Fanfic intégrale.

[yu'yu'rei'yana xéno]

Voilà, je viens de terminer ma première histoire, enfin mon premier épisode je devrais dire, j'ai délibérément axé le récit sur l'action et pas sur la narration, - il y a quand même quelques passages explicatifs-. J'ai situé cette aventure vers la saison 3-4 afin de crédibiliser mes personnages, par avance désolé pour les quelques fautes d'orthogaphe qui pourraient subsister, bonne lecture et merçi pour vos commentaires à venir.



LES IMPLANTEURS




Jack ouvrit les yeux. Le plafond lui était inconnu... La chambre aussi d'ailleurs.
Se redressant sur le lit, il aperçut des vêtements féminins posés sur une chaise, et un bruit de douche dans la pièce attenante lui confirma - s'il en était encore besoin - qu'il n'avait pas passé la nuit seul.
Décidé à tirer ce mystère au clair, il se leva, enfila son pantalon, se dirigea vers la salle de bain et poussa la porte.
« -Euh... Bonjour... Elle est bonne ? Dites-moi, vous pouvez me dire...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, le rideau s'ouvrit.
« - Bonjour Jack, tu as bien dormi ?

« - Carter ??
- Carter ??! Qu'est-ce que vous faites-là ?
« - Comment ça ce que je fais là Jack ? Qu'est-ce que tu as ?
« - Vous voulez dire que... vous et moi... cette nuit...
« - Si c'est de l'humour, ce n'est pas drôle Jack !
« - Couvrez-vous Carter, - dit-il non sans avoir au préalable subrepticement apprécié le spectacle -, et allez vous rhabiller !
« - Mais Jack...
« - C'est un ordre Carter ! Vous m'appelez Jack maintenant ? Et vous me tutoyez ?


« Alerte. Fonctions cognitives stase 2 ».

" - L'implantation ne fonctionne pas, Khetan. Réinitialisez les paramètres biométriques des structures moléculaires.
" - Selon vos recommandations, Kam'rel.


Jack ouvrit les yeux... Le plafond lui était inconnu... La chambre aussi d'ailleurs. Se redressant sur le lit, il aperçut des vêtements féminins posés sur une chaise, et un bruit de douche dans la pièce attenante lui confirma - s'il en était encore besoin - qu'il n'avait pas passé la nuit seul.
Décidé à tirer au clair ce mystère, il se leva, enfila son pantalon, se dirigea vers la salle de bain et poussa la porte.
« - Euh... Bonjour... Elle est bonne ? Dites-moi, vous pouvez me dire...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, le rideau s'ouvrit.
« - Bonjour Jack, bien dormi ?

« - Carter ??
- Carter, c'est bien vous ?? Qu'est-ce que vous faites là ??
« - Mon colonel, après ce qui s'est passé entre nous...
« - Vous voulez dire que... vous et moi... cette nuit...
« - Vous me faites marcher mon colonel, n'est-ce pas ??
« - Allez couvrez-vous Carter, - dit-il non sans avoir au préalable subrepticement apprécié le spectacle -, et rhabillez-vous s'il vous plait.
« - Bien, puisque c'est comme ça… !. Elle s'exécuta. La colère montait en elle.
O'Neill alla s'asseoir sur le lit.
« - Et je suppose qu' une fois rhabillée, vous allez me demander de faire comme si rien ne s’était passé ? Dans ces conditions, une fois rentrée à la base, je demanderai au Général Hammond une affectation au sein d'une autre équipe S.G. !!
« - Carter, - avec sa main il tapota le lit afin d'inviter Sam à s'asseoir -, Carter, arrêtez de délirer, il se trouve que je ne me souviens de rien, ni de l'hôtel, ni de la route qui nous a amenés là, ni... désolé... de la nuit... c'était bien ?
« - Mon colonel !
« - Expliquez-moi alors ce qu'on fait ici !
« - Quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez ?
« - On est revenu de mission sur p3 machin...
« - P3c-879 mon colonel.
« - Oui enfin, encore une planète où on passe son temps à jouer au hockey avec des cailloux, pendant que Daniel discute avec des vieilles pierres, vraiment intéressant, enfin après on est rentré, visite à l'infirmerie, débriefing et...
« - Et ensuite mon colonel ?
« - Et ensuite... et ensuite, c'est une bonne question...
« - Vous ne vous souvenez pas qu'après le débriefing le Général Hammond nous a accordé une permission et que vous avez proposé de m'emmener à la pêche ?
« - Et vous avez accepté ?
- Et si nous avons été à la pêche, comment se fait-il que nous nous retrouvons ici ?
« - Et bien, mon colonel, sur le trajet, c'est moi qui vous ai convaincu de changer de destination...
« - Et j'ai accepté plutôt que d'aller pêcher ?? Non là, il y a vraiment quelque chose qui cloche...


« Alerte. Fonctions cognitives stase 2 en augmentation. »

« - Khetan, reconnectez les synapses endocriniens de la femelle, et augmentez de quatre impulsions lobectomiques le céphalorachis droit du mâle.
« - Selon vos recommandations, Kam'rel.


Au même moment, en salle de débriefing :
« - Dr Jackson, j'attends vos explications.
« - Je ne comprends pas, Général, après avoir scanné les textes du temple - à ce sujet, j'ai l'impression que cette forme d'écriture s'apparente à un dérivé cunéiforme mésopotamien, peut-être de l'époque Yung Su de la 4eme dynastie, lorsque son rival Shin Song imposa une nouvelle forme de calligraphie en rébellion au...
« - Dr Jackson !
« - Oui donc, - je ferais des recherches après le débriefing -, donc après avoir scanné les textes nous sommes repartis à la porte. Jack rouspétait que c'était une perte de temps. Sam a activé le dhd, Teal'c est passé, je l'ai suivi... et puis voilà. C'est tout.
« - Vous n'avez rencontré personne ? » - Aucune forme de vie n'a été détectée d'après les sondes, Général Hammond, reprit Teal'c.
« - D'après les ruines et les premiers examens, cette planète est inhabitée depuis des milliers d'années, renchérit Daniel.
« - Et vous Teal'c, une explication ?
« - Pas plus que Daniel Jackson, Général Hammond. Ils étaient derrière nous. Peut-être sont-ils prisonniers dans la porte ?
« - Non, nous avons effectué une analyse, aucune énergie résiduelle n'a été détectée, déclara Hammond.
« - Laissez-moi y retourner, demanda Teal'c avec insistance.
« - Hors de question, je ne vais pas risquer la vie d'autres membres de S.G.1., répondit le Général.
« - Alors envoyons un malp, général, au moins nous comprendrons peut-être ce qui s’est passé, et s’ils sont toujours là-bas, comme je le pense, cela nous permettra de voir ce que l’on peut faire pour les aider. D’autant que si c’est un problème de porte, je suis sûr que Sam y travaille déjà !
« - Très bien, Dr Jackson, voyez pendant ce temps-là si vous pouvez en apprendre un peu plus sur ces ruines. Teal’c, le Dr Fraiser vous attend à l’infirmerie pour continuer les tests sur le symbiote.
« - Si vous permettez général, j’aimerai assister à l’envoi du malp. C’est mon équipe qui est probablement bloquée sur cette planète, et je ne veux pas les abandonner, s’empressa de rajouter Daniel.
« - Il en va de même pour moi, général Hammond, reprit Teal’c.
« - Très bien, suivez-moi.

Les 3 membres du SGC arrivèrent en salle de contrôle.
« - Lieutenant Siller, préparez un malp et établissez le contact avec p3c-879.
« - A vos ordres mon général !
Le malp en position, Siller composa l’adresse et les chevrons s’enclenchèrent les uns après les autres, jusqu’à l’apparition du vortex.
« - Envoyez le malp.
« - A vos ordres mon général.
Le malp enta dans le passage ainsi créé. Les regards se tournèrent alors vers les écrans de contrôle.
« - Malp en route mon général !
« - Dans combien de temps arrivera t’il à destination ?
« - P3c-879 est une des planètes les plus lointaines de cette nouvelle galaxie que nous explorons mon général, répondit Siller, le malp devrait arriver dans 5, 4, 3,… 2,… 1,….
« - Lieutenant Siller ?
« - Je ne sais pas mon général, il devrait être arrivé.
« - Que se passe t’il ?
« - Je ne comprends pas il est toujours en chemin….. Attendez mon général, regardez, d’après les informations que nous recevons, il est bien arrivé sur p3c – 879, mais il n’a pas franchi la porte, il a comme qui dirait… rebondi…. et se dirige vers une autre destination !
« - Quoi ?
« - Il a raison général, interpella Daniel en regardant l’écran, la sonde est maintenant en route vers p8x-932, on dirait qu’elle va de porte en porte, sans les franchir !
« - Comment est-ce possible ?
« - Je ne sais pas mon général, reprit Siller, cela ne devrait pas être possible.
« - Lieutenant Siller, coupez le vortex !
« - A vos ordres mon général !
Siller actionna l’arrêt d’urgence.
« - Mon général ! Je n’arrive pas à couper le vortex !
« - Réessayez Lieutenant Siller !
« - Pas de réponse mon général, le système est hors contrôle !

