on peut désactiver le bouclier sur seulement un mètre carré et sur plusieurs endroits à la fois, dit Ronson.
- Très bien, se satisfit John. Fox, Jordy que vos escadrilles sécurisent les zones de téléportation. Capitaine de Corvette un et trois, vous remontez en orbite et vous en faites de même.
- Vos positions vont être dures à tenir, dit Noémie.
- Pas de soucis, répliqua Guillaume. Il y a quelques centaines de personnes à téléporter, ça va être rapide sur ma zone et celle de John. Le danger ne durera pas plus que quelques secondes.
- Très bien, on s’active, dit John.
Très vite les positions de John et de Guillaume furent éclairées par le soleil orangeâtes de la planète, on pouvait voir les corvettes montés haut dans le ciel pour disparaître dans l’espace obscure et au combien plus hostile. Les bombardements devinrent subitement plus violents, il n’y avait plus de force aérienne de soutien. L’un des bombardiers Hostiliens prit position au-dessus de la porte des étoiles tandis que la foule au sol le regardait tel un colosse de métal. Une lumière étincelante apparut vers l’avant du bombardier, mais la chance voulut que toutes les âmes présentes sur la zone disparaissent dans un éclair d’énergie. Ils étaient enfin saufs. La lumières fut très vite éjecté percutant la porte des étoiles. L’impact détruisit, sur le coup, la porte des étoiles et entraîna très vite des milliers de tonnes de terre et de roche dans l’air. L’explosion fut si violente que la terre trembla, qu’un bruit sourd se diffusa dans l’air jusqu’à atteindre les deux autres zones d’évacuation. Un épais nuage prit position cachant ce qui devint un très gros cratère.
Jordy et Fox se satisfaisaient de ne plus avoir à protéger des positions aussi dur que celle qu’ils avaient eu à charge. Les deux bombardiers n’avaient plus de raison de protéger les lieux, ils entreprirent donc une escalade, s’extrayant de la gravité de la planète afin de faire blocus à la flotte ennemie.
- Colonel Fox, j’imagine que nous ne regagnons pas la flotte, constata très humblement Jordy.
- Vous avez bien compris, répondit Fox. Cap sur la dernière zone d’évacuation.
Pendant ce temps, alors que le bruit de la destruction de la porte se faisait encore entendre, les derniers réfugiés embarquèrent pour le vaisseau.
- Cela provient de la zone de la porte des étoiles, s’alarma Foknus.
- Noémie, ici Guillaume, dit-il. Est-ce qu’on a pu évacuer sans problème.
- Aucun soucis, répondit Noémie avec soulagement, John est à bord.
- Vous voyez aucun problème, dit Guillaume à Foknus très naturellement.
Alors que Guillaume prononçait ses mots, de nombreux tirs de chasseurs ennemis percutèrent le sol, très près d’eux, prenant par surprise tous le monde. Très vite le commandant et l’ensemble des troupes Hostilites reprirent les armes et visèrent les intrus. Foknus hurlait dans son interface neuronale pour que l’on réactive les boucliers au plus vite. Ses derniers fonctionnaient mal ce qui demanderait du temps pour les faire fonctionner au plus basique de leur rôle. Le vaisseau ne tenait que par multiples détournement de circuit et par sa coque épaisse. En temps normal, ce vaisseau aurait été mis au rebus ou bien recyclé, mais aujourd’hui, son rôle était des plus nécessaires Par chance l’escadrille des Races-Unies et les Darts vinrent en renfort.
John arriva sur la passerelle et demanda très vite un rapport de la situation. Ronson expliqua que la flotte procédait régulièrement à des manœuvres d’évitement afin d’éviter les tirs principaux des vaisseaux-mères ennemis. Les corvettes ont enfin pris position en orbite basse avec les Destroyers. Ce blocus a permis de détruire la plupart des bombardiers ennemis.
- Et les vaisseaux-mères toujours en forme ? Demanda John.
- Il reste toujours et encore des armes de mort, répondit Rufus. Nous avons concentré nos efforts sur un seul des vaisseaux, nous ne sommes pas parvenus à affaiblir leur bouclier, mais mon ogive va bientôt pouvoir résoudre partiellement notre problème.
