Voilà le texte corrigé par les soins de Zethos, et un peu amélioré

N'oubliez pas un petit commentaire
Voilà bonne lecture
Livre I : Le partage
Chapitre un : Les mondes mines
Partie une : Versus (1)
Situation : Parallèle avec l'épisode 519 "menace"
Nasaria : base secrète de Ba’al
J’avançais. Le fond de la salle me semblait alors n’être accessible qu’au terme d’un interminable voyage au sein des abysses les plus profonds. Voyant défiler autour de moi des formes, mi éclairées dans la pénombre alentour.
Du plafond étaient régulièrement disposés des objets de forme triangulaire, qui faisaient jaillir des rayons d’un blanc pure, venant trancher avec l’obscurité totale du lieu, où régnait un silence presque total, que l’on n’ose imaginer. Face aux murs à peine discernables se trouvaient des ordinateurs envoyant ça et là plusieurs lumières colorées tantôt rouges, tantôt vertes. En avançant au milieu des jaffas occupés à régler les nombreux paramètres des mystérieuses machines, je me rendais compte à quel point la guerre faisait rage dans cette partie du système. J’étais moi-même très fatigué de ma dernière bataille. Sanguinolent je me devais néanmoins de remplir le rôle qui m’incombait, j’allais rendre compte.
Sur de grands écrans verticaux étaient discernables des dizaines de points rouges ou jaunes qui tantôt avançaient, clignotaient et qui finissaient finalement par disparaître. Sur d’autres, cette fois horizontaux, se trouvaient des représentations holographiques des batailles au sol. Les nombreux affrontements qui se déroulaient autour des mondes mines de Togo étaient d’une rare intensité. Je continuais alors mon périple. Arrivée au fond de la salle sombre, faisant davantage penser à un interminable couloir, je m’agenouillais devant mon seigneur et mon dieu qui m’honora d’un signe de main, m’indiquant que je pouvais me relever.
- Parle mon Primat, comment se déroulent les affrontements au sol ?
Je tentais alors de lui répondre le plus dignement possible
- Maître, bien que les armées du seigneur Anubis soient puissantes, nous sommes arrivés à retrancher leurs armées dans les cols de Lavagniols.
La lumière plongeante était telle que de son visage n’était discernable qu’en de rares endroits, et tel que la zone située sous ses arcades sourcilières était un vague brouillard. Je parvins néanmoins à discerner ce qui semblait être un sourire narquois sur les lèvres de mon seigneur. Il était content de moi.
Mais soudain, il sembla se rappeler autre chose, une chose qui fit immédiatement disparaître ce sourire de son visage, sourire qui retomba en un instant. Je regardais fixement ses lèvres, sachant que ma vie ne tenait qu’à elles. Elles se mirent alors à lentement remuer, et d’une manière très froide, tellement froide que je sentis mon dos se glacer et se raidir.
- Quel est la situation dans les mines ?
Ravalant ma salive je lui annonçais alors les nouvelles :
- Les esclaves continuent toujours à extraire le naquadria, maître
Je réfléchissais à toute allure, nageant littéralement dans ma sueur, cherchant désespérément comment lui annoncer mais en un éclair, je lui dis :
- Un Asrak est dans les mines, Ô grand Ba’al. J’ai doublé les sentinelles, mais il est furtif et très fort. Il a déjà tué 30 esclaves en deux jours. Malheureusement, il échappe toujours à notre vigilance et tue les plus aptes à travailler, les hommes forts et aussi les gardes.
Mon perspicace maître annonça alors : Condamnez les mines et ne les réouvrez que dans deux lunes.
Je lui fis comprendre discrètement que stopper la production de naquadria pendant deux lunes et ce, surtout en temps de guerre provoquerait notre certaine défaite. Le naquadria était notre seul avantage sur les troupes d’Anubis, vingt fois plus nombreuses que nous.
Mon seigneur me rappela à l’ordre, me faisant comprendre que son omniscience ne lui permettait pas d’ignorer de telles choses, mais me fit alors comprendre que la production ne serait pas arrêtée, mais que les esclaves seraient emmurés vifs avec l’Asrak et qu’ils continueraient l’extraction, qu’ils nous feraient parvenir par les anneaux de transports et ce, jusqu'à-ce que tous, y compris le tueur meurent de faim. C’est la façon la plus efficace de se débarrasser de cette vermine, me dit-il.
D’un nouveau signe de la main, il m’indiqua à moi et ma garde de faire demi-tour et de repartir.
J’étais horrifié à l’idée d’emmurer prés de six milles personnes, et les condamnant à la pire des peines. Des gens innocents. Mais la guerre était faite de pertes et de gains ainsi que de dommages collatéraux tels que celui-ci, et en retraversant la grande salle, je me perdais dans mes pensées.
Vos commentaires sont les bienvenus
[MAJ] J'ai édité le texte, supprimant les quelques répétitions et rajoutant ça et là quelques mots ou phrase, bonne relecture
[MAJ] La version 3 et définitive à été corrigée et mise en ligne
merci à Zethos pour cette correction, et à chaya sar l'ancienne pour la relecture complémentaire