Le général Hammond appuya sur l’intercom : « Attention, à tout le personnel, alerte niveau 3, ce n’est pas un exercice, je répète, ce n’est pas un exercice.
« - Si seulement Sam était là, elle saurait quoi faire !
« - Tout à fait Dr Jackson.
Daniel reprit la parole : « si je ne me trompe pas, je crois me souvenir que Sam disait que le vortex ne pouvait pas rester ouvert plus de 38 minutes non ?
« - Lieutenant Siller ?
« - C’est exact, Dr Jackson. Mais je crois que nous avons un sérieux problème !!
« - 2 membres de SG1 sont portés disparus, SG 7 et 9 sont en mission, nous ne contrôlons plus la porte, ce ne sont pas des problèmes sérieux lieutenant Siller ? ?
« - Ce que je veux dire mon général, c’est que lorsque l’on compose une destination, la porte est alimentée en énergie depuis notre base. Et les informations que nous recevons indiquent que la porte tire son énergie des portes que le malp rencontre, comme si les portes s’activaient au fur et à mesure !
« - Mais c’est impossible !
« - Jusqu’à aujourd’hui oui mon général.
« - Ce qui veut dire ?
« - Que la porte pourrait bien rester ouverte indéfiniment…. Comme toutes celles que le malp va rencontrer.
« - Que va t’on faire pour le colonel O’Neill et le major Samantha Carter ? demanda Teal’c.
« - Pour l’instant rien Teal’c. Nous devons d’abord couper ce vortex, par tous les moyens.
" - Dr Jackson, essayez de traduire les textes que vous avez ramenés, cela nous sera utile si nous réussissons à reprendre le contrôle de la porte, et vous Teal’c, le Dr Fraiser vous attend.
Teal’c acquiesça d’un signe de tête.
« - Oui, je vais faire ça, répondit Daniel.
« - Lieutenant Siller, voyez ce que vous pouvez faire, j’ai un coup de fil à passer.
« - A vos ordres mon général !

« - Hammond à l’appareil. Docteur Mc Kay ?



La pièce était uniformément grise.
Ronde, vaste, elle semblait ne pas avoir d’ouverture et paraissait d’une infinie hauteur…. En son centre, seuls quelques capteurs animaient les corps allongés de Jack O’Neill et de Samantha Carter, corps à même posés sur ce que l’on eût dit être de l’eau lumineuse en suspension…
Autour d’eux s’afféraient 2 êtres, 2 êtres qui depuis des milliers d’années attendaient avec espoir un jour ou, enfin, ils pourraient à nouveau survivre, revivre, vivre, et qui avaient observés, impuissants, à la lente et inéluctable agonie de leur planète et de leur peuple.
Formes éthérées par nécessité, elles avaient ponctuellement copié l’apparence des corps en sommeil afin de procéder à la manipulation cérébrale et génétique qui leur était nécessaire.
Malgré leurs connaissances inégalées en génome, et les milliers d’expériences réalisées de part le passé, le constat avait été implacable : seul un corps humanoïde doté de particularités chromosomiques particulièrement spécifiques, et conçu de manière naturelle, pouvait leur permettre de se matérialiser à nouveau.
Bien sur, ils connaissaient parfaitement le processus qui leur permettrait d’accélérer la grossesse et le développement de l’être ainsi créé, mais ils avaient été incapables de concevoir in vitro la bonne combinaison, tant la complexité de cette symbiose était insurmontable.
Il fallait donc que Sam et Jack s’accouplent pour que Khetan et Kam’rel puissent survivre.






« - Nous avons besoin de vous à Cheyenne mountain, il s’agit d’une priorité absolue, votre avion décolle dans 30 minutes.
Non Dr Mc Kay, vous finirez votre repas dans l’avion, et on vous informera de la situation.
Et comment voulez-vous que je sache s’il y a du citron dans les plateaux-repas ?
Ecoutez, Dr Mc Kay, vous travaillez en tant que civil au sein de l’ u. s. air force, vous savez très bien que nos avions sont parmi les plus sûrs de la planète, je vous attends dans mon bureau dès votre arrivée.

A peine raccroché, le téléphone rouge sonna.

« - Hammond …
Bonjour Monsieur le Président. Oui Monsieur le Président, nous sommes actuellement dans l’impossibilité de reprendre le contrôle de la porte, je viens de faire appel au meilleur spécialiste que nous ayons en l’absence du major Carter, il sera là dans 2 heures.
Effectivement Monsieur le Président, si les goa’ulds nous attaquaient maintenant, nous ne pourrions pas nous replier sur le site alpha. Mais étant donné que les portes se connectent toutes les unes après les autres, je crois que les goa’ulds auront les mêmes soucis que nous et qu’ils auront autre chose à faire. Non Monsieur le Président aucune nouvelle du colonel O’Neill et du major Samantha Carter. Sans la porte il nous est impossible de retourner sur p3c-879.


« Avec toutes ces portes bloquées, nous risquons de créer un conflit intergalactique bien plus destructeur que les seuls goa’ulds, nous ne disposons plus de la possibilité de contacter nos alliés, vous avez 24 heures, après quoi j’ordonne la destruction de la porte, la fermeture de la base et l’arrêt définitif du programme porte des étoiles »

« - Nous avons 2 équipes bloquées sans parler des membres de SG1 Monsieur le Président, et je crois que…
Très bien Monsieur le Président, 24 heures.






« - Ce mâle résiste aux stimulis, Kam’rel, sa conformité génomique aux anciens agit comme un bouclier protecteur, la seule solution serait d’inhiber ses fonctions primales.
« - Mais cela nous est impossible, Khetan, car le processus ne serait alors que partiel et tout ceci n’aurait servi à rien… Il nous faut procéder de manière différente.

Kam’rel fit alors un geste de la main. Jack et Sam disparurent.

D’un autre geste, la pièce grise, ronde, vaste, se métamorphosa en une chambre coquette et douillette.
« - Cet environnement, tout comme celui que nous avions suggéré, correspond aux habitudes d’accouplement de ce mâle, nous avons observé que la femelle ne lui est pas indifférente…
D’un nouveau geste de main, Sam et Jack se retrouvèrent sur le lit.
… nous allons donc devoir les convaincre de sauver notre race. Et c’est par-là que nous aurions du commencer.

Kam’rel ferma les yeux… Jack et Sam ouvrirent les leurs…







« - Pffffffffff….. Quel voyage ! Avec tous les trous d’air qu’on a rencontré je n’ai pas pu profiter de mon repas plus de dix minutes ! Un coup à droite, un coup à gauche, un coup au-dessus, un coup en dessous… Vous avez du sucre ?
« - Dr Mc Kay, il y a 2 heures, j’ai eu le président en ligne, il nous accorde 24 heures, 22 maintenant, après quoi la porte sera détruite, et vos soucis gastriques sont le cadet de mes soucis !!
« - du chocolat alors ? Vous savez, vous pouvez dire au président que quel que soit le nombre d’heures, ça ne changera rien ! Et faire sauter la porte non plus d’ailleurs…
« - Comment ça ?
« - D’après les informations que j’ai parcourues dans l’avion – enfin parcourues, je devrais dire déchiffrées, on se demande bien qui peut écrire comme ça -, la porte reste active car elle tire son énergie des autres portes qui se connectent, et toutes vos manœuvres pour en reprendre le contrôle ont échoué, ce qui est normal puisque la porte réagit suivant l’énergie qu’elle reçoit.
Si nous détruisons notre porte, toutes les autres portes devraient retrouver leur autonomie.
« - Parfait, nous utiliserons cette manœuvre en dernier recours, vous avez 22 heures pour trouver une autre solution, j’ai 2 équipes manquantes et j’ai besoin de la porte pour retrouver le colonel et le major. Et pourquoi dans ce cas dites-vous que cela ne servirait à rien de détruire la porte ?
« - Toutes les autres portes devraient retrouver leur autonomie, mais en détruisant la nôtre, nous allons briser la chaîne énergétique des vortex, et il ne faut pas oublier que les portes sont protégées contre tout surplus d’énergie. Ce surplus d’énergie de notre porte va rebondir contre les autres portes, tout comme la sonde, et reviendra automatiquement vers le point d’émission d’origine, porte ou pas porte. Mais cette énergie ne va pas que rebondir : à chaque porte qu’elle va fermer, elle va emmagasiner cette énergie et passer à la suivante, jusqu’à la dernière, avant de revenir. D’après mes calculs et le nombre de portes que nous connaissons, c’est comme si vous craquiez une allumette dans 10 000 000 de tonnes de nitroglycérine ! Je vous laisse imaginer le feu d’artifices !
« - Que proposez-vous ?
« - La seule solution, c’est d’envoyer un flux d’énergie supérieur à l’ensemble de l’énergie dégagée par tous les vortex réunis afin que la porte redevienne prioritaire sur les autres, et ainsi pouvoir en reprendre le contrôle. Quant au malp, faites une croix dessus, ce n’est plus que sa signature énergétique destructuralisée qui nous permet encore de recevoir des données, et en nous ne pourrons pas le rematérialiser, les paramètres continuum espace-temps nous en empêchant. Mais par contre, nous allons nous servir de cette connexion encore active afin d’envoyer le flux d’énergie supplémentaire.
« - Vous venez de dire que les portes étaient protégées contre un surplus d’énergie, à quoi cela servirait-il ?
« - Je ne vous parle pas d’énergie primaire mais résiduelle ! La différence entre l’énergie primaire et…. De toute façon vous n’êtes qu’un militaire et pas un scientifique, alors je crois que nous avons mieux à faire non ?
« - Vous avez raison, répondit d’une voix énervée le général Hammond, allez, au travail !
Sans même adresser un regard à son interlocuteur, Mc Kay se leva et prit la direction du laboratoire.

« Il faut que j’étudie le procédé d’activation, que je calcule l’exacte quantité d’énergie nécessaire à l’instant T où nous procèderons à la connexion, le moyen de concentrer toute cette énergie dans un seul flux, le point exact de rencontre entre cette énergie supplémentaire et l’énergie résiduelle de la sonde qui nous servira de catalyseur, une erreur et…. Boomm….. Plus de planète…. C’est que je tiens à revoir Carter moi, elle se fie plus à son intuition qu’à sa tête, qu’elle a jolie d’ailleurs… vraiment jolie… et il n’y a pas que sa tête qui soit ravissante, il n’ y a rien à jeter… à part son cerveau… Depuis le temps que j’attendais de la revoir, ce n’est pas le moment que je fasse une erreur… Une erreur ? Et d’abord pourquoi je ferais une erreur ? C’est vrai ça !
Y’a rien à manger dans le coin ?