- Quelle Ogive ? Demanda en cœur Noémie et Ronson.
- J’ai procédé à la modification de l’un de vos drones blancs de classe maxi, répondit Rufus. Et j’ai procédé à l’implantation virtuel d’une hyperdrive à fenêtre modulable.
- Qu’est-ce qu’il raconte ? Dit Noémie.
- Nos drones blancs seront en mesure de faire un bond en hyperespace sans que le bouclier brouille le voyage, et comme nos drones disposent d’une capacité de destruction à la hauteur d’une bombe au naquadriah, ça pourrait faire des dégâts.
- Cela restera minime, rétorqua Rufus. Les capteurs seront en mesure d’absorber une partie de l’explosion mais cela devrait les gêner un peu.
- Tant que l’on vise pas le générateur au risque de créer une supernovae, ça me va, dit John.
- Entendu, répondit Rufus très stoïquement. Je synthétise immédiatement les hyperdrives dans les drones.
John prit les communications et demanda à Guillaume s'il en avait pour longtemps. Ce dernier répliqua que les derniers civiles venaient d'embarquer. Il ne leur restait plus qu'à entamer la procédure de décollage. Au moment où John entendit ces mots, un flash de lumière l'interpella. Son regard se fixa sur la baie d'observation, Ronson qui était sur les moniteurs, informa de la terrible nouvelle, il venait de perdre un croiseur. Elle ajouta que l'état général de la flotte était plutôt mauvais, les boucliers étaient pour la plupart inférieur au 20% et qu'au train où allaient les choses, ce n'était qu'une histoire de minute avant de voir la destruction de la flotte.
- Je suis d'avis d'abandonner et de quitter la flotte, répliqua Rufus. Si l'on s'entête, nous allons tous mourir sans pouvoir sauver ce qu'il reste.
- Si nous partons les réfugiés du transporteur sont morts, enchaîna immédiatement John montrant que cette option ne serait pas retenue.
Quitter la zone, c'était laissé Guillaume mourir, cette décision était plus inspirer par des émotions personnelles, que par celle de décisions stratégiques militaires.
A la surface, le bouclier du transporteur s'activa, obligeant donc les chasseurs et les deux bombardiers restant à percer non seulement la coque mais également à traverser ou à détruire les boucliers, rendant donc la mission plus longue. Noémie informa John que la percer entreprit par les deux vaisseaux-mères allaient leurs permettre d'avoir le transporteur à porter, quelques tirs suffiraient pour le détruire. Une seconde explosion apparut, il s'agit de la destruction de l'une des corvettes qui tentait de rallier l'orbite. La situation était clairement peu engagée.
- Rufus, on n'a plus le temps d'attendre, hurla John.
- Hausser le ton de la voix n'accélérera pas le temps, rétorqua Rufus.
- Et maintenant, lança Ronson. Si les étincelles sur la passerelle de n'inquiète pas, ça serait le moment d'accélérer.
Soudain, une image holographique entoura Rufus, comme s'il portait une combinaison. L'image se désactiva aussitôt puis ce dernier s'écria :
- Drone opérationnels ! Coordonnées calculés ! Que le chef artilleur fasse partir les drones.
Pas loin de six drones quittèrent aussitôt la base supérieur du croiseur avant de disparaître dans un nuage hyperspatial après avoir parcourut quelques dizaines de kilomètres en seulement quelques secondes. Il n'y avait pas de légendaire décompte, pas d'attente de résultat, juste des manœuvres d'évitement afin d'éviter la destruction en évitant de se soucier si les objets de destruction allait faire leur travail.
Le vaisseau-mère attaquant cessa immédiatement son offensif, ses armes ne parlaient plus, les instruments de Ronson confirma une forte poussée en énergie dans la structure ennemie. Une lumière brève apparut sur l'une des positions latérales du vaisseau, sans générer quoique se soit. Pourtant, suite à cet événement aussi rapide, qu'anodin, à notre flash de lumière apparut suivit d'une forte explosion déchirant une partie de la coque sur près de cent mètre carré créant un énorme trou dans la structure de la coque, non loin de la zone de la passerelle ennemie. Les matériaux métalliques de la zone furent projetés dans l'espace, avec plusieurs corps, notamment des soldats et des techniciens Hostiliens. Un second flash de lumière fut aperçu sur le second vaisseau-mère entraînant un arrêt des armes principales.
- J'ai enregistré une succession de cinq explosions sur le vaisseau un, il y a de lourd dégâts près de la passerelle, constata Ronson avec ses instruments. Il semblerait que cela les ait paralysés. Une autre explosion a été enregistrée dans le second vaisseau. Pas de dégâts en apparence, par contre leur armement est en stand by.
- Attention, il réplique, hurla Noémie.
Le second vaisseau reprit les hostilités, l'explosion interne avait presque entièrement été absorbé, mais certains Hostiliens avaient tout de même été vaporisé dans la zone touchée. L'explosion avait entraîné un brève arrêt de l'armement, c'était une sécurité automatique afin de juger si l'utilisation des armes ne pouvait pas générer des dégâts collatéraux. Le programme qui avait mis en route l'arrête automatique, avait aussi relancé l'attaque. Avec un vaisseau-mère opérationnel en moins, la flotte pouvait plus facilement manœuvrer afin de tenir plus longtemps.
A la surface, les civiles avaient tous embarqués, les portes étaient fermés et les membres d'équipage mettaient en fonction les systèmes de décollage. Le capitaine du vaisseau s'alarmait du fait qu'il n'était pas encore parti, mais l'un des techniciens lui expliquait que le système de propulsion avait été endommagé, empêchant l'afflux de matière dans les propulseurs.
- Vous pensez que cela va mettre combien de temps ? Demanda Guillaume à Foknus alors qu'ils se dirigeaient vers la passerelle.
- Les conduits de transfert de matières sont endommagés, cela peut prendre quelques minutes pour qu'ils se reconstituent, expliqua Foknus. Et cela nous demandera beaucoup trop de temps pour entamer la procédure de décollage.
- Combien ?
- Au moins 20 minutes après la réparation des conduits, répondit-il.
- John, on a un problème, dit Guillaume via son communicateur neuronale. Il faut encore plusieurs minutes pour reconstituer les conduits et près au moins vingt minutes pour démarrer les propulseurs.
- On ne tiendra pas tout se temps, répondit John.
- Et bien laissait nous ici, répliqua Guillaume. Il ne faut pas se sacrifier inutilement.
- On ne part pas sans toi, dit Noémie. Et si on téléportait tous le monde.
- Foknus a été clair, ils ne partent pas sans le vaisseau.
- Et pourquoi cela ? Demanda John.
- Pour la même raison que les Hostiliens s'intéressent à cette communauté d'Hostilite, lança Rufus.
Rufus expliqua que certaines factions Hostilites se sont emparées de secret Hostilien, des secrets que ces derniers défendent aux points de se mettre en danger. Rufus suppose que le vaisseau transport probablement l'un de ses trésors. Guillaume se retourna vers Foknus qui n'était plus là.
- Il est parti. Je vous laisse, je dois le retrouver.
Les communications cessèrent et Guillaume entreprit sa course parmi les couloirs et les civiles amassés dans les lieues. Pour s'aider, il activa son système de vision contrôlé. C'était un contrôle neuronale avec transmission de donner. Grâce au dispositif implanté dans l'interface neuronale, toujours conçu par le scientifique en chef et commandant suprême en second Frédéric, le sujet pouvait tout aussi bien entendre des sons grâce à des vibrations envoyer directement aux tympans, ou voir des images directement dans ses yeux. Ainsi Guillaume pouvait voir le schéma du vaisseau en quatre dimensions avec l'ensemble des individus se trouvant devant lui ou cacher derrière les murs. Ces derniers apparaissaient sous la forme d'une ombre de couleur. Selon la température et l'ADN, il était possible de savoir qui était chaque personne à condition qu'elle soit enregistrée dans les bases de données. Très vite, Guillaume trouva Foknus, ce dernier courrait à plusieurs centaines de mètres, la réponse était logique, il cherchait à rejoindre une zone importante qui n'était pas la passerelle.