Au détour d’un couloir, plongé dans ses pensées, Mc Kay buta dans Teal’c qui revenait de l’infirmerie.
« - Ah mais c’est pas vrai, faites attention !! vociféra Mc Kay.
Leurs regards se croisèrent.
« - Tiens, Tol’k, bonjour, ça va ?
« - Teal’c.
« - Bien sur, Tulc, comme vous voulez, écoutez, j’aurai bien aimé faire la conversation, mais on a besoin de moi pour sauver la galaxie, et j’ai une de ces faims alors si vous permettez…. Et sans attendre la moindre réponse Mc Kay reprit son chemin.
Teal’c leva le sourcil, regarda le Dr Mc Kay s’éloigner, puis reparti en direction du bureau du général Hammond.


« - Entrez, Teal’c, comment se passent les tests ?
« - Avec ces examens, le Dr Fraizer pense qu’un jour viendra ou tous les jaffas pourront se libérer de l’emprise des symbiotes.
« - Souhaitons-le, Teal’c, souhaitons-le…
« - J’ai rencontré le Dr Mc Kay, les savants de la Tau’ri sont tous comme lui ?
Hammond se mit à sourire.
« - C’est un personnage excentrique et exubérant, mais c’est surtout un grand scientifique, Teal’c, et en l’absence du major Carter il représente le plus grand espoir que nous ayons de réussir à reprendre le contrôle de la porte. S’il y parvient, nous pourrons rapatrier nos équipes et tenter de venir en aide au colonel O’Neill et au major Carter. Je n’ai aucun sentiment à son égard, mais je n’ai pas d’autre choix que de lui faire confiance.
Hammond attrapa le combiné rouge.
« - Teal’c, je dois informer le président de la procédure que le Dr Mc Kay va mettre en place, allez voir le Dr Jackson, vos connaissances lui seront certainement utiles.

Teal’c, toujours debout, mains dans le dos, acquiesça d’un signe de tête.




« - A non, ça ne va pas recommencer !!! pesta Jack lorsque la première vision qu’il aperçut fut celle de son double qui se tenait devant lui, au bord du lit. Tournant la tête, il aperçut Carter qui se réveillait, affublée elle aussi à ses côtés de son double en tout point identique.
« - Carter, réveillez–vous, on a de la visite !! Carter !!
Sortant d’un sommeil forcé, Carter tourna la tête vers O’Neill.
« - .… Mon colonel, … mes colonels, … comment… ??
Se levant, O’Neill s’approcha d’O’Neill.
« - Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qu’on fait ici ? On était bien sur p3 truc, on s’en allait… Et où sont nos armes ? Je parie que c’est encore un coup de… Comment s’appelle t’il déjà ? Roland ? Relan ? Carter ?… Carter ?!
« - Arlan, mon colonel…
« - oui c’est ça, Arlan… Ecoutez Arlan , je ne sais pas où vous êtes et ce que vous manigancez encore une fois, mais si jamais…

« - Nous ne connaissons aucun Arlan, mâle.
« - Pardon ?
« - L’être auquel vous faites allusion nous est inconnu.
« - Ok, ça j’ai compris, c’est la fin de votre phrase qui me gêne. Je m’appelle O’Neill, colonel Jack O’Neill de l’armée de l’air des Etats-Unis d’Amérique. Et vous, c’est … Jack bis ? Jack n° 3 ?
« - On me présente sous le nom de Kam’rel, et voici mon ego, Khetan. La similitude entre nos physionomies et les vôtres peut vous surprendre, c’était le seul choix qui s’offrait à nous afin de réintégrer temporairement le même plan d’existence. J’ai pris votre apparence et Khetan celle de la femelle.
« - Je m’appelle Carter, major Samantha Carter…
« - De l’ armée de l’air des Etats-Unis d’Amérique !, s’empressa de rajouter O’Neill.
« - Dans notre monde, on nous appelle des femmes, et pas des femelles, rajouta Sam avec une petite pointe d’irritation.
« - Notre langage est imparfait, nous ne sommes pas familiarisés avec les phonèmes en usage sur votre planète, mais nous apprenons vite.
« - Où sont Teal’c et Daniel ?, demanda O’Neill.
« - Après l’entrée de vos compagnons dans ce que vous appelez « vortex », le passage entre nos deux mondes à été coupé et vous avez été transférés.
Nous vous avons endormis afin de pouvoir vous répliquer. Après quelques stimulis cérébraux, nous vous avons réveillés.
« - Attendez, vous voulez dire que vous avez interrompu le flux d’énergie de votre porte pour nous empêcher de passer ? Et que vous avez procédé à des tests sur nous ? s’enquérit Carter.
« - L’interprétation des faits est, comment dénommez vous, …subjective. Nous n’étions plus que quelques-uns. Nous avons programmé la porte dans l’espoir qu’un jour, avant qu’il ne soit trop tard, ses capteurs nous transmettraient le message de votre arrivée ; le système de sécurité mis en place a coupé le vortex après votre transfert, et à initialisé le rebondeur …
« - Le « rebondeur » ? interrogea Carter.
« - C’est le terme le plus approprié dans votre langue. Après l’envoi du message, notre réveil et votre transfert, la procédure de sécurité a bloqué toute tentative de réouverture de la porte, et toute reconnection renvoi désormais les flux d’énergie reçus vers d’autres mondes.
« - Mais notre base a déjà du tenter de nous contacter !! s’empressa de faire remarquer Carter.
« - C’est exact. Nous ne pensions pas que vous seriez les premiers à vous reconnecter. Le flux va initialiser toutes les portes qu’il rencontrera et elles deviendront toutes inopérantes… Et toute tentative pour couper la connexion activera un processus de destruction pré-programmé, et aucune porte n’y résistera…
« - Pourquoi avoir fait ça ? demanda Carter ?
« - C’est une longue histoire ….




« - Entrez !!
« - Du nouveau Dr Jackson ?
« - Avec l’aide de Teal’c, j’ai pu déchiffrer une partie du texte, c’est assez intéressant ça parle….
« - Asseyez-vous Dr Jackson.
« - Oui, en fait d’après ma traduction – c’est bien un dérivé cunéiforme, mais qui n’est pas apparenté à du mésopotamien comme ces symboles pouvaient le suggérer – il montra une succession de glyphes au général -, c’est finalement bien plus proche des 2 premières formes d’écriture que l’on pouvait trouver dans les plaines du Machtepan 6 siècles avant notre ère -, le texte ressemble à une sorte de testament, de témoignage.
Il est question d’un ancien peuple, les Katriniens, plus ou moins humanoïdes, qui aurait vécu sur cette planète il doit y avoir à peu près 10 000 ans. C’était une civilisation avancée, ils maîtrisaient les sciences, les arts, les voyages inter-galactiques. Apparemment ils étaient pacifiques, ils n’attaquaient jamais et préféraient se défendre en cas de besoin, ils disposaient pour cela du bouclier planétaire protecteur le plus puissant de toute la galaxie. Et tout allait bien jusqu’au jour ou un vaisseau inconnu se mit en orbite autour de leur planète et que leurs occupants ont demandé asile, - ou quelque chose comme ça - enfin c’est ce que je crois, en prétextant des dommages irréparables sur leur navire, ce qui devait être vrai puisqu’il est noté un peu plus loin que le vaisseau explosa sans ses occupants à bord.
La 2eme partie du texte est malheureusement intraduisible, la plupart des symboles ont été effacés avec le temps, le récit reprend plusieurs années après.
Celui qui a écrit ce témoignage parle d’une guerre qui se termine. Mais si j’en crois la suite du texte, leur bouclier n’a pas du être si efficace que ça, les habitants ont étés décimés, et les rares survivants meurent les uns après les autres. Ce qui est curieux, c’est qu’à aucun moment il ne parle de combats…
Il est fait allusion aussi à une « porte de demain en sommeil », mais je ne sais pas ce que ça signifie. Il y a encore deux tablettes que je n’ai pas déchiffrées, Teal’c travaille dessus.
« - Donc, rien de concret qui pourrait aider le colonel et le major ?
« - Non désolé général…
« - Continuez vos traductions Dr Jackson, et par la même occasion voyez si vous pouvez en apprendre un peu plus sur ce bouclier, pendant que le Dr Mc Kay élabore son plan d’action.
« - Il travaille ? Ah bon, quand je suis passé devant la cantine en venant vous voir, il était en grande discussion avec le cuisinier à propos… à propos de quoi déjà… Ah oui, de la cuisson des pâtes… Bon, j’y retourne…





O’ Neill regardait dans tous les sens…
« - Attendez Carter, leur histoire est certainement passionnante, mais j’ai entendu plusieurs fois le mot « transférés ». Transférés d’accord, mais où ?
« - Vous êtes à bord du Kataauri, dernier vaisseau de la flotte Katrinienne.
« - Plutôt coquet le vaisseau dites donc, argumenta Jack en parcourant la pièce du regard.
« - Nous pensions qu’un environnement familier vous serait plus propice.
« - Propice ? Propice à quoi ? demanda Carter.

Kam’rel ferma les yeux. La chambre s’évapora, les deux jack et les deux sam se retrouvèrent dans ce qui devait être une salle de contrôle, aux proportions démesurées, et dont la hauteur hors norme faisait penser à ces gigantesques cheminées des plus grands paquebots terrestres. En son sommet, de nombreuses lumières traversaient la pièce en se déplaçant de mur en mur, et à chaque point d’impact celles-ci changeaient de couleur.
« - Eh, pas mal votre tour de passe-passe, si un jour vous ne savez plus quoi en faire je suis preneur, annonça Jack. Et donc nous sommes en orbite au-dessus de p3 bidule ?
Khetan leva la main. L’intégralité de la pièce fût instantanément remplacée par des écrans translucides : ils se retrouvaient maintenant à voler dans la noirceur et le vide sidéral, sans aucun obstacle visuel dans leurs champs de vision.
« - Ouaouhh !!!! Ca surprend ! cria Carter.
« - Faut s’habituer mais c’est sympa, commenta O’Neill… Ca aussi j’en veux bien un ou deux, j’assurerai mes vieux jours en montant un parc d’attractions avec ces jeux là…
« - Nous sommes actuellement en route vers votre planète, afin de vous réintégrer dans votre univers une fois le procédé terminé. Nous arriverons à destination dans une dizaine d’heures de votre temps. Khetan baissa la main, la salle de contrôle réintégra l’espace délimité.
« - C’est fini ? Dommage, c’est sympa comme truc… enfin pour ceux qui aiment, bien sur, crû bon de rajouter O’Neill. Procédé ? Quel procédé ?

« - Nous avons besoin de vous.
« - Ah ben voilà, ça n’aurait pas été mieux de commencer par là, plutôt que de nous raconter toutes ces salades ? interpella O’Neill. Si vous voulez qu’on vous aide, il va falloir nous faire confiance…
« Et alors ?, rajouta Carter, quand bien même on déciderait de les aider…
« - Carter…
« - Ce n’est qu’une supposition mon colonel, ils ont des milliers d’années d’avance technologique et scientifique sur nous, comment pourrait-on les aider ?
« - Comprenez ceci, notre technologie si supérieure à la vôtre n’a pas sauvé mon peuple, malgré toutes nos connaissances et toutes nos recherches, et nous sommes aujourd’hui au bord de l’anéantissement.
« - Vous me semblez pourtant pas en si mauvaise mine que ça Kheton ? dit Jack.
« - Khetan, … chaque jour qui passe nous affaiblit un peu plus, et nos transmutations dans ces corps épuisent notre énergie vitale.

Vous, Samantha Carter, et vous, Jack O’Neill, êtes les deux seuls spécimens compatibles, …êtres compatibles…, à posséder, en vous, la survie de notre espèce.

Acceptez de nous aider, et bien que nous ne puissions déconnecter les protocoles de sécurité, nous vous aiderons à stopper le flux d’énergie qui bloque les portes.
« - Attendez, si je comprends bien vous nous avez enlevés, vous êtes rentrés dans nos têtes, vous avez bloqué toutes les portes de la galaxie en sachant que vous ne pourriez pas réparer, si on essaie de débrancher la porte c’est l’apocalypse et vous voudriez qu’on vous aide ?
« - De l’univers mon colonel…
« - De l’univers ?
« - Toutes les portes de l’univers…
« - Raison de plus !! Et vous ne nous avez toujours pas dit en quoi vous avez besoin de notre aide !


« - Suite à une guerre que nous avons perdue, nos ennemis, que nous avons dénommé les implanteurs, ont introduit en nous un virus si mortel que seule une poignée d’entre nous réussirent à survivre ; Nous n’avons eu d’autre recours de nous exiler avec le dernier vaisseau opérationnel.
Mais le mal était en nous.
Malgré tous nos travaux, nos ego disparaissaient. Après de nombreux échecs, les derniers katriniens ont du se séparer de leurs corps pour survivre.
L’unique solution pour sauver notre peuple de l’extermination était de trouver 2 porteurs, combinant à la fois l’A.D.N. d’un mâle issu d’un peuple aujourd’hui éloigné de notre plan d’existence, les anciens, et l’A.R.N. d’une femelle possédant les réminiscences d’une autre espèce, à savoir un symbiote, mais pas d’un symbiote originel, d’un symbiote dont les caractéristiques n’étaient pas haine et pouvoir, mais sagesse et prescience.
« - On connaît ces 2 espèces là, rajouta O’Neill.
« - Nous avons cherché sans résultat. Nous avons besoin de vous afin que vous fusionniez, de cette union naîtra un être qui seul pourra transmuter notre énergie et la conserver.
« - Comment ? s’inquiéta Carter.
« - Vous pouvez répéter ça ? demanda O’Neill.

« - Concevez un enfant pour nous et vous sauverez notre race.
« - Vous voulez dire que Carter et moi devons… nous accoupler, faire un enfant, et que vous vous servirez de lui pour faire je ne sais quoi avec, ce qui vous permettra de renaître, ou quelque chose comme ça ? supposa O’Neill.
« - Oui, lorsque l’accouplement aura eu lieu, nous vous endormirons, prélèverons les cellules ainsi fécondées, et en quelques heures nous disposerons d’un corps adulte pour nous réintégrer sans dommage. Puis nous vous réveillerons.
« - Nous avons beau être primitifs par rapport à vos connaissances, nous maîtrisons bien les techniques de fécondation vous savez… interpella Carter.
« - Comme je vous l’ai déjà énoncé, tous les protocoles de fécondation autres que naturels ont échoués, c’est l’unique moyen pour nous sauver.
« -Et quand bien même nous accepterions – ce qui est hors de question -, vous croyiez que nous vous laisserions utiliser un enfant, mon enfant, à des fins scientifiques ? protesta Carter.
« - Notre enfant, rectifia O’Neill. C’est bien mal connaître le peuple de la terre, nous respectons la vie plus que toute autre considération.
« - Si la vie est si précieuse pour vous, alors vous devez comprendre notre position. De plus, nous avons constaté une osmose entre vos sentiments, ce qui devrait permettre un parfait accomplissement.
« - Maintenant je comprends le décor de tout à l’heure, commenta O’Neill. Au cours de nos petites ballades, nous avons rencontré beaucoup d’espèces, moins évoluées, plus évoluées, mais c’est bien la première fois qu’on m’enlève pour me demander de… « fusionner » !!
« - Pour que la fécondation réussisse, il faut que vous approuviez cet accouplement.
« - Et si nous refusons ?
« - Nous vous ramènerons sur votre planète… puis nous mourrons.
« - Et les autres membres de votre race, où sont-ils ?
« - Nous sommes les 2 derniers survivants de notre civilisation, répondit Kam’rel, et le corps ainsi crée n’habitera qu’un seul d’entre nous.
« - Vous voulez dire que si nous vous aidons, il ne restera qu’un seul Kramachin ? ?
« - Kratinien, oui. Mais ce nouveau corps permettra d’ouvrir une nouvelle ère, et de votre union naîtra une nouvelle race.
« - Et vous avez déjà décidé, des 2, qui va rester ? demanda O’Neill.
« - Il a été décidé que Kam’rel serait le dernier porteur de notre civilisation, répondit Khetan.





« - Dr Mc Kay, il nous reste 19 heures !
« - D’après mes calculs, 3 heures pour l’initialisation du protocole, 4 heures pour la mise en place des réseaux d’énergie nécessaires, 5 pour la concentrer, et 2 de plus pour la détermination exacte du point de rencontre, vous avez goûté ces pâtes elles sont immangeables, c’est vous qui avez choisi le cuisinier ?
« - Dr Mc Kay, inutile de vous rappeler que des membres du SGC sont dans l’impossibilité de réintégrer la base, plus vite nous reprendrons le contrôle, plus vite nous pourrons leur venir en aide !
« - J’y vais général, mais vous savez, moi, travailler sans rien dans l’estomac…
« - Dr Mc Kay !
« - J’y vais, juste un dessert,
« - Dr Mc Kay !! reprit-il.




« - Carter... approchez-vous…
« - Quoi mon colonel ? Vous n’y pensez pas ???
« - Je suis tout autant que vous contre le fait de servir de cobaye et qu’on puisse prélever des cellules qu’elle qu’en soit la raison, mais si on peut grâce à eux reprendre le contrôle de la porte, ça vaut la peine d’y réfléchir ! D’autant que si nous les aidons, je suis sûr que nous pourrons bénéficier de certaines de leurs technologies, n’est-ce pas Kretin ?
« - Khetan. Si vous acceptez, nous consentirons à partager certaines de nos connaissances.
« - Vous voyez Carter, le but premier de nos expéditions, ce n’est pas de ramener de nouvelles technologies ?
« - Jamais je ne permettrai que l’on utilise mon corps comme mère porteuse, quelles que puissent être les retombées technologiques ou scientifiques mon colonel !!
« - Commencez déjà par nous rendre nos armes et mettez-moi en relation avec notre base, insista O’Neill en regardant son sosie. Vous pouvez faire ça ?
« - Mon colonel, je refuse de…
« - Laissez-moi faire, Carter.
A peine eut-il terminé ses propos que leur équipement réintégra l’espace tri-dimensionnel. La minute suivante, ils avaient repris possession de leur équipement.
Kam’rel s’adressa à O’Neill :
« - Parlez, Colonel Jack O’Neill de l’armée de l’air des Etats-Unis d’Amérique.
« - Voilà, vous faites des progrès c’est mieux ! Mais n’en faites pas trop, colonel O’Neill, c’est suffisant, Jack, même, si vous voulez, mais pas de « mâle » entre nous… Et dans quoi je parle ?
« - Il vous suffit simplement de vous adresser à votre base, et vous les entendrez en retour.
« - Ca aussi ça m’intéresse… Allô la terre ? Coucou c’est nous, vous m’entendez ?


Siller arriva en courant dans le bureau du général Hammond :
« - Général, nous recevons une transmission du colonel O’Neill !!

Le général se hâta pour rejoindre la salle de contrôle.

« - Allô allô, 1, 2, 3, 1, 2, 3, ici O’Neill, vous me recevez ?
« - Content de vous entendre colonel ? Tout va bien ?
« - Oui je vais bien, le major Carter également, elle est avec moi.
« - Où êtes-vous ?
« - Nous sommes à bord d’un vaisseau spatial, mon général, et nous sommes arrivons.
« - Expliquez-vous colonel.
« - Ca serait trop long, mon général, tout ce que je voulais dire, c’est surtout de ne pas essayer de couper le vortex, si vous faites ça on ne verra plus jamais les simpsons à la télé !!
« - Nous le savons colonel, le Dr Mc Kay travaille actuellement sur la manière de réinitialiser les portes sans couper le vortex.
« - Qu’il ne fasse rien, nous allons bientôt revenir !
« - Colonel, il nous reste 18 heures avant la fermeture définitive de la base, nous ne pouvons nous permettre…
« - Faites-moi confiance, mon général, vous verrez tout se passera bien ! Je vous ai déjà déçu ?
« - Le Dr Mc Kay va continuer son programme, je vous accorde 12 heures, si vous n’êtes pas revenu passé ce délai, lui seul décidera de la suite des opérations en ce qui concerne la porte. 12 heures, pas une de plus !
« - Nous reviendrons à temps mon général, terminé !