Dans l'espace, la situation n'était pas dramatique, mais pas non plus désespérer. Alors que la flotte tentait finalement de surprise quelques minutes de plus, plusieurs fenêtres hyperspatiales apparurent. De ces fenêtres en sortirent quatre corvettes, quatre destroyers, six croiseurs et deux vaisseaux amiraux de la flotte des Races-Unies. L'amiral Caine voyant qu'ils étaient dépassés et qu'ils ne pouvaient pas maintenir leur position, avait décidé de rallier directement la zone d'extraction.
- Ici l'amiral Caine, il est temps de rentrer à la maison. Finit de jouer.
- Bien jouer amiral, répliqua John. Bombarder le vaisseau-mère, mettez-les hors d'état.
- A vos ordres commandants, répondit Caine. Je vous préviens de suite, il est fortement probablement que Loknar et ses moutons arrivent lors les minutes qui suivent.
- C'est noté, dit John.
Les six croiseurs de Caine et les six croiseurs commandés par John se mirent en formation avec au-dessus de la planète avec les huit destroyers et sept corvettes. L'ensemble de la flotte se mobilisait afin d'offrir un peu de répit au vaisseau Hostilite.
- Ici Fox, les chasseurs ennemis cessent l'attaque, ils prennent de l'altitude.
- Je confirme, dit Rufus. Ils regagnent l'espace.
L'amiral Caine mobilisa les deux vaisseaux amiraux afin de viser au plus près du vaisseau-mère Hostilien. Le second, quant à lui, flottait dans l'espace sans montrer une quelconque activité. Les deux tirs groupés des vaisseaux amiraux visèrent une zone situé près de la passerelle. La zone étant particulièrement arroser, permirent aux tirs de travers le bouclier et d'abîmer grandement la zone de la passerelle.
- L'ennemi a cessé les tirs, informa Ronson.
- Les systèmes de commandent sont touchés, expliqua Rufus. Le vaisseau est toujours intact mais n'est plus en mesure de combattre avec ses armes principales et secondaires. Par contre, ils entament une procédure de sauvegarde.
C'est alors que se matérialisa une série de petits canons de courtes distances sur la coque du vaisseau blessé. Il s'agissait des armes tertiaires, l'unique but de ces dernières était de repousser les attaques de chasseurs. Bien qu'elles n'étaient pas puissantes, elles étaient en mesure de faire reculer les vaisseaux de la flotte des Races-Unies.
- Il leur faudra une bonne demi-heure pour rendre leurs vaisseaux opérationnels, expliqua Rufus.
- Je détecte l'arriver d'une flotte, alerta Ronson.
Soudain, deux vaisseaux-mères Hostiliens et six croiseurs apparurent. Ces derniers faisaient parti de la flotte qui avait attaqué les positions de l'amiral Caine. Cette flotte était commandée par le commandant Loknar. Il était considéré comme un militaire hautement reconnu, capable de redresser n'importe quelle bataille à son avantage. Il ne connaissait ni la compassion ni le remord. D'ailleurs dès son arrivé, il ordonna d'attaquer immédiatement les deux vaisseaux amiraux avec les armes principales et de viser avec les armes secondaires, le reste de la flotte.
- On ne tiendra pas longtemps, dit Ronson.
- On doit quitter la zone, lança Caine à John. 80% des réfugiés sont dans cette flotte, si nous sommes détruis, on aura fait tout ça pour rien.
Loknar ordonna de se rapprocher de la planète sans tenir compte de la position des vaisseaux des Races-Unies. Pour lui, il n'avait qu'une priorité, foncé et tiré.
A la surface, dans le vaisseau de transport, Guillaume rattrapa très vite Foknus. Notre commandant suprême en second avait la faculté d'avoir une endurance hors norme et la largeur des couloirs lui permettaient des déplacements aussi rapide, qu'agile. Qui pourrait se venter de pouvoir courir à 50 kilomètres heures dans un vaisseau dont l'intérieur rappellerait une grotte en basalte. Le mystérieux Foknus franchit une porte qui se referma aussitôt. Guillaume tenta de l'ouvrir sans réussite. Ses appareils de détections n'étaient pas en mesure de voir à travers, ce qui était théoriquement impossible. La chose, que les Hostiliens cachaient, était probablement donc là. Soudain, les détecteurs de Guillaume s'affolèrent, une masse d'énergie gigantesque se libéra afin de se diffuser dans tout le vaisseau. La question était de savoir ce qui pouvait bien se passer.