Le général pressa l’intercom :
« - Dr Jackson, Teal’c, Dr Mc Kay, ici Hammond, je vous attends en salle de briefing.






« - Carter, j’ai à vous parler, on peut discuter seuls 1 minute si c’est possible ? demanda O’Neill.
« - Aussitôt dit aussitôt fait, Khetan et Kam’rel n’étaient plus là.
« - Carter écoutez-moi s’il vous plait. L’idée de concevoir un enfant afin de venir en aide à une race en difficulté ne me plait pas plus que vous. Mais puisque nous sommes seuls, et à partir du moment où je m’engage à ce que la chaîne de commandement ne soit jamais informée de cette partie de la « transaction », je dois vous avouer que passer un agréable moment en votre compagnie ne serait pas pour me déplaire, bien au contraire…
Sam se mit à rougir.
« - Oseriez-vous me dire que je vous suis insensible, Carter ?
« - Non mon colonel, bien sûr que non, mais je n’imaginai pas qu’un jour, nous aurions pu mieux nous connaître dans de telles conditions, et surtout contraints et forcés !
« - Carter, nous ne sommes pas contraints et forcés, nous allons sauver notre porte et rapporter des technologies qui vont nous permettre de mieux nous défendre contre les goa’ulds ou toutes sortes d’envahisseurs, le jeu n’en vaut pas la chandelle ? Et comme vous dites, c’est aussi une occasion unique de mieux nous connaître, de concrétiser, l’espace d’un souvenir, toute l’affection que j’ai pour vous. Vous voyez ? Maintenant que je vous ai dit ça, plus moyen de revenir en arrière !
« - Et que faîtes-vous de l’enfant mon colonel ?
« - N’y pensez pas Carter, si cette idée vous obsède, imaginez, je ne sais pas moi,… qu’il faut parfois de nombreux essais avant qu’une femme tombe en sainte, ou bien alors… que je porte un préservatif !!
« - Comment pouvez-vous faire de l’humour dans un moment pareil ?
« - Et si je vous en donne l’ordre, vous vous sentirez mieux ?
« - Mon colonel…
« - Jack… lui souffla t’il.
O’Neill regarda en l’air : Khetrel, Kamran, vous pouvez bouger la main, cligner des yeux, ou quelque chose comme ça, et réinstaller le décor qu’il y avait en arrivant ?
La chambre se redessina dans les secondes qui suivirent.
« - Laissez-nous seuls voulez-vous ? Et je ne veux pas voir un œil par le trou de la serrure !! On vous préviendra !!
Jack ouvrit ses bras.
« - Carter…. Sam….. venez, approchez-vous…..





« - Asseyez-vous messieurs.
Nous venons de recevoir une transmission du colonel O’ Neill. Il est actuellement en route pour la terre à bord d’un vaisseau spatial. Le major Carter est avec lui.
« - Teal’c pencha la tête, et un léger sourire effleura son visage.
« - Il vous a dit qui les a pris en charge ? Demanda Daniel.
« - Non, il nous demande d’attendre son retour et de ne rien entreprendre pour fermer la porte.
« - Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? demanda Mc Kay, vous préférez faire confiance à un militaire qui se trouve on ne sais où, plutôt que de vous fier à la seule personne capable de tous nous sauver ?
« - Ce n’est pas ce que j’ai dit, Dr Mc Kay, vous continuez votre programme jusqu’à leur arrivée, je leur ai donné 12 heures, passé ce délai nous agirons selon vos recommandations.
Daniel prit la parole.
« - Il est possible que ce soit des survivants de p3x-879 mon général.
« - Je croyais qu’ils avaient tous étés tués, et que de toute façon les survivants étaient condamnés, Dr Jackson, fit remarquer le général Hammond.
« - Nous avons continué la traduction avec Teal’c, général, et d’après ce que l’on a pu comprendre, quelques-uns d’entre eux auraient réussi à se réfugier dans un vaisseau qui n’aurait pas été détruit dans le conflit.
« - Et donc, si je vous comprends bien, ils seraient toujours vivants depuis 10 000 ans ?
« - Les grands maîtres goa’ulds vivent bien plus longtemps encore, général Hammond, rajouta Teal’c.
« - Vous avez raison, Teal’c, acquiesça Hammond.
« - Si comme je le pense, ce sont bien les survivants de p3c-879, alors je crois qu’il faut faire confiance à Jack, général, fit remarquer Daniel.
« - J’ai des choses beaucoup plus importantes à faire que d’écouter des bêtises pareilles, protesta Mc Kay tout en se levant. Je retourne au laboratoire, au moins grâce à moi on a une chance de s’en tirer.
« - Dr Mc Kay rasseyez-vous !!
A contre-cœur, Mc Kay se laissa retomber dans le siège.
« - Des précisions sur le bouclier Dr Jackson ?
« - Pas grand chose mon général. D’après certains fragments de texte, ce bouclier ne fonctionnait pas avec une énergie telle que nous la concevons. Il devait s’agir d’une forme d’énergie invisible ou quelque chose comme ça.
« - C’est possible Dr Mc Kay ?
« - En théorie oui, mais pour une telle forme d’énergie il faut obligatoirement un catalyseur, qui concentre l’énergie pour la redistribuer. Pas malin ces envahisseurs, il leur aurait suffi de détruire cet appareil pour une attaque massive…
« - Comment pouvez-vous dire cela Dr Mc Kay ? s’interrogea Teal’c.
« - C’est une constatation, Tal’c, à leur place c’est ce que j’aurai fait. Peut être que sur votre planète on ne sait pas ce que c’est qu’une constatation ?
« - Teal’c, fit remarquer celui-ci à Mc Kay. Je vous conseille de vous en souvenir…
« - Laissez Teal’c, le Dr Mc Kay va retourner au laboratoire, vous et le Dr Jackson, continuez vos traductions, prochain point dans 4 heures. Réunion terminée, au travail !






Sam et Jack se regardèrent, ils se trouvaient de nouveau dans la salle de contrôle. Pour toujours et toujours ils garderaient le secret de ces instants passés dans la plus personnelle intimité.

« - Au nom de tous les Kratiniens, je vous remercie.
Devant eux se tenait un homme grand, très grand, au visage solennel, et dont le regard azuréen vous transportait dans une sorte de bien-être indescriptible. Malgré sa taille hors du commun – il devait bien mesurer dans les 3 mètres -, sa démarche et sa gestuelle étaient toute empreinte d’une infinie douceur. De ce personnage énigmatique se dégageait une sagesse toute perceptible.
Sam et Jack comprirent instantanément, et sans trop savoir pourquoi d’ailleurs, qu’ils avaient pris la bonne décision.
« - Et donc votre collègue a disparu ? demanda O’Neill.
« - Khetan n’est plus, il était déjà faible lorsque nous avons appris votre venue et que nous avons été réveillés, son énergie vitale s’en est allée vers un autre plan de conscience. Je suis toujours Kam’rel, cette apparence retrouvée est mienne désormais.

« - Et maintenant avec qui allez vous… O’Neill chercha un mot… parler ?
« - Je possède toutes les caractéristiques pour fonder un nouveau peuple, Jack. Lorsque nous serons parvenus à couper le flux qui bloque votre porte, j’irai fonder une nouvelle colonie.
« - Et vous pouvez faire ça tout seul ? un peu comme les escargots ? demanda O’Neill.
« - Avec une des cellules prélevées, j’ai pu reprendre forme. Une autre cellule me permettra de concevoir la femme qui partagera ma quête dans l’accomplissement de ces vies nouvelles à venir.
« - On arrête pas le progrès ! Et on arrive dans combien de temps ?
« - Dans 6 heures de votre temps vous serez sur votre terre.
« - Colonel, puisque nous avons un peu de temps devant nous, j’aimerai comprendre le mécanisme de blocage de la porte, cela nous sera utile, si Kam’rel est d’accord .
« - Et pendant que vous y êtes, parlez-moi un peu de ce qui vous est arrivé et des grands méchants que vous avez rencontré ok ? renchérit O’Neill. On ne sait jamais, si un jour on les croise ça peut toujours servir !
« - Mon colonel, d’après ce que j’ai pu comprendre, c’était il y a bien longtemps, et depuis ces ennemis doivent être loin !
« - Jack a raison, Sam. Il est de part l’univers bien des mondes ou certaines espèces, y compris humanoïdes, peuvent exister bien au-delà du temps qui vous est référence sur votre monde. Et cette espèce en fait partie. Selon vos calculs, ils ont une espérance de vie de plus de 300 000 de vos années terrestres. Et le seul but qui les anime est de s’emparer des biens et des technologies, puis d’anéantir toute trace de vie, jusqu’au dernier être vivant.
« - Des cousins au goa’ulds ? s’empressa de commenter O’Neill.
« - Pas des cousins, mais leurs géniteurs, tout du moins l’un d’entre eux.


D’un clignement de paupières, le nouveau Kam’rel matérialisa au centre de la pièce 3 fauteuils en suspension.
Kam’rel les invita à s’asseoir et reprit la parole.


« - Cela faisait 12 000 ans que nous attendions votre venue.
Notre peuple fut créé il y a de cela bien des milliers de vos années grâce à la bienveillance d’une race d’harmonie, les furlings.

A peine eut-il commencé sont récit que la pièce se transforma en un gigantesque film holographique, et Jack et Sam se retrouvèrent totalement immergés dans l’histoire du peuple Katrinien.