Dans l'espace, le vaisseau de Loknar se propulsa parmi la flotte, l'appareil avançait en ligne droite bombardant tout ce qui était possible. John ordonna d'envoyer tout ce qu'il avait sur ce vaisseau fou.
- Vitesse de déplacement trop importante pour cibler une zone précise, répliqua Rufus. Ils foncent sur nous.
Le vaisseau-mère semblait avancer comme si l'enfer le poursuivait. Sa course folle l'avait mené à frôler de très près l'un des vaisseaux amiraux de la flotte créant par ailleurs une grande poussée adrénaline chez Caine.
- Visez ses propulseurs, ordonna Caine.
- Monsieur, nous détections une masse conséquente d'énergie, dit le second. Il vise la planète.
Alors que ces mots retentissaient dans la tête de Caine, ce dernier ne put voir que l'impensable. La course folle de Loknar l'amena à foncer sur la flotte des Races-Unies qui formaient alors un blocus au-dessus de la planète. Et là, ce fut le drame. L'ennemi fonça dans l'un des croiseurs de la flotte, l'appareil bien que résistant fut broyé dans la violence de l'impact, plusieurs zones se dépressurisèrent entraînant de multiples explosions collatéraux. Le croiseur explosa éparpillant ses quatre principaux blocs dans des sens différences. L'un des morceaux percuta un destroyer qui perdit sa position et se retrouva très vite à dériver. La course ne s'arrêta pas là, le vaisseau toucha sur le côté l'une des corvette qui explosa presque immédiatement. Les multiples impacts et l'évitement entreprit par la flotte la désorganisa. Après quoi, le vaisseau Loknar continua son avancé. John n'en croyait pas ses yeux, Loknar avait entrepris une manœuvre périlleuse, d'ailleurs son vaisseau n'était pas sorti indemne. Plusieurs zones donnaient dans l'espace et plusieurs zones de son vaisseau ne répondaient plus. Une chose semblait important, atteindre la zone voulue et avoir suffisamment de réserves pour détruire le vaisseau de transport.
Toujours aussi froidement, Loknar ordonna d'envoyer une énergie maximale sur la planète. Le but était de concentrer l'ensemble des ressources énergétiques du vaisseau sur l'arme principale. Une telle pratique est dangereux surtout si le vaisseau est abîmé, cela peut générer de lourde surcharge et un risque d'explosion du bâtiment tout entier. Mais Loknar était déterminé et sa vie ne semblait pas si importante à ses yeux. Une tir concentré partit du nez du vaisseau-mère pour ensuite s'abattre sur la surface, là où se trouvait le vaisseau de transport. Là encore, une image horrible fut dévoilée. Des millions de kilomètres carrés de roches fut arraché du sol, l'impact était si violent qu'il dominait la surface de la planète vue de l'espace. C'était un peu comme voir un gigantesque cratère de feu formé un œil incandescent. Des millions de tonnes de roche furent retirés à la planète et s'amassèrent en orbite basse. Une chose était certaine tout être présent à la surface était mort.
Le désespoir prit Noémie qui ne pensait qu'à une seule chose : Guillaume. Il était impossible au vaisseau, déjà très diminué, de résister à une telle destruction. Il était logique de considérer les douze milles âmes Hostilites et Guillaume comme mort. Caine ébahit par la vision d'horreur, ordonna à la flotte de préparer un bond sous l'accord de John. Le vaisseau de Loknar entreprit un demi-tour, le commandant fou n'en avait pas terminé.
- Alors vous partez alors que l'un des votre vient de rejoindre le néant, dit-il d'une voix sadique en dans la langue anglais.
Loknar aimait apprendre personnellement les langues, préférant éviter les interfaces de traductions. De plus, il estimait que parler la langue de l'ennemi était une manière de le déstabiliser.