Je crois vraiment que je vais faire un malheur avec mon parc d’attractions, se dit O’Neill.


« - Les furlings ? répéta Carter.
« - Et vous avez des nouvelles ? demanda O’Neill. Alors qu’il posait cette question, tout autour d’eux ils pouvaient observer cette race dont Thor leur avait déjà parlé, et ils les découvraient en pleine création génétique dans ce qui avait toute l’apparence d’un laboratoire. Puis vint la vision d’un couple humanoïde, mais bien plus grand, allongé dans un caisson translucide. Sam et Jack virent ensuite ces mêmes corps déposés sur la planète de Kam’rel.
« - Depuis fort longtemps maintenant les furlings ont quitté notre plan d’existence.
« - Comme les anciens ? demanda Carter.
« - Pas tout à fait. Vous vous apercevrez un jour qu’il existe bien des formes d’univers que votre esprit ne peut encore concevoir.
Kam’rel reprit son récit.
« - Comme toute civilisation, nous avons évolué au cours du temps.
Pendant quelques minutes, Jack et Sam suivirent l’évolution de ce monde, ils les virent croître en nombre, travailler la terre, devenir bâtisseurs, s’industrialisant, se perfectionnant sans cesse, découvrant démocraties, médecines, sciences et techniques, arts et philosophies, ils les virent devenir voyageurs inter-planétaires…
« - Alors que notre civilisation, tout comme la race qui nous avait créée, était connue comme harmonie au-delà des galaxies, arriva un jour un vaisseau inconnu qui demanda assistance. Disposant d’un bouclier protecteur impénétrable, nous avons transféré ces étrangers en détresse. Leur vaisseau était fortement endommagé et peu de temps après celui-ci explosa dans le ciel de Katrinia.
Nous leur avons proposé de les rapatrier, ce qu’ils acceptèrent. Un équipage désigné prit place à bord d’un de nos vaisseaux, et ils embarquèrent.
5 jours après de votre temps terrestre, notre vaisseau était de retour. Le rapport d’équipage était clair : ils avaient demandé à être déposé sur une planète du nom de Rétazétide, située en périphérie du champ d’astéroïdes de la constellation de Junos.
Cette histoire fut rapidement oubliée, et le temps passa, semaines, mois, années…
Puis vint le jour ou mon peuple tomba malade.

Le même jour, tous les membres du vaisseau qui avait emmené cet équipage en détresse moururent.
Le lendemain, les morts se comptaient par dizaine.
Au bout du neuvième jour, 10 % de notre population avait péri.
C’est alors qu’une flotte de vaisseaux identique à celui que nous avions secouru sorti de l’hyperespace.
Jack et Sam continuaient toujours de vivre en totale immersion les événements relatés par Kam’rel.
« - Heureusement que vous aviez votre bouclier ! s’empressa de commenter O’Neill.
« - Notre bouclier était notre plus grande force, mais aussi notre plus grande faiblesse…
« - Pourquoi donc ? demanda Carter.
Notre bouclier n’était pas alimenté par une énergie conventionnelle. Chaque membre de Katrinia participait à son maintien, nous nous servions de l’énergie cinétique pour le faire fonctionner.
« - Carter ? interrogea O’Neill.
« - De l’énergie des mouvements, mon colonel.
Elle se tourna vers Kam’rel : Si je comprends bien, le simple fait de marcher, par exemple, produit une énergie latente que vous récupérez pour la transformer en une énergie positronique ?
« - C’est un peu plus complexe que cela, mais oui, chaque mouvement, du plus démesuré au plus infime, produit une énergie. Nous récupérions cette énergie et l’adaptions à nos besoins, pour le bouclier et pour la porte.
Avec notre peuple à l’agonie, le bouclier céda et nous fûmes envahis. Aucun combat n’eut été nécessaire, le virus en nous nous décimait inexorablement et les envahisseurs nous pillaient alors que nous mourrions sans pouvoir nous défendre.
Il ne nous fallut pas longtemps pour comprendre : L’explosion de leur vaisseau n’était qu’un leurre pour parvenir à leurs fins. Ces mystérieux rescapés avaient, par un très subtil procédé, implantés un nanovirus spécifique à notre espèce, indécelable, en chacun des membres de notre équipage. En s’activant le jour venu, il se répandit et se multiplia.
Nous comprîmes très vite que la solution n’était pas aisée, seule une parfaite et complexe combinaison génétique était à même de nous sauver.
Devant la défaite inéluctable, il fut décidé de mettre en sommeil quelques membres de notre race, bien que contaminés, j’en fis parti. Je rejoignis d’autres frères à bord d’un vaisseau occulté en orbite, et mon énergie vitale fut transférée dans un crio-temporisateur. Quelques membres de notre équipe partirent alors à la recherche des conditions nécessaires à notre survie. Puis l’équipage mourut à son tour, et notre vaisseau se mit en occultation statique jusqu’à la réception d’un hypothétique message.
Avant notre départ, Il fut décidé que les survivants, avant de mourir, installeraient des senseurs sur la porte dans l’hypothèse de votre venue, bloqueraient toute tentative d’ouverture extérieure de la porte si les capteurs envoyaient le signal, et laisseraient un témoignage pour les peuples à venir afin que notre erreur ne se reproduise pas.

Le film holographique prit fin.

« - C’est ce qui s’appelle se faire avoir en beauté ! lança Jack en rectifiant immédiatement d’un … « pardon »…. tout à fait sincère.
« - Et pourquoi aviez-vous décidé de bloquer la porte si un jour vous nous trouviez ? demanda Carter.
Ces ennemis redoutables auraient pu propager le nanovirus en nous dès leur première visite, la patience est une des composantes de leur force, et nous savions qu’eux aussi seraient à l’écoute de l’éventuel message, bloquer la porte était déjà un moyen de gagner du temps.
« - Vous voulez dire qu’ils sont peut être à notre recherche en ce moment même ? s’inquiéta O’Neill.
« - Ce sont des pilleurs, des chasseurs, des traqueurs, ils n’ont de cesse que de retrouver les éventuels survivants des planètes qu’ils attaquent afin d’éradiquer totalement les espèces rencontrées. Mais il n’est pas certain qu’ils aient capté le message, puisque c’est votre monde qui a rouvert le vortex. Les capteurs qu’ils installent sur les portes des mondes qu’ils anéantissent n’ont peut-être pas fonctionnés, nos protocoles de contrôle de portes ont du les déconnecter.
« - Et pourquoi, si nous tentons de réinitialiser notre porte sans couper le vortex, celle-ci explosera ?
« - Ayant créé le nanovirus, nos ennemis savaient qu’il existait une infime possibilité que d’éventuels survivants puissent un jour trouver la bonne combinaison génétique. Nous pensions que si nos ennemis apprenaient votre arrivée en même temps que nous, si leur flotte n’était pas à proximité ils seraient les premiers à utiliser la porte pour vous éradiquer et par là-même condamner définitivement notre race.
Nous avions donc initialisé le protocole actif actuellement : celui-ci prend le contrôle de la porte d’origine, renvoie tout flux d’énergie extérieur vers les autres portes en les activant.
Le protocole suivant permet de détruire la planète de la porte d’origine.
Si une tentative de reprise de contrôle de la porte est tentée, tous les flux des portes actives retournent vers le lieu d’émission de la porte d’origine.
Nous savions qu’ils emploieraient tous les moyens afin de rétablir cette connexion, et c’était la solution pour vous protéger et tenter d’annihiler une partie de leur espèce.







Mc Kay, portable sous le bras, se précipita dans le bureau du général Hammond.
« - Général, je viens de terminer la programmation nécessaire à la procédure de concentration énergétique, j’ai calculé la quantité exacte pour reprendre le contrôle, - nous avons besoin de l’E2PZ -,
« - Le quoi ? demanda Hammond.
« - L’E2PZ, l’extracteur de potentiel…
Le général lui coupa la parole.
« - C’est vrai que vous n’êtes pas d’ici… Continuez !
« - Il faut que je me connecte à la porte afin de calculer le point de rencontre entre l’énergie que nous allons envoyer et la signature énergétique de la sonde, la moindre erreur et pouf, et votre lieutenant Siller refuse de me laisser faire !!
« - Et il obéit à mes directives. J’ai besoin de savoir ce que vous allez entreprendre avant toute action, le Président tient à être informé en temps réel de la situation.
« - Vous croyez que nous avons le temps pour ce genre de discussion ? Une fois l’E2PZ connecté – ce qui ne va pas être une mince affaire -, il me restera encore quelques simulations à effectuer avant d’activer la séquence, et le temps passe !
« - Très bien, Dr Mc Kay, allez-y, je veux être informé dès que vous avez terminé les tests.
Mc Kay se retourna, sortit aussi précipitamment qu’il était entré, et se dirigea vers la salle de contrôle.
« - Non mais je rêve, on va peut-être tous y rester et il faut encore perdre son temps à expliquer à des militaires qui ne comprennent rien les procédures à mettre en place, pensait-il tout haut. Je me demande si je finalement ne vais pas rejoindre la recherche civile après avoir sauvé la planète !
Il arriva en salle contrôle.
« - Lieutenant poussez-vous, laissez-moi la place, ramenez-moi l’E2PZ et allez donc voir si vous ne pouvez pas me trouver une ou deux barres énergétiques je sens que j’ai besoin de sucre, allez allez, dépêchez-vous !! Vous êtes encore là ? protesta Mc Kay tout en établissant la liaison entre son portable et la base de données du système de contrôle.
Le Lieutenant Siller préféra sortir plutôt que de répondre, avec réflexion il pensa que le moment n’était pas opportun pour envenimer la situation.





« - Alors que pouvons nous faire pour désactiver la porte ? demanda Carter.
« - Il nous reste quelques heures avant d’arriver en vue de votre planète, et je suis en train d’analyser les possibilités, Samantha, répondit Kam’rel.
Kam’rel argumentait maintenant ses propos par le biais d’images tridimensionnelles.
Devant Sam et Jack se matérialisait le schéma galactique de l’ensemble des portes des systèmes planétaires d’un côté, et de l’autre on voyait le schéma interne de fonctionnement des dhd et des portes.
« - Il nous est impossible de reconfigurer les données. Il nous faut donc contourner les protocoles.
« - Et si nous décidions d’envoyer une énergie supérieure à celle déjà présente afin de reprendre le contrôle de la porte ?
« - Toute déstabilisation du flux d’énergie entraînera l’activation de la séquence de destruction, il faut raisonner autrement.





« - Doucement avec l’E2PZ, lieutenant, si vous l’endommagez adieu la terre ! Vous m’avez ramené de quoi manger ?
« - L’E2PZ est prioritaire et votre manière de me… Siller n’eut pas le temps de soulager son agacement.
« -On ne peut compter que sur soi, c’est vraiment lamentable… Venez j’ai besoin de vous !
Mc Kay ouvrit le panneau de commandes.
Joignant le geste à la parole, Mc Kay expliqua à Siller ce qu’il attendait de lui.
« - Vous voyez ces faisceaux, là, là, là, là et là ? Vous me reliez celui-là comme ça, celui-là là, et ces deux là ensemble afin de connecter l’E2PZ ; Ensuite, vous débranchez ça, à la place vous branchez celui-là, et pour finir vous coupez ces deux là.
Prévenez-moi quand ce sera fait, je vais faire une simulation avec l’E2PZ et le configurer pour l’adapter à ma connectique.
Sans attendre de réponse, Mc Kay se retourna et se remit au travail. Il relia sans plus attendre son ordinateur à l’E2PZ.
La réponse ne se fit pas attendre.
Sans un mot, il se leva précipitamment et sorti de la salle en direction du bureau du général Hammond.
La porte était ouverte, il entra.
« - Général, en simulant les caractéristiques nécessaires à la création du surplus d’énergie et en tenant compte de la réserve de l’E2PZ, mes calculs les plus optimistes m’indiquent qu’il ne nous reste que 6 heures pour reprendre le contrôle, avec toutes les portes qui s’ouvrent continuellement passé ce délai l’E2PZ ne sera plus assez puissant.
« - On ne vous a pas appris à frapper, Docteur Mc Kay ? Donc si je comprends bien, il nous reste 6 heures ?
« - C’est ce que je viens de vous dire général.
« - C’est parfait, cela permettra peut-être au colonel et au major de nous rejoindre.
« - Comment, vous comptez attendre au risque de nous détruire tous ?
« - Allez donc terminer votre travail, Dr Mc Kay, nous avons rendez-vous en salle de briefing dans 2 heures, nous en reparlerons, vous pouvez y aller.
Le général décrocha le téléphone.
« - Ici Hammond, passez-moi le Président.


« - Tous des irresponsables ! grommelait Mc Kay en passant devant Siller et en retournant s’asseoir.
« - Siller où en êtes-vous ?
« - J’ai bientôt fini.
« - Et pourquoi vous ne me l’avez pas dit ?
Mc Kay se leva, déconnecta son ordinateur, attrapa l’E2PZ et s’approcha de Siller.
« - Tenez-le lieutenant. Mc Kay reliait maintenant l’E2PZ au panneau de commandes. Voilà ça c’est fait, on va vérifier que la liaison est active, lieutenant posez l’E2PZ à cet endroit voulez-vous. Le lieutenant s’exécuta.
Mc Kay retourna vers le pupitre, et reconnecta son ordinateur.
« - Parfait, espérons que mes calculs soient exacts, je vais quand même essayer, si c’est possible, de reconfigurer les énergies afin de gagner un peu plus de temps, on ne sait jamais, avec Hammond il vaut mieux être prudent sous ses airs bourrus c’est un sentimental, pour O’Neill et le major Carter… le major Carter…, il serait capable de tous nous faire sauter !
Mais je vais quand même avant aller me chercher un petit quelque chose à grignoter, les émotions ça creuse…





« - Vous en êtes sûr, Teal’c ?
« - Oui, Daniel Jackson, ce symbole représente la renaissance, la nouvelle vie.
« - Porte de demain en sommeil, renaissance, nouvelle vie… Ca vous fait penser à quoi Teal’c ?
« - Rien de particulier Daniel Jackson. La tablette suivante est trop endommagée pour en apprendre plus. Peut-être que si nous pouvons retourner sur cette planète nous en apprendrons plus.
« - Oui Teal’c, mais il faut pour ça que les portes se désactivent.
« - Pensez-vous que le colonel O’Neil et le major Carter arriveront à temps ?
« - Je l’espère Teal’c, sans cela nous devons faire confiance au Dr Mc Kay.
« - Je ne l’apprécie pas beaucoup, Daniel Jackson.
Daniel se mit à sourire.
« - Comme beaucoup je crois, allez, remettons-nous au travail….





2 heures plus tard, en salle de briefing :

« - Très bien, Teal’c, Dr Jackson, ou en êtes-vous ?
« - Nous n’avons pas progressé général, répondit Daniel, nous essayons actuellement de comprendre ce que signifie ce « temps de demain en sommeil «, mais sans grand résultat jusqu’à présent.
« - Dr Mc Kay, tout est prêt ?
« - Il ne vous reste plus qu’à donner l’ordre général.
« - Pas encore, Dr Mc Kay, d’après vos calculs, il nous reste encore… 4 heures.
« - A quoi bon attendre alors qu’on sait qu’après il sera trop tard ?
« - Le Président m’a autorisé à n’activer votre procédure qu’une heure avant l’heure limite, cela laisse une chance au colonel et au major de nous expliquer ce qui se passe.
Siller frappa à la porte.
« - Entrez !!
« - Mon général, nous venons de repérer un vaisseau qui vient de sortir de l’hyper espace, il se dirige vers la terre !
« - Pouvez-vous les contacter, lieutenant Siller ?



A ce moment là, dans le vaisseau :

« - Nous sommes en approche de votre monde, et vos amis essaient de vous contacter, Jack.
« - Très bien, je parle dans le vide, comme tout à l’heure ?
Allô la terre, vous m’entendez ?
« - 5 sur 5, répondit le lieutenant Siller.
« - Je peux parler au général ?
« - Il vous écoute colonel.
En fait, tous étaient descendus en salle de contrôle.
« - Mon général, je n’ai pas tout compris mais nous avons la solution pour désactiver la porte, ne faites rien nous arrivons.
« - Entendu colonel, à tout de suite, terminé.
Mc Kay se mit une fois de plus à grommeler :
« - Ca y est, elle va encore critiquer mon travail, me traiter d’incompétent, remettre en question mon omniscience…
Le général se tourna vers Mc Kay :
« - Dr Mc Kay vous avez entendu ? Nous interrompons votre procédure jusqu’à nouvel ordre.
A peine eut-il terminé sa phrase que 3 formes se matérialisèrent dans la salle de contrôle.
Mc Kay ne put s’empêcher de reculer à la vue de cet extra-terrestre.
« - Content de vous revoir, colonel, major tout va bien, vous êtes ?…
Carter prit la parole.
« - Général, je vous présente Kam’rel, Kam’rel, voici le général Hammond, le plus haut responsable de notre base.
« - J’aurai préféré faire votre connaissance dans de meilleures circonstances, annonça le général Hammond à l’attention de Kam’rel.
O’Neill continua les présentations :
« - Voici Daniel, Teal’c, le lieutenant Siller…. et ah oui,… Mc Kay.
Kam’rel pencha la tête en avant en signe de salutation.
« - Mon peuple est responsable de votre s

[yu'yu'rei'yana xéno]

Suite et fin :


« - Mon peuple est responsable de votre situation, comprenez bien que cette procédure ne vous était pas destinée, je suis là pour vous aider, répondit Kam’rel.
Carter prit la parole :
Pendant le voyage, Kam’rel a trouvé la solution pour reprendre le contrôle de la porte.
« - J’ai aussi trouvé la solution, major, s’empressa de faire remarquer Mc Kay.
« - Et que comptez vous faire ? demanda Carter à Mc Kay.
« - Et bien pour simplifier, - vous êtes toujours aussi ravissante -, disons que grâce à l’E2PZ, je vais envoyer un flux d’énergie supérieur à ceux des autres portes, et ainsi reprendre le contrôle.
« - Tout faux !! répondit O’Neill sous un sourire de contentement.
Carter reprit la parole :
« - J’y avais songé, mais cette procédure ne ferait que détruire la terre, Dr Mc Kay, les Katriniens avaient prévu ce cas de figure.
« - Les Katriniens ? demanda le général ?
« - C’est le nom de ces… personnes, général, enfin de cette personne puisqu’il est tout seul, enfin c’est un peu compliqué on vous expliquera tout ça mais je crois que plus tôt nous fermerons la porte et mieux se sera.
« - Que proposez-vous, Kam’rel ? demanda le général.
« - Afin d’éviter toute fluctuation des flux d’énergie, nous allons désactiver toutes les portes en même temps.
« - Mais c’est impossible ! protesta Mc Kay. Il faudrait pour que ça marche, et encore, pouvoir les désactiver toutes dans la même nanoseconde, afin qu’aucun flux résiduel ne résiste, j’y avais pensé mais cette idée est tellement irréalisable que je n’ai même pas envisagé de la creuser !
« - Avec l’aide de Kam’rel, nous pouvons le faire, Dr Mc Kay, répondit Carter. Il nous suffit de transférer l’ « E2PZ », comme vous dites chez vous, à bord de son vaisseau, il possède la technologie nécessaire, seule l’énergie lui manquait pour ouvrir une fenêtre hyper espace et contacter toutes les portes en même temps.
« - Vous êtes sûr de la réussite de ce plan ? demanda le général à Carter.
« - La procédure mise en place par Kam’rel dépasse mes compétences, général, mais ça peut marcher.
« - Colonel ?
« - Absolument, mon général, c’est… quelqu’un… de bien.
« - Dr Mc Kay, veuillez remettre l’E2PZ à Kam’rel s’il vous plait.
Mc Kay, la mort dans l’âme, déconnecta l’E2PZ et le remit au Katrinien.
« - J’espère que vous savez ce que vous faites, car si vous échouez, nous n’aurons plus assez d’énergie pour une nouvelle tentative suivant ma méthode, alors ne vous plantez pas !
Kam’rel, du haut de ses 3 bons mètres, pencha la tête sur le côté, se demandant bien qui était cet humain. L’objet en main, il disparut de la salle de contrôle.
« - Ne vous en faites pas général, reprit O’Neill, il va revenir il fait ça tout le temps. Et je crois que vous allez être content, il a tout un tas de gadgets qu’il est prêt à partager avec nous.