- J'ai bien l'intention de soustraire à Christophe ses chères amis. La guerre ne devrait jamais compter des amis dans ses rangs, ajouta-t-il bien froidement.
- Un corps à corps vous remettrait à votre place, attaqua John remplit de rage en pensant à la mort présumé de Guillaume.
- Imbécile, répondit Loknar. Vous pensez dominer l'élite des Hostiliens. Vos différentes prestations contre nos forces n'ont rien d'exceptionnel, vous seriez vite dépassé.
- Fin de communication, répliqua John alors que l'image de Loknar disparut. Caine, vous bombardez la flotte ennemie avec tout ce que vous avez. Nous partons.
- Nous avons besoin de vous, dit une voix.
- Je reçois une transmission subspatiale, informa Ronson. Je n'arrive pas à déterminer sa position.
- Veuillez vous identifier, dit John intrigué par cette communication.
- Ici le capitaine Séphus du transporteur, dit la voix. Nous sommes déphasés et sommes positionnés à trois milles de vous.
- Guillaume, est-ce que tu es là, hurla Noémie sur son implant.
Le commandant répondit que oui, les communications avaient été interrompues à cause de l'explosion. De plus le déphasage a nécessité un réajustement de transmission.
- Commandant, nous fonctionnons avec les propulseurs de manœuvres et notre hyperdrive est déconnecté, expliqua le capitaine. Demandons un tractage.
- Nous attendons votre déphasage, répondit John. Rapprochez-vous le plus possible des SW-02.
Soudain, un objet se matérialisa dans l'espace, il s'agissait du transporteur qui ne semblait pas avoir subi de trop lourd dégâts. La colère de Loknar se refléta à travers le comportement de la flotte ennemie qui ne réagissait pas comme d'habitude. Les deux navires opérationnels pivotaient dans la direction du transporteur qui se déplaçait très lentement pour atteindre les vaisseaux amiraux. L'amiral Caine ordonna l'activation des faisceaux tracteurs. Une espèce de force invisible attira inexorablement le transporteur qui avait fluidement dans l'espace. Quelques jet d'airs pouvaient être vus tout autour du vaisseau.
- Commandant, les vaisseaux-mères Hostiliens endommagés commencent à montrer des signes d'activité offensifs, détailla Ronson.
- Ils seront bientôt opérationnels, dit Rufus. La fuite est notre unique survie.
John ordonna le passage en hyperespace. Pour le moment c'était la seule marge de manœuvre étant donné qu'ils tractaient le vaisseau transporteur. Les Hostilites avaient besoin encore d'une bonne heure de travail pour rétablir l'hyperespace et atteindre décemment l'amas des cinq piliers.
- Attendez si on passe en hyperespace maintenant, on est fichu, dit le second de Caine. Nous avons encaissé trop de dégâts et le transporteur nous pénalise, si on tente d'entrer en hyperespace, nous serons fragilisés et un seul tir suffirait à nous faire exploser.
John n'avait aucune solution, ce n'était pas la technique qui posait problème mais bien les limites du matériel. Mais là encore, le destin voulait que l'équipage de la flotte s'en sorte.
Un gigantesque flash de lumière apparut dans l'obscurité de l'espace, laissant place à six grands sphères métallique de trente kilomètres de diamètres et une vingtaine de sphère plus petites approchant les huit kilomètres de diamètres. Les objets étaient en réalité des vaisseaux spatiaux, à la couleur grise parsemé de lumières multicolores. Ici et là, on pouvait voir des cylindres longs de plusieurs centaines de mètres sortir de la surface.
- Une armada de vaisseau Scienta vient d'apparaître, constata Ronson. Une attaque la flotte ennemie.
Les vaisseaux Scientas avancèrent suffisamment près pour que les tirs, des lasers ioniques continus, puissent frapper la flotte ennemie de plein fouet.
- Ici le commandant suprême Nekel, nous vous demandons de quitter la zone.
- Nekel, tu sais très bien que ce n'est pas dans mes habitudes, répliqua Loknar. Et tu sais très bien que détruire mon vaisseau, c'est t'exposer à la puissance d'une bombe rivalisant avec les piliers de la création.
Les deux homme se côtoyaient souvent sur le champ de bataille, cela faisait plusieurs générations même qu'ils étaient à la fois ennemis de principe de par leur origine mais aussi personnel. Une certaine animosité primitif les animait et cela s'était ressenti dans les combats.
Nekel ordonna alors de bombarder la flotte ennemie afin de permettre à la flotte des Races-Unies de fuir.
- Ici John. Il faudrait couvrir le départ du transporteur, leur passage en hyperespace est plutôt compliqué.
- On s'en charge, répondit Nekel.
- Dès qu'on a quitté la zone, vous suivez, vous avez compris, rétorqua John soucieux de l'intervention Scientas.
Bien que la flotte Scienta était en position de force, les Hostiliens avaient plus d'un atout dans leur manche, de plus, la dangerosité de Loknar ne rendait pas plus facile l'évaluation du danger. Cet être était si dangereux, lors d'un précédent combat, il avait préféré détruire son vaisseau mère afin de garantir le plus de dégâts possible, sacrifiant son équipage et de nombreux vaisseaux alliés. La flotte Scienta se déplaça entre les Hostiliens et la flotte des Races-Unies. Très vite, les croiseurs, les Destroyers et Corvettes entrèrent hyperespace, disparaissant de la zone de danger. Plus dangereusement, les deux SW-02 et le transporteur avancèrent en formation serrer et en parallèle.
- Désactiver les bouclier, ordonna Caine. Passage en hyperespace réseau sans attendre mon ordre.
Très vite, le bouclier s'estompa afin de garantir suffisamment d'énergie pour à la fois partir et tracter en hyperespace le transporteur. En une brève poussé, les trois navires disparurent dans une fenêtre de l'hyperespace.
- Loknar, dit alors Nekel. Aujourd'hui, c'était un sauvetage. Mais un jour, ça sera ta défaite
Nekel fit un hochement de la tête. Les vaisseaux Scientas s'illuminèrent et disparurent dans un bond vortex. La mission de sauvetage était une réussite.
A bord du transporteur, Guillaume cherchait encore un moyen de traverser la porte. Il était persuadé que Foknus était responsable du déphasage du vaisseau. Normalement, un tel vaisseau ne disposait pas d'un tel processus de dissimulation. Grâce à cela, le vaisseau avait pu échapper à l'explosion. Mais comment cela se faisait-il ? Est-ce que le trésor de guerre Hostilite était une technologie secrète ?
Guillaume activa son bouclier de déphasage lui permettant ainsi de traverser tout les solides. Les quelques pas qu'il avait à faire lui permis de rejoindre la salle qui lui était interdit. Il ne vit qu'une porte fermant de manière primitive et Foknus la refermant.
- Vous n'avez pas le droit d'entrer ici, dit-il.
- Étant donné que vous faites parti de l'alliance des Races-Unies et que ce transporteur est sous notre juridiction, j'ai ce droit, répondit Guillaume, la main posé sur le pommeau de son sabre attaché autour de la taille. Est-ce que vous faites ici ?
- J'ai activé un protocole de sécurité afin de déphaser le vaisseau ?
- Votre vaisseau ne dispose pas de cette technologie, alors qu'y a-t-il derrière cette porte ? Un générateur ?
- C'est ça, un dispositif de déphasage, avoua Foknus.
- Je ne vous crois pas.
Guillaume avança mais Foknus se mit devant lui. L'alien étrangement paniqué était méconnaissable. Il était auparavant toujours d'une nature calme, le secret qu'il dissimule le perturbait du plus haut point. D'ailleurs, Guillaume ne comprit pas trop ce qui le poussait à agir ainsi.
- N'avancez pas. Si on savait ce qui avait derrière cette porte, nous serions perdus.
- Je saurais ce qu'il y a derrière, avec ou sans votre aide, ajouta Guillaume.
Foknus se jeta sur Guillaume qui dut le repousser violemment contre le mur d'un coup de main. Le commandant garda sa main tendu vers l'Hostilite. Très vite, Foknus lévita grâce au don de Guillaume qui le souleva d'un bon mètre. Il le déplaça légèrement sur le côté afin de laisser libre accès à la porte. Puis de l'autre main, il arracha la porte, la faisant tomber au sol. Enfin, Guillaume reposa Foknus et entra dans la zone interdite.