Tous les yeux se tournèrent vers la porte.
Les secondes qui suivirent furent interminables, jusqu’à la déconnexion du vortex.

« - Houai !! cria O’Neill, vous voyez mon général, je vous avait dit que c’était un gars bien !
Nous avons repris le contrôle de la porte, général, annonça Siller.
« - Parfait, lieutenant, contactez nos équipes et faites les rentrer ! Daniel, préparez un message pour nos alliés afin de leur expliquer ce qui s’est passé.
« - A vos ordres mon général, répondit Siller.
« - Entendu général, acquiesça Daniel, mais si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je souhaiterai faire plus ample connaissance avec notre invité.
Kam’rel réapparût quelques secondes plus tard.
« - Bien joué, fils !, ne pût s’empêcher de dire O’Neill en rajoutant de suite, un peu embarrassé, un …Ben quoi, c’est juste une expression…
« - Kam’rel, reprit le général, nous vous devons une fière chandelle, si un jour nous pouvons faire quelque chose pour vous….
« - Vous l’avez déjà fait, répondit-il, en visitant notre planète vous nous avez sauvés.
« - C’est-à-dire ? demanda le général.
O’ Neill reprit rapidement la parole.
« - Je vous expliquerai tout ça, mon général, Kam’rel, si vous nous parliez plutôt de tous vos tours de passe-passe ?
« - Ce sera avec joie, reprit Hammond au sourire revenu, je dois d’abord téléphoner au Président pour lui annoncer la nouvelle, je vous rejoins en salle de briefing, colonel, si vous voulez bien accompagner notre hôte…
« - Pas de problème mon général, je m’en occupe. Se tournant vers son équipe, il lança un « Allez-y, avec Kam’rel on vous rejoint.
« - Et moi, demanda Mc Kay ?
« - Dr Mc Kay , reprit le général, merci de votre aide, je vais demander qu’un avion soit prêt à décoller d’ici 1 heure pour vous ramener, préparez vos affaires.
« - 1 heure ? Attendez, je viens juste de revoir le major, j’ai pas mal de choses à lui dire,
« - 1 heure, Dr Mc Kay.
« - Bon très bien je m’en contenterai, major, si nous allions à la cantine pour bavarder, j’ai besoin de…
« - Dr, on m’attend en salle de briefing, c’est autrement plus important que de discuter avec vous, bon retour !!! lui dit Carter tout en s’en allant.
« - Major, attendez major, vous ne pouvez pas me faire ça, ça fait….
Mc Kay parlait dans le vide, elle était partie.
« - Bon retour, dit Teal’c avec un air ravi sur son visage.
« - Bon, et bien, peut-être à bientôt, rajouta Daniel.
« - Attendez, laissez-moi au moins assister à la réunion !
Tout en conviant Kam’rel à le suivre, O’Neill rajouta :
« - Désolé, les civils ne sont pas autorisés à entrer !
Eloignés des autres, O’Neill fit signe à Kam’rel de se pencher :
« - Ecoutez Kam’rel, pas la peine d’expliquer au général ce qui s’est passé entre Carter et moi, ça ferait mauvais effet dans notre dossier, vous me laissez faire sur ce coup là ok ?
« - Kam’rel acquiesça d’un signe de tête.



« - Le Président vous remercie de votre aide et vous assure de notre coopération pour les années futures, annonça Hammond au géant assis devant lui.
Daniel prit la parole :
« - Alors comme ça vous êtes de p3c-879, pardon, de Katrinia ?
« - Mon peuple est né sur cette planète il y a 15 000 de vos années terrestres, c’est exact… Daniel…
« - Et vous nous avez vu arriver sur votre planète ?
« - Pas vous, mais jack et Sam.
« - Expliquez-vous s’il vous plait, demanda le général Hammond.
Jack coupa la parole à Kam’rel.
« - Si vous permettez mon général…
On frappa à la porte.
« - Entrez !! dit le général.
Le lieutenant Siller ouvrit la porte.
« - Mon général, une flotte de vaisseaux inconnus vient de sortir de l’hyper espace !
Kam’rel, d’un geste de main, matérialisa un écran.
« - Vous voyez général, il a plein de gadgets comme ça, fit remarquer O’Neill.
Mais le général voyait surtout une dizaine d’engins spatiaux se rapprochant de la terre.
« - Qu’est-ce que ça signifie ? s’inquiéta le général Hammond.
Pour toute réponse, Kam’rel tourna la tête vers le colonel O’Neill.
« - Ce sont les implanteurs, Jack.

Je crois que je peux dire adieu à mon parc d’attractions, pensa O’Neill…

[Freir]

Grandiose mais je la trouve un peu longue sinon parfait au nivau de la narration.J'espere que la suite sera moins longue mais tout aussi bien et en plus tu nous laisse avec du suspence.

[yu'yu'rei'yana xéno]

Grandiose mais je la trouve un peu longue sinon parfait au nivau de la narration.J'espere que la suite sera moins longue mais tout aussi bien et en plus tu nous laisse avec du suspence.

Merçi pour le grandiose - entre nous c'est très exagéré -, en ce qui concerne la longueur de l'histoire, j'ai pu lire des récits aussi longs d'autres auteurs, la seule différence, c'est qu'ils sont postés au fur et à mesure, chacun son truc, personnellement je préfère insérer l'histoire complète, ainsi le lecteur peut la lire en plusieurs fois, ou en intégralité s'il a le temps.
De plus, mon histoire, construite comme un épisode, a été calculée pour faire 42 minutes s'il elle devait être adapté en script, et j'ai même pensé aux coupures pubs dans la construction du récit ! Non je plaisante...

Pour tenir compte de ta remarque, voici donc la suite de mon récit :

Les vaisseaux en orbite s'écartèrent les uns des autres, on pouvait aperçevoir un rayon bleuté en formation émanant de chaque vaisseau. Ce rayon se concentra en un unique point, puis frappa cheyenne mountain avec toute la force dévastatrice d'un soleil en explosion. C'en était fini de la planète terre... Je plaisante une fois de plus bien sûr.

Merçi pour tes remarques, et à bientôt pour la suite de cette aventure qui réserve encore bien des surprises....

[Freir]

Ok jespere bientot

[Fazaam]

Tout simplement génial

[yu'yu'rei'yana xéno]

Merçi de ce commentaire, la suite est en route, d'incroyables rebondissements vous attendent si je ne mets pas trop de temps pour terminer...

[o'neal]

waaaaaaaaaw!!!!!!!!!!! il est geant il fait 2 metre tu pourai le doner au realisateur il vat peut etre sen servire ta vue la taille

[yu'yu'rei'yana xéno]

waaaaaaaaaw!!!!!!!!!!! il est geant il fait 2 metre tu pourai le doner au realisateur il vat peut etre sen servire ta vue la taille

lol non avec ca, ca ferait la durée d'un épisode, tout du moins c'est comme ca que je l'ai imaginé, je suis parti du principe d'une adaptation, pour le fun...
Merçi merçi, et la suite s'annonce mieux je trouve que j'ai mieux bossé c'est plus captivant plus original, un peu de patience que je la termine et je la mettrai en entier. (Comment ça ça fera trop long ? )
Je tiens compte des remarques (n'est-ce pas Freir), et donc la suite sera un peu moins longue.

[Freir]

Je suis la dès que ya la suite je lis

[yu'yu'rei'yana xéno]

Je suis la dès que ya la suite je lis

Etant donné que tu es mon plus fidèle lecteur ( ), je t'enverrais en mp un bonus, à savoir une fin alternative, j'ai hésité entre les 2 puis finalement j'ai tranché, tu auras donc les 2 fins.

[Freir]

Ok merci beaucoup et j'attends avec impatience d'ailleur si tu veux parler Fan-Fic j'en ai fait une sur Star Wars mais elle est pas encore fini donc si tu veux je te lenvoie quand c'est fait.

[yu'yu'rei'yana xéno]

Ok merci beaucoup et j'attends avec impatience d'ailleur si tu veux parler Fan-Fic j'en ai fait une sur Star Wars mais elle est pas encore fini donc si tu veux je te lenvoie quand c'est fait.

Avec grand plaisir de lire tes aventures !

[Freir]

Bien je tenverrais ça quand ce sera fini mais si sa te plait pas je me vexerais pas c'est ma première donc je te comprendrais.

PS:Excusez moi les modos pour ce Grand HS, retour au sujet.

[Seigneur Ba'al]

c'est le pavé du siécle !

Même si j'ai pas encor trouvé le courage de le lire, je le ferait bientot

Bonne continuation à toi

[yu'yu'rei'yana xéno]

c'est le pavé du siécle !

Même si j'ai pas encor trouvé le courage de le lire, je le ferait bientot

Bonne continuation à toi

Lol apparamment c'est une remarque générale ! J'espère malgré tout que tu auras le temps de la lire, en plusieurs fois si nécessaire , et toute remarque tout commentaire est le bienvenu ça me permet de progresser !

[Seigneur Ba'al]

Le lire c'est sur !

Car la j'accroche de suite au style j'ai certe lu que 2 paragraphes, mais le texte dépasse cette aspect "enfantin" que l'on voit dasn beaucoups de fanfic