Ce qu'il vit, l'étonna. La pièce présentait de nombreux moniteurs rangé à la manière de ces grandes salles de lancement de fusée durant le 20e siècle. Malgré la présentation primaire, on reconnaissait bien là du matériel, technologiquement avancé. Guillaume avança sur un sol en grille renforcé, les quelques mètres qu'il faisait le remplit de questions. Foknus entra à son tour.
- C'est une pièce de sauvegarde.
- Et vous y faites quoi ?
- Il s'agit du centre névralgique du vaisseau, c'est aussi important que la passerelle ou la salle des machines.
- Donc vous appliquez ici de la haute technologie, vous ne pouvez pas le faire de la passerelle ?
- En réalité, cette salle est le seul endroit où se trouvent les technologies que l'on exploite, répondit Foknus qui avait regagné la sérénité légendaire des Hostiliens.
- Cette salle a permis le déphasage du vaisseau ?
- Pas simplement, on peut faire des bonds vortex, des voyages temporelles et bien d'autres choses.
- C'est ce que vous avez volé aux Hostiliens ? Demanda Guillaume cherchant le fin mot de l'histoire.
- Négatif. En réalité, ce centre de contrôle exploite ce que nous avons besoin. Une seule chose est responsable de tout ça et c'est pour ça que l'on veut nous mettre aux silences, dit Foknus pointant son doigt vers le fond de la pièce légèrement plus obscure.
Guillaume s'avança doucement et vit la plus étonnant des choses. Son regard était des plus surpris, il n'imaginait pas qu'il verrait cela.
- Nous ne savons pas ce que c'est mais les Hostiliens y tiennent beaucoup. Il nous a fallu du temps pour l'exploiter.
Guillaume ne répondit pas, son regard était fixé par ce qu'il voyait.
- Nous ne savons pas ce que c'est mais j'ai bien l'impression que vous avez une réponse.
- Si c'est ce que je crois, ça change tout.
- Ça change quoi ?
- Tout ! Enchaîna Guillaume.
Guillaume n'en dit pas plus, pour lui, il n'y avait plus qu'une seule chose à faire, avertir John, Frédéric et Christophe. Ils étaient les seuls à comprendre l'importance de la découverte.
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Et voilà cette seconde partie est enfin publié. Et oui, j'ai délibérément laissé Christophe de côté, histoire de montrer que maintenant John et Guillaume pouvaient se gérer seul. Bon, on pourrait me reprocher le côté boom boom du chapitre, mais je pense que c'était nécessaire pour montrer que les Hostiliens n'étaient en rien inférieur aux Races-Unies et apporter une vision nouvelle sur cette race ennemie. Comme vous pouvez le remarqué, mon personnage Scienta porte le nom de Rufus, c'est une sorte de remerciement pour son intervention au début de ma première fic. Ne vous inquiétez pas, plusieurs d'entre vous auront cette chance, mais autant vous rendre hommage avec des personnages secondaires important. Comme vous l'avez surement compris, les Scientas vont être enfin présent, c'est une race cousine des Hostiliens et leur ennemi depuis le début. Nekel et Rufus seront pour les Scientas, ce que Thor et Hermiod ont été chez les Asgardes dans mon univers. Maintenant, je termine en ce moment même le chapitre 2, à vouloir trop en faire dans un chapitre, je me retrouve à les terminer moins vite, mais ça veut aussi dire que je cherche à pousser les choses plus loin pour améliorer la qualité.
Chapitre 2 : La colonie Centrale :
Les réfugiés Hostilites sont accueillis dans le micro-univers, appelé aussi la colonie centrale. Isabelle, Aude et Noémie tentent de les installer alors qu'une méfiance s'installe sur les nouveaux arrivants surtout après la découverte d'un élément capital qu'ils essayaient de dissimuler. Les quatre élus s'inquiètent de la découverte et s'alarment devant l'affaiblissement du champ de déphasage, entourant leur système.
Très amicalement, Spyce.